Par Jika (Jika) le jeudi 16 mars 2006 - 22h44: |
Leçons de courage? Message à la dame "Girelle".
C'est très facile de donner des leçons de courage quand on n'est pas juif et qu'on ne risque aucune persecution antisemite en France.Il ne s'agit pas bien sur de denigrer ce si beau pays mais de regretter à quel point il est frelaté par une idéologie collaborationiste et munichoise qui permet et justifie tout:les revoltes de banlieue sont devenues des "revoltes sociales",etc. De ce point de vue, l'exemple vient d'en haut et on peut idolatrer Chirac, grace à lui la démocratie est déjà plus q'un "canada dry"et nous sommes déjà dans une dictature qui ne dit pas son nom.
Ce n'est pas une fuite de lache de quitter la France. C'est partir d'un pays qui n'a plus d'interet, que quittent toutes les élites et dont les Juifs qui en font partie se sentent rejetés.
Par Braham (Braham) le jeudi 16 mars 2006 - 22h43: |
Jéricho
Ceux qui avaient envoyé les autres s'exploser pour tuer des juifs, ont vaillamment résisté derrière les murs de Jéricho. Couverts de gloire et de leurs feuilles de vigne, ils ont fini par se rendre.
Par Slim (Slim) le jeudi 16 mars 2006 - 22h35: |
Cher Tun:
Avoir un dialogue veut aussi dire exposer les problèmes au grand jour. Il est vrai que faire d’une «Hhabba Qobba» (parler d’une goutte d’eau comme un torrent) ne sert a rien dans un contexte sans conséquent, mais ignorer ce type de manifestations ne resoudera pas le problème qui se cache derrière cette manifestation de haine gratuite.
Je suis désolé de vous contrarier, mais faire l’amalgame entre une manifestation récente impliquant 150 étudiants et le départ massif des juifs de Tunisie, 30 années auparavant, bien que semblant n’ayant aucun rapport, est justifié dans ce contexte particulier, car c’est exactement la peur issue de telle manifestations gratuites dans le passé qui a forcé la majorité des Tunes a quitter leur pays, malgré eux. Le rapport qui existe est celui de cause et conséquence, celui de la non-acceptation d’une personne, d’une pensée, et d’une religion autre que celle que nous pratiquons. Cette manifestation été a l’encontre d’un intellectuel Tunisien qui n’a fait que du bien pour son pays, et qui a dédié une grande partie de sa vie, et sa bibliothèque privée à l’enseignement Tunisien. Mais comment peut-on fermer les yeux sur une telle manifestation? Quand les étudiants s’attaquent aux personnes qui cherchent à améliorer leurs vies, qui se sacrifient pour eux, et qui leurs ouvrent une fenêtre a un monde très vaste, un monde d’échanges d’idée, de cogitations, d’interprétations, et d’amélioration de la condition humaine, et bien ses étudiants sont des ingrats, et leur éducation humaine est une défaite pour notre pays. Quand on ferme les yeux sur ce genre de manifestation, et des sources de haine qui l’engendrent, nous crachons non seulement sur la main d’amitié tendue vers nous, mais aussi, et peut-être est-ce encore plus grave, nous crachons sur le sort de notre pays. La Tunisie mérite des Tunisiens dont elle peut être fière, et non pas une bande de racaille qui lui crachent dessus a chaque tournant, et qui crachent sur son histoire, sa mémoire, et ses cultures.
Elli Yishtim el yid elli et3inou, Itayahh min Qadrou ou Inakkad Dinou (celui qui insulte la main tendue qui l'aide, insulte sa propre personne et sa religion)
Par Mr_Jano (Mr_Jano) le jeudi 16 mars 2006 - 22h08: |
Sketch.
Paris LE 16/03/2006.
Passe ce jour.
Par Meyer (Meyer) le jeudi 16 mars 2006 - 22h06: |
Le but de ces "étudiants" racistes est d'effacer le souvenir de la présence juive millénaire dans l'histoire de la Tunisie.
Leur fureur est d'autant plus grande que c'est un historien juif éminent qui l'a écrite et que son oeuvre sera incontournable dans le futur.
Peu leur importe que cet historien ait participé, comme de nombreux juifs tunisiens de toutes origines, à la lutte pour l'indépendance de leur pays. Cela aussi ils veulent l'effacer.
Par Breitou (Breitou) le jeudi 16 mars 2006 - 21h59: |
'...Et si le mercure reste là bas...?
La tension risque d'imploser...!
Par Maxiton (Maxiton) le jeudi 16 mars 2006 - 20h50: |
Tun
Vous avez raison : Cassons le thermomètre et le malade n'aura plus de fièvre
Par Albert (Albert) le jeudi 16 mars 2006 - 21h05: |
Tun,
C'est justement 150 jeunes dévoyès qui se disent étidiants qui foutent la merde.
FAR I NETEN KHEB'YE....
Par Slim (Slim) le jeudi 16 mars 2006 - 20h21: |
L’incident qui s’est déroulé récemment dans l’une des universités de Tunis est dégoûtant. Je peux m’imaginer l’état de choc des proches de Mr. Sebag face à cette manifestation de haine gratuite. Aussi déplorable qu’il puisse être, cet événement ne m’étonne nullement.
J’ai du faire face à de telles attitudes en 1991, lors de la première guerre du golfe, à l’époque ou j’étais encore au lycée en Tunisie. A cause de mes origines Américaines (j’étais Tunisien ou Américain selon les mœurs du jours), j’ai du faire face à une explosion de haine à mon égards, du jour au lendemain, pour des raisons qui ne me regardaient même pas, et qui étaient tout a fait hors de mon control. D’ailleurs, cette haine a aussi visé nos enseignants qui ont essayés de contrôler les foules étudiantes en leur interdisant la sortie des classes pour manifester leur supposé support pour l’Iraq. La vérité est que la majorité des lycéens ont manifestés pour avoir des journées de vacances. Parmi eux, il y avait des personnes qui incitaient à la violence et aux manifestations et qui distribuaient de la propagande anti-Américaine, Anti-Israélienne, et anti-gouvernementale. Il y’en avait aussi des personnes venues de l’extérieur et qui faisaient semblant d’êtres des étudiants. Les membres des parties politiques d’opposition, et en particulier le partie intégriste Annahdha (l’équivalent Tunisien, à mon humble avis, du Hamas), partie interdit en Tunisie, utilisaient ce genre de démonstrations pour faire passer leur message et plaire aux masses stupides.
Au moment même où ils criaient leur support a l’Iraq, les lycéens ont attaqués le cours d’anglais d’une de mes enseignantes, et qui était, et la vous n’allez pas le croire, une Iraqienne! D’un coté, ils hurlaient leur support à l’Iraq, et de l’autre, ils s’attaquaient à une Iraqienne, tout simplement parce qu’elle enseignait, et très bien d’ailleurs, l’anglais!! C’est du Ajeb mta essma, et une Chakchouka Mkhalouda.
Bien que je ne me suis jamais senti menacé physiquement, les injures directes et indirectes que j’ai du entendre de certains lycéens ont laissés un goût très amer dans ma bouche. On a beau dire illi fet met, le fait est que si l’on ne s’attaque pas aux racines mêmes de ce genre de manifestations, celles-ci reviendront tôt ou tard au gallot. L’ignorance, le manque d’opportunités, et l’arrogance sont, à mon humble avis, les sources majeures de ce phénomène.
Je me méfie des démonstrations publiques et je déteste la mentalité de troupeaux. Cette mentalité est d’autant plus forte et d’autant moins prévisible dans les pays qui n’ont pas accès a diverses sources d’informations, et qui comme la Tunisie, deviennent de plus en plus homogènes. Quand je parle d’homogénat, je parle de la société même, et non pas des millions de touristes qui la visitent et qui pourraient constituer aux yeux des étrangers une expression d’ouverture et de multiculturalisme du pays. Les touristes masquent souvent des réalités bien différentes. Les expressions de haine sont généralement le résultat d’un renfermement sur soi et un manque très important d’interactions entre peuples, religions, ethnies, et opinions. Les peuples qui se cottoient, qui s’échangent des idées, qui vivent dans les mêmes cartiers, qui se visitent, qui se félicitent pendant leurs fêtes respectives, et qui encouragent la mixité sociétale sont beaucoup moins susceptibles de voir de telles expressions de haine. Toutefois, l’ignorance ne connaît ni frontière, ni religion, ni bord. Je suis plus que convaincu que ceux qui ont démontrées leur ignorance par cette manifestation de haine lors du colloque consacré a Mr. Sebag, n’ont jamais connus, ni rencontrés en cher et en os un seul juif, de nationalité Tunisienne ou autre. C’est pourquoi il est plus qu’important, pendant les périodes d’histoire ou l’ont voit de telles choses de ne surtout pas se renfermer sur nous-mêmes. Certes, notre première réaction et de nous éloignés de ces gens, de leur monde qui nous semble étrange et malveillant, et de les ignorer, mais en suivant ce parcours, nous ne faisons que renforcer cette ignorance et cet extrémisme de l’autre bout, et nous nous conduisons nous-mêmes vers un chemin d’isolement similaire à celui de ceux même dont l’attitude nous choque et nous effraye.
Je suis heureux qu’on ait reconnu la contribution de Mr. Sebag à l’éducation en Tunisie. Il n’est pas le seul parmi les Tunes d’ailleurs qui méritent notre profonde gratitude. Cela me chagrine de voir sa mémoire ciblée comme ça, mais je me rends compte que le but de l’éducation est de réduire l’ignorance, et que l’éducation est un processus continuel, aussi bien dans le domaine sociétal en général, que dans le domaine personnel en particulier.
Par Davideden (Davideden) le jeudi 16 mars 2006 - 20h09: |
Meyer,
Donc si j'ai bien compris reduire la population Juive en Tunisie de 150.000 a moins de 2.000, s'emparer des biens Juifs, recevoir en cadeau une bibliotheque tout cela ne suffit pas assouplir le monstre raciste ISSlamo-Nazi.
Les enfants Tunisiens aujourd'hui grace a Allah tous musulman ne se douteront meme pas qu'il y ai eut des Juifs sur "leur terre d'Islam".
Comment ne pas comprendre la nervosite de certains devant la montee demographique Arabe et musulmane Europe.