Archive jusqu'au 10/août/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires d'Aout 2003: Archive jusqu'au 10/août/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 08 août 2003 - 19h52:

ChatttTTTTTTTTTTTTTER.....? C'est un point COM.
Pas G.....Chaud.:) :) :) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le vendredi 08 août 2003 - 19h47:

Si "sucer n'est pas tromper", d'apres Clinton, chater n'est certainement pas tromper.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 08 août 2003 - 19h50:

Bonjour,


A la recherche , pour mes informations personnelles, de l'histoire de Notre artiste et chanteur Sidi Ali Riahi.

Puis-je Connaitre son '' Arbre Généalogique ..'' ?

Pour d’autres Informations, http ://www.microtec.ne/~espuma

http://pages.globetrotter.net/espuma

ou www.umafadha.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Odigo (Odigo) le vendredi 08 août 2003 - 17h04:

Colette
**Pour les vacanciers a Tunis :**

as tu des renseignements concernant le prix des transports en Israël? je pense que plusieurs personnes seraient intéressées sur ce site
merci
cordialement
[img]http://perigord neuvic.free.fr/ambula3.gif[/img]

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Leblanc (Leblanc) le vendredi 08 août 2003 - 17h06:

le pecheur de perle a encore begaye !

thermes encore ! perseverare diabolicum

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 08 août 2003 - 17h01:

Breaking : L’aviation israélienne intervient à Har Dov (info # 010808/3) [scoop]

10h 55, heure de Jérusalem © Metula News Agency



A 10h 40 locales, 09h 40 heure de Paris, l’aviation israélienne est massivement intervenue durant une dizaine de minutes contre les batteries de mortiers et de missiles des mondialo-hégémonistes islamiques du Hezbollah.



L’écho des explosions des bombes air-sol est assourdissant, jusque dans le ciel de Métula, à 17 kilomètres à vol d’oiseau du lieu des bombardements.



Quelques heures plutôt, les miliciens islamiques, agissant depuis la région de Kfar Shouba, sur les contreforts libanais du Mont Hermon, avaient pris l’initiative de rompre le calme relatif qui prévalait dans la région depuis des mois.



Le Hezbollah a ainsi bombardé les positions israéliennes fortifiées de Astra et de Gardiola. On ignore pour le moment si ces échanges de tirs ont fait des dégâts ou des victimes de part et d’autre.



A 10h 51 locales, après l’intervention des chasseurs-bombardiers, les échanges d’artillerie se poursuivent, diminuant cependant d’intensité.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le vendredi 08 août 2003 - 10h08:

Qu importe d aimer honnetement ou au Net qui ment

L important c est d aimer ( Pascal Obispo )

Peu importe ce qu'on donne
Un sourire, une couronne
A quelqu'un ou bien à personne
Peu importe ce qu'on donne
Donner c'est comme recevoir
Mais sans s'en apercevoir
Comme quand on pardonne à ceux qu'on aime
Qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même
D'aimer quand même...
D'aimer quand même...

L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir
L'important c'est toujours d'être en amour
L'important c'est donner, et ne rien demander

Peu importe ce qu'on laisse
A tous ceux qui nous délaissent
Qu'on survive ou qu'on disparaisse
Peu importe qui nous blesse
Laisser c'est comme tout vouloir
Mais sans s'en apercevoir

C'est comme une faiblesse pour ceux qu'on aime
C'est presqu'une promesse d'aimer quand même
D'aimer quand même...
D'aimer quand même...

L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir
L'important c'est toujours d'être en amour
L'important c'est donner, et ne rien demander

Peu importe ce qu'on dit
Avec des mots ou des cris
Quand c'est le coeur qui parle aussi
Peu importe ce qu'on vit
Il faut toujours le vouloir
Et bien s'en apercevoir

Comme quand on sourit à ceux qu'on aime
Qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même
D'aimer quand même...
D'aimer quand même...

L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir
L'important c'est toujours d'être en amour
L'important c'est donner, et ne rien demander

L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir

D'aimer quand même, comme je voudrais que l'on m'aime
Pour tout donner, à tous ceux qui eux m'ont aimé
D'aimer quand même
Comme je voudrais que l'on m'aime

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Chantal (Chantal) le vendredi 08 août 2003 - 09h17:

Chatter, c'est aimer avoir le coeur NET :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Colette (Colette) le jeudi 07 août 2003 - 21h47:

Pour les vacanciers a Tunis : Les usagers du métro-léger et de la ligne Tunis-Goulette-Marsa (TGM) peuvent désormais utiliser le carnet de dix tickets.Le titre de transport se distingue par plusieurs avantages, à savoir une réduction de 10% par rapport au prix du billet (soit un billet gratuit obtenu par l'usager).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le jeudi 07 août 2003 - 23h48:

La Douda ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Cheïkha ! Voici à nouveau, pour le bonheur de tous des perles sur le Web !

Bébert : " J'AI EU DEUX PV EN DEUX JOURS " :
*Voilà ce que c'est que de se saouler à la Boukha, à force de voire double, tu vas voire la route en double, et tu diras : " Tiens voilà la biroute ".

Bébert : " TU LES VENDRA TA HARA GUERGHUEB " :
* Franchement tu devrais signaler à la catcheuse qui t'a soudoyé pour ton arbitrage falsou, que les garghebs sont un excellent remède contre la gargaria, comme cela tu feras au moins preuve de la reconnaissance du ventre, nous voulions pas pratiquer l'exercice illégal de la médecine, raison pour laquelle nous avions préconisé, la Boukha et l'Eau De Äïn Zaghouan, !ZZZZZ !

Axelle : " C'est bien vrai notre perle à Tous c'est Toi, avec toute notre affection, Toi qui a si besoin de te sentire aimée ! " avec les bisous de la Douda, !.....STOP !

Raphaël Lellouche de La Mena : " Ces courants sont assez puissants en France pour nourrir les médias de " curiosités " qui peuvent étonner et surprendre ponctuellement, mais qui font vite sens lorsqu'on les examine dans leur récurrence, et qu'on en découvre la cohérence discursive " :
* Ceci est la conclusion d'un très long discours, dont on pourrait regretter le sophisme, la longueur excessive : pas moins de 20.000 caractères ( mille auraient suffis ), l'abus de thermes techniques, l'envie de se faire passer pour un spécialiste hyper pointu !, ou de faire plus sérieux, ( mauvaises habitudes qui atteint de plus en plus de journalistes ). Point n'est question de mettre en doute ce que vous dites Mr. Lellouche, mais avec un peu de concision, et un peu plus de pédagogie ( vulgarisatrice s'il en est ? ), votre long discours aurait plus de chance, d'être assimilé par les lecteurs profanes que nous sommes. Merci d'avance et revenez vite, avec cette fois le soucis du lecteur !

Vive les perles qui enrichissent ADRA !

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le vendredi 08 août 2003 - 01h50:

La Mena diffuse des textes écrits par des gens intelligents pour des gens intelligents.

Les idées qui y sont développées sont tout à fait originales. Leurs informations sont très souvent exclusives et devancent de plusieurs jours, voire de quelques semaines, leur parution dans la presse mondiale.

C'est pourquoi, même si certains articles paraissent ardus, si le sujet vous intéresse, ça vaut la peine, pour une fois, de ne pas lire en diagonale, mais au contraire avec un rythme de lecture ralenti.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 07 août 2003 - 22h03:

'....Alors ne tombons pas dans la toile, mais dans des filets de secours....! :):):)
ALBERT ANONYME

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le jeudi 07 août 2003 - 21h03:

Chatter, c'est tromper

LEMONDE.FR | 04.08.03 | 13h35
"L'utilisation d'Internet est en passe de devenir la forme la plus fréquente d'infidélité dans les couples", conclut une récente étude de l'université de Floride menée auprès de 86 internautes américains mariés âgés de 25 à 66 ans. Dans le cadre de son doctorat en psychologie, la chercheuse Beatriz Avila Mileham a interviewé durant près d'un an des utilisateurs assidus de sites et de forums de discussion consacrés à la recherche d'aventures extraconjugales sur la Toile. "Je n'ai voulu qu'essayer de retrouver ces sensations que j'ai connues lorsque, dans ma jeunesse, j'ai commencé à flirter et à rencontrer des femmes", a confié l'un de ces hommes mariés, en évoquant le sentiment de "battement d'ailes de papillon dans son ventre" que lui procurait cette expérience. Plus prosaïquement, la majorité des interviewés étant des hommes, ils justifient leurs incartades virtuelles par la quasi-absence de relations sexuelles dans leur couple, leur épouse étant "trop absorbée par l'éducation des enfants". D'autres avouent s'être lancés dans le flirt en ligne pour "tromper l'ennui" ou pour y chercher un peu de "fun" et de "changement". Ainsi, des échanges parfois brefs et innocents avec des partenaires du sexe opposé sur le Net prendraient rapidement une tournure beaucoup plus explicite, avant de dégénérer parfois en véritables passions virtuelles. "Aujourd'hui, avec Internet, plus besoin d'imaginer des faux voyages d'affaires ou de chercher quelque obscur motel. Vous pouvez développer votre relation extraconjugale devant l'ordinateur, souvent dans la même pièce que votre partenaire actuel", résume Beatriz Avila Mileham.

Pour expliquer cet engouement pour les flirts virtuels des hommes et des femmes mariés, l'étude met également en avant l'anonymat, la facilité et le sentiment d'impunité que procurent ce genre d'échanges, qui se révèlent du même coup propices aux confidences éclair et au dévoilement de soi. Mais avec cet avantage que l'on peut commencer une relation comme y mettre fin par un simple clic de souris et sans trop d'états d'âme, rappelle l'étude. D'ailleurs, plus des deux tiers des interrogés ont affirmé ne pas éprouver de culpabilité, ni un quelconque sentiment d'"avoir fait quelque chose de mal" en entretenant un tel type de relation extraconjugale. Vingt-six des personnes interrogés ont néanmoins franchi le cap, en acceptant de rencontrer de visu leur partenaire virtuel ; deux d'entre eux ont basculé dans une véritable relation amoureuse.

De nombreux psychologues et conseillers familiaux ont accueilli avec grand intérêt la parution de cette étude, qui, selon eux, permettra de mieux comprendre ce phénomène dans un pays dont la population connectée à la Toile augmente de façon exponentielle d'année en année. "Des collègues à travers tout le pays témoignent que l'activité sexuelle sur Internet est à l'origine d'un nombre croissant de problèmes conjugaux, a rappelé Al Cooper, un expert reconnu en la matière. Nous devons mieux en connaître les ressorts si nous voulons pouvoir mettre en garde les gens que les flirts en ligne sont une pente glissante qui mène, bien trop souvent, directement au divorce." L'auteur de l'étude, Mme Mileham, estime, quant à elle, que la question de l'utilisation d'Internet a pris une telle importance qu'elle devrait être discutée désormais par les couples au même titre que le fait d'avoir des enfants ou pas. Et cela bien avant de s'engager sur la voie du mariage.

Alexandre Lévy

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 07 août 2003 - 19h53:

SOS MRAP : Mouvement à la dérive. 2ème partie. (info # 010708/3) [analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Seconde partie : A propos du délire du choc des civilisations



Le MRAP considère la théorie du choc des civilisations – occident-monde musulman – comme un délire (page 5 du nouveau rapport du mouvement sur "L’extrême droite arabophobe"). Le but des tenants de cette théorie consisterait à se rapprocher des faucons de l’Administration américaine et à infléchir la politique pro arabe du gouvernement français.



Ce faisant, le MRAP entend associer tous ceux qui critiquent les fondements théologiques de l’islam ainsi que les régimes qui les intègrent à leur constitution, de même que les agissements des organismes et des personnes qui s’en prévalent, à une campagne d’agitation arabophone et raciste.



Il s’agit là, non pas d’une approche analytique et éclairée de la part du MRAP, comme on pourrait le supposer de prime abord, mais d’un engagement obscurantiste et partisan. Fort de cette logique construite qu’il instrumentalise à dessein, le mouvement, débonnairement repris par la presse nationale tricolore, s’escrime à cantonner la critique du problème islamiste dans la fameuse tour de verre d’où ne s’échappe aucun son. Et il entend excommunier de la famille des intellectuels les critiques, fussent-ils exempts de tout sentiment racial, en les étiquetant comme des propagateurs des idées de l’extrême droite.



Pourtant, n’en déplaise au MRAP, et débordant largement du contexte du conflit israélo-arabe, ce problème islamiste existe bel et bien et le choc des cultures, pourvu qu’on trouve le courage de l’observer posément, se manifeste de manière criarde et réclame que l’on s’en préoccupe. Plus que cela encore, en confondant à nouveau les besoins de la lutte contre le racisme avec la ligne radicalement partisane et partant déformatrice qu’il a adoptée, le MRAP, pris dans son propre engrenage idéologique, est amené à exagérer l’existence de complots invraisemblables, tout en privant ceux qui subissent véritablement les tourments du racisme islamique du droit d’être entendus, si ce n’est de celui d’être secourus.



Avant-hier le parlement jordanien – pays dont les dirigeants font des efforts considérables afin de modérer les intransigeances de l’environnement et de la tradition islamique – a ainsi rejeté, par une écrasante majorité, deux propositions de lois. L’une visait à accorder aux femmes du royaume hachémite le droit d’introduire une action judiciaire pour demander le divorce. L’autre prévoyait que les crimes d’honneur – l’assassinat par leurs familles de femmes et de jeunes filles soupçonnées d’avoir eu des relations sexuelles adultérines ou préalable au mariage – soient considérés par la législation jordanienne comme des crimes et punis en conséquence.



A propos des crimes d’honneur, relevons l’insupportable : les femmes sont assassinées au nom des valeurs de l’islam (par tradition à leur référence, de la façon dont elles sont usuellement mais globalement, dans tout le monde arabo-musulman, appliquées et pas forcément par référence stricte aux principes du Coran) mêmes si la relation sexuelle dont on les accuse est le fait d’un viol. A l’observation quotidienne de l’application de ce supplice, on s’aperçoit que l’immense majorité des victimes sont effectivement sujettes au viol par un cousin, un beau-frère ou un beau-père.



Plus encore que l’horreur de ces crimes sexistes – le sexisme constituant, dois-je le rappeler, l’une des expressions principales du racisme et il est heureusement reconnu comme tel – c’est l’attitude du parlement jordanien qui souligne objectivement l’incompatibilité des cultures et des valeurs occidentales et arabo-musulmanes.



Moi, de souligner que le parlement jordanien est l’un des plus démocratiques de ceux qui fonctionnent dans le monde arabe et que le royaume hachémite ne pratique pas strictement la Charia (la loi islamique) comme c’est le cas de très nombreux Etats de la région. Ainsi, au contraire de dirigeants qui entérinent et favorisent ces pratiques séculaires, comme c’est par exemple le cas de la monarchie saoudienne, les rois de Jordanie les combattent avec énergie. Voici quelques années, le Prince Fayçal el-Hussein me confiait, en présence de son père feu le roi Hussein, que ces usages le répugnaient et qu’il considérait comme une tache infamante la poursuite de leur pratique dans leur royaume.



Avant-hier, il suffisait d’entendre les arguments des députés jordaniens, dont ceux des six femmes qui y siègent et qui ont également rejeté les propositions de lois, pour se convaincre du fossé abyssal qui sépare leur perception de la vie de la nôtre.



L’un des députés a ainsi déclaré que : la modification de la constitution (la mise en jugement criminel des violeurs et des assassins) encouragerait les femmes à mal se comporter. Un autre : Les femmes n’ont qu’à rester chez elles, faire à manger et s’occuper d’élever leurs enfants afin de diminuer le risque d’être tentées par des relations interdites. Ce malgré que la plupart des viols ont lieu justement dans l’ombre des maisons familiales, lorsque les violeurs se retrouvent seuls avec leurs victimes.



Au sujet du droit des femmes de demander le divorce, notons que s’il leur a été refusé, il procède d’un droit immanent pour l’homme, qui n’a même pas besoin de passer par un tribunal pour répudier sa conjointe en tout temps.



Une des approches envisageables par rapport à ces crimes, que toutes les législations occidentales punissent bien évidemment comme tels, consisterait à se dire que chacun gère ses affaires comme il l’entend chez lui et que tant que les particularismes d’un Etat ne s’exercent pas à nos dépends, il vaut mieux ne pas intervenir. C’est là, d’ailleurs, la ligne force traditionnelle de l’attitude de la diplomatie française – exception faite de son ingérence fréquente dans les affaires internes de l’Etat d’Israël – depuis des années. Cette attitude des yeux mi-clos a permis à l’économie de l’Hexagone de développer des liens lucratifs avec des régimes en tous points infréquentables.



Oui mais cette attitude, par ailleurs discutable, ne peut certes pas être celle d’un mouvement prétendant se vouer à la défense de valeurs humanistes, telle la lutte contre le racisme et l’amitié entre les peuples. Les femmes arabes et musulmanes ont besoin, au nom de ces valeurs, que l’on parle d’elles, qu’on raconte leur enfer et qu’on les aide à le surmonter. Et ce soutien nécessite, d’abord, que l’on identifie, sans haine et sans passion, les sources théologiques et politiques de leur situation et qu’on les fasse connaître de tous.



Ici s’étale l’erreur de ciblage du MRAP, qui s’investit à construire des cabales autour de l’émergence fantasmagorique d’une alliance impossible entre la communauté juive de France et l’extrême droite, plutôt que de permettre et de participer au sauvetage des victimes des excès de l’islam.



Parce que ces excès ne se circonscrivent pas à ces pratiques que nous, occidentaux, jugeons barbares selon nos critères moraux. D’une part, et cela aussi, il faut avoir le courage de le dire lorsque l’on prétend combattre le racisme, parce que ces pratiques sont jugées naturelles et normatives par une partie non négligeable des ressortissants de l’émigration musulmane en Europe. Et d’autre part, parce qu’il faut être simple d’esprit pour nier ce problème et même franchement raciste, pour croire qu’en deux générations, on aurait fait venir des travailleurs du Maghreb et qu’ils auraient aujourd’hui, presque instantanément, reconnu la suprématie de nos valeurs morales et tout aussi instantanément abandonné les leurs.



Ils ne seraient alors que des jambes et des bras, dotés d’un esprit re-virginisé au contact de la glorieuse civilisation occidentale. Non, bien sûr, l’espérance de telles métamorphoses est chimérique et dénote d’une méconnaissance profonde des comportements humains. En fait, une partie non négligeable des huit millions de musulmans de France considère toujours, à des degrés divers, comme naturelles et normatives les valeurs qui régissaient leur existence sociale dans leurs pays d’origine et continue, par exemple, de considérer la place des femmes et leurs droits, de la même manière que les députés du parlement jordanien.



Ce qui est du délire, c’est de ne pas rendre compte et de ne pas assumer intellectuellement la réalité du choc des civilisations. Tant que les valeurs de l’islam étaient exercées en terre d’islam, sans migrations et sans prosélytisme armé à but mondialo-hégémoniste (les deux phénomènes n’ayant rien à voir entre eux, attention aux amalgames !), comme par Al-Quayda et le Hamas, le choc des civilisations n’existait qu’au niveau théorique et de l’interrogation humaniste.



Désormais, il faut, d’un côté, gérer et aménager, les yeux grands ouverts et avec la plus grande tolérance possible, la cohabitation en Europe de personnes exerçant, chérissant, des valeurs de vie antagoniques et de l’autre, se protéger efficacement et sans état d’âme contre l’agression des mondialo-hégémonistes armés de l’islam.



Ici de rappeler que ce sont des pilotes-suicides se réclamant de l’islam qui ont agressé les Etats-Unis le 11 septembre 2001. Ignorer que ces attaques – perpétrées sans provocation aucune de la part des USA – sont le résultat d’une lecture particulière, mais partagée par des millions de croyants, des livres saints de l’islam n’est pas envisageable. Ce qui me paraît incontestablement du délire, c’est de se forcer à ignorer cette problématique posée par l’islam, au nom de je ne sais quelles pseudo nécessités républicaines.



Les Français sont suffisamment adultes pour faire la part des choses, entre ceux de leurs compatriotes et des autres musulmans, qui font du Coran une lecture pacifique, permettant la cohabitation des cultures et pour reconnaître les mondialo-hégémonistes de l’islam, prêts à exécuter des milliers d’innocents afin de faire triompher leurs valeurs. Les Français sont suffisamment mûrs, disais-je, pour que le MRAP cesse de leur bourrer le mou en prétendant, devant les trous béants laissés par les tours jumelles et devant la charte du Hamas, que l’islam ne pose pas problème et que le choc des civilisations est une invention de racistes belliqueux et de juifs communautaristes.



C’est vrai que les membres du MRAP et ses sympathisants n’ont jamais lu la charte du Hamas, parce que personne ne la leur a jamais montrée. Il s’agit cependant de l’un des textes les plus racistes écrits depuis le commencement du monde, ayant engendré des actes parmi les plus racistes jamais perpétrés par des êtres humains.



Et comme sa lecture est indispensable afin de se rendre compte du danger que représente la perception mondialo-hégémoniste de l’islam, lorsqu’il est prêché à coups de bombes humaines, j’ai mis cette charte en lien de cet article [accéder à la charte du Hamas en français].



La Ména a consacré plusieurs analyses à ce problème, mais il peut cependant être résumé en deux phrases :



"Sous la bannière de l'islam, les fidèles des trois religions, l'islam, le christianisme et le judaïsme, peuvent coexister pacifiquement. Mais cette paix n'est possible que sous la bannière de l'islam."



Imaginez maintenant que des millions de personnes soient persuadées de la justesse de ce postulat, au point que la perte de leur vie terrestre leur soit moins importante que son triomphe et vous aurez compris le problème de ceux qui, dans le monde, refusent simplement d’être gouvernés par le parlement jordanien.



Encore que, pour connaître de ce problème, il faudrait que les mouvements contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, ainsi que les médias généralistes, diffusent l’information qu’ils possèdent sans s’atteler à amortir, par l’escamotage de données, le choc de la lecture des doctrines mondialo-hégémonistes de l’islam.



Quelle sorte étrange d’amitié entre les peuples ne peut exister pacifiquement que sous la bannière de l’islam ? Pourquoi le MRAP ne combat-il pas, avec bec et ongles, le Hamas et sa charte racistissime, ayant entraîné des crimes contre l’humanité comme s’il en pleuvait, dont le choix des victimes est uniquement fonction de leur race, de leur croyance et de leur nationalité ?



Au nom de quelles valeurs, le MRAP, faute de combattre le racisme des mondialo-hégémonistes de l’islam, affichait-il sur son site, jusqu’à la parution de l’article du fasciste Guy Millière, la carte géographique prônée par le même Hamas et sur laquelle l’Etat et les habitants d’Israël avaient été éradiqués ?



Ce pourrait-il que le MRAP, échappant à sa vocation première, joue désormais un rôle tactico-médiatique dans l’accomplissement d’un projet raciste et génocidaire ?



Le MRAP est-il effectivement, comme le soutient mon collègue Millière, un mouvement opposé à l’amitié entre les peuples, lorsqu’elle doit se faire à l’écart de toutes les bannières ? C’est à ces questions, dont la gravité, au cœur du débat médiatique, n’échappe à personne, que je vais tenter de répondre dans la troisième partie de mon enquête consacrée au MRAP.