Par Michka (Michka) le jeudi 23 février 2006 - 00h15:

http://www.objectif-info.com/Antisem_france/france-a-peur.htm


La France a peur

Gabriel Lévy mardi 21 février 2006

A la veille des manifestations de mai 1968, Pierre Viansson-Pontet titrait son éditorial dans le journal Le Monde : « la France s’ennuie ». Aujourd’hui, elle a peur.

Elle a peur de ses banlieues, elle a peur de la délinquance ordinaire, elle a peur de la délinquance ciblée.

Et cette peur ne sera pas vaincue tant que nos dirigeants persisteront à se complaire dans la litote (jeunes des banlieues, crise sociale, activistes…), dans la repentance, la haine de soi, « la volupté à s’accuser soi-même ». Comment nos élites politiques, intellectuelles, médiatiques peuvent-elles imaginer que « dès que nous nous blâmons… personne d'autre n'a plus le droit de le faire » (1) ? La pusillanimité de nos gouvernants a confiné nos concitoyens dans l’indifférence ( à quoi bon ?), l’isolement et le « déclinisme ».

Un résultat ? Le jeune Ilan Halimi a été torturé pendant 20 jours parce qu’il était juif.

Nous avions déjà rappelé que l’étonnement - la stupeur aujourd’hui - n’était plus de mise lorsque la haine était entretenue, c’est-à-dire payée par les contribuables de France et d’Europe, dans les écoles ici ou ailleurs. En effet, pour mettre en œuvre le «chantier sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme », deux rapports, commandés par le gouvernement, lui avaient été remis en 2005 (Obin et Ruffin). Ces deux rapports sommeillent et ne comptez pas sur la presse pour les réveiller.

Pas d’étonnement non plus si l’on analyse le « feed-back », la rétroaction entre notre politique étrangère envers les états arabo-musulmans et notre politique intérieure : peur que la défense des mœurs occidentales, de la démocratie, de la liberté d’expression provoque des manifestations de grande ampleur dans nos rues et l’incendie de nos ambassades à l’étranger, peur qui a pour conséquence la soumission.

Gribouille ! Non seulement nous n’aurons pas « l’appeasement » (2) mais les révoltes ne se borneront pas à de (simples) manifestations ni ici… ni ailleurs.

(1) Oscar Wilde. Le portrait de Dorian Gray (1870)
(2) Winston Churchill

Par Michka (Michka) le jeudi 23 février 2006 - 00h08:

Qaddish pour Ilan

Fabien Ghez © Primo-Europe, 22 février 2006

Ilan ne brûlait pas de voitures le week-end, il ne mettait pas le feu aux gymnases reconstruits à la place des anciens, il ne caillassait pas les policiers venus faire des rondes, ni ne tirait sur les pompiers accourus éteindre des incendies allumés à dessein.

Il ne jetait pas de cocktails Molotov sur les écoles coraniques, ni ne tentait de brûler des mosquées.

Il ne violait pas d’adolescentes terrorisées dans le fonds de caves sordides… non il travaillait, il travaillait dur pour gagner sa vie, pour aider sa mère.
Il était une jeune homme sans haine et sans violence, un jeune homme comme il y en a des millions.

A quoi pensait celui qui rouait de coups son visage et son corps meurtris? A la caricature de Libération (1), représentant Sharon en boucher, un couteau ensanglanté à la main, à la porte de sa boucherie avec en enseigne "Le boucher de J.." ou à la photo de couverture de Paris-Match (2), d’une mère palestinienne embrassant le corps de sa fillette tuée par les Israéliens (3).

A quoi pensait celui qui enfonçait son couteau dans sa poitrine blessée ? Au reportage de Charles Enderlin sur Mohamed Al Dura (4) faisant de tous les Juifs à travers les Israéliens, des massacreurs d’enfants palestiniens ?

A quoi pensait celui qui écrasait son corps déjà mutilé avec des bouts de cigarettes incandescents ? Au paroles de Dieudonné (5) sur « tous ces négriers reconvertis dans la banque, le spectacle et aujourd'hui l'action terroriste qui manifestent leur soutien à la politique d'Ariel Sharon .. [...].. c'est Israël qui a financé l'apartheid et ses projets de solution finale esclavagistes et pillant le monde » ?

A quoi pensait celui qui l’inondait de white spirit et l’enflammait ? Au dessin du journal kenyan Daily Nation repris dans Le Monde (6) qui comparait le Ghetto de Varsovie après sa destruction en 1943 avec Djénine en 2002 avec en légende : "l’histoire a une curieuse façon de se répéter."

A quoi pensaient ses bourreaux, abreuvés depuis des années de tant de haine à l’égard d’Israël et à travers lui à l’égard des Juifs, en le torturant à mort pendant trois semaines, bâillonné, attaché, agonisant tout nu ? Au feuilleton égyptien haineusement antijuif "cavalier sans monture" diffusé en France (7), ou encore aux propos de Morin, Nair et Sallenave dans Le Monde selon lesquels "un anti-arabisme se répand dans le monde juif. Les instances communautaires qui s'autoproclament représentantes des juifs dans les pays occidentaux tendent à refermer le monde juif sur lui-même dans une fidélité inconditionnelle à Israël" (8).

Il n’a pas eu droit à une visite de soutien à sa famille après son calvaire et sa mort, il n’a pas eu droit à un appel à une marche silencieuse de la part de sa communauté, ni à accompagnement officiel lors de ses obsèques, il fallait qu’il disparaisse sans bruit.

Il ne faut pas, il faut crier son nom, honorer sa mémoire rappeler en témoignage de son martyre que la bête immonde est toujours vivante.

Que chacun le fasse à sa mesure, ce sera le Qaddish pour Ilan.

(1) du 7 février 2001
(2) du 12 octobre 2000
(3) En réalité, l’enfant avait été tuée accidentellement par son père qui manipulait sa Kalachnikov, probablement en prévision d’un attentat.
(4) Les Israéliens furent immédiatement accusés sans le moindre début de preuve. Leur absence de responsabilité fut affirmée plus tard trop tard.
(5) Journal du Dimanche, 8 février 2004
du 3 mai 2002
(6) Par Noos en décembre 2002
(7) 4 juin 2002

Par Douda (Douda) le mercredi 22 février 2006 - 23h38:

Douda : Le Kif !

Pour Henri, Nao, Eden,,, et autres

Il faut donc nous méfier de ceux qui cherchent à nous convaincre par d'autres voix que celle de la raison.
(Primo LEVI)

Bravo Primo !

Douda du PTB

Par Albert (Albert) le mercredi 22 février 2006 - 23h19:

Eloge à Ilan.

Ilan Halimi.
Lham’nè tqata.
Notre chaire est déchirée.
------------------------------------------------
Ton calvaire est le nôtre
Ta douleur crie vengeance et justice
Mas hélas, on ne peut que subir.
Ta souffrance est devenue notre cri, notre blessure
Au quotidien, elle ne nous quitte plus.

----------------------------------------------------------------------

Ton martyr est devenu le nôtre
Et nous portons tes cicatrices comme des plaies sur notre morale.
Ton noble sang si précieux nous appartient aussi.
Nous sommes sans voix.

Ilan …llaAAAAAAAAAAAn… !
Ah ...Les amis..
Quelles tortures nous supportons
Depuis quelque temps, chacun pleure à sa façon
Ses larmes, mon garçon.

La colère gronde en nous..
GRANDE… !
Toi qui es dans le ciel auprès des anges
Nous souffrons ici sur la terre de France
Qui ne porte plus son nom ni son renom !
Nous qui avons cru être à l’abri
Vivre dans un HAVRE de paix
Nous voilà sous pression
On s’est peut être encore trompe
Lamentablement.


Pleure mère..
Pleurent les mères.
Pleure mère…

Ton garçon RuUUUUUUUth était comme la chaire de notre chaire.

Tristesse …
Tu nous ramènes mille ans en arrière ! Il y a 60 ans.

Par Breitou (Breitou) le mercredi 22 février 2006 - 22h19:

Pourtant j'ai vécu là bas dans mon beau pays musulman.
Mais jamais une telle atrocitè envers nos enfants.

Quoique l'on dise
Quoique l'on pense
Il y de bons musulmans
Et des juifs gauchisants.
C'est dégeulasse, ils seront les premières victimes de leur conviction et connivence avec commission.

A ces mécrèants,
Ces judas de profession
Qui se disent bien pensants
Je chie mon dégout
Sur leurs bagous.

Sur leurs idées tordues.

Ils se disent républicains
Je m'en tape.

Ils peuvent être fiers,
La tête bien haute
Avec leurs pensèes qui puent le poison.
Ils se disent avocats de la veuve et de l'orphelin
Mon c.. je leur dis,
Sans retenue.

Ces beaux châtelains en pantalon
Ces belles châtelaines en jupons
Me font rire, ils ne sont que chagrin.

Ils se disent philosophes
Et nous fastoches qui gémissions
A longueur d'annèe.

Ils devraient aller couler leurs colimaçons
Dans des toilettes couleur bronze
Au lieu de nous donner des leçons.
Et surtout bien laver la crotte qui séche
Dans le fond de leur caleçon.

Breitou du PTB.

Par Suggest1 (Suggest1) le mercredi 22 février 2006 - 22h11:

C’était bien un acte anti-Sémite!

http://www.france-echos.com/IMG/rm/sarkozy-an.rm"

suggest.1

Par Albert (Albert) le mercredi 22 février 2006 - 22h01:

Entendu sur radio J;

Proche Orient info.

21 Février 2006 / 13h38
Antisémitisme, le témoignage de notre collaborateur

« Quand j'ai demandé à des émeutiers ce qu'ils feraient s'ils chopaient un juif, ils m'ont répondu : « on le fume ! » »
Par Abdel Taos


On le fume le juif.
Comme on fume un joint, un narguilè avec grand kif.
Savourer un moment de détente lorsqu'on fume un juif, celà pourait être un encart publicitaire

'Fumez du juif, vous serez à l'aise, il n'y a pas de mal à celà..!'.

Le 'fait divers' est devenu 'Le calvaire D'Ilan.'

Nous entrons dans une autre dimension.

Par Michka (Michka) le mercredi 22 février 2006 - 20h47:

http://www.radiorcj.info/

Ecoutez

22/02/2006 - 08H20 à 08H23 - Billet du jour
Elisabeth Schemla

Elisabeth Schemla a souvent été imprévisible et souvent difficile à cerner dans ses prises de position, elle nous apparaissait très déconcertante mais là son billet du jour est remarquable.
Elle dit de manière claire des choses que nous pensons depuis des années.
Rejoint-elle enfin le clan des lucides ??? On jugera sur la durée.

Par Finzi (Finzi) le mercredi 22 février 2006 - 20h13:

Demain soir à 19h21 sur France Inter, l'emission "le téléphone sonne" sera consacrée au meurtre d'Ilan.
On peut intervenir par téléphone ou e-mail.

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-inter01/emissions/telsonne/

Par Nao (Nao) le mercredi 22 février 2006 - 19h21:

Il semble que la Douda n'aime pas entendre certaines verites qui font mal a ses convictions; je ne vois pas ce que le discernement a à faire la dedans...

En tout cas je salue le gentil message de Marouane; Je souhaiterais que plus de gens comme lui s'expriment. Ca nous donne un moment d'espoir...