Par Meyer (Meyer) le lundi 13 mars 2006 - 18h21: |
Paul Sebag a été mon professeur d'éducation civique au Lycée Carnot, durant l'année scolaire 1950-1951, en classe de 6ème.
Deux articles sur ce très grand historien et pédagogue, dont les travaux sur la Tunisie constituent une référence incontournable
http://www.harissa.com/D_celebres/paulsebag.htm
http://www.minorites.org/article.php?IDA=5401
Par Lalla (Lalla) le lundi 13 mars 2006 - 18h06: |
OH bRAHAM , QUE C'EST BON CETTE ASSIETTE DE POURIM! YA HASSRA ET COMME JE SUIS NULLE PUISQUE JE NE PEUX FAIRE AUCUNE DE CES DOUCEURS EXQUISES ET UNIQUES EN LEUR GENRE; HEUREUSEMENT QUE LE VIRTUEL EST LA POUR NOUS RAPPELER CES HEUREUX MOMENTS.
Par Girelle (Girelle) le lundi 13 mars 2006 - 17h56: |
Braham,
J'ai beaucoup de respect pour toi et pour ce que tu écris, toi qui, les armes à la main a su batir un abri pour les tiens.
Par Meyer (Meyer) le lundi 13 mars 2006 - 17h40: |
Incidents antisémites à l’université de Tunis
13/03/06
- Thème: Antisémitisme
Roger Cukierman, le président du CRIF a écrit à Raouf Najar, l’ambassadeur de Tunisie en France pour demander que des sanctions soient prises contre les auteurs d’un incident antisémite, qui s’est produit le 10 mars à Tunis.
Une cérémonie s'est déroulée vendredi dernier à la faculté des Lettres de Manouba à l'occasion de la remise à l'Université tunisienne par la famille du professeur Paul Sebag, historien des Juifs de Tunisie décédé en 2004 d'une partie de la bibliothèque de ce dernier, l'autre partie ayant été remise à l'Alliance israélite universelle. Un colloque scientifique sur l'oeuvre de Paul Sebag et une réception à l'Ambassade de France devaient constituer les temps forts de cet évènement. Des étudiants ont lancé des cris tels que : "Les Juifs à la mer, Vive la Palestine, Vive le Hamas, destruction d'Israël, nous ne voulons pas de la bibliothèque de Paul Sebag un communiste stalinien, pas de Juifs à l'Université, nous tuerons tous les Juifs". Les perturbateurs ont essayé de bloquer l'entrée de l'amphithéâtre. Quelques professeurs qui protégeaient la fille de Paul Sebag et Claude Nataf le président de la société d'histoire des Juifs de Tunisie l'un des orateurs du colloque, ont été frappés. Les autorités universitaires tunisiennes ont présenté des excuses.
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=6576&artyd=2&stinfo=$$stinfo
Par Braham (Braham) le lundi 13 mars 2006 - 13h05: |
Réponse au message de M. Meir Ben-Hayoun de Tekoa
(apporté par notre ami Albert.)
Ayant fait ma Allya à l'époque des Maabaroth quand toutes les possibilités m'étaient ouvertes ailleurs et après avoir participé à toutes les guerres d'Israël depuis lors, je me permets ici de répondre à ce message alarmant, aux juifs de France (plutôt à ceux qui s'y étaient installés après l'exil de l'Afrique du Nord.)
Je m'étais exprimé, ici, sur le même sujet, il y à quelques jours:
http://www.harissa.com/D_forum/Israel/quelquesreflexionssurlesrelationssiondiaspora.htm
Je voudrai seulement ajouter que si je proteste quand un juif de l'étranger veut nous "recommander" , de là où il est, ce que nous devons faire ici, je ne me trouve aucun droit de lui rappeler de venir vivre en Israël. S'il n'avait pas ressenti ce besoin quand il avait changé sa première diaspora pour une autre, il y a plus de chance qu'il le refera encore une fois.
Je crois qu'un message semblable aurait du être écrit par un juif qui vit encore en France et qui ressent la situation mieux que nous.
Bien sur qu'un des buts de l'Etat d'Israël est d'être un refuge à tous les juifs en état d'insécurité. Ils le savent très bien, alors cessons de le répéter.
Certains amis de là bas m'avaient fait entendre qu'ils sentaient dans ces appels, de la part de dirigeants israéliens ou de personnes privées, une pointe de condescendance, qui ne leur plaisait guère.
Par Douda (Douda) le lundi 13 mars 2006 - 12h36: |
Douda,
Salut Bébert,
Ca y est on a compris ! C’est Pourim ! Alors tu t’es déguisé en BouleItik !
Bonnes Fêtes,
Douda du PTB
Par Douda (Douda) le lundi 13 mars 2006 - 12h26: |
Salut Henri,
Le texte auquel tu fais référence, est pervers et insidieux, de plus il n’apporte rien de nouveau dans ce bas monde donc aucune nouvelle intelligence, ceux qui ont peur n’ont qu’à partire, et ceux qui le veulent, sont libres de rester, sans avoir à subire le courroux des autres, qui ne cherchent qu’à leur communiquer la Trouille.
Bonnes fêtes à Toi et ta Famille,
Douda du PTB
Par Henri (Henri) le lundi 13 mars 2006 - 11h42: |
La Douda Chalom,
Que penses tu du texte de Meir Ben-Hayoun de Tekoa?
Hag pourim sameah
Par Douda (Douda) le lundi 13 mars 2006 - 10h49: |
Salut Bébert,
Après ta publication de la longue litanie de Meir Ben-Hayoun de Tekoa, te sens tu prêt à être le premier à suivre les conseils de se monsieur, et à donner l’exemple en préparant les valises pour le pays de ses rêves ???
Quel est ton avis personnel sur la question ?
Merci et bonne semaine,
Douda du PTB
Par Albert (Albert) le lundi 13 mars 2006 - 08h34: |
Il ne fait plus bon vivre en FRANCE.
Le titre est de moi, le reste à ce monsieur.
Par Meir Ben-Hayoun de Tekoa.
Un texte certes long , mais à lire avec la plus grande attention. La communauté juive de France sait ne pas pouvoir compter sur les hommes politiques pour prendre des décisions radicales pour écraser la haine antisémite. Pour des parents soucieux de l'avenir et de la sécurité de leurs enfants ,l' option du départ vers Israel se matérialise jour après jour comme une solution sage et raisonnée.
בס"ד
Je ne déteste point la France. Je ne me fais pas non plus un culte des valeurs républicaines. L'expression « heureux comme Dieu en France » est devenue déplacée pour une sensibilité juive authentique. Je crois que la France a eu incontestablement ses moments de gloire et de grandeur. La France a effectivement une grande culture. Elle a été la première à octroyer un statut d'égalité civile aux juifs ; il est vrai, au prix de la désertion de l'appartenance à la Nation juive pour beaucoup. La France a eu ses heures honteuses et même monstrueuses envers notre Peuple. Ces périodes ténébreuses, elles seules, auraient justifié un divorce définitif des descendants des hébreux avec la terre de France et des français, qu'aucune expression d'excuses ou de pardon n'aurait pu remettre en question. Ce n'est cependant pas cela qui inspire cet appel au Retour à la Maison.
Il faut s'arrêter et réfléchir. L'Histoire que nous vivons nous invite d'une part à prendre acte de la gravité de la situation et d'autre part à choisir une voie susceptible de nous permettre d'esquiver la catastrophe.
L'heure est arrivée pour le juif de France de reconnaître haut et fort ce que son intuition pressent mais qu'il cherche à enfouir. A savoir que l'illusion, selon laquelle, les dangers qu'il ignore disparaîtront par enchantement et ne remettrons pas en cause sa tranquillité et son confort durement acquis- chimérique et stupide est cette illusion ! Oh combien désolante, tragique et génératrice de malheurs !
Seuls les sots et les ignorants refuseront de reconnaître la dégringolade irréversible et grave du statut politique des juifs en France. De façon inouïe, nous avons été les témoins d'une irruption de haine antijuive de tous bords et plus particulièrement des milieux immigrés- terme camouflage pour ne pas dire les arabes et les noirs.
La gauche radicale et moins radicale s'est jointe aux islamo nazis et aux autres fascistes racistes dans leur guerre sans merci contre Israel, et par voie de conséquence contre les « compatriotes » juifs de France. La parole antisémite s'est déliée. La honte de l'antisémitisme a été levée. L'extrême droite se frotte les mains, le sale travail étant effectué par d'autres, par ceux pour lesquels de nombreux juifs étaient montés au créneau dans leur lutte contre les fascistes et les néo-nazis, comble de l'humour si ce n'était dramatique. C'est dire si la vue de certains cercles intellectuels juifs hyper médiatisés qui se sont mobilisés pour les « potes » ces vingt dernières années, est une vue très courte.
Les autres démocrates muets, tétanisés ou plus exactement indifférents, un peu tard, jouent l'immonde comédie des « consternés » ou des « partageant nos émotions et inquiétudes ». Comme on dit en jargon judéo arabe français : « za'ama ! » - en yiddish, pour nos frères et soeurs ashkénazes : « lokshen ! ». Et comme si ce n'était pas suffisant, les responsables communautaires ou autres intellectuels juifs, autant faussement naïfs qu'irresponsables, gobent cela, ou pire encore, se rassurent eux-mêmes en adoptant une posture de gens sereins qui ne paniquent pas. Ils nous endorment en nous demandant de rester « extrêmement vigilants », mais on ne sait pas en quoi consiste cette vigilance, ou par des affirmations de type : « les institutions de l'état prennent les choses très au sérieux » ou bien « sont très inquiètes de cette flambée », « tolérance zéro », « au plus haut niveau, on met tout en œuvre pour empêcher ce qui est ressentie comme très, très grave », et des « Le président a affirmé que celui qui touche à un juif touche à la France » etc. etc. etc. Et depuis quand le président bouge t'il le petit doigt lorsqu'on touche à la France ? Comme au Parc des Princes alors que la Marseillaise a été sifflée en sa présence ? Est-ce que la République est capable, ou même désire t'elle, avec détermination, faire quelque chose pour son sort ou pour celui de ses juifs ?
Des synagogues incendiées. En général, les pyromanes agissent la nuit, Oui c'est vrai ! On est encore loin de la Nuit de cristal ! Des rabbins et personnes abhorrant kipas ou barbes sauvagement agressés et blessés. Les crachats et les insultes, les invectives et les humiliations, on n'y fait plus attention. Nous avons vu des émissions télévisées où des personnalités juives ont été littéralement mises au piloris et privées de toute possibilité de répondre- Voir ce qu'on pourrait appeler le « bizutage » en direct du très compétent Guy Konopniky sur le plateau de l'émission des imbéciles heureux « tout le monde en parle » il y a, à peu près deux ans.
La racaille, formule consacrée par Sarkozy, fait fuir les commerçants juifs dans certains quartiers. La crise économique a créé des juifs appauvris, tristes et pris au piège dans des cités dortoirs.
Des communes à forte densité juive comme Sarcelles sont devenus des foyers de crime et de violence. La population juive n'y désire qu'une chose : fuir en liquidant au plus bas prix habitations et commerces et aller s'installer dans des coins plus convenables. Elle ne peut, cependant, se permettre les loyers trop élevés ailleurs. Il y a aujourd'hui des juifs nés en France relégués au statut de réfugié ces cinq dernières années. On les rencontre en France et aussi en Israel. On en parle à voix basse par ce qu'on croit être de la pudeur. Autrement, ce serait reconnaître l'esbroufe de ce qu'on supposait définitivement acquis : la tranquillité pour les juifs en France depuis 1945. L'insertion des juifs dans la République est un verrou fragile que l'hydre antisémite a eu peu de mal à faire sauter. Au lieu de cela, on préfère palabrer sur la « non intégration des jeunes », en d'autres termes, la non intégration des pogromistes.
Des fonctionnaires juifs viennent au travail la « boule au ventre » baissant l'échine et contraints d'expier les crimes du passé colonial de la France envers les arabes et les africains. Des enseignements juifs d'écoles publiques s'introduisent en classe comme dans la fosse aux lions. Des professeurs enseignent la shoah et le nazisme devant des élèves exultants par les récits des camps d'extermination.
Le pire, difficilement pardonnable, ce sont les enfants juifs victimes de violence, souffrants de traumatisme physiques et moraux. Comment des parents peuvent-ils abandonner leurs progénitures en pâture à une sauvagerie qui se déploie à son maximum à l'encontre d'enfants juifs ? Comment permet-on cette brutalité d'être le lot d'enfants malchanceux parce que leurs parents n'ont pas les moyens de les envoyer dans les écoles des beaux quartiers ou dans les établissements juifs, payants et aux places restreintes ? Pour les élèves des écoles juives, ce n'est guère mieux. Les mêmes menaces les guettent au tournant lorsqu'ils se retrouvent dans la rue. Où sont les associations de protection de l'enfance si sourcilleuses sur les « droits de l'enfant » ? Où sont les responsables juifs, mis à part quelques empêcheurs de tourner en rond, marginalisés dans la Communauté ? Où sont les milieux rabbiniques, de part ailleurs si pointilleux sur tel ou tel point de halakha. Sortir ces nombreux enfants juifs du traquenard antisémite ne serait pas la priorité des priorités, toute affaire cessante ?
Quand de généreux jeunes juifs adoptent l'autodéfense, on les réprouve et on les traite de « dangereux extrémistes exaltés », à éjecter au plus vite vers Israel parce qu'ils sont encombrants pour la Communauté. Alyah que ces derniers s'empressent d'ailleurs de réaliser avec joie et allégresse. Au moins là-dessus, tout le monde est satisfait.
De la part des employés des administrations, on ne voit qu'indifférence et j'menfoutisme face à ces manifestations d'antisémitisme bestial- de même chez les candidats aux élections qui ne peuvent s'aliéner les voix des immigrés et des autres antisémites. Les conseils d'écoles ne prennent aucune mesure sérieuse. Les forces de l'ordre essuient échec sur échec pour imposer la loi. Des magistrats, s'alliant à la gauche dogmatique, sont magnanimes et compréhensifs envers les extrémistes et autres malfaiteurs antisémites. Et on voit toujours les mêmes, unanimes, aussi bien pour calomnier Israel que pour récuser le fait que l'antisémitisme s'étale en France comme une tache hideuse.
A cela, quelle réponse le judaïsme français contemporain, toutes tendances confondues, offre t'il ? Une série d'ouvrages sur ce phénomène, les uns meilleurs que les autres : des romans, des essais journalistiques, des analyses de philosophes, de sociologues, de spécialistes en psychanalyse, en sciences politiques, et dans presque toutes les disciplines de l'université française. Des réflexions d'un brio inégalé, mais sans que personne, je dis bien personne, ne daigne mentionner l'Alyah comme solution juive collective et individuelle, ne serait-ce que comme possibilité à envisager sérieusement. Des associations juives de premier plan et se targuant d'être sionistes prônent le retour, non pas, Dieu nous en préserve, vers la Terre des juifs, mais un retour aux valeurs républicaines, comme si être républicain était la modalité essentielle de la fidélité juive et du sionisme. La presse juive n'invite pas vraiment au débat : monter en Israel ou pas. Les éditorialistes de pensée juive et des rabbins en parlent encore moins, à croire qu'ils ne comprennent rien de ce qu'ils prient ou de ce qu'ils écoutent lors de la lecture de la Torah à la synagogue. De quelle études juives s'agit-il si le Retour à la Terre d'Israel en est occulté ? Et pour couronner le tout, des annonces publicitaires juives appelant les juifs à s'éloigner d'Israel encore plus qu'ils ne le sont aujourd'hui en France, en les invitant « à réaliser leur rêve de s'installer en Floride ou au Canada ». Dommage que Dieu et son serviteur Moïse n' y avaient pas pensé. Il est vrai qu'alors, Christophe Colomb n'avait pas encore fait sa découverte.
Par contre, il y a les commémorations du souvenir de la Shoah en grandes pompes avec tout le who's who politico culturel français. Ca réchauffe le coeur. On a alors l'impression qu'à défaut d'endiguer l'antisémitisme actuel, le vrai antisémitisme, celui qui a fait exterminer des millions de juifs, cet antisémitisme là, tout le monde est unanime pour le condamner. Et tant pis si le souvenir d'Auschwitz est retourné contre les juifs (voir l'excellente analyse de Shmuel Trigano dans « les frontières d'Auschwitz »). Et pendant ce temps, la haine des juifs s'intensifie, copiant mot pour mot tout ce que les traîtres israéliens et juifs prodiguent avec une générosité proportionnelle à leur haine de soi. Phénomène bien connu et ancien comme l'Histoire juive.
Et on entend ces voix, et on voit ces images. On sait à quoi elles renvoient et on réagit comme les trois singes qui refusent de voir, d'entendre et de parler.
Si déjà on se dit sérieux avec le souvenir de la Shoah, la moindre des choses serait d'en tirer un enseignement pour soi-même. Pour cela, il n'est point besoin de faire une thèse de troisième cycle sur le troisième Reich ou d'aller visiter les camps de la mort en Pologne. Il suffit d'une petite once de lucidité juive que certains se précipiteraient allégrement, en lisant ces lignes, de qualifier d'alarmisme ou de paranoïa. A quoi sert la mémoire de la Shoah, si en temps de prémices à un évènement semblable, on fait comme si de rien n'était ? Ne voit-on pas que le piège risque de refermer, ou plutôt, est sur le point de se refermer ? Est-ce que les juifs auraient subitement perdu leur intelligence ?
Pourquoi des juifs jouent-ils encore avec leurs vies et celles de leurs proches ? Pourquoi prennent-ils des risques non calculés en restant en Gola ? Est-ce que la République française aujourd'hui est si différente de la République démocratique de Weimar ? Des juifs allemands, ne pensaient-ils avoir trouver l'endroit idéal sur terre comme le pensent aujourd'hui des juifs en France et en Amérique ? Est-il encore besoin de démontrer que l'ensemble du monde arabe et musulman reprend l'idéologie de Mein Kampf dans sa relation aux juifs ? Est-ce que ses effectifs, sa virulence et son influence vont en diminuant en France ou ailleurs ? Est ce que les musulmans qu'on dit modérés, désirent ou parviennent à tempérer l'antisémitisme ?
Il n'est point nécessaire de s'étendre plus. La solution s'impose d'elle même : l'évacuation immédiate et massive des juifs de France et leur retour à la Maison, dans la Patrie ancestrale que le Tout Puissant leur a donnée par sa grâce lors des guerres d'Israel en 1948 et 1967. La réponse est : l'Alyah de masse !
Aujourd'hui, pas demain, il faut mettre toutes les controverses de côté, réunir un comité d'urgence des communautés et organisations juives de France et mobiliser toutes les compétences pour planifier et surtout, faire réussir l'Alyah massive des juifs de l'Hexagone vers la Terre d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.
Zeev Jabotinsky fit cet appel à ses frères il y a 75 ans : « Juifs, la terre brûle sous vos pieds ! Liquidez la Gola, sinon la Gola vous liquidera ! » Seulement voilà, les dirigeants juifs ont pris Jabotinsky pour un excité, un alarmiste dérangeant jusqu'à l'ostraciser et miner sa santé. Il décéda prématurément en 1940. En agissant de la sorte, ils ont permis l'extermination des juifs que lui, voulait sauver. Ne répétons pas ce sinistre chapitre. C'est le moment de vérité et il risque de ne pas y en avoir d'autres. Avec l'aide de l'Eternel, notre Dieu, le Dieu d'Israel, agissons avec courage et détermination et assumons notre Histoire juive si intense et si riche sur notre Terre bien-aimée.
P.S. La décision de rédiger cet article a été prise avant que le supplice d'Ilan Halimi Hy"d (Que Dieu venge son sang) ne soit rendu public ici, en Israel. Ce n'est donc pas cette tragédie qui a motivé les propos ci-dessus. Au même moment, Ilan a vécu des heures atroces. En tout état de cause, il n'est absolument point besoin d'ajouter cet évènement bouleversant pour renforcer cet appel à l'Alyah, cet appel au Retour. Dernière remarque : j'aurais suggéré que les institutions juives de France réclament le rétablissement de la peine de mort pour les bourreaux d'Ilan.
De ma correspondante.