Par Chantal (Chantal) le lundi 08 septembre 2003 - 07h51:

Mabrouk, Mabrouk, Mabrouk au nouveau couple Corinne et Michel!!!

C'est dans un décor d'oasis à Ashdod que nos amis harissiens ont réussi l'exploit d'un mélange exquis des cultures israélo-franco-tune. Une ambiance vibrante de chaleur et pas seulement grâce a la boukha bokobsa sur chaque table d'invites… Tous nos vœux de bonheur!!!

Par Albert (Albert) le lundi 08 septembre 2003 - 07h31:

NOUVEAU PORTAIL....TRES BEAU...MERCI...

Par Axelle (Axelle) le dimanche 07 septembre 2003 - 23h59:

ILS SONT NOTRE MEMOIRE

Je suis très heureuse que les F-15 de Tsahal aient survolé le camp d'extermination d'Auschwitz.
Les victimes de l'holocauste méritaient ce très grand hommage. Et, seule, cette grande armée, qui est le gardien d'Israël, pouvait le faire.
Car, le monde qui est en train de fermer les yeux actuellement devrait les ouvrir rapidement ...
Car les témoignages sont là :

" J'avais 15 ans quand j'ai quitté ma ville natale dans un train plombé.
Le jour qui dépasse les autres, tous les autres, par son importance, par sa joie ou par sa détresse, le jour marqué par le destin, je le cherche dans ma mémoire ? comment le peser, l'évaluer ? A quoi le comparer ?
Serait-ce le jour, fin mai 1944, où j'ai quitté ma ville natale, avec mes parents, mes soeurs, ma grand-mère, avec les derniers juifs de la communauté, vers le train qui devait nous emmener vers une destination inconnue ?
Je ne sais plus ce que j'ai éprouvé. La peur ? J'étais au-delà de la peur. De la douleur aussi. Au-delà de la vie. Au-delà de tout.
Devant nous, les convois avancent vers le grand portail. Bientôt, ce sera notre tour. En fait, nous y sommes presque. Déjà mon bloc est en marche. Quelques rangs me séparent de la fin, de la mort.
Plus qu'avant, autrement qu'avant, je deviens conscient de ma solitude. Elle m'enveloppe. Elle me pénètre. Sensation de sombrer. Mon père : je ne le reverrai plus. Ni ma mère. Ni ma petite soeur aux cheveux d'or. Ni tant d'êtres proches et aimés.
Le monde de demain, ce sont les libérateurs qui nous l'ont apporté. Ils pleurent, eux, ils en sont capables. Plus tard, je revois un soldat plein d'humanité. Etouffé par la colère, il sanglote : aurait-il honte de l'humanité qu'ensemble, lui et nous, incarnons, chacun à son niveau et à sa façon ?
J'avais tout perdu. Je n'appartenais plus à personne. Je n'étais plus de nulle part. Je ne suis pas arrivé à pleurer.
Eh oui, ce jour là, pour moi, tout a changé. Ce jour là, j'ai appris ce que je devais aux hommes : c'est à cause d'eux que parfois je désespère, c'est grâce à eux que, souvent, je me surprends à espérer ...

C'est le très beau témoignage émouvant de ce grand homme : Elie WIESEL.
Alors, merci Tsahal. Car moi, je n'oublierais jamais. Pour eux, Israël est et restera à jamais.

Axelle.

Par Claudia (Claudia) le dimanche 07 septembre 2003 - 19h05:

ELLOUL

Nous sommes maintenant au mois d'Elloul, c'est a dire le mois qui precede Roch Hachana.

Le mois d'Elloul est une occasion qui nous est donnee de racheter nos fautes, par le biais de la techouva, avant le jour du jugement qu'est Roch Hachana, au cours duquel le "budjet annuel" de chacun de nous sera decide.
Le terme "budjet" represente globalement la prosperite materielle, la sante, la satisfaction que nous tirerons de nos enfants ...
Pendant le mois d'Elloul, nous repassons donc nos actions de l'annee en memoire, afin de reparer tout ce qui doit l'etre.

Notre experience personnelle nous a deja enseignee que nos actions peuvent agir sur le futur, mais pas sur le passe.
Lorsque l'on prepare un plat, on pourra ensuite le consommer.
Si nous cassons un objet, a partir de ce moment in devient casse.
Si par la suite nous le reparons, il devient alors un objet repare. Cela n'a pas de veritable effet retroactif sur l'objet, et meme si la reparation est parfaite, il aura toujours existe une periode durant laquelle il etait casse.

Qu'en est-il de la reparation de nos fautes par la techouva ?
A-t-elle ou non un effet retroactif qui annule reellement la faute, comme si elle n'avait jamais eu lieu ?

Pour ceux a qui ce terme n'est pas familier, rappellons que la techouva sur une faute que l'on a commise (une transgression au comportement que la Torah nous enjoint d'adopter) est le fait de regretter cette faute, et de prendre la decision sincere de ne plus recidiver. Ceci a pour effet de reparer la faute commise.

Le Yalkout Chimoni nous rapporte:
On demanda a la Torah: Comment punir celui qui a commis une faute ?
Elle repondit: Qu'il apporte un sacrifice et il sera expie.
On demanda ensuite a D.ieu: Comment punir celui qui a commis une faute ?
Il repondit: Qu'il parvienne a la techouva et il era pardonne.

De fait, un sacrifice ne peut expier une faute que s'il est accompagne d'une techouva, comme le rapporte la hala'ha.
Quelle est reellement la difference entre ces deux reponses ?

Selon la reponse de la Torah, la techouva donne aux fautes commises intentionnellement la valeur de fautes involontaires. Ainsi, en offrant un sacrifice, il pourra etre pardonne.
C'est a dire que la techouva, selon la Torah, n'a pas un effet retroactif, et n'apporte qu'une reparation sous forme de pardon d'une faute reellement commise.
Car effectivement, la Torah, lorsqu'elle s'habille dans notre monde materiel et spacio-temporelle, en subit les limites. Et de fait, la hala'ha (loi juive) donne des limites meme aux mitsvot (quatre parchemins dans les tefilines de la tete, mais pas plus, un seul dans celui du bras, elle fixe la hauteur maximale d'une soucca, d'un loulav, etc...

Par contre, D.ieu Lui-meme ne subit aucune limite. il est le createur du temps et ne lui est pas soumis. Le temps, comme l'espace, n'existent que dans les trois mondes inferieurs du processus de creation, dont le plus bas est notre univers materiel.

Ce niveau de techouva auquel Il nous demande de parvenir, qui se realise dans un attachement intense avec Lui, un amour profond et une honte sincere de la faute commise, a donc un effet reellement retroactif, annule la faute comme si elle n'avait jamais ete commise, et va meme jusqu'a la transformer en merite.

Soyez inscrits et scelles pour une bonne et douce annee.
Bonne semaine a tous,
Chlomo

Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 07 septembre 2003 - 21h15:

LETTRE OUVERTE à France 2

Un groupe de Rap, dénommé "Sniper" (je n'invente rien!), sort un album dont le principal ressort est l'incitation à la haine et au meurtre, avec comme "titre-phare", les "Jeteurs de pierres".

Tous les mensonges et toutes les diffamations connues y passent, avec tous les poncifs contre Israël, Sharon, les Juifs, pour la-lutte-légitime-du-peuple-palestinien-opprimé, avec en exergue, l'encouragement à se faire dynamiter parmi les civils israéliens….

Cet album devrait, parait-il, bénéficier d'une promo par France 2 et d'autre médias "jeunes" prochainement.

Voici le texte du rap du groupe "Sniper" dont France 2 s'apprêterait à faire la
promo prochainement:

S’établir dans une contrée, en devenir résident,
Se l’approprier, y expulser ses habitants,
Misérables gens, soumis par droit de conquête,
Et placés sous dépendance politique du conquérant,
Quête dominatrice à la recherche d’un Etat,
Voilà le résultat de puissances colonisatrices,
Aidées de l’Occident, ils ont tué et chassé,
Ca justifie ces terres sacrées par présence d’antécédents.
Qui parle d’occupation, parle de résistance,
Parle de colonisation, pas forcément d’indépendance,
Danse entre deux feux, danse dans une salle,
Danse entre les pales pour esquiver un couvre-feu,
Des animaux courent dans des champs,
Des hommes sont libres, des animaux sont dans des cages,
Et des hommes sont dans des camps,
Vivre comme on l’entend, clôturés dans un enclos,
Liberté ? Pas pour le moment, Oslo est tombé à l’eau,
Sanglots, cette vie fait reup (verlan de peur),
J’ai crié, cri, juste le combat d’un peuple qui se bat pour sa patrie,
L’Amérique s’est battue pour avoir son indépendance,
Les résistants, face aux Allemands pour pouvoir libérer la France,
Tunisiens et Algériens, eux-mêmes en ont fait autant,
Donc, les Palestiniens veulent un Etat au Proche-Orient,
Et c’est ça le blème (le problème), toi, tu parles de fanatisme,
Et le conflit ne se résume pas qu’à de l’antisémitisme,
Laxiste, le Monde laisse faire pendant que tu tues des civils,
Et les appels terroristes,
On fait mine d’être concernés, mais dans le fond, on s’en fout,
Regarder sans être outrés tant que ça n’arrive pas à nous,

Jeteur de pierres,
Le Monde sait que ton pays est en guerre,
Pas d’aide humanitaire,
Vu que les colons te volent tes terres,
Et c’est triste, toujours la même morale,
Les mêmes balles, le même mal, la même spirale,

Je te resitue le contexte,
Pour comprendre, faut reprendre les choses à la base même du problème,
Ca dure depuis des siècles,
Terre convoitée, nombreuses ont été les conquêtes,
Différentes religions, différentes communautés,
Pour tout un lieu saint, chargé d’Histoire,
Ironie du sort, il en a vu couler du sang,
Jusqu’aux événements les plus récents, le territoire a peu connu la Paix,
Comprends : c’est un peu dur d’y croire,
Pour tous les frères, les jeunes de mon âge qui ont grandi dans cette atmosphère,
Qui ont vu ça toute leur vie,

Les mains nues face à une armée qui est prête à réti (verlan de tirer),
Se faire dynamiter s’apparente à de la résistance,
Pour qu’il arrive, c’est toujours des civils qui morflent,
Et les morts ne se comptent plus,

On a tous vu la même chose aux infos,
Des balles contre des pierres jetées par des enfants, j’invente rien,
Les faits parlent d’eux-mêmes, dans les deux camps, il y a des extrêmes,
Faut pas tout confondre : contredis les sionistes,
Et tu passes pour un antisémite en deux secondes,
C’est l’oppresseur qui prend le rôle de la victime,
C’est l’art de la faire à l’envers, et pour eux, elle est belle,

Depuis qu’Israël a obtenu son indépendance,
Ca s’envenime, la spirale fatale du conflit commence,
L’Etat arabe promis par l’ONU ne sera pas,
S’en suivra la Guerre des Six jours, Sabra et Chatila,
Première Intifada, la révolution des pierres,
Massacres sur massacres, périodes meurtrières,
Et de nos jours, on ne peut pas dire que ça va en s’arrangeant,
Sujet tabou et dérangeant,
Vous devez être clairs,
Issus de la même famille, enfants d’Ismaël et d’Israël sont des cousins,
Mais trop de gens oublient que les juifs du Maghreb ont longtemps vécu en harmonie
Avec les Musulmans. Certains y vivent encore au aujourd’hui.

Jeteur de pierres,
Le Monde sait que ton pays est en guerre,
Pas d’aide humanitaire,
Vu que les colons te volent tes terres,
Et c’est triste, toujours la même morale,
Les mêmes balles, le même mal, la même spirale,

Le mensonge est l’art de l’intelligent, les médias l’ont compris,
Se l’approprient et l’utilisent à tes dépens,
Parlent de leurs bienfaits mais jamais de leurs défauts,
Jettent leurs carottes en sachets et jouent avec nos cerveaux,
Parlent de parents qui envoient leurs enfants au combat,
Mais pourquoi ? Pour faire passer ces gens pour des sauvages,
Tu ferais quoi, si on avait tué ton père, détruit ton toit ?
Je parle pour moi, Oumkhak Allah, j’aurais envie de faire un carnage,
Haine pour haine et plus,
Palestiniens dans les rues, Israéliens dans des bus,
Le mal par le mal, venger les tiens,
Tu ne peux plus rien enlever à ceux qui n’ont plus rien,
Plus d’accords de paix ni de cessez-le-feu,
Rien que ça cogne,
Ca, c’est la politique de Sharon,
Ariel comme la lessive, noire de sentiments,
Blanchie par les médias, les States comme adoucissant,
Dans ce coin du monde où la paix est difficile à défendre,
Itzhak Rabin en a fait les frais et s’est fait descendre,
Malheureusement, on ne peut pas revenir en arrière,
Les rendez-vous manqués de l’Histoire ont fait que remuer la merde,
Comme si c’était prémédité,
Processus de paix qui foire,
Et toujours des territoires occupés,
Des blindés qui tirent, des gosses qui jouent sur des mines,
Ceux qui veulent mourir en martyrs,
Prêts à partir,
Terre de convoitise, Lieux Saints, posez les armes,
Je vous (?), bonjour, shalom et salam,
J’suis pas l’avocat du pauvre,
Mais ça me fait mal,
Et tu sais, si j’en parle, c’est parce que personne le fait,
Refré (verlan de Frère), vire tes ¦illères,
Y’en assez, ( ?) m’a soulagé même si je ne peux rien échanger,
Si, à tes yeux, on prend position,
Comprends bien qu’on parle pas en tant que Musulmans,
Mais rien qu’en tant qu’être humains,

Jeteur de pierres,
Le Monde sait que ton pays est en guerre,
Pas d’aide humanitaire,
Vu que les colons te volent tes terres,
Et c’est triste, toujours la même morale,
Les mêmes balles, le même mal, la même spirale…
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Peut-être l'information à propos de cette promotion est-elle fausse ou peut-être vos services ignorent-ils encore le texte qu'il s'apprêteraient à promouvoir.
Ce qui ne peut plus être le cas maintenant.
Je veux croire que votre chaîne n'acceptera pas de se joindre à la promotion d'un rap haineux et diffamatoire.

Par Richard_S (Richard_S) le dimanche 07 septembre 2003 - 18h43:

Comment dealer avec un ennemi qui refuse tout compromis, qui rejette toute solution et qui monte des attaques meurtrieres ???

ON LE LIQUIDE !!!

Richard

Par Lalla (Lalla) le dimanche 07 septembre 2003 - 08h37:

a mr Parienti Isac,etes vous le petit frere de Roland et Hubert Parienti,amis d'enfance que je recherche de puis longtemps?Merci de bien vouloir me repondre.

Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 07 septembre 2003 - 08h57:

Le niveau d alerte orange est decrete ce matin en Israel , d apres le chef de la police la question n est pas de savoir si il y aura un attentat mais quand et ou il se produira .
La demission de Abbas et l attentat cible rate d hier a change la donne . Le chaos politique de l AP et la revanche juree du Hamas est une situatio dangereuse .
Ce matin les territoires sont boucles , tous les permis d entree en Israel sont annules . Les forces de police sont disperses en nombre dans tout le pays . L entree des villes est verifiee par des barrages de police .
Le gouvernement Israelien apres l attentat cible d hier continue a affirmer , toute la direction du Hamas sera eliminee .
La situation est dangereuse de part et d autre et la possibilite d une incursion de tsahal dans l AP est remis a l ordre du jour , ainsi que l exil possible d Arafat ... mais dans quelles conditions ??? c est la question???

Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 07 septembre 2003 - 06h56:

Bonjour,

je m'applle PARIENTI Isaac Jacques et suis né à NABEUL je suis médecin à NICE ;

j'ai écrit chez MASSON sur la médecine du sport , mon prochain livre sera "expertise médicale mode d'emploi ";

je suis qualifié en expertise médicale notamment le recours que je pratique exclusivement ;

je souhaiterai avoir des contacts avec des médecins tunes qui exercent dans ma spécialité.

jacques.parienti@wanadoo.fr

Par Emma (Emma) le dimanche 07 septembre 2003 - 05h53:

L’Europe reconnaît le Hamas comme organisation terroriste

La communauté européenne devrait annoncer prochainement que l’organisation terroriste Hamas, y compris sa branche ‘’politique’’, est une organisation terroriste. Cette déclaration entraînera le gel de tous ses avoirs. Jusqu’à présent, l’Europe distinguait la branche armée du Hamas, ‘’Azzedin El Kassam’’, de sa branche dite politique. A présent, les biens que possède l’organisation en Europe, y compris les fonds finançant ses organisations ‘’caritatives’’, seront gelés. Les gouvernements européens ont vraisemblablement pris cette décision après l’attentat meurtrier perpétré à Jérusalem par le Hamas, et qui a coûté la vie à 22 personnes.
Le Hamas a qualifié cette décision européenne de «formalité sans valeur», «attaquant l’islam».
Le ministre des Affaires étrangères Sylvan Shalom, s’est lui félicité de cette décision, après le long combat qu’il a dû mener pour faire ployer l’Europe à la raison.

Par Email (Email) le dimanche 07 septembre 2003 - 05h55:

The end




Que s’était-il passé depuis le début de la mise en place de la feuille de route et la nomination de Mahmoud Abbas au poste de Premier Ministre ?



Des vies israéliennes avaient-elles été épargnées par l’existence de ce processus ?



Une réelle avancée vers un Etat palestinien libre et démocratique avait-elle eu lieu ?



Avait-on assisté au démantèlement des organisations terroristes palestiniennes et à l’arrestation de leurs chefs ? Les services de sécurité palestiniens avaient-ils fait la preuve de leur pouvoir ou même de leur volonté d’en finir avec la mainmise du Hamas sur la vie quotidienne de leurs concitoyens ?



Assurément non.



De son côté, Israël avait-il fait preuve de bonne volonté ?



Avait-il entamé le démantèlement d’implantations par delà la ligne verte ?



L’évacuation de grandes villes palestiniennes avait-elle commencé ?



Avait-il fait libérer des prisonniers arabes tel que cela était prévu dans la phase I de la feuille de route ?



Avait-il respecté le cessez-le-feu tant que les attentats massifs* n’avaient plus lieu ?



Assurément oui.



Même si la démission de Mahmoud Abbas constitue l’épilogue d’un chapitre d’espoir, elle n’est que l’aboutissement d’un processus voué à l’échec. Dès la naissance de la feuille de route, les pièges et les chausse-trappes du bagnard de la Moukata avaient pris le dessus sur les efforts de Abbas et Dahlan. Ce que ces derniers faisaient était défait le jour même par Arafat et sa poignée de supplétifs aguerris, après 38 ans de « lutte », à la manipulation et la prise en otage de leur peuple. On nous chantait des paroles d’espérance sur un air de chronique d’une mort annoncée. Et aujourd’hui, malgré le soutien massif de la population palestinienne anonyme et travailleuse à ces négociations, ce sont la rue et les nervis du dictateur palestinien qui ont pris le dessus. A-t-on jamais vu à ce point, le dirigeant d’un peuple hypothéquer l’avenir de ses sujets, ne fut-ce qu’en affichant un scepticisme malvenu face à cette feuille de route avant même sa tentative d’application. Menaces, intimidations, incurie et corruption ont eu à nouveau raison de la Paix.



L’absence de soutien international réel et notamment le silence assourdissant de la diplomatie française qui n’a strictement rien fait pour favoriser cette évolution, continuant à défendre la légitimité du dirigeant palestinien « élu par son peuple », persistant dans son aveuglement incompréhensible –feint ?- face à la duperie que constitue la « branche sociale » d’organisations terroristes, ont permis l’inhumation de cette feuille de route dans le cimetière des bonnes intentions.



Pris à contre-pied par la décision de l’UE d’inscrire le Hamas dans la liste des organisations terroristes, Dominique de Villepin fait mine d’adhérer à ce consensus européen mais s’obstine à considérer cette organisation comme capable de changements futurs en demandant que soient précisées « les conditions auxquelles (les Européens) pourraient revenir, si cela était possible, sur cette décision, ainsi que "les attentes" de l'UE ». « Bien évidemment, c'est la renonciation à la violence et au terrorisme. Cela doit être un message bien compris par le Hamas », a-t-il expliqué.



Notre Ministre des Affaires Etrangères n’a manifestement pas compris qu’une organisation terroriste l’est pour toujours, un des principes du terrorisme étant l’absence de compromis possible, et cela définitivement. Feindre de l’ignorer afin de sauver la face devant l’isolement de la diplomatie française ne fait qu’en aggraver la posture ridicule.



D’ailleurs, Rantissi, haut responsable du Hamas, remet lui-même les pendules à l’heure en réagissant à cette décision européenne avec la modération qu’on lui connaît : « cette décision n'est qu'une formalité sans valeur », a-t-il déclaré, affirmant toutefois que c'est « une déclaration d'hostilité de la part des Européens à l'égard de l'Islam ». « Nous nous passons de tous les ennemis de la nation islamique et à leur tête l'Amérique, les sionistes et l'Europe qui est à l'origine de la création de l'entité sioniste en Palestine », a ajouté Rantissi.



Reste à savoir si Dominique de Villepin pense avoir protégé la France de ces menaces à peine dissimulées en adoptant cette position en retrait par rapport à ses homologues.



En ce qui concerne le processus de paix mort-né, point n’est besoin de pleurer sur cet inévitable échec. Cet épisode aura au moins le mérite de révéler le vrai visage de chacun. Pour ceux dont la guerre est le fond de commerce, aujourd’hui est une grande inspiration. Nul doute que dans leur souci obsessionnel de symétrie, les analystes et éditorialistes renverront, comme c’est leur habitude, les deux parties dos à dos, permettant ainsi aux armes de parler pendant de bien longues années encore, et au climat intercommunautaire en Europe, déjà délétère, de se détériorer davantage.





Jean-Pierre Chemla, 6 septembre 2003





*Il faut noter que même pendant la « Hudna », un terrorisme de « basse intensité » continuait de sévir, entraînant la mort de plusieurs israéliens.



© Primo-Europe

Par Mena (Mena) le dimanche 07 septembre 2003 - 05h57:

La seconde Nakba (info # 010609/3) [analyse]

Par Sami el-Soudi © Metula News Agency


Mahmoud Abbas sait compter. C’est même l’une de ses moindres qualités. Durant la semaine dernière, il a fait passer le message suivant aux délégués de l’assemblée législative palestinienne : "Soutenez-moi ou laissez-moi partir !"



La majorité acquise à Yasser Arafat qui soutenait son éviction n’était pas énorme, une quinzaine de députés tout au plus. Mais les pressions effectuées par ce croque-morts de la révolution nationale palestinienne, les manifestations qu’il a organisées de façon stalinienne orthodoxe, les menaces de mort contre les députés et les soutiens de Abbas, la mainmise absolue sur les médias et les accusations de trahison ont eu raison de notre Premier ministre.



Plus que l’écartement d’un homme valeureux, c’est à la seconde Nakba que nous avons assisté ce matin. Mahmoud Abbas est venu remettre sa démission à Arafat, qui s’est jeté dessus, sans même, pour la forme et par politesse, demander à Abbas de rester.



Dans le bras de fer qui opposait, par delà les 2 hommes, les partisans de la formation d’un Etat palestinien basé sur le consensualisme et la paix à ceux qui prônent la continuation ad aeternam de la lutte contre Israël, les seconds ont temporairement gagné. C’est cependant d’une victoire à la Pyrrhus qu’il s’agit pour le clan des éradicationistes de papier et professionnels de l’autodestruction de mon peuple par vocation.



Yasser Arafat avait posé ses conditions pour permettre la continuation de l’expérience démocratique. Contre Abbas et Dahlan, qui exigeaient le plein contrôle des forces de sécurité de l’AP, le reclus de la Moukata de Ramallah demandait au contraire de limiter, par l’adoption de textes légaux, l’autorité du gouvernement palestinien, de nommer et de pouvoir destituer en toute occasion le ministre de l’intérieur et de conserver le morcellement baroque des forces armées tel qu’il l’avait institué.



A suivre les exigences d’Arafat, on reste dans l’Intifada jusqu’aux oreilles et l’on permet aux organisations fanatiques racistes de continuer à s’attaquer à la population israélienne. Ainsi, le choix d’Arafat confirme son opposition à la création d’un Etat de Palestine consensuel et agit de façon à obliger quasiment les Israéliens à maintenir l’occupation militaire de notre territoire.



Il faut toute la mauvaise foi d’un Béchar Al-Assad ou d’un Jacques Chirac pour refuser d’observer cette évidence. La Carte routière n’est pas morte, c’est Yasser Arafat qui l’a tuée. Et d’ailleurs, il suffisait d’écouter le chef éradicationiste et ses porte-valises Abou Rodeina et Nabil Shaath depuis le début de l’entrée en fonctions de Abbas, eux qui s’époumonaient à répéter que la Road Map était caduque, alors qu’elle venait à peine de commencer.



Maintenant, elle est caduque.



Bien sûr, les Intifadistes – en Palestine et ailleurs – s’empressent d’accuser Israël et Sharon de l’échec de cette dernière tentative de faire la paix. Rien n’est plus faux cependant et je me refuse de cautionner un aussi grotesque mensonge ; il y va de la crédibilité ébranlée de mon peuple. Dans les faits, même après les attentats de Rosh Ha-Ayn et d’Ariel, perpétré par des hommes d’Arafat et sur son injonction directe, le gouvernement israélien avait continué à respecter les principes de la Carte routière. Il aura fallu la boucherie de Jérusalem, ce crime contre l’humanité et contre la paix, pour que les Juifs réinvestissent les territoires qu’ils venaient de libérer et pour qu’ils interrompent l’évacuation imminente de 4 villes palestiniennes supplémentaires.



C’est aussi un grand mensonge, largement répandu parmi les médias palestiniens et les pro guerre, ce matin, que de s’escrimer à considérer ces assassinats collectifs – comme n’importe quel crime de guerre d’ailleurs – comme des représailles légitimes contre les éliminations ciblées de chefs tueurs musulmans édennistes. D’abord parce que, selon la loi internationale, l’assassinat collectif de civils ne peut en aucun cas être considéré comme un acte de représailles légitime mais surtout, parce que la Road Map définit noir sur blanc la nécessité de désintégrer les organisations terroristes palestiniennes, précisant que la paix ne peut se faire tant qu’elles demeureront constituées.



En vérité, c’est à nous qu’il incombait de neutraliser ces ennemis de toute solution négociée. Dès lors qu’Arafat a dénié à Muhamad Dahlan les moyens de le faire, il restait sur le terrain des milliers d’hommes armés, dont la finalité scandée consistait à stopper toute avancée sur la Carte routière, au besoin, par le sacrifice de leurs existences individuelles. Le croque-mort de Ramallah nous imposait ainsi, par son déni, une situation de dupes, dans laquelle il aurait fallu faire mine de négocier, sachant éperdument que la bombe à retardement allait exploser dans la figure de tous les tenants de la paix. L’analyse que je fais de ce comportement, c’est que Yasser Arafat désirait que les Israéliens marchent un peu plus avant dans sa combine, libérant d’autres villes palestiniennes et qu’au moment où la bombe sauterait, dans son style de teckel larmoyant, sur l’air du "c’est pas moi c’est les autres, nous n’avons pas les moyens de combattre le terrorisme", il exacerbe les images des soldats hébreux réoccupant pour la énième fois les territoires qu’il les force à réoccuper. De là à prétendre – toujours sans rire – que ce sont les Israéliens qui n’ont pas de parole, que le peuple palestinien est en danger de leur fait et qu’il est urgent de dépêcher une force militaire internationale d’interposition, suivez mon regard ! Il se pose sur un porte-avions en rade, dont le vieux fou n’a pas abandonné l’idée, serait-ce au prix de l’autodestruction intégrale de son propre peuple.



Nier l’existence des provisions stipulant la neutralisation des terroristes dans la Road Map, c’est avouer que l’on ne sait pas lire et les ignorer, équivaut à se placer sciemment aux côtés des organisations de tueurs edennistes musulmans, contre les Israéliens, mais surtout contre le peuple palestinien car les Israéliens disposent déjà d’un Etat bien à eux et que, par contre, Arafat et ses supplétifs du Hamas nous empêchent intentionnellement d’accéder au nôtre.



Je m’attends désormais à tout moment à entendre George Bush déclarer que la tentative de la Road Map est terminée et qu’il en tient Arafat pour unique responsable. L’heure de l’émancipation de la Palestine vient de reculer de 10 autres interminables années. 10 années de vexations, d’impossibilité de travailler, de circuler normalement ; 10 années à voir les extrémistes edennistes juifs multiplier la construction de colonies sur notre terre chérie.



Au plan sécuritaire, après qu’Arafat a interrompu le dialogue politique, Israël n’a plus, par la force des choses, pas par une prétendue volonté de Sharon, que la situation sécuritaire à gérer. On n’est pas loin de la réoccupation du Nord de la bande de Gaza, d’une action énergique contre Arafat qui ne leur sert plus à rien, ainsi que de la généralisation de l’éradication ciblée des chefs edennistes islamiques.



Dans quelques jours, si on lui en laisse le temps, le prisonnier de la Moukata de Ramallah formera un nouveau gouvernement de potiches. Un gouvernement qu’acceptera de diriger Abou Ala (qui fut longtemps mon ami) et où Rajoub pourrait tenir le portefeuille de ministre de l’intérieur (rien n’est d’ailleurs moins sûr et Jibril pourrait être la prochaine victime des promesses d’Arafat, qui le déteste et le craint autant que d’habitude). Personne de sérieux ne reconnaîtra bien évidemment ledit gouvernement, car le reconnaître, avec tout ce qu’on a appris, serait se porter caution de la stratégie du porte-avions et partant, de l’autodestruction annoncée de ce qui reste du peuple et des rêves palestiniens.

Par Nao (Nao) le dimanche 07 septembre 2003 - 05h09:

La punaise du cheik Yassine n'a pas ete degomme malgre les 550 kgs de bombe laches sur un immeuble de Gaza city! Peut-etre que Israel aurait du lacher une bombe de 555 kgs pr arriver a bout de cette ordure!! Non plus serieusement, son tour viendra tres vite B"H!
Amen!
Amis Israeliens, soyez tres prudents car ils vont certainement vouloir se venger! Rabbi Ostor!

Par Michka (Michka) le samedi 06 septembre 2003 - 20h06: