Archive jusqu'au 08/septembre/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Septembre 2003: Archive jusqu'au 08/septembre/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 08 septembre 2003 - 20h55:

La France n'est pas onusienne, elle est antiaméricaine !
Propos recueillis par Baudouin Bollaert et Jean de Belot [08 septembre 2003] LE FIGARO. –

L'Amérique est-elle en train de s'enliser en Irak ?
Jean-François REVEL. – Dire que l'Amérique s'enlise, c'est un peu un lieu commun. On l'a déjà dit au début de la guerre, or celle-ci n'a duré que trois semaines. Nous sommes maintenant dans la période d'après-guerre et tout ce qui arrive était parfaitement prévisible. Pour construire une démocratie, il faut des démocrates. Les Irakiens ne sont pas démocrates et les affrontements entre chiites, sunnites et Kurdes pour savoir qui prendra le pouvoir ne doivent étonner personne.D'autre part, contrairement à ce qui a été dit ici ou là, les troupes américaines au départ ont été bien accueillies, elles ont même été acclamées par la population irakienne. La dictature de Saddam Hussein a été particulièrement sanglante et les Américains ont découvert de nombreux charniers et des chambres de tortures. Saddam a vraiment été l'un des dictateurs les plus cruels du XXe siècle.

N'y a-t-il pas ce qu'on pourrait appeler une stratégie du chaos derrière les attentats qui ont eu lieu récemment à Bagdad ou ailleurs ?
La guérilla qui sévit aujourd'hui ne vise pas uniquement les troupes américaines ou anglaises puisque les terroristes – on ne sait toujours pas de qui il s'agit exactement – ont fait exploser le siège des Nations unies à Bagdad. Ils ne s'en prennent donc pas seulement à l'unilatéralisme américain. Ils s'en prennent aussi à l'ONU, ce qui complique beaucoup la gestion de l'après-guerre. Il y a une xénophobie généralisée chez les Irakiens, comme dans beaucoup de pays arabes. Elle vise tous les Occidentaux et les organisations internationales.

Les Américains n'ont-ils pas sous-estimé le chaos qui allait suivre leur intervention ?
Nous nous trouvons devant un peuple incapable de se gouverner lui-même et qui, en même temps, ne veut pas que les autres s'occupent de lui : la situation est quasi insoluble. Cette contradiction est typiquement arabo-musulmane, c'est un trait de civilisation. Personne ne s'en tirerait beaucoup mieux que les Américains. Pour moi, l'essentiel était de débarrasser les Irakiens de la dictature de Saddam et du danger qu'il représentait pour la région. Et c'est fait.

Pour le partage des responsabilités en Irak, croyez-vous à un rapprochement possible entre les Etats-Unis et les pays du «camp de la paix» ?
L'expression «camp de la paix» m'a toujours fait sourire. Avez-vous vu les manifestants qui en font partie se mobiliser contre le génocide qui se déroule au Soudan depuis près de vingt ans et qui a fait plus d'un million de morts ? Ou contre les massacres en série qui se sont déroulés en Sierra Leone ou au Liberia ? Ce ne sont pas des manifestants pour la paix mais des manifestants antiaméricains. Quant aux gouvernements ayant pris position contre les Etats-Unis – et qui, eux, ont des capacités d'analyse politique plus développées –, le problème est qu'on ne voit pas quelle solution ils proposaient pour résoudre la question Irakienne...Les Américains n'auraient pas demandé mieux que d'accepter un partage des responsabilités si la France n'avait pas menacé de brandir son veto au Conseil de sécurité. Notre ministre des Affaires étrangères s'est transformé en commis voyageur, en Afrique notamment, pour inciter à voter contre les Etats-Unis. Ce fut une faute de goût considérable. Autant la France avait le droit de dire «non, je n'approuve pas l'intervention militaire pour le moment et je ne m'y associerai pas», autant elle n'aurait pas dû se muer en centrale de propagande antiaméricaine...Dans le charmant vocabulaire politique français, on traite Tony Blair de «caniche de Bush» et on multiplie les déclarations arrogantes à l'égard de l'Espagne, de l'Italie, de la Pologne et des autres pays du Vieux Continent qui ont suivi les Américains. C'est la façon délicieuse dont nous méprisons les autres membres de l'Union européenne. Pourtant, eux aussi ont bien le droit d'avoir leur position ! Le rêve d'une Europe à 25 ou à 30 qui serait entièrement gouvernée par la France et l'Allemagne est totalement dépassé. C'est de l'histoire ancienne.

Que doit répondre aujourd'hui la France aux offres de partage des rôles faites par les Etats-Unis ?
Logiquement, la France devrait voter oui au Conseil de sécurité parce qu'on ne peut pas à la fois reprocher aux Américains leur prétendu unilatéralisme et refuser leurs propositions quand il s'agit d'offres multilatérales. Mais ça n'en prend pas le chemin. Le problème est que la position française est moins onusienne qu'antiaméricaine. On va néanmoins forcément s'orienter vers une solution internationale où les Nations unies joueront un rôle important, et c'est une bonne chose. A un an de l'élection présidentielle, Bush y a intérêt. Une majorité de l'opinion américaine souhaite le retour des boys et, d'autre part, comme l'économie repart aux Etats-Unis, le président peut gagner son pari et obtenir un second mandat.

Le fait qu'on ne trouve pas d'armes de destruction massive en Irak ne vous gêne-t-il pas ?
Il est pourtant certain que Saddam Hussein en avait : c'est bien avec des gaz et des armes biologiques qu'il a exterminé les Kurdes et les chiites au début des années 90. Comme on n'avait pas la preuve que Saddam Hussein s'était débarrassé de ces armes, la prudence élémentaire, alors qu'il refusait de jouer le jeu, était donc d'intervenir : c'est l'application du principe de précaution. Si nous autres Européens vénérons le principe de précaution quand il s'agit de la vache pourquoi ne pas l'appliquer lorsqu'il s'agit d'un dictateur ?

Peut-on, comme le voudraient les Etats-Unis, implanter un modèle de démocratie matérialiste et libérale dans des pays à culture si différente ?
Je ne vois pas pourquoi la démocratie serait matérialiste. Je trouve que les pays communistes l'étaient ou le sont – comme la Chine – beaucoup plus. Mais pour répondre à votre question, oui, il est très dificile d'implanter la démocratie. Elle a surgi en Europe à l'issue d'un très long processus. Des volets de liberté se sont affirmés petit à petit avec l'apparition de l'entreprise, puis la conquête de la liberté intellectuelle, notamment en matière scientifique. Cela ne s'est jamais passé dans les pays islamiques puisque la seule vision du monde admise est celle du Coran. De même, sur le plan du droit, l'Europe a connu dès le Moyen Age une séparation du droit ecclésiastique et du droit personnalisé par le roi ou l'empereur. Cette séparation n'existe pas dans les pays musulmans. Il existe néanmoins chez certains d'entre eux, aujourd'hui, des fragments de démocratie. En Tunisie, par exemple. Où au Pakistan, par périodes, quand les militaires ne reprennent pas le pouvoir. On pourrait imaginer des pays qui, sans être totalement démocratiques, ne piétineraient pas non plus complètement les libertés.

Le risque n'est-il pas de susciter en Irak un régime qui serait pire que le précédent pour la stabilité de la région ?
Je ne crois pas : il serait difficile d'aller aussi loin dans la terreur que Saddam Hussein ! Il avait une obsession de l'extermination : c'est par millions que les Irakiens ont disparu. Si vous prenez un régime autoritaire comme l'était celui du shah d'Iran, une relative liberté y régnait à condition de ne pas s'attaquer à la famille impériale et à ses intérêts. J'ajoute que si le shah a été renversé par les Ayatollahs, ce n'est pas parce qu'il avait instauré une dictature mais, surtout, parce qu'il avait voulu affranchir les femmes de l'esclavage musulman.

Et l'Iran d'aujourd'hui ?
Actuellement les ayatollahs ont une grande partie de la population contre eux. Khatami a été élu président parce qu'il passe pour un libéral. Les Etats-Unis sont dans l'expectative. La contestation de la jeunesse et l'effondrement économique du pays pourraient conduire à la chute du régime. Les Américains ont donc intérêt à laisser ce processus de dégradation se poursuivre sans intervenir. Certes, l'Iran a des centrales nucléaires qui pourraient être détournées de leur objectif civil et il finance des mouvements terroristes en Israël ou au Liban. Il figure dans la liste des «Etats gredins» du département d'Etat. Mais, vu l'opposition croissante au régime religieux, les Etats-Unis parient sur une évolution interne en contrôlant toute éventuelle menace.

Pour revenir à l'Irak : comment éviter le chaos ?
On peut y arriver en s'appuyant sur certains éléments irakiens qui, durant le règne de Saddam Hussein, ont vécu en exil à l'étranger et ont baigné dans la civilisation démocratique. C'est d'ailleurs le cas de la plupart de ceux qui font parti du Conseil provisoire mis en place à Bagdad. Mais ça ne sera pas facile.

Il y a aussi le risque de voir arriver au pouvoir des partis islamistes démocratiquement élus...
Le risque de voir des partis non démocratiques gagner des élections n'est pas nouveau. Nous l'avons vécu en Europe avec les victoires de Hitler et de Mussolini ! L'un des inconvénients de la démocratie c'est qu'elle peut se retourner contre elle-même. Dans les pays de l'Europe de l'Est récemment libérés on a vu revenir au pouvoir les anciens communistes. Mais sous d'autres noms et avec d'autres politiques...
Vous savez, la démocratie a beaucoup progressé dans le monde depuis 20 ans. L'Amérique latine en 1980 n'avait pratiquement que des dictatures. Aujourd'hui ce n'est plus le cas. Certes les démocraties n'y sont pas parfaites – ce n'est pas la Suisse ! – mais les droits fondamentaux sont respectés et les garanties juridiques existent. Il y a quelquefois des retours en arrière comme au Pérou, mais ça ne dure pas. En Russie, en Asie du Sud-Est et même en Chine la démocratie se développe. La Chine depuis une vingtaine d'années s'est tournée vers l'économie de marché et le Parti communiste au pouvoir ne pourra pas perpétuellement tout contrôler. Il y aura un jour une contradiction telle entre les réalités économiques et le système politique en place que celui-ci sautera ou devra fonctionner d'une tout autre manière. Il y a donc des raisons d'être optimiste quant à l'évolution démocratique du monde, même si l'Afrique fait exception. Le recul de la Côte d'Ivoire en est un triste exemple.Il existe à New York une organisation qui s'appelle Freedom house qui publie chaque année un état de la démocratie dans le monde en appliquant une quantité de critères : élections ou pas élections, multipartisme, indépendance de la justice, liberté de la presse, liberté de circuler, etc. Elle classe les pays en pays totalement libres, à moitié libres ou pas libres du tout. Dans cette dernière catégorie, on ne trouve plus guère que Cuba et la Corée du Nord...

Quand il ne provoque pas la lassitude, le modèle occidental est de plus en plus critiqué de l'intérieur. Par les «altermondialistes», par exemple. Comment l'expliquez-vous ?
L'autocritique fait partie de la démocratie, par définition. Comment pourrait-elle se corriger autrement ? Mais cette lassitude dont vous parlez me laisse un peu sceptique. Car en démocratie on a toujours intérêt à se déclarer insatisfait pour grappiller quelque chose. En France, par exemple, ce sont les catégories sociales les plus favorisées – celles qui travaillent pour l'Etat – qui récriminent le plus. Le propre des démocraties est donc de sécréter l'expression du mécontentement. Personne n'a la naïveté de se déclarer satisfait de son sort. Quant aux altermondialistes, ce ne sont que d'anciens gauchistes recyclés dont on ne comprend pas très bien les propositions.

Mais nos sociétés occidentales repues ne vous paraissent-elles pas de plus en plus déprimées et «psychotropiques» ?
Je ne suis pas médecin ! Mais, personnellement, je ne perçois pas beaucoup cette déprime. La vie en France n'est pas spécialement difficile, les revendications portent sur des améliorations. On peut très bien plaider que la France est en déclin. Mais au niveau de la vie quotidienne, ça ne se remarque pas tellement. Le chômage est, bien sûr, trop élevé. Mais il tient à la politique que nous avons menée et qui a été approuvée – à tort – par le corps électoral. Il est de 9 à 10% chez nous, alors qu'il est de 5% dans l'«affreux» Royaume-Uni et de 3,5% dans l'Autriche de l'«ignoble» Haider.

Diriez-vous, comme Nicolas Baverez, que la France est un pays qui tombe ?
Oui. Il donne des chiffres et des exemples précis. Mais à toutes les époques on a parlé de décadence, donc cette notion est très relative. D'autre part, on a tendance à idéaliser le passé. Quand on dit, par exemple, que Paris en 1900 était la capitale culturelle du monde, ce n'est pas vrai. Il y avait aussi Vienne, Londres ou Berlin. Méfions-nous de l'illusion rétrospective. En 1935, la principale puissance mondiale était la Grande-Bretagne et je me souviens d'ailleurs qu'il y avait à l'époque une anglophobie comparable à l'américanophobie d'aujourd'hui. Nous étions alliés aux Anglais, nous imitions leur manière de vivre, mais en même temps nous étions anglophobes ! Cela dit, il est certain que les deux guerres mondiales n'ont pas contribué à faire avancer la France. Elle s'est retrouvée par deux fois complètement ruinée, surtout après la deuxième, comme la plupart des pays européens, ce qui explique la montée des Etats-Unis.

Et la naissance du projet de construction européenne...
Un projet qui a très bien évolué. Mais si l'Union européenne est aujourd'hui une grande entité économique qui fonctionne, ce n'est pas vrai sur le plan politique. C'est un lieu commun que de le rappeler.

Cette grande entité économique est néanmoins incapable de générer sa propre croissance...
Ah si, quand même ! Souvenez-vous de l'entre-deux-guerres : chaque pays européen vivait barricadé derrière des barrières protectionnistes et les chômeurs se sont comptés par millions. La situation ne se compare pas ! Nous n'avons rattrapé notre niveau de vie de 1914 qu'en 1950, et le PIB français a augmenté autant entre 1950 et 1975, comme l'a calculé Alain Cotta, qu'entre la mort de Louis XIV et 1950

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 08 septembre 2003 - 19h07:

Analyse d’une arrière-pensée (2ème partie) (info # 010809/3) [analyse]

Par Gérard Huber, correspondant permanent à Paris © Metula News Agency



Le faux antisémite n’est pas une référence historique classée, mais, malheureusement, un des principes actifs de l’Histoire du monde. La preuve en est qu’aujourd’hui, au début du 21ème siècle, les Protocoles des Sages de Sion / PSS se retrouvent matérialisés non seulement dans la Charte du Hamas, mais encore dans le simulacre télévisuel de meurtre du petit Mohamed, conçu, mis en scène et filmé, le 30 septembre 2000 par des hommes de télévision palestiniens.



Certains croient que le PSS ne convainc plus personne, du fait que sa nature de faux a été prouvée. Mais le fait que le Hamas affirme, à l’article 32 de sa Charte, que c’est un texte véridique confirme que l’Histoire repasse les plats, même s’ils ne sont pas rigoureusement les mêmes.



Que nous apprend la fabrication du PSS ? Que l’antisémitisme est une pratique historique occidentale qui agit au nom d’un supposé discours intérieur au Juif qu’elle prétend connaître de l’extérieur et qui a pour objet la maîtrise du pouvoir et de la destruction. L’antisémitisme naît de l’incapacité où se trouve l’individu de maîtriser ses pulsions de pouvoir et de destruction, et de la nécessité d’en expliquer le déchaînement par un destin funeste qui le frappe qui serait dû au fait que le Juif sait contrôler et utiliser les siennes ni vu ni connu.



Dans l’automatisme qui consiste à se substituer au Juif, sans reconnaître qu’il s’agit d’un être imaginaire, on reconnaît le mécanisme psychique de l’hystérie. Dans l’attribution de la toute-puissance meurtrière au Juif et l’obsession de s’en protéger, on reconnaît le mécanisme psychique de la phobie. L’antisémitisme est donc un mécanisme hystéro-phobique, mobilisé par une personne pour constituer, dans son esprit, et parfois sans la réalité, un groupe imaginaire dont la mission serait de détruire le Juif.



L’antisémitisme est le déclenchement d’un processus psychique auto-immunitaire contre un danger imaginaire qui hante l’individu intérieurement, sans que celui-ci ne veuille se rendre à l’évidence que c’est lui qui le construit comme réel et extérieur à lui.



Tout mécanisme hystéro-phobique ne conduit pas tout individu à devenir antisémite. Alors que se passe-t-il dans ce cas précis pour qu’il en soit ainsi et surtout pour que l’antisémitisme ait à un moment ou à un autre un impact mondial ?



La réponse est la suivante : l’hystéro-phobie ne peut frapper le Juif que dans un monde qui se réfère au Juif comme origine. L’antisémitisme peut donc se révéler efficace chez les Chrétiens, mais aussi chez les Musulmans, même chez les Juifs et, de manière générale, chez tous ceux qui tentent de se séculariser en répudiant l’origine juive du système de représentations (notamment religieuses) dans lesquelles ils sont pris.



Lorsqu’on lit les PSS, on est frappé de voir avec quelle assurance le rédacteur (Mathieu Golovinski) fait parler le Juif imaginaire, et à quel point il en décrit sereinement le discours intérieur, réussissant, de la sorte, à convaincre l’antisémite qu’il en est le parfait ventriloque.



« Il semble, écrit Roger Lambelin, dans son introduction à l’édition des « Protocols » des Sages de Sion (Bernard Grasset, 1921), que (le ou les auteurs ) des « Protocols » (à l’époque l’identité de l’auteur n’est pas connue, voir les ouvrages de P.A.Taguieff qui font autorité en la matière) aient eu pour principal souci d’exposer en vingt-quatre leçons les doctrines d’Israël, les objectifs qu’il poursuit depuis les temps les plus reculés, et les détails de l’ultime plan de campagne pour la conquête du pouvoir mondial, alors que tout semblait préparer pour commencer la lutte décisive ».



Et lorsque le doute sur l’authenticité de ce texte apparaît comme un sérieux adversaire, l’antisémite, tel Serge Nilus, pape du mysticisme russe et premier éditeur des Protocoles, n‘hésite pas à croire que Dieu peut transformer « des os de chien en reliques miraculeuses » et « mettre dans une bouche de mensonge l’annonciation de la vérité ! »



A partir de là, on peut comprendre que l’antisémite continue de croire à la véridicité de ce faux, comme le fait le Hamas. Mais on doit surtout percevoir que ce même antisémite peut tenter une nouvelle fabrication d’un faux antisémite, mieux adapté à la situation qu’il connaît.



C’est le cas du faux meurtre médiatique de Mohamed Al Dura. Un parallèle s’impose :



1. Si le déclencheur de la rumeur est, pour les PSS, un livre, c’est, pour la Télévision Palestinienne / TP, un film. En effet, le faux meurtre de l’enfant palestinien est cette bouche de mensonge audio-visuelle dans laquelle est annoncée la fausse vérité de la nature infanticide du judaïsme (rappel du pseudo « crime rituel de Damas, 1840) qui n’hésite pas à massacrer les enfants pour imposer son joug.



2. Si le lieu de la conspiration juive est pour Golovinski le Congrès sioniste de Bâle de 1897, pour la télévision palestinienne, ce sont les négociations de Camp David (2000). C’est, en effet, lors de Camp David que Yasser Arafat se répand (conformément à l’article 20 de la charte de l’OLP) sur les ondes en dénonçant le complot juif pour la mainmise sur Jérusalem.



3. Si l’objet de la conspiration est, pour les PSS, la domination mondiale judéo-maçonnique, grâce à une implantation dans les sphères décisionnelles des pays démocratiques et la terreur, si besoin est, elle est, pour la TP, la domination mondiale judéo-américaine, grâce à la colonisation impérialiste de l’Irak et de la Palestine notamment.



4. Si les PSS sont fabriqués en France, c’est par l’intermédiaire d’une chaîne nationale française (France 2) que le faux meurtre médiatique de l’enfant est diffusé urbi et orbi et c’est en France que l’omerta portant sur le dévoilement de ce faux est la plus rigoureuse. Il faut y voir un retour du refoulé supplémentaire qui appartient à ce fond de pensées non pensées jusqu’au bout qui explique que notre ambassadeur à Tel-Aviv ait pu à ce point nier la nature du Hamas et ignorer les vraies raisons qui font qu’Israël doive se protéger tous azimuts contre lui.



5. S’il a fallu attendre quelques années pour que des crimes contre l’humanité résultent de l’utilisation des PSS, notamment par les nazis, c’est tout de suite que le faux reportage a produit ses effets : la seconde Intifada caractérisée essentiellement par des attentats – suicides dont le but est de tuer le maximum de Juifs au prix d’un minimum de pertes.



6. Si l’auteur des PSS est resté très longtemps inconnu, celui du faux meurtre médiatique a été immédiatement signé par une équipe de télévision qui travaillait pour une chaîne nationale française. La télévision a ainsi donné un après-coup de réalité à ce qui n’est que fantasmes du crime de Damas et des PSS.



Certains antisémites croient dur comme fer en la vérité du faux meurtre médiatique de l’enfant palestinien, d’autres demandent à voir, sans en rejeter catégoriquement le mensonge. La raison est en que ce processus psychique, faussement auto-immunitaire, puisque dépendant de l’imagination, de la croyance et de la superstition, demande beaucoup moins d’effort psychique que celui qui consiste à ne faire confiance qu’à la réalité, la science et la vérité.



Ainsi, les antisémites croient-ils en la vérité du meurtre de l’enfant palestinien, mais il n’est pas nécessaire d’être antisémite pour y croire. Cependant y croire, c’est-à-dire tourner le dos à la connaissance scientifique qui a prouvé qu’il s’agit d’un faux, conduit à comprendre l’antisémitisme, sinon y adhérer.



Pour les premiers, le fait d’avoir assassiné froidement un enfant, et qui plus est devant la télévision, prouve qu’Israël n’a pas honte de ses pulsions de pouvoir et de destruction, et qu’au contraire, il les affiche, de manière à ce que chacun sache désormais à quoi s’en tenir : sous-entendu il convient de liquider le judaïsme avant d’être liquidé par lui.



Pour les autres, peut-être y a-t-il eu un double dérapage des Palestiniens qui ont produit ce film et de France 2 qui l’a diffusé, mais « il n’y a pas de fumée sans feu ». Sous-entendu ce film, même faux, montre quelque chose du Juif d’Israël qui est vrai. Les Israéliens ne tuent-ils pas des enfants palestiniens ? Les Israéliens ne cherchent-ils pas à conserver les Territoires palestiniens ? Les Israéliens ne sont-ils pas le 53ème état des Etats-Unis ? Etc.



On concédera bien volontiers que l’arrière-pensée de notre ambassadeur à Tel-Aviv n’est pas à caractère antisémite. Mais, si ce représentant de la France en Israël qui connaît les textes du Hamas et est au courant de la nature de la propagande palestinienne, puisque Mahmoud Abbas l’a lui-même dénoncée, ne perçoit pas le contexte psychique dont j’ai parlé, quelle chance a-t-il de comprendre la réalité du conflit israélo-palestinien ?



Pour autant, dénoncer l’antisémitisme actuel du Hamas et d’autres organisations palestiniennes et expliquer qu’Israël n’est pas un pays paranoïaque, est-ce pour autant être nécessairement d’accord avec sa politique palestinienne ? Est-ce également être sûr qu’Israël comprend bien le contexte de ce nouvel antisémitisme dont je parle et y fait face intelligemment ? C’est ce qu’il nous faut étudier à présent.



(Fin de la deuxième partie).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 08 septembre 2003 - 18h03:

Les palestos sont vraiment gonfles!!!
Le leader du Parlement palestinien Ahmed Qurei, pressenti comme le futur premier ministre suite a la demission de Abbas, a dit a la sortie de son meeting avec arafat " il ne sert a rien de former un nouveau gouvernement tant qu'Israel ne change pas de politique envers les palestiniens"!

Traluid total ou l'art de faire des pirouettes!

Comme c'est facile d'accuser les autres de tous les maux plutot que d'analyser sa propre incapacite a gerer les siens!
Mais ca c'est typique des pays arabes. Quand ca va mal, c'est toujours de la faute des autres jamais de leurs dirigeants!

C'est pr cela qu'ils ne s'en sortiront jamais et seront toujours a la queue des Nations!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 08 septembre 2003 - 18h15:

Mazal tov a Corinne et Michel qui ont decide de fonder une nouvelle famille en Israel . Que vous ne connaissiez que joie et reussite . Un couple ne grace a harissa et vivant en pays de tsabarim ne peut avoir que du piquant dans sa vie . Ocher ve ocher ve shouv mazal tov !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le lundi 08 septembre 2003 - 18h02:

Ce nouveau port-ail a beaucoup plus de piquant.

Souhaitons lui bon vent, prosperite et encore plus de reussite que le precedent.

C'est un bon presage pour la nouvelle annee qui approche.

Bravo pour notre administrateur.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 08 septembre 2003 - 17h32:

La France est vraiment mal placee pour critiquer Israel sur le nombre de morts palestiniens. Il est mort en un mois 4 fois plus de gens pendant la canicule et ce ds l'indifference totale des individus comme des pouvoirs publics qu'en deux ans d'Intifada!!!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 08 septembre 2003 - 17h25:

Cheikh Ahmed Yassine estime que la lutte du Hamas continuerait même s'il était tué

JERUSALEM (AP) - Au lendemain d'une attaque israélienne qui l'a blessé légèrement à la main,
(malheureusement)le cheikh Ahmed Yassine, fondateur et chef spirituel du Hamas, a estimé dimanche que la lutte du mouvement radical palestinien continuerait même si Israël parvenait à l'éliminer.

"D'autres dirigeants émergeront pour poursuivre la lutte", a déclaré cheikh Yassine, 68 ans, sur la chaîne de télévision de Dubaï Al-Arabiya.

ET NOUS NOUS DISONS A YASSINE QU'ISRAEL CONTINUERA MEME SI CA DOIT PRENDRE ENCORE DES ANNEES!!!! LE BIEN VIENDRA A BOUT DU MAL!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 08 septembre 2003 - 17h15:

Chers amis,

La Communauté ACIP de Neuilly (12, rue Ancelle, 92200 Neuilly-sur-Seine) organise traditionnellement trois offices de kippour :

un office séfarade à la synagogue assuré par notre Hazan, Monsieur le Rabbin Maurice Abourmad et par Monsieur Moché Taïeb ,

un autre office séfarade à l'espace Saint-Pierre assuré par le Docteur Benezra et, enfin

un office achkénaze au théâtre Le Village assuré par les rabbins Alexis Blum et Maurice Braun et Monsieur Heonel.


Pour obtenir plus de confort pendant cette journée de prières, de réflexion et de repentance,

nous avons le plaisir de vous annoncer cette année,


dimanche 5 octobre 2003 et lundi 6 octobre 2003,

l'organisation d'un

office supplémentaire de kippour de rite tunisien.


L'office sera assuré par Monsieur Isaac Kalfon, fils de Rebbi Yomtob Kalfon de la Marsa (zal) ,


ainsi que par Monsieur Amos Haddad, Délégué Rabbinique, originaire de Médenine,

qui a été pendant plusieurs années le hazan de l'oratoire égyptien de la Victoire,


et qui a l'une des plus belles voix de hazanout séfarade.


L'office se déroulera à l'Hôtel Courtyard Marriott de Neuilly (58, avenue Victor Hugo - 92200 Neuilly-sur-Seine)

et le prix des places est de 110 €.


A l'issue de kippour, rupture du jeûne avec boulou, orgeat et citronnade!


Nous vous prions de trouver ci après, tous les renseignements relatifs à cet office.

Il est possible, pour ceux qui le souhaitent, d'être logés sur place en bénéficiant de tarifs préférentiels obtenus par la synagogue.

Pour la réservation de places à cet office (attention, nombre de places limitées) ainsi que des chambres,

il faut réserver à la synagogue en demandant

Mme Abourmad au 01 47 47 78 76. ou par mail à l'adresse suivante : synaneuilly@club-internet.fr


A très bientôt et bonnes vacances.
Philippe BESNAINOU
&
Jean-Marcel NATAF

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le lundi 08 septembre 2003 - 17h00:

le ftileur trouve des perles même dans les citations.
Et Albert Cohen y passe comme un vulgaire harissien
A moins qu' une subtilité suisse ne me soit passée
inaperçue

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le lundi 08 septembre 2003 - 17h07:

Être Juif


Article par Moshé Katsav, président de l'Etat d'Israël,

Paru dans le Jerusalem Post du 8 septembre 2003,

Traduction partielle adaptée par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf



En disant "je suis Juif" à ses ravisseurs avant d'être assassiné, le regretté Daniel Pearl, z'l, a proclamé son affiliation à une identité nationale et religieuse, et de ce fait, il entrait dans l'histoire juive. Cette déclaration englobe un mode vie, des croyances, des points de vue. Être Juif signifie avoir une conception du monde fondée sur des principes issus de la Bible. Être Juif a le sens d'appartenir à une foi qui a donné à l'humanité le monothéisme et des valeurs universelles qui accompagnent l'humanité depuis 3313 ans, depuis le Mont Sinaï, depuis l'acceptation par la nation juive des 10 commandements.

Être Juif, c'est appartenir à un peuple qui a montré sa détermination et sa ténacité, malgré les malheurs et les tourments subis pendant des milliers d'années.



Le Juif appartient à une nation qui a perdu son indépendance quand le 1er Temple a été détruit, il y a 2690 ans, et quand le peuple a été exilé à Babylone. Il appartient à une nation que l'empire perse cherchait à anéantir il y a 2480 ans; il y eut le miracle de Pourim et la nation a été sauvée. Il appartient à une nation que l'empire grec a cherché en vain à convertir il y a 2166 ans. Le peuple Juif s'est révolté contre les Grecs, sous le règne des Macchabées, évitant ainsi de perdre son indépendance. Mais il l'a perdu toutefois une deuxième fois sous l'empire romain, il y a 1933 ans, avec un second exil. Le Juif appartient à une nation qui pendant 2000 ans a souffert les expulsions, les conversions forcées, les inquisitions et pire, un Holocauste terrible par les nazis et leurs collaborateurs.

Le peuple Juif s'est relevé de ses cendres et a réussi à revivre indépendant et souverain sur sa terre. Aucune aventure humaine n'est comparable à la sienne. Il y a 56 ans, il a retrouvé un état démocratique, libéral et moderne, qui a fait avancer la technique et la science.



La vie d'Israël est fondée sur la vision de ses prophètes et sur les valeurs morales que le Judaïsme a donné à l'humanité. Le Judaïsme met en valeur la vie commune et la solidarité, "tout Israël est responsable l'un de l'autre" est la clé du mode de vie. Être Juif signifie prendre soin du faible et du nécessiteux. La justice sociale est la pierre angulaire de la Torah et du Judaïsme, et une ligne droite relie la possession de la terre d'Israël au soutien de celui qui est pauvre et faible. "Justice, justice tu poursuivras pour pouvoir hériter de cette terre et prospérer". En d'autres termes, pour que le peuple Juif puisse vivre libre dans sa patrie historique, il doit d'abord prendre soin du faible et du handicapé, de la veuve et de l'orphelin, la justice sociale étant un début de rédemption. Dans la Bible, il y a de nombreuses règles traitant de justice sociale et de celui qui est démuni, notamment le texte ordonnant de laisser la récolte du coin de son champ pour le pauvre… et celui qui précise que "la charité est équivalente à tous les commandements de la Torah".

Comme état Juif et démocratique, l'Etat d'Israël est aussi un état conscient des besoins sociaux et son système de couverture sociale est performant.





Il n'y a pas de conflit objectif entre la Judaïsme, la Chrétienté et l'Islam. Après tout, la Chrétienté est fondée sur le Judaïsme et la Bible…Lors de mon dernier entretien avec Sa Sainteté le Pape au Vatican, il s'est référé au prophète Jérémie et a appelé les Juifs, "les frères aînés des Chrétiens". Il en est de même de l'Islam. Quand les Juifs ont été persécutés puis expulsés d'Europe au Moyen Âge, le monde Musulman les a accueillis. La coopération entre l'Islam et le Judaïsme a donné une période de grand développement culturel. À cette époque, on a rassemblé les plus beaux textes de la culture et de la pensée juive.



Base de notre vie nationale et religieuse en exil, les livres de prière et la Bible ont été le ciment de milliers de communautés éparpillées dans le monde durant des siècles et l'instrument de la préservation du peuple Juif et du Judaïsme. Les prières dans les synagogues ne sont pas seulement l'expression de la foi, mais aussi celle de la mémoire du peuple Juif, grâce à laquelle il a pu survivre. La synagogue est aussi le lieu où les valeurs morales et les règles de conduite sont transmises aux fidèles. Grâce à la synagogue, la foi, la mémoire et nos valeurs ont été transmises pendant de longs exils.



Même à une époque de "globalisation" où le Juif a perdu certains de ses repères, les fondements du Judaïsme, il ressent néanmoins un lien spirituel ou émotionnel avec ce Judaïsme, même si sa bibliothèque ne contient aucun livre lié à la foi, à la culture ou à l'histoire juive. Les valeurs du Judaïsme sont humaines et universelles. Chaque composante de la nation, qu'elle soit ashkénaze, séfarade, orthodoxe, libérale ou réformée, israélienne ou de la diaspora, est liée l'une à l'autre et à ces valeurs fondamentales….Nous partageons un même passé et nous avons le même destin. Nous sommes une même famille.



Je voudrais citer le professeur Erwin Radlowski, chef de la Commission américaine pour l'énergie atomique des années 60, celui qui a construit le premier sous-marin nucléaire Nautilus. Quand on lui demandait comment une personne pouvait améliorer sa capacité de penser, il répondait "étudiez une page de la gémara chaque jour" (commentaire de la loi orale juive)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 08 septembre 2003 - 16h11:

Blague ou realite cynique?
Connaissez vous la nouvelle definition d'"accident du travail" chez les Palestiniens? C'est celui qui explose en manipulant une bombe en preparation!

Lu en english ds le Jewish Exponent:

Apres la mort de Huday et Qusay, fils de Saddam, on a retrouve d'autres membres de la famille..
Ils se nomment:

Sooflay le restaurateur
Gooday le fabricant de fromage
Hooray le fana de sports
Ebay l'empereur d'Internet
Regay le cousin jamaicain
Ollay le cousin du Mexique
Toopay celui qui a de vilains cheveux (cf toupet)
Lattay le cafetier
Sapheway le magnat des chaines de distribution
et Oyvehh mais celui la, la famille d'Hussein n'aime pas trop en parler...

Les anglophones m'auront comprise..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 08 septembre 2003 - 16h17:

UN GRAND MAZAL TOV AUX JEUNES MARIES, CORINNE ET MICHEL. J'AI BEAUCOUP PENSE A VOUS HIER.
LA MARIEE ETAIT SUPERBE J'EN SUIS SURE.
ON LEUR SOUHAITE BEAUCOUP DE BONHEUR ET D'ENFANTS
GROS BISOUS DE NAO

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 08 septembre 2003 - 15h30:

MABROUK ET LONGUE VIE A HARISSA NOUVELLE FORMULE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le lundi 08 septembre 2003 - 10h11:

La Douda ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Selon Maxiton : Albert Cohen a aussi écrit :

les enfants sont fous de croire que leur mère est immortelle

L'info du Ftileur :

· Il avait aussi écrit : que le jambon est la seule parties cacher du cochon, Zekch !

Les zitoun ( Perles Goulettoises ) baignent dans l'huile d'olive made in U.S.A.,

Wnessou El Douda