Par Claudia (Claudia) le lundi 28 juillet 2003 - 18h32: |
Arafat : "Autoriser l'accès du Mont du Temple aux Juifs est un crime"
Par Khaled Abou Toameh
Le Président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat a vivement condamné pour la seconde fois en deux semaines les visites de Juifs sur le Mont du Temple, les qualifiant de "criminelles". [...]
S'exprimant devant un groupe d'enfants d'un camp de vacances, Arafat a déclaré "C'est un crime qui ne peut être ignoré. Les Juifs entrent déjà dans la mosquée d'Ibrahimi (Tombeau des Patriarches à Hébron)". [...]
Les sources ont ajouté qu'Arafat avait réprimandé des officiels du Waqf pour avoir donné feu vert à Israël dans l'organisation des visites.
Les dirigeants du Waqf ont tenu une réunion d'urgence mardi afin de discuter des répercussions des visites. Des sources proches du Waqf ont fait savoir que la rencontre avait été houleuse, des officiels ayant demandé que les portes du Mont du Temple soient fermées aux juifs. D'autres ont déclaré qu'il fallait conduire un dialogue avec les autorités israéliennes pour résorber la crise.
Mardi matin, certains des gardes du Waqf ont tenté de bloquer une des portes du Mont du Temple après l'entrée d'un groupe de Juifs sur l'esplanade, sous protection policière. Les gardes ont déclaré que certains Juifs tenaient ostensiblement des livres de prière.
Le Waqf considère ses visites comme "des tentatives par des extrémistes juifs d'assaillir la sainte mosquée Aqsa".
"Ce qui est arrivé aujourd'hui est une sérieuse provocation des sentiments des Musulmans", a affirmé Mohammed Hussein, le directeur de la Mosquée d'al-Aqsa. "Les autorités d'occupation sont les seuls responsables de ce qui pourrait advenir dans la mosquée. Nous avons averti la police israélienne dans le passé au sujet d'une décision unilatérale de permettre la tenue de telles visites".
L'agence d'information officielle de l'Autorité palestinienne, WAFA, a fait savoir que "les colons juifs" qui ont envahi la mosquée étaient équipés de cartes et effectuaient des mesures, "d'une manière suspecte", insinuant que les visiteurs se préparaient à détruire la mosquée pour la remplacer par une synagogue.
A l'occasion de la rencontre avec les participants de la colonie de vacances à Ramallah, Arafat a exhorté les enfants à prendre l'exemple sur Fares Odeh, enfant de 13 ans de la bande de Gaza, photographié alors qu'il lançait des pierres sur un tank de Tsahal avant d'être tué.
"Je vous le dis, nous marcherons ensemble vers Jérusalem", a déclaré Arafat.
"Vous représentez la volonté et la détermination de ce peuple".
© Jerusalem Post édition française
Par Mailroom (Mailroom) le lundi 28 juillet 2003 - 18h55: |
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Par Mena (Mena) le lundi 28 juillet 2003 - 18h33: |
Panache noir et sang séché ! (info # 012707/3) [analyse]
Par Gérard Huber, correspondant permanent à Paris © Metula News Agency
« Même si l’acte est barbare, nous osons prendre pour exemple la détermination de ces kamikazes palestiniens qui vont jusqu’au bout de leurs convictions. Alors, Monsieur Colonna, si vous avez agi avec des convictions politiques, défendez-vous en les affichant. Ayez un peu d’honneur ! Sinon vous avez agi comme un voyou. Encore que beaucoup de voyous ont de l’honneur. A moins que vous ne soyez tout simplement qu’un lâche » !
Cette doléance d’un lecteur de La République du Centre (19/7/03) qui magnifie le terrorisme palestinien au moment où il exige d’un homme mis en examen pour l’assassinat du Préfet Erignac qu’il sorte de son « ni ni » (ni voyou ni terroriste), révèle clairement que l’homme de la rue considère désormais la manipulation politique du suicide comme quelque chose qui va de soi.
La fin justifierait les moyens. La cause gagnerait même ses galons d’authenticité à obtenir de ses combattants qu’ils fassent le pas décisif de se donner la mort et non plus seulement de la risquer, pour la faire triompher.
Les combattants de la liberté seraient libres de choisir leurs armes. Seul compterait le fait qu’ils combattent à visage découvert. Le panache –noir- des combattants palestiniens serait de revendiquer haut et fort le suicide comme le droit d’un peuple à disposer de lui-même.
Serait-ce à cette motivation que nous devons le profond silence des intellectuels et journalistes d’occident qui entoure le bras de fer que Mahmoud Abbas a entrepris avec le Hamas, le Djihad islamique, les Tanzim et la Brigade des Martyrs d’El-Aqsa ?
La fascination pour la mise en spectacle du suicide d’un peuple est-elle à ce point violente qu’elle jette la fine fleur de l’intelligentsia dans l’interdit des mots ? Celle-ci veut-elle à ce point savoir jusqu’où le suicide peut aller (jusqu’à « l’autogénocide » ?) qu’elle demeure coite devant la pulsion de vie que l’actuel Premier ministre palestinien tente de greffer sur les pulsions de meurtre qui se sont déchaînées depuis septembre 2000 ?
Il y a, en effet, tout lieu d’interpréter ce silence que dénonce mon collègue Sami comme le refus de ces mêmes intellectuels de faire le deuil de leur idéalisation du terrorisme en général, des attentats-suicides en particulier.
Tout commence le 15 octobre 1972, lorsque, dans La Cause du Peuple, Jean-Paul Sartre écrit un A propos de Munich qui donne au terrorisme palestinien ses lettres de noblesse. « Je trouve parfaitement scandaleux que l’attentat de Munich (massacre de onze athlètes israéliens) soit jugé par la presse française et une partie de l’opinion comme un scandale intolérable ». Les Palestiniens, poursuit-il, ne disposent que de la seule arme du terrorisme. Ils ne peuvent montrer « leur courage et la force de leur haine qu’en organisant des attentats mortels ». Ces attentats sont légitimes, conclut-il, et « les Français qui ont approuvé le terrorisme du FLN quand il s’exerçait contre des Français ne sauraient qu’approuver à son tour l’action terroriste des Palestiniens ». C’est une arme terrible, mais « les opprimés n’en ont pas d’autres ».
Pour Sartre, apôtre de l’anti-humanisme, le terrorisme n’est pas une barbarie, mais un antihumanisme contraint à visage de « pauvre », là où l’occupation colonialiste est un anti-humanisme désiré à visage de « riche ».
Seuls les riches pourraient devenir humanistes, s’ils le voulaient. Les pauvres, eux, ne le pourraient pas. Les riches peuvent limiter l’expression de leur haine, les pauvres ont besoin de l’exprimer. Les riches peuvent ne pas s’identifier à leur haine. Les pauvres n’ont que la haine pour marquer leur identité.
Moment qui voit Sartre renouer avec la grande illusion chrétienne qui justifie la haine au nom de l’amour. Moment de la conscience occidentale qui transfère le martyr chrétien vers le nationalisme musulman.
Et vient aujourd’hui le pas de plus : le suicide comme identité du pauvre. On ne peut affirmer que Sartre ne l’avait pas anticipé. Car le suicide habitait déjà le cœur de l’attentat de Munich.
Comme s’il fallait en passer par là pour réinventer une origine non juive de la conscience occidentale.
Sartre ayant su montrer, à la fin de sa vie, que cette dérive ne lui avait pas échappé, il me paraît d’ailleurs vain de se lancer dans une inutile réhabilitation, comme Bernard-Henri Lévy s’y emploie dans son livre Le Siècle de Sartre (1999).
Il me paraît plus important de révéler ces nouveaux enjeux, à une époque où d’autres intellectuels, notamment en France, ferment les yeux sur la nouvelle problématique schizophrénique du terrorisme palestinien.
C’est ainsi que, le 26 avril 2002, des intellectuels français, parmi lesquels le philosophe Etienne Balibar, le psychanalyste Fathi Benslama, feu le sociologue Pierre Bourdieu, la juriste Monique Chemilier-Gendreau, l’écrivain Régis Debray, le philosophe Jacques Derrida, le philosophe Jean-Luc Nancy et le sociologue Edgar Morin signent la pétition (http://mbarghouti.chez.tiscali.fr/htfr/signataires.html) du Comité international pour la libération de Marwan Barghouti, arrêté peu avant, au prétexte
1. Que celui-ci a déclaré à plusieurs reprises : « Je continue de rechercher une coexistence pacifique entre les deux pays égaux et indépendants d’Israël et de Palestine, basée sur le retrait total des territoires palestiniens occupés en 1967 et un règlement juste des souffrances des réfugiés palestiniens, conformément aux résolutions de l’ONU. Je ne cherche pas à détruire Israël mais seulement à mettre fin à l’occupation de mon pays »,
2. Qu’il est détenu arbitrairement et qu’Israël commet des « infractions graves au regard du droit international humanitaire et en particulier de la IVème Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, l’article 3 commun aux quatre Conventions de Genève, des Conventions internationales de protection des droits de l’homme, notamment les articles 9 et 11-2 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Convention contre la torture, l’article 37-b de la Convention relative aux droits de l’enfant, l’article 6 de la Convention internationale sur l’élimination de toutes formes de discrimination raciales, les articles 5 et 6-1 de la Convention européenne des droits de l’homme, les articles 9-1 et 10-1 du P.I.D.C.P (Pacte international relatif aux droits civils et politiques), et presque toutes les résolutions de l’ONU.
3. Que le gouvernement israélien viole les droits de l’homme et le droit humanitaire, appelant de la sorte Israël à libérer immédiatement Marwan Barghouti ainsi que tous les détenus palestiniens, notamment les mineurs, de mettre fin aux arrestations illégales des Palestiniens, et de reprendre immédiatement les négociations de paix, car la paix ne pourra être trouvée sans la fin de l’occupation israélienne.
4. Que la détention de Marwan Barghouti ne vise pas seulement une personne mais aussi à décapiter la résistance de tout un peuple.
Un peu plus d’un an plus tard, que reste-t-il de cet Appel ? Le Premier ministre, Mahmoud Abbas, Secrétaire Général de l’OLP, ouvre, en effet, une nouvelle voie (un autre bras de fer avec Israël) pour que les Palestiniens puissent enfin disposer de leur Etat, sans pour autant faire de la libération de Marwan Barghouti la condition sine qua non d’un accord politique entre Israël et la Palestine.
Qu’est-ce que cela veut dire, sinon qu’aujourd’hui se révèlent la rupture schizophrénique d’une certaine lutte palestinienne et l’immense effort qu’Abbas doit produire, au nom même de la dignité de son peuple et contre les injustices commises par Israël, pour combler le gouffre qui sépare désormais les deux rives de vie et de mort de cette même lutte sur le terrain, mais aussi et surtout dans les esprits d’Orient et d’Occident.
Par Mailroom (Mailroom) le lundi 28 juillet 2003 - 18h42: |
cher monsieur ,
faisant une recherche pour savoir où trouver des pistaches non salées , j'ai ouvert votre site par hasard .Le moteur de recherche ayant trouvé le mot pistache .J'ai enregistré la recette de glace à la pistache mais je ne sais toujours pas où trouver des pistaches fraiches !!
.
Pouvez vous me renseigner
mille mercis
jp
Par Mailroom (Mailroom) le lundi 28 juillet 2003 - 18h35: |
Les significations du mot "Zal"
Salut, le mot"Zal" est utilisé surtout quand il s'agit d'un mal sur le corps, et qui veut dire guerri ou parti.
Nadia
Par Email (Email) le lundi 28 juillet 2003 - 18h27: |
Cette etude est dediee a la memoire de de Israel ben 'Hanina
Nous vivons actuellement la periode des trois semaines, appelee "Bein Hametsarim", qui commence avec le jeune du 17 Tamouz et qui finit avec celui du 9 Mena'hem Av (Ticha beav). Ces semaines commemorent la prise de Yerouchalayim (Jerusalem), jusqu'a la destruction du Beit Hamikdach (Temple).
Pendant ces trois semaines, nous respectons certaines des lois du deuil, afin de nous souvenir de la destruction du Beit Hamikdach, de reparer notre comportement, et de hater la delivrance messianique.
Ceci ne concerne que les jours de semaine. Par contre le Chabbat, il nous est interdit de respecter ces lois. Au contraire, nous devons nous comporter joyeusement.
Plus encore, nous devons y manifester plus de joie que lors des autres jours de Chabbat.
Selon l'explication simple, la raison a ceci est qu'il n'y ait pas le moindre doute que l'ambiance de la semaine ne deteigne sur celle de Chabbat.
Mais une explication plus profonde nous devoile le lien entre l'essence de ces trois jours de Chabbat particuliers et l'attitude de deuil des semaines qui les entourent.
Le Chabbat, d'une maniere generale, a en lui un avant-gout de l'epoque messianique, laquelle est appelee "Yom chekoulo Chabbat" ("Jour qui est entierement chabbat").
Et du fait qu'a l'epoque messianique, il ne restera plus aucune trace de la periode de gallout (exil), de meme le Chabbat, il ne doit subsister aucune trace de ces semaines de deuil. Ceci est la raison profonde pour laquelle il est interdit de marquer le deuil pendant Chabbat.
Quant a la raison profonde pour laquelle il faut etre encore plus joyeux, precisement pendant ces trois jours de Chabbat, elle depend de l'essence reelle de l'exil. La delivrance future n'est pas une simple fin de l'exil, avec un retour a la situation qui precedait cet exil. Il s'agira au contraire d'une situation incomparablement plus elevee, avec un devoilement divin qui depassera toutes nos imaginations.
Dans la loi juive, nous pouvons trouver un exemple qui illustre ce sujet:
Du fait qu'il est interdit le Chabbat de construire, il est egalement interdit de detruire avec l'intention de reconstruire. (Detruire dans le seul but de detruire releve d'une autre interdiction, et est interdit tous les jours, pas seulement le Chabbat). Pourquoi donc cette interdiction de detruire le Chabbat avec l'intention de reconstruire? Car ceci fait partie integrante de la construction. Il est evident que celui qui detruit une maison afin d'en recontruire une autre fera la nouvelle maison beaucoup plus grande et plus belle que la precedente, car si ce n'etait pas le cas, il n'aurait aucun interet a detruire l'ancienne maison.
De meme, le but profond et reel de la destruction du Beit Hamikdach, est d'instaurer ensuite, lors de la delivrance, une periode extremement plus elevee que ce que nos ancetres ont pu connaitre dans le passe.
Ceci est d'autant plus amplifie par le fait que cette delivrance sera la delivrance finale, qui ne sera pas suivi d'un autre exil. Il est donc clair que nous parviendrons a une situation qui depassera de beaucoup toutes nos attentes, et que chacun constatera et comprendra l'interet que nous avons eu de traverser cet exil et tous ses malheurs afin d'en arriver a une telle situation.
On peut ainsi comprendre que les jours de Chabbat (avant-gout de l'epoque messianique) qui tombent pendant ces trois semaines de "Bein hametsarim", symbolisent la delivrance qui jaillit precisement de l'interieur de l'exil, et dans ces jours de Chabbat est donc cachee la lumiere de cette delivrance. Et c'est cette lumiere si particuliere qui transforme ces jours de deuil en jours de joie.
Pour cette raison, ces jours-ci de Chabbat doivent etre accompagnes d'une joie particuliere, au point que la hala'ha (loi juive) precise qu'il est permis de s'y comporter (et meme le jour meme de Ticha Beav, si celui-ci tombe un Chabbat) comme lors des repas du roi Chlomo (Salomon) a son epoque (L'epoque du roi Chlomo etait une epoque de faste particuliere pour le peuple juif).
Ainsi, ces jours de Chabbat nous donnent la force de transformer les jours de deuil en jours de joie, c'est a dire de provoquer la venue imminante du Machia'h.
Bonne semaine a tous
Chlomo
Par Victoria (Victoria) le lundi 28 juillet 2003 - 12h30: |
Chère Nao je t'envoie mes pensées les plus fraternelles.
A lire ce que tu as écrit, ton grand-père a en tout cas eu ce qu'on peut avoir de mieux dans la vie. Il s'est investi dans une tâche authentique -l'aide aux siens dans sa communauté-,il a su profiter des petits plaisirs de la vie et il a construit une belle et grande famille. Bref ce qu'on appelle une vie accomplie. Qu'il repose en paix.
Par Rachco (Rachco) le lundi 28 juillet 2003 - 11h50: |
Aprés les juifs honteux cités par Djlachem.
Celà vous réconcilie avec l'humanité de lire ce qui suit.
La Croix Rouge européenne est plus anti-israélienne que le Croissant rouge arabe
12:20 28 Juillet 2003
Dr Bernadine Heyli, catholique pratiquante, voulait passer sa vie dans un couvent, puis a décidé de se consacrer à la médecine. Elle est devenue directrice de la Croix Rouge aux Etats-Unis.
Lorsqu’elle a appris que le Maguen David Adom ne faisait pas partie de l’organisation internationale, elle a trouvé logique de demander aux membres de la Croix rouge d’intégrer leur homologue israélien. Elle pensait que seuls les pays arabes refuseraient ce droit au Maguen David Adom israélien.
Et pourtant, ce ne sont pas les arabes qui se sont opposés, mais plutôt l’Europe.
Elle a donc décidé de démissionner de son poste.
La communauté juive de Baltimore a accordé au Dr Heyli une décoration pour ‘’son honneur et sa moralité’’.
Par Pinacolada (Pinacolada) le lundi 28 juillet 2003 - 09h39: |
"on peut trouver des réponses a toutes les questions socialles ou de croyance et meme politique et ça en revenant au 1/ coran 2/ hadith"
- moi j'appelle ca du "Ballout!". Ayman, la religion est une affaire personnelle, privée entre un individu et son dieu !
Religion et Politique ne font jamais bon ménage. Islam + politique = Iran = Dictature religieuse !
Pinacolada
Par Michka (Michka) le lundi 28 juillet 2003 - 10h52: |
Aie, chachaa! On respire, les perles se sont atrophiées......
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 27 juillet 2003 - 23h50: |
Les tabous de notre communauté
L'érotisme et la sexualité constituent un sujet plutôt occulté dans le judaïsme actuel. Pruderie, gêne, inconfort contribuent à l'évitement d'une dimension importante de l'existence. Pourtant, récemment, sociologues, historiens et anthropologues se sont interrogés sur cette question. Ils ont investigué en profondeur ce thème, explorant à travers documents historiques, romans et autobiographies, les enjeux de la sexualité et ses contradictions dans le judaïsme et la judéité. Le livre de David Biale, Eros and the Jews, from Biblical Israel to Contemporary America ( Basic Books, 1992), constitue à cet égard une recherche passionnée et passionnante de l'évolution de l'érotisme. Résumons en les lignes de force principales. Cette histoire commence avec la Bible, un texte qu'il est possible de lire de plusieurs façons: soit comme une affirmation de la signification positive de la sexualité, soit comme au contraire l'expression de sa répression. Le thème des intermariages, de l'adultère et de l'inceste constituent des problèmatiques importantes tout comme la procréation et les codes de pureté. La métaphorisation des relations entre Israël et D. n'hésite pas à employer un vocabulaire érotique, comme le démontre clairement le Cantique des Cantiques. Le Talmud, qui comprend des textes littéraires et légaux composés sur plusieurs siècles, exprime aussi différents points de vue. Alors que dans la Bible, les préoccupations tournent autour des composantes corporelles et de leurs implications sur le culte, pour les rabbins, le problème se déplace sur la question du désir et de son contrôle sur le corps. Le désir constitue certes une pulsion nécessaire et bonne, mais il peut aussi une force destructrice et négative. Il s'agit alors de trouver une façon de canaliser cette pulsion afin de la mettre au service de l'étude de la Torah et de la procréation, deux valeurs essentielles. Ces perspectives semblent être influencées par des perspectives philosophiques extérieures au judaïsme, qu'elles soient grecques ou même romaines. Dans le contexte rabbinique, le mariage, à un âge précoce, constitue le cadre le plus valorisé pour canaliser l'expression sexuelle qui, bien contrôlée, permet la présence divine. Le plaisir féminin, clairement reconnu, constitue l'une des originalités du code érotique rabbinique. Cette littérature est aussi encline à discuter des activités sexuelles et à les permettre tant qu'elles ont ont pour objectif la reproduction, mais toujours de façon pudique et avec tempérance. Entre le XI et le XVIIIe siècles, la sexualité fait l'objet de nouveaux développements liés à l'évaluation des environnements dans lesquels les communautés juives sont amenées à vivre, en particulier le monde achkenaze et sépharade. Plusieurs courants s'y retrouvent. Dans le monde achkenaze, un premier axe de préoccupations porte sur le contrôle du mariage. Les conflits entre parents et enfants quant au choix du conjoint et les relations sexuelles hors mariage, de même que les mécanismes de maintien de la ségrégation entre hommes et femmes font l'objet de nombreux débats. La culture érotique populaire n'hésite pas non plus à s'éloigner des codes rabbiniques. Le thème des tentations sexuelles et de l'adultère est aussi prévalent, en particulier dans le cadre des relations avec les femmes chrétiennes. Pour contrer ces tendances, les autorités relgieuses achkenazes mettent l'accent sur l'importance du plaisir sexuel, en particulier celui de l'homme, dans le cadre du mariage. Dans le monde sépharade, la convivialité culturelle affirmée entre Juifs, chrétiens et musulmans, colore de façon particulièrement originale l'expression érotique qui se manifeste dans une poésie non religieuse qui n'hésitera pas à traiter de thèmes comme l'homosexualité et la sensualité. Par contre, les philosophes, influencés par la pensée grecque transmise par les sources arabes favorisent une perspective ascétique poussée qui s'accompagne d'une perception négative du corps et de la sexualité. Le mouvement mystique, tout aussi ambivalent, est néanmoins enclin à bâtir une vision du monde théologique qui emprunte ses référents au lexique érotique. On retrouve dans des textes théosophiques une perspective valorisant le plaisir sexuel pour des raisons eugéniques, mais cette pensée considère surtout la relation sexuelle comme un mécanisme par lequel les émanations divines se conjuguent. Ceci explique l'importance de l'activité sexuelle lors du Chabbat qui représente, au plan cabbalistique, la dixième séphirah permettant la jonction entre le monde surnaturel et les plans inférieurs. L'abstinence est ainsi prônée pour les autres jours de la semaine. Une autre tendance, plus pratique ou extatique, tend au contraire, à considérer la sexualité comme une métaphore essentielle pour exprimer la relation entre le mystique et D. et à rejeter cette activité dans la vie quotidienne. Suite à l'expulsion des Juifs d'Espagne, l'ascétisme et le renoncement sexuel tendent à se généraliser dans les cercles cabbalistiques, tout comme le recours à des sanctions et à des pénitences en cas de transgressions. À l'inverse, l'hérésie liée au mouvement du faux messie Chabbétai Tsvi, à la fin du XVIIe siècle, mettra de l'avant la thèse de "la rédemption par le péché", ce qui s'accompagna de la déségregation entre hommes et femmes et de la valorisation du libertinage sexuel. Le mouvement hassidique à ses origines, quant à lui, réaffirme l'importance de la sexualité mais elle est située dans le contexte de la relation entre l'homme et D.. De ce fait les tendances ascétiques des traditions antérieures mais aussi les valeurs antiérotiques semblables à celles que l'on retrouve dans le christianisme sont privilégiées. À l'orée de la modernité, l'Ére des Lumières entraîne une critique fondamentale des pratiques maritales juives avec la remise en question des mariages arrangés, le rejet des mariages précoces et la reconnaissance du sentiment amoureux. Si la majorité des maskilim maintiennent une perspective conservatrice, d'autres comme Judah Leib Ben-Ze'ev, un poète, reprennent les procédés narratifs du Cantique des Cantiques pour y chanter le plaisir érotique. Des romanciers décrivent aussi les formes de névroses et les insatisfactions sexuelles de leurs personnages. Plusieurs penseurs du sionisme, préoccupés par l'état physique et affectif des Juifs, associent dans un même mouvement le retour à la nature et la réintégration des fonctions corporelles, sexuelles et sensibles, nécessaire à la création d'un nouvel homme juif extrait des contraintes de l'Exil. Néanmoins, on retrouve aussi les thèmes liés à la sublimation du désir sexuel et au puritanisme qui permettent la construction de la nation moderne. Dans la culture juive américaine, les tensions et les contradictions dans la sphère sexuelle s'organisent autour des thèmes de l'omniprésence de la mère juive et de la névrose érotique, symbolisée par le personnage d'Alexandre Portnoy dans le roman de Philip Roth ou ceux de Woody Allen traités de façon satirique et humoristique. Le stéréotype de la femme juive, la Jewish American Princess (JAP), exigeante mais érotiquement asthénique, s'inscrit dans un courant mysogyne. Parallélement à la création artistique, la réflexion éthique provenant des milieux religieux et féministes se situe par rapport à l'éthos sexuel dominant qui tend à faire éclater les normes de la tradition, pour proposer, comme l'écrit Biale (p.215), une doctrine " dans laquelle l'esprit et le corps, D. et les être humains, le judaïsme historique et le désir moderne sont finalement réconciliés.[...] Pour tous ces penseurs, l'objectif est profondément américain: réconcilier le Judaïsme avec les courants contemporains dans la culture américaine en atteignant "l'extase innocente" de la sexualité sans culpabilité. " La richesse de l'analyse de Biale-, à laquelle ces quelques pages ne rendent pas justice -et la multiplicité de ses références, montre combien, malgré les apparences, la sexualité a occupé une place importante dans la pensée juive, suscitant polémiques et discussions, expression d'une réflexion vivante inscrite dans l'histoire et les cultures diverses qui ont influencées les communautés juives.
azeroual
Par Maxiton (Maxiton) le dimanche 27 juillet 2003 - 17h52: |
djlachem
Les trois personnes que vous citez, sont mues par la haine de soi. Elles sont aussi a plaindre. car leur action n'en fait pas des juifs de moins.
Pour moi elles relevent de la psychanalyse.
Par Charlotte (Charlotte) le dimanche 27 juillet 2003 - 12h14: |
Quelques citations de Yasser Arafat:
1 «Les Palestiniens n'existent pas. La question des frontières ne nous intéresse pas. Notre nation est la nation arabe, qui s'étend de l'Atlantique à la Mer Rouge et au-delà. Il n'y a aucune différence entre les Egyptiens et les Palestiniens, nous sommes tous part de la nation arabe. Ce que vous appelez la Trans-Jordanie est en fait la Palestine.»
2 «Nous étions sous l’impérialisme romain.
Nous avons envoyé un pécheur palestinien, appelé St Pierre, à Rome» Et il termine par : «Jésus était le premier fedayin palestinien qui a porté son épée le long de la route où, aujourd’hui, les Palestiniens portent leur croix.»
Par Pinacolada (Pinacolada) le dimanche 27 juillet 2003 - 16h16: |
Bonjour Nao,
Je compatis à votre douleur pour la perte d'un être cher et je vous présente toutes mes condoléances à toi et à tes proches.
Pinacolada