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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Mars 2006: Archive jusqu'au 12/mars/2006-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le samedi 11 mars 2006 - 09h50:

Douda,

Cher Emile,

Il est de remarquer que le nom de famille Sultan est sans doute, plus répondu chez les Israélites que chez les Musulmans,,, y verrais tu une relation de cause à effet ???

Salut à Toi,

Douda du PTB

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 11 mars 2006 - 08h35:

Ya Si Tun, j’ai bien saisi votre message lorsque vous parliez du débat. Vous avez présenté le débat du point de vue des Musulmans dans le monde. Comme je l’ai déjà dit: “Chay ma Idoum” tout passe. L’essentiel que les bons Arabes et Musulmans veulent sauver l’Islam de cette minorité d’extrémistes. Il faut qu’ils continuent à participer aux débat comme celui que madame Sultan avait entrepris sans la peur et sans l’intimidation. C’est justement le débat qui avaient sorti les Juifs de leurs coquilles et les a exposé au monde séculaire. Vous voyez ce qu’il en est devenu des Juifs d’aujourd’hui. En tunisien mon père me disait “ Etkalem Aala Kifek Ou Elbess Aala kif Enass.” Parle à ta guise et habille-toi comme les autres.”

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le samedi 11 mars 2006 - 03h00:

Bouggy Ya’alon : un discours plein d’enseignements (info # 011003/6) [analyse]
Par Jean Tsadik © Metula News Agency



S’exprimant hier jeudi à Washington au Hudson Institute (auquel collabore Laurent Murawiec, le correspondant de la Ména aux USA), le dernier chef d’état-major en date de l’armée israélienne, Moshé Ya’alon, a jeté un gros pavé dans la mare du nucléaire iranien.



Difficile de déterminer ce qui a poussé Ya’alon, que tout le monde en Israël surnomme Bouggy, à effectuer des révélations stratégiquement significatives dans la capitale américaine. S’agit-il d’un "message d’avertissement à Téhéran", à la veille de la réunion du Conseil de sécurité qui va se pencher sur l’atome iranien en début de semaine prochaine, comme le suggèrent certains ? Bouggy, récemment rendu à la vie civile, a-t-il répondu, en distillant cette mise au point, à une demande discrète émanant de l’Administration US ? Ou a-t-il commis une bourde de taille, comme on le commente semi officiellement à Jérusalem ?



Aucune hypothèse n’est à exclure, d’autant que les divulgations d’hier proviennent d’un homme éminemment intègre, doublé d’un analyste stratégique pointu, mais qui n’a jamais pris la peine de garder sa langue dans sa poche lorsqu’il était persuadé qu’il fallait que l’une de ses opinions soit connue du public. C’est Ya’alon qui, peu de temps avant de prendre sa retraite, avait, par exemple, réduit à néant la prétention des Chabot-Enderlin selon laquelle l’armée israélienne ne pouvait pas se déterminer quant à sa responsabilité dans l’"assassinat" du petit Mohamed Al-Dura. Bouggy, il y a de cela quelques mois, avait affirmé à ce propos que Tsahal était certaine à cent pour cent que ce ne sont pas ses balles qui ont tué Mohamed.



L’ancien chef d’état-major, qui dirigea également l’Aman, les renseignements militaires, trois ans durant, sait parfaitement de quoi il parle quand il aborde le dossier iranien. Lors, comme il a affirmé, sur les bords du Potomac, qu’Israël avait les moyens de retarder, par une intervention militaire, le programme de nucléarisation perse de plusieurs années, il y a tout lieu de lui faire confiance.



Ce sera difficile, a prévenu Bouggy, les sites iraniens étant largement éparpillés géographiquement, mais c’est faisable. Vraisemblablement, surtout si nous entreprenons l’opération seuls, une seule vague d’attaques ne suffira pas mais il reste plus aisé de détruire de grands complexes fixes que des dirigeants terroristes en mouvement au milieu d’une foule à Gaza City.



Tout cela, nous le savions bien, tout comme les dirigeants des Etats représentés au Conseil de sécurité et les Ayatollahs eux-mêmes. L’importance de l’intervention d’hier tient à ce que les choses ont été clarifiées par l’une des personnalités les plus au fait de la situation stratégique. Mais pas seulement !



Entre les lignes de son discours, les spécialistes du dossier ont discerné quelques confirmations importantes de sujets qui étaient jusqu’à hier laissés aux supputations des analystes. Ainsi, Bouggy Ya’alon a-t-il parlé d’une attaque qui ne serait pas uniquement aérienne : une petite phrase qui en dit long aux oreilles entraînées. Il est évident que Tsahal prépare quelques surprises dont elle garde le secret au président rêvant à voix haute de notre éradication, Mahmoud Ahmadinejad, à sa clique de théocrates mabouls ainsi qu’à son armée. Sans faire un listing de ce que nous pourrions savoir, il est désormais évident que Ya’alon ne faisait pas, hier, spécifiquement allusion à nos missiles de croisière ou balistiques, ni aux sous-marins abondamment bidouillés de notre marine. Pour le reste, on ne va tout de même pas renseigner les Iraniens…



Bouggy a aussi évoqué la réplique probable de la République islamique. Il a mentionné les Katiouchas de ses supplétifs libanais du Hezbollah qui risquent de pleuvoir sur nos têtes, en une giboulée brève mais violente. Il a évoqué les Qassam qui prendraient l’air depuis la bande de Gaza mais surtout, Ya’alon – homme prudent et réservé, pas bluffeur pour un sou –, a confirmé à Washington que le missile anti-balistique Khetz-Arrow était désormais capable "d’intercepter tous les (missiles) Shihab et Scud tirés depuis l’Iran".



Pour les Scud on savait ! En ce qui concerne les Shihab, on savait que le Khetz I connaissait parfois des ratés qui pouvaient s’avérer coûteux en vies humaines et qui avaient nécessité le développement des Flèches (Khetz) de la seconde et de la troisième génération. Au Husdson Institute, le général israélien a communiqué à nos alliés et à nos ennemis que notre parapluie anti-missiles était dorénavant complètement opérationnel et qu’il faisait mouche à tout coup.



C’est bon à savoir, d’autant qu’il est temps de dévoiler que, voici quelques semaines, nos adversaires iraniens ont réalisé avec succès, et pour la première fois, un lancement de leur Shihab (météore en perse). Les satellites espions israéliens ainsi que ceux des autres nations développées ont clairement observé l’événement.



Le missile dont le lancement a réussi possède une portée de 2'000 à 2'500 kilomètres, soit de quoi atteindre n’importe quel point du territoire israélien, mais également Rome. Il s’agit d’une émulation du Taepo Dong 1 nord coréen, déjà adaptée par les scientifiques pakistanais. Ce qui ne manque pas d’inquiéter, c’est que le programme iranien avance et que le pas technologique à franchir entre la conception d’un missile balistique d’une portée de 2'000 kilomètres et un autre de 4 ou même 7’000 kilomètres, n’est pas vertigineux.



Le danger est inscrit en lettres capitales. Ya’alon estime de six à dix-huit mois le temps qu’il faudrait aux islamistes de Téhéran pour accumuler le savoir-faire pour construire la bombe, si on ne les contrarie pas, et de trois à cinq ans le temps dont ils ont besoin pour en fabriquer une arme.



A Jérusalem, on considère, officiellement en tous cas, que les annonces faites par l’ancien commandant en chef de l’armée pourraient avoir tendance à libérer de ses craintes la communauté internationale, qui pourrait être tentée de penser qu’Israël fera le sale boulot pour tout le monde, ce qui permettrait, selon les besoins, de la critiquer ensuite. Un général de réserve de l’armée de l’air a dit à la radio que Bouggy avait mis en danger notre plus grand succès politico-militaire de ces dernières années, celui qui a consisté à former "une coalition qui comprend et qui intègre que le développement nucléaire de l’Iran devait être stoppé".



C’est une manière de voir les choses, certes, mais à la place de l’Italie et d’autres Etats européens, j’envisagerais parallèlement, et dans l’urgence, de me doter du système de défense Pin vert, celui qui régit le Khetz. Ceci parce que Téhéran ne se montre pas disposée à faire machine arrière. On s’y déclare capable de réagir en infligeant "douleur et destruction" en réponse à d’éventuelles sanctions que pourrait prendre le Conseil de sécurité. Un officiel britannique a d’ailleurs mis la communauté internationale en garde : "Il s’agit de menaces rhétoriques à ce stade mais, parce que l’Iran a usé de violence par le passé en soutien des objectifs de sa politique étrangère, il convient de les prendre au sérieux".



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Les distances à partir du territoire iranien




Récapitulons, si vous le voulez bien, les faits nouveaux du dossier iranien de plus en plus brûlant : 1) Le discours de Ya’alon. 2) La révélation que le Shihab vole. 3) La révélation de ce que le Khetz peut l’intercepter. 4) L’existence de "multiples options", pas seulement aériennes, dans les moyens militaires israéliens pour détruire le setup nucléaire iranien. 5) L’approche imminente du point de non-retour dans l’acquisition par l’Iran de la technologie et des ingrédients nécessaires à la confection de la bombe. 6) Le transfert du dossier de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique au Conseil de sécurité. 7) La déclaration de la Secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice, affirmant que "l’Iran constituait probablement le problème No.1 de Washington (…)".



Et si cela ne suffisait pas à entretenir la tension, les services occidentaux ont acquis la certitude absolue que l’Iran développait un programme nucléaire secret et parallèle, sous le couvert du programme officiel, partiellement soumis aux contrôles de l’AIEA. Un programme articulé autour de petites unités de production, de centrifugation et d’enrichissement d’uranium, à l’instar du programme pakistanais.



Un document secret, tombé dans l’escarcelle de l’AIEA et dont il est fait mention dans son rapport intermédiaire du 27 février dernier, constitue l’une des preuves indiscutables de l’implication iranienne dans la production d’armement nucléaire.



Avec cette technique du double programme de développement, Téhéran poursuit deux objectifs : pouvoir continuer son projet nucléaire en cas d’attaque contre ses sites visibles et être en position de négocier, si la pression internationale devenait insupportable, la cessation de ses activités discernables d’enrichissement d’uranium tout en la poursuivant dans l’ombre.



Observez au sujet de l’industrie nucléaire parallèle de l’Iran ces deux images du site de Lavizan-Shian, dans la banlieue de Téhéran. La première a été prise le 11 août 2003, tous les bâtiments du complexe sont clairement visibles sur l’image satellite. La seconde photographie date de mars 2004 ; toutes les installations ont été enfouies sous le sol. Aujourd’hui, les images prises du ciel ne montrent plus qu’un jardin public aux contours paisibles.


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Lavizan-Shian en 2003, puis en 2004




En début de semaine prochaine, le Conseil de sécurité de l’ONU va probablement se contenter d’exiger de l’Iran qu’il se plie aux résolutions de l’AIEA l’enjoignant à cesser toutes ses activités d’enrichissement d’uranium.



Quelques semaines plus tard, après bien des palabres et la perte d’un temps précieux, on pourrait passer à des sanctions économiques. Et alors ? Quelqu’un pense-t-il sérieusement que l’Iran a investi des dizaines de milliards de dollars dans l’édification d’une industrie nucléaire gigantesque et dans la fabrication de missiles pour ne pas les utiliser ?



C’est pour cela qu’il est plus lucide de considérer le passage par le Conseil de sécurité comme une étape obligatoire en vue d’une intervention militaire. Une étape servant à montrer que l’on a tout tenté dans le domaine diplomatique pour résoudre la crise ; servant à légitimer la destruction des installations visibles et souterraines qui commencent à poser un risque existentiel à l’Occident, et qui persisteront à le poser tant qu’elles n’auront pas été réduites à l’état de gravas.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le samedi 11 mars 2006 - 01h15:

Rigolo ce blog !!!


Source : http://limes.hautetfort.com/

chirac le dhimmi

08 mars 2006
Quand Jacques Pétain voyage en Arabie-Saoudite

Les 04 et 05 mars, Jacques Pétain, accompagné de quatre de ses ministres s'est rendu dans la très démocratique Arabie-Saoudite. Si, si. Jacques Pétain l'affirme en rendant hommage à la politique du roi Abdallah Ben Abdel Aziz Al-Saoud : "Je rend hommage à son esprit de démocratie". Nous ajoutons que cet "esprit" est à la démocratie ce que Bernard Henri-Lévy est à la philosophie. Une escroquerie.

Mais spécialiste du cirage de babouches Jacques Pétain ne s'est pas arrêté en si bon chemin. Il a poursuivi en insistant sur le fait que "si la France désire développer son partenariat avec ce grand pays, c'est bien dans le respect de l'identité, de la culture et des croyances de chacun." Nous ajoutons : dans le respect à sens unique. Car si en France les mosquées fleurissent et si les musulmans peuvent librement pratiquer leur religion que dire de l'Arabie-Saoudite. En dehors de l'islam point de salut. Il est interdit de posséder une bible et bien entendu de célébrer le moindre culte chrétien. Ces derniers (travailleurs philippins) sont discriminés et pour beaucoup les esclaves des Saoudiens. Bel esprit démocratique n'est-il pas ?

Mais ce n'est pas cela qui semble scandaliser Jacques Pétain. Non ce qui le scandalise c'est la liberté de la presse au Danemark dénonçant au passage : "ceux qui, en attisant le feu des fanatismes, provoquent un triste choc des ignorances qualifié de choc des civilisations." Nous pensons que dans le cas de Jacques Pétain nous avons largement dépassé le stade de l'ignorance pour atteindre celui de l'indécence ou de la honte.

Mais on comprend un peu plus loin ce qui semble motiver cette politique de collaboration avec les islamo-fascistes d'Arabie-Saoudite : "le temps est venu de porter nos relations économiques à la hauteur de nos excellentes relations politiques." Ou comment vendre son âme au diable pour des pétro-dollars.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le vendredi 10 mars 2006 - 19h14:

La planétarisation de la haine,

Alain Finkielkraut

Extrait de L’Arche n° 575, mars 2006

Numéro spécimen sur demande à info@arche-mag.com

Reproduction autorisée sur Internet avec les mentions ci-dessus

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Outreau: Justice déchaînée et presse complaisante

Le Monde titrait: «Les acquittés d’Outreau accablent la justice». Les témoignages de ces treize personnes et de la sœur de celui qui est mort en prison révèlent l’étendue de ce fiasco judiciaire. Mais il ne faut pas se hâter de faire comparaître les grandes entités devant le tribunal de l’opinion. C’est la gloire, ou, en tous cas, la spécificité de la justice, de ne jamais avoir affaire à des fonctions, à des notions, à des généralités, mais toujours à des individus. Que fait le droit ? Il impute. Or, ni les essences, ni les dispositifs ne sont susceptibles d’imputation. Ce sont les sujets qui doivent rendre des comptes. Alors, puisque nous sommes amenés à juger, faisons comme le demande la justice et comme les acquittés d’Outreau, qui, avant d’attaquer un système, ont mis en cause le comportement d’un homme, le juge Burgaud.

Il est, ce magistrat instructeur, le premier responsable de leur calvaire. Ils ont raconté ces confrontations effrayantes, où ceux et celles qui niaient se trouvaient confrontés à Myriam Badaoui et à d’autres accusateurs, derrière le juge. L’huissier de justice, Alain Marécaux, dit que le rocambolesque, ce n’était pas le couple Myriam Badaoui-Thierry Delay, mais un autre couple, Badaoui-Burgaud. Le juge et la mythomane. Ils disent aussi les menaces qu’ils ont reçues: «Vous avez intérêt à parler parce que, pour vous, c’est vingt ans». Ils racontent leur arrestation : «La police et le juge sont arrivés chez moi, dit l’une, six heures du matin, on m’a demandé de préparer les enfants, et on m’a dit, devant eux, que j’étais mise en examen pour attouchements sexuels. Au commissariat, j’ai demandé une chaise; elle m’a été refusée, j’ai dû m’asseoir par terre. L’inspecteur me dit: par terre ce n’est pas assez bas pour vous, vous êtes une sale pédophile.» Ils ont rappelé aussi leurs innombrables demandes de mise en liberté, toutes refusées par un magistrat glacial qui n’instruisait qu’à charge.

Les droits de la défense ont été bafoués, la présomption d’innocence, furieusement niée, par un juge, Fabrice Burgaud. Et que répond-il ? Qu’il a fait son devoir. «Il y avait, à l’époque, dit-il, dans L’Express, des indices graves et concordants, prévus par le code de procédure pénale, qui m’ont amené à prendre les décisions de mise en examen et de mise en détention.» Des indices graves et concordants qui ont été taillés en pièces à l’audience.

Pour caractériser ce mélange d’arrogance et de bonne conscience, l’anglais a un mot qui nous manque: self-righteousness [1]. On pense à cette phrase extraordinaire de Bernanos: «Il n’est pas d’instinct de l’homme qui ne soit capable de se retourner contre l’homme lui-même et de le détruire. L’instinct de justice peut être le plus destructeur de tous. En passant de la raison à l’instinct, l’idée de justice acquiert une prodigieuse capacité de destruction. Elle n’est d’ailleurs pas plus alors la justice que l’instinct sexuel n’est l’amour. Elle n’est même pas le désir de justice mais la concupiscence féroce, une des formes les plus efficaces de la haine de l’homme pour l’homme.»

La question, c’est : pourquoi l’idée de la justice, chez Fabrice Burgaud, est passée de la raison à l’instinct ? Qu’est-il arrivé pour qu’il sombre ainsi dans la concupiscence ? Et c’est la réponse à cette question qui nous permettra de passer du particulier au général.

Car cette violence froide n’est pas simplement affaire de caractère. L’instruction du juge Burgaud s’est déroulée à un moment où tout le monde avait en tête l’affaire Dutroux. Dutroux / Outreau, la proximité géographique et phonétique a joué. La France n’allait pas se laisser manipuler, elle allait en remontrer à la justice belge. Et c’est ainsi que le juge Burgaud est devenu une "Marche Blanche" [2] à lui tout seul. Pas d’atermoiements, pas de complicités louches, mais le démantèlement immédiat du grand réseau pédophile. C’est donc pour avoir voulu tirer la leçon d’un passé encore chaud, qu’il n’a pas pu faire face à l’événement.

On répète souvent cette phrase de Santayana: «Une société, une civilisation qui oublie son passé est condamnée à le revivre». Mais, en l’occurrence, c’est l’oubli du présent qui a conduit à la catastrophe. Cet oubli, et un mot magique: «notable». Des notables, des bourgeois étaient, a-t-on dit, impliqués dans cette affaire. Alors, suivant une pente déjà ancienne, le juge s’est transformé en justicier. Ne fallait-il pas en finir avec une justice aux ordres des politiciens, toujours véreux, et de la bourgeoisie, toujours vicieuse ? Ainsi, des magistrats, qui se croyaient dans un film de Claude Chabrol, ont-ils dévasté la vie d’une boulangère, d’un huissier, d’un prêtre, d’un médecin et d’un chauffeur de taxi, qu’ils prenaient pour des notables.

On parle aujourd’hui de catastrophe judiciaire, mais jamais de catastrophe médiatique. C’est encore un oubli, car il y eut une catastrophe médiatique. Les seuls à avoir mené une enquête sérieuse, documentée avant le procès, ce sont des journalistes de la télévision belge. Malgré le traumatisme de l’affaire Dutroux, ils ont fait apparaître les failles terribles de l’instruction. Pendant ce temps, les journaux les plus sérieux de la presse nationale ou régionale [française] parlaient de «la cité de la honte», de «l’enfer des victimes de la Tour des Renards», du «réseau des abuseurs d’enfants».

Depuis longtemps déjà en France, les magistrats et les journalistes s’enivrent d’une sorte de grand récit de la vengeance des peuples. Ensemble, et au mépris du secret de l’instruction, ils font tomber les puissants. Mais les vrais puissants, ce sont eux désormais. Il y a un décalage funeste entre ce qu’ils font dans le monde où ils évoluent et ce qu’ils croient faire dans le monde où ils croient vivre.

Justice déchaînée, presse complaisante: les accusés d’Outreau sont devenus des monstres. À la fois pour ceux qui ont peur des étrangers, de l’intrus, de l’autre, et pour ceux qui veulent la peau des notables. C’est la collusion terrifiante d’une fantasmatique fasciste et d’une fantasmatique gauchiste qui a fait de ce procès un désastre absolu.

Alors, qu’est-ce que la justice? Faut-il ou non supprimer le juge d’instruction? La fonction est-elle définitivement discréditée par la fureur vindicative de certains de ceux qui l’exercent? Je ne sais pas. Mais il y a quelque chose d’insupportable dans le contraste entre l’accroissement du champ de la responsabilité des hommes politiques, des industriels, des médecins, réclamé et obtenu par la justice, et le fait pour les magistrats de n’avoir jamais à répondre de leurs errements, de leurs divagations, de leur somnambulisme, parfois fatal.

«Munich», ou l’irresponsabilité de l’artiste Spielberg

Munich est un film esthétiquement désastreux, politiquement navrant, et moralement infâme.

Le film retrace la traque, ordonnée par Golda Meïr, des responsables palestiniens de la prise d’otages meurtrière d’athlètes israéliens, lors des Jeux Olympiques de Munich en 1972. Pendant deux heures cinquante, un torrent de clichés et d’invraisemblances déferle sur le spectateur captif. Et, comme l’a écrit Élie Barnavi, dans Marianne: «En Hollande, les agents du Mossad se déplacent à vélo, à Londres, il pleut, et à Paris, Louis, l’informateur des Israéliens, roule en DS et, de sa radio de bord, monte une chanson d’Édith Piaf.» J’ajoute ceci: le père de Louis, qui dirige une agence de renseignement familiale, est un cuisinier hors pair, et fait cadeau au chef de l’équipe du Mossad, de délicieux fromages qui puent. Et heureusement qu’ils l’ont trouvée, cette improbable famille, car, sans elle, les cinq branquignols triés sur le volet par le Mossad auraient fait chou blanc. Avner, le chef, est un homme de bureau qui n’a jamais fait de terrain. Son artificier a déjà désamorcé des bombes mais n’en a jamais fabriqué aucune.

Et quand on s’étonne que Spielberg n’ait pas rencontré tous les agents secrets qui ont participé à cette mission, et qui sont encore vivants, ou quand le chef du Mossad, à l’époque, déclare qu’il n’a jamais rencontré l’homme dont les confidences ont nourri le livre adapté par Spielberg à l’écran, celui-ci répond, impavide: c’est une fiction, pas un documentaire. Et plus impavide encore, son conseiller marketing pour Israël s’exclame: «Spielberg est un artiste, il a réalisé un thriller qui doit être jugé selon des critères esthétiques».

Autrement dit, le mot «art» est devenu le synonyme d’irresponsabilité. L’artiste ne cherche plus la vérité; son œuvre n’est plus là pour nous rappeler que le vrai de la science n’est pas le seul vrai du réel. L’artiste incarne ce nouveau, cet ultime droit de l’homme: le droit de dire et de faire n’importe quoi. Pour que tout soit permis, pour que tout soit possible, il suffit désormais de brandir le label «artiste». Arrivé au bout de sa course, l’art n’est plus rien d’autre que le Cheval de Troie du nihilisme.

Et pour donner sa touche finale à ce grand effondrement, Eyal Arad, le fameux conseiller marketing du film en Israël, a été le consultant de Sharon pour le retrait de Gaza. That’s cabaret, Ladies and Gentlemen! Bienvenue dans le monde post-moderne.

Confronté à cette description apocalyptique, Spielberg, je pense, se récrierait et dirait que s’il a pris des libertés avec les faits, c’est pour atteindre une vérité humaine fondamentale: la vengeance corrompt; à lutter contre la terreur par la terreur on devient soi-même un terroriste; les justiciers se transforment en bourreaux; la barbarie contamine inexorablement ceux qui choisissent de placer leur riposte sous l’égide de la maxime, «œil pour œil, dent pour dent».

On aurait pu penser que cette puissante méditation sur la vengeance, la violence et l’innocence était à la portée du réalisateur d’Indiana Jones. Mais tel n’est pas le cas.

Le film ne trace nul signe d’équivalence entre les deux camps. Il déshumanise les uns pour mieux humaniser les autres. Par les bons soins ironiques de la petite PME française du renseignement et de son pater familias cordon-bleu, les agents du Mossad sont amenés à partager leur cache à Athènes avec des terroristes palestiniens. Auprès de ceux-ci, ils se font passer eux-mêmes pour des militants de l’ETA, et cela fonctionne. Lors d’une conversation entre Avner, le chef, et un des Palestiniens, jeune homme romantique, celui-ci lui fait cette confidence: «Ce que nous voulons c’est une maison, tout le monde a besoin d’une maison». Et Spielberg, dans un entretien à Télérama, assène: «"home" est le mot clef de ce film, et, d’ailleurs, de tous ceux que j’ai réalisés, le plus représentatif étant E.T.». Et ce jeune Palestinien, qui a le mal du pays, est plus tard assassiné par Avner.

S’il est vrai que les images de la tuerie de Munich hantent Avner, et semblent expliquer, ou du moins justifier son action, si ces images hantent aussi le spectateur par leur retour, il faut dire que les athlètes israéliens n’accèdent jamais au statut de personnages. Leurs corps se tordent sous les balles dans une musique d’enfer, mais l’image pour eux est muette. Elle n’en fait pas des individus. Ils forment une masse indistincte. Ils restent des inconnus, des anonymes, des êtres lointains, quasi abstraits.

En revanche, les victimes de la traque du Mossad ont des noms, des visages, des destins singuliers. Ils ont tous, dans le film, le temps d’être quelqu’un. Le premier, à Rome, est un traducteur des Mille et une nuits. Il fait une conférence sur une terrasse, devant quelques personnes; il va à l’épicerie et échange, dans un très bel italien, quelques mots avec la commerçante; il achète quelques provisions et du lait, et il est assassiné dans le hall de son immeuble. Il y en a un autre qui a le temps de discuter avec Avner sur la terrasse de l’hôtel qu’ils partagent, qui lui propose des cigarettes, qui sourit, qui s’humanise, et qui, ensuite, va se coucher dans son lit piégé qui explose. Il y a aussi l’adorable Palestinien, père de famille, qui meurt dans son appartement après avoir répondu au téléphone. Il ne faut pas oublier non plus la Mata Hari hollandaise qui tue, au lit, l’un des membres du réseau israélien. Mais l’agent du Mossad qui, après avoir tiré sur elle, après avoir vu lentement son sang s’écouler de son cou et de sa poitrine, ouvre sa robe de chambre sur son corps sans vie artistement dénudé, cet homme comme les autres, devenu un monstre d’inhumanité, ajoute la profanation sadique à l’horreur du crime perpétré de sang-froid.

Le chef du réseau israélien, une fois sa mission accomplie, retourne «home», à la maison. Mais où ? À Brooklyn, New York. Son chef du Mossad le presse de revenir au pays, il dit non et l’invite à venir rompre le pain avec lui. Le chef refuse, ils se séparent. L’un va d’un côté, l’autre dans la direction inverse. Et puis, quand il fait l’amour à sa femme, il voit défiler les images du massacre de Munich. À chaque rafale correspond un coup de rein. Moralité de cet orgasme : mieux vaut donner sa semence que donner la mort. Moralité du film: si vous voulez rester humain, si vous voulez rester juif, il faut vivre ailleurs qu’à Tel-Aviv. C’est Woody Allen qui est juif, ce n’est pas Ariel Sharon. Pour défendre leur État juif, les Juifs se sont déjudaïsés, ils ont sacrifié l’inquiétude sur l’autel de la guerre et de la raison d’État.

Je m’affole à l’idée que cette reconstitution puisse tenir lieu de mémoire, et que ce monument de kitsch, de mauvais goût, soit le tombeau des athlètes israéliens assassinés.

Un dernier mot sur les mots. Spielberg, dit-on, ne veut pas être un simple cinéaste de divertissement, il ne se contente pas d’attirer les adultes vers des films pour enfants. Il s’intéresse au monde, il le regarde, il se souvient… C’est vrai, mais tout cela, il le fait en anglais. C’est en anglais que Golda Meïr prononce des mots écrits dans la réalité par Hanna Arendt à propos d’Eichmann: «Puisqu’ils ne veulent pas partager la terre avec nous, nous ne pourrons pas partager la terre avec eux». C’est en anglais que s’expriment les agents du Mossad tout au long du film.

On va vers les autres, donc, on s’intéresse à eux, à leur différence, on explore leur mentalité respective, mais en les purgeant au préalable de leur altérité fondamentale: la langue. Personne ne s’inquiète de cette muflerie, à l’heure, pourtant, du sous-titrage: elle est entrée dans les mœurs.

On peut caricaturer le Juif, mais pas Mahomet

Il faut d’abord revenir aux faits. Un écrivain danois s’étant plaint que personne n’ose illustrer son livre sur Mahomet, destiné aux enfants, le rédacteur en chef des pages «culture» d’un grand quotidien de Copenhague a demandé aux membres d’une association de dessinateurs et d’illustrateurs de prendre leur courage à deux mains et de dessiner le prophète de Médine comme ils le voyaient. Sur quarante membres de l’association, douze ont répondu. Le journal a publié leurs croquis, le 30 septembre 2005. L’un d’entre eux montrait le visage de Mahomet surmonté d’un turban en forme de bombe avec une mèche allumée. Et voici que, plusieurs mois après, les foules musulmanes manifestent leur colère, de la Malaisie au Maroc, et vont, à Damas, jusqu’à incendier les ambassades de Norvège et du Danemark sous les yeux d’une police étrangement inerte.

C’est l’ironique malédiction du sans-frontiérisme. Les murs ont disparu. Les rideaux ont été déchirés. La différence du proche et du lointain s’est estompée. Le monde est une maison de verre. Il y a quelques années, ce phénomène nous mettait en joie. Nous étions euphoriques. Nous célébrions la miraculeuse convergence de l’éthique et de la technique. L’idée d’humanité nous conduisait à remettre en cause le droit des tyrans à massacrer leur population à l’abri de leurs frontières. L’image indiscrète pénétrait partout, comme si l’exigence cosmopolitique trouvait un renfort dans le cosmopolitisme de la téléprésence. Le réel se pliait à l’idéal. L’unité humaine se vivait à la fois comme un impératif et comme une sorte d’éblouissement quotidien. De l’abolition des distances, nous attendions le rapprochement des peuples.

Or, nous voici maintenant confrontés à la planétarisation de la haine. L’interactivité promettait la paix. Le village global promettait la convivialité. Nous avons non seulement le commérage mais aussi la rage des commères déchaînées. Nous avions inscrit, après tant de désastres, le crime contre l’humanité dans le droit international. Nous sommes pris au dépourvu par la blague contre l’humanité. L’horreur avait pour noms : génocide arménien, goulag, Auschwitz, génocide cambodgien, Srebrenica, Rwanda. À cette liste terrible, il faut maintenant ajouter Tintin. C’est Tintin contre l’humanité. Nous en sommes là. La péremption du principe de souveraineté nous a conduits à ce délire dérisoire.

Je sais que j’exagère. Tintin, c’est une bande dessinée. Je suis d’autant plus conscient d’exagérer, que je considère qu’il y a quelque chose de dégoûtant dans la caricature, même quand elle est bien faite. Les caricatures enlaidissent toujours. Elles prennent systématiquement le parti de la bassesse et de la trivialité. Elles instaurent, entre les défauts de l’âme et les défauts du corps, une correspondance rigoureuse qui n’est pas vraiment à l’honneur de l’humanité. Il y a des manières plus civiles, plus élégantes, plus justes, et surtout plus drôles, de provoquer les pouvoirs, de défier les idées reçues ou de casser les idoles. Ce choix de la difformité physique a quelque chose de répugnant. Pour cette raison, tout en condamnant la folie de l’ingérence des foules syriennes dans les affaires danoises, j’aurais regardé d’un autre œil la grande protestation actuelle si elle avait pris pour cible le principe de la caricature. Je l’aurais même, en quelque sorte, admirée.

Mais force est de constater que le monde arabe aime les caricatures. Il s’en repaît. Les journaux du Caire, de Tripoli ou de Téhéran sont remplis de dessins d’Américains obèses et de Juifs au nez crochu. Et leur verve satirique ne s’arrête pas devant le domaine sacro-saint des croyances religieuses. Ces caricatures ne peuvent ridiculiser Moïse ou telle ou telle figure de la Bible, car le Coran les revendique, mais elles s’en prennent volontiers aux textes du canon juif, auquel l’Islam est totalement étranger. Ainsi le Talmud, sans cesse vilipendé.

En fait, les foules enflammées ne sont pas hostiles à la caricature. Elles sont hostiles à la caricature de l’Islam. Autrement dit, elles se refusent à la règle d’or, énoncée précisément dans le Talmud:

« Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’il te fasse. »

Ou plutôt, elles n’appliquent cette règle qu’à l’intérieur de l’Islam. Pour qu’autrui soit autrui, il faut qu’il soit musulman.

Il faut, pour finir, souligner le paradoxe d’une révolte contre la représentation de Mahomet en terroriste qui s’exprime par les mots «Kill those who insult Islam». L’image contestée est confirmée par la protestation qu’elle suscite. D’autant plus confirmée, d’ailleurs, que la cible est indistincte. Ceux qui insultent l’Islam, ce ne sont pas seulement les dessinateurs, ce sont les gouvernements des pays où ces dessins sont parus mais aussi les habitants de ces pays. Cette indifférenciation, c’est la logique de la terreur. On tue des innocents parce qu’il n’y a pas d’innocents et que tout le monde est devenu une cible. Tous les Français, tous les Danois, tous les Norvégiens et bientôt tous les Européens, puisque les pays d’Europe continentale ont tous publié certains des dessins incriminés. Il y a là un mépris des séparations qui civilisent le monde: la séparation de la société civile et de l’État, la séparation des pouvoirs, la séparation de l’individu et de la communauté. Comme si on ne savait pas penser à la fois l’unité humaine et la pluralité humaine.

Alain Finkielkraut

© «Qui vive»

Notes de la Rédaction d’upjf.org

[1] self-righteousness peut se traduire : certitude de sa propre justice.

[2] Suite au meurtre odieux de Julie et Mélissa, victimes du prédateur sexuel, Dutroux, s’est organisée, en Belgique, à partir de l’été 1996, autour des parents d’enfants disparus et assassinés, la plus grande manifestation populaire de l’après seconde guerre mondiale en Belgique. Elle culmina dans ce qu’on a appelé la "Marche blanche", qui vit défiler, dans un silence impressionnant, plus de 300 000 Belges, arborant des vêtements et des insignes de couleur blanche, pour symboliser l’innocence des enfants martyrisés, dans les rues de Bruxelles, le dimanche 20 octobre 1996.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 10 mars 2006 - 16h28:

shabbat shalom 100306

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Tun (Tun) le vendredi 10 mars 2006 - 16h19:

Cher Mr.Emile rabi yaalem combien je vous respecte et je vous estime mais je ne voulais pas presenter ce debat d´un point de vu musulman mais je voulais le presenter d´un point de vue humanitaire, je voulais vous montrer la reaction que pourraient avoir plein d´individus dont la confession peut ne pas etre musulmane si la religion en question n´etait pas l´Islam, croyez moi ma reaction n´etait pas religieuse, je suis certe musulman mais je bois, je fume, je sors avec des filles, je joue dans les cercles, je ne prie pas, cela dit je m´estime comme etant un bon musulman car pour moi ma foi est dans mon coeur et mon esprit pas comme plein de musulmans hypocrites qui battent leurs pauvres femmes et incitent a la terreur et apres se disent qu´ils sont de bons musulmans, mes chers amis l´Islam n´a jamais ete brutal, il n´a jamais incite a la terreur, complexe certe mais pas mauvais, il faut juste le decouvrir avec des sentiments nobles et avec un esprit de fraternite, la religion devrait etre personnelle dont les deux parties sont Dieu et soi meme, si je vous parle de tout ca, c´est pour vous convaincre que la psychologue que je respecte d´ailleur s´est mal prise avec le sujet, je sais vous me direz on fait ce qu´on peut, mais il y la maniere, merci.
Schalom,Salem.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 10 mars 2006 - 13h31:

Réponse à Bazooka

Merci pour votre opinion sur les notes de BHL, à laquelle je me joins.

J'aime aussi la passion avec laquelle il exprime ses idées, mais j'ai été déçu par le délai et l'ardeur de sa note sur le crime d'Ilan Halimi.

Pas de comparaisons avec Finkelkraut, que j'ai pu entendre sur R C J à plusieurs reprises.

Bien que je croie que "la valeur d'un texte n'attend pas le nombre des mots", je pense qu'elle peut exprimer dans une certaine mesure, pour un même texte et écrit par le même auteur, le degré de l'expression du sentiment qu'il avait ressenti.

Apres vérification, j'ai trouvé qu'il avait employé 180 mots sur l'Antisémitisme et l'assassinat d'Ilan , tandis qu'il lui en a fallu 214 pour décrire sa solidarité avec les Harkis.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Suggest1 (Suggest1) le vendredi 10 mars 2006 - 13h27:

Maxiton ?

Dans c’mallet et Isaac là ?

http://suggest1.free.fr/mallet.jpg

suggest.1

'RE!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Suggest1 (Suggest1) le vendredi 10 mars 2006 - 13h25:

De notre correspondant à Londres

http://suggest1.free.fr/Manifestation.pps

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