Par Nao (Nao) le mardi 16 septembre 2003 - 21h29: |
Il est tout a fait indecent et imbecile de comparer ces 2 evenements: le 11/09 est une attaque haineuse contre des civils innocents qui allaient travailler sans emmerder personne, le 1/10 est une frappe "retaliatory" contre les terroristes et contre les Etats qui les soutiennent!
Ne melangeons pas couscous et merguez SVP!
Par Citron (Citron) le mardi 16 septembre 2003 - 20h11: |
c'est certainement la commémoration du 11 sep qui m'a fait avancer la commémoration de l'attaque meurtiriére israelienne
certes ces deux évenemnts n'ont aucun lien sauf la mort d'innocents.
Par Davideden (Davideden) le mardi 16 septembre 2003 - 20h14: |
Citron,
La Tunisie refuse de signer un accord de paix avec Israel. La Tunisie est donc en etat de guerre.
La Tunisie a organisee des armes de volontaires pour attaquer Israel a chaque conflict.
La Tunisie a donne l'abris a une organisation qui a pour but la destruction d'Israel (OLP).
La Tunisie a tout les droits a sa position. La Tunisie a aussi le droit de recolter ce quelle semme.
L'attaque du 1ier Octobre est la consequence de la politique de la Tunisie. Si vous abrittez chez vous des tueurs et mercenaires, il faut s'attendre a ce genre de consequences.
Par Mena (Mena) le mardi 16 septembre 2003 - 20h16: |
Le reportage de FR2 sur A Dura à la base des émeutes d’octobre 2000 (info # 011609) [analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Le 26 août, une cour militaire a condamné un policier palestinien, Raed Sheikh, pour le meurtre intentionnel de deux réservistes de l’armée israélienne. Les deux hommes, feu Vadim Norzhich et Yossef Avrahami avaient été appréhendés par la police palestinienne le 12 octobre 2000, alors qu’ils avaient pénétré à Ramallah par erreur.
Le lynchage, qui débuta dans les locaux mêmes du commissariat et de la main de Sheikh, renforcée en la circonstance d’une barre de métal de quarante centimètres, est de notoriété publique. Il n’est pas dans mon propos de ce jour d’accentuer l’effet dramatique du récit de ces événements, dont la bestialité filmée a abondamment choqué les esprits.
Sheikh apparaissait devant trois juges. Deux d’entre eux, dans leur verdict, ont décidé de l’application de la peine capitale, le troisième, se contentant de la prison à vie. L’exécution de la peine capitale nécessitant, en Israël, une décision unanime des magistrats, Raed Sheikh a eu la vie sauve. Il aurait été la première personne à être exécutée dans l’Etat hébreu depuis le criminel de guerre nazi Adolf Eichmann en 1962.
Ce qui a retenu spécifiquement mon attention, autour de cette tragédie, c’est le grand nombre de fois où l’affaire Mohamed A Dura a été évoquée ou invoquée. Depuis la populace en rage, qui déchiquetait les membres des deux malheureux dans la rue aux cris de "vengeons le sang de Mohamed !", jusqu’aux observateurs, qui s’accordent à reconnaître que les images de l’assassinat de l’Enfant de Netzarim étaient dans toutes les mémoires des lyncheurs.
Les images avaient rendu la foule enragée et il y a fort à parier, que sans la diffusion (gratuite) du reportage de France 2, les suppliciés auraient eu une chance de s’en tirer, que la haine délirante et populaire n’aurait pas gagné l’adhésion globale de la foule.
Il s’agit de ma perception des choses, me rétorqueront certains. Elle part d’une observation synthétique raisonnable et probable des événements mais elle reste ma déduction personnelle et privée. C’est indiscutable ! C’est pourquoi mon observation devrait interpeller mes collègues de la presse filmée au plan moral. Elle impliquera, chez les professionnels responsables, une réflexion au sujet de la puissance d’une caméra et de sa capacité à déborder de son rôle de collecteur d’images, pour devenir témoin-référence à charge de causes parfois violentes. Référence involontaire. Mais référence principale tout de même.
En lisant les conclusions de la Commission d’enquête gouvernementale "Or", qui font grand bruit, ces jours en Israël et sur lesquelles nous devrons certainement revenir pour d’autres analyses délicates, on accède, pour la même causalité des images de l’assassinat de Mohamed A Dura, à des implications d’un tout autre ordre. Rappelons que cette commission a été réunie afin d’extraire les responsabilités personnelles et systémiques ayant mené aux émeutes de la population arabe-israélienne du premier octobre 2000. Emeutes au cours desquelles treize citoyens israéliens ont perdu la vie sous les balles de la police israélienne.
Lesdites conclusions n’épargnent personne, pas plus Ehud Barak, alors premier ministre, que Shlomo Ben-Ami, en ces temps, ministre de l’intérieur. La Commission Or, érigée au rang de tribunal d’exception par la loi sur les commissions d’enquêtes gouvernementales, a émis des avis très précis, réclamant notamment la mise à pieds de certains officiers supérieurs de la police. Le gouvernement a d’ores et déjà déclaré, qu’en principe, les conclusions de la commission seraient implémentées dans leur intégralité.
Bien entendu, les juges commentent également le comportement de la rue arabe-israélienne et de ses leaders politiques. La Commission jette un regard très dur sur les émeutiers et sur les graves perturbations de l’ordre civil desquelles ils se sont rendus coupables.
La Commision Or relève aussi, outre les mal fonctionnements du système policier lors de cette révolte, les causes objectives ayant amené la population arabe à obstruer des routes, à tabasser des concitoyens juifs et à s’en prendre à leurs biens. Dans la liste des causalités directes ayant amené les arabes-israéliens à descendre dans la rue et à attaquer les forces de l’ordre, enchaînement lors duquel les treize personnes ont été tuées, je lis la conclusion 172 de la Commission qui, me semble-t-il, va déterminer un tournant principal dans le traitement de l’affaire A Dura :
Le même jour (le 30 septembre, les émeutes ont éclaté le lendemain ! Ndlr.) aux alentours de 17 :00, s’est déroulée une très dure bataille dans la région de Netzarim entre des soldats de Tsahal et des policiers palestiniens. Dans le cours des échanges de feu à cet endroit, un jeune palestinien d’une dizaine d’années, du nom de Mohamed Al-Dura a été tué, alors qu’il s’est retrouvé à cet endroit de même que son père. La mort de l’enfant fut enregistrée par les caméras de la télévision et ont été diffusées à de nombreuses reprises dans le courant du même jour par diverses chaînes de télévision (qui diffusaient toutes le reportage gracieusement distribué par Fr2 Ndlr.). Les images de l’enfant atteint auprès de son père ont également été diffusées de façon appuyée le lendemain, 1.10.00, par la presse de langue hébraïque et arabe. La mort de Mohamed Al-Dura, telle qu’elle est reflétée par les images de la télévision (FR2 seulement, Ndlr.) a eu une influence marquante sur l’état d’esprit de la rue arabe, en ce jour (le 30 septembre Ndlr) et en son lendemain. Ce fait a été mis en exergue par de nombreux leaders de la minorité arabe, ayant comparu devant la commission. L’opinion partagée par la plupart d’entre eux fut que les images de Mohamed A Dura, qui furent diffusées par les médias, constituèrent l’un des éléments qui conduisirent des gens du secteur arabe à descendre dans la rue le 1.10.00 (et pour certains à y mourir ! Ndlr.) De même, des sources policières et d’autres sources de sécurité considérèrent que la présentation des images ont pesé d’un poids conséquent, en tant que facteur de l’éclatement des événements.
A notre tour d’être simples et clairs. Ca n’est plus ici une interrogation d’ordre moral ou déontologique qui prévaut mais une question judiciaire – étant bien posé que TOUTES les images dont fait état la Commission Or ont été prises, montées, commentées et diffusées par le personnel de la chaîne de service public France 2 - . Si Mohamed A-Dura a été exécuté par "des tirs provenant de la position israélienne", il faut regretter sincèrement la relation tragique – mais compréhensible – de cause à effet qu’a eu la mort filmée de l’enfant sur la formation des émeutes meurtrières. Par contre si, et comme nous nous efforçons de le démontrer par des preuves indiscutables, c’est une fiction, diffusée gratuitement par FR2, qui a participé à causer la mort de 13 Israéliens, la chaîne française porte une responsabilité juridique écrasante dans cette tragédie.
Avant de revenir sur les implications que génère notre constatation, remarquons déjà qu’il n’est plus envisageable, après les conclusions de la Commission Or, de considérer comme Jean Hatzfeld de Libération, que de toute façon, l’histoire du petit Mohamed n’est « pas très intéressante ». et "qu’il est normal que dans toutes les professions il y ait des dérapages. On assume et c’est comme ça. C’est pas très important".
Il y a eu mort d’hommes et dès lors qu’il y a eu mort d’homme et que ces décès ont été induits – d’un poids conséquent – par le comportement malhonnête de certaines personnes, lesdites, si elles sont confondues, doivent répondre de leurs actes. C’est l’idée même de la justice qui est en cause.
Même remarque au sujet de ceux qui considéraient jusqu’à maintenant notre détermination à faire éclater la vérité comme un combat d’arrière-garde. Je pense que la conclusion établie par la Commission Or à propos de l’impact qu’a eu le Reportage A Dura sur les émeutes et les assassinats en Israël aussi bien que dans les territoires palestiniens aide le lecteur à saisir le rôle symbolique fantastique qu’a eu ce film sur la propagation et l’extrémisation de l’Intifada. Ce reportage a coupé tous les ponts qui s’étaient péniblement construits sur le cours du processus d’Oslo. Dans une réalité où les soldats (tout un poste de soldats !) d’une armée régulière tirent durant quarante cinq minute afin d’abattre un enfant – comme le soutient le caméraman palestinien de FR2 Talal Abou Rahma dans une déclaration notariée – la discussion n’est plus de mise. On ne respecte plus rien. On tue d’abord pour ne pas être tué !
C’est ce sentiment que m’a confirmé mon ami le Dr. Sabikh qui vit dans un village de Haute Galilée et qui travaille à Kiriat Shmona : "Tu comprends, Stéph, lorsqu’on a vu ces images (de Mohamed A Dura), nous nous sommes dits qu’il y avait chez les juifs un changement de considération radical envers nous. On n’avait jamais vu ou imaginé de soldat israélien tirant sur un enfant pour le tuer et ce pendant 45 minutes. Dans les villages et les villes, à Sakhnin, à Nazareth, à Raméh, nous avons pensé que si vous n’avez pas pitié des enfants arabes, vous allez tous nous massacrer ! Il devenait alors urgent de descendre dans la rue et de vous montrer que nous ne nous laisserions pas faire et qu’il vous en coûterait."
Voilà un témoignage représentatif parmi d’autres que j’ai recueillis. Il est désormais inconcevable que la justice israélienne, après avoir conclu sur rôle déterminant rempli par le reportage de FR2 dans les émeutes d’octobre 2000 et connaissant l’existence de notre contre-expertise, n’ordonne pas l’ouverture d’une enquête visant Charles Enderlin et France 2. La justice israélienne dispose des moyens juridiques de recevoir de la chaîne française les 27 minutes de rushes qu’elle nous a refusés sur l’assassinat de Mohamed, que Abou Rahma prétend avoir filmés, ainsi que les images "insoutenables" de l’agonie du petit garçon. Désormais aussi, en notre qualité d’analystes stratégiques, nous allons mettre notre justice en demeure d’être conséquente et de mener son investigation jusqu’au bout. Maintenant que la responsabilité causale du reportage de FR2 sur les émeutes et la violence est juridiquement établie, la justice va devoir s’assurer qu’elle est fortuite ou se persuader qu’elle est malhonnête et instrumentale du chaos et de la mort.
Caméra témoin ou caméra actrice et instigatrice de guerre, on va au moins s’assurer que la justice israélienne n’oublie pas de se poser la question.
Par Citron (Citron) le mardi 16 septembre 2003 - 19h47: |
tout se prépare a l'avance
en plus vers la fin septembre on aura d'autres chats a fouetter
Par Nao (Nao) le mardi 16 septembre 2003 - 20h01: |
Certains sont emus par le sort de Amina au Nigeria. C'est tout a leur honneur!
Dans un autre contexte, j'ai ecrit ceci a ce Emmanuel Maistre charge du site contre la peine de mort:
Vous aimez a parler de l’etat de la peine de mort aux USA. Aussi si vous vous considerez objectifs, il serait bon que vous parliez et vous vous eleviez contre les nombreuses executions sommaires au sein de l’Autorite Palestinienne qui n’a ni foi ni loi .
Les quelques «traitres » (ceux qui auraient aide Israel), ces informateurs qui en ont ras le bol de l’intimidation et de la misere dans lesquelles ils vivent sous Arafat, sont assassines comme des sauvages par leurs propres freres (on a la gachette facile chez les Palestiniens !!) et dont la mort est passee sous silence par les medias.
L’Autorite Palestinienne avec ses allies du Hamas, Hezbollah et autres organisations terroristes est la plus grande entreprise de destruction humaine dans le monde et la peine de mort d’innocents est leur passe temps favori ! Rajoutez donc l’Autorite Palestinienne a votre liste de gouvernements criminels….
Voila la reponse que j'ai recue (autour et alentour dour-dour!)
Pour être explicite :
A votre remarque qui consiste à dire que nous ne parlons pas assez de la peine de mort en palestine. Je vous réponds que dans ce domaine la palestine est bien loin derriere la Chine et et l'Iran. Qui plus est la palestine est en état "de guerre". Il me semble donc plus important de traiter de cas comme la chine, l'iran... états "stables" et ayant établi un système politique et pénal intégrant la peine de mort. Malheureusement, l'état palestinien n'a qu'une réalité limité basée sur "presque" un seul homme.
A votre remarque qui consiste à dire que nous parlons trop des Etats Unis, je vous redis qu'il est normal que nous attachions une grande importance à ce modèle démocratique.
Mais nous parlons aussi du Nigéria, de l'Ouganda, de l'arménie, du Canada, du bangladesh...
Bien à vous
Emmanuel maistre
C'est ce qu'on appelle une non-reponse!
Par Albert (Albert) le mardi 16 septembre 2003 - 19h01: |
Joufou tezri....Il a la diarrhèe.NAO...
Par Nao (Nao) le mardi 16 septembre 2003 - 18h48: |
Citron votre "commemoration" est en avance de 14 jours! un peu de patience SVP!
Par Maxiton (Maxiton) le mardi 16 septembre 2003 - 13h56: |
Une réflexion sur les multiples interventions de Citron , à
propos du bombardement par l’aviation israelienne du QG
d’Arafat en octobre 1985. 18 ans…….
Le problème avec la plupart des musulmans, en ce qui
concerne le conflit israelo-palestinien, ( 1 ) c'est qu'ils se
comportent souvent comme la chauve-souris de La
Fontaine
Souvenez-vous : je suis oiseau voyez mes ailes
Je suis souris vive les rats
Ils essaient d’être des deux côtés de la barrière
Les musulmans se déclarent tous membres de la Oumma,
la Mère : la communauté de tous les musulmans du
monde, ne tenant pas compte des frontières. Lorsqu'un
musulman ou un état musulman est attaqué, c'est toute la
Oumma qui se trouve visée. Une religion, un seul peuple.
Le conflit israelo-palestinien a toujours eu une dimension
religieuse, surtout depuis l'intifada de septembre 2000,
significativament nommée '' Intifada El Aqsa '
Pour cette raison chaque musulman, chaque état
musulman, prend le parti et la défense des palestiniens.-
car c'est l'Islam qui est attaqué - et leur promet son âme et
son sang
Normal c'est la Oumma.
Ca c'est le côté je suis oiseau.
Mais quand Israel se défend, va chercher les assassins là où
ils se trouvent - car personne ne croira qu’à Gammarth ou
à Hammam-Lif, Arafat se contentait de se bronzer au
soleil.en savourant des bonbolonis - alors il n'y a plus de
Oumma.
Chacun pour soi . On hurle qu’on est innocent, que c’est
une injustice. Que c’est une atteinte à la souveraineté des
États, etc…. Tous les états étant souverains, sauf Israel
Cà c'est le côté : je suis souris, vive les rats !
On veut avoir le beurre et l'argent du beurre.
Et pourtant il faut choisir.
Tu tires ou tu pointes ?; Fromage ou dessert ? ; Première
ou seconde ? ; Halwa oula merguez etc…
Comme disait Marie-Chantal à Charles-Henri, au cours de
sa nuit de noces :
‘’ Charles-Henri, entrez ou sortez, mais cessez ce va-et-
vient ridicule ‘’
( 1 ) pour ma part je considère ce conflit comme une
nouvelle guerre d'Espagne.
Et la plupart des occidentaux ne le savent pas. ou font
comme si
Par Maxiton (Maxiton) le mardi 16 septembre 2003 - 09h15: |
Madonna passe du sexe à la Kabbale
cliquez
http://www.lefigaro.fr/culture/20030916.FIG0035.html
Par Albert (Albert) le mardi 16 septembre 2003 - 13h34: |
Tu es toujours raison Michka, c'est pour celà qu'on attend avec impatience tes sorties...
Par Michka (Michka) le mardi 16 septembre 2003 - 13h16: |
Souvenez-vous quand j'avais écris à l'Université Paris VI je terminais par ceci :
Et si par bonheur ce petit Etat merdeux découvre le traitement contre le Cancer, surtout Messieurs les antisémites, faîtes-vous tout petits et cachez-vous derrière vos HABITS DE LA HONTE.........
Les faux culs de la planète font faire dans leurs petits souliers.
La lumière est de nouveau du côté d'Israel avec cette révolution médicale.
Et les prix Nobel vont se rajouter à la liste déjà longue des prix Nobel Juifs.
Il y a deux mondes celui qui oeuvre pour l'Humanité et celui qui détruit par ses pulsions et actions barbares, c'est plus facile pour ce dernier il n'y a pas à trop se creuser le cervelet.
BRAVO! BRAVO! ISRAEL. Les Nations se prosterneront devant Toi......
Révolution médicale : des chercheurs israéliens de l'Université hébraïque ont mis au point une méthode permettant de stopper la croissance des tumeurs cancéreuses et ont bon espoir qu'un traitement comprenant une implication génétique puisse être mis en place pour les patients cancéreux. (Guysen.Israël.News)
Par Michka (Michka) le mardi 16 septembre 2003 - 12h27: |
COMPLICITE AVEC LES BARBARES
PAR MICHEL GURFINKIEL
Ce serait une tragédie grecque si ce n'était pas, tout simplement, une tragédie juive. Chef du service des urgences à l'hôpital religieux Shaarei
Tsédek de Jérusalem - Shaarei Tsédek, " Les portes de la justice divine "-, le Dr David Appelbaum avait sauvé des centaines de vies humaines, sans distinction de nationalité ou d'origine communautaire : Israéliens et Arabes, juifs, musulmans ou chrétiens. Il est mort à cinquante ans, le 9 septembre. Dans un attentat-suicide commis au café Hillel, rue Emek Refaïm: il venait d'y rejoindre sa fille Nava, vingt ans, qui allait se marier le lendemain. Elle a été tuée elle aussi. Leurs funérailles se sont déroulées au moment où devait avoir lieu la cérémonie nuptiale. Le fiancé de Nava Appelbaum a jeté dans la tombe l'anneau des noces.
L'attentat du Café Hillel a fait bien d'autres victimes. Seize personnes
ont été tuées sur le coup, une demi-douzaine de blessés graves ont succombé
les jours suivants. Un autre attentat-suicide commis le même 9 septembre a
tué une dizaine de jeunes soldats près de Rishon Le Tsion. Chacun de ces
meurtres est atroce. L'histoire de chaque victime brise le coeur. Aucun de
ces noms et de ces visages ne doit être oublié. Mais le cas du Dr Appelbaum
permet, plus clairement ou plus graphiquement que d'autres, de saisir la
nature profonde du terrorisme.
Pour former un Dr Appelbaum, pour que cet homme ait pu, pendant tant d'années, sauver tant d'êtres humains, il a fallu, en amont, des universités de pointe, des laboratoires de pointe, une industrie médicale de pointe, un personnel hospitalier de premier ordre, et plus encore un environnement culturel, religieux, éthique, centré sur le respect absolu de la vie, la passion de la vie, l'imagination, le débat, l'effort, l'innovation ; il a fallu un énorme investissement matériel et immatériel, en structures et en hommes, en argent, en intelligence et en vertu.
Mais pour tuer le Dr Appelbaum, pour anéantir ce cerveau et ce coeur, pour le
tuer deux fois en assassinant aussi son enfant, il a suffi d'une bombe
artisanale, d'un détraqué mental pour l'acheminer, et derrière ce dernier,
d'un salopard prêchant non point l'islam, mais Moloch - mais la religion
de la mort. Nietzsche, le grand Nietzsche, a dit qu'il ne fallait pas confondre la survie des plus aptes avec la survie des meilleurs. Les barbares l'emportent trop souvent sur les civilisations, parce que détruire est plus facile que construire, requiert moins d'hommes, moins de technologie, moins d'effort, moins de ressources, moins d'intelligence, moins de vertu. Le rapport est de un à plusieurs milliards.
David Appelbaum revenait des Etats-Unis, où il avait participé à un congrès
consacré à la médecine d'urgence dans un contexte terroriste. Symboliquement, ce congrès avait été mis en place pour le deuxième anniversaire des attentats commis à New York, à Washington et à Pittsburgh le 11 septembre 2001. Même logique : pour construire les tours jumelles de Manhattan, pour faire en sorte que des milliers d'hommes et de femmes puissent y travailler, et par leur travail, contribuer à la prospérité ou au progrès de l'humanité tout entière, il avait fallu un énorme investissement en science pure et appliquée, en technologique, en architecture, en compétence ouvrière. Pour les détruire et tuer des milliers d'hommes et de femmes, il a suffi de quelques psychopathes, et derrière eux, de salopards prêchant, ou instrumentalisant, non pas l'islam
mais Moloch.
La lutte contre le terrorisme commence par la lutte contre les fauteurs de
terrorisme. On a présenté les attentats du 9 septembre comme la risposte du
Hamas à une tentative d'élimination ciblée de son chef religieux, le cheikh
Ahmed Yassin. Certes. Mais pourquoi les Israéliens en sont-ils venus à
envisager une telle élimination ? Parce que Yassin, par ses prêches de mort, est l'un des responsables directs, avoués, du terrorisme palestinien actuel. Et aussi parce que l'Autorité palestinienne n'a pas pris les mesures nécessaires et suffisantes pour le mettre hors d'état de nuire, comme elle s'y était engagée au sommet d'Akaba, voici trois mois.
Ce qui conduit à la mère de toutes les questions : pourquoi l'Autorité palestinienne, en dépit des pressions, mais aussi des promesses, du président américain George W. Bush, persiste-t-elle dans une telle attitude? Nous disposons d'une réponse. Pas n'importe laquelle. Elle est signée Mahmoud Abbas, alias Abou Mazen. L'homme qui a été pendant six mois le premier ministre de l'Autorité palestinienne et avait obtenu, à ce titre, la confiance de Bush mais aussi d'Ariel Sharon. Avant de démissionner le 6 septembre.
Le journal arabe international Al Hayat vient de publier la lettre de démission de Mahmoud Abbas, adressée au président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat. C'est en fait un réquisitoire : Abbas fait état d'une campagne délibérée menée contre son gouvernement pour l'empêcher de fonctionner. Dans d'autres déclarations, citées également par Al Hayat, le premier ministre démissionnaire va jusqu'au bout et met nommément en cause Arafat. Celui-ci, explique-t-il, a conservé le contrôle effectif de toutes les institutions palestiniennes, tant et si bien que " les ministres n'ont jamais été en mesure de se faire obéir de leurs fonctionnaires ". Il a gardé la haute main sur l'économie palestinienne, à commencer par " le trafic de pétrole et les transports aériens ". Il a interdit aux médias palestiniens de soutenir le nouveau gouvernement . Enfin et ce point est crucial -, Arafat porte l'entière responsabilité de l'échec de la feuille de route. Sur le plan diplomatique, explique Abbas, " puisqu'aucune négociation n'a été entreprise sans son accord, aucun engagement n'a été pris sans son aval et aucun mot n'a été prononcé sans sa bénédiction ". Et sur le plan de la lutte antiterroriste, puisqu'Arafat a refusé la mise en place de services de sécurité palestiniens unifiés et placés sous l'autorité du premier ministre.
Le témoignage de Mahmoud Abbas pèse lourd. Persister, après cela, à considérer Arafat comme l'incontournable chef élu des Palestiniens, c'est passer de la naïveté à la complicité active.
© Michel Gurfinkiel, 2003.
Par Citron (Citron) le mardi 16 septembre 2003 - 02h56: |
en commémoration de l'attaque israelienne du 1eroctobre 1985;
....... 68 civils ont été tués et plus de 100 blessés au cours de l'attaque israélienne.
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a considéré que le raid était une agression grave contre la nation souveraine de Tunisie, notant «avec inquiétude que l'attaque israélienne avait causé de lourdes pertes humaines et de graves dégâts matériels». La Résolution 357 du Conseil de Sécurité qualifie l'attaque israélienne de «menace pour la paix et la sécurité dans la région méditerranéenne» et condamne «la violation flagrante de la Charte des Nations Unies, de la loi internationale et des normes de conduite».
la suite sur ;
le depart des juifs de tunisie
- relation tunisie-israel