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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Septembre 2003: Archive jusqu'au 25/septembre/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 24 septembre 2003 - 17h20:

La paix, quoi… (info # 012409) [analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



C’est le centre névralgique du conflit proche oriental. Pas uniquement de la dispute israélo-palestinienne mais aussi de la résolution définitive du différend entre les Juifs et les Arabes. De l’antagonisme occident-islam aussi. C’est la clé de l’intégration mutuelle des différences, l’espoir des minorités chrétiennes au Liban et des non alaouites en Syrie. C’est le passage imposé vers la démocratisation du Moyen-Orient et le respect des droits fondamentaux de ses citoyens. C’est la condition de l’établissement d’un Etat palestinien durable, dans lequel la population pourra songer à gagner convenablement les moyens de sa subsistance et disposer d’une identité politique globalement reconnue. C’est, pour les Palestiniens et pour les Israéliens, la solution obligée à devenir des nations comme les autres, qui investissent leurs budgets dans l’éducation, la santé, l’industrie, la recherche civile et le bien-être de leurs habitants.



Tout gravite autour d’un seul point : L’acceptation de la création de deux Etats distincts et géographiquement séparés. L’un servant de foyer national aux Juifs, l’autre aux Arabes de Palestine. Il faut encore poser que pour que cette solution soit dialectiquement cohérente, elle ne saurait comprendre, et sous aucune forme, le droit des descendants des réfugiés arabes de 48 à s’installer sur le territoire d’Israël.



Ca n’est pas que je nie l’existence de ce droit dans l’absolu. Il n’y a en effet aucun doute qu’un Arabe ayant été forcé de quitter Safed en 1947 possède le droit naturel de revenir y vivre mais je dis que ce droit absolu en appelle d’autres, identiques du point de vue de la légitimité et du droit, comme celui de ma famille de s’installer à Hébron, où mon aïeul Moïse Yaffé vivait déjà en 1687 et où ses descendants résidaient jusqu’aux massacres musulmans du début du siècle dernier.



Il advient dans l’histoire que des droits naturels se chevauchent et que l’attachement à iceux rende la coexistence pacifique des ayant droit inconciliable. A moins qu’il ne s’agisse pas de coexistence mais d’existence tout court et que les ayant droit n’aient plus le choix qu’entre la sauvegarde de leur héritage dans la désolation et le compromis dans la renaissance.



Je plaide afin que l’on cesse de tourner autour du pot : Toutes les autres questions sont à la fois solubles et secondaires, comme Ami Ayalon et Sari Nusseibah ont le courage de le proclamer. Avec eux, ce sont à ce jour 57'000 Israéliens et 45'000 Palestiniens qui ont inscrit leur nom en faveur du compromis. Ce chiffre est absolument considérable, lorsque l’on prend en compte que les establishments en place, des deux côtés de la ligne verte, récusent le fondement de cette initiative et surtout, que ceux qui, en pleine guerre, apposent leur nom en toute lisibilité sur le texte de l’initiative, passent souvent pour des traîtres. Côté palestinien, les signataires mettent carrément leur survie et celle de leurs familles en péril.



Les autres problèmes sont juste techniques, lorsque comparés à celui de l’acceptation des droits politiques réciproques, au prix de l’abandon volontaire d’une partie de nos droits naturels mutuels. Le gel démographique et architectural de la situation existante dans la vieille ville de Jérusalem ne lésera personne et l’internationalisation de ce statut quo, avec des garanties ad hoc, constituent des solutions viables pour tous.



Les implantations juives idéologiques devront être démantelées, car elles sont habitées par des personnes qui, par leur présence même, ont pris le parti de la préemption de l’acharnement de l’héritage contre le compromis de renaissance. Cette perception résulte de la doctrine édenniste juive. Elle est infiniment délicate à expliquer à des lecteurs évoluant en pleine société du loisir. J’inclus dans le nombre de ces lecteurs les israélites occidentaux se prétendant édennistes. Car l’édennisme – tout comme toutes les manifestations symboliques de la foi juive – n’a de valeur que lorsqu’il se vit. Les Juifs orthodoxes choisissant de vivre en occident et se prétendant édennistes, sont en fait, de par leur choix, des épicuriens aspirant à l’édennisme.



Très simplement, contrairement à la plupart des occidentaux qui sont à la recherche du plaisir et du développement individuel (qui peut aisément passer par l’adhésion volontaire et volontairement révocable à des initiatives communautaires, politiques, philosophiques ou associatives), la majorité prédominante des arabo-musulmans, ainsi qu’une minorité significative (je l’évalue à une vingtaine de pourcents) de Juifs-israéliens considèrent qu’ils ont une mission terrestre prédéterminée à accomplir. Lors, non seulement cette mission prédomine-t-elle sur toutes les formes de la recherche du plaisir individuel mais encore tous les édennistes considèrent-ils les attraits de la civilisation épicurienne comme autant de tentations érigées par le Malin afin de les empêcher de remplir leur mission. "Epicurien" est une insulte en hébreu.



Pour les édennistes, la vie véritable commence dans l’au-delà et dans la promesse messianique et pour mériter d’y accéder ils doivent remplir, tel que lors d’une période de probation, un certain nombre d’achèvements pré-établis lors de leur vie terrestre. Pour les musulmans édennistes, il s’agit avant tout d’islamiser l’univers en y créant des colonies – des Wakf – qui une fois conquises deviennent propriété d’Allah – et non des gouvernements – et qui devront demeurer musulmanes jusqu’à la fin des temps. Israël étant une Wakf conquise (voir la charte du Hamas) sur les Juifs, il n’est pas théologiquement envisageable de la leur ré-abandonner.



Pour les Juifs édennistes, l’un des devoirs sacrés – de la partie communautaire de la mission – consiste à sauvegarder la terre d’Israël jusqu’à l’avènement du messie. Cette terre étant sacralisée du fait qu’elle fut remise au peuple d’Israël de la volonté même de la divinité métaphysique.



On comprend sans peine que l’initiative Ayalon-Nusseibah se heurte à ce premier groupe d’opposants, les édennistes. Le compromis passant par l’abandon de portions de terres sacrées étant antithétique de leur mission terrestre ; la non objection à la réalisation du compromis, par tous les moyens possibles et imaginables, impliquant et jusqu’au risque de ne pas être admis dans l’Eden. Le dénuement (on vit très chichement dans les implantations idéologiques) et la souffrance physique (allant jusqu’au martyre chez les édennistes musulmans) sont au contraire considérés comme des preuves de piété.



Reste qu’il faudra démanteler les implantations et retirer aux édennistes musulmans les moyens de nuire. L’observateur averti saisira que ce qui est en jeu dépasse le clivage arabo-israélien. Il y va de la volonté politique intérieure d’imposer la volonté du compromis de la renaissance, laïque – ou pour le moins terrestre – à ces édennistes qui se considèrent comme l’expression légitime supérieure dans les deux peuples. C’est coton mais c’est encore techniquement possible. Pour le moment, nous vivons tous la désolation qu’ils nous imposent, même si notre existence principale ou unique se déroule pour nous à la surface de l’écorce terrestre et dans une unique unité temporelle.



Le dernier problème est celui lié aux aménagements géographiques du tracé de la frontière. En fait, il a déjà été solutionné lors des négociations de Camp David. Il ne s’agit que de considérations techniques, que certains ont voulu nous voir considérer comme le différend principal entre les Arabes et nous. Mais on peut dire qu’un différend est d’ordre géographique lorsque deux nations se disputent une région ou un trait de séparation limitrophe. Là, c’est du droit de l’autre d’exister qu’il est question et lorsque Arafat parle de "libérer la Palestine", il entend éradiquer l’autre ayant droit, comme le pliage méticuleux de sa keffieh en forme de ce qu’il considère être la Palestine le précise.



C’est pour ces raisons que l’initiative Ayalon-Nusseibah est fondamentale, parce qu’elle ne traite QUE de l’essentiel. Une fois cet essentiel acquis, les peuples comprennent bien que le reste n’est que remplissage et discussions techniques.



Il y a bien sûr un troisième groupe d’ennemis de la paix. Il comprend les parenthésistes et les occidentaux antijuifs de la vieille école. Ceux-ci n’éprouvent aucune sympathie naturelle ni pour les Palestiniens, ni pour les Arabes, loin s’en faut. Ils ne soutiennent leur cause que parce qu’il leur semble inconcevable, que la nation juive puisse constituer un Etat et qu’elle y exerce son autodétermination. On croyait ces antijuifs morts et disparus après l’épuration morale qui a suivi le dénouement de la seconde guerre mondiale. En fait, il n’en était rien, ils ne faisaient que traverser une période de mise au silence forcé. Ils ont resurgi et ils sont légions. Il y a tous ceux, en occident, qui parlent de paix juste et durable et qui ont oublié de la soutenir en inscrivant leur nom sur [l’initiative].



Il y a ceux qui réclament sans arrêt qu’on envoie des forces pour construire le porte-avions d’Arafat. Ils savent pertinemment que dès l’arrivée du premier soldat d’interposition, tout espoir de paix s’éteindra instantanément.



Il y a ceux qui organisent une manifestation en faveur de la paix le jour du nouvel an juif.



Il y a ceux qui disent "paix" et qui pensent "éradication". Ce sont les mêmes.


Il y a ceux qui écrivent dans la presse et pour qui un tueur d’enfants juifs est toujours un activiste.



Il y a ceux qui pensent que juif c’est une maladie mentale.



Il y a tous ceux qui refusent la confrontation des preuves dans l’affaire A-Dura et qui insultent les démocrates qui la réclament.



Il y a ceux qui proclament qu’on est forcément de droite lorsqu’on croit au droit d’Israël d’exister.



Il y ceux qui réclament le droit de critiquer la politique du gouvernement israélien et ne le font jamais. Ils réclament en fait le droit de déguiser leur antisémitisme pathologique sous les contours de l’antisionisme et de le professer en public. Ce sont les mêmes.



Il y a les nouveaux kapos juifs.



Il y a ceux qui prétendent que les Israéliens prennent du plaisir à humilier les Palestiniens.



Il y a ces Juifs occidentaux qui inventent des cabales d’espionnage israélien contre les Etats-Unis et qui affirment que les intellectuels juifs, de droite et de gauche, se sont ligués afin de défendre la politique d’Ariel Sharon. Ce sont les mêmes.



Tous ceux-là sont étrangers au problème de la guerre du Moyen-Orient et n’entendent rien à l’urgence absolue du succès de l’initiative Ayalon-Nusseiba. Ils servent soit leur antijuivisme réfractaire et passablement inintéressant, soit leur complexe juif, sur les cadavres des enfants palestiniens et israéliens.



Dans le même temps, les Israéliens, les Palestiniens et leurs authentiques amis dans le monde parlent de la paix d’en bas, de la paix des peuples, de l’initiative. De la paix quoi…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mercredi 24 septembre 2003 - 17h17:

La justice belge rejette des plaintes visant MM. Bush, Powell et Sharon

BRUXELLES (AP) - La cour de cassation belge a rejeté mercredi des plaintes pour crimes de guerre qui visaient le président américain George W. Bush, son secrétaire d'Etat Colin Powell, ainsi que le Premier ministre israélien Ariel Sharon.

Ce dessaisissement fait suite à l'abrogation par les députés belges de la loi dite de "compétence universelle", qui autorisait le dépôt de plaintes pour génocide et crimes de guerre contre des chefs d'Etat étrangers.

Le texte a été largement modifié cet été. La nouvelle loi n'autorise le dépôt de plainte que si la victime ou le suspect est un citoyen belge ou un résident de longue date dans le royaume au moment des faits concernés. Il garantit en outre l'immunité diplomatique aux chefs d'Etat et autres responsables gouvernementaux qui se rendraient en Belgique.

Les plaintes contre MM. Bush et Powell et le vice-président américain Dick Cheney ont été déposées pour le compte de sept victimes irakiennes de la guerre du Golfe de 1991. Un groupe de Palestiniens avait porté plainte contre Sharon en relation avec le massacre de Sabra et Chatilla, au Liban, en 1982.

Ce dessaisissement devrait apaiser les relations diplomatiques entre la Belgique et les Etats-Unis et Israël.

Le ministre belge des Affaires étrangères Louis Michel a déclaré mercredi que "tant que les plaintes basées sur la loi de 'compétence universelle' n'étaient pas rejetées, (la Belgique) ne pouvait reprendre des contacts officiels avec les Etats-Unis". AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mercredi 24 septembre 2003 - 14h12:

La feuille de miel des Tunes

certaines des bénédictions que nous prononçons au cours
du Séder de Rosh Hachana sont des calembours ou des
jeux de mots mêlant judéo-arabe et hébreu. Jeux de mots
dignes de notre Breïtou.

1-sur les courges : Barouh....... chétikrââ
judéo-arabe CRÂÂ = COURGE
en hébreu : li-K R o ÄÄ racine : qouf, rech, ââyine -
DECHIRER, ANEANTIR, EXTERMINER

2-les épinards etc..... cheyistalkou
judéo-arabe: SALQ = EPINARDS
hébreu : li S L o Q racine : samekh, lamed, qouf
ELOIGNER, ECARTER, SUPPRIMER, ENLEVER

3- les fèves etc ...... cheyitpoulou
judéo-arabe FOUL = FEVES
hébreu li P o L ( racine noun, pe, lamed- à
l'infinitif le noun nes'écrit pat et ne se prononce pas )
TOMBER

4-L'ail etc ....... chéyitammou
judéo-arabe TAOUM = AIL
hébreu li T M ot H racine; tav, mem, hé;
ETONNER, STUPEFIER


Chana tova oumétouqa leqol haveroth vehaverim

Yerakem rasekem khfiffe ouyââtikem l'ââqal

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mercredi 24 septembre 2003 - 11h33:

Michka,
Quand le le Rkik de chez Rkik sème ses "crottes", c'est facile : tu tires la chasse !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 24 septembre 2003 - 07h16:

Yes it is a good remide Misses Michka for the perleus too la Douda....But i dont i have many perleus in this 'pantaloun'..Quel kif de parler anglais,je rentre dans un siminaire pour to learn
the inglish.
-C'est pareil yè Citron, tu nous traites de hérisson à la veille de Roch Achana yaz Kard...Singe de bazar de l'Hôtel de Ville.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mercredi 24 septembre 2003 - 02h07:

N'oubliez pas d'appuyer sur le bouton AOP

CHANA-TOVA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le mercredi 24 septembre 2003 - 00h11:

90e anniversaire de la traversée de la Méditerranée

Un vol commémoratif atterrit à Tunis

Avant-hier dimanche atterrissait à l’aéroport Tunis-Carthage un avion pas comme les autres. Il s’agit d’un monomoteur piper Arrow 200 CV appartenant à l’Accb (Aéroclub de Coulommiers et de la Brie) et qui fête le 90e anniversaire de la première traversée de la Méditerranée. Cet avion porte également un message hautement commémoratif où la Tunisie figure parmi les pays qui ont abrité les grands débuts de l’aviation au début du XXe siècle.


Le 23 septembre 1913, le grand aviateur Roland Garros réalisait un exploit. La première traversée aérienne de la Méditerranée de Fréjus (France) à Bizerte en parcourant 800 kilomètres en 8 heures sur un frêle monoplace Morave Saulnier. Quatre-vingt-dix ans plus tard, deux pilotes de l’Accb entreprennent le vol Paris-Tunis-Rome-Paris et se lancent sur les pas de Roland Garros pour commémorer cet exploit inoubliable. Les deux pilotes Jean-Louis Bernet et Mario Romano ont été accueillis par le commandant de l’aéroport M. Ridha Habib, M. Bouraoui Ben Ali, historien de l’aviation, et MM. Ali Chaïeb et Ahmed Ben Amine de l’Oteas (l’Organisation tunisienne de l’éducation de l’aérospatiale). S’est déroulée ensuite au salon d’honneur une conversation autour de l’importance de la traversée de Roland Garros dans l’histoire de l’aviation et des circonstances de ce vol effectué en 1913. Roland Garros, lors de son passage en Tunisie, aura réalisé deux grandes performances : la première liaison entre l’Europe et le continent africain ainsi que le record mondial en altitude 5.600 mètres sans cockpit et à moins 21°C.

Le vol commémoratif prévoit 4.100 km (2.200 miles nautiques) et consiste en une boucle : Paris-Cannes-Fréjus-Tunis-Malte-Catania-Rome-Cannes-Paris. «La première traversée de la Méditerranée a ouvert de nouveaux horizons entre les deux rives et démontré le potentiel de l’aviation légère, dit Jean-Luis Bernet, au-delà de cet hommage nous voulons donner envie à nos amis pilotes et à tous les passionnés de l’aviation de réaliser leur rêve de voyager et de visiter les pays qui abritent la mémoire de l’aviation comme la Tunisie». Le deuxième pilote M. Mario Romano ajoutera : «90 ans plus tard, on a eu l’honneur de raviver la mémoire. Nous avons vu l’avion de Roland Garros exposé au Salon du Bourget et nous avons désiré effectuer cette traversée et atterrir à Tunis. C’est très important de répondre aux sourires des visages qui s’éclairent sur les terres visitées et rappellent l’émotion que suscitaient alors les aviateurs».

Les deux pilotes ont, ensuite, présenté le colloque historique : «Garros, 8 heures seul sur la Grande Bleue» qui se déroulera du 3 au 5 octobre à Fréjus et auquel la Tunisie a été invitée avec une conférence intitulée : «Garros et l’aviation en Tunisie». Un colloque qui mettra l’accent sur les liens forts qui existent entre Fréjus et les régions visitées par Roland Garros.

http://www.lapresse.tn/actualites/unvol.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le mercredi 24 septembre 2003 - 00h26:

"On croit savoir que le nouvel ambassadeur de Tunisie à Berlin serait M. Moncef Ben Abdallah. A Paris, c’est M.Moncer Rouissi qui occuperait vraisemblablement le poste d’ambassadeur.

Réalités

redaction@realites.com.tn 18-09-2003

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le mercredi 24 septembre 2003 - 00h53:

ya si albert
"il vient de nous traiter de porcs-épics "

le kanfoud c'est l'herisson
cest pas moi qui vous apprends ca ! ;)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 23 septembre 2003 - 22h57:

A la Une.
KAPO sur Harissa.
De la mort aux rats sur les perles, est-ce un bon remède Docteur Friedman ???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mardi 23 septembre 2003 - 19h18:

La Douda ( Hak El Ouet International Tracking Station )

L'Info du ftileur : de nouvelles perles pour le kif !

THOMAS L. FRIEDMAN :

" Pour nous Américains, le temps est venu de nous rendre compte que la France n'est pas simplement un allié problématique. Elle n'est pas simplement un rival jaloux. La France est en train de devenir notre ennemie. " :

* Corollaire : L'oncle Sam va donc attaquer la France, Ozarm Citoyens!

" Ajoutez la manière dont la France s'est comportée pendant la préparation de la guerre en Irak: elle a rendu impossible la mise en place d'un véritable ultimatum à Saddam Hussein au Conseil de sécurité. Il aurait pourtant pu éviter une guerre.. " :

* Il n'y avait, c'est bien connu que des intentions pacifique, de la part de Rambo !

" Si vous regardez la manière dont la France s'est comportée pendant la guerre: son ministre des affaires étrangères, Dominique de Villepin, a refusé de répondre clairement s'il souhaitait que ce soit Saddam ou l'Amérique qui gagne en Irak. " :

* Et alors, qui a dit qu'une hirondelle faisait le printemps ?

" Si enfin vous observez la manière dont la France se comporte aujourd'hui: elle exige un transfert symbolique de la souveraineté irakienne à un gouvernement temporaire irakien assemblé à la hâte, laissant la suite de la transition de l'Irak vers une démocratie sous la supervision d'une ONU encore plus divisée que l'Amérique. " :

* Certains utopistes peuvent toujours rêver !

" On ne peut en tirer qu'une conclusion: La France veut que l'Amérique échoue en Irak. La France veut que l'Amérique s'embourbe, dans l'espoir fou que les Etats-Unis affaiblis prépareront le terrain pour que la France assume un rôle "légitime", en tant qu'égale de l'Amérique, voire supérieur, pour diriger les affaires du monde. " :

* Qu'irraient-ils dans cette galère ? Avec le fric des contribuables ?

" Oui, l'arrogance de l'équipe Bush a aiguisé l'hostilité française. Si le Président Bush et son secrétaire de la défense Donald Rumsfeld n'avaient pas été si imbus d'eux-mêmes après la victoire militaire de l'Amérique en Irak, s'ils avaient alors profité pour proposer magnanimement à Paris de s'associer à ce moment à la reconstruction - quand les Français estimaient que peut-être ils auraient dû participer - cela aurait pu effectivement adoucir l'attitude française. Mais même là, j'ai des doutes. " :

* Cher Monsieur, merci de votre opinion sur les Arrogants, et bravo pour le doute, qui est le commencement de la sagesse...


" Si la France était sérieuse, elle emploierait son influence au sein de l'Union européenne pour rassembler une armée de 25.000 " Euro-hommes ", et une enveloppe de 5 milliards de $ pour la reconstruction..."

* Quelle nation civilisée souhaiterait devenir les Harkis de l'oncle Sam ? Et tout le reste de cette logorrhée servie par Friedman, ne présente aucun intérêt..." :

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 23 septembre 2003 - 17h44:

On peut avoir un langage à l'extèrieur dit 'diplomatique' et un langage interieur dit
'Tménik'. Deux langues pour une même pensèe.
Le fteiri.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mardi 23 septembre 2003 - 17h28:

"La France n'est pas antisémite" ?!!!
C'est c...laaaa OUI !!!

A part le Quai d'orsay, les "journalistes", les antimondialos, les verts, les pacifistes, l'extrême gauche (et une bonne partie de la gauche), l'extrême droite (et une bonne partie de la droite), le PC, les syndicats, les étudiants des universités, les français moyens, les maghrébins, la Confédération paysanne et... et... et... (ben çà y est, j'ai appelé tout le monde)

A part que des enfants juifs se font tabasser dans la rue voire dans leur école qu'ils se font traiter de sale juif dans leur classe, que les profs peuvent pas enseigner la shoah, l'affaire Dreyfus ou même l'histoire des Hébreux, qu'on ne peut pas porter ne serait-ce qu'une étoile de David dans un lieu public sans risquer de se faire massacrer,

A part çà bien sûr La France n'est pas antisémite! Et les juifs sont paranos, on vous l'a déjà expliqué !

J'espère que les juifs américains ne se sont pas fait rouler dans la farine par cette ordure qui n'attend qu'une chose : qu'Israël disparaisse !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mardi 23 septembre 2003 - 17h08:

M. Chirac assure que "la France n'est pas un pays antisémite"

NEW YORK (AP) - Au deuxième jour de sa visite à New York, Jacques Chirac est allé lundi à la rencontre des organisations juives américaines pour leur dire avec force que "la France n'est pas un pays antisémite".

"Cela n'a jamais été dans sa culture et ne le sera jamais", leur a déclaré le président français, dont les propos étaient rapportés par sa porte-parole Catherine Colonna.

Jacques Chirac a affiché devant ses interlocuteurs sa grande fermeté à l'égard de l'antisémitisme et sa volonté d'une "tolérance zéro" face à des actes "inacceptables". Il tenait ainsi à répondre l'idée répandue de façon "injuste" selon lui aux Etats-Unis, que la France serait un pays antisémite. Une perception "inexacte et dangereuse", a-t-il dit.

Cette rencontre de plus d'une heure au Consulat général de France à New York réunissait, côté français, outre Jacques Chirac et son ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin, quatre invités personnels du président venus de Paris avec lui.

Il s'agit de Simone Veil, présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, de Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), du professeur Ady Steg, chirurgien et président de l'Alliance israélite universelle, et du banquier David de Rothschild.

Côté américain, les représentants de six organisations juives américaines -notamment le Congrès juif mondial et la Ligue anti-diffamation- participaient à ce dialogue souhaité par le chef de l'Etat français.

Ces derniers ont tous souligné "très clairement" que "jamais ils n'avaient pensé ou dit que la France était un pays antisémite", même si des actes antisémites ont pu être commis ces derniers temps dans ce pays, selon Mme Colonna. Avec de 600.000 à 800.000 membres, la France compte la deuxième communauté juive dans le monde hors d'Israël, derrière les Etats-Unis.

Les représentants des organisations juives américaines, a poursuivi la porte-parole, ont tous remercié le président Chirac de ce dialogue, salué son "engagement constant" dans la lutte contre l'antisémitisme et qualifié l'action du gouvernement français dans ce domaine de "lutte efficace et déterminée".

Du côté français, les quatre personnalités invitées, chacune avec ses mots et son expérience personnelle, ont exprimé leur "volonté de combattre cette idée d'une France qui serait antisémite".

Le président Chirac a également évoqué avec ses interlocuteurs les principaux sujets internationaux (Proche-Orient, Irak, Iran, relations islam-Occident), à l'exception notable de l'Irak, et ce "dans un esprit de dialogue et d'amitié".

S'agissant du conflit au Proche-Orient, les représentants des organisations juives américaines ont exprimé leur "préoccupation" à propos de la situation dans cette région, mais également de la politique française et européenne dans ce dossier, selon la porte-parole du président français. Ils lui ont fait part du sentiment d'isolement d'Israël, d'après eux, dans ses efforts.

Jacques Chirac a profité de cette rencontre pour souhaiter à ses interlocuteurs et à ses invités une "bonne et heureuse année" en trois langues: français, anglais et hébreu ("Chana Tova"). Le Nouvel An juif commence vendredi soir. AP