Archive jusqu'au 22/août/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires d'Aout 2003: Archive jusqu'au 22/août/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le mercredi 20 août 2003 - 01h40:

humour noir,humour blanc,humour noir et blanc et en couleurs,humour en relief et en odeurs,humour juif et humour des khorotos,des belges et des ecossais,humour de dieu qui nous depasse,c'est lui
qui fais les bus et qui distribue les tickets.
ceux qui partent maintenant retrouvent ceux qui sont deja partis et attendront ceux qui partiront.une chose est sure,on va tous y aller .
be happy don't worry.....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Chantal (Chantal) le mardi 19 août 2003 - 21h30:

"humour tres deplace"? connais pas, par contre je connais l'humour noir. A chacun la forme d'esprit qu'il apprecie le plus.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le mardi 19 août 2003 - 21h26:

Le pouvoir du pétrole Saoudien, un château de cartes…



Par Max Singer, journaliste et chercheur au Hudson Institute et Paul Michael Wihby, président de Gwest Inc. Article paru au Weekly Standard et repris par le Jerusalem Post du 14 août 2003,

Traduit et adapté par Albert Soued, www.chez.com/soued



Surestimer le pouvoir du pétrole Saoudien aujourd'hui peut avoir une influence néfaste sur toute politique à l'égard du Moyen Orient. Les mythes suivants sont dépassés, mais ils continuent encore à fausser le jugement du monde sur la puissance réelle des pays du Golfe persique et notamment sur celle de l'Arabie Saoudite.



La plupart des réserves mondiales de pétrole se trouvent au Moyen Orient.



FAUX! Ceci est seulement vrai pour le pétrole conventionnel, celui qu'on trouve dans des poches et qui coule facilement. Mais si vous prenez en compte le pétrole "non conventionnel", comme les sables pétrolifères ou le pétrole lourd, les réserves du Canada sont supérieures à celles d'Arabie Saoudite et celles de l'Occident bien supérieures à celles du Moyen Orient. Les découvertes technologiques des dix dernières années a réduit le coût d'extraction de ce pétrole non conventionnel, en dessous de 15 $/baril. Son prix est donc inférieur au prix moyen du marché des 30 années précédentes. On en produit déjà 1 million barils/j et sa qualité est aussi bonne que celle du pétrole noir poisseux qu'on a l'habitude de pomper.

Des "cabales" tournent autour de ce nouveau pétrole du fait qu'on a tardé à l'extraire d'une façon économique et que les Verts s'opposent à l'extraction d'une naphte parfois dévoreuse d'énergie ou polluante. Même en éliminant toutes les réserves difficiles à extraire, on peut produire en 2020, 30 millions barils/j à un prix inférieur à 15 $/j. D'ici là, on pourra résoudre techniquement le problème posé par les 50% à 75% de réserves restantes.



Le monde ne pourra faire face à l'accroissement des besoins du futur qu'en augmentant la part achetée dans le Golfe Persique.



FAUX! En plus du pétrole non conventionnel, il y a bien d'autres ressources pétrolières dans le monde, et la part actuelle de 23% du Golfe Persique aura tendance à baisser. De nouvelles technologies de recherche et d'exploitation ont permis de trouver des réserves importantes de pétrole, hors du Golfe Persique, notamment en Russie et dans le bassin de la Caspienne, en Afrique Occidentale, en Amérique Latine, dans le Golfe du Mexique, ailleurs et offshore. Par ailleurs, la concurrence du gaz naturel se fait déjà sentir depuis que le coût de sa liquéfaction et de son transport ont été réduits.

En 2020, le monde aura besoin de 100 à 120 millions barils/j de production nouvelle, et pourra les trouver sans augmentation de la part du Golfe Persique. Or 190 millions de barils/j seront potentiellement disponibles en 2020, sans avoir recours au pétrole du Golfe Persique: 40 de l'ex-URSS, 40 du Canada et du Vénézuela, sous forme de pétrole non conventionnel, 45 principalement de l'offshore occidental, 25 de l'Afrique Occidentale, 40 du reste du monde.

Ces chiffres peuvent paraître trop importants mais ils sont possibles à l'échéance indiquée, d'après les géologues et les spécialistes.

Bien évidemment les compagnies pétrolières n'investiront que pour faire face à la demande, et c'est par facilité qu'elles s'approvisionnent dans le Golfe Persique au lieu d'investir ailleurs, pour en être moins dépendante.

En fait, les événements politiques décideront des investissements futurs pour renouveler les puits, augmenter la capacité de production et d'acheminement, exploiter le pétrole "non conventionnel"…



Le faible coût de production de leur pétrole fait que les Etats du Golfe contrôlent la part de la demande qu'ils souhaitent satisfaire.



FAUX. Les compagnies pétrolières ont la liberté de choisir le lieu d'investissement pour produire et satisfaire la demande. Or on constate aujourd'hui qu'elles n'investissent pas dans la région du Golfe pour en augmenter la capacité, ni même pour la maintenir. Les forages nouveaux sont faits ailleurs.

Il y a deux raisons à cela: d'abord ce sont les propriétaires des champs pétrolifères qui profitent des coûts bas de production, et non les compagnies qui produisent; celles-ci n'ont aucune motivation pour continuer à investir. Ensuite la région étant devenue politiquement vulnérable, les compagnies recherchent des lieux plus sûrs.

En théorie les pays du Golfe peuvent avoir leurs propres compagnies de production, mais cela nécessite des capitaux et un pouvoir de décision effectif. Les petits états du Golfe le font pour augmenter leur capacité de production. On peut espérer que le régime d'Iran changera comme celui d'Irak et que ces pays pourront augmenter leur production. À ce moment la question ne se posera plus de savoir quelle part du pétrole mondial vient de cette région.



Les Occidentaux ont plus besoin du pétrole des pays du Golfe que ceux-ci n'ont besoin de l'argent reçu.



FAUX. La plupart des états du Golfe dépendent du revenu pétrolier, qui leur procure la quasi totalité des devises. Les pays consommateurs n'achètent que moins du quart de leurs besoins dans la région et ont des stocks suffisants pour six mois.

Il y a 20 ans, le pétrole a élevé le niveau de vie des Saoudiens jusqu'à 20 000 $/hab, donnant au pays des réserves monétaires miraculeuses, autorisant l'Arabie à boycotter l'Occident, à réduire la production ou à cesser de livrer. Aujourd'hui le revenu est de 6000 $/hab, les réserves de devises ont fondu et ont été remplacées par une énorme dette nationale, la majeure partie du pays dépendant d'officines gouvernementales pour se procurer des liquidités.

Il est généralement admis que si les Etats du Golfe se sentent menacés par une quelconque concurrence, du fait de leurs faibles coûts de production, ils peuvent pratiquer des cours de dumping pour éliminer cette concurrence. Ceci était vrai dans le passé. Aucun régime du Golfe n'a aujourd'hui le cran et les moyens de se permettre cette politique pendant longtemps. La plupart des producteurs hors golfe arrivent aujourd'hui à gagner de l'argent avec un prix de vente bien inférieur à 15 $/baril!



L'Arabie saoudite a les moyens de fixer le prix de vente du pétrole aux pays Occidentaux et de ruiner leurs économies.



FAUX, dans la plupart des cas. Aussi longtemps que l'Arabie a la capacité de fournir plus de pétrole qu'elle n'en peut vendre, elle peut baisser ses prix. À l'inverse, en période pénurie, les Saoudiens savent qu'il est de leur intérêt comme du nôtre, de ne pas laisser les prix trop grimper, car ils susciteraient d'autres ressources d'énergie et ils en seraient alors les premières victimes.

En fait les pays producteurs du Golfe ont peu d'influence sur le marché, qu'il y ait abondance ou pénurie de pétrole. Cela dépend des décisions prises deux à dix avant, en matière d'investissements, par les compagnies pétrolières. Si l'investissement dans de nouvelles capacités a été suffisant, il y a abondance; si les producteurs ont été trop prudents, ou si la demande est plus forte que prévu, il y a pénurie et les prix sont susceptibles de grimper; et ceci d'autant plus que les producteurs coopèrent pour limiter l'offre de pétrole.

Dans le cas où l'investissement passé a été suffisant et que la capacité de produire est supérieure à la demande (ce fut le cas dans le passé, mais plus maintenant), les pays producteurs n'ont pratiquement plus la liberté de jouer sur l'offre et les prix. Pourtant il est difficile de les empêcher de "tricher" avec les quotas de l'OPEC. Mais, s'ils peuvent limiter leur offre pour éviter un effondrement des prix, ils ont de la chance.



Comme les réserves de pétrole sont pléthoriques du moins pour les 20 prochaines années, l'offre entre 2006 et 2020 dépendra essentiellement des capitaux investis. Si les compagnies pétrolières occidentales décident d'investir suffisamment, les pays du Golfe ne peuvent intervenir ni sur l'offre ni sur les prix.

Les pays producteurs retrouvent une certaine influence lorsque l'investissement des compagnies pétrolières a été insuffisant; alors ils peuvent créer une pénurie ponctuelle.





CONCLUSIONS


La principale conclusion est que jusqu'ici les décideurs politiques des Etats-Unis ont tiré de ces mythes éculés une attitude de déférence à l'égard de l'Arabie Saoudite, parce qu'ils sont persuadés que ce pays a le pouvoir de ruiner l'Occident grâce au pétrole.



Il faut savoir que les élites et les politiques Américains ont plus de respect pour l'Arabie que pour aucun autre pays. Quand un pays quelconque impose des restrictions aux diplomates américains, les Etats-Unis prennent des mesures similaires de rétorsion. Ce n'est pas le cas quand il s'agit de l'Arabie. En effet, ce pays n'a jamais payé le prix d'interdire aux femmes diplomates américaines de conduire. Tout le monde est au courant de la souffrance de ces femmes américaines dont les enfants ont été kidnappés par le père saoudien, sans que leur pays n'intervienne, par "respect extrême" vis à vis de l'Arabie (1).



Or la politique saoudienne à l'égard des Etats-Unis est fondée sur la perception de cette crainte, liée au pouvoir supposé du pétrole. Ceci explique pourquoi le prince Abdallah s'est senti libre de traiter le président G W Bush avec condescendance à Crawford, Texas, moins d'un an après que 15 citoyens Saoudiens aient attaqué le World Trade Center et le Pentagone. Ceci explique pourquoi les Saoudiens se sont sentis sûrs d'eux, quand ils ont distribué plus de 50 milliards $ provenant du pétrole, pour répandre la haine des Etats-Unis et de l'Occident, durant les 20 dernières années.



Le jour où ces décideurs politiques se rendront compte que l'économie mondiale est moins entre les mains de l'Arabie que ne l'est l'économie saoudienne, entre les mains des clients occidentaux, alors ils cesseront d'être effrayés….Ils devraient réaliser que la réalité a changé et que la menace du pouvoir du pétrole arabe n'a plus cours.



La montée du terrorisme de l'Islam militant contre les Occidentaux a coïncidé avec l'envolée des prix du pétrole des années 19798/80 et avec le transfert de milliards $ de l'Occident vers les pays du Golfe. Alors il s'ensuivit la croyance dans un pouvoir du pétrole musulman qui a été l'une des raisons pour lesquelles un Osama Ben Laden a cru que l'Amérique était suffisamment affaiblie pour être attaquée et détruite.



Les réalités nouvelles de l'économie pétrolière doivent inciter les politiques américains à chasser les vieux mythes d'un pouvoir pétrolier arabe et surtout la peur d'un chantage saoudien. On ne peut pas nier que l'un ou l'autre des états du Golfe puisse créer des difficultés passagères, mais pas plus qu'une grève….Il faudrait déplacer les Saoudiens du piédestal où ils ont été mis par les politiques américains et les ramener à leur juste niveau, une autocratie gouvernée par une grande famille minoritaire, qui n'a plus l'appui de son peuple, qui n'est pas très populaire dans le monde musulman et qui s'appauvrit de jour en jour…Ce pays ne peut plus punir l'Amérique pour ses choix politiques au Moyen Orient, bien au contraire, il est à sa merci. Ce pouvoir saoudien n'est plus qu'un château de cartes qui s'écroule devant les nouvelles réalités économiques dans le monde.



La deuxième conclusion qu'on peut tirer est de l'ordre de la stratégie économique. Point n'est besoin de réduire la consommation de pétrole pour réduire la dépendance des Etats-Unis vis à vis du pétrole importé. Il y a lieu de s'assurer que l'investissement dans les capacités de production est suffisant par rapport à la demande potentielle des prochaines années et que les stocks de pétrole sont à un niveau qui permette une influence sur la stabilité des prix; en plus ces stocks sont un moyen de pallier une pénurie due à un chantage quelconque.



Les événements du 11 septembre 2001 sont le creuset où une nouvelle politique se modèle au Moyen Orient. Il apparaît aujourd'hui que l'argent du pétrole saoudien a été à l'origine de la résurgence de l'Islam militant et terroriste à travers le monde. On a besoin de chasser les mythes éculés de la puissance du pétrole saoudien pour établir une nouvelle politique réaliste et saine pour la région.



(1) note du traducteur: on ne m'enlèvera pas l'idée que l'extrême déférence vis à vis d'un tiers qui ne le mérite pas, au delà de la crainte, est le résultat d'une forte corruption.


Voir aussi www.nuitdorient.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 19 août 2003 - 21h16:

Chantal
je trouve ton humour tres deplace... excuse moi ce n est pas le moment
Plus de 100 blesses dont des dizaines graves , au moins 15 morts ... de tres nombreux enfants dans les victimes ...
Le bus double sortait du Kotel vers le quartier de Shmouel Hanavi
Un secouriste de ZAKA pourtant habitue a l horreur des attentats a qualifie celui ci d exceptionnel dans l horreur
Voici une image:
bus

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Chantal (Chantal) le mardi 19 août 2003 - 20h49:

Odigo: ce soir encore, a Jerusalem, des passagers auront achete un billet de bus a 5.20 shekels pour une destination indesirable...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 19 août 2003 - 20h30:

ATTENTAT GRAVE A JERUSALEM
Un terroriste s est fait exploser dans un bus qui revenait du Kotel . De tres nombreux blesses , deja 7 morts ...
L horreur continue pendant que nous parlons de paix ... d autres tentent de nous exterminer !!! ou est la justice ???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 19 août 2003 - 18h07:

Les chiens aboient et la paix avance (info # 011908/3) [analyse]

Par Sami el-Soudi © Metula News Agency


Il se passe une grande agitation autour des mesures décidées par Shaul Mofaz et Muhamad Dahlan durant 7 heures d’entretiens intensifs, jeudi et vendredi deniers. L’agitation en question secoue aussi bien le gouvernement israélien, dont la séance hebdomadaire de dimanche matin a, paraît-il, été houleuse, qu’elle oppose de plus en plus férocement les partisans d’Arafat et ceux du Premier ministre Mahmud Abbas.



De notre côté, la bataille a un autre nom : la poursuite du processus de la Carte routière, menant vers 2 Etats vivant en bon entendement, contre les efforts du reclus de la Moukata de Ramallah et de sa coterie, qui n’épargnent aucun effort afin de réactiver l’Intifada.



Exemple de cet affrontement, pendant que les deux ministres de la défense travaillaient dur afin de définir un plan précis de lutte contre les organisations terroristes, en corrélation obligée avec l’évacuation de 4 nouvelles villes palestiniennes par les Israéliens, qui va commencer dès cette semaine, Nabil Shaath, faisait de son mieux afin de détruire cette entente. Shaath, ministre de la planification et de la coordination internationale dans le gouvernement Abbas, mais surtout implant d’Arafat dans le gouvernement palestinien, faisait à Beyrouth des déclarations tonitruantes concernant la 3ème phase de la Road Map (on en est à la 1ère).



Shaath a ainsi déclaré que la Carte routière garantissait à tous les descendants des réfugiés palestiniens de 48 de pouvoir regagner leurs villes d’origine en Israël et de toucher des compensations financières. Le but recherché par le clan Arafat, en faisant ainsi parler l’une de ses marionnettes, était de lever un tel tollé parmi les ministres faucons du Likoud, afin qu’ils refusent l’évacuation des 4 villes palestiniennes, sachant qu’aucun parti sioniste en Israël n’est prêt à accepter le retour de ces réfugiés. Après bien des cris et des grincements de dents, Mofaz et Sharon ont tenu bon et "pour autant qu’il ne se produise aucun attentat terroriste", les retraits vont commencer instamment. Reste que le but évident du raïs consistait à faire sauter la prochaine étape de la Carte routière, une fois encore, même au prix de notre émancipation politique et de l’amélioration des conditions de vie de centaines de milliers de nos concitoyens.



En fait, la bande à Arafat panique, ce qui fait dire à son chef "que ce fut une erreur capitale de laisser nommer Abbas". A cela je vois quatre raisons principales.



1. Abbas et Dahlan mean business et leurs actes diplomatiques et sécuritaires démontrent, chaque jour un peu plus, qu’ils entendent véritablement aboutir à la paix. Ils ne jouent pas le double jeu préconisé par Arafat et qui consiste à obtenir des concessions de la part des Israéliens, tout en poursuivant la construction du porte-avions.



Abou Rodeina, le porte-parole de la Moukata, continuant, dans le dos de Dahlan, à propager l’idée que l’accord sur le retrait prochain est un contrat de dupes au seul profit des Israéliens et en exigeant le retrait immédiat et instantané des soldats hébreux de tous les territoires palestiniens occupés. L’observateur bien informé comprend que, non seulement cette revendication est contraire à l’esprit de la Road Map, ce qui passe encore, mais que nos services de sécurité ne sont pas en mesure de remplacer instantanément les Israéliens dans tous les territoires encore occupés. Dans l’hypothèse théorique d’un retrait tel que le demande Arafat, la gabegie s’instaurerait immédiatement, permettant aux organisations terroristes de reprendre les attentats contre les civils israéliens. Cette reprise des assassinats engendrerait à son tour et immanquablement une réoccupation de tous les territoires récupérés – quel pays fort accepterait que des terroristes déciment sa population civile sans réagir ? – ce qui signifierait la fin de la Carte routière et de l’expérience Abbas. La récupération de tous les pouvoirs par Arafat et ses supplétifs.



C’est ainsi et manifestement le renouvellement des violences et du processus d’autodestruction de notre peuple que prône Arafat, qui rêve encore, le dément, à une réaction disproportionnée des Juifs, amenant au déploiement d’une force internationale d’interposition sur la ligne verte. Tout cela pour nourrir de sang palestinien le rêve de l’établissement d’un sanctuaire, d’où les arafatiens et les déments religieux armés pourraient préparer l’éradication de nos voisins plutôt que de faire la paix avec eux.



2. Autre raison de la panique d’Arafat, la publication d’un sondage d’opinions très professionnel, effectué par des Palestiniens dans les territoires occupés par Israël, mais aussi auprès des réfugiés au Liban et en Jordanie, qui montre qu’une très grande majorité des nôtres ne croient pas au retour des descendants des réfugiés de 48 et que ceux qui vivent en dehors de Palestine n’entendent pas vivre en Israël, même dans l’hypothèse d’un accord avec cette dernière.



3. Raison supplémentaire de la rage du pensionnaire de la Moukata de Ramallah, l’initiative Nusseibah-Ayalon qui progresse rapidement en Palestine. Contrairement à ce qui a été publié dernièrement par notre chère Ména – personne n’est décidément infaillible – ça n’est pas 10, ni 12'000 de mes frères qui ont signé la pétition pour la paix, mais hier matin, elle comportait déjà plus de 32'000 signatures palestiniennes et 39'000 israéliennes.



Fait remarquable, les signatures sont obtenues par Sari et ses volontaires à l’intérieur des camps de réfugiés. Le professeur, n’hésitant jamais à braver les fatwas de mort formulées contre lui par tous les éradicationnistes, vient parler aux gens des camps, ceux-là même qui ont tout perdu dans les guerres contre Israël, pour leur expliquer courageusement qu’ils ne retourneront pas chez eux à Haïfa ou à Safed mais qu’ils pourront vivre en paix et trouver dans celle-ci les ressources de jouir de leur part de bonheur et de progrès, qui leur a été refusée jusqu’à maintenant. En lisant les articles de mes confrères de la Ména, je suis outré de ce que des organisations européennes se déclarant en faveur d’une paix juste et durable dans notre région (El-Soudi veut parler, entre autres du CAPJPO et du MRAP, Ndlr.) occultent les efforts remarquables de Nusseibah et d’Ayalon et favorisent les éléments racistes, bigots ou corrompus de notre société, pour lesquels la guerre sainte d’autodestruction constitue la seule manière d’exister.



4. Plus que tout, ce qui oppresse Arafat, c’est le nombre croissant de Palestiniens qui soutiennent désormais les efforts de Mahmoud Abbas et de Dahlan en faveur de la trêve et de la Road Map. Dans les territoires libérés par Israël, on compte par dizaines les occasions où la population elle-même a empêché des terroristes de perpétrer leurs méfaits et dans certains cas les a même passés à tabac.



Certes tout est loin d’être rose pour les habitants de Palestine mais il est indéniable que la trêve avec Israël a sensiblement amélioré nos conditions de vie. La réouverture du marché israélien du travail et la reprise du commerce avec les Juifs ont permis d’insuffler de l’argent frais à Gaza et à Bethlehem, redonnant du même coup un certain espoir aux gens. Parallèlement à ces améliorations dans leur vie quotidienne, de plus en plus de personnes réalisent que la politique du martyre généralisé d’Arafat est cousue de mensonges et d’inégalités sociales et surtout, qu’elle ne mène pas à Jérusalem mais à la pauvreté, la faim et la morgue.



Je vous ai déjà dit, chers lecteurs, que la Palestine arabe est loin de n’être peuplée que par des bourricots et que, à la condition d’un avenir décent, du démantèlement des colonies, notre peuple, si on lui expose des choix concrets et crédibles, n’a pas plus envie qu’aucun autre de mourir pour des fadaises.



Il semble que des leaders pragmatiques ont compris cet état de fait. Parmi eux, Dahlan et Mofaz, qui sont d’habiles tacticiens. Pour le moment, tout n’est pas bon à dire aux peuples israéliens et palestiniens, surtout lorsque, pour ce faire, il faut briser des mythes et des ethos par grappes entières. En fin de semaine dernière, Dahlan a donné à Mofaz sa parole d’honneur personnelle qu’il allait démanteler l’infrastructure terroriste des villes qui lui seront confiées et l’Israélien le croit.



Les informations qui transpirent, les plans coordonnés qui s’établissent et ceux qui se font dans l’ombre exaspèrent les tenants de la Hell Map. Je tiens de bonne source que Yasser Arafat continue à ordonner aux terroristes du Fatah de tuer toutes les prémices d’une paix possible. Il doit se hâter, le bougre, car bientôt Jéricho et Kalkylia seront indépendantes, puis Tulkarem et Ramallah et un peu plus tard, ce pourrait être toute la Palestine sur les frontières jordaniennes d’avant 67. Et chaque jour que des hommes travaillent à la paix, la nécessité du rôle des bourreaux et des hallucinés se dévoile de plus en plus inutile.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Odigo (Odigo) le mardi 19 août 2003 - 17h47:

http://www.refractaires.org/resistance-feminine/femmes.htm

regardez moi ce site et surtout ayez le coeur bien accroché .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mardi 19 août 2003 - 14h55:

La Douda ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Commentaires du Ftileur :

A Henri :

"La moquerie blesse bien plus que des coups. " :
* Tu as raison la moquerie blesse, mais pas autant que certains propos sectaires, à consonance raciste qui réapparaissent d'une façon recurante et sempiternelles. D'ailleurs tu as dû remarquer que certains Harissiens, et non des moindres, n'interviennent plus sur le WEB, ils ont déserté ADRA, à toi d'en tirer les conclusions dont l'évidence s'impose. Quant à te critiquer, personne n'y a même songé.

" Tu sais bien qu'une paix juste,aux yeux de certains, … " :
* Tu as bien fait de parler de " certains ", ce qui veut dire : " pas tous ", tu trouveras toujours sur ton chemin des individus pour s'opposer à la paix, ils sont heureusement minoritaires et n'ont aucun avenir, prêts à utiliser n'importe quels moyens, leur seul fond de commerce étant de propager la terreur pour imposer leurs lois.

" Essayons donc tous de nous conduire correctement avec sagesse et respect. " :
* On n'attend que cela arrive enfin !

" Donc si tu n'as pas de solution constructive a nous proposer… " :
* La solution de la Paix Juste ne peut pas être inventé par un seul individu, elle devrait se situer dans le cadre d'un travail collectif, et là Adra pourrait pleinement jouer son rôle, celui de relever un tel défi !

Le Salut est sur Toi,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le mardi 19 août 2003 - 06h21:

Axelle Chalom,

Merci pour votre message qui nous met du baume au coeur et nous reconforte.

A votre question je reponds, que Ruth la moabite d'ou descend le roi David,n'etait pas Juive.
Elle ne voulait en aucun cas se detacher du peuple juif, et c'est elle qui engendrera le messie.

D... a cree le monde par le "hessed" la bonte, et ni la violence ni la mechancete ne la vainquront.

Achem ebarekh autahk ve col michpahtehk. Amen
Qu'Achem vous bennisse ainsi que votre famille. Amen
Appelez moi Henri tout court c'est amplement suffisant.
Chalom et Brakha

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le mardi 19 août 2003 - 00h29:

Cher Monsieur Henri.

Je viens de lire votre intervention concernant celle de Wness. Je suis tout à fait d'accord avec vous sur un point très important. L'avenir des enfants et petits enfants d'Israël. Pourront-ils un jour, enfin vivre dans la paix et connaitre toutes les joies des autres enfants sans craindre le lendemain ? Chaque parents d'Israël ne sait pas si son enfant sera toujours vivant à la fin de la journée et cela est inacceptable. Je me demande parfois si l'homme est vraiment doté d'une intelligence pour faire, dire les choses qu'il fait ! Non seulement, le peuple juif a terriblement souffert des atrocités de la dernière guerre, mais il ne peut, actuellement trouver cette paix à laquelle il a droit.
Oui, c'est vrai que le monde entier ne veut qu'une seule chose, la disparition du peuple juif.
Et de quel droit ! Israël est là et je pense et j'espère de tout mon coeur que l'Eternel le protégera. Il est juste et compréhensible que le peuple juif est sa terre. C'était écrit d'ailleurs dans les saintes écritures.
Moi, je crois de tout mon coeur en ce beau et magnifique pays d'où sortira un jour de grandes choses et je l'ai déjà dit, quand le monde réalisera qu'il a bâti lui-même sa propre destruction, alors, les justes iront en Israël. Car cette terre sainte accueillera, alors, ceux qui auront compris que pour être sauvé, ce n'est qu'en Israël qu'ils pourront l'être ! C'est pour cela que je veux y aller et espère y rester définitivement. Vous savez Henri, vous avez un magnifique pays dont vous pouvez être fier. Votre pays a toute une grande histoire ( sainte ). Et comment expliquez-vous, que moi, non juive, je me suis retrouvée sans le vouloir sur le chemin d'Israël ? Pour ma plus grande joie d'ailleurs.
En tout cas, quoiqu'il arrivera dans le futur, mon âme, mon être tout entier resteront pour Israël.
Vous voyez, il y a quelqu'un qui vous aime quand même ... Lorsque je viendrais en Israël, j'espère avoir la joie de vous rencontrer car l'amitié que je vous témoignerai sortira tout droit du fond de mon coeur.

Que Dieu bénisse Israël. Axelle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le lundi 18 août 2003 - 21h31:

LIRE DANS MARIANNE MARTINE GHOZLAN
JEWISH REFUGEES FROM ARAB COUNTRIES


Urgent Project ........ Israel Needs Your Help........


Prior to the establishment of the State of Israel, there were 930,000 Jews in Arab countries. Now there are fewer than 4,000. Many of these Jews who left were forced to leave their possessions behind, with little or no compensation.

The American Sephardi Federation, in cooperation with the Ministry of Justice of the State of Israel and other organizations, is leading an effort to document the property and possessions left behind by Jews who were forced to flee Arab Countries.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 18 août 2003 - 20h54:

Madame Sana,

Vous écriviez ceci en date du 13/8/2003.
mes reproches s'adressent à Albert, comment avez vous pu diffuser un tel message incitant à la haine depuis votre compte, et venir se plaindre par la suite " que l'on ne nous aime pas!!!!" qui sème le vent...

Albert vous êtes la personne dont je lis le plus les messages, car ils me semblaient tellement pacifistes, empreints d'une joie de vivre et prônant la réconciliation, vous m'avez TERRIBLEMENT déçue!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Sana


Et je vous remercie pour l'interêt que vous portez au P.T.B. Je n'ai fait que copier la traduction de Maitre Isabelle Tahar Miller sans que j'en fasse un commnetaire..Dites moi Madame, en quoi vous ais-je déçu...? Et surtout motivez comme il se doit votre réflèxion à mon égard. J'ai toujours étè un pacifiste et je ne me départirais pas de ma ligne de conduite. Car voyez vous, le PTB est un lieu ou tout un chacun peut à loisir venir réciter ce qu'il lui semble bon à propose. Que vous ayez pris cette publication pour une prise de partie, autant vous dire que vous êtes vous êtes lamentablement trompèe. Et puis Madame, je commence à être un vieux routier ici, les annonymes en e mail cache souvent des amies, que je devine. Mais, je reste sous ma vraie identitè pour écrire sans me cacher. Il est de votre droit le plus naturel de ne me plus me lire si je vous ai choquè. Esreb chwiyè mazar et tout passera. Je vous fais la bise.
Pour vous montrer que je ne suis pas fachè outre mesure, je vous prèsente mon perroquet Roro en exlusivitè assis sur son perchoir, juste pour mettre un peu de couleur dans ADRA.

RORO du B.B

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le lundi 18 août 2003 - 20h20:

CANICULE MEURTRIÈRE : LE PRÉCÉDENT DE CHICAGO




C'est à nouveau le discours de la fatalité. A une époque où les fluctuations économiques et monétaires, les choix sociaux même (on vient de le voir avec la « réforme » de la retraite) sont immanquablement assimilés à des phénomènes naturels, voire météorologiques auxquels il faudrait se soumettre, il eût été surprenant que les conséquences meurtrières d'une canicule soient imputées à autre chose qu'à la seule montée des températures et au vieillissement des populations. On a donc entendu, en substance : « En été il fait chaud, c'est la vie. Les vieux, qui sont plus fragiles, meurent davantage, c'est aussi la vie ».

Ce discours a pour lui les apparences de l'évidence. Mais il dévoile une vision darwinienne de la société, l'idée qu'il serait « naturel « que les plus forts survivent aux plus faibles car depuis la nuit des temps...Une telle philosophie, très idéologique alors même qu'elle affirme le contraire, oublie que les températures se prévoient et qu'on peut donc s'en protéger. Ce n'est pas par hasard non plus que les sans domicile fixe meurent plus souvent du froid les nuits d'hiver que les cadres supérieurs. La fragilité est une question d'âge, mais aussi de ressources, d'environnement, d'isolement, de précautions, de connaissances. La canicule vient de frapper plusieurs pays européens à la fois. Toutefois, certains de ces pays - la France et la Belgique en particulier - semblent l'avoir éprouvée plus durement que les autres. La nature ne saurait expliquer cette disparité-là.

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