Par Wnes (Wnes) le lundi 18 août 2003 - 15h25: |
La Douda ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Commentaires du Ftileur :
Monsieur Eden : " Si la majorite etait Arabe, y aurait-il des deputes Juifs? A voir l'exemple de la Tunisie, on peut dire avec peu de risque de se tromper que si la majorite en Israel devenait Arabe, les serait tous tuer ou evicter!!" :
* Ce delirium à la tournure intentionnellement truffé d' ambiguïtés, laisse sous-entendre qu'en Tunisie ( Que vous citez comme exemple), des députés auraient été tués, du seul fait de leur appartenance ethnique ?, des exemples S.V.P. Si de tels faits avaient existé, ils auraient été dénoncés au premier chef, par les gouvernants de votre propre pays d'adoption !
Wnessou El Douda
Par Henri (Henri) le lundi 18 août 2003 - 10h23: |
Wness
C'est quoi a ton avis une "paix juste"?
Tu sais bien qu'une paix juste,aux yeux de certains, c'est une paix ou il n'y a pas de place pour les Juifs dans leur propre pays "Erets Israel".
Penses tu que je n'inquiete pas pour mes enfants et petits-enfants?
Donc si tu n'as pas de solution constructive a nous proposer ,evite de nous critiquer afin de ne pas ajouter de la peine a celle que nous avons deja.
La moquerie blesse bien plus que des coups.
Essayons donc tous de nous conduire correctement avec sagesse et respect.
Chalom et brakha
Par Maurice (Maurice) le lundi 18 août 2003 - 10h13: |
QUITTEZ 5 MINUTES LE QUAI DU PORT DE TUNIS:
Le bloc-notes de Bernard-Henri Lévy
J'ai dit ici même, il y a deux ans, et à cette date, les réflexions
contradictoires que m'inspirait le développement du courant
altermondialiste.
J'ai dit - et je n'en retire, bien entendu, rien - que, si tel ou tel aspect
de son idéologie me semblait appeler d'expresses réserves, je me sentais
d'accord, en revanche, avec nombre de ses buts affichés : taxe Tobin,
effacement de la dette des pays les plus pauvres, libre accès de tous aux
médicaments, défense des nations prolétaires.
Et ce n'est évidemment pas à l'heure du Liberia, à l'heure où la moitié, ou
presque, de l'Afrique est en train de faire naufrage, ce n'est pas au moment
où des zones entières de la planète sont menacées d'une sortie plus ou moins
sanglante de l'Histoire universelle, que je vais marchander ma sympathie à
ceux qui, même maladroitement, disent ne pas se résigner à cet insupportable
état de choses.
Reste que deux ans, justement, ont passé et que le mouvement, loin d'avoir
mis à profit ces deux années pour réfléchir, avancer, gagner en maturité,
trouver peut-être des réponses aux questions qu'il se posait et se
débarrasser, pour cela, de ses idées toutes faites, semble, comme on vient
de le voir lors du rassemblement « Larzac 2003 », persévérer au contraire
dans ce que son discours et ses pratiques pouvaient avoir de plus
inquiétant.
Je passe sur l'étrange manifestation d'intolérance que fut le démontage
musclé du stand du PS.
Je passe sur les aspects un peu ridicules de la grand-messe joséboviste : ce
collectif d'intermittents invitant les 200 000 présents à s'exercer à
« pousser un cri » - sic - « pour que la vie triomphe de l'OMC ».
Car n'est-ce pas l'essentiel de l'événement, tout ce Barnum de la
contestation où la cause des mal logés côtoyait celle des producteurs de
roquefort, et celle des Palestiniens le refus de la société de consommation,
qui a choisi de se placer sous le signe de l'infantilisme politique, de la
démagogie populiste la plus débridée et, en guise de main tendue aux
déshérités de la planète, d'un narcissisme communautaire qui, parfois, frisa
l'obscène ?
Un exemple : le millier de militants qui, en une sorte de cérémonie
mimétique censée reproduire, je suppose, la geste des grands manifestes de
l'époque 121 et compagnie, vinrent avouer, la mine grave, qu'ils avaient «
signé un engagement » pour « participer à des destructions de plants
transgéniques ».
Un autre : José Bové qui, tout en prétendant, main sur le coeur, n'avoir
aucune espèce d'ambition politicienne, reprenait les plus vieux trucs de la
rhétorique syndicale la plus éculée pour prédire au gouvernement « un
septembre, non pas chaud, mais brûlant ».
Un troisième : cet orateur qui, à en croire les comptes rendus de presse,
confondait, comme au sombre temps de la gauche totalitaire et de sa
politique du pire, la cause de la révolution avec celle de la paralysie pure
et simple de toutes les tentatives visant à réformer la société française.
Les altermondialistes, en réalité, sont plus que jamais à la croisée des
chemins.
Ou bien ils consentent à entrer dans la complexité du monde ; ils acceptent
d'entendre que l'OMC, loin d'être, comme le veulent les plus ignorants de
leurs leaders, le centre d'on ne sait quel complot, est l'un des rares lieux
où, au contraire, peuvent être, et sont, contestées les décisions des pays
les plus riches du monde ; ils font pression, en d'autres termes, pour que
soient concrètement mises en oeuvre quelques-unes des réformes capables de
réduire le fossé de misère et de sang qui sépare les nations nanties du Nord
des trous noirs de l'hémisphère Sud - et au lieu, comme Bové, d'appeler la
grande armée des intermittents d'une lutte des classes de plus en plus
spectaculaire à occuper la rue pour, le 6 septembre prochain, faire échouer
le sommet de Cancun, ils se souviennent, par exemple, que le principe si
essentiel du primat de la santé sur le commerce (donc de la diffusion
gratuite des génériques) a déjà été affirmé par l'OMC, qu'il en sera de
nouveau question à Cancun et que le vrai combat, notre combat à tous,
devrait être, au lieu de saboter la rencontre, de tout faire pour que,
justement, elle réussisse.
Ou bien ils continuent de psalmodier leur haine d'un « libéralisme » devenu,
à les en croire, le visage même de la barbarie ; ils refusent toujours de
voir que ce libéralisme qu'ils exècrent, avant d'être l'autre nom de la
dictature des marchés, est le principe même de l'Etat de droit, du
pluralisme politique, de la liberté de croyance et de critique, des droits
de l'homme ; ils persistent à croire, ou à faire semblant de croire, que les
vrais ennemis du genre humain s'appellent, non Saddam Hussein, ou Charles
Taylor, ou Fidel Castro, mais Tocqueville et Montesquieu ; et alors, non
contents de ne rien faire en faveur de ces peuples du Sud dont ils se
prétendent les hérauts et qui ne seront bons qu'à leur fournir des slogans
avantageux, ils renoueront, je le répète, avec cette politique du pire qui a
toujours fini par être celle des temps obscurs de la gauche européenne et
ils ne serviront, pour l'heure, qu'à accélérer encore un peu plus la
décomposition du politique et la montée des extrémismes qui va toujours
avec.
© le point 15/08/03 - N°1613 - Page 98 - 887 mots
Par Meyer (Meyer) le lundi 18 août 2003 - 16h51: |
Alerte pour un nouveau virus MSBlaster ou Lovesan.
Il ne se propage pas par e-mail et déconnecte frequemment l'ordinateur.
Voici comment s'en proteger
en anglais :
http://www.microsoft.com/security/incident/blast.asp
en francais :
http://www.microsoft.com/france/securite/alertes/blaster.asp?
En principe seuls ceux qui ont XP sont en danger.
Il vaut mieux prevenir que guerir.
Bonnes vacances.
Par Albert (Albert) le lundi 18 août 2003 - 09h06: |
Bonjour mes chers Frères, que D ieu soit avec vous et avec moi, Amen...Et que nous entendons que de bonnes paroles, amen, et que nos coeurs soient remplis de bonnes bénèdictions, amen, et que toutes les mauvaises pensèes s'en aillent bronzer amen, excusez moi, je vous ai trop langui,trop c'est trop, madame Axelle, que D ieu vous donne la santè ....J'ai la chair de poule tellement je suis ému....De vous retrouver....Après une si longue absence.. Mademoiselle Sanax, je vais lire votre article du 13/8 et je reviens vous complimenter...hazouk..
Par Davideden (Davideden) le lundi 18 août 2003 - 02h07: |
Reponse a Citron,
Tout ces deputes Arabes de la Knesset et meme ces Juifs Israeliens defendant le droit de la minorite Arabe....
Quand a la loie elle meme, passera-t-elle le bagatz?
Des fois il faut se salir pour survivre, Israel est le seul etat des Juifs, il faut permettre le maintien de la majorite Juive autrement nous savons quel sera notre sort.
Si la majorite etait Arabe, y aurait-il des deputes Juifs? A voir l'exemple de la Tunisie, on peut dire avec peu de risque de se tromper que si la majorite en Israel devenait Arabe, les serait tous tuer ou evicter!!
Donc la loie en question si elle survivra Bagatz n'est pas la fierte d'Israel mais elle aide a sa survie.
Ce qui est la fierte de la democratie Israelienne est que Ahmed Tibbi, conseiller personnel d'un ennemi jure d'Israel (Arafat) soit membre de cette knesset paye par les impots des Israeliens. Ce messieur Tibbi a ete elu democratiquement et il exprime son opinion sans peur ni pour lui ni pour ses proches!!!!
Puisque nous sommes ici sur un site Juif de la terre de Tunisie, expliquez nous ou sont dans le pays raciste existant sur notre terre natale les deputes Juifs elus democratiquement? ou sont le deputes Arabes elus democratiquement? ou sont les plus de 100000 Juifs de Tunisie? qui vivent dans les maisons de ces Juifs? Ou sont les Tunisiens s'exprimant contre leur pays librement sans craintes pour eux memes ou leur familles?
Ou sont les Arabes Tuinisens qui a l'exemple de Juifs Israeliens defendant des Arabes, defendent les droits des Juifs elimines?
Par Citron (Citron) le lundi 18 août 2003 - 00h04: |
a l'attention speciale de monsieur davideden
peut on discuter cette loi??
Israël
La Knesset vote une loi discriminatoire
La Knesset a voté une loi empêchant les Palestiniens mariés à des Israéliens d'obtenir la citoyenneté israélienne.
Jérusalem,
envoyé spécial.
Israël, qui vient d'annoncer que la première phase du mur visant à séparer les Israéliens et les Palestiniens est maintenant terminée (selon la presse, la deuxième phase devrait être achevée à la fin de l'année), a trouvé le moyen de dresser une nouvelle barrière : la Knesset, le parlement, a approuvé jeudi à une forte majorité en dernière lecture un projet de loi empêchant les Palestiniens mariés à des Israéliens d'obtenir la citoyenneté israélienne. La loi a été votée par 53 voix pour, 25 contre et une abstention, à l'issue d'un débat houleux. Des députés arabes israéliens, ainsi que du Hadash (communiste), du Parti travailliste et du Meretz (gauche sioniste), ont qualifié cette loi, passée précédemment en première et deuxième lectures, de " discriminatoire et raciste ". Le député du Hadash, Ahmad Tibi, a dénoncé ce texte " inhumain ". La parlementaire Zeeva Galon a déclaré à la tribune du parlement que " la Knesset va souiller son recueil de lois par cette honte et cette injustice (...). C'est une loi raciste qui porte atteinte aux droits de l'homme ". Elle a cité l'exemple de " deux frères arabes israéliens de Nazareth dont l'un a épousé une Italienne, qui pourra devenir israélienne, alors que la Palestinienne qui a épousé le deuxième frère ne pourra pas, comme ses enfants, obtenir ce statut ".
Le ministre chargé de relations avec le parlement, Gidéon Ezra, a justifié la nouvelle loi en expliquant à la radio publique israélienne que " trente Israéliens ont été tués par des Palestiniens ayant obtenu par mariage la citoyenneté israélienne. Le phénomène a pris des allures incontrôlables, avec plus de 100 000 Palestiniens de Judée-Samarie [Cisjordanie- NDLR] et de la bande de Gaza qui ont obtenu une carte d'identité israélienne depuis les accords d'Oslo en 1993 ". Le chef du Shin Beth (service de sécurité intérieure), Avi Dichter, a également plaidé en faveur de ce texte devant le parlement en affirmant que le projet de loi était " vital pour la sécurité d'Israël ". Le ministre de l'Intérieur Avraham Poraz, considéré comme un libéral du parti centriste laïc Shinouï, gêné, a également approuvé la nouvelle législation, mais a voulu se justifier. " J'aurais préféré qu'un tel texte ne soit pas nécessaire, mais il y a des considérations de sécurité dont il faut tenir compte ", a-t-il affirmé.
Jusqu'à présent, la loi prévoyait qu'un Palestinien qui épouse une Israélienne, ou vice versa (qu'il s'agisse de juifs, de musulmans ou de chrétiens), pouvait d'abord demander le statut de résident permanent. Ce n'est qu'une fois ce statut obtenu que la citoyenneté israélienne pouvait être réclamée, ainsi que tous les droits sociaux accordés aux Israéliens. Dans la pratique, il en est tout autrement. Bien avant le vote de cette loi, l'administration israélienne a toujours retardé les démarches. Ainsi, contrairement à ce que l'on pourrait penser, le statut de résident permanent était octroyé pour des durées limitées. La situation de Michel, trente-sept ans, un chrétien palestinien de Jérusalem témoigne des multiples situations qui existent, résultante de l'occupation. Michel est né en 1966, à Jérusalem-Est. Un an plus tard, la ville était entièrement annexée par Israël. Michel est devenu israélien en 1994. Il avoue honnêtement que " les démarches n'ont pas été compliquées et j'ai eu la nationalité rapidement ". Israël, qui veut faire reconnaître Jérusalem comme sa capitale, veut ainsi montrer que tous les citoyens de Jérusalem sont des Israéliens. Mais en 1995, Michel se marie à Jérusalem avec Sarah, qui est née et vit à Bethléem. Un simple laissez-passer est accordé à la jeune femme, dont la durée varie arbitrairement. Tout dépend de l'administration militaire de Gush Ezion (un centre militaire près de Bethléem). Une fois il est valable quatre mois puis, au moment du renouvellement on lui accorde seulement un mois. " En 1998, ils nous ont assuré que cette fois était la bonne. Mais ils n'ont pas tenu leur promesse ", explique Michel. Il se résout alors à faire appel à un avocat pour plaider sa cause, et surtout celle de son épouse, devant la cour. En 2002, après avoir dépensé 2 000 dollars, les époux obtiennent gain de cause. Sarah est résidente permanente pour un an. Ils sont actuellement en attente d'une prorogation ou, mais ils n'osent l'espérer, un statut permanent de résident permanent ! Mais sans la nationalité israélienne, Sarah ne peut sortir du pays. " La nationalité, on ne va même pas la demander, on connaît déjà la réponse ", précise Michel. Le couple a deux enfants, âgés de quatre et un an. Ils sont inscrits sur la carte d'identité de Michel. Mais il ne sait pas quel sera leur statut à leur majorité.
L'avocate Orna Cohen, du Comité pour les droits de la minorité arabe en Israël (Adalah), s'est élevée contre " cette punition collective ". Elle s'étonne : " Vous avez un citoyen israélien qui est Arabe et vous ne lui permettez pas de vivre avec son épouse ? Si ce n'est pas du racisme, alors peut-être faut-il une nouvelle définition. ".
Pierre Barbancey.
Article paru dans l'édition du 4 août 2003
Par Citron (Citron) le lundi 18 août 2003 - 00h15: |
visitez-moi ce site
ca vaux le détour, surtout les soirées du jasmin
http://www.tunislanuit.com/
Par Odigo (Odigo) le dimanche 17 août 2003 - 21h03: |
Hajkloufette
désolé chère amie , j'ai en effet confondu .
vaut mieux
bises
Par Wnes (Wnes) le dimanche 17 août 2003 - 17h58: |
La Douda ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Commentaires du Ftileur :
Salut à Toi Henri : " Wness,qu'elle solution proposes tu? ne plus se defendre et se sauver vers la France par exemple, " :
* Il n'était question que de paix juste, il me semble que ce terme à priori n'aurait pas dû choquer un être aussi sincère que Toi. Les voies qui mènent vers une paix juste, restent à inventer, et ce n'est pas en cultivant l'invective sur le WEB, qu'on fait preuve, d'une quelconque volonté d'aller dans ce sens. Se sauver vers la France ou vers ailleurs, n'y pense même pas car ça ne mène nul part, ce qui compte c'est de défendre la terre dont on est citoyen.
" Tes critiques ne sont pas constructives mais IRRITANTES " :
* Ce qui est irritant c'est surtout de constater que les leçons des donneurs et donneuses, volent en rase mottes, au ras des pâquerettes. Bien à l'abris aux USA et en France, et qu'à part quelques très rares exceptions, ce sont Ceux qui sont en première lignes, qui ont l'attitude la plus digne !
" On est tous sur le meme bateau, et meme si tu es de la Goulette et que tu sais nager, tu risques de couler avec nous " :
* Tu as parfaitement raison, on est tous marins sur un même bateau, alors faisons en sorte de ne pas couler !
Salut Maxiton : " je pense que c'est une question d'éthique, de déontologie, de respect de l'autre. Cela devrait aller de soi. " :
* Effectivement, l'éthique, la déontologie, et le respect de l'autre, il faudrait bien que l'on y arrive enfin !
* Ca n'est pas la douda qui a écrit : "STOP A LA POLLUTION DE L'ADRA Pour qui se prend-il celui qui s'autoproclame " Agence " et s'érige en maître-censeur de l'Adra ?" :
Donc acte ! Ca n'est pas dans les habitudes de la Maison !
" Les correspondants donnent leur avis avec sincérité, vous avez le droit de les discuter, de donner votre avis. Mais pas celui de les tourner en dérision " :
* S'il est un lieu où la censure doit être bannie, c'est bien le WEB, exception faite cependant, pour les écrits à caractères racistes. Les perles quant à elles, sont des expressions familières qui selon La Douda, désignent ce qui attire l'attention, donc foin de dico. Robert et autres. Quant à la dérision, c'est une attitude très méditerranéenne dont il est très dure de se départire, tant elle est ancrée dans notre mental, mais relisez bien tous les écrits, et vous verrez que de loin s'en faut tout n'est pas dérision.
La Paix soit avec vous,
Wnessou El Douda
Par Maxiton (Maxiton) le dimanche 17 août 2003 - 07h59: |
Pour la DOUDA
Vous avez écrit
"Normes anti-pollution ? " STOP A LA POLLUTION DE
L'ADRA
Pour qui se prend-il celui qui s'autoproclame " Agence " et
s'érige en maître-censeur de l'Adra ? " :
* Le WEB est-il un des derniers espaces de liberté
d'expression, mis à la disposition de Toutes et Tous ?, alors
Chère Madame faites nous donc part des normes anti-
pollution que vous songez à édicter, afin que le Ftileur se
fasse une grande cheïkha à les décortiquer, il vous en
remercie par avance ! "
je pense que c'est une question d'éthique, de déontologie,
de respect de l'autre. Cela devrait aller de soi.
Surtout pour quelqu'un comme vous
Relever comme étant des perles les écrits de certains
d'entre nous, revient à les dénoncer comme ridicules.
Définition de '' Perle " par le Petit Robert :
Perle: erreur grossière et ridicule. ex: perles relevées dans
des copies d'élèves, recueillies dans un sottisier
Ce qui n'est pas le cas ici.
Les correspondants donnent leur avis avec sincérité, vous
avez le droit de les discuter, de donner votre avis.
Mais pas celui de les tourner en dérision
Faites en sorte que la Douda ne finisse pas par rimer avec
Rkaka
salutations
Par Henri (Henri) le dimanche 17 août 2003 - 08h07: |
Wness
"* Bien heureusement, il y en une majorité que cela ne rend pas malade, mais au fait ce commentaire signifie t-il que tous les efforts pour établire une paix juste soient inutiles ! et que vous souhaitez que les générations futures soient condamnés à se battre dans une guerre éternelle ? Quelle belle perspective pour votre descendance ! "
Wness,qu'elle solution proposes tu? ne plus se defendre et se sauver vers la France par exemple,
Moi sans honte,quand je ne sais pas je dis "je ne sais pas",et j'evite de critiquer ou de donner des lecons sur le compte des autres.
Nous avons assez d'ennemis sur place, evite de les aider en nous presentant comme si nous etions contre la paix.
Tes critiques ne sont pas constructives mais IRRITANTES.
Au lieu de nous critiquer, donne nous une solution.
A l'epoque un Harrisien se croyait a l'abri aux USA, et puis il a dut se rendre compte que la distance ne le mettait pas a l'abri du terrorisme.
On est tous sur le meme bateau, et meme si tu es de la Goulette et que tu sais nager, tu risques de couler avec nous.
Chalom et brakha.
Par Emma (Emma) le dimanche 17 août 2003 - 07h01: |
Un livre, un numéro et un drapeau
Par Eytan Ellenberg pour Guysen Israël News
Je suis le juif errant : voilà près de deux mille ans que j’arpente tous les sentiers, me réfugie dans toutes les villes, m’abrite dans tous les pays ; jamais en sécurité, toujours nomade ; je suis le voyageur éternel, maudit par le destin mais, pourtant élu par les cieux.
J’étais de ceux-là, ces 600 000 âmes, au pied du Mont Sinaï, à écouter le grand prophète Moïse déclamant la parole de Dieu, me promettant une terre, en échange de ma soumission à quelques commandements ; rédigeant dans un livre à cinq tomes des histoires et des lois : mes ancêtres et leurs comportements, mon futur et mes obligations.
Ancien esclave, je me résolus à une liberté surveillée, non affranchie du respect de nombreuses règles, bien contraignantes. M’ayant distingué le saint du profane, le bien du mal, je me mit à édifier un Etat, une nation sur la terre d’Israël : entreprise difficile, ardue et complexe qui ne dura que le temps laissé aux autres peuples pour le détruire. Je fus déporté à Babylone, loin de ma terre, la pleurant, elle et le temple que j’y avais bâti, me réfugiant alors dans ce qu’il me restait : le livre. Discutant les lois et argumentant les écrits divins, je participais à la rédaction du plus grand ouvrage intellectuel de tous les temps : le Talmud.
Source de toutes les lois, recueil de conseils avisés, ce livre resta à mon chevet, constitua le pilier de ma sagesse, me permettant d’attendre patiemment, douloureusement mais sans grande révolte, le retour de mon peuple sur sa terre. Ce fut, ensuite, le temps des voyages-plutôt des exils forcés ; des brimades, des injures, des insultes, des coups, des blessures, des morts ; de l’horreur antisémite qui haïssait en moi le peuple du livre, de la réflexion, de la morale –cet éternel « empêcheur de massacrer en rond » ; je devenais le bouc émissaire : à chaque malheur, le même coupable : moi–le juif. « A mort les juifs ! », pouvait-on entendre dans les rues, après chaque catastrophe, suivant chaque épidémie, le désarroi du peuple valait bien quelques morts juifs.
Il en fut même des pays où la haine envers les juifs s’exprimait, purement, alors que ces derniers n’y habitaient même pas. L’antisémitisme est la seule haine qui a tant perduré ; éternelle, indémodable et si porteuse : exutoire des peuples en dérives sur un peuple en exil.
Il en fut même un peuple qui décida, simplement parce qu’il le fallait, d’éliminer, entièrement parce qu’il ne fallait pas qu’il en reste même un seul, l’ensemble de mon peuple. Cela ne date pas de si longtemps, et, pourtant, de nombreuses personnes l’ont oublié, ou veulent simplement taire un passé plus qu’obscur, que l’on a envie d’enterrer, d’étouffer, d’étrangler pour se dire, finalement, que rien ne fut.
On me broda une étoile jaune sur mon manteau ; on me balança dans des trains à bestiaux, les uns contre les autres, les uns sur les autres, écrasant les plus faibles, respirant la mort et la détresse, l’angoisse et la résignation ; on me tatoua un numéro sur le bras ; aux chiens, on a, tout de même, la délicatesse de le faire, cachée, sous les oreilles ; on me fit travailler de force–paraît que ça rend libre ; on me considéra comme un moins que rien, un sous-homme, une simple force de travail, une véritable bête de somme ; on amena ma famille dans des chambres, où l’on répandit du gaz, douches systématiques, machinalement répétées et mortelles, voulant purifier le monde de ce peuple haï, méprisé, maudit : 6 millions d’âmes périrent, partirent et s’envolèrent par la première entreprise de haine à grande échelle, répandant dans le ciel une fumée âcre, si noire que les voisins ont dû la confondre avec le diable que l’on brûlait, ils ont dû avoir peur sinon ils auraient parlé, crié que l’on ne pouvait pas faire cela à un autre homme.
Ne sachant plus où aller, éreinté de tant de visions d’horreurs, représentation vivante de la culpabilité du monde, je tentais de m’accrocher à un vieux rêve, à cette fameuse promesse du désert : retrouver ma terre, y retourner pour planter mon drapeau sur Jérusalem la juive ; toutes les étoiles jaunes fondirent en bleu et s’étendaient fièrement sur l’étendard sioniste.
Je m’en allai sur ma terre pour me battre, dans la vieille ville de Jérusalem, pour laquelle je priai depuis deux mille ans sans la voir ; je voulais reconquérir la terre de Sion, Israël : c’était tout de même la fiancée que l’on m’avait promise, j’étais encore amoureux.
L’espoir vain que je ressassai dans mes livres, que j’avais, un moment, perdu parce qu’affublé d’un satané numéro, macabre et avilissant, devenait réalité au fur et à mesure que j’avançai avec mon drapeau.
Je m’y installai : mes voisins m’en voulaient pour cela, encore et toujours la même haine indépassable : hier antisémites, aujourd’hui antisionistes ; la haine perdure, change de nom mais la victime reste la même.
Le sionisme n’est que la concrétisation d’un vieux rêve, d’un espoir universel et éternel d’un peuple qui a connu les pires outrages et les plus horribles souffrances ; c’est aussi aujourd’hui, son seul refuge, mon rare et singulier abri, notre unique étendard ; depuis les déportations de Babylone, le peuple juif a, enfin, depuis plus de 50 ans, un Etat qui peut l’accueillir et le défendre ; savoir que des juifs sont maintenant capables de combattre et protéger leur vie est un affront insurmontable, une défaite pour tout antisémite ; Israël est le pays des juifs : peuple du livre, Numéro un de dieu et porte-drapeaux de l’humanité.
Par Emma (Emma) le dimanche 17 août 2003 - 07h24: |
Souffrances post-traumatiques : un Israélien sur dix
Une enquête entreprise par des professeurs de l’université de Tel Aviv et des psychiatres renommés pour connaître l’impact du terrorisme palestinien sur la population israélienne a permis d’entrevoir des données inquiétantes : un Israélien sur dix souffrirait de symptômes post-traumatiques dus à l’Intifada et son cortège de violences. D’autres sont plus rassurantes et font état de l’optimisme inébranlable d’une population qui a, en majorité, confiance en l’avenir de l’Etat d’Israël, malgré la profondeur du traumatisme. Cette enquête, la première du genre en Israël, a duré un peu plus d’un an et a été réalisée auprès de 512 Israéliens adultes, échantillon représentatif de la société israélienne. Elle a été publiée dans un bulletin scientifique américain, paru en août aux Etats-Unis, l'American Medical Association. Les recherches ont été menées pendant les 18 premiers mois de l’Intifada, période au cours de laquelle 472 Israéliens ont trouvé la mort et 3800 ont été blessés. Depuis, ces chiffres ont doublé. D’après ces recherches, 16% des Israéliens interrogés ont été directement exposés au terrorisme. 37% ont déclaré qu’un de leurs proches ou amis a été témoin d’un attentat. 76% ont reconnu souffrir de symptômes découlant du climat généré par la recrudescence des attentats : troubles du sommeil, sentiment de tristesse persistant, par exemple. 10% de ceux qui ont connu un attentat sont en souffrance post-traumatique : troubles psychiques et troubles du comportement. Tous ont besoin d’un soutien psychologique. Enfin, ils sont 82% à croire que leur situation personnelle est susceptible de s’améliorer et 66% ont confiance en l’avenir de l’Etat d’Israël.
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