Par Nao (Nao) le vendredi 10 février 2006 - 19h14: |
Quand je vous disais que les musulmans ont deja commence a perdre leur allie traditionnel qu'est la gauche...
Surtout, ne capitulons pas! par Max Gallo
Ne rien abandonner à la politique de l'apaisement. Ecartons les hypocrites, les habiles, les aveugles qui récusent l'évidence : il y a bien un choc de civilisations.
Aurons-nous demain le courage – et la possibilité – d'exprimer ce que nous pensons, vrai ou faux, de l'islam ? Ou bien, au moment de dessiner une caricature, d'écrire, de publier, ou tout simplement de parler, et même de penser, devrons-nous nous autocensurer, nous souvenant des foules déchaînées incendiant des représentations diplomatiques du Danemark et de la Norvège, ces deux pays qui sont parmi les plus pacifiques, les plus démocratiques de tous les États du monde ?
Liberté ou autocensure, c'est l'enjeu du moment ; et la pression est si forte qu'on oublie une évidence : ces violences se produisent dans des États où, le plus souvent, les droits élémentaires de la personne ne sont pas respectés. On n'y manifeste pas sans la complaisance du pouvoir. Dans ces lieux, les religions autres que l'islam ne sont pas tolérées ou, si surveillées, si stigmatisées qu'elles sont de fait interdites. Là on diffuse des feuilletons télévisés, des livres qui reprennent les thèmes du faux les Protocoles des sages de Sion. Les juifs y sont représentés comme des égorgeurs d'enfants, maîtres du monde. C'est dans ces pays qu'on applaudit les déclarations d'un chef d'État qui proclame qu'il faut «rayer Israël de la carte» et doter sa nation du feu nucléaire.
Mais précisément, nous rappellent les Princes des Églises et ceux qui nous gouvernent, la situation est à ce point périlleuse, les masses musulmanes si humiliées, si manipulées par les extrémistes et leurs gouvernements, qu'il faut faire preuve d'esprit de responsabilité, et c'est lui qui doit encadrer la liberté d'expression, dont on nous assure qu'elle est notre bien le plus précieux. Soit. Comment d'ailleurs ne pas prêter attention à ces propos qui se veulent empreints de sagesse et de réalisme ? Les premiers disent : il faut respecter la foi de l'Autre, les exigences de sa religion. Les seconds évoquent un monde musulman fournisseur de pétrole, ce sang de notre vie quotidienne, et acheteur de nos produits. Veut-on le baril de brut à plus de 100 dollars ? Le chômage ? Des troubles intérieurs ? L'islam est devenu une religion européenne – la deuxième de France.
Des manifestants, à Londres, à Copenhague, ont brandi sous les yeux de policiers impassibles des pancartes réclamant la mort pour les blasphémateurs de l'islam. Faut-il, pour inciter à la prudence, penser à ce cinéaste néerlandais – Theo Van Gogh – égorgé par un citoyen néerlandais pour avoir projeté de réaliser un film hostile à l'islam ? Et qui ne se souvient de Salman Rushdie ? Comment ignorer tout cela ? Comment ne pas vouloir être raisonnable pour deux, rechercher l'apaisement, tenir le discours mesuré, en espérant que le temps fasse son oeuvre, et que ceux, si silencieux, qui veulent moderniser l'islam, l'emportent sur ceux dont le but est d'islamiser la modernité.
On comprend, à rappeler ces données que, derrière la question des caricatures du Prophète, c'est notre rapport – nous : la France, l'Europe, l'Occident – avec le monde islamique qui est soulevé. Non pas selon les usages diplomatiques mais bien en termes de civilisations. D'abord écartons les hypocrites, les timorés, les habiles, les aveugles qui récusent l'évidence. Il y a bien un choc de civilisations. Qui ne l'entend dans la voix de ce croyant musulman, émouvant de sincérité, qui déclare dans une mosquée de la région parisienne, devant les caméras de télévision, qu'il préfère voir mourir son propre père plutôt que de laisser caricaturer le Prophète ! Car la souffrance du croyant est réelle, sa foi est en effet blessée dans nos sociétés laïcisées où règnent la dérision et la marchandise. Plus rien n'est sacré.
La Croix du Christ est devenue, sur une affiche de promotion d'un film, croix gammée. La Cène est une parade de mode. Un pape agonisant fut objet de sarcasmes. Le chrétien est meurtri, il souffre dans sa foi et, au plus intime de lui-même, de ces profanations. Mais il a appris à tourner la tête. Il se souvient des bûchers, des massacres, qui ont jalonné nos guerres de religion. Il a lu le Dictionnaire philosophique de Voltaire qui, en 1764, dénonçait le fanatisme, rappelait la Saint-Barthélemy : «Lorsqu'une fois le fanatisme a gangrené un cerveau, la maladie est presque incurable. Que répondre à un homme qui vous dit qu'il aime mieux obéir à Dieu qu'aux hommes, est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ? Ce sont d'ordinaire les fripons qui conduisent les fanatiques et qui mettent le poignard entre leurs mains.» Voltaire n'imaginait pas que, deux ans plus tard, son Dictionnaire serait brûlé avec le corps torturé, décapité, du jeune chevalier de la Barre, accusé à tort de ne pas s'être découvert au passage d'une procession et d'avoir de son épée écorché une statue du Christ ! Voltaire ne se doutait pas que, trente ans plus tard, au nom d'un autre fanatisme – politique celui-là, la guillotine allait faire tomber des milliers de têtes dans le panier de son.
Notre civilisation a ainsi une traîne sanglante, et nous n'avons aucune supériorité à proclamer. Mais pour autant, pourquoi devrions rejeter ce que, dans la souffrance, nous avons acquis ? Pourquoi faudrait-il accepter de renoncer à cette liberté d'expression qui est toujours la pierre de touche de la démocratie ? Et ce parce que d'autres peuples, d'autres civilisations, n'ont pas choisi d'emprunter la même route qu'on appelle la laïcité ?
Certes, il faut tenir compte de la souffrance infligée aux croyants par ce qui leur paraît blasphématoire. Et il y a dans l'usage marchand de la dérision une négation de l'Autre qui est attentatoire à sa dignité. Il faut le dire. Mais à quelles régressions conduiraient censure et autocensure ? Et surtout – c'est la question cardinale –, jusqu'où devrions-nous aller ?
Là où est le musulman, là est terre d'islam. Et le croyant doit respecter, au nom de sa foi, les préceptes de sa religion. Au bout il y a la charia, la loi de l'islam, ensemble des prescriptions et des réglementations auxquelles le musulman doit se soumettre et qui portent à la fois sur la vie culturelle et sur les relations sociales. La foi vive, exigeante, du musulman envahit l'espace social. Faut-il énumérer ce que nous avons déjà accepté ? Piscines séparées selon les sexes, patientes exigeant d'être soignées par des femmes médecins, cours d'histoire et de littérature contestés, tentative pour faire interdire une pièce de Voltaire (1741 !) intitulée Le Fanatisme ou Mahomet le Prophète, etc., etc. Doit-on, à chaque fois, reculer au nom du respect de l'Autre, de sa sincérité ? Faut-il pratiquer cette politique d'apaisement ? Cela consisterait à renoncer à l'existence d'un espace public laïque. Il est imparfait ? Certes, mais il nous a permis peu à peu de nous tolérer les uns les autres, de vivre ensemble avec un socle de valeurs communes.
On peut faire le pari – optimiste – d'une responsabilité réciproque et partagée des acteurs du jeu social. Les musulmans accepteraient – ce qu'ils sont nombreux à faire déjà en dépit des exhortations des extrémistes, comme l'ont fait les religions judéo-chrétiennes, cet espace public laïcisé, une relation personnelle à sa foi, et le jeu libre de l'esprit critique, bref le fonctionnement de la démocratie.
On peut aussi envisager une capitulation rampante qui se donnerait la bonne conscience de la sagesse et de l'esprit de responsabilité. Pour acheter la paix, pourquoi s'encombrer de ces mauvais caricaturistes, de ces irresponsables ? Ont-ils du pétrole les adeptes de la liberté de pensée ? Sont-ils capables de défendre au péril de leur vie les grands principes qu'ils proclament ? Pour ne pas payer l'essence trop chère et garder nos parts de marché, pourquoi ne pas cesser de résister ? Va-t-on se battre pour douze caricatures sinistres ? Et allons au bout : l'Empire romain a été conquis par le christianisme ; pourquoi l'islam ne serait-il pas la nouvelle religion conquérante ? On s'adaptera. On se convertira. Il faut oser regarder ces choix en face. Que voulons-nous défendre de ce que nous avons acquis, siècle après siècle ? Que sommes-nous prêts à abandonner ? Par réalisme ? Par sagesse ? Ou par lâcheté ? Au temps de Munich, en 1938, ce dernier mot avait un synonyme, employé par les diplomates : apaisement.
Max Gallo, auteur de "Fier d'être français", qui parait aujourd'hui chez Fayard
Pour le Figaro
Par Emma (Emma) le vendredi 10 février 2006 - 18h32: |
Le monde selon Gad…
Caroll Azoulay pour Guysen Israël News
"Ce sont à travers les différences de chaque Israélien que l’on peut comprendre ce qui fait l’unicité d’Israël".
EXCLUSIF : Souriant, disponible et chaleureux, c’est en toute simplicité que Gad Elmaleh a accepté de répondre en exclusivité aux questions de Guysen Israël News, à l’occasion de son premier spectacle en Israël, "L’autre c’est moi", le 22 février prochain. Il évoque tour à tour son amour pour Israël, ses relations avec les médias, ou le scandale liés aux caricatures danoises…
Qu’est ce qui vous a décidé à venir vous produire en Israël ?
C’est un projet que je caressais depuis longtemps. Mais parfois il y a des choses que l’on a envie de faire et qui ont du mal à se réaliser pour des histoires de planning. Concernant Israël, on a tendance à attendre le moment qui nous semble le plus 'approprié' pour présenter un spectacle. Mais au fil des événements, ce moment semble malheureusement s’éloigner chaque fois un peu plus.
Un beau jour, on se dit alors qu’il ne faut plus attendre la bonne période, le moment idéal etc. il faut le faire et puis c’est tout. Je pense de toute façon qu’il n’y a a pas de moment spécifique pour rire. Il faut rire quoiqu’il arrive. Et même si ce moment semble incongru pour le faire, ou bien qu’il n’existe carrément pas, il faut avoir l’audace de le créer au risque de ne plus jamais rire.
C’est d’ailleurs ce que font la plupart des grands humoristes israéliens. Ces derniers font leur boulot quoiqu’il arrive.
Selon vous le rire est-il source de liberté ?
Il représente un moment de répit. Ce qui est formidable c’est que le rire est imprévu, même lorsque l’on se rend à un spectacle comique. Se faire cueillir par le rire, c’est comme se faire cueillir par une sieste, il n’y a rien de plus agréable selon moi.
Vous vous êtes largement inspiré du folklore judéo-marocain pour écrire certains de vos meilleurs sketches. Pourrait-on imaginer que vous inspiriez du folklore israélien que vous semblez parfaitement maîtriser ?
Il y a en effet une matière particulièrement féconde en Israël pour les humoristes. J’ai récemment assisté au spectacle d’Israël Katorza, un observateur particulièrement brillant de la société israélienne, dont la lucidité m’a littéralement scotché. À cette occasion, je me suis dit que si un humoriste juif français faisait le quart de ses vannes, la communauté juive française serait horrifiée.
Pourtant je considère que cette courageuse autodérision témoigne justement de ce qu'Israël est un pays comme les autres, avec ses complexités mais également avec sa réalité qu’il faut affronter.
Les Israéliens se moquent également et très ouvertement de leurs leaders politiques…
Oui effectivement et avec la plus grande des audaces. Mais cela, les autres pays l’ignore ou font semblant de l’ignorer.
Comment avez-vous eu le courage de prendre comme base de vos premiers spectacles un horizon aussi particulier que la culture judéo-marocaine, et d’en présenter les traits les plus drôles dans les salles parisiennes ? Le pari était audacieux, non ?
Aujourd’hui je suis convaincu, que ce qui est très personnel est universel. Il est vrai qu’il faut une certaine inconscience, mais à l’époque c’était de cet horizon dont je pouvais le mieux parler.
Vous nous faites beaucoup rire, mais vous véhiculez également une grande émotion. Vous en avez notamment témoigné lors de votre interprétation du personnage de 'Chouchou'.
L’émotion que je véhicule est liée à ce que je ressens et au regard que je porte sur la vie en général. Un regard où le rire et les larmes sont intimement mêlés.
Concernant Chouchou, c’est un personnage que j’ai quasiment trouvé dans la rue et qui m’a immédiatement séduit artistiquement. C’est comme si j’avais découvert un trésor unique. Il y a des personnages réels que l’on rencontre dans la vie et qui constituent des points de départ fascinants pour un artiste. Coco fait aussi partie de cette extraordinaire galerie…
Vous vivez en harmonie avec ces personnages ?
Parfois ils m’énervent, mais ils m’accompagnent toujours un peu.
Aurons-nous l’occasion de voir les plus célèbres d’entre eux dans votre spectacle à Jérusalem ?
Je ne peux pas vous révéler les surprises que je dévoilerais lors de cette représentation unique, mais je peux vous affirmer que le public aura l’impression de se retrouver en famille…
Quelles relations entretenez-vous avec le monde artistique israélien, et Israël en général ?
Je suis proche du milieu artistique, que je considère avec beaucoup d’intérêt, et de respect car il est très doué. Les artistes israéliens sont généralement à la pointe et ils vont toujours très loin quel que soit leur mode d’expression.
Je me rends fréquemment en Israël, où j’ai de la famille, et à Tel-Aviv en particulier, ville dans laquelle je me sens comme un poisson dans l’eau. Pour moi le lien avec Israël s’exprime avant tout par la connaissance que l’on a des Israéliens. S’attacher à Israël c’est avant tout s’attacher aux gens qui font Israël. Ce sont à travers les différences de chaque Israélien que l’on peut comprendre ce qui fait l’unicité d’Israël.
Connaissez-vous la communauté francophone d'Israël ?
Ce sont aussi les témoignages chaleureux, et l’affection qu’elle m’a manifestée lors de mes voyages en Israël qui m’ont décidé à présenter mon spectacle. En dépit des choses complexes que l’on vit en France, et bien que de nombreux juifs aient décidé de quitter la France pour des raisons que je respecte totalement, j’ai ressenti au travers des différentes rencontres une nostalgie tout à fait naturelle pour leur culture. D’où ma volonté de répondre à cet appel. Ma mère est complètement excitée par ce spectacle. C’est comme si je jouais pour la première fois sur les planches, c’est vous dire à quel point cette 'Première' est importante pour moi…
Êtes-vous prêt à parler politique ?
Pourquoi pas ? Depuis cette fameuse et étrange émission Ardison, les médias juifs ou israélo-francophones m’interrogent sur Israël avec milles égards. Je ne vois pas de raisons valables à cette attitude.
Justement, l’épisode Ardison vous a-t-il atteint ?
Non pas particulièrement. Cela n’a rien changé de mon rapport et de ma vision d’Israël. Vous savez je n’ai attendu ni Thierry Ardison ni la communauté juive de France pour savoir que j’étais Juif et que j’avais des liens extrêmement étroits avec Israël.
Serait-ce désormais Ardison qui décide qui est un bon Juif et qui entretient ou non des relations convenables avec Israël ? Il s’agit là d’un phénomène pervers et dangereux dans lequel je ne veux pas entrer.
Ce qui m’a attristé, c’est l’acharnement que certains ont manifesté pour me mettre au pilori. Si je peux comprendre que ma réaction ce soir-là sur le plateau a déplu, je n’ai pas compris que les gens puissent inventer des paroles que je n’ai pas prononcées lors de l’émission.
Vous dénoncez l’effet 'mouton de Panurge', et le côté pervers que les médias peuvent avoir sur la société. Que pensez-vous des fameuses caricatures danoises qui ont déclenché un mouvement de violence quasi international ?
Je crois honnêtement que nous sommes en plein délire. Les réactions sont scandaleuses. S’en prendre aux ambassades, comme si c’était le Danemark qui avait soudain pris une position officielle contre l’Islam, brûler le drapeau d’Israël, ou encore incendier le centre culturel français de Gaza sont des réactions typiques du danger que représente l’entraînement de masse.
Pourquoi ne pas aller tant qu’on y est, mettre le feu à l’amicale de la pétanque des agriculteurs de Saint Brice ?
Jusqu’à peu, et peut-être encore aujourd’hui, les milliers de gens qui défilaient dans les rues en brûlant des drapeaux n’avaient pas encore vu les caricatures en question.
La Norvège et le Danemark n’ont jamais été mêlés à quoi que ce soit jusqu’à présent, et ce soulèvement me révolte. Je souhaiterais aujourd’hui que certains leaders spirituels musulmans s’expriment et rappellent que l’Islam ce n’est pas ce déferlement violent et aveugle auquel on assiste en ce moment. Ils sont où ces leaders ?
Que doit-on cependant répondre à ceux qui se sentent insultés par ces caricatures ?
J’accepte la contestation de ceux qui refusent que l’on s’en prenne à des symboles sacrés. Cette contestation pourrait par exemple s’exprimer lors d’un discours prononcé par un imam, en attirant suffisamment l’attention des médias pour que l’atteinte soit effacée. Mais de là à déclencher un mouvement de cette ampleur, il y a une grosse différence. Que devraient dire alors les Juifs, qui ont probablement inspiré le plus grand nombre de caricatures offensantes de tous les temps ? Il y a encore peu de temps, était diffusée une série télévisée caricaturale des plus insultantes qu’il soit sur une chaîne égyptienne. Les différentes communautés juives ont réagi par des moyens légaux et non par la violence.
Etes-vous optimiste concernant la situation au Moyen-Orient ?
Nous sommes contraints à l’espoir. Nous n’avons pas d’autres choix.
Votre spectacle s’annonce comme un succès. Pensez-vous renouveler ce type d’événement ?
Que D-ieu vous entende ! Si c’est le cas, j’aimerais, une fois rentré en France, entraîner dans mon sillage d’autres artistes à organiser des concerts et des spectacles en Israël. Et pas uniquement des artistes juifs…
Qu’est ce qui vous ferait vraiment plaisir aujourd’hui sur le plan artistique ?
C’est d’être profondément compris par tout le monde, dans ce que je ressens et à travers ce que je véhicule. J’aimerais parfois qu’on saisisse profondément ce que je suis. Mais c’est quasiment impossible car chacun est libre d’interpréter à sa manière ce qu’il voit et entend.
Qu’est ce qui est fondamental pour vous ?
Ca réside pour beaucoup dans le titre de mon spectacle : "L’autre c’est moi", qui fait aussi, mais indirectement, référence au fameux commandement : "Aimes ton prochain comme toi-même".
En général, c’est déjà assez difficile d’être compris par son compagnon, par ses parents ou ses enfants, quel est le motif pouvant inciter un être humain à vouloir être compris de milliers de personnes ?
Il s’agit là d’une question intéressante… Pour choisir la facilité, je vous répondrais que c’est de la mégalomanie, pour le reste je vous laisse imaginer…
Par Braham (Braham) le vendredi 10 février 2006 - 16h47: |
Par Braham (Braham) le vendredi 10 février 2006 - 10h41: |
Le grand Democratzar
Poutin a dit qu'il respecte la volonté du peuple palestinien qui a élu démocratiquement le Hammas qui n'est pas, d'après lui, un mouvement terroriste et a invité ses chefs en Russie.
Par Meyer (Meyer) le vendredi 10 février 2006 - 11h33: |
Par A_Soued (A_Soued) le vendredi 10 février 2006 - 08h48: |
L'HYPOCRISIE A DÉPASSÉ LES BORNES
Par Tom Gross, journaliste, ancien correspondant du Sunday Telegraph à Jérusalem
Paru dans le Jerusalem Post du 6 février 2006
Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm pour www.nuitdorient.com
Ces caricatures danoises qui seraient liées au prophète Mahomet et qui ont provoqué tant de tumulte sont vraiment des illustrations sans conséquence. Ceux qui ne les ont pas vus peuvent être rassurés qu'elles sont vraiment quelconques, en comparaison des dessins humoristiques qu'on a l'habitude de voir dans la presse européenne sur d'autres sujets. Même là des non Musulmans pourraient avoir sans doute plus de sympathie pour des Musulmans qui trouveraient ces dessins offensants, si ce n'était cette étonnante hypocrisie de l'univers musulman et de son "2 poids et 2 mesures", quand il accepte et applaudit des caricatures réellement insultantes à l'égard du Judaïsme, et dans une moindre mesure, à l'égard de la Chrétienté.
On pourrait prendre plus au sérieux le soit-disant affront subi par les Musulmans (mais certainement pas leurs protestations incendiaires et violentes) s'ils avaient émis une quelconque objection vis à vis d'une émission télévisée syrienne traitant les rabbins de cannibales. Ou si dimanche dernier le "Moslem Weekly" (hebdomadaire musulman en Angletrre) n'avait pas publié une caricature d'Ehoud Olmert avec un nez crochu.
Ou si vendredi dernier le film le plus cher jamais tourné en Turquie "la vallée des loups" n'avait été aussi acclamé localement. Dans ce film des soldats américains font irruption dans un mariage en Irak et farcissent un gamin de balles devant sa mère, tuant des dizaines de gens innocents au hasard, le marié recevant une balle dans la tête, et traînant les survivants en prison où "un médecin juif découpe leurs organes pour les vendre aux riches de New York, Londres ou Tel Aviv…". Ou si un groupe musulman belgo-hollandais n'avait mis sur son web les caricatures d'Anne Frank dans les bras de Hitler.
Ou si l'Arabie Saoudite n'interdisait pas sur son territoire de montrer simplement l'étoile de David ou une croix ...
En ce qui concerne les caricatures dans les journaux, les pays arabes sont passés maîtres dans l'art de la diffusion de la haine, sans que personne ne proteste par ailleurs, sans incendie d'édifices, sans menaces de décapitation de touristes et sans désacralisation de drapeaux portant des symboles comme une croix, une étoile ou un croissant. Et c'est ce qu'on appelle le respect de la religion.
Les caricatures publiées en septembre 2005 dans un journal que personne ne connaît
en dehors du Danemark, un des plus petits pays d'Europe que beaucoup ne savent pas situer sur une carte, sont vraiment anodins à côté des caricatures régulièrement publiées sur les Juifs dans les pays où aujourd'hui on incendie des ambassades et où on piétine des drapeaux danois et norvégiens. Et les dessins où les Juifs servent d'appât ne sontpas seulement dirigés contre le sionisme politique. Ils concernent les Juifs en général, ils sont insultants et ils déshumanisent autant que les dessins des Nazis.
Et ces dessins ne viennent pas seulement de pays niant l'holocauste comme l'Iran ou d'états-voyous comme la Syrie, mais ces images viles viennent de médias de pays supposés modérés, de pays pro-occidentaux comme la Jordanie, l'Egypte, l'Arabie, le Qatar, Oman, Bahrein.
Al Watan (Oman) a publié des caricatures du type nazi montrant des Juifs au nez crochu et au dos courbé, pieds nus et transpirant à profusion.
Akhbar al Khalij (Bahrain) a montré des caricatures antisémites de Juifs au chapeau noir crachant et suant alors qu'ils manipulaient les Etats-Unis en faveur de leurs desseins.
Al Ahram (Egypte), un des principaux quotidiens, a publié des caricatures de Juifs riant alors qu'ils boivent du sang. Rappelons ici que le sénat américain vient d'approuver une aide pour 2006 de 1,84 milliard $, la 2ème la plus élevée au monde.
Le dessinateur officiel de l'Autorité Palestinienne a montré les Juifs sous forme de serpents, un motif récurrent dans l'antisémitisme médiéval européen. Leur site web a publié des caricatures répétant la vieille calomnie relative au meurtre rituel par les Juifs d'enfants non juifs.
Certains dessins ne ressemblent pas seulement à ceux des Nazis, mais sont une copie intégrale des originaux. Ainsi un dessin paru dans un journal arabe de langue anglaise, considéré comme le plus modéré du monde arabe, Arab News, montre des rats portant étoile de David et calotte, courant à travers les trous du mur de la "Maison de Palestine", image identique à celle qu'on trouve dans une scène du film nazi, le Juif Suss, où les juifs apparaissent comme une vermine à éradiquer par une destruction massive. Ailleurs les Juifs sont eux-mêmes les Nazis Al Doustour (Jordanie) a publié un dessin montrant l'entrée du camp d'Aushwitz-Birkenau, avec le drapeau Israélien remplaçant celui des nazis et un écriteau "Camp israélien d'annihilation". Et la Jordanie est un pays supposé modéré, en paix avec son voisin.
Pour marquer l'annonce de l'ONU que le 27 janvier serait un jour de commémoration de la Shoah, le caricaturiste de Al Yom (Arabie Saoudite) a plaqué la swastika nazie sur l'étoile de David.
Le judaïsme n'est pas non plus épargné. Le Daily Star de Beyrouth a publié un dessin montrant un grand livre de Talmud d'où sortait une baïonnette qui perçait la tête d'un vieil arabe, d'où coulait un flot de sang. D'autres caricatures arabes ont montré des Juifs avec des sacs de billets, propageant la mort, la terreur et la maladie.
Les caricatures relativement modérées des Danois ont été publiées dans un certain nombre de journaux européens afin que les lecteurs s'aperçoivent qu'il n'y avait pas de quoi fouetter un chat. Mais pas dans les journaux anglais ou dans les principales publications américaines, ces 2 pays étant aujourd'hui trop intimidés par la réaction arabe pour prendre ce risque. Au même moment, alors que les rédacteurs du Guardian et de l'Independent de Londres sont apparus à la BBC pour dire qu'il ne fallait pas rêver de voir des caricatures offensant des Musulmans, ces mêmes journaux n'ont pas hésité à publier des caricatures offensant les Juifs: le Guardian montrant le sang arabe couvrant le Mur Occidental du Temple, l'Independent montrant Sharon mangeant la chair de bébés palestiniens…. Le New York Times s'est empressé de louer une pièce de Broadway montrant Jésus et Juda faisant l'amour, alors qu'il n'a pas daigné reproduire une seule caricature danoise (ces caricatures ne montrent pourtant que le mauvais usage fait du prophète par les terroristes!).
Les manifestants des rues de Londres chantaient à l'unisson "Europe tu paieras, ton 11/9 n'est pas loin!", avec des pancartes où on lisait "décapitez ceux qui insultent l'Islam" et "préparez vous au véritable holocauste"… et il n'est ainsi pas surprenant que des esprits faibles en Occident aient pris peur.
Mais aujourd'hui cette affaire dépasse la caricature, et si les Occidentaux et les Musulmans modérés veulent que la liberté survive, il faut qu'ils cessent de s'effondrer devant les menaces arabes. L'autre jour Marc Stein nous a rappelé que les meilleurs mots d'un danois fameux étaient "être ou ne pas être, c'est là la question!"
Très exactement.
Drawing a line under hypocrisy
TOM GROSS, THE JERUSALEM POST Feb. 6, 2006
There is a strong case for saying that the Danish cartoons of Muhammad, which have caused so much uproar, are fair comment. Certainly those who haven't seen them can rest assured that they are relatively tame in comparison with many cartoons on other subjects which regularly appear in the European press. Even so, non-Muslims might have more sympathy with Muslims who find them offensive if it weren't for the astonishing double standards and hypocrisy of the Muslim world when it comes to accepting and applauding truly vicious slanders against Jews and, to a lesser extent, Christians.
The arguments from Muslims - though not the fanatical, violent manner of many of their protests - would no doubt be taken more seriously if they had also objected to the depiction on Syrian television of rabbis as cannibals. Or if, last Saturday, Britain's Muslim Weekly had not published a caricature of a hooked-nosed Ehud Olmert.
Or if, last Friday, Valley of the Wolves, the most expensive movie ever made in Turkey, had not opened to great local acclaim. In the film American soldiers in Iraq crash a wedding and pump a little boy full of lead in front of his mother. They kill dozens of innocent people with random machine-gunfire, shoot the groom in the head and drag those left alive to prison, where a Jewish doctor cuts out their organs and sells them to rich people in New York, London and Tel Aviv.
Or if a Belgian and Dutch Muslim group hadn't, last week, posted on its Web site pictures of Anne Frank in bed with Hitler. Or if the mere display of a cross or a Star of David in Saudi Arabia wasn't illegal.
And when it comes to newspaper cartoons - the subject of the present unrest - Muslim countries are world leaders in stirring up hate, without a peep of protest elsewhere, let alone the torching of buildings, threats to behead European tourists, and the burning of the Danish flag (which incidentally bears a Christian symbol, the cross).
So much for religious respect.
THE CARTOONS published last September in Jyllands Posten, a paper hardly anyone outside Denmark, one of Europe's smallest countries, had ever heard of, are mild when compared to cartoons routinely produced about Jews in the countries where some of the worst anti-Danish protests are now being staged.
Arabic Jew-baiting is not - as Israel's enemies in the West often try to argue - limited to political attacks on Zionism. They are directed against Jews in general and are as loathsome and dehumanizing as those produced under the Nazis.
We might expect such demonic images from a country led by a Holocaust-denier, like Iran, or a rogue regime such as Syria. But these vile images are to be found in the media of supposedly moderate, pro-Western states such as Jordan, Qatar, Saudi Arabia, Oman, Bahrain and Egypt.
Al-Watan (Oman) has run Nazi-type caricatures of Jews with hooked noses and hunched backs, not wearing shoes, and sweating profusely.
Akhbar Al-Khalij (Bahrain) has shown anti-Semitic caricatures of black-hatted Jews spitting and sweating as they manipulate America to do their bidding.
Al Ahram, one of Egypt's leading dailies, has published cartoons of Jews laughing while they drink blood. (The US Senate has approved a $1.84 billion aid package for Egypt for 2006, the second highest in the world.)
The official cartoonist of the Palestinian Authority has portrayed Jews in the form of snakes, a historic motif of medieval European anti-Semitism. The PA Web site has posted cartoons repeating the ancient blood libel that Jews murder non-Jewish children.
SOME OF the cartoons don't just resemble those published by the Nazis: They are literally copied from Nazi originals. For instance, a cartoon from Arab News (an English-language Saudi daily regarded as one of the more moderate publications in the Arab world), depicts rats wearing Stars of David and skullcaps scurrying backwards and forwards through holes in the wall of a building called "Palestine House." The imagery used is almost identical to a well-known scene from the Nazi film Jew Suess - a scene in which Jews are depicted as vermin to be eradicated by mass extermination.
At other times the Jews are the Nazis. The Jordanian newspaper Ad-Dustur, for example, ran a cartoon showing the railroad to the death camp at Auschwitz-Birkenau - but with Israeli flags replacing the Nazi ones, and a sign which read "The Israeli Annihilation Camp." Jordan is supposedly a moderate country at peace with Israel.
To mark the UN designation of January 27 as Holocaust Memorial Day, the cartoonist for Al-Yawm (Saudi Arabia) superimposed the Nazi swastika on the Star of David.
Nor is Judaism spared. The Daily Star in Beirut ran a cartoon showing a large Talmud with a bayonet sticking out of it shooting an elderly man in Arab headdress, who then has red blood gushing out of him. Other Arab cartoons have shown Jews with money bags spreading death, terror and disease.
THE RELATIVELY mild Danish cartoons have been republished in several European papers so readers can discover what all the fuss is about. (It is hard for readers to judge the story without seeing them.) But not in papers in Britain, or in any major publications in the US, countries that are now apparently too intimidated to run the risks that might go with reproducing them.
At the same time, whereas editors from both the Guardian and Independent in London, for example, have appeared on the BBC saying they wouldn't dream of publishing cartoons that Muslims find offensive, these papers have not hesitated to publish cartoons offensive to Jews (Arab blood being smeared on the Western Wall in The Guardian, the flesh of Palestinian babies being eaten by Ariel Sharon in The Independent, and so on).
The New York Times rushed to praise a frivolous Broadway play showing Jesus having gay sex with Judas, yet hasn't dared to reproduce a Danish cartoon making a serious point about the misuse of the teachings of the prophet Muhammad by Islamist terrorists.
With demonstrators on the streets of London last Friday chanting in unison: "Europe, you will pay, your 9/11 is on its way" and holding signs reading "Behead those who insult Islam" and "Prepare for the REAL Holocaust," it is perhaps not surprising that weak spirits in the West are cowed.
Yet this is an issue that goes far beyond cartoons, and if they want Western freedoms to survive, moderate Muslims and non-Muslims alike have to stop caving into threats. On Sunday, Mark Steyn reminded us of the best-known words of a famous fictional Dane: "To be or not to be, that is the question."
Exactly.
The writer is a former Jerusalem correspondent for the Sunday Telegraph.
Par Francois (Francois) le vendredi 10 février 2006 - 08h21: |
Nasrallah à Bush : taisez-vous!
Le dirigeant du Hezbollah, répondant aux accusations américaines selon lesquelles l’Iran et la Syrie seraient responsables des protestations musulmanes contre la publication des caricatures du prophète Mohamet, a déclaré : « Nous défendrons notre prophète non seulement avec nos voix mais avec notre sang. Les musulmans doivent continuer à manifester jusqu'à ce qu'on leur présente des excuses. »
Le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah a fait cette déclaration devant un parterre de musulmans chiites à l’occasion de la fête d’Ashura et a enjoint à Georges Bush et à Condoleeza Rice de « fermer leur bouche » !
Nasrallah a demandé aux musulmans du monde entier de continuer la lutte contre la publication des caricatures du prophète Mohamed jusqu’à ce que des excuses soient présentées pour leur publication et que l’Europe passe une loi interdisant d’insulter le prophète musulman.
« La défense du prophète doit continuer dans le monde entier. Condoleezza Rice et Bush, ainsi que tous les autres despotes, doivent se taire. Nous membres de la umma (nation musulmane) ne pouvons tolérer ceci, rester silencieux et faire preuve de souplesse alors que notre prophète et nos valeurs sacrées sont bafoués. Nous resterons les émissaires d'Allah, non seulement avec nos voix mais aussi avec notre sang » a déclaré Nasrallah.
Mercredi soir, au cours d’une conférence de presse commune avec la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, Rice a condamné les violentes émeutes dans le monde musulman, pointant du doigt l’Iran et la Syrie, les accusant d’enflammer les passions et de tirer profit de la situation.
L’Iran a quant à lui a démenti formellement les accusations, avec la déclaration du vice-président Isfandiar Rahim définissant les propos de Rice de « 100 pourcent mensongers ». Damas n’a pas encore réagi aux accusations.
Source: http://www.a7fr.com/Default.aspx?tabid=52&articleType=ArticleView&articleId=2135
Par Meyer (Meyer) le jeudi 09 février 2006 - 20h57: |
Chers Clients,
Nous exprimons notre solidarité avec la communauté islamique égyptienne.
Carrefour n'a pas en magasin de produits danois.
Par Nao (Nao) le jeudi 09 février 2006 - 19h32: |
La Turquie "laïque" se sent plus musulmane qu'européenne
Un député du parti au pouvoir en Turquie a appelé mercredi "tous les musulmans" à boycotter les produits danois et norvégiens pour protester contre la publication de caricatures du prophète Mahomet, une mesure que ce propriétaire de magasins a déjà mise en oeuvre.
Vahit Kiler, membre du parti de la Justice et du Développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) a expliqué aux journalistes au parlement que depuis mardi, les rayons des 110 supermarchés à travers la Turquie de sa chaîne d'alimentation Kiler avaient été vidés des produits de ces deux pays.
"J'ai ordonné que ces produits ne soient plus vendus", a-t-il dit.
M. Kiler a affirmé avoir en outre envoyé par la poste un Coran au Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen.
Un autre député de l'AKP, Turhan Cömez, a demandé lors d'un discours prononcé mardi à l'Assemblée nationale que le ministère de la Santé résilie un contrat avec le groupe pharmaceutique danois Nova Nordisk, qui fournit notamment de l'insuline à la Turquie.
M. Cömez, qui est médecin, a indiqué que le marché de l'insuline en Turquie pour quelque 300.000 malades était détenu à 60% par cette compagnie danoise, un marché qu'il a estimé à 50 millions d'euros.
"Cette attitude raciste au Danemark ne contribuera pas à la paix mondiale", a-t-il dit, évoquant un "plan diabolique", selon l'agence de presse Anatolie.
La Turquie est un pays à 99% musulman qui a entamé le 4 octobre des négociations d'adhésion à l'Union européenne. Le gouvernement d'Ankara a dénoncé ces caricatures.
Et la Turquie veut rentrer dans l'Europe???
Par Bekhor (Bekhor) le jeudi 09 février 2006 - 19h34: |
CPA DE CONSTANTINE POUR ENRICO MACIAS LE NOSTALGIQUE.
C'est en ces termes qu'Enrico Macias a déclaré qu'il retournerait en Algérie:
"Moi, je ne veux pas aller en Algérie comme un simple touriste, je veux aller comme un enfant d’Algérie, en tant que chanteur, en tant qu’ambassadeur de l’ONU et en tant que Juif, je ne veux pas aller avec des restrictions quelles qu’elles soient, et puis si la réconciliation des enfants d’Algérie doit avoir lieu, il faut qu’elle se fasse avec tous les enfants d’Algérie, sans exception. " Suit une scène dans un taxi dont le conducteur est Algérien. " Tout le monde vous attend là-bas " dit ce dernier à Enrico Macias. Et celui-ci de répliquer : " Qu’est-ce qu’ils attendent pour me faire venir, mes valises étaient prêtes. " Et l’image nous montre Enrico Macias sur scène, chantant : "Je ne l’ai pas fait ce voyage et vous m’en barrez le passage, moi qui n’avait dans mes bagages qu’une mémoire et des images ". Puis Enrico reprend la parole : " Je fais une promesse au peuple algérien, avant ma mort je retournerai en Algérie quand même. " Et en chanson, " je suis resté fidèle "."
En attendant le site Harissa lui offre quelques belles cartes postales de sa ville natale, celle de sa jeunesse.
La place d'armes et la cathedrale CPA datant de 1920/1930
Boulevard Victor Hugo CPA datant de 1950/1960
Place Lamoriciere CPA datant de 1950/1960
Victor Cohen