Archive jusqu'au 12/février/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Fevrier 2006: Archive jusqu'au 12/février/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 12 février 2006 - 12h20:

Pour les Harissiens d'Israel qui ne le sauraient pas encore, Michel Jonasz vient en concert le 19 Mars a 20h30 a l'Opera de Tel Aviv, voir lien:
http://www.hashigaon.com/

Moi j'y serai, alors faites-moi savoir si vous y allez aussi: cbazooka@hotmail.com

Shavoua Tov.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le dimanche 12 février 2006 - 10h29:

Le Monde : Sensibilités musulmanes

ROBERT SOLÉ - Combien Le Monde compte-t-il de lecteurs musulmans ? Je l'ignore, et, Dieu merci, la croyance religieuse - ou l'incroyance - ne figure dans aucune enquête statistique. Mais un certain nombre de lecteurs qui nous ont écrit ces derniers jours revendiquent leur appartenance à l'islam. Leur courrier, on le devine, ne concerne ni les primaires à gauche ni l'OPA de Mittal Steel sur le groupe Arcelor, mais les caricatures de Mahomet.

La manière même de nommer le Prophète fait l'objet de remarques. "Il s'appelle Mohamed et non Mahomet", affirme Anis Larbi (courriel), qui nous explique en détail pourquoi "ce point est important bien qu'il puisse paraître anodin".
Paradoxalement, on utilise en France un mot issu du turc, alors que la plupart des musulmans de l'Hexagone sont d'origine arabe. Mais "Mahomet", consacré par l'usage, n'a rien de péjoratif. Et il existe suffisamment de sujets de controverse pour qu'on n'y ajoute pas celui-là...
"Je suis choquée et indignée des caricatures diffusées dans votre journal, écrit Laïla Louati (courriel). Ce que vous défendez n'est pas la liberté d'expression mais la libre expression de votre racisme. (...) Vous participez à la décrédibilisation de la France. Etes-vous conscients que vous mettez en danger la vie de ressortissants français dans le monde musulman, que vous alimentez la haine contre l'Occident ?"
L'affaire des caricatures danoises était commentée dans Le Monde du 3 février par un grand dessin de Plantu et par un éditorial qui défendait la liberté d'expression, dans les limites fixées par la loi, tout en dénonçant "l'amalgame, injuste et blessant, entre l'islam et le terrorisme". C'est dans le numéro daté 5-6 février que deux des douze caricatures incriminées ont été publiées. Non pas par défi ou par solidarité avec le quotidien danois, mais, comme cela était indiqué, pour offrir aux lecteurs "des éléments graphiques de compréhension du débat". Et, pour ne pas jeter de l'huile sur le feu, Le Monde s'est "abstenu de publier les caricatures les plus offensantes".
Le dessin de Plantu, qui alliait le texte au trait ("Je ne dois pas dessiner Mahomet, je ne dois pas dessiner Mahomet..."), n'était pas dirigé contre l'islam et n'a d'ailleurs pas été interprété ainsi. C'était une manière de défendre la liberté d'expression et de brocarder l'intégrisme, en ne s'en prenant ni à une religion ni à son fondateur. Chacun l'a "lu" à sa façon. Un lecteur a même cru discerner, sous la barbe, le visage de Léonard de Vinci...
On a beaucoup commenté, dans Le Monde et ailleurs, l'interdiction de représenter le Prophète. Pourtant, cette question de principe n'apparaît guère dans le courrier. "Ce qui me scandalise, ce n'est ni la représentation du Prophète ni les caricatures — elles relèvent l'une et l'autre de la liberté d'expression —, mais l'amalgame entre le "père" des croyants musulmans et le terrorisme, écrit Mohamed Bouamama (courriel). L'éditorial du 3 février ne le dit que d'une phrase : tout le reste tourne autour de la liberté. Le sentiment d'équilibre que vous voulez donner n'est pas convaincant."
Deux poids, deux mesures, selon Mansour Benaouda (Lyon), qui l'exprime de manière lapidaire : "1er décembre 2003, Dieudonné caricature un juif extrémiste. Dieudonné antisémite ! 1er février 2006, la presse caricature Mahomet en musulman terroriste. Liberté d'expression !"
Le Monde est rarement mis en cause pour la façon dont il a couvert cet incendie planétaire, allumé de manière irresponsable, puis propagé par des pyromanes professionnels, à Damas, Téhéran ou ailleurs. Nos lecteurs s'expriment plutôt sur un sujet qui les touche particulièrement : le lien entre islam et violence.
"Quand je regarde ces caricatures représentant le prophète Mohamed avec une bombe sur la tête, je me sens blessé au plus profond de moi-même, affirme Hicham El Aadnani, de Courbevoie (Hauts-de-Seine). Qu'est-ce que cela signifie ? Que l'islam est terroriste ? Que plus d'un tiers de la planète est terroriste ?"
Mais les réactions ne sont pas à sens unique. Pour Ali Kettani, de Casablanca (Maroc), "les images de musulmans casseurs, de Djakarta à Beyrouth, sont tout simplement révoltantes et inacceptables". Il n'admet pas que "cette minorité — en espérant qu'elle en soit une — prenne en otage l'islam, même symboliquement".
Du courriel de Mohamed-Chérif Ferjani (Lyon), je retiens également le passage suivant : "Que le message véhiculé par quelques-unes de ces caricatures soit xénophobe, il n'y a aucun doute. Qu'il contribue à entretenir la confusion entre islam et terrorisme, c'est évident. (...) Que des musulmans et des antiracistes soient indignés par ce genre de messages et le condamnent, c'est légitime et normal. Mais il est grave et dramatique que cela serve de prétexte à un déchaînement de délires fanatiques, liberticides et xénophobes."
Non, les musulmans ne manquent pas d'humour, affirme Leïla Ahmed, une infirmière marseillaise, arrivée en France à l'âge de 8 ans. "Ils sont les premiers à se moquer de leurs hommes politiques. Mais Mahomet — je ne parle pas des imams, mollahs et autres fous de Dieu — relève de la sphère de l'intime. (...) Cette affaire, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Si vous ne pouvez pas comprendre, essayez au moins d'écouter."
Mustapha Benchenane (Paris) s'adresse, lui aussi, aux Occidentaux : "Agresser des hommes dans leur foi, c'est s'attaquer à ce qui est essentiel pour eux, à ce qui leur donne des raisons de vivre et de mourir. Rien, absolument rien, ne peut le justifier." L'exercice d'une liberté, ajoute-t-il, doit s'accompagner de responsabilité. "Or, aujourd'hui, dans les sociétés occidentales développées et démocratiques, de plus en plus de gens ne croient plus à rien et ont tendance à ne plus rien respecter : le "pourquoi pas" brouille sinon supprime toute limite, tout interdit." Selon lui, les réactions auxquelles nous assistons "dans un monde musulman caractérisé par l'échec et l'impuissance, mais qui mérite néanmoins le respect", devraient aussi faire réfléchir les Occidentaux sur le devenir de leurs propres sociétés.
Tunisien résidant à Saint-Pétersbourg (Russie), Mohamed Ferjani est d'accord avec tout cela, mais, écrit-il : "Quand j'entends des chefs musulmans dire que ces caricatures sont un crime contre 1 milliard de croyants, j'ai envie de répondre que le vrai crime est dans les 500 millions de musulmans qui vivent dans la pauvreté, les millions d'enfants musulmans sauvagement exploités, les présidents à vie, rois et émirs qui se maintiennent au pouvoir par tous les moyens, les milliers d'opposants qui croupissent dans les prisons de l'horreur (...). Pourquoi les musulmans ne se révoltent-ils pas lorsqu'il s'agit de leurs droits les plus fondamentaux ?"

Le Monde

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 12 février 2006 - 06h35:

POLYTHÉISME OU FÉTICHISME?

Par Albert Soued, écrivain - le 12 février 2006 pour www.nuitdorient.com

En lisant une page du Zohar liée à la proximité avec le divin qu'avait Abraham, le père des peuples et des 3 monothéismes, je me suis posé la question des rapports entre les Musulmans et Mahomet.

Je m'explique: en Islam Mahomet est le prophète "envoyé" par Allah pour transmettre la parole divine; c'est un homme qui a reçu la parole, à travers des rêves et des visions, pour la transmettre à l'humanité. Mais Mahomet n'est pas Allah.

Or l'interdiction de représentation en image ne concerne que Allah, inconnaissable, mais en aucune manière son prophète qui n'est qu'un envoyé-homme. D'ailleurs les preuves de représentation arabe et musulmane du prophète sont très nombreuses. Et la dernière que je connaisse, c'est la reproduction dans un journal égyptien connu et nommé "Al Fajr" (l'Aurore) des 12 caricatures danoises, sans que personne ne s'en offusque, c'était le 17 octobre 2006, quelques jours après leur parution au Danemark. Ces dessins étaient présentés avec humour par le célèbre journaliste A'del H'amouda.

Or depuis un temps certain déjà le dogme musulman semble déraper. En fait il semble s'adapter selon les circonstances, des fatwas et des contre-fatwas pleuvant au gré du vent socio-politique.

Parce que soyons sérieux, si l'Islam est un vrai monothéisme, il ne doit pas confondre Allah et son émissaire. Pas d'image d'Allah inconnaissable, on est d'accord. Mais si on ne peut pas représenter son émissaire, c'est que soit on l'a déifié, et nous sombrons dans le polythéisme, soit on vient d'inventer une règle nouvelle concernant un homme qui a vécu en chair et en os et le sacralisant, et là nous sommes en plein fétichisme. Mahomet deviendrait une relique sacrée, une fétiche.

L'hystérie collective anti-occidentale qui vient de s'emparer d'une partie de la population musulmane dans le monde ne me paraît pas très spontanée. Ceci étant, si autant de gens sérieux sont tombés dans le piège de l'indignation pour de vulgaires dessins souvent peu compréhensibles, c'est qu'il font sciemment le jeu de forces politiques puissantes qui cherchent à détourner l'attention du monde des problèmes qui les assaillent: la Syrie face à un procès d'assassinat d'une personnalité, l'Iran face au refus de l'Occident de le faire entrer dans le club nucléaire, le Hamas élu face à ses contradictions et tous les autres pays arabo-musulmans qui ont failli, face à leurs populations.

Il est vrai que l'Islam confronté à la modernité est comme devant un mur qu'il ne peut surmonter sans se réformer et, de ce fait, par certains côtés, sans se déformer et se déjuger. L'Islam est face à son avenir déjà depuis deux ou trois siècles et à chaque occasion qui se présentait pour se réformer devant l'évolution du monde, il a fait machine arrière. Aujourd'hui l'Islam dit intégriste a le vent en poupe car, mêlé à l'Occident depuis déjà plus de 80 ans, il a compris plusieurs choses. D'abord qu'il risquait de perdre son âme et sa puissance s'il s'adaptait aux valeurs occidentales de liberté, de libre-arbitre et de droits de la femme. Ensuite voyant que sur le plan spirituel et moral il n'avait rien à envier à l'Occident, il a mis en avant en les exagérant ses propres valeurs qui n'ont pourtant rien de mirobolant (1). Et puis par un magistral retour aux sources, il a trouvé l'inspiration dans les objectifs des pères fondateurs de l'Islam, conquérir le monde par le vrai jihad, reconstituer la nation-mère, la oumma et installer de nouveau le caliphat perdu en 1923. Çà c'est un programme alléchant pour des populations frustrées et en attente.

On leur promet de dépecer l'Occident une fois celui-ci conquis démocratiquement, par le nombre (2).

Alors, en attendant ce destin, l'affaire des caricatures permet de se compter, de se solidariser sur le plan international et surtout d'évaluer le niveau de "capitulation" de l'Occident, face à la volonté intégriste islamique. Et quand on est Occidental et décideur puissant, mais père (ou mère) ou grandpère (ou grandmère) d'un enfant musulman, on se dit qu'après tout pourquoi ne pas capituler déjà. Et peu importe si le raisonnement derrière le slogan tient du polythéisme ou du fétichisme, on répète à l'envi "l'image de Mahomet est un blasphème" (3).

Notes

Pour vous faire une opinion personnelle, je vous conseille d'acheter le Coran et de consacrer une journée à une lecture tranquille (je conseille le Coran, par J Grosjean, traduction et notes de D. Masson, éd NRF, collection la Pléiade – valeur env 25 e). Maintenant si vous voulez un raccourci, allez à la rubrique Islam de www.nuitdorient.com , ou www.nuitdorient.com/n2312.htm & www.nuitdorient.com/n233.htm
À titre d'exemple, le taux des naissances musulmanes en France est de 20/25%; il suffit d'un calcul approximatif simple pour savoir quand la France abandonnera ses valeurs.
Et même des dirigeants juifs qui n'on rien compris ou qui suivent le vent répètent que les caricatures danoises heurtent la sensibilité musulmane.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le dimanche 12 février 2006 - 07h06:

Le Rioufol du vendredi


L'Islam défie la vieille Europe

C'est le monde musulman qui se caricature : à Londres, des nazislamistes ont manifesté en brandissant des pancartes «Europe, ton 11 Septembre va venir», «Massacrez ceux qui insultent l'Islam». A Bruxelles, ils défilaient le Coran à la main, tandis qu'à Paris, d'autres criaient «Dieu est grand !» Au Proche-Orient, des ambassades européennes ont été incendiées. Des Irakiens réclament une fatwa pour tuer les caricaturistes danois de Mahomet. Qui entend les indignations des «modérés» ?

L'Islam européen, légitimement heurté par l'irrespect porté au prophète, a majoritairement évité de descendre dans les rues. Cependant, il n'a pas tenté de se désolidariser des propos anti-occidentaux ou des appels au djihad. Il n'a pas jugé utile de dénoncer la manipulation des foules, réagissant à des publications datant de septembre. Reprenant à son compte le registre victimaire de «l'humiliation», il n'a pas contribué à calmer les esprits.

Les quelques voix appelant à la raison sont surtout venues de médias moyen-orientaux. C'est un journaliste jordanien, Jihad Momani, de l'hebdomadaire Shihane, qui a été le plus courageux en publiant les caricatures controversées avec ce commentaire : «Qu'est-ce qui porte plus préjudice à l'Islam, ces caricatures ou bien les images d'un preneur d'otages qui égorge sa victime devant les caméras (...) ?» Le confrère est, depuis, en prison.

Le choc entre les cultures crève les yeux. Y compris en Europe, où la communauté issue de l'immigration explique vouloir conserver ses lois divines : elles interdisent la reproduction de Mahomet, mais aussi la critique du Coran, en dépit de sourates appelant à tuer juifs et croisés. Au contact des démocraties depuis plus de trente ans, l'Islam a peu modifié ses modes de pensée et de comportement. En exigeant l'immunité médiatique, les musulmans s'estiment hors du droit commun.

Les «modérés» se montrent solidaires de leurs «frères» et «soeurs» pour réclamer, de tous, le respect de leur religion. Or, cette alliance est une première victoire pour les islamistes, qui ont entrepris de tester la détermination de l'Occident à défendre la laïcité et la liberté d'expression. Leur deuxième victoire viendrait de la contrition des démocraties. Le défi est donc clair : ou la vieille Europe résiste, ou elle s'excuse encore. L'esprit munichois qui l'habite fait craindre le pire.

Inavouable peur

C'est un délit de blasphème que les musulmans veulent voir sanctionner par les démocraties laïques. Ils ont déjà reçu les encouragements complaisants des États-Unis et de la Grande-Bretagne, qui ont jugé «inacceptables» la publication des dessins. En France, les bons esprits qui ont obtenu que les critiques contre les homosexuels soient punissables, ont ouvert la voie à une semblable législation contre l'«islamophobie». Des associations musulmanes lancent des pétitions dans ce but.

L'idéologie antiraciste, qui inspire le discours dominant sur le «vivre ensemble», vient en renfort. Elle prétend que ceux qui tiennent tête aux extrémistes sont extrémistes eux-mêmes. Elle assure que les caricatures représentant Mahomet en terroriste sont du même ordre que les caricatures antisémites de jadis. Une contre-vérité : la critique contre une religion ou un système de pensée – le catholicisme en fait régulièrement les frais – ne peut être assimilée à la dénonciation raciste.

L'inavouable : ces intimidations font peur. Le Figaro a rapporté, samedi, qu'un musée danois avait refusé de présenter un tableau qui déplaisait à des musulmans et que les traducteurs du livre de la parlementaire néerlandaise antifondamentaliste Ayaan Hirsi Ali avaient réclamé l'anonymat. L'égorgement du cinéaste Theo Van Gogh a été compris comme un avertissement. L'assassinat aux cris d'«Allaho Akbar !» d'un prêtre catholique, Andrea Santoro, lundi en Turquie, s'ajoute à ces terreurs qui ont aussi frappé Madrid et Londres.

Quand Jacques Chirac condamne les «provocations manifestes», mercredi, en écho à la publication par Charlie-Hebdo d'autres caricatures, le président satisfait notamment Tariq Ramadan qui réclame «un peu plus de respect», en attendant «une conjoncture plus favorable» (Libération, 8 février). Mais d'autres musulmans sont à écouter. Ce professeur de Tunis par exemple, Hamadi Redissi, s'adressant aux Occidentaux, : «Vous ne devenez pas renoncer à la libre critique. Si vous cédez, c'en sera fini.»

Limiter la charia

Le respect sans cesse réclamé par l'Islam (le mot signifie soumis) a déjà conduit, en France, des municipalités à proposer des piscines non mixtes. Des écoles se sont pliées à des obligations sur les interdits alimentaires, l'absentéisme pour raison religieuse, le contenu des programmes, etc. (phénomènes décrits en juillet 2004 par le rapport Obin). L'islamisation de certaines banlieues est à l'oeuvre, dans le premier pays musulman d'Europe.

Or, si les critiques contre l'American way of life inspirent les commentateurs, les réserves contre la charia restent bien discrètes. Aussi est-il heureux que le projet de loi sur l'immigration, présenté hier par le gouvernement, semble vouloir se préoccuper du sujet. Outre une restriction du regroupement familial, le texte entend soumettre les arrivants à des engagements à respecter les valeurs de la République, qui protègent notamment le droit des femmes et les libertés individuelles. La moindre des choses...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le samedi 11 février 2006 - 20h59:

SHAVOUA TOV MOSHEBE

HAZAK VEHEMATZ, tres belle poesie, malheureusement incontestable.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 11 février 2006 - 20h34:

Moshébé Felicitations pour la poesie elle explique tout. Bon courage et Bravo! Emile

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moshébé (Moshébé) le samedi 11 février 2006 - 15h42:

Chabbat Chalom à toutes et à tous
shabbat Chalom 060210

Je joins ici le communiqué du CRIF quant à la position de la France sur l'invitation du hamas en Russie.
Quand je vous disais il y a quelques jours, qu'il ne fallait pas se féliciter trop vite des déclarations d'intention et qu'on trouverait vite à ces terroristes des vertus intéressantes...
En tous cas, nous, juifs de France, nous avons une fois de plus, la preuve d'une politique de renoncement des grands idéaux mis en permanence en avant par ceux que j'hésite à appeler nos gouvernants, et que le renoncement à la "Grandeur de la France" est malheureusement bien entamé.
On reconnait bien là l'exception française.
Après l'extrait du CRIF, je joins un poème que j'ai écrit, il y a quelques semaines et que je n'ai pas diffusé, car malgré mes craintes justifiées, je m'étais laissé bercé par l'illusion d'un fléchissement de politique de la France à propos du Moyen Orient.
Illusion très osée, quand on connaît le changement quotidien des grands principes en fonction de la direction du vent.
Shabbat Chalom et Chavoua Tov

COMMUNIQUE DU CRIF
Le CRIF déplore la déclaration de la France pour approuver l’invitation du Hamas par la Russie et sa précipitation.Il rappelle que le Hamas est porteur d’un projet de destruction de l’Etat d’Israël et figure sur la liste des organisations terroristes de l’Union Européenne.Le CRIF considère que l’initiative russe est un premier pas dangereux dans la voie du renoncement aux principes de fermeté qui avaient été affichés par la communauté internationale.

Israêl mon amour

Israël, mon amour

S’ils t’appellent l’état juif, parfois l’état hébreu.
C’est parce qu’ils n’osent pas, c’est un signe, un aveu,
T’appeler par ton nom : Israël simplement.
Comme s’il ne fallait pas, te citer trop souvent.

Cela peut contrarier, leurs amis d’aujourd’hui,
Autrefois envahis, exploités et soumis,
Spoliés et occupés, tués sauvagement
Et à qui aujourd’hui, ils se vendent honteusement.

Pour qu’on leur fasse grâce, ils doivent se repentir,
Faire fi de leur orgueil, et même surenchérir,
Car de leur grandeur, le glas a bien sonné,
Et ce passé terrible, il faut le dédouaner.

Alors les grands stratèges, de la diplomatie
sacrifient leur honneur, déjà bien rétréci.
Oubliant la Mémoire, ils érigent un autel,
et systématiquement, te condamnent, Israël.

Les pauvres ignorants, ils ne comprennent rien;
ou plus grave, font semblant, sans savoir combien,
leur maxime préférée, « Après moi le déluge »,
pour leurs descendants, décime tous les refuges.

Tu es comme un joyau, dans l’écrin de ce monde,
La seule démocratie, des états à la ronde.
Oui, tu n’est pas trop grand, c’est là ta seule faiblesse,
Mais ne t’inquiète pas, car tu es Sa promesse.

Et ainsi va la vie, par recommencement,
éternel paraît-il ; mais le proverbe ment !
Car vois-tu Israël, cette fois nous t’avons,
Et malgré leur folie, nous te préserverons !

Moshébé

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le samedi 11 février 2006 - 15h57:

Ariel Sharon désormais hors de danger
[2006-02-11 14:24]

JERUSALEM (Reuters) - Ariel Sharon, qui vient d'être opéré d'urgence à la suite de graves complications digestives, est "hors de danger", apprend-on auprès de l'hôpital Hadassah de Jérusalem.

La radio militaire israélienne avait auparavant annoncé que l'opération pratiquée d'urgence sur Ariel Sharon, qui aura 78 ans à la fin du mois, avait réussi.

Pour sa part, la direction de l'hôpital Hadassah de Jérusalem a publié le communiqué suivant: "L'opération pratiquée sur le Premier ministre Ariel Sharon a pris fin et le patient est en cours de transfert dans l'unité de soins intensifs".

Le directeur de l'établissement fera une déclaration à 17h00 locales (15h00 GMT).

Un collaborateur d'Ariel Sharon, dans le coma depuis son hémorragie massive du 4 janvier, a déclaré de son côté: "Ce n'était pas aussi grave qu'on ne l'a cru au début".

Dans la matinée, un responsable de l'hôpital s'exprimant sous le sceau de l'anonymat avait déclaré redouter que le patient ne vive ses dernières heures.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le samedi 11 février 2006 - 13h43:

Arik dans un etat critique est opere en ce moment meme pour une tres grave compliquation a l estomac ... Il n a jamais ete aussi en danger a declare la porte parole de l hopital Hadassa .

Nous prions tous pour qu Arik arrive a se sortir de ce nouvel "" ultime combat ""

Arik est hospitalise depuis exactement 5 semaines est toujours depuis son attaque cerebral dans un comat profond .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le vendredi 10 février 2006 - 19h20:

Pas d'excuse tant que les Musulmans ne s'excusent pas aussi pour les caricatures monstrueuses sur les Juifs qui circulent dans le monde arabo-musulman...

Nous ne sommes pas leurs carpettes/tapis de prieres.