Archive jusqu'au 29/septembre/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Septembre 2003: Archive jusqu'au 29/septembre/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 29 septembre 2003 - 07h54:

Bonjour,


j'aimerais savoir ce que signifie pour une femme juive le port du foulard car ma grand mère en algérie le portait.

merci d'avance

reine

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 29 septembre 2003 - 07h56:

Déclaration prépondérante du Quartette à New York (info # 012709) [analyse]

Par Jean Tsadik © Metula News Agency



Hier, vendredi 26 septembre, le Quartette international sur le Proche-Orient, réunissant les USA, la Russie, l’ONU et l’Union Européenne a pris une série de décisions de première importance relativement au conflit israélo-palestinien.



La portée politique de ces ordonnances et les réajustements qu’elles instaurent par rapport à la ligne de conduite suivie jusqu’alors par le Quartette ne peuvent objectivement être ignorés par aucun commentateur professionnel de l’actualité internationale. Les ignorer dénoterait d’une attitude irréfléchie ou malhonnêtement partisane.



Le Quartette appelle ainsi les belligérants à agir pour la mise en œuvre rapide de la Carte Routière.



Koffi Annan, le secrétaire d'Etat américain Colin Powell, son homologue russe Igor Ivanov, Javier Solana, le Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère et Franco Frattini, le chef de la diplomatie italienne qui préside actuellement l'Union européenne, dans leur déclaration commune "demandent aux Palestiniens de prendre des mesures immédiates et décisives contre les individus et les groupes se livrant à des attaques violentes".



Cette disposition figure sur le plan de paix de la Carte Routière. C’est parce que Yasser Arafat l’a empêché de la réaliser que l’ex-premier ministre palestinien, Mahmoud Abbas, a démissionné. En traduction du langage diplomatique en Vulgus (dans ce contexte : en langage ordinaire, dans la langue du peuple, Ndlr.), cela signifie que le Quartette passe outre la décision d’Arafat et exige des Palestiniens – en prenant grand soin de ne pas s’adresser au Chairman de l’Autorité Palestinienne – qu’ils neutralisent immédiatement le Hamas, le Djihad islamique ainsi que les autres organisations terroristes palestiniennes.



L’élément principal de la déclaration du Quartette consiste cependant, et sans aucun doute quant à sa primordialité, en ce qu’il "reconnaît le droit légitime d'Israël à se défendre face aux attaques terroristes visant ses citoyens, en lui demandant, cependant, de faire le maximum d'efforts pour éviter les pertes civiles".



Cette reconnaissance, à la formulation très juridique, va certainement dans le sens de mon dernier article et à l’encontre de la position officielle du gouvernement français et de l’argumentaire des 27 pilotes refuzniks de l’armée de l’air israélienne.



Conscient du fait que la méthode qu’utilise Tsahal afin de combattre les terroristes dont il est question dans la déclaration consiste essentiellement en deux types d’opérations – l’arrestation de terroristes et de personnes suspectées de terrorisme et l’éradication ciblée des chefs des organisations terroristes palestiniennes -, le Quartette admet l’usage de cette méthode. Il importe, de plus, de remarquer la présence de 5 notions prépondérantes stipulées dans cette déclaration, à savoir :



Le fait qu’Israël se défende en pratiquant ces opérations, le droit d’y recourir, la légitimité de ce droit (le fait que ce droit est fondé) ; le fait que les organisations armées palestiniennes armées procèdent par des attaques visant des citoyens, ce qui leur vaut le qualifiant de terroristes.



Afin de préciser que le Quartette s’adresse effectivement, dans cette prise de position, aux éradications ciblées, la déclaration affirme de façon implicite que les Quatre comprennent que ce modus operandi militaire peut occasionner, collatéralement, des pertes civiles. C’est la raison pour laquelle l’ordonnance demande à Israël de "faire le maximum d'efforts pour éviter les pertes civiles", bien que les membres du Quartette sont assurément conscients que Tsahal prend déjà le maximum de précautions dans ce sens. (S’ils nourrissaient le moindre doute à ce sujet, les Quatre auraient certainement renoncé à reconnaître à Israël le droit d’employer ces moyens).



Nouvelle traduction en Vulgus de ce qui précède : La neutralisation des organisations terroristes palestiniennes constitue pour le Quartette la condition sine qua none de l’application de la Carte Routière. Il appartient, selon le plan de paix international, aux Palestiniens de procéder immédiatement à cette neutralisation. Tant que la direction palestinienne – et le Quartette ne se soucie plus de qui la dirige – ne procède pas à l’application de cette condition, le même Quartette considère que le gouvernement israélien possède le droit légitime de l’appliquer à sa place.



Notons également, dans son effort visant à instrumenter les provisions de la Road Map en tant que plan incontournable en vue de parvenir à la paix au Proche Orient, que le Quartette précise au gouvernement Sharon que les termes de "l’autorisation spécifique à défendre Israël" qu’il lui consent est de type strictement sécuritaire et qu’elle lui refuse le droit de mettre à profit la violation palestinienne du "contrat" à des fins politiques. Dans cette optique, le Quartette appelle Israël à stopper ses activités de colonisation, comme cela est prévu à ce stade de la mise en œuvre de la Carte Routière. La nuance sémantique est ici aussi significative : la Carte Routière prévoit le démantèlement d’implantations une fois que les Palestiniens auront réalisé leur part de la première phase du plan. Le choix sémiologique appelant Israël à "stopper la colonisation" signifie aux Palestiniens qu’ils ne doivent s’attendre à aucune évolution politique (le démantèlement des implantations, par exemple) tant qu’ils n’auront pas remplis leurs engagements.



L’AFP a la diarrhée [réinformation]

Par Ilan Tsadik © Metula News Agency



Pour l’agence officielle de presse de l’Etat français, les décisions prises par le Quartette et commentées ci-dessus par monsieur mon père étaient certes difficiles à avaler [voir la dépêche].



La dépendance des médias francophones à cette agence, qui double avantageusement pour ses patrons le porte-parole du Quai d’Orsay, est telle que si l’AFP avait donné un compte rendu honnête des déclarations d’hier, Poivre d’Arvor et Béatrice Schonberg auraient risqué d’ouvrir leur journal sur :



"Les USA, la Russie, l’ONU et l’UE demandent aux Palestiniens de neutraliser immédiatement les groupes terroristes palestiniens s’attaquant aux civils israéliens" ou pire encore, "le Quartette reconnaît le droit légitime des Israéliens à se défendre contre les attaques de ces mêmes terroristes".



Vous imaginez le malaise des téléspectateurs ? Auxquels ils répètent tous les jours que les Israéliens assassinent des activistes palestiniens. Leur dire de but en blanc, comme ça, que le Quartette, dans lequel participent deux représentants de l’Union Européenne, Javier Solana et le président actuel de l’UE Franco Frattini, a déclaré que ces activistes étaient en fait des terroristes et qu’Israël dispose du droit légitime de les éliminer ? De dire aux Français que c’est à cause d’Arafat que le plan de paix est bloqué ?



Ah quand la vérité de l’Union Européenne prend tout à coup des allures de ce qu’on leur a fait passer jusqu’ici pour de la propagande sioniste ! Sûr que des braves gens auraient cru que même la tévé était soudainement passée aux mains des Youpins. Sûr.



Pas de panique, les Parenthésistes, l’AFP avait une combine afin que le public n’y pige que d’alle. C’est si facile, pas, il est si sot le public, surtout lorsqu’il est nourri depuis le biberon par les étranges dépêches des fonctionnaires-désinformateurs de monsieur Chirac.



Voilà le truc : Il faut bien parler de l’événement informationnel, sinon les blaireaux iront s’informer ailleurs. Tkkkkkssss, pas bon ça… Alors on balance d’abord un titre sorti du contexte et qui ne veut – bien évidemment – plus rien dire : "Le Quartette appelle Palestiniens et Israéliens au sursaut". Je parie qu’au point où en est la désinformation en France, il y a des gentils rédacteurs de canards de province, pas très au courant, qui se sont imaginés, en lisant ces lignes, qu’Arafat et Sharon devaient jouer à saute-mouton.



Appel au sursaut ? C’est du rien d’intéressant, ça, de l’habituel. Le poisson est déjà à moitié noyé.



Et le traquenard des propagandistes chiraquiens continue : Les 5 paragraphes qui suivent causent des mesures de sécurité dracono-paranoïaques prises par l’armée israélienne aux dépends des pauvres Palestiniens, comme de bien entendu. Il n’y a rien, mais alors rien du tout, dans le début de la dépêche, qui ait le lien le plus ténu avec la déclaration du Quartette.



On lit même qu’Israël "a réimposé jeudi soir un bouclage strict de la Cisjordanie et de la bande Gaza interdisant jusqu'à lundi matin l'entrée de son territoire aux quelque 20.000 Palestiniens qui en avaient l'autorisation."



L’AFP omettant au passage d’écrire que ces 20.000 Palestiniens sont des ouvriers, pour la plupart employés dans le bâtiment et que les 2 premiers jours de l’an, en Israël, sont complètement fériés. Le dommage qu’ils subissent est similaire à celui que subiraient les ouvriers qu’on empêcherait de bosser à Paris le 1er et le 2 janvier. C’est de l’info-foutre-nique mais ça ternit quand même un peu l’image d’Israël, alors pourquoi s’en priver ?



Un des cinq paragraphes, sous le titre du Quartette qui appelle à sursauter, parle même de trois membres du mouvement radical Jihad islamique, qui ont été arrêtés par l’armée en Cisjordanie.



Ils ne veulent vraiment pas l’admettre, à l’AFP, même lorsqu’ils le publient eux-mêmes, dans le même article… L’Europe et le monde considèrent les membres du Jihad comme des individus d’un groupe se livrant à des attaques violentes. A des attaques terroristes visant des citoyens, ce qui n’a rien à voir avec les gentils membres d’un groupe radical.



La déclaration prend complètement la tasse au milieu de la dépêche. Celui qui n’est pas un expert en information ne peut rien y comprendre. Surtout que, pour aider à digérer la pilule, AFP mélange les citations extraites de la déclaration – elles sont entre guillemets – avec des commentaires de son crû. C’est du grand, grand guignol.



En fin de dépêche, l’agence française panache le tout avec des morceaux choisis d’une déclaration personnelle et philosophique de Koffi Annan et une autre de Colin Powell.



Abracadabra ! Le deux tiers de la dépêche ne traitent pas de la décision du Quartette, malgré le titre. Le paquet est mis sur les mesures de précaution prises par les services de sécurité israéliens pour le Rosh Hashana juif, dans la dépêche consacrée à la décision capitale du Quartette… Aucun risque donc que Nono et Nonette de Tf1 et de Franz Zwei se trompent de gros titre, la presse écrite non plus, qui écrit sous hypnose de l’AFP, l’utilisant comme garant de ses magouilles contre le droit du public de savoir.



Le Monde s’en met plein les mains



On voulait voir si la combine a pris. Si les médias ânonnaient bien.



Pas diff ! On est allé lire le Monde virtuel. Ils ont tout repris [lire] . Ils en ont fait deux articles, l’un avec la mention "Avec AFP" et l’autre (AFP).



Dans "avec", qui occupe carrément maintenant les 5 sixièmes de la page, ils reprennent la diarrhée sécuritaire (qui n’intéresse personne. Quelqu’un croyait-il qu’on allait décréter le jour de l’an Portes ouvertes pour les terroristes islamistes ?) de l’agence officielle en ajoutant ici et là quelques florilèges bien sentis (je veux dire qui sentent très fort), genre :



"Le 28 septembre 2000, la visite controversée du premier ministre israélien, Ariel Sharon, alors chef de l'opposition de droite, avait joué un rôle de détonateur dans le déclenchement des troubles, après l'échec deux mois auparavant du sommet israélo-palestinien de Camp David aux Etats-Unis. Le 29 septembre, sept Palestiniens qui manifestaient contre cette visite étaient tués, dont cinq sur l'Esplanade, troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et Médine en Arabie saoudite, lors d'affrontements avec la police israélienne qui avait ouvert le feu."



Depuis, des ministres palestiniens ont déclaré que la visite de Sharon n’avait strictement rien eu à voir avec le déclenchement de l’Intifada mais au Monde on en a visiblement rien à secouer. Les manifestants avaient un peu balancé des blocs de pierre sur les fidèles qui priaient paisiblement contre le mur des Lamentations, 30 mètres plus bas, mais c’étaient des Juifs, alors les autres restent des manifestants et ne deviennent pas des émeutiers. Et l’Esplanade (avec un E majuscule m’sieu) est aussi un tout petit peu le Mont du Temple, le premier et unique lieu saint de la nation d’Israël, depuis 3000 ans, ceci dit, alors que le prophète Mohamed est vraisemblablement mort (le 8 juin 632, soit 1600 ans après la construction du Temple de Salomon…) sans savoir où se trouvait Jérusalem, dont le nom ne figure nulle part dans le Coran et qui est mentionnée comme une colonie – Wakf – dans la charte du Hamas…



Dans la partie (AFP) c’est encore plus fort, le Monde a fait du zèle. Ils ont plus précisément fait du demi AFP, puisqu’ils ont repris l’appel du Quartette aux Palestiniens de neutraliser immédiatement les individus se livrant à des attaques violentes, qu’ils accolent à la demande faite à Israël d’arrêter la colonisation. Mais l’essentiel, le droit légitime d’Israël à se défendre face aux attaques terroristes, a disparu.



Comme quoi, c’est très simple l’école de journalisme du Monde selon Saint Plenel. Quand t’as pas envie que les lecteurs connaissent une vérité qui t’ennuie, tu la bazardes. Et si quelqu’un te demande où elle est passée, tu dis que c’est un parano. Le Monde, c’est tout l’univers, non ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 29 septembre 2003 - 05h13:

Bonjour,

je suis journaliste et je suis à la recherche d'une femme, entre 40 et 60 ans, au caractère bien trempé, qui serait le pilier de sa famille. Elle pourrait être belle-mère, elle aurait des grands enfants voire des petits enfants et ne pourrait s'empécher de se mêler de la vie de sa petite famille.
Si vous pouvez m'aider, vous pouvez contacter Félicia au 01 53 84 29 81.
Par avance, je vous remercie.
Félicia

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 29 septembre 2003 - 05h15:

Bonjour,

aidez-moi, je suis désespérée.!!!!!!!!!!

J'ai essayé trois fois de faire des beignets sans succès. A chaque fois, ils sont durs comme du béton.

J'ai pourtant les bonnes quantité d'ingrédients. Je laisse monter la pâte pourtant au minimum 3 h, j'ai même la derniere fois laissé monter toute la nuit.

Le seul truc pourrait venir peut être, qu'à chaque fois, j'utilise le robot pour pétrir la pate. Peut-être ne faut-il pas utiliser le robot et pétrir à la main ??? Mais alors combien de temps à chaque fois.


aidez-moi, je n'y arrive pas !!!!!! MERCI

Nadia

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le dimanche 28 septembre 2003 - 00h08:

Pour De Bonnes fêtes à Toutes et à Tous :

Pour vous réchauffer les coeurs, il vous suffit de clicker sur ce lien :

http://212.68.158.143/kehil/music03/music/tali1.swf

A bientôt sur nos lignes,

La Douda, Wnessou, le Ftileur, Le Tarfiste et tous leurs Potes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le samedi 27 septembre 2003 - 00h35:

Aidez Israël? Help Israel?

Acheter BLEU-BLANC, buy BLUE WHITE, tiknu KACHOL-VELAVAN



Acheter “made in Israël” aidera certainement Israël.

Plutôt que de boycotter des commerces dont les propriétaires sont arabes ou ont des noms à consonance orientale. Visiter plutôt les rayons cachères de votre supermarché, à quelques sous près les produits Israéliens ne coûtent pas plus chers et « sont tellement meilleurs ».

Oui, acheter cachère c’est bien, mais acheter cachère, surtout MADE IN ISRAËL c’est encore mieux.



To buy “made in Israel “will certainly help Israel.

Rather than boycott businesses whose owners are Arabs or have names with oriental consonance. Rather visit the kosher department of your supermarket, for more or less a few pennies, Israeli products are no more costly but are “so much more tastier”

Yes, to buy Kosher it is fine, but to buy Kosher, especially MADE IN ISRAEL it is much better



Edmond Silber
esilber@sympatico.ca

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le vendredi 26 septembre 2003 - 22h20:

Journaliste ou artiste, il faut choisir

(Adressé à la rédaction d’Arte)







Un artiste peintre réalisant un tableau a pour préoccupation majeure l’équilibre des lignes et l’harmonie des couleurs. Ca, c’est pour la forme. Devant le sujet qu’il a à reproduire, il fera en sorte que la réalité soit filtrée par son imagination afin de restituer un peu de lui-même. Ca, c’est pour le fond.



Doit-on s’attendre à ce que le journalisme applique les mêmes principes pour relater une situation ou des évènements ? Le débat est ouvert. En fait, il faut savoir ce que l’on en attend.



Soit, on recherche la matérialisation de ses fantasmes à travers articles et reportages, soit on a décidé en tant qu’individu mûr et responsable d’affronter la réalité, même si elle ne vous fait pas plaisir, et de se forger son opinion dans l’intimité de sa propre réflexion. Cette alternative s’applique tant au spectateur ou au lecteur qu’au journaliste dans son travail.



Les deux catégories existent donc. Le tout est, à chaque fois, de savoir à qui on a affaire.



Le problème, pour Arte, qui se targue, à travers les propos de son président, de présenter une vision juste et équilibrée sur les problèmes du Proche-Orient, est que cette chaîne n’a pas l’honnêteté de mettre en incrustation, tel Karl Zéro dans son « vrai journal », l’annotation « réalisé avec trucage », lorsque, de façon répétitive, elle nous diffuse des reportages sur le conflit proche oriental en parfait accord avec ce qu’elle nomme sa « ligne éditoriale ». Nous avons eu droit, il y a peu, à un reportage sur les problèmes de l’eau dans cette région, où le manichéisme est sorti triomphant, avec, pour conclusion – devinez –, qu’Israël se comportait en véritable assoiffeur des palestiniens.



Le 24 septembre 2003, Arte nous proposait, sous l’égide d’Historia ( !), un film sur le Golan. Après quelques rappels géographiques et historiques furtifs au cours desquels le téléspectateur profane ne pouvait saisir l’enjeu que représentait la conquête de ce haut plateau d’où l’armée syrienne et des factions terroristes menaçaient régulièrement les villages de Galilée avant 1967, les auteurs ont entrepris de s’intéresser à la sociologie de cette région.



C’est à ce moment que le travail de l’artiste prend toute sa valeur et que le flou hamiltonien trouve enfin son pendant journalistique. Que fait un journaliste mandaté par Arte quand il rencontre un grand nombre d’israéliens dans cette contrée, que ceux-ci sont à 95% hostiles à la restitution du Golan quand une infime minorité y est favorable ? Pas de problème, il faut que ça fasse joli sur le tableau et surtout parfaitement é-qui-li-bré ! Encore une fois, la réalité n’a rien à voir avec l’art. Fifty-fifty !



Avec une petite préférence cependant : les partisans de la « paix à tout prix » sont manifestement plus intelligents. Ils sont enseignants, adoptent des enfants guatémaltèques, sont ouverts d’esprit et surtout, insigne suprême de grande valeur, ils sont pris de vomissements les jours d’élection d’Ariel Sharon. Lorsque ce dernier arrive au pouvoir, le commentaire de ces colombes est : « Les sondages ont gagné » !



Les autres, les belliqueux, sont manifestement des rustres, braves, mais des rustres quand même, occupés à cultiver leurs champs ou à bâtir des maisons et qui en sont arrivés à ces conclusions abjectes parce qu’ils n’ont tout simplement pas le temps de réfléchir, de lire Jean Genet ou José Saramango.



Dernière touche mélodieuse, le film se termine comme il a commencé. Par la vision de chars israéliens, symbole de la domination outrancière de cette armée que la moitié de son peuple réprouve si on en croit ce qui a précédé. Ramallah investi, maisons de Jénine détruites… Hors sujet, me direz-vous, quand on veut traiter sérieusement du problème spécifique du Golan ? Oui mais tellement symbolique, tellement allégorique, tellement Arte…



A quand une vraie chaîne culturelle qui laissera au vestiaire le pathos dont ne peuvent se débarrasser tous les fabricants de pensée de ce pays ? Quand posera-t-on enfin les bonnes questions ?



Qu’est-ce qui fait qu’aucun responsable éditorial de nos grands médias n’a eu le courage de parler une seule fois des discours des responsables palestiniens promettant à leur peuple une Palestine du « Jourdain à la mer », y compris en plein processus de paix?



Quel est ce black-out total sur les finances de l’Autorité palestinienne, sur le détournement des fonds en provenance de l’étranger destinés au bien-être du peuple palestinien, au profit de l’approvisionnement en armes interdit par les accords d’Oslo et du développement de brigades terroristes ?



De quel bois sont faits ces journalistes qui, ayant Dominique de Villepin face à eux, n’en profitent pas pour lui demander quelle est la raison qui a poussé la France à ne pas voter contre la nomination de la Libye à la Présidence de la Commission des Droits de l’homme en janvier 2003 ?



Curieux manque de curiosité : on semble passionné par les « assassinats » ciblés « d’activistes » palestiniens par Israël, mais pas du tout par les exécutions sommaires de « collaborateurs » palestiniens quand il ne s’agit pas de celles d’handicapés mentaux dans la cour de la Moukata.



Demandez donc à l’un de vos collègues de bureau s’il a entendu parler une seule fois de ces sujets. Comment aurait-il pu, le pauvre ? Sa bouillie informationnelle est tellement bien formatée qu’il ne risque rien de ce côté-là.



A Arte comme ailleurs, hélas, causes et effets se mélangent. Personne ne s’intéresse aux vérités historiques. Début, milieu et fin se mêlent dans une purée dont, finalement, tout le monde se fiche, constituant un bruit de fond permettant aux « si c’est pas malheureux ! » et autres « Ah la la ! » de ponctuer les conversations dominicales de nos compatriotes qui sentent, cependant, confusément qu’il leur en manque un bout pour tout comprendre.



Et là, ce n’est pas vraiment Arte qui va les aider…



Jean-Paul de Belmont, 26/09/2003

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le vendredi 26 septembre 2003 - 22h18:

NOS KIFS

Le kif c'est d'arriver a un certain niveau de reflexion et une bonne entente entre tous les harissiens

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le vendredi 26 septembre 2003 - 19h49:

Des précipitations exceptionnelles
que la Tunisie n’a pas connues depuis 1886

• Les services publics sont intervenus avec célérité et dévouement

• Un impact positif sur le secteur agricole

M. Mohamed Habib Haddad, ministre de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources hydrauliques, a déclaré, hier matin, à la radio nationale, que les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le Grand-tunis et sur certaines zones du Cap Bon ont atteint, en l’espace de cinq jours, le volume de 80 millions de mètres cubes, des quantités exceptionnelles que la Tunisie n’a pas connues depuis 1886.

Le ministre a fait remarquer que si ces pluies étaient exceptionnelles, les services de l’Etat s’étaient préparés pour y faire face et ont procédé, en prévision de ces intempéries, au curage de 124 km de canalisations d’assainissement dans le Grand-Tunis en vue d’en atténuer l’impact négatif.

Le ministre a précisé que tous les équipements en place étaient en bon état, relevant que les canalisations d’assainissement ont été conçues pour une durée bien déterminée et pour évacuer des quantités d’eau bien précises, seulement les quantités enregistrées dans le Grand-Tunis dépassaient de loin la capacité d’évacuation de ces ouvrages.

Le ministre a ajouté que les quantités de pluie enregistrées dans le Grand-Tunis étaient exceptionnelles et équivalaient, en période normale, à celles enregistrées durant toute une année. De plus, elles sont intervenues en un laps de temps très court, soit deux fois en une seule semaine, ce qui a causé les crues de plusieurs oueds et l’accumulation de grandes quantités d’eau, engendrant des dégâts aux logements et équipements et causant des perturbations de la circulation.

http://www.lapresse.tn/actualites/desprecipitations.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le vendredi 26 septembre 2003 - 18h13:

c:


Toute l'equipe d'Harissa.com vous presente ses meilleurs voeux de paix, sante et prosperite enrobees de miel et de lumiere pour la nouvelle annee.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le vendredi 26 septembre 2003 - 17h32:

Les Américains avides de livres "apocalyptiques"

WASHINGTON (AFP) - Des voitures folles qui se retournent et des avions qui s'écrasent alors que des millions de "bons chrétiens" disparaissent, "aspirés" vers le paradis. Pour ceux qui restent, ce sera sept ans de guerre, de famine et de catastrophes naturelles avant le retour du Christ.

Ainsi peut se résumer le début des "Survivants de l'Apocalypse", une série de romans basée sur ce que leurs auteurs appellent des "prophéties bibliques". Avec plus de 40 millions d'exemplaires vendus aux Etats-Unis depuis 1995, ces thrillers religieux sont devenus un vrai succès d'édition.

"Le série est très appréciée", témoigne Bill Andrews, propriétaire d'une librairie chrétienne à Alexandria, dans la banlieue sud de Washington. "C'est le thème qu'il faut à notre époque".

Guerres au Moyen-Orient, terrorisme, pannes d'électricité géantes, virus: confrontés à phénomènes angoissants, des millions d'Américains croient que la fin des temps est proche et sont d'autant plus attirés par cette littérature catastrophiste.

En juin 2002, un sondage Time/CNN indiquait que 59% des Américains croient que le dernier livre de la Bible annonce bel et bien la fin du monde et 17% pensent qu'elle se produira de leur vivant. 25% croient également que la Bible avait prédit les attentats du 11 septembre 2001, selon le même sondage.

Le premier livre des "Survivants de l'Apocalypse" est sorti en 1995. Les bons chrétiens y sont "aspirés" vers le paradis, laissant derrière eux leurs vêtements, leurs lunettes et même leurs dentiers. Ceux qui restent peuvent toutefois accéder à la rédemption avant que Jésus ne revienne.

Dans le 11e volume de la série, l'Antéchrist est un ancien dirigeant des Nations unies qui dirige le monde depuis Bagdad, la "nouvelle Babylone". Une bande de chrétiens et de juifs convertis se rassemblent pour sauver Israël de l'armée de Satan. Le livre est sorti au moment de l'invasion américaine en Irak.

Les co-auteurs de la série, Jeremy Jenkins et Tim Lahaye, sont de véritables stars au sein des cercles fondamentalistes. M. Jenkins écrit les livres alors que M. Lahaye, un prêcheur retraité, fournit "les éléments prophétiques basés sur le texte biblique", selon le site internet de la série.

"Les fondamentalistes et les Evangéliques croient en une variété de visions apocalyptiques", explique Martin Marty, historien spécialiste du christianisme, à l'université Divinity School de Chicago. "Mais la série des +Survivants de l'Apocalypse+ surclasse les autres en y mêlant des éléments d'actualité", poursuit-il.

Les catholiques américains se sont plaints de la série: dans l'un des livres, un cardinal vient au secours de l'Antéchrist alors que le pape se transforme en protestant régénéré. Les sous-produits de la série vont des films aux livres pour enfants sans oublier les cassettes vidéo qui permettront d'expliquer aux familles et amis ce qui est arrivé à leurs proches aspirés vers le paradis.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le vendredi 26 septembre 2003 - 17h34:

Interview de Roger Cukierman, président du CRIF
Par Jean-Pierre Elkabbach

Roger Cukierman vient d'accompagner Jacques Chirac à New York et a rencontré avec le président de la République les 6 organisations juives américaines. Pour le président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), les Juifs américains ne pensent plus que la France est un pays où se développe l'antisémitisme.

(Europe1)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 26 septembre 2003 - 17h20:

Avant-propos du rédacteur en chef : En lisant le dernier article de Pardess, Jean Tsadik est entré dans une colère noire. Interrompant la rédaction de son papier sur le refus de servir des 27 pilotes de l’armée de l’air, il a décidé de faire écho à Salomon. Du fait que Jean Tsadik y présente le point de vue de la totalité des rédacteurs palestiniens de l’agence et que j’ai laissé Gérard Huber, cette semaine, s’adresser personnellement dans un article à Sami el-Soudi, j’ai décidé, très exceptionnellement, de publier ce complément de point de vue sur Yasser Arafat.



D’autre part, en cette veille de Nouvel An juif, tous les rédacteurs de la Ména se joignent à moi, toutes confessions et nationalités confondues, afin de remercier les milliers de lecteurs israélites pour les vœux qu’ils nous ont fait tenir.



A notre tour de souhaiter au monde qu’il connaisse un apaisement et que nos lecteurs, ainsi que les peuples blessés du Moyen Orient, jouissent d’une bonne santé, des moyens de leur prospérité et qu’ils rencontrent tous le bonheur de vivre auquel ils ont droit en leur qualité d’hommes et de femmes.



Shana tova



Stéphane Juffa



C’est vous, Pardess, qui ré-arafatisez ! (info # 012609) [analyse]

Par Jean Tsadik © Metula News Agency



La frontière entre la décision de ce qui est du domaine de la liberté d’expression et de ce qui procède de l’interdit ou de l’arlequinade est décidément difficile à déterminer. Dans le cadre d’une activité non balisée, dans laquelle les participants supportent seuls la responsabilité de leurs actes et de leurs dires, je suis d’avis qu’il est loisible de permettre à toutes les voix de s’exprimer. Le contraire équivaut à définir une "ligne éditoriale" soit une "ligne de conduite admissible", lorsqu’il ne s’agit pas de communication et ce choix de ce qui est bon et juste amène infailliblement à l’exclusion de ce qui semble inepte et révoltant. En fin de compte, on tombe forcément dans une forme ou une autre de politiquement correct et, regardez Le Monde, cette espèce de censure est assurément plus dangereuse et certainement plus pernicieuse que de permettre à toutes les opinions de s’exprimer.



C’est en tous cas le parti que nous avons délibérément pris à la Ména, considérant, à notre engagement, que nos articles pourraient côtoyer des textes qui nous paraissent en porte-à-faux avec des observations correctement relevées.



En cette fin de semaine, j’ai eu à considérer cette réflexion à deux reprises. ¹La première, pour dire l’ô combien l’article de Pardess d’hier, me semble, dans ses conclusions, contraire au principe d’observation que je viens de rappeler :



"En utilisant mieux les opportunités pour briser la glace et parvenir à un compromis. En essayant d'être intelligents, et pas seulement d'avoir raison. En faisant quelque chose pour changer la situation de façon radicale, avec à la manoeuvre un homme politique hardi, magnanime et clairvoyant".



En fait, mon camarade parisien ne fait pas que s’ériger en donneur de leçons, convenant pour nous, les Israéliens, que nous n’avons pas assez bien utilisé les opportunités de parvenir à un compromis avec nos voisins, à entendre les conseils de Pardess, nous aurions également omis d’essayer d’être intelligents.



Sans s’en rendre compte, ce rédacteur de la Ména adopte la même attitude patronale que certains des intellectuels français ennemis d’Israël. Pardess les rejoint en tous cas dans leur propension à avoir à notre égard, volontairement, la mémoire courte : "Un homme hardi, magnanime et clairvoyant, tentant de modifier la situation de manière radicale…"



Et que faisiez-vous, Pardess, lorsque les citoyens d’Israël élirent Ehud Barak, avec la plus confortable marge de manœuvre dans des élections jusqu’alors ? Dormiez-vous ?



Lorsque la magnanimité de Barak et son désir de paix le portèrent jusqu’à offrir à Arafat la re-division de Jérusalem et l’absorption par Israël d’une centaine de milliers de réfugiés arabes ?



La majorité des citoyens de ce pays a choisi de remplacer Barak par Sharon spécifiquement parce que toutes les tentatives du Premier ministre socialiste afin de changer la situation de façon radicale et intelligente s’étaient brisées sur la compréhension de Yasser Arafat. Ce dernier répondant à notre ouverture et à notre intelligence par une guerre terroriste sans précédent, durant laquelle il exhorte les Arabes à aller au ciel pour nous foutre à la mer.



En fait, c’est vous, Pardess, qui voulez ré-arafatiser la situation, car après le sabotage du gouvernement Abbas et partant, de la feuille de route, par le pensionnaire de la Moukata, le monde civilisé a saisi que tant qu’Arafat garderait les commandes du destin politique des Palestiniens, il essayerait de mettre son porte-avions à l’eau avec l’aide des Parenthésistes internationaux.



Les Etats civilisés comprenant également, comme vous ne parvenez pas à le faire, que peu importe les gestes et les orientations des premiers ministres israéliens, leur degré d’intelligence ou de hardiesse, l’anéantissement de l’Etat d’Israël est tout ce qui intéresse le personnage qui commande effectivement et sans partage aux destinées des Palestiniens. Dès lors, et puisqu’il est conceptuellement impossible de faire la paix avec quelqu’un qui n’en veut pas – en attendant qu’Arafat passe – Israël s’occupe de sa sécurité. Dans cette attente, nous nous employons à neutraliser les capacités destructrices et les ressources humaines des organisations terroristes – et reconnues comme telles par les EU et par l’UE – qui revendiquent les crimes de guerre contre notre population civile.



Si vous avez, Pardess, des idées un peu plus intelligentes que celle de nous sacrifier pour déstabiliser Arafat - "C’est en parachevant la résolution 181 de l’ONU qu’Israël déstabilisera Arafat" – (que ceux qui ne comprennent pas ce que cela signifie consultent [ci-jointe la carte attenante à la résolution 181], selon laquelle il nous faudrait, par exemple, abandonner tout Jérusalem, y compris Jérusalem-Ouest), je veux bien les envisager entre deux de mes hi-hans. Car, à part des éclairs de génie de ce genre, il semble que la situation que ce bourreau du peuple palestinien, comme l’appelle Sami el-Soudi, qui sait manifestement, lui, de quoi il parle, a imposé à la région soit matériellement, quoique temporairement, inextricable.



L’inaction diplomatique est aussi une option, même s’il est clair que la majorité écrasante des Israéliens préférerait en être au troisième stade de la Carte Routière avec Mahmoud Abbas. Il ne me dérange pas de laisser le criminel de guerre Arafat vieillir, en s’époumonant à demander au monde et à Israël qu’ils acceptent de parler à Abou Ala. Avec l’Administration américaine, nous nous sommes arrêtés au gouvernement Abbas et à l’exigence de la Road Map, que l’entité palestinienne désarme les islamo-terroristes-mondialo-hégémonistes. C’est d’accepter qu’Abbas soit limogé sans raison objective et de palabrer avec un nouveau pantin qui consiste à ré-arafatiser la région, Pardess, pas le contraire. Nous, nous constituons un Etat, qui lui-même représente une nation et nous n’avons pour le moment aucune raison d’être à nouveau magnanimes avec nos assassins. C’est même, peut-être, une affaire de self respect.







Notes : ¹ La seconde relativement au refus de servir des 27 pilotes de l’armée de l’air dont je vous entretiendrai dans quelques jours.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Chanez (Chanez) le vendredi 26 septembre 2003 - 16h43:

SHANA TOVA Á TOUS


:)