Par A_Soued (A_Soued) le mercredi 27 août 2003 - 17h26: |
LES ORPHELINS DE SADDAM
Ou les secrets d'alcôve financière dévoilés
Par Amir Taheri, rédacteur en chef de Politique Internationale - Paris
amirtaheri@benadorassociates.com
Article paru dans le New York Post du 19 août 2003
Traduit par Albert Soued, écrivain www.chez.com/soued
À moins d'un miracle de dernière minute, la plus vieille organisation politique de Jordanie, le parti socialiste panarabe du Baath (la renaissance), va déposer son bilan dans les prochaines semaines. Son quartier général à Amman est envahi tous les jours de manifestants brandissant des factures non payées. Pis, le parti doit payer le rapatriement d'Irak de plus de 3000 étudiants Jordaniens et Palestiniens parrainés par lui. Les bourses étaient financées par le régime baathiste de Bagdad qui donnait de plus au parti Jordanien 600 $/an/étudiant. Le nouveau Conseil de Gouvernement nommé il y a un mois a annulé cette ligne dans le cadre plus large d'un programme de dé-baathification du pays. "Nous sommes coincés" dit un leader du parti Ahmad al-Najdawi, "Les gens ne comprennent pas que l'argent n'arrive plus d'Irak!"
Mais les Baathistes de Jordanie ne sont pas les seuls dans cette situation de banqueroute.
Deux leaders panarabes Libanais ont fui en France pour ne pas payer la note relative à la rémunération des manifestants pro Saddam cet hiver à Beyrouth; il en est de même pour les factures des manifestations contre la guerre organisées au Maroc, en Algérie et en Egypte et qui devaient être payées par le parti Baath d'Irak. À cette époque, toutes ces explosions "populaires" étaient perçues par l'Occident comme un signe inquiétant de la "rue arabe contre la coalition".
Avant qu'il ne disparaisse dans la clandestinité en avril dernier, Saddam Hussein avait occupé sur le plan politique 55 postes différents. L'un d'eux était celui de secrétaire-général du parti arabe socialiste Baath (ABSP). Le programme de ce parti avait pour but de créer un seul état panarabe de la Mauritanie jusqu'à Oman, dirigé par Saddam! Ce parti revendiquait des filiales dans tous les pays arabes. En fait, ces partis n'existaient qu'en Jordanie, au Liban, en Cisjordanie, au Maroc, en Algérie et au Yémen. Aujourd'hui il serait question que les exilés baathistes pro Saddam s'alignent sur le vieux parti Baath rival de Syrie, mais cela n'est pas sûr.
Dans une démarche hésitante afin de libéraliser le système politique du parti unique, le président syrien Bashar al Assad a demandé à son parti Baath de prendre ses distances par rapport au gouvernement. Mais la Syrie n'a pas l'autonomie financière d'un Irak et dépend de subsides venant d'Arabie ou d'Iran, entre autres, (pour pouvoir jouer un rôle quelconque). "Mais ce qui importe est de garder vivante la flamme du panarabisme" dit Taysir al Khamsi, chef de la faction pro -Saddam en Jordanie, "Nous avons perdu l'Irak, et il faut éviter de perdre la Syrie!"
Dans les années 50, le parti Baath était l'étoile montante en politique arabe. Fondé en 1947 par des intellectuels d'éducation française de Syrie et du Liban, le Baath était une synthèse de deux totalitarismes, le fascisme et le communisme. Son sécularisme militant plaisait aux minorités notamment chrétiennes, Alawites et Druzes. Le Baath était populaire auprès des militaires, jouant le rôle de couverture pour une série de coups d'état en Syrie et en Irak. Dans ce processus, les militaires ont transformé le Baath en une façade pour des régimes dirigés par des despotes comme Saddam et Hafez al Assad. À la fin des années 80, le Baath avait peu d'adhérents authentiques et ne tenait que par les subventions du gouvernement. Certains experts arabes pensent que la chute du régime de Saddam a sonné le glas du baathisme comme facteur politique dans la région. L'ex ministre de l'information de Jordanie Saleh al Qallab pense que "le baathisme est mort il y a longtemps, peut-être dès 1965, quant il devint la couverture de juntes militaires; pendant des années, l'argent irakien a renfloué le parti; maintenant que Saddam est parti, c'est terminé".
Mais les Baathistes ne sont pas les seuls orphelins laissés par Saddam. Le dictateur irakien a financé des centaines de journalistes et des soit disant hommes politiques indépendants dans pratiquement tous les pays arabes. Les documents saisis au Bureau Culturel Irakien de Londres contiennent des listes qu'on peut lire comme un "who's who" de l'élite intellectuelle panarabe.
Avec le temps, Saddam a financé des douzaines de publications arabes, des quotidiens et des hebdos basés à Beyrouth, Paris, Londres. Certains journalistes éminents recevaient des cadeaux "présidentiels", sous forme de luxueuses maisons en Europe, de voitures hors de prix ou de montres en or, le cadeau arabe classique, quoi!
Les groupes qui ont étudié les documents trouvés estiment que Saddam a dépensé plus d'un milliard $ sur 20 ans pour acheter d'éminents arabes et pour financer des partis arabes et des hommes voués à son culte. Des écrivains étaient payés des millions $ pour rédiger des comptes rendus panégyriques de sa vie. Des producteurs de films et d'émissions télévisées recevaient du cash contre des films dédiés au "Grand leader des Arabes".
Saddam a financé aussi des groupes militants palestiniens, le Hamas et le Jihad Islamique (1) et des terroristes comme Sabri Al Banna, Mohamed Abbas, Ahmed Jibril. En 2001, Saddam a commencé à financer la branche libanaise du Hezbollah. La liste de ceux qui ont bénéficié de l'argent de Saddam inclut des groupes opposants en Iran, y compris le Moujahidin Khalk et le Parti communiste kurde d'Iran qui sont tous les deux classés comme groupes terroristes par les Etats-Unis et plusieurs pays européens.
Étudiés maintenant par un groupe de recherche irakien, les documents de Londres révèlent que Saddam avait un réseau de soutien en Europe, notamment en France, en Grande Bretagne et en Autriche. Au moins 3 partis politiques français recevaient des contributions de Saddam entre 1975 et 1990. D'éminents hommes politiques français, y compris des ministres, recevaient des subsides de Saddam. De même plusieurs hommes politiques anglais dont au moins un membre du parlement sont parmi les récipiendaires des largesses de Saddam.
Menées par différents groupes, les recherches sur les documents secrets de Saddam semblent parfois désordonnées. Il est peut-être temps que le nouveau Conseil du Gouvernement en prennent le contrôle pour qu'on soit sûrs que ces documents saisis ne soient pas utilisés à des fins de vengeance personnelle ou pour des objectifs de chantage.
Le peuple d'Irak a le droit de savoir exactement qui a œuvré pour un régime qui a ruiné leur pays et leurs vies pendant plus de trois décennies.
Note du traducteur
(1) ces groupes militants sont aujourd'hui considérés comme "terroristes" par les Etats-Unis.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mercredi 27 août 2003 - 11h04: |
Les responsables des services de sécurité se sont déclarés convaincus que la série d opérations ciblées menées contre des chefs du Hamas de Gaza influaient déjà sur les activités de l organisation terroriste. Ils ont précisé que ses dirigeants se préoccupaient en priorité de leur propre sécurité. Ils ont ajouté : « Nous pensons que nous sommes parvenus à semer la peur dans les rues de Gaza et nous continuerons à agir ainsi tant que l Autorité palestinienne n entamera pas sa lutte antiterroriste ».
Les memes reactions de peur sont enregistrees dans les rues de Gaza , Sliman Ashafi journaliste palestinien , travaillant pour la 2eme chaine (arouts 2) a declare , les rues de Gaza sont vides , la population a peur de sortir ils ne preferent pas se trouver dehors ... Les routes habituellement encombrees par les voitures sont elles aussi vides , un chauffeur interroge a declare " je ne sais pas qui se trouve dans la voiture derriere ou devant moi et lorsque l helicoptere de Tsahal surgit d on ne sait ou , on a pas le temps de reagir ...."
Ces declarations de la rue palestinienne , prouvent l effet pasalysant que peuvent avoir les operations ciblees , mais aussi peut etre la difficulte des organisations terroristes a forcer les populations a continuer a vivre normalement !!! cela les fera t il reagir ???
D autre part , Arafat declare ce matin , accepter d agir contre les terroristes si Israel arrete ces operations ciblees .
Il est evident qu il n agira pas mais cela tenterait a prouver que cette pression sur les terroristes commencent a agir sur le quotidien de la population palestinienne... qui si elle se desolidarise peu a peu du terrorisme , risque d obliger l AP a reagir
Bien sur ce ne sont que des suppositions , mais peut etre qu un jour ....
La terreur n est bonne ni d un cote ni de l autre !!!
Par Mena (Mena) le mardi 26 août 2003 - 23h00: |
ONU delenda est ? (info # 012608/3) [analyse]
Par Salomon Pardess © Metula News Agency
La quasi-simultanéité des attentats contre Israël et contre l'ONU le 19 août 2003 a-t-elle un sens ? La question mérite d'être posée. Non pour faire comme si l'on avait la preuve qu'il existât une organisation terroriste internationale qui les aurait coordonnés, mais parce que ces attentats frappent deux créations emblématiques du monde issu de la seconde guerre mondiale.
Jusqu'en 1989, date de la chute du mur de Berlin, la contradiction dominante qui divisait le monde était d'essence économico-politique. Elle s'est résolue tant bien que mal avec la dissolution de l'Union Soviétique puis l'évolution à marche forcée de la Chine vers l'économie de marché, et a laissé apparaître la contradiction récessive qui est de nature théologico-politique.
Désormais, l'enjeu de la réflexion du monde sur lui-même ne porte plus seulement sur l'avenir économico-social du monde et de l'Occident qui en est le "booster", mais sur son origine et ce qui en adviendra.
C'est pourquoi l'ONU et Israël se confondent aujourd'hui en une cible pour tous ceux qui répudient la véritable origine de l'Occident.
C'est pour cela également que, par-delà les profondes différences qui existent entre les altermondialistes et les terroristes (notamment islamistes), et qui même les opposent, il existe un fond de compréhension commun (je ne dis pas réciproque, car si les altermondialistes comprennent les motivations des islamistes, tout en refusant de les utiliser, les islamistes utilisent l'affaiblissement du mondé créé par l'altermondialisation, tout en en ignorant le sens (il ne les intéresse pas).
Ce fond de compréhension porte sur l'origine de l'Occident. Il se compose, pour les uns, d'un rejet radical de son origine judéo-chrétienne, et, pour les autres, de son empreinte juive initiale.
Ce n'est pas à dire que les problèmes que le monde se crée ne soient pas également de nature économico-politico-sociale. Mais vouloir les réduire à cette dimension, en faisant comme si l'on ne se préoccupait pas, en réalité, de cette autre dimension qui est à la base de l'impulsion transformatrice du monde dans le sens de l'altermondialisation, de cette dimension qui porte sur l'origine du monde actuel et de l'Occident en particulier, ne saurait convaincre.
Certains ténors de l'altermondialisation - comme Edgar Morin - ou de sa version utopique et simulacre - comme Jean Baudrillard, le disent clairement, lorsqu'ils affirment que, pour eux, la question de l'origine n'est plus derrière, mais devant.
Les ruines de l'ONU à Bagdad et de la Hudna (la Trêve entre l'Autorité et les organisations terroristes palestiniennes) à Jérusalem sont l'occasion de comprendre qu'il y a une convergence entre ceux pour qui l'origine est derrière (et qu'il faut répudier) et ceux pour qui elle est devant (et qu'il faut poser, y compris au prix d'une tabula rasa des valeurs).
Telle est la raison pour laquelle vous ne trouverez aucun altermondialiste pour prendre la tête du combat contre le terrorisme et les attentats-suicides, ni pour soutenir Mahmoud Abbas en Palestine et l'ONU en Irak.
En laissant les Etats-Unis et Israël assumer seuls la responsabilité de cette mission, les altermondialistes révèlent qu'ils sont plus attachés à leur volonté de poser une nouvelle origine pour le monde qu'à protéger celui-ci de sa destruction.
C'est pourquoi, ils ne veulent rien changer à l'ONU, même si celle-ci doit être détruite, du moment qu'ils peuvent poursuivre le rêve insensé que cette organisation bientôt exsangue puisse s'imposer face aux Etats-Unis.
Comme si la question principale était celle d'un rapport de forces entre l'ONU et les Etats-Unis, comme le Président Chirac tente de le faire croire, entraînant non seulement une dramatisation sur le terrain (en Irak et ailleurs), mais également une tentative de mise à genoux de l'ONU par les islamistes nationaux ou internationaux.
Il est clair que l'ONU de Koffi Annan a cru qu'elle pourrait remplacer l'Union Soviétique comme contrepoids des Etats-Unis et qu'elle s'est retrouvée rattrapée par le refoulé de sa mémoire.
Elle n'aurait pu fonder sa puissance que sur la lucidité. Or celle-ci porte non seulement sur le rôle qu'un organisation internationale doit jouer pour la coexistence pacifique dans le monde mais sur celui qu'elle doit assumer pour sortir le monde de son récent passé qui a vu le crime contre l'humanité prendre le pouvoir, çà et là, afin de porter atteinte à son origine, que celle-ci fût considérée comme "derrière" ou "devant".
C'est ainsi que l'ONU s'est révélée incapable de faire quoi que ce soit lors des différents génocides (Cambodge, Rwanda, Bosnie, pour ne parler que de ceux-là), alors que son histoire était pourtant marquée par une de ses premières résolutions (187) qui avait résulté d'une prise de conscience de ce qu'avait été le génocide des Juifs par les nazis (la Shoah).
Pour le dire autrement, si l'ONU a échoué dans sa tentative de contrebalancer les Etats-Unis, c'est parce qu'elle n'a pas été conséquente avec la position qu'elle a prise, en 1947, lorsqu'elle a reconnu la part juive de l'origine du monde et de l'Occident, en créant un foyer, une patrie, un Etat pour les Juifs.
Très tôt, surtout lors de la nomination de Kurt Waldheim, elle n'eut de cesse d'être hantée par le freinage du mouvement, voire par une remontée en deçà de 1947, orchestrée par le monde arabo musulman puis par les Palestiniens, ce que non seulement elle ne put mais ne voulut pas faire.
L'ONU resta fidèle à elle-même. C'est ce que les attentats de Bagdad et de Jérusalem lui rappellent. C'est avec cette fidélité que les terroristes exigent qu'elle rompe.
La simultanéité de ces attentats souligne, dans la terreur, que l'ONU est sortie d'un monde qui ne fut pas seulement caractérisé par la guerre entre la démocratie, le fascisme et le communisme, mais aussi par une guerre contre les Juifs.
Née en Europe, ce continent miné par l'antisémitisme depuis au moins le 11ème siècle, la guerre de 39 45 a vu les Etats d'Europe considérer l'extermination des Juifs programmée par les nazis comme un dommage collatéral plus ou moins regrettable, selon les traditions politiques, culturelles et religieuses de ces pays, quand celui-ci ne fut pas souhaitable, comme en France. Les Etats-Unis n'ont également pas fait grand chose, c'est le moins qu'on puisse dire, pour comprendre que l'enjeu de la guerre mondiale portait sur le sens d'un monde qui était en dette symbolique vis-à-vis du judaïsme.
Au lendemain de la guerre, l'Occident et le monde ont compris qu'ils ne parviendraient jamais à effacer leur dette vis-à-vis de Jérusalem (ils doivent également beaucoup à Athènes et à Rome, mais ces peuples ont fait long feu) et que, sur le terrain de l'effacement, non seulement le nazisme et le communisme faisaient mieux, mais encore qu'ils ne feraient disparaître le judaïsme qu'en les faisant disparaître avec.
C'est ce que les altermondialistes d'aujourd'hui n'ont pas compris de la situation actuelle. S'ils ne prennent pas la tête du combat contre les islamistes et si, ce qu'à Dieu ne plaise, ceux-ci triomphent, ils disparaîtront avec les Etats-Unis et Israël.
Les altermondialistes doivent comprendre que l'islamisme n'est pas la vérité refoulée du post modernisme occidental. Il n'y a aucun lien entre la mélancolie schizo-paranoïde des uns (les islamistes) et l'attitude ludique des autres (les altermondialistes).
Le double attentat de Bagdad et de Jéruslam révèle que désormais le monde et l'Occident n'ont pas d'autre choix que d'abolir ou d'accomplir la résolution 187. L'Etat juif israélien existe. L'Etat arabe palestinien doit exister.
Par Albert (Albert) le mardi 26 août 2003 - 20h46: |
Printania
MBD....Mét Bél Dahk....Tu es un fin limier.
En ce qui concerne le comptage, il m'est apparut bien que fort en calcul, lhajèni yè hou, que sans me tromper, il y en a pour des millions en effet mais pour ce qui concerne le droit nous sommes dans le droit divin, or c'est D ieu qui a soufflè à Moise de s'en emparer pour dédomagement. Il en résulte que le responsable de la Zakaouiyè devrait intenter un procès au Divin car nos ancetres les gaulois/hébreux q n'ont fait que suivre ses recommandations.Pour la préscription, je m'en remets aux jugements des justes qui se font rares.Personnelement, je leur donnerai mes bijoux de famille au point où ils en sont, ils pourrait facilement à fondre, quoique déjà usèes lamentablement, pour en faire des akouds, chers à notre ami Hai. J'ai pense aussi à Hai le réssucitè qui pourrait éclairer nos lanternes.
Bon, j'éspère que la Douda ne va pas relever nos perles basses lui au moins
Ne t'inquiètes pas pour les ftilè khïet en or de ta chère femme, ils ny verront que le feu du ciel.
Yammè ou kahli.
Par Emma (Emma) le mardi 26 août 2003 - 20h14: |
Analyse / Arafat garde le contrôle
Ze'ev Schiff
Haaretz
22/08/2003
Traduction CID
Après l'attaque ciblée d'hier contre Ismail Abou Shanab, officiel du Hamas, nous pouvons nous attendre à une escalade des opérations militaires, Israël et le Hamas rendant chacun coup pour coup.
Et la personne dont l'influence déterminera le plus la longueur de cette période n'est pas le premier Ministre palestinien Mahmoud Abbas, mais le Président de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat - qui, mercredi, avant même l'attaque israélienne sur Abou Shanab, avait rejeté une requête de transférer son contrôle de deux services de sécurité majeurs de l'AP à Abbas et à son chef de la sécurité, Mohammed Dahlan.
Arafat a aussi postposé la discussion du plan soumis par Abbas et Dahlan pour mettre en oeuvre des actions contre le Hamas et le Jihad islamique suite à l'attentat de mardi à Jérusalem.
Le cabinet de sécurité israélien, qui a débattu de la réponse à l'attentat de Jérusalem, a pris l'escalade attendue en compte. Si l'escalade continue, Abou Shanab ne sera clairement pas le dernier leader du Hamas dans la ligne de mire d'Israël. Des arrestations à grande échelle dans toute la Cisjordanie sont également probables.
La décision d'élargir le champ des arrestations fut prise après qu'Israël ait découvert que le même jour qu'un kamikaze du Hamas de Hébron fit exploser un bus à Jérusalem, une cellule du Jihad islamique de Samarie occidentale était en route pour une attaque suicide à Haïfa - mais fut arrêtée.
Il n'y a pas de doute que le Hamas, qui a [seulement] déclaré hier la fin du cessez-le-feu, essayera maintenant d'agir contre Israël sur plusieurs fronts. Le comble de l'affaire étant que les deux attaques, celle de Jérusalem, qui a tué 20 personnes, et une autre attaque la semaine dernière, moins meurtrière, étaient considérées par le Hamas comme n'enfreignant pas le cessez-le-feu.
Pendant les semaines de la trève, alors que ni les Forces de Défense d'Israël ni les services de sécurité de l'AP ne prenaient de mesures contre le Hamas, ce dernier a reconstitué ses forces et ses capacités. Maintenant, le Hamas va indubitablement essayer de tirer des roquettes Qassam et des obus de mortier sur les villes israéliennes, de placer des bombes le long des routes et de tendre des embuscades sur les routes de Gaza ou encore d'attaquer des implantations israéliennes. Et bien sûr, [essayer d'envoyer] plus de kamikazes. Ils vont aussi essayer de recruter des cellules du Jihad islamique et du Fatah afin qu'ils se joignent à eux.
La déclaration d'hier du porte-parole de Dahlan, laquelle affirmait que Dahlan avait prévu de prendre des mesures contre le Hamas, mais les avait suspendues à cause de l'assassinat de Shanab, n'a rencontré que mépris en Israël. Pourquoi n'a-t-il rien fait plus tôt? Pourquoi n'a-t-il pas cessé de répéter qu'il n'avait aucune intention d'agir contre les infrastructures terroristes?
L'organisation de Dahlan n'a absolument rien fait pendant le jour et demi qui a suivi l'attentat de Jérusalem - ce qui a poussé les FDI à agir. Le plan de sécurité qui a soit disant été "gelè" a en fait été enfoui dans un congélateur depuis longtemps, bien qu'Israël ait mis Dahlan en garde à plusieurs reprises contre son inaction menant tout droit au désastre.
La semaine dernière, le Service de Sécurité Préventive de l'AP à Gaza a prouvé qu'il pouvait agir quand il le souhaitait : après qu'une bicyclette piégée ait été placée près des bureaux du service, ce dernier a immédiatement arrêté les membres du Jihad islamique qui étaient responsables; deux parmi ceux arrêtés ont même été blessé dans un échange de coup de feux pendant l'opération.
Quand, suite à l'attentat d'hier, l'Amérique et Israël ont pressé Abbas et Dahlan d'agir contre les infrastructures terroristes, ils ont d'abord demandé un délai afin de convoquer le cabinet de l'AP. Ensuite ils ont dit qu'ils devaient présenter le plan au comité exécutif de l'OLP, dirigé par Arafat. Mais Arafat n'a pas approuvé, affirmant que des discussions additionnelles étaient requises. Et tout cela s'est passé avant l'assassinat d'Abou Shanab.
Au même meeting, il fut demandé à Arafat de céder le contrôle de deux organismes de sécurité majeurs, le Service de Sécurité Nationale [National Security Service] et le Service de Renseignement Général [General Intelligence Service], sur lesquels il a conservé la haute main en dépît du fait que le plan de réforme de l'AP appelle tous les services de sécurité à passer sous le contrôle de Abbas. Arafat répondit que cette demande devait aussi être étudiée. Comme d'habitude, il n'a pas carrément refusé, mais il n'a pas non plus donné son accord.
Il est impossible de prédire combien de temps durera la période d'escalade dans laquelle nous entrons maintenant. Les Américians essayeront certainement de la raccourcir, par l'activité diplomatique ainsi que par des pressions. Israël a informé Washington qu'il restait engagé dans le processus diplomatique, mais il ne voit aucune chance que ce processus réussisse sans action contre l'infratructure terroriste.
L'attitude de l'Amérique concernant l'infrastructure terroriste s'est durcie depuis l'attentat de mardi, mais elle n'a pas encore atteint le stade des ultimatums - et en cela, Washington mérite des critiques. Avant la conférence d'Aqaba, les Américians ont dit à Israël que Dahlan aurait besoin de beaucoup de temps avant d'être capable de combattre le terrorisme. Israël reconnu que Dahlan aurait besoin de quelques temps pour s'organiser, mais avertit que le Hamas tirerait profit du cessez-le-feu.
Quand Israël dit aux Américians que trois à quatre semaines devraient suffire comme temps de préparation avant que Dahlan commence à prendre des mesures, les Américians répondirent qu'ils décideraient eux-mêmes des limites de temps -réponse qui engendra quelques échanges tendus entre le Secrétaire d'Etat Colin Powell and le Chef d'Etat-Major des FDI Moshe Ya'alon quand ce dernier se rendit à Washington.
Maintenant, suite à l'attentat de Jérusalem, l'Amérique commence à émettre plus de demandes appuyées que les infrastructures terroristes soient immédiatement éliminées. Powell a aussi appellé Arafat à immédiatement transférer la responsabilité de tous les services de sécurité à Abbas - quelques chose que, sous le plan de réforme, il aurait du faire depuis longtemps.
C'est une manière de faire porter la responsabilité à Arafat - mais aussi cela confirme qu'Arafat est l'homme qui décide, tandis qu'Abbas, incapable de faire quoi que ce soit par lui-même, doit attendre les ordres d'Arafat.
Par Wnes (Wnes) le mardi 26 août 2003 - 17h48: |
La Douda ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Renseignements trouvés par le Ftileur :
Chère Axelle, voici une des réponses à votre question :
Axelle : " Il y aurait eu des émeutes et des Israélites se seraient fait assassiner par des arabes ! Les français non Israélites n'auraient pas bougé et le gouvernement français n'aurait pas réagi tout de suite. Quelqu'un pourrait-il me parler de ces évènements ? " :
* Bibliographie : Les émeutes de Constantine (3 août 1934), par Robert Attal, éditions Romillat, Terra Hebraïca, Paris 2002, 213 p. Un livre consacré à un sujet qui est resté fort douloureux dans la mémoire des Israélitesde Constantine, voire de l'Algérie tout entière : durant le mois d'août 1934, un pogrom a éclaté dans la ville, causant la mort de 27 personnes, dont 25 Juifs. C'est la brisure d'un rêve, la fin de la confiance absolue de la communauté israélite face à la France, qui assurait alors la protection de cette colonie. Le livre en question fait le tour du sujet avec moult détails et précisions.
* Bibliographie : Numéro 9 (2ème sem. 2000 - 1er sem. 2001) " L'instrumentalisation des Israélites" L'instrumentalisation des Israélitesen Algérie du XVIème siècle au XXème siècle par Hubert Hannoun, professeur des Universités.
Les pogroms antisémites en Algérie coloniale : la double instrumentalisation judéo-musulmane.
Surtout après la première guerre mondiale, l'Algérie est, en fait, dirigée par des milieux réactionnaires se réclamant de courants racistes voire pro-nazis. Oran, en 1921, élit un maire, le Dr Moll, dont l'organe de presse, Le Petit Oranais (21), porte, sous son titre, une croix gammée.
Même constat, à Constantine, avec le journal L'éclair qui souhaite la libération du pays de la domination juive. Certes, ces excès sont la manifestation courante d'un antisémitisme primaire tel qu'il existe alors dans de nombreux pays.
Pourtant, en Algérie de cette époque, l'instrumentalisation s'avère spécifique. Les antisémites européens y sont les fauteurs d'une double instrumentalisation, d'une part celle des Israélites, d'une autre celle des Musulmans. Les Israélites- comme un peu partout - sont les instruments, les "boucs émissaires" de leur idéologie raciste. Mais les Musulmans sont les instruments qu'ils utilisent pour faire passer leur haine à l'acte.
Ils les conditionnent afin qu'ils assurent les basses besognes des pogroms et des pillages auxquels ils ne souhaitent pas se compromettre directement. Nous prendrons de la chose une illustration que nous avons choisie pour la clarté avec laquelle cette double instrumentalisation apparaît : le pogrom du 5 Août 1934, à Constantine (22).
Sous un prétexte d'une futilité évidente survenu dans la nuit du 3 au 4 Août 1934, une foule d'émeutiers musulmans venus de l'extérieur déferle dans le quartier israélite de la ville faisant 25 tués et pillant un grand nombre de magasins. Ce pogrom appelle deux constats :
- L'administration française fait alors preuve d'une passivité proche de la complicité.
- L'opinion musulmane n'adhère généralement pas à ces exactions.
Pour fonder l'affirmation de la passivité complice de l'administration française, les traces et les témoignages ne manquent pas. Lors du procès des émeutiers qui se déroule en Juillet 1935, un organe de presse, La Dépêche Algérienne, peu suspecte de sentiments philosémites, écrit : Les meurtres n'ont commencé qu'à partir du moment où la foule a pu croire que les agents du service d'ordre et l'armée elle-même n'étaient là que comme spectateurs.
Et s'est passé ensuite, pendant de longues heures, comme si, en effet, les hommes chargés d'assurer l'ordre donnaient raison à la foule. Cette passivité de l'armée est, par ailleurs, confirmée par l'impuissance réelle ou alléguée des responsables politique et militaire de la ville de Constantine durant cette journée du 5 Août : commissaire central absent, général déclarant n'avoir pas de troupes pour assurer le maintien de l'ordre.
Le militaire le plus gradé, durant cette journée, est un sous-officier. Il ne peut donner ordre de tirer puisque, dans l'armée française, seul un officier en a le pouvoir. Plus tard, le gouverneur général de l'Algérie, Carde, n'assistera même pas aux obsèques des victimes.
Par ailleurs, ces émeutes ne concernent pas fondamentalement les couches musulmanes dont, répétons-le, certaines parties sont elles-mêmes instrumentalisées par l'extrême droite locale.
Au lendemain de la journée du 5 Août, à Constantine, le Cheikh Benbadis crée "l'Union des Croyants Monothéistes" visant à un rapprochement entre les différentes confessions et, principalement, entre Israélites et Musulmans.
Un chef religieux musulman, Gamal Camah, conseiller général de Tiaret, désapprouve publiquement le pogrom.
Cette non adhésion profonde des masses musulmanes à l'antisémitisme ambiant de cette première moitié du XXe siècle, en Algérie, recevra une nouvelle illustration, plusieurs années plus tard, lors de la seconde guerre mondiale.
Les dirigeants antisémites nommés par le régime de Vichy ont, d'une part, tenu à appliquer avec un zèle tout particulier le sinistre "statut des Juifs" mais, de plus, et dans leur criminelle logique, ont incité chaque fois que possible les Musulmans à spolier les Israélites privés de tout soutien réel de la part des autorités d'alors.
On connaît la réponse d'un dirigeant nationaliste qui devait devenir le président du G.P.R.A. (23), Ferhat Abbas. A cette invitation, il répond alors : Nous ne voulons pas de l'égalité par le bas.
On peut donc dire que les dirigeants de l'Algérie coloniale ont agi dans le cadre d'une double instrumentalisation. Celle des Israélites en tant qu'ils sont les alliés naturels de la gauche (24), celle des Musulmans comme instruments de leurs basses besognes antisémites.
Musulmans comme Israélites ont été les moyens d'une politique délibérément menée en vue de fins qui n'allaient vers le mieux être ni des premiers ni des seconds.
Conclusion : Définir pour mieux se comprendre:
Etre instrumentalisé c'est être utilisé comme moyen de réaliser une fin projetée par un utilisateur autre voire contraire à soi. Ainsi, au plan individuel, l'esclave est instrumentalisé par son maître qui l'utilise pour satisfaire ses propres besoins, le salarié contemporain peut être considéré comme instrumentalisé par son employeur qui veut ainsi assurer la bonne marche de sa propre entreprise.
Au plan groupal, un corps social peut être instrumentalisé par un autre groupe l'utilisant pour réaliser ses propres visées. La pratique sociale du "bouc émissaire" en est une illustration contemporaine fréquente : le corps social juif a, ainsi, été instrumentalisé par le régime nazi avec, pour fin, de fournir un objet à la vindicte d'un autre corps social - le peuple allemand - confronté à ses difficultés du moment.
Actuellement, le corps social des immigrés est instrumentalisé par certains courants de l'extrême droite européenne comme cause alléguée des difficultés socio-économiques française, anglaise, allemande, autrichienne etc. Cette instrumentalisation de groupes par d'autres groupes est devenue monnaie courante dans les mécanismes sociaux modernes. Le peuple juif n'échappe pas à ce processus et, en particulier, lorsqu'il s'agit des Israélites d'Algérie.
A suivre ...
Wnessou El Douda
Par Printania (Printania) le mardi 26 août 2003 - 19h46: |
Exode : BO 11 :
1-L’Eternel avait dit à Moïse : « Il est une plaie encore que j’enverrai à Pharaon et à l’Egypte, et alors il vous laissera partir de ce pays ; en le faisant cette fois, il vous en poussera d’une manière absolue.
2-Fais donc entendre au peuple que chacun ait à demander à son voisin et à sa voisine, des vases d’argent et des vases d’or.
35-Les enfants d’Israël s’étaient conformés à la parole de Moïse, en demandant aux Egyptiens des vases d’argent, des vases d’or et des vêtements ; 36-et le Seigneur avait inspiré pour ce peuple de la bienveillance aux Egyptiens, qui lui prêtèrent, de sorte qu’il dépouilla les Egyptiens.
37-Les enfants d’Israël partirent de Râméssès, dans la direction de Soukhoth ; environ six cent mille voyageurs, hommes faits, sans compter les enfants.
Compte Albert, et n’oublie pas de peser, moi je ne sais pas.
Combien de vases, en or ou en argent ?
Il y a combien d’années ?
Calcule l'inflation.
Tout cela est-il prescrit ?
Quel est le droit qui prévaut ?
J’aimerais bien que l’on m’éclaire, pour que je dise à ma femme de se préparer à rendre son alliance.
En plus elle est en plaqué-or de chez Tati.
C’est tout ce que nous possédons Albert, je t’en prie, intercède en ma faveur, auprès du doyen, pour qu’il épargne ma femme.
Rabbi la yeshwik !
Pour ta part, tu peux sortir du coffre les bijoux que tu avais camouflés dans la méloukhia.
N’oublie pas ceux de ta mère, également.
Par Emma (Emma) le mardi 26 août 2003 - 16h41: |
Le Centre Simon Wiesenthal accuse la France d'"encourager le terrorisme" palestinien
PARIS (AP) - Le centre Simon Wiesenthal, organisation juive de défense des droits de l'Homme, a accusé lundi la politique de la France au Proche-Orient d'"encourager le terrorisme".
Selon un communiqué de l'organisation, le conseiller diplomatique du président Jacques Chirac, Maurice Gourdault-Montagne, aurait déclaré à l'ambassadeur d'Israël à Paris, Nissim Zvilli, que rien ne prouve que le Hamas et le Djihad islamique sont des groupes terroristes.
"Si le massacre et la mutilation de dizaines d'enfants juifs innocents et de leurs parents la semaine dernière à Jérusalem par un imam dépêché par le Hamas n'est pas une preuve suffisante que le Hamas et le Djihad islamique sont des entités terroristes, nous ne pouvons que conclure que la France est déterminée à poursuivre sa politique dangereuse en considérant que ces meurtriers ont un rôle légitime à jouer à l'avenir", dénonce le Centre Simon Wiesenthal.
En rappelant que les Etats-Unis ont gelé tous les avoirs du Hamas, l'organisation estime que "le refus de la France d'agir unilatéralement ou via l'Union européenne revient à encourager les entités terroristes palestiniennes les plus extrêmes". AP
Par Odigo (Odigo) le mardi 26 août 2003 - 13h01: |
Claudia
on se demande a quel jeu veut jouer la France ? c'est menaces sont bien réelles que je sache .
PETIT RAPEL ......
L'OLP admet, après Oslo, que son but reste la destruction d'Israël
1."La lutte contre l'ennemi sioniste n'est pas une question de frontières, mais touche à l'existence même de l'entité sioniste." (Bassam-abou-Sharif, porte-parole de l'OLP, Kuwait News Agency - Agence de presse koweïtienne, 31 mai 1996).
2."Le but stratégique est la libération de la Palestine, du Jourdain à la Méditerranée, même si cela signifie que le conflit doive durer encore mille ans ou pendant de nombreuses générations à venir" (Faisal Husseini, interview accordée à Al-Arabi [Egypte], 24 juin 2001).
3."La bataille ne se terminera pas avant que la totalité de la Palestine ne soit libérée" (Yasser Arafat, Voice of Palestine, -La voix de la Palestine-, novembre 1995).
4."Bénie sois-tu, Jaffa, tes fils reviennent ; Jaffa, Lod, Haïfa, Jérusalem - vous revenez" (Yasser Arafat, cité dans Maariv, 7 septembre 1995).
5."Après l'établissement d'un Etat palestinien dans la totalité de la Cisjordanie et de Gaza, la lutte contre Israël continuera" (le député de la Knesset, Ami Bishara, supplément hébdomadaire de Haaretz, 22 mai 1998).
6.NOTRE BUT EST D'ELIMINER L'ETAT D'ISRAËL ET D'ETABLIR UN ETAT QUI SOIT ENTIEREMENT PALESTINIEN" (YASSER ARAFAT, SESSION PRIVEE AVEC DES DIPLOMATES ARABES EN EUROPE, 30 JANVIER 1996. CITE DANS LE MIDDLE EAST DIGEST, 7 MARS 1996).
7."Nous perdrons ou nous gagnerons, mais notre regard restera fixé sur notre but stratégique, à savoir la Palestine du Jourdain à la mer." (Marwan Barghouti, chef du Fatah de Cisjordanie, New Yorker, 2 juillet 2001).
cordialement
Par Maxiton (Maxiton) le mardi 26 août 2003 - 11h26: |
dans ces périodes de grisaille et de mauvaises nouvelles en
cascade un peu de fraîcheur d'optimisme et d'espoir
www.franceisrael.info
et cliquez sur '' high tech ''
Il y ceux qui pensent à tuer et ceux qui travaillent à
améliorer la vie
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 26 août 2003 - 11h53: |
Trois F-15 de l'armée israélienne vont survoler le camp d Auschwitz -Birkenau en Pologne le 4 septembre .
L'armée de l'air entend ainsi rendre hommage à la mémoire des six millions de victimes juives des nazis.
L'escadrille sera commandée par un général et tous les membres d'équipage des appareils seront des fils ou des petits-fils de survivants de la Shoah dont les familles ont péri en Pologne ou en Hongrie. De 1940 a 1945 plus d un million de juifs , hommes , femmes et enfants , y ont ete extermine .
Les trois F-15 qui doivent survoler ce qui fut la principale usine de la mort nazie d'Europe s'envoleront de la base de Radom, située à 250 km de là, où l'armée de l'air israélienne a été invitée à l'occasion du 85ème anniversaire de la création de son homologue polonaise.
Toutes les aviations des pays qui ont participé à la Seconde guerre mondiale ont été invitées pour cet évènement, qui sera marqué par une spectaculaire parade aérienne à laquelle plus de 200.000 personnes doivent assister.
Toujours selon le communiqué publié à Jérusalem, outre ses F-15, Israël présentera son unité d'intervention pour les sauvetages dans des conditions périlleuses, ainsi qu'un Herculès géant à bord duquel sera projeté un film racontant l'histoire de son aviation et ses faits d'armes.
Par Claudia (Claudia) le mardi 26 août 2003 - 00h15: |
«Il n’est pas prouvé que le Hamas est une organisation terroriste»
A Jérusalem, on a du mal à avaler la couleuvre : la France a refusé de rajouter à la liste européenne des organisations terroristes le Hamas et le Djihad islamique.
Cette polémique a débuté lorsque l’ambassadeur d’Israël en France, Nissim Zvili, s’est rendu vendredi à une entrevue avec un conseiller politique de Jacques Chirac, M. Gordou, considéré comme le ‘’bras droit diplomatique’’ de Jacques Chirac. Zvili a présenté à Gordou une requête visant à rajouter à la liste européenne des organisations terroristes le Hamas et le Djihad islamique.
L’ambassadeur a été surpris de constater que cette demande ne lui sera vraisemblablement pas accordée. La position française, telle qu’elle lui a été présentée par Gordou, est simple : «Si nous arrivons à la conclusion que le Hamas et le Djihad islamique sont véritablement des organisations terroristes, il sera alors judicieux de changer la position européenne».
Même topo en ce qui concerne les relations qu’entretient l’Europe avec Yasser Arafat. Le gouvernement français refuse de se joindre aux Etats Unis et de délégitimer le chef de l’Autorité palestinienne. Pour la France, c’est justement Abou Mazen qui se trouve en position de quasi-illégitimité.
Au ministère des Affaires étrangères israélien, on a du mal à croire aux déclarations françaises : «Les positions françaises face aux organisations terroristes nous ont donné la chair de poule. Exiger des preuves de l’appartenance du Hamas et du Djihad islamique au terrorisme est de l’hypocrisie criminelle» déclarait-on à Jérusalem.
Nissim Zvili a rappelé l’attentat meurtrier de Jérusalem, perpétré le même jour que celui de Bagdad, et a souligné les dangers du terrorisme international. On lui a répondu que les choses devaient être solutionnés par voie diplomatique, dans le cadre des institutions internationales.
Au ministère des Affaires étrangères on rappelle que l’Union européenne, dans son communiqué qui a suivi l’attentat de mardi, a refusé de citer clairement le Hamas et s’est contenté de condamner l’acte perpétré par «des groupes illégaux». A Jérusalem, on est convaincu qu’il ne s’agit pas d’une faute de frappe…
A7.fr
Par Claudia (Claudia) le mardi 26 août 2003 - 00h18: |
A propos du repaiement aux Egyptiens des "tresors" emportes par les Juifs lors du depart d'Egypte.
Moi je suis d'accord de rembourser a condition que eux acceptent de payer les salaires de 600.000 personnes traitees en esclaves durant 400 ans plus les dommages et interets pour les bebes tues et jetes dans le Nil.
Par Albert (Albert) le lundi 25 août 2003 - 23h46: |
Maxiton,
Qu'on nous apporte les factures, nous les paieront hors taxe. La T.V.A fut affranchit à cette époque non????