Par Primo (Primo) le lundi 13 mars 2006 - 04h13: |
Encore une Fottorinade !
On a tort de dire que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Le petit texte d’Eric Fottorino dans Le Monde du 9 mars contient 90 mots, mais du plus mauvais jus.
On savait le Sieur convaincu par lui-même et ses 4 admirateurs, d’être un esprit vif et enlevé. Il vient de nuire à cette réputation si laborieusement édifiée au cours des ans.
Il est lourd, Fottorino. Il ne sait plus écrire, manque d’imagination et, ce qui est le plus grave, de culture et de jugement.
« Climat délétère »
Aux grands maux les grands mots, faute de grands remèdes. Le meurtre d’Ilan Halimi ? La justice retient la circonstance aggravante d’antisémitisme. Trois jeunes juifs agressés à Sarcelles ?
La police interpelle les auteurs, mineurs pour injures majeures « à caractère antisémite ». Une synagogue menacée d’attentat et un racket sur des élèves juifs à Villeurbanne : le CRIF alerte.
Prés de Lyon, un père de famille arabe est abattu à la sortie d’un bar. Le parquet ne retient pas la thèse raciste. « Climat délétère », dit le MRAP. (Eric Fottorino, Le Monde, 9 mars 2006)
Pour quelqu’un qui a des responsabilités au Monde, le contenu est affligeant (lire un autre exemple). D’autant qu’à l’heure ou il rédigeait ce petit papier, les éléments d'analyse ne manquaient pas.
Le meurtrier présumé n’a pas tiré sur un passant mais sur homme qui se trouvait dans le même bar que lui, en train de regarder une retransmission télévisée du match Olympique Lyonnais-Ajaccio.
Ensuite, il semblerait que tout le monde avait trop bu ce soir là. L'auteur présumé émargeait à plus de 2 g d'alcool, et Chaib (la victime) était au-dessus de 1 g. Nous sommes donc loin du crime prémédité.
Certes, les sentiments racistes du meurtrier semblent avérés. Depuis plusieurs années, il écumait les bars de la région en tenant des propos ne laissant guère de doutes sur ses sentiments. Le père du meurtrier, effondré, a avoué ne plus avoir vu son fils depuis des années. Il a écrit une lettre aux parents de la victime en se disant profondément choqué.
Mais prétendre qu’il y a deux poids deux mesures est, de la part de Fottorino, une saloperie indigne d’un journaliste. Il a beau jeu de dénoncer le climat délétère qui règne actuellement en France.
Il ne fait qu’y contribuer en laissant croire que l’assassinat d'Ilan Halimi et le meurtre de Chaib Zehaf ne sont que les deux faces d’une même pièce.
Eric Fottorino devrait, comme Mouloud Aounit, faire la distinction entre un enlèvement planifié, froidement exécuté, aggravé de tortures inqualifiables, sur une période de trois semaines, et un meurtre raciste, fût-il au premier degré, exécuté sous l’emprise de la boisson.
Mais ceux qui n’acceptent pas la mobilisation contre le meurtre d’Ilan, ceux qui n’ont pas acceptés d’être les malvenus à une manifestation, tentent bien évidemment, de trouver le « Ilan Halimi » arabe. Récupération encore plus cynique !
Alors, bien entendu, il faut rappeler encore et toujours qu’un crime reste un crime, et que, comme tel, il est inexcusable.
L’emprise de l’alcool ne peut être une excuse recevable. Il faut rappeler qu’un sentiment xénophobe envers les maghrébins reste une tâche indélébile sur notre civilisation des Lumières.
Bien entendu, il faut refuser encore et toujours que l’autre devienne notre « chose », celle qui n’est pas humaine, celle sur qui on a droit de vie ou de mort. Mais la Justice a décidé de nommer les circonstances aggravantes. La torture en est une. Et il n’y a pas eu de torture à Oullins, ce samedi 4 mars.
Surtout, Fottorino ne nous empêchera pas, par ses méthodes de journaliste impubère et irresponsable, de tirer les conclusions extrêmement inquiétantes de l’affaire Ilan Halimi, révélatrice à plus d’un titre des graves fissures qui lézardent notre société.
Dans cette affaire, ce sont notre système éducatif, notre système judiciaire, notre politique d’immigration, la responsabilité de nos journalistes, Fottorino inclus, qui sont mis en cause.
En une du Canard enchaîné du 8 mars, un papier exemplaire intitulé « race l’bol ! ».
Le cerveau cabossé des barbares et ses nombreux complices sont-ils suspects d’un crime anti-raciste ?
La réponse est oui, sans hésiter. S’en prendre seul ou en bande à quelqu’un sous prétexte qu’il est feuj et aura les moyens de payer est un acte d’antisémitisme avéré.
Qu’il ait d’autres motivations, que cet acte soit dicté par l’ignorance, l’imbécillité ou par un souci d’efficacité ne change pas sa nature.
De même, deux et peut-être trois agressions dont ont été victimes, vendredi dernier à Sarcelles, trois juifs sont clairement antisémites. Que les trois adolescents de 15, 16 et 17 ans soupçonnés de l’une des agressions semblent ne pas avoir conscience de la gravité des faits n’excuse en rien leur caractère antisémite.
Et répéter qu’on fait moins de bruit quand un Arabe se fait tabasser ou tuer n’enlève rien à l’abjection des faits.
Ce n’est pas en masquant un problème par un autre et en hiérarchisant les victimes dans une concurrence imbécile que l’on fera cesser ce genre d’agressions.
Tirer sur un père de famille algérien qui avait le seul tort de passer par là, comme l’a fait samedi soir à Oullins, prés de Lyon un consommateur de bar qui a justifié son acte par ses 2,10 grammes d’alcool et la possession d’un pistolet, est bien sur tout aussi raciste et inadmissible que de tuer un homme parce qu’il est juif et qu’on pense qu’il a de l’argent ou d’en tabasser un autre parce qu’il porte une kippa sur la tête.
C’est certes une évidence mais il convient, à chaque cas, de la rappeler. Ne pas le faire, c’est banaliser un peu plus le racisme ordinaire. (Le Canard enchaîné - N°4454, 8 mars 2006.)
Les choses sont dites. Merci, Canard et respect !
Pierre Lefebvre © Primo Europe
Par Maxiton (Maxiton) le dimanche 12 mars 2006 - 23h49: |
rectification
Par Maxiton (Maxiton) le dimanche 12 mars 2006 - 23h00: |
Le marchand de grillade :illustration
Par Emma (Emma) le dimanche 12 mars 2006 - 20h49: |
"Dernier avertissement" d'Al Qaeda aux Etats-Unis
Sur des sites internet islamistes, Al Qaeda menace de "mettre l'Amérique sur les genoux". Les messages indiquent l'imminence d'une attaque de plus grande ampleur que celle du 11 septembre 2001; à la suite de cette attaque continue l'auteur, "il n'y aura plus personne pour analyser et pour enquéter, parce que les esprits et les coeurs seront dans l'incapacité de comprendre cet événement. ...Il n'y aura pas une seule opération mais deux; une plus importante que l'autre, mais nous commencerons par une grande opération et retarderons la seconde, encore plus importante, de façon à voir la rapidité avec laquelle les Américains voudront préserver leur vie. Si le peuple américain choisit la vie, il doit obtempérer aux demandes musulmanes, et s'il choisit la mort, alors nous en seront les meilleurs perpétrateurs".
http://www.worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=49224
Par Braham (Braham) le dimanche 12 mars 2006 - 20h21: |
Par Francois (Francois) le dimanche 12 mars 2006 - 19h49: |
Wafa Sultan menacée de mort
Mme Wafa Sultan qui a fait preuve d'un courage et d'une intelligence impressionnants en réfutant et en tenant tête à un obscurantiste vert est menacée de mort:
For Muslim Who Says Violence Destroys Islam, Violent Threats
LOS ANGELES, March 10 — Three weeks ago, Dr. Wafa Sultan was a largely unknown Syrian-American psychiatrist living outside Los Angeles, nursing a deep anger and despair about her fellow Muslims.
Today, thanks to an unusually blunt and provocative interview on Al Jazeera television on Feb. 21, she is an international sensation, hailed as a fresh voice of reason by some, and by others as a heretic and infidel who deserves to die.
In the interview, which has been viewed on the Internet more than a million times and has reached the e-mail of hundreds of thousands around the world, Dr. Sultan bitterly criticized the Muslim clerics, holy warriors and political leaders who she believes have distorted the teachings of Muhammad and the Koran for 14 centuries.
She said the world's Muslims, whom she compares unfavorably with the Jews, have descended into a vortex of self-pity and violence.
Dr. Sultan said the world was not witnessing a clash of religions or cultures, but a battle between modernity and barbarism, a battle that the forces of violent, reactionary Islam are destined to lose.
In response, clerics throughout the Muslim world have condemned her, and her telephone answering machine has filled with dark threats. But Islamic reformers have praised her for saying out loud, in Arabic and on the most widely seen television network in the Arab world, what few Muslims dare to say even in private.
"I believe our people are hostages to our own beliefs and teachings," she said in an interview this week in her home in a Los Angeles suburb.
Dr. Sultan, who is 47, wears a prim sweater and skirt, with fleece-lined slippers and heavy stockings. Her eyes and hair are jet black and her modest manner belies her intense words: "Knowledge has released me from this backward thinking. Somebody has to help free the Muslim people from these wrong beliefs."
Perhaps her most provocative words on Al Jazeera were those comparing how the Jews and Muslims have reacted to adversity. Speaking of the Holocaust, she said, "The Jews have come from the tragedy and forced the world to respect them, with their knowledge, not with their terror; with their work, not with their crying and yelling."
She went on, "We have not seen a single Jew blow himself up in a German restaurant. We have not seen a single Jew destroy a church. We have not seen a single Jew protest by killing people."
She concluded, "Only the Muslims defend their beliefs by burning down churches, killing people and destroying embassies. This path will not yield any results. The Muslims must ask themselves what they can do for humankind, before they demand that humankind respect them."
Her views caught the ear of the American Jewish Congress, which has invited her to speak in May at a conference in Israel. "We have been discussing with her the importance of her message and trying to devise the right venue for her to address Jewish leaders," said Neil B. Goldstein, executive director of the organization.
She is probably more welcome in Tel Aviv than she would be in Damascus. Shortly after the broadcast, clerics in Syria denounced her as an infidel. One said she had done Islam more damage than the Danish cartoons mocking the Prophet Muhammad, a wire service reported.
DR. SULTAN is "working on a book that — if it is published — it's going to turn the Islamic world upside down."
"I have reached the point that doesn't allow any U-turn. I have no choice. I am questioning every single teaching of our holy book."
The working title is, "The Escaped Prisoner: When God Is a Monster."
Dr. Sultan grew up in a large traditional Muslim family in Banias, Syria, a small city on the Mediterranean about a two-hour drive north of Beirut. Her father was a grain trader and a devout Muslim, and she followed the faith's strictures into adulthood.
But, she said, her life changed in 1979 when she was a medical student at the University of Aleppo, in northern Syria. At that time, the radical Muslim Brotherhood was using terrorism to try to undermine the government of President Hafez al-Assad. Gunmen of the Muslim Brotherhood burst into a classroom at the university and killed her professor as she watched, she said.
"They shot hundreds of bullets into him, shouting, 'God is great!' " she said. "At that point, I lost my trust in their god and began to question all our teachings. It was the turning point of my life, and it has led me to this present point. I had to leave. I had to look for another god."
She and her husband, who now goes by the Americanized name of David, laid plans to leave for the United States. Their visas finally came in 1989, and the Sultans and their two children (they have since had a third) settled in with friends in Cerritos, Calif., a prosperous bedroom community on the edge of Los Angeles County.
After a succession of jobs and struggles with language, Dr. Sultan has completed her American medical licensing, with the exception of a hospital residency program, which she hopes to do within a year. David operates an automotive-smog-check station. They bought a home in the Los Angeles area and put their children through local public schools. All are now American citizens.
BUT even as she settled into a comfortable middle-class American life, Dr. Sultan's anger burned within. She took to writing, first for herself, then for an Islamic reform Web site called Annaqed (The Critic), run by a Syrian expatriate in Phoenix.
An angry essay on that site by Dr. Sultan about the Muslim Brotherhood caught the attention of Al Jazeera, which invited her to debate an Algerian cleric on the air last July.
In the debate, she questioned the religious teachings that prompt young people to commit suicide in the name of God. "Why does a young Muslim man, in the prime of life, with a full life ahead, go and blow himself up?" she asked. "In our countries, religion is the sole source of education and is the only spring from which that terrorist drank until his thirst was quenched."
Her remarks set off debates around the globe and her name began appearing in Arabic newspapers and Web sites. But her fame grew exponentially when she appeared on Al Jazeera again on Feb. 21, an appearance that was translated and widely distributed by the Middle East Media Research Institute, known as Memri.
Memri said the clip of her February appearance had been viewed more than a million times.
"The clash we are witnessing around the world is not a clash of religions or a clash of civilizations," Dr. Sultan said. "It is a clash between two opposites, between two eras. It is a clash between a mentality that belongs to the Middle Ages and another mentality that belongs to the 21st century. It is a clash between civilization and backwardness, between the civilized and the primitive, between barbarity and rationality."
She said she no longer practiced Islam. "I am a secular human being," she said.
The other guest on the program, identified as an Egyptian professor of religious studies, Dr. Ibrahim al-Khouli, asked, "Are you a heretic?" He then said there was no point in rebuking or debating her, because she had blasphemed against Islam, the Prophet Muhammad and the Koran.
Dr. Sultan said she took those words as a formal fatwa, a religious condemnation. Since then, she said, she has received numerous death threats on her answering machine and by e-mail.
One message said: "Oh, you are still alive? Wait and see." She received an e-mail message the other day, in Arabic, that said, "If someone were to kill you, it would be me."
Dr. Sultan said her mother, who still lives in Syria, is afraid to contact her directly, speaking only through a sister who lives in Qatar. She said she worried more about the safety of family members here and in Syria than she did for her own.
"I have no fear," she said. "I believe in my message. It is like a million-mile journey, and I believe I have walked the first and hardest 10 miles."
Source: http://www.nytimes.com/2006/03/11/international/middleeast/11sultan.html?_r=2&th=&oref=slogin&emc=th&pagewanted=all&oref=slogin
Par Meyer (Meyer) le dimanche 12 mars 2006 - 19h37: |
Joyeux Pourim à tous les harissiens
Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 12 mars 2006 - 18h39: |
COLLUSION DES EXTRÉMISMES
Synthèse réalisée par Albert Soued, pour www.nuitdorient.com le 12 mars 2006.
Un document signé "Jaish al Jihad" ou Armée du Jihad circulait la semaine dernière à Gaza. Il annonçait le dévoilement du nom du futur chef d'Al Qaeda en Palestine qui allait coordonner le combat global contre les Infidèles au Moyen Orient. Le message enjoignait tous les étrangers non musulmans à quitter "cette terre musulmane sacrée".
"Nous combattrons tous ceux qui ne croient pas en Allah, dieu Un et seul dieu, et tous les gouvernements qui n'appliquent pas les règles d'Allah et de l'Islam et qui choisissent de vivre selon les règles de l'Occident et des Infidèles, introduisant dans notre vie la corruption, la prostitution, l'alcool et les drogues…. Ce sera un grand combat pour purifier la terre d'Islam et la Palestine".
Quelques jours auparavant, le président palestinien Mahmoud Abbas a indiqué à al Hayat, journal arabe paraissant à Londres, qu'il y avait des signes inquiétants de la présence d'al Qaeda à Gaza et en Cisjordanie et qu'il s'agissait d'une affaire sérieuse.
Depuis le retrait des Israéliens de Gaza, de nombreux observateurs ont déclaré que des éléments d'al Qaeda s'étaient infiltrés à Gaza venant du Sinaï, à travers le passage de Rafah. Responsable du renseignement à Tsahal, le général Aharon Zvi Farkash avait annoncé déjà en septembre 2005 que des terroristes d'Al Qaeda s'étaient introduits à Gaza avec des visées sur Israël.
Les Egyptiens n'ont pas réussi à éliminer les cellules d'Al Qaeda installées au Sinaï depuis quelques années, avec l'aide des bédouins de la péninsule, mécontents de Moubarak. Ces cellules sont responsables notamment des attentats meurtriers de Taba et de Sharm al Sheikh.
Il semble qu'al Qaeda ait choisi une zone peuplée comme Gaza comme quartier général pour ses opérations au Moyen Orient plutôt que le Sinaï, désert, selon Yaaqov Amidror, ancien responsable au Renseignement de Tsahal. Depuis la perte de l'Afghanistan, al Qaeda cherchait un sanctuaire qui lui permettait d'opérer plus efficacement. Depuis l'élection du Hamas, Gaza était devenu le territoire rêvé. Rappelons ici que l'idéologue et le mentor spirituel de Ben Laden est un sheikh palestinien, Abdallah Azzam, vénéré par le Hamas comme l'une des 4 figures éminentes du jihad islamique mondial. Rappelons aussi que l'accord du passage de Rafah Gaza-Egypte obtenu à l'arraché par Condoleeza Rice n'est plus effectif, les surveillants européens et les caméras installées ne pouvant plus remplir plus leur rôle de surveillance, du fait de la duplicité palestinienne locale. D'où le passage libre dans les 2 sens de tout terroriste, y compris ceux d'al Qaeda.
Selon Dore Gold, ancien ambassadeur à l'Onu d'Israël, le Hamas est déjà lié avec al Qaeda sur le plan idéologique, à travers le sheikh palestinien Soulaymane al Oulwan dont une fatwa a blanchi Ben Laden du meurtre de milliers d'américains le 11/09/01. Le Hamas se déclare comme une branche palestinienne des Frères Musulmans, groupe égyptien caritatif qui a inspiré, aidé et lancé depuis 80 ans tous les terroristes du Moyen Orient et dont le principal chef spirituel actuel est le sheikh Youssef al Qaradaoui. Tous les chefs du Hamas ou d'al Qaeda ont fait partie à un moment ou à un autre du groupe des Frères Musulmans. De nombreux militants du Hamas ont été entraînés dans les camps d'al Qaeda en Afghanistan. De même selon le FBI, al Qaeda recrute des militants du Hamas pour l'aider à opérer au sein du territoire américain.
Mais le Hamas ne mange pas seulement au râtelier intégriste de la sunna. Il a toujours été aidé financièrement par l'Iran shiite. Aujourd'hui son chef du bureau politique, Khaled Mashal est prêt à ouvrir le territoire palestinien à l'influence iranienne et à servir les intérêts des ayatollahs pour 250 millions $. Le Hezbollah shiite a de même transféré à Gaza un de ses centres de commandement.
Le Hamas a ainsi déjà ouvert son territoire à deux organisations terroristes notoires, l'une sunnite, al Qaeda, l'autre shiite, le Hezbollah.
L'Autorité Palestinienne a par ailleurs noté la formation d'un groupe religieux shiite à Gaza et en Cisjordanie, alors que la population est totalement sunnite. Dirigé par Mahmoud Ghawanmeh, ex responsable du Jihad Islamique en Cisjordanie, le Conseil Supérieur shiite vient de se constituer à Ramallah, après la victoire du Hamas aux élections. Un tract supposé être distribué par le Hamas déclare "qu'il y a assez de groupes et de milices en Palestine et qu'il n'y avait pas place pour un groupe shiite".
Ghawanmeh est un sunnite qui s'est converti à la shiah, sous l'influence de shiites libanais et il semble qu'il ait réussi à convertir des milliers de palestiniens à sa nouvelle foi. Son objectif est d'unir le monde musulman sous la bannière de l'imam duodécimain de la shiah, le Mahdi: Liban (Hezbollah), Irak (nouveau gouvernement avec plus de 60% de shiites), Iran (plus de 90% de shiites), Egypte (où un nouveau groupe shiite vient de se former)….Premier geste: construire une mosquée shiite à Ramallah.
Donald Rumsfeld, ministre de la Défense américain, vient de signaler que des Pasdarans de l'armée al Qods (Jérusalem), branche armée pour l'extérieur des Gardiens de la Révolution Iraniens, se sont infiltrés en Irak pour y semer des troubles et y entretenir l'instabilité. La milice Badr est soupçonnée par ailleurs d'avoir aussi infiltré les forces de sécurité du Ministère de l'Intérieur à Bagdad. De même, un document de 7 pages de transcriptions, provenant de la prison de Guantanamo Bay, a été divulgué récemment par le Pentagone. Selon l'ancien gouverneur de la ville de Hérat, dans la province la plus occidentale d'Afghanistan, l'Iran aurait secrètement aidé les Talibans pendant le conflit avec la coalition occidentale en octobre 200. On sait aussi que l'Iran a servi de sanctuaire et de transit pour des troupes talibans et d'al Qaeda en fuite, début 2002.
Selon les services secrets israéliens, des groupes d'élite appartenant à l'armée al Qods, citée ci-dessus se seraient infiltrés depuis 3 ans en Cisjordanie, notamment près de Hébron, pour y constituer des cellules dormantes. Leur but est de créer une infrastructure de base pour des attaques contre Israël, le moment venu.
Le moment venu pour ceux qui tirent les ficelles en Iran semble être l'an 2007, et tout est organisé pour un feu d'artifice apocalyptique qui doit précéder la réapparition du 12ème Imam de la shiah, "caché dans un puits" depuis plus de dix siècles. Le Mahdi shiite doit unifier le monde sous sa bannière et on raconte que le président Iranien Ahmedinejad se prendrait pour l'incarnation du Mahdi.
Sources:
www.WorldNetDaily.com des 7 et 9 mars 2006
Jerusalem Post du 6/3/06 (article de Khaled abou Toameh)
San Francisco Chronicle du 5/3/06
Weekly Standard du 9/3/06 (article de Thomas Joscelyn)
Le Figaro du 8/3/06.
Par Albert (Albert) le dimanche 12 mars 2006 - 18h34: |
Paris le 12/03/2006.
Métier d’autrefois.
Le GRILLADIER.
Métier très courant à l’époque de mon père DAVID Z’al.
Dans le Tunis d’antan ; le quartier dit de la HARA.
Sa boutique était plutôt une échoppe sans grand standing, juste quelques tables et chaises souvent mal alignées.
L’hygiène était délaissé.
Pas de couvert, juste une ‘couverture’ de papier blanc que le maître de céans changeait dés qu’un client prenait place.
Sa gargote était toujours enfumée par manque de ventilation ; un nuage épais, acre, stagnait à hauteur du plafond.
Mon papa aimait se restaurer dans cette ambiance en compagnie d’autres amis qu’il croisait.
Le ‘grilladier’ portait souvent une large serviette de couleur bleue qui lui ceinturait la taille.
Il était debout, devant sa grande grille, à poser ses morceaux d’abats coupés en lamelles et déjà prêts pour la cuisson. Il y mettait un point d’honneur dans la confection de ces bouts de chaire sortis de sa glacière.
On y trouvait foie, merguez, côtelettes, cervelle, tay’han, bayd (rognons)‘mimlettes’ ( ?) etc… entassés pêle-mêle dans un grand plateau au fond creux et baigné de sang.
Les meilleurs pièces étaient réservées à une clientèle généreuse qui ne comptait pas les sous.
Mon père était l’un deux.
Une fois installé, le client venait commander de vives voix ses préférences.
Bien souvent celui là se servait une assiette dans laquelle il y étalait une dose d’ harissa qu’il gâchait dans de l’huile accompagné de persil et d’oignon.
Un morceau de citron était rajouté sur le bord recourbe du plat creux en alu.
D’ailleurs même les briks à l’œuf étaient servies dans ces écuelles.
Le morceau de pain était d’actualité. Souvent du pain dit ‘Blanquit’
Une fois la commande prise, le ‘mechouyeur’ jetait sur son gril bien chaud, les morceaux de viande en question qu’il retournait assez souvent.
En cours de route, il arrivait souvent le fin gourmet rajoutait autre chose sur son premier choix et toujours de vives voix.
Le vin était de rigueur.
La boukha trouvait rarement place dans cet accompagnement.
L’addition se faisait au nombre de pain consommés.
Il n’y avait pas de tarif mais plutôt un ‘chilla-billa’ que le client honorait sans marchandage.
Tout était dans la tête du maître des lieux.
Plus tard, ces fameuses gargotes fleurirent dans le centre de la capitale Tunis.
Avenue de Londres et ses abords.
On retiendra surtout le nom de Fnaien. Le roi de la GRILLADE.
BREITOU DU PTB. FIN
Par Email (Email) le dimanche 12 mars 2006 - 18h34: |
DECES
Chers Goulettoises et Goulettois,
la famille CARTOZO vous informe du décès de Annie GUETTA épouse CARTOZO survenu le 10 mars 2006.
Nezma a rejoint les étoiles.
Margot Cartozo