Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 11 septembre 2003 - 20h31: |
Accord de principe du cabinet de sécurité israélien sur l'expulsion de Yasser Arafat, selon deux télévisions
JERUSALEM (AP) - Le cabinet de sécurité israélien a demandé jeudi à l'armée de présenter un plan pour expulser le président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat, ont rapporté deux chaînes de télévision israéliennes en affirmant que les ministres avaient cependant repoussé toute action immédiate.
Les responsables du gouvernement israélien et les ministres ont refusé de faire tout commentaire dans l'immédiat.
"Arafat est un obstacle à la paix et Israël agira pour enlever cet obstacle", a commenté la deuxième chaîne de télévision israélienne.
Elle a affirmé, tout comme la chaîne Canal 10, que la décision d'expulser Yasser Arafat était une décision de principe et qu'il avait été demandé à l'armée de soumettre des propositions.
Il s'agit apparemment d'une décision donnant un certain temps au Premier ministre palestinien désigné Ahmad Qoreï pour prendre des mesures destinées à apaiser la violence qui a frappé la région au cours des dernières semaines. AP
Par Nao (Nao) le jeudi 11 septembre 2003 - 17h24: |
Oui nous sommes tous des victimes du terrorisme; que nous, nos proches, nos familles , nos amis ayons ete atteints dans notre chair ou non, nous avons ete atteints au plus profond de notre ame!
Deux ans ont passe mais les plaies ne sont pas cicatrisees! Nous avons mal!
Pour moi le 11/09 restera pour toujours un jour de deuil.
Par Claudia (Claudia) le jeudi 11 septembre 2003 - 16h52: |
ISRAELPIZZA
Une Pizza pour un Soldat
Introduction
Dans le but de renforcer la solidarité entre les communautés francophones et l’armée Israélienne TSAHAL, certaines personnes et associations françaises ont généreusement propose d’offrir aux soldats israéliens servant dans les bases militaires de la region de Hebron un menu compose d’une pizza et une boisson.
Le but de ce document est de définir les bases de fonctionnement et d’expliquer l’importance d’un tel projet.
Aujourd’hui plus que jamais, de nombreuses tensions existent au sein de la société israélienne. La guerre que traverse le pays depuis plus de deux ans a profondément dégrade la société dans ses fondements les plus importants. De nombreux soldats se retrouvent ainsi dans des bases militaires, loin de leur famille et dans des conditions très difficiles. Comme vous pouvez facilement l’imaginer, les bases militaires situes dans les régions de Judee-Samarie et Gaza, sont les plus touchées et il devient urgent de trouver des solutions pour soutenir et apporter des preuves d’amour a nos soldats, jeunes israéliens de 20 ans, qui durant plus de trois ans, nous apportent sécurité et protection.
Des soldats dans des conditions très difficiles
Les militaires situes dans la région de Hébron servent le pays dans des conditions très difficiles : postes de contrôle isoles, patrouilles de nuit, luttes incessantes…
Aujourd’hui, plusieurs milliers de soldats servent dans les bases de la région de Hébron- Goush Etsion.
Des preuves d’amour
Déjà aujourd’hui, de façon sporadique des habitants de la région envoient quelques nourriture aux militaires se trouvant sur les routes : quelques boissons et de petits gateaux. Ce geste peut nous paraître insignifiant, voir ridicule.
Mais pour ces militaires plonges dans le froid, ce simple geste leur procurent plus de joie que n’importe quoi, parce qu’a ce moment précis, ils avaient besoin de preuve d’amour.
Présentation du site ISRAELPIZZA
Apres plusieurs mois de travail avec certaines associations francaise l'equipe d'Israel pizza a decide d'elabore un site promouvant cette action ou chaque personne du monde entier pourra voir et discuter avec les soldats,ISRAELPIZZA.COM.
Ce projet est dirige pas deux francophones habitant Kiriat Arba ,Shlomi Cohen et Eliyahou (patrick) Sfez.
En plus de son rôle de gérant, Shlomi Cohen a su prendre une part très active a la vie de Kiriat Arba – Hebron en étant bénévole dans l’équipe de sécurité de la ville, qui nous le savons malheureusement est très active.
Importance d’un tel projet a Kiriat Arba –Hebron.
Il est important de souligner qu’un tel projet aura des répercussions très importantes dans la region, aussi bien pour les soldats, pour les communautés juives de France et pour les habitants de la ville.
Pour les soldats :
1. un soutien psychologique dans la guerre que nous vivons aujourd’hui
2. des preuves d’amour qui les motiveront dans la volonté de nous protéger et de lutter,
3. Un moment de détente autour d’une bonne pizza.
Pour les communautés juives de France :
1. la possibilité d’aider Israël et Tsahal dans des actions de terrain concrètes,
2. de renforcer un lien d’amitié entre Israël et la France
3. De sensibiliser la communauté juive de France aux problèmes actuels d’Israël
Pour la ville de Kiriat Arba-Hebron :
1. La possibilité de pouvoir créer quelques emplois autour de ce projet
2. Améliorer les relations entre l’armée et la ville
3. Renforcer les relations entre les juifs de France et la ville de Hebron.
Menu ‘Une Pizza pour un Soldat’
Le menu sera compose d’une pizza familiale 8 parts et sera assortie de plusieurs légumes au choix : poivrons, tomates, oignons, mais, champignons, thons, fromages. Une bouteille de Coca-cola de 1.5 litre compris dans le menu.
Prix de menu : 13 Euro TTC.
Livraison comprise dans les bases militaires autour de la region de Hebron.
Plus la donation sera importante plus le prix diminura.
Structure et Fonctionnement de ISRAELPIZZA
Nous vous apportons quelques données importantes relatives à lSRAELPIZZA
1. A l’heure actuelle, ISRAELPIZZA dispose d’une capacité maximale de fabrication de 100 pizzas / jour.
2. la cacherout est Mehadrin
3. Travail effectue seulement par des ouvriers juifs habitants Kiriat Arba.
4. pour plus de renseignements vous pouvez visitez notre site
Notre contact :
En Israel en France
B.P.2112 Paris
Kiriat Arba 90100 Veronique Tordjman
Israel tel : 06 16 99 05 58
Shlomi Cohen +972 55 58 5157
Eliyahou Sfez +972 55 58 51 56
Email :israelpizza@hotmail.com
Cordialement ,
L'equipe d'Israel pizza
Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 11 septembre 2003 - 16h47: |
Existe t'il un CD ou CD ROM concernant les lectures de parachiot dans le rite Tunisien ? A tout hasard ? MERCI
YAEL
Par Email (Email) le jeudi 11 septembre 2003 - 16h46: |
POINT DE VUE
Tous les périls, plus la trahison perverse,
par Ilan Greilsammer
LE MONDE | 10.09.03 | 14h09
De façon insidieuse et déroutante, nous assistons à un phénomène pervers à propos duquel je voudrais tirer la sonnette d'alarme.
Ce phénomène date en fait du début de la seconde Intifada, et il prend une ampleur croissante. Voici que, de plus en plus, dans divers cercles intellectuels et universitaires de gauche, surtout en France, on commence à évoquer l'idée d'"un seul Etat" à la place de deux Etats vivant côte à côte, l'un juif, l'autre palestinien.
De plus en plus, je lis sans y croire, sous la plume de personnes "sérieuses" qui soutenaient autrefois la gauche sioniste israélienne, l'idée que, finalement, après tout et tout compte fait, la création de l'Etat d'Israël en 1948 était une erreur, et qu'il faudrait en revenir aux solutions préconisées dans les années 1920 et 1930 d'un seul Etat arabe à minorité juive entre la mer et le Jourdain...
Dire que l'Etat d'Israël n'a pas de raison d'exister, que cette expérience devrait prendre fin n'est plus une parole bannie, c'est quelque chose que l'on ose dire entre personnes de bonne compagnie, comme on ose dire d'autres choses, sur les juifs en particulier.
Cette "nouvelle" attitude des milieux bien-pensants constitue le retour, par la petite porte, de l'équation tristement connue "sionisme = racisme", que l'on croyait à tort jetée dans les poubelles de l'Histoire.
Car ce n'est plus la colonisation des territoires occupés, la violence des colons, les liquidations de dirigeants palestiniens, l'attitude de Tsahal ou la politique exécrable de la droite nationaliste israélienne qui sont en cause, mais le fait même de l'existence de l'Etat juif au Proche-Orient.
D'où l'engouement - oui, c'est un engouement -, d'où la fascination de ces milieux intellectuels européens, et en particulier français, pour la gauche antisioniste israélienne, dont Michel Warchawski, ancien leader de Matzpen et dirigeant du Centre d'information alternative, est peut-être le meilleur représentant.
Il suffit désormais d'être antisioniste, a-sioniste, post-sioniste, ou nouvel historien décrivant les massacres perpétrés par les juifs durant la guerre de 1948 pour être reçu partout à bras ouverts.
Peu importe que ces antisionistes israéliens ne représentent qu'une fraction infinitésimale de la population juive israélienne (combien sont-ils au total ? trente ? soixante ? sur... cinq millions ?) ou que les solutions qu'ils préconisent renvoient aux chimères les plus délirantes, celles d'un Etat arabe palestinien qui garantirait ses droits à la minorité juive (sic), leurs paroles sont désormais bues avec avidité en dehors - et c'est ce qui est nouveau - des groupes d'extrême gauche.
Exit les Zeev Sternhell, les Eli Barnavi, les Claude Klein, les Yirmiyahou Yovel, les Amos Oz, les A.B. Yehoshoua, les David Grossmann qui représentent pourtant ce qu'il y a de meilleur et de plus intelligent dans le camp de la paix israélien.
Désormais on veut entendre les voix de la "vraie" gauche israélienne, la gauche antisioniste : oui, donnez-nous, donnez-nous des gens qui nous diront que les soldats de Tsahal se conduisent comme des nazis et que Jénine, c'est comme Oradour-sur-Glane !
Certes, les positions du Meretz et de La Paix maintenant (Chalom Ahchav) ont encore une petite audience chez les gens de bonne foi et de bonne volonté, ces voix authentiques et porteuses se font encore parfois entendre sur les campus, mais, de plus en plus, on juge la gauche sioniste trop molle, trop passive vis-à-vis de Sharon, et surtout on la trouve beaucoup trop critique envers les Palestiniens, envers Yasser Arafat, le Hamas et les attentats... Quoi, le Hamas est-il vraiment une organisation terroriste ?
Le soutien apporté par ces milieux intellectuels en France aux représentants de l'antisionisme le plus débridé n'aura strictement aucun effet sur le conflit lui-même, sur la situation sur le terrain, sur le sort des Palestiniens et les chances d'un retour au processus de paix.
Des personnalités antisionistes comme Michel Warchawski ou Ilan Pappé n'ont strictement aucune audience en Israël, même pas chez les Palestiniens, qui savent parfaitement ce qu'ils représentent dans la réalité israélienne.
Il est seulement navrant et triste que la gauche sioniste israélienne, déjà ostracisée, condamnée et isolée dans son propre pays par une droite hégémonique et agressive, se voit abandonnée dans son combat au profit de gens qui ne représentent strictement rien, mais qui viennent conforter de vieux démons.
Ilan Greilsammer est professeur de science politique à l'université Bar-Ilan (Israël)
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 11.09.03
Edmond Silber
Par Emma (Emma) le jeudi 11 septembre 2003 - 16h42: |
Un maire condamné pour appel au boycott de produits israéliens
DOUAI (Reuters) - Le maire communiste de Seclin (Nord), Jean-Claude Willem, a été condamné jeudi à 1.000 euros d'amende par la cour d'appel de Douai pour "discrimination envers un Etat étranger" après un appel au boycott des produits israéliens dans les cantines de sa ville.
L'élu entendait protester contre la politique du Premier ministre israélien Ariel Sharon.
En première instance, Jean-Claude Willem avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Lille. Le procureur n'avait pas requis de peine et s'en était remis à la sagesse des juges, estimant que l'infraction n'était pas caractérisée.
Le lendemain de l'audience, le parquet avait changé d'avis et interjeté appel, sur demande directe du ministère de la Justice. Lors de l'audience en appel, le ministère public avait requis une peine de 2.000 euros d'amende.
L'élu s'est dit très surpris et n'a pas caché sa colère à l'annonce de l'arrêt.
"C'est une décision purement politique. Le ministre a dit: 'il faut condamner', alors le juge décide de condamner. Justice et juges ne sont pas indépendants dans cette affaire, c'est très inquiétant car sur une décision politique d'un ministre, aucun citoyen français ne peut aujourd'hui critiquer l'Etat d'Israël sans risquer d'être condamné par la justice française", a-t-il dit.
Jean-Claude Willem a décidé de se pourvoir en cassation.
Par Mena (Mena) le jeudi 11 septembre 2003 - 16h43: |
Conclusions intermédiaires (info # 011209) [analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Avant-propos du 11 septembre 2003
A l’occasion du second anniversaire des attaques du terrorisme arabe contre l’Amérique, la rédaction de la Ména a choisi de reproduire l’analyse que nous avions publiée le 11 septembre 2001.
Si, comme nous l’envisagions à chaud, les éléments techniques de l’agression ont tous été identifiés par les services de sécurité des Etats-Unis, nous nous trompions sur une prospective d’importance : Malgré tous les moyens engagés, ils ne leur a pas été donné de réunir les preuves tangibles et indiscutables qui désignaient le régime irakien comme étant l’instigateur principal de l’anéantissement des Tours Jumelles et de l’attaque contre le Pentagone.
Dans la même analyse, il se confirma cependant avec certitude, qu’aucune organisation terroriste, y compris celle de Bin Laden, ne disposait des moyens logistiques et organisationnels nécessaires afin de mener à bien une si gigantesque entreprise. Il aura fallu, comme dans le cadre du recrutement habituel des élèves pilotes par les compagnies aériennes régulières, auditionner et évaluer des centaines de volontaires pour distinguer ceux qui disposaient des aptitudes rares nécessaires à gérer le vol d’un avion de ligne. Condition supplémentaire, inconnue des compagnies aériennes, il fallait s’assurer, qu’en plus, les candidats choisis accepteraient de sacrifier leur existence pour la réussite de la mission et qu’ils disposaient également des aptitudes mentales afin de ne pas flancher au moment de vérité.
Si cette sélection, cette préparation et l’entraînement de super pilote de ligne n’avaient pas été gérés de façon professionnelle, l’opération aurait immanquablement échoué. Les quatre équipages de kamikazes pilotes qui ont accompli la méga mission terroriste étaient des cracks sur-préparés, d’authentiques Rambo du mal. Ils avaient rencontré les meilleurs psychologues, les meilleurs instructeurs de vol. Ils avaient bénéficié de simulateurs performants durant des centaines d’heures, ainsi que d’aéroplanes, aux caractéristiques comparables à ceux dont ils se sont servis le 11 septembre. Celui qui doute de ce qui précède ne s’est manifestement jamais installé au poste de pilotage d’un Boeing.
Il a également fallu choisir les cibles et s’assurer, d’un point de vue ingénieriste, qu’un impact d’avion, à une hauteur calculée des buildings, entraînerait leur effondrement total. Afin d’effectuer ces spéculations, il fallait, outre se pourvoir des services d’ingénieurs de premier ordre, se procurer les plans détaillés du World Trade Center. Ensuite, il aura été nécessaire de coordonner la prise des appareils, car un écart plus important entre les attaques aurait permis à la défense américaine de se mettre en place.
Contrairement à ce qu’a pu déclarer Bin Laden, ça n’est pas la main du prophète qui a guidé les pilotes-assassins, mais les mises au point d’un projet énorme, dont la mise sur pieds aura duré au moins deux ans et qui aura englouti des centaines de millions de Dollars, ainsi que des ressources humaines, techniques et logistique, dont seuls disposent des Etats industrialisés importants.
Les enquêteurs occidentaux connaissent bien entendu de ces conditions et de plus, ils ont recueilli de nombreux indices qui les corroboraient et qui, tous, désignaient l’Irak de Saddam Hussein en tant qu’architecte principal de cet assassinat collectif. Mais les indices ne sont pas des preuves, il n’était dès lors pas possible de présenter publiquement les conclusions auxquelles on avait abouti. Il y avait suffisamment de concordances significatives afin de signifier au pouvoir politique, que c’était bien en Babylonie que le 11 septembre avait été imaginé et ourdi, et c’est le pouvoir politique, qui a, dès la réception de ces conclusions non plus intermédiaires, programmé la guerre d’Irak destinée à se débarrasser d’un régime aussi dangereux, aussi sophistiqué qu’irrationnel.
L’alibi de la détention d’armes de destruction massive, en 2003, ne tenait pas l’eau. Juffa l’avait démontré lors de l’une de ses analyses "Au-delà d’Hans Blix ! (info # 013101/3)" [lire] bien avant le début du conflit. Ce qui ne signifie pas que la destruction du régime de Saddam Hussein se limitait à une opération punitive de la part de l’Administration américaine, loin s’en faut. L’ambition de se doter d’armes non conventionnelles, dont l’arme atomique – avec la collaboration efficace de messieurs Chirac, Giscard d’Estaing, Chevènement, Mitterrand, Balladur etc. – tenait le dictateur mésopotamien. De plus, Saddam avait établi un service de renseignements capable, à la fois de perpétrer une attaque comme celle que nous commémorons et de le faire d’une manière si discrète, si cloisonnée, qu’on ne s’était pas rendu compte de la gestation du projet et qu’on a toutes les peines du monde, aujourd’hui encore, à établir sa culpabilité dans des critères juridiques. Parallèlement à ces qualités, l’homme agit de manière irresponsable et haineuse. Cette ambivalence faisait du personnage l’ennemi public numéro un de l’occident et suffisait, en termes stratégiques stricts, à justifier la décision d’anéantir son empire. La décision de principe fut ainsi adoptée sur le Potomac environ cinq mois après les agressions de septembre.
A Washington, on ne désespère d’ailleurs pas d’obtenir maintenant, par l’interrogatoire des responsables politiques, militaires et des services de l’ex-régime irakien, les chaînons manquants qui permettront de faire toute la lumière sur le plus grand assassinat collectif de l’histoire. Remarquons que ces interrogatoires se prolongent sans relâche dans le plus grand secret. Au Moyen Orient, nous nous attendons, lorsque l’Administration jugera opportun d’en publier les conclusions, à des révélations qui feront à nouveau trembler la planète.
Notre dernière remarque, pour expliciter que si les organisateurs des attentats du 11 septembre 2001 avaient choisi de faire écraser leurs avions – qu’ils auraient détourné en début d’approche de l’aéroport Ben Gourion, au sud-est de Chypre – sur les tours jumelles du Centre Azrieli et sur le Q.G de l’armée à Tel Aviv, de par l’effet de surprise total, personne alors n’aurait pu les en empêcher. Ce choix illustre ô combien, que l’ennemi ultime du nationalisme mystique panarabe n’est pas Israël mais le cœur de l’occident. Et que ce qui fait trébucher, chaque fois, les négociations israélo-palestiniennes ne tient pas d’une dispute frontalière mais de conceptions du monde et du rôle qui y est dévolu à l’homme qui sont, semble-t-il, difficilement conciliables
Michaël Béhé à Beyrouth, Sami el-Soudi et Jean Tsadik à Jérusalem.
Conclusions intermédiaires analyse publiée par la Ména le 11 septembre 2001
A Métula, comme partout dans le monde, on suit bien sûr, de minute en minute, le déroulement des événements tragiques qui secouent les USA. Ici, cependant, et comme dans tous les centres d'analyses stratégiques du globe, on se concentre surtout sur les enseignements immédiats, qu'il est nécessaire de déduire, à partir de ce qu'on qualifie déjà de plus important acte de terrorisme jamais perpétré.
On ne détient pas toutes les clés, c'est un fait mais ce ne sont toutefois pas les indices et les enseignements initiaux qui manquent. Les attentats de New York et de Washington ont surpris les services de sécurité, tous les services de sécurité, par leur ampleur, par leur sophistication et par l'engagement logistique et humain, qu'ils ont nécessités.
Dans bien des domaines, il y aura désormais l'avant 11 septembre et l'après 11 septembre. Aussi, si les évidences positives ne sont pas encore réunies, loin s'en faut, on peut déjà pratiquer par élimination. Ainsi, à la Ména, on sait déjà affirmer que toute la lumière pourra être faite sur les événements tragiques de cette journée et que ce n'est qu'une question d'heures, voire de quelques jours, avant que le FBI et la CIA ne découvrent les réponses aux trois questions principales qui se posent à eux :
a) Qui a organisé ces attaques ?
b) Comment ces attaques ont-elles été perpétrées ?
c) Dans quel but ont-elles été perpétrées ?
Comment pouvons nous être aussi sûrs que les Américains et leurs alliés trouveront rapidement les solutions de ces interrogations ? Simplement parce qu'il s'agit d'opérations multiples à très grande échelle et qu'elles ont nécessité une immense mise en place, qui a impérativement laissé de nombreuses traces. En comparaison avec l'attentat d'Oklahoma City, par exemple, l'enquête ici sera un jeu d'enfants.
Imaginez que les terroristes (hommes armés s'attaquant systématiquement à des civils) ont beaucoup voyagé et qu'ils ont pratiqué de très nombreux repérages. Ils ont ainsi acheté des billets d'avion, loué des véhicules, emprunté des taxis, séjourné dans des hôtels, fait des achats, posé des questions etc. C’est donc un très grand nombre d'Américains, qui ont été, de manière obligée, en contact avec les terroristes et dont les témoignages amèneront les enquêteurs sur la trace des responsables.
Deuxièmement, ont peut d'ores et déjà exclure, que ce soit une organisation non gouvernementale qui ait organisé ces attaques. On est ici en présence d'une organisation énorme, ainsi que d'une tâche de synchronisation, qui dépasse les capacités de toutes les organisations terroristes, que nous connaissons bien. Même pour n'importe quel État du Moyen Orient, les moyens engagés sont considérables et ils ont nécessité aussi bien des structures, que des ressources humaines mais encore, une centralisation des données, qui dépasse de très loin les capacités de toutes les organisations islamiques et de la plupart des États du Proche Orient.
Lorsque l'on consulte l'environnement politique de la région, on arrive très rapidement à la conclusion, que l'entrepreneur de ces actions se trouve sur une liste extrêmement réduite de suspects. Il s'agit de la Libye, du Soudan, de la Syrie, de l'Iran et surtout, de l'Irak de Saddam Hussein. Sans prendre de risques énormes, les analystes de la Ména, d'accord avec les autres experts avec lesquels nous avons échangé nos points de vue, s'entendent pour dire, qu'ils seraient tous extrêmement surpris que Saddam Hussein n'ait pas joué un rôle majeur dans cette affaire. L'Irak est en effet le seul composant, qui dispose des moyens nécessaires afin de réaliser une telle entreprise. Il détient tous les éléments requis, afin de préparer une telle action : les infrastructures, les hommes, la profondeur territoriale, les bases d'entraînement, les simulateurs de vol pour les pilotes kamikazes, les accès aux bases de données internationales, ainsi qu'aux sites physiques, qu'impliquent les paramètres connus des attaques.
Plus que tout cela encore, à l'heure où les chefs terroristes s'empressent de montrer patte blanche, en affirmant que le gâteau est trop grand pour leurs appétits, l'analyse du type de motivation des attentats, désigne également le chemin de Bagdad. Ceux qui se sont attaqué au cœur de l'Amérique, savent que la réponse de l'Oncle Sam sera proportionnée à l'étendue de ses blessures. Tout, dans ces actes de violence, et pas seulement le sacrifice des pilotes kamikazes, sent l'irrationalité à pleines narines ! L'auteur de ces attaques est irrationnel, en ce qu'il ne poursuivait aucun but tactique ou stratégique. Il n'existe pas d'après militaires à l'attaque du World Trade Center et du Pentagone. Leur auteur ne se retrouve pas plus près d'aucun but, même s'il a investi dans ces opérations des ressources considérables. Il n'entend pas vaincre les USA, ni les forcer à modifier une attitude politique, il a juste voulu se mesurer à l'Amérique et lui prouver, de façon désespérée, qu'il pouvait lui infliger des blessures conséquentes ! Ces attaques sont l'œuvre d'un chef d'État schizophrène, ça me paraît évident.
Pour beaucoup de commentateurs politiques et de politiciens, qui voyaient dans les choix tactiques d'Israël la cause du terrorisme arabe, l'heure est venue de manger leur chapeau ! L'observation des attaques contre l'Amérique démontre à bien plaire, que les agressions dont nous venons d'être les spectateurs ne constituent pas un épisode de la lutte contre l'État hébreu mais bien plutôt, que la bataille contre Israël constituait un passage obligé vers la guerre contre l'occident et contre son fer de lance, les États-Unis d'Amérique. Et c'est la proportion des moyens employés et des dégâts infligés, qui nous dictent cette conclusion. L'action violente d'aujourd'hui est un phénomène d'apothéose, pas un moyen d'influencer le cours du conflit arabo-israélien ! Un certain Islam vomit les valeurs de l'occident mais il ne voit dans Israël, que l'ambassadeur de ces valeurs. L'ambition de cet Islam-là se veut d'une envergure mondiale et il l'a démontrée aujourd'hui de façon sanglante.
Jusqu'à maintenant, Israël mettait en garde contre l'ascension du nationalisme parareligieux, qui saisit une partie des nations arabes. Mais l'État hébreu était le seul à faire les frais de l'expression de son arme naturelle, le terrorisme. Certains cultivaient le doute et avançaient, que les actes violents, contre les citoyens israéliens, constituaient la réponse palestinienne à une pseudo intransigeance des dirigeants de Jérusalem. A la Ména, on répète depuis longtemps, pourtant, que la violence palestinienne n'est pas conditionnée par la volonté d'améliorer les positions de l'entité palestinienne, en vue de négociations mais qu'elle est émotionnelle, ayant pour but ultime, d'anéantir un régime étranger, une culture étrangère, dont l'existence même insupporte. Le parallèle des situations se prolonge au-delà de cette dernière affirmation : Les États occidentaux, avaient de la peine à admettre que Yasser Arafat pouvait mobiliser un peuple tout entier, dans une guerre, dont il sait fort bien qu'il ne dispose pas des moyens de la gagner. Dans le rationnel politique judéo-chrétien, on ne se livre pas à des actes gratuits. On peut, à l'extrême rigueur, se livrer à une guerre mais encore faut-il, que ses conséquences plausibles soient de nature à servir des intérêts tangibles et durables. Les dirigeants de ces États ont reçu aujourd'hui une leçon d'importance, en découvrant que le monde disposait de plus d'un système d'opération et qu'il n'est pas encore soumis aux principes calculateurs des occidentaux.
La menace terroriste n'est pourtant guère différente de ce qu'elle était hier encore. La différence réside dans le fait, que désormais, les occidentaux comprennent, par la force des images, que les Israéliens ne sont pas la seule cible du fondamentalisme islamique et que c'est la même démence, qui habite le kamikaze qui se fait sauter dans un bistro de Jérusalem, que celle qui guide la démarche des pilotes suicidaires. Il s'agit de la même motivation de la croisade contre les juifs et contre les croisés, telle qu'elle est encouragée par les Imams dans toutes les mosquées de l'Orient.
On reste abasourdi, tout de même, par la détermination des pilotes kamikazes, plus encore, que par celle des bombes humaines. Ces kamikazes-là savaient piloter, ce n'étaient donc pas des desperados. Ils auraient pu faire autre chose, gagner leur vie et s'aménager des existences agréables. Bien sûr, ce qui est effrayant dans le cas précis, c'est de constater que, pour la première fois, lors de déroutement d'avions, il ne s'agit pas de détournements ! Aucun pilote au monde, n'aurait précipité son appareil sur un immeuble habité. Cela s'est donc déroulé ainsi : les terroristes ont choisi des vols, dont l'itinéraire passait à proximité des cibles qu'ils voulaient détruire. Ils ont vraisemblablement laissé le personnel naviguant diriger les avions, jusqu'à ce qu'ils s'approchent de la zone des attaques et ce, en suivant les voies aériennes habituelles, afin de ne pas attirer l'attention. Là, ils se sont levés de leurs sièges de passagers et ils ont froidement assassiné le commandant des Boeing, ainsi que le premier officier. Ils ont dès lors pris les commandes et ils ont mis le cap sur leurs objectifs.
Le pilotage de ce genre d'appareils, la navigation, afin d'identifier un objectif au milieu d'une cité et la précision du vol, nécessaire à écraser un appareil de la taille d'un 767 spécifiquement sur un bâtiment précis, requièrent une grande dose de sang froid et de détermination suicidaire mais également un entraînement de plusieurs mois, sur des simulateurs très complets. La synchronisation des attaques, en tenant compte de provenances différentes et de voies aériennes diverses, ont certainement fait appel à des pilotes-kamikazes relativement expérimentés. Il semble d'ailleurs bien, que l'appareil qui s'est craché en Pennsylvanie, a, quant à lui, manqué son objectif. Est-ce que les pilotes légitimes de cet avion ont été capables de s'opposer à la volonté des agresseurs ? L'avion a-t-il été endommagé lors de la prise de contrôle des terroristes ? Ou est-ce que lesdits terroristes se sont montrés incapables de piloter un 747 ? On pourrait avoir les réponses à ces questions, après l'analyse de l'enregistrement des communications entre les aéronefs et les aiguilleurs du ciel ou des boites noires, qui enregistrent les communications à l'intérieur du cockpit. Est-ce que les pilotes légitimes ont eu le temps de donner des détails sur leurs assaillants, est-ce que les assaillants ont communiqué avec les tours de contrôle, ce sont là des questions qui vont rapidement trouver leurs réponses. Une chose est déjà certaine, à ce stade des conclusions intermédiaires, c'est que celui qui identifiera les pilotes kamikazes, saura à coup sur remonter à leur commanditaire!
Voilà ce qu'on peut écrire, huit heures après le premier impact, d'une tragédie qui s'est déroulée sans armes. Les auteurs de science fiction avaient tout imaginé, des attaques atomiques, jusqu'aux agressions biologiques. Ils avaient pourtant omis de considérer, qu'on pouvait tuer des milliers de personnes avec des avions civils. Dans l'état de paix, dans lequel se considérait l'Amérique avant d'être attaquée, le plan des assaillants était pratiquement imparable. Il découlait d'une bonne observation des procédures de contrôle en vigueur dans les aéroports, d'une bonne préparation et d'une excellente évaluation des moyens employés. Pour le surplus, il était impossible de prévoir que des hommes sachant piloter des avions seraient prêts à sacrifier leur vie, juste pour gagner le titre de martyr. Il était aussi impensable, de concevoir qu'un État pourrait vouloir générer un tel carnage, sans en tirer aucun profit politique. Ces innovations, utilisées de façon synergique, constituaient trop d'éléments imprévisibles, pour qu'il ait été possible de prévoir cette tragédie. Contrairement à ce qui a été dit, on n'est pas en présence d'une faille gérable, dans le système des renseignements américains, ni d'une faiblesse. Dans une situation donnée, on ne peut que prévoir des démarches assimilables à des comportements humains prévisibles. La volonté religieuse de rechercher la mort, le manque de crainte face à icelle, sont autant d'éléments qui ne se remarquent que par le truchement de l'expérience. Désormais l'Amérique est avertie. L'auteur de ces attaques, comme les Japonais à Pearl Harbour, a introduit de force les USA et le monde libre, qui refusaient de s'y résoudre, dans le conflit ouvert face au terrorisme islamiste et ou pan arabiste. A partir de demain matin, cette guerre là ne sera plus l'apanage d'Israël, dont le rôle dans ce conflit se voit instantanément marginalisé. On a à faire désormais à une nouvelle donne militaire, qui va engendrer des conceptions nouvelles et des interventions à l'échelle globale, dans un monde qui vient de changer !
Par Nechek (Nechek) le jeudi 11 septembre 2003 - 12h24: |
Pour OMEGA,
Mes propos vous choquent ?
Alors la prochaine fois que vous verrez les victimes des attentats, regardez les biens dans les yeux !!
Les enfants morts, les parents en deuil, les estropiés que la presse fait passer pour des bléssés, une mère enterrant son mari et sa fille qui devait se marier le lendemain !
Oui, regardez bien leurs yeux et mettez vous à leur place. Je suis à leur place car le peuple Juif est UN et INDIVISIBLE.
Les américains ont donné un grand coup aux japonais pour mettre fin à un conflit. Souvenez vous : les avions kamikazes. On est dans le meme cas !
Encore une fois, je le redis haut et fort, chacun chez soit, aucun contact. Nos civilisations communes ne reposent pas sur les memes bases. Nos valeur de la vie humaine sont en tous points opposés.
L'Europe commence à peine à prendre conscience de l'erreur de tentative d'intégration. Les juifs, sans s'assimiler, s'intègrent, respectent les lois et font fructifier le pays où ils se trouvent.
Regardez les yeux des victimes avant d'etre plus royaliste que le roi.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 11 septembre 2003 - 00h19: |
Aujourdhui 11 septembre 2003 , 2 ans apres le brusque reveil du monde face a l horreur d un terrorisme aveugle on peut tous dire .. WE WILL NEVER FORGET ...
Nous le ressentons dans notre coeur , dans notre chair , dans notre sang . Nous sommes tous de victimes du terrorisme ... Nous sommes tous en proie a ce fleau qui n a qu un seul but tuer pour tuer ... une ideologie de la haine et du crime ...ou plus aucune valeur n existe ...et ou la vie n a aucune valeur
Voici une image:
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 10 septembre 2003 - 23h03: |
Le père et sa fille morts ensemble, la veille du mariage
Les membres de l’équipe du service des urgences de l’hôpital Shaarei Tsedek, qui, hélas, se mobilisaient une fois de plus pour cette terrible tâche, s’apprêtaient à recevoir les blessés de l’attentat qui venait de se produire au café Hillel de la rue Emek Refaïm de Jérusalem. C’est alors qu’ils ont été informés que leur chef de service, David Appelbaum, était parmi les victimes.
Peu après minuit, les enfants du Dr. Appelbaum suivis plus tard par son épouse sont arrivés à l’hôpital, accueillis par le directeur, le professeur Jonathan Halevy et toute l’équipe. Mais quelques minutes plus tard, ils reçurent une autre terrible nouvelle: avec le Dr. Appelbaum se trouvait sa fille Naava, 20 ans qui devait se marier le lendemain. Elle aussi avait péri.
Le Dr. Appelbaum, résident du quartier de Rehavia à Jérusalem, était un spécialiste de la médecine d’urgence. Il venait de donner une série de conférences dans les hôpitaux de New York. Il travaillait à Shaarei Tsedek depuis de nombreuses années après une interruption pour édifier un poste de secours dans la capitale.
Tous ses collègues rappellent sa personnalité exceptionnelle et sa gentillesse. Ses funérailles et ceux de sa fille ont eu lieu mercredi à dix heures. Que leur souvenir soit béni!
Par Michka (Michka) le mercredi 10 septembre 2003 - 22h31: |
Le prochain livre de
Daniel Sibony
PROCHE-ORIENT
PSYCHANALYSE D'UN CONFLIT
sort en librairie
le 26 septembre 2003
D'où vient l'étrangeté de ce conflit, qui l'empêche de trouver une solution
"raisonnable" et le dérobe aux cadrages ordinaires: guerre de libération,
partage d'une terre entre deux peuples, lutte anti-coloniale, guerre de
religions?
On tente de faire ici la "psychanalyse d'un conflit" à partir de la
pathologie propre à chacun des acteurs: celle du monde arabe et de sa pointe
avancée, le peuple palestinien; celle des Judéo-Israéliens; celle du témoin
occidental, européen ou américain, lui aussi divisé, comme on l'a vu
récemment.
Dans ce jeu complexe, pour éclairer la part d'inconscient et du fantasme
dans cette tragédie, Daniel Sibony éclaire son enjeu comme visant le partage
de l'être, c'est-à-dire l'ouverture au symbolique, et interprète de façon
neuve les dynamiques narcissiques en présence, ainsi que le retour du
refoulé qui les accompagne - terre "hantée" ou "possédée", dispute pour un
Texte et empoignade entre-deux-livres.
Par Meyer (Meyer) le mercredi 10 septembre 2003 - 22h13: |
La UNE du journal Le Monde aujourd'hui, sur les deux attentats d'hier a Tel
Aviv et a Jerusalem qui ont fait 17 morts et 90 blessés :
- sur la page d'accueil INTERNET : RIEN cet apres-midi et ce soir
- en PDF (reproduction du journal mis en vente) : un titre sur une colonne
pour annoncer un article interieur ; on peut la voir sur
http://www.lemonde.fr/editionelectronique/une/03091101.pdf
Sans commentaires sur la desinformation et la ligne editoriale " du journal de reference de France ".
On peut y lire l'article ecrit par Avraham Burg dans Yedihot Aharonot
La révolution sioniste est morte
http://www.lemonde.fr/imprimer_article_ref/0,5987,3209--333338,00.html
Par Claudia (Claudia) le mercredi 10 septembre 2003 - 19h27: |
L'UEJF appelle à un rassemblement contre le terrorisme jeudi à Paris après le double attentat en Israël
PARIS (AP) - A la suite du double attentat-suicide qui a frappé mardi soir Israël, l'Union des étudiants juifs de France appelle "tous ceux qui sont attachés à la poursuite du processus de paix au Proche-Orient" à se rassembler jeudi à 18h30 devant le Mur de la Paix à Paris.
Deux ans jour pour jour après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, "cette cérémonie commémorera également le souvenir des victimes du terrorisme à travers le monde", précise l'UEJF dans un communiqué diffusé mercredi. "Un appel pour la Paix et contre le terrorisme sera lancé à cette occasion, signé par les personnalités politiques et médiatiques présentes". AP
Par Claudia (Claudia) le mercredi 10 septembre 2003 - 19h28: |
Le rabbin Fahri entendu par le juge
PARIS (AP) - Le rabbin Gabriel Fahri, victime d'une agression à l'arme blanche en janvier dernier dans sa synagogue à Paris, a été entendu mardi durant cinq heures comme partie civile par un juge d'instruction.
Le religieux, accompagné de son avocat Me Michel Zaoui, s'est vu notifié les nombreuses expertises demandées par la juge d'instruction en charge de l'affaire, dont une expertise dite textile. Les résultats de cette dernière sont en contradiction avec l'agression telle qu'elle a été décrite.
"Nous avons demandé une contre-expertise textile", a déclaré Me Zaoui à l'Associated Press. Le tissu utilisé lors de cette expertise n'est pas identique à celui dont était fait la chemise du rabbin Fahri, a précisé Me Zaoui.
M. Fahri et son avocat ont demandé à la juge un complément d'enquête sur plusieurs personnes, a indiqué l'avocat.
"Cinq heures d'audition pour un plaignant, c'est long. Il n'y a aucun élément qui peut mettre en cause sa parole", a-t-il ajouté, s'insurgeant contre la rumeur de l'automutilation du rabbin.
L'expertise médico-psychiatrique de M. Fahri a conclu que celui-ci ne souffre d'aucun trouble psychologique, a souligné Me Zaoui.
Le 3 janvier dernier, ce responsable du Mouvement juif libéral de France (MJLF) avait déclaré avoir été poignardé dans les locaux de sa synagogue par un homme casqué qui aurait crié "Allah Akhbar". Il avait auparavant reçu des menaces de mort. Quelques jours plus tard, sa voiture avait été incendiée.
La juge d'instruction Marie-Antoinette Houyvet a demandé une contre-expertise graphologique des lettres de menaces adressées au rabbin et qui sembleraient avoir été écrites par un membre du MJLF, précise-t-on de sources judiciaires. Cette personne, entendue comme témoin assisté par le juge, a nié être l'auteur de ces courriers.
Les enquêteurs de la Brigade criminelle ont remis récemment au juge d'instruction un rapport concernant l'incendie du véhicule du rabbin. Ils soupçonnent qu'un membre de son entourage ait pu incendier sa voiture. AP