Par Davideden (Davideden) le dimanche 05 octobre 2003 - 16h37: |
Cher Mr. Tubiana,
Nous sommes les "enfants de la Tunisie" car nous sommes les fruits de cette terre qui nous a habrite de nombreuses generations.
Nous ne sommes pas les enfants du pays de meme nom qui nous a elimine.
A nouveau le probleme existe parce que la terre et le pays qui y existe aujourd'hui ont le meme nom.
Il est essentiel que vos propos soient claires sur le sujet car ils pourraient utilises par les revisionistes de l'histoire pour nier notre exode qui comme vous l'avez remarque n'a pas ete volontaires et faciles pour tous et toutes!!
Le pays qui s'appellent Tunisie n'est pas notre mere pour 2 raisons principales 1. Une mere ne nee pas apres ses enfants. La Tunisie a ete cree sur cette terre des siecles apres l'arrivee des Juifs. 2. Une mere ne chasse pas ses enfants et ne maltraite pas un enfant au profir de l'autre.
Ce detail est donc crucial, nous sommes les enfants de cette terre et les victimes du pays au meme nom. Cela dit, bravo pour votre prose et votre perspective concernant l'histoire souvant douloureuse de notre peuple.
Par Breitou (Breitou) le dimanche 05 octobre 2003 - 13h20: |
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 05 octobre 2003 - 10h17: |
Aujourdhui veille de kippour , nous enterrons nos morts de l attentat d hier 19 morts juifs et arabes , dont 10 personnes formant 2 familles entieres , et nous allons aussi commemorer les morts de cette horrible guerre , la guerre de kippour ou s emmelent des histoires d apocalypse et des heros , ou tous nos dirigeants d aujourd hui etaient au postes cles dans l armee . Cette meme armee qui jour et nuit nous protege , qui jour et nuit essaye d eviter ce qui s est malheureusement passe hier , cette armee aussi qui se rebelle ... ce peuple ou "kol ezrakh hayal " chaque civil est un soldat ...va rentrer dans une introspection profonde et un desir de faire le point avec soi meme mais aussi avec les autres . Nous vivons avec l ombre de la guerre , le bruit des explosions et le gout du sang , mais notre peuple est fort , notre croyance , notre foi indefectibles . Nous devons continuer a croire malgre tout " she ha kol iyye besseder " que tout ira bien , non c e n est pas de la candeur mais si nous nous laissons envahir par la haine nous irons vers notre propre auto destruction . Alors en ce jour de tchouva ou mehila , trouvons en nous la force de pardonner , et essayons de creer un monde meilleur pour nos enfants .
Que D vous protege , gmar hatima tova , tikhatemou ve tikatevou be sefer ha haim
Longue vie aux herissons !!!
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 05 octobre 2003 - 08h12: |
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 05 octobre 2003 - 07h52: |
Par Emma (Emma) le dimanche 05 octobre 2003 - 04h05: |
Les autorités françaises se déclarent '' surprises à la suite des informations diffusées par le porte-parole du ministère de la Défense de Pologne et concernant la découverte en Irak de missiles Roland qui auraient été produits en 2003''. (Guysen.Israël.News)
Elles nient de nouveau avoir exporté des missiles et systèmes de tir Roland 3. Quant aux modèles 1 et 2, livrés respectivement en 1980-1981 et 1983-1986, elles affirment n'avoir donné '' aucune autorisation de fourniture à l'Irak après juillet 1990 '' et que '' les chaînes de fabrication Roland 2 et Roland 3 ont été arrêtées respectivement en 1988 et 1993 ''.
Par Mena (Mena) le dimanche 05 octobre 2003 - 04h04: |
La haine. Dans le blanc des yeux. (info # 010510/3) [analyse]
Par Hélène Keller-Lind © Metula News Agency
Paris, 27 septembre. Des associations se disant pro palestiniennes et, avec plus d'appétence encore, pour une paix juste au Proche-Orient, ainsi que des partis politiques d'extrême gauche - à qui l'on aurait, paraît-il, forcé la main, mais qui se sont pourtant soigneusement gardés de s’en plaindre haut et fort - organisaient un "Concert pour la paix et contre l'Occupation".
Echec discordant : au lieu des 30.000 personnes attendues, il n’y en eut, en fait, qu’à peine 5.000 - n'en déplaise aux médias complaisants qui ont repris le chiffre de 10.000 annoncé par les organisateurs-.
Echec relatif, cependant, car 5.000 personnes ainsi réunies, ont été gavées de haine brut, distillée avec plus ou moins de subtilité. A coups de portraits filmés ou racontés de Palestiniens - victimes innocentes, comme de bien entendu - et d'Israéliens - bourreaux avérés comme d’aussi bien entendu, à part une poignée de "refuzniks" portés aux nues -.
Mais la haine venait aussi des spectateurs, sympathiques en apparence, mais qui ont sifflé et hué le mot "paix" lorsque imprudemment prononcé par une journaliste de France Inter, qui animait les pauses dans le spectacle et n'avait sans doute pas prévu ce qui se cachait derrière l'angélisme affiché des organisateurs. Elle s'étonna de cette réaction effectivement surprenante pour un rassemblement pacifiste et d’ailleurs, on ne la vit plus de la soirée.
Haine, exprimée encore plus vigoureusement, cette fois, contre Michel Polac, qui en dépit de sa mauvaise mine, n'en démordit pas et maintint que s'il fallait, dit-il, dénoncer certaines politiques israéliennes, il fallait aussi dénoncer vigoureusement les attentats suicide qui tuent des civils israéliens. On entendit alors un professeur de médecine, membre de l'association AMI, lui rétorquer que lui "ne savait pas ce que voulait dire civil, quand tout un peuple lutte." Serment d'Hippocrate à géométrie variable, en quelque sorte.
Et haine de tous ceux qui tentent de dire la réalité du terrain, ceux qui racontent, sans concéder à la mode, l’endoctrinement de la population palestinienne et surtout celle des enfants, poussés à commettre des attentats suicide pour gagner le paradis qui leur est promis. Population et enfants victimes, certes, mais de leurs propres dirigeants.
Haine, enfin, de tous ceux qui défendent le peuple israélien. Certains seront traités de "maîtres chanteurs" et c’est encore l’une des insultes les plus soft dont on les affuble.
Sur scène une troupe de théâtre dit avec émotion un texte rédigé par des Palestiniens. Une phrase que j’ai relevée au passage, dans la transe : "Le peuple israélien tue nos enfants."
Et ce 4 octobre, une fois de plus, une Palestinienne a perpétré un assassinat collectif d’Israéliens. Croyait-elle "venger" les siens et gagner le ciel, en massacrant des civils juifs et arabes ?
Tous ces "pro Palestiniens" qui soufflaient l’autre jour sur les braises, justifiant et donc encourageant ce type d'attentats terroristes, ont-ils vraiment le sort des Palestiniens à cœur ? On a des raisons d’en douter. Parce que comment, devant des blessures, infligées par des clous, des boulons et de la ferraille, délibérément ajoutés aux bombes pour tuer et mutiler un maximum de civils, un médecin spécialiste français, parmi beaucoup trop d’autres, peut-il continuer à soutenir la barbarie absolue ?
Par Maxiton (Maxiton) le samedi 04 octobre 2003 - 23h06: |
AD MATAYE ????
Par Djlachem (Djlachem) le samedi 04 octobre 2003 - 20h48: |
19 morts parmi lesquels 3 enfants...
La diplomatie française exhorte Israël à faire preuve de retenue...
L'administration Bush fait pression sur Israël pour que rien ne soit tenté contre Arafat ce soir...
Dans ce fleuve de mauvaises nouvelles, l'une d'elles nous remet un peu de baume au coeur:
Vous souvenez-vous de Shiran Shiran, cet assassin qui avait abattu froidement une mère et ses 2 enfants ainsi que 2 autres civils dans le kibboutz de Metzner, il y a 1 an? Il se vantait d'être le neveu de l'assassin de Bob Kennedy, dont il avait choisi de porter le même nom.
Shiran Shiran ne fera plus de mal à quiconque. Il a été abattu aujourd'hui par Tsahal.
Qu'il pourrisse en enfer...
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le samedi 04 octobre 2003 - 14h55: |
ATTENTAT A HAIFA
un restaurant en bord de mer , le Maxime , un kamikase s est fait exploser apres avoir tire sur le gardien ... plus de 15 morts et une quarantaine de blesses .
Par Nonette (Nonette) le samedi 04 octobre 2003 - 09h27: |
Breitou
je ne suis pas la Nonette de Nono de Nabeul qui vendait du nougat!dommage pour l'héritage....
plus sérieusement,lisez chers harissiens l'article de g.sorman paru dans le Figaro du 4 octobre.il n'y a pas plus antisémites que les juifs!il parait,selon ce monsieur,que si les juifs avaient été plus vigilants,les nazis n' auraient pas pu perpétrer leirs crimes!
j'en oublie ma politesse naturelle ((!)et je me dis qu'il y a des coups de pied qui se perdent.
Par Michka (Michka) le vendredi 03 octobre 2003 - 23h51: |
La France qui tombe, la France qui meurt, la France moribonde, la France collabo, la France suicidaire etc...Bref, c'est un pays qui fout le camp et bientôt pour les plus nostalgiques, ils trouveront son drapeau chez les brocanteurs. Ce sera une belle histoire de France!!!
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La France qui meurt
Guy Millière
J'ai publié voici un an, un livre très pessimiste sur l'état de la France, « Un goût de cendres ». Certains de mes lecteurs ou interlocuteurs m'ont dit que le livre était excellent, mais exagérément pessimiste. Quand j'avais, lors d'une conférence ou d'une rencontre, l'occasion de leur parler de vive voix, faits à l'appui, la plupart d'entre eux finissaient par me donner raison. Aujourd'hui, et, d'une certaine manière, j'en suis triste. Ce sont les faits qui me donnent raison eux-mêmes. Ce sont aussi les données rassemblées par d'autres auteurs.
Nicolas Baverez est un économiste qui, tout en appartenant à la droite modérée, n'a pas rompu avec John Meynard Keynes. C'est un auteur qu'il serait difficile de classer dans la catégorie des conservateurs, des « pro-américains » ou des libéraux, pourtant, en son dernier livre, « La France qui tombe », il parvient à des conclusions fort proches des miennes.
Depuis des décennies, la France décline, les Français semblent incapables de s'en apercevoir et, dès lors, personne ne propose aucun remède au déclin. Aucun homme politique français n'évoque vraiment l'implosion généralisée des États-providence européens, pourtant en cours, et en particulier l'implosion de l'État-providence français. Aucun homme politique français ne souligne l'"isolement diplomatique croissant de la France au sein du camp occidental ». Aucun ne dit, européisme officiel oblige, que l'Europe s'est trouvée « coupée de la croissance mondiale pendant la première moitié des années 1990 par le processus déflationniste mis en place par le Traité de Maastricht pour réaliser l'euro », avant de se pénaliser elle-même par « des politiques malthusiennes tendant à rationner le travail et à ralentir le progrès technique ».
« Aux antipodes des États-Unis, ajoute Baverez, qui ont redéfini de fond en comble les orientations et plus encore les principes de leurs politiques intérieures et extérieures en appliquant systématiquement l'impératif de la réponse en temps réel et de la flexibilité, la France a choisi d'ignorer la grande transformation du xxie siècle en cultivant le statu quo et la rigidité ».
Au moment où, de facto, l'Europe se trouve dans une « dépendance stratégique, diplomatique, technologique et économique intégrale vis-à-vis des États-Unis », la France ne trouve de surcroît rien de mieux à faire qu'à « démultiplier les fractures de l'Occident », et, en utilisant « les mots de la puissance sans les moyens de la puissance », scie elle-même la branche sur laquelle elle est assise.
Au constat, Baverez ajoute les chiffres, qui parlent d'eux-mêmes : « depuis janvier 2002 croissance zéro, recul de l'emploi et remontée du chômage autour des 10 % de la population active, chute de l'investissement productif de 13 %, productivité en berne bloquée à 1 %, déficits et dette publics dérivant vers 4,1 % et 62 % du PIB ». « La croissance moyenne depuis 1990 ressortit à 1,8 %, soit le 25e rang sur les trente pays que compte l'OCDE. Depuis 1995, la dette publique a presque doublé, passant de 550 à 950 milliards d'euros. Parallèlement la dette nette des systèmes de retraite atteint 220 % du PIB. Le contenu même de la dépense nationale, qui représente 54 % du PIB, est stérilisé, car affecté aux transferts sociaux (22,5 % du PIB) et à la fonction publique (14,5 % du PIB, ce au détriment des fonctions régaliennes (4 % du PIB) ».
Dans un dernier chapitre, Baverez propose des solutions. Elles relèvent du traitement de choc. J'aimerais me tromper, mais l'avenir me semble plutôt tenir dans les deux mots qui achèvent l'avant-dernier chapitre : « No future ».
Par Nao (Nao) le vendredi 03 octobre 2003 - 17h54: |
La plume me re-demange.. mais j'ai promis de tenir ma langue.. Kippour oblige..
A en lire les agences de presse, Israel est en train d’eriger le Mur de la Honte (Arafat qui fait feu de tt bois, l'appelle carrement le Mur du Racisme ce qui est un pis aller venant de sa propre bouche!)! L'AFP, Reuters et autres..osent quand ils la qualifient mettre entre guillemets « la cloture de securite » comme si cela etait un pretexte fallacieux !
Ils semblent bcp plus inquiets de savoir que de pauvres Palestiniens vivent derriere le mur que de se feliciter que la vie d’innocents civils soit protegee!
C’est le monde a l’envers. Il est plus facile de ceder a la tentation dite de discrimination que de penser a sauver des vies..
MOI JE DIS OUI A LA CLOTURE DE SECURITE! et ce meme si le paysage urbain va en prendre un coup. De l'espace notre prochain astronaute israelien pourra la voir comme on voit la muraille de Chine. Pourquoi en avoir honte?
Sinon, avez-vous vu sur France 2 ce reportage mielleux de Maryse Burgos sur la rentree des classes a Tikrit, ville natale de Saddam?
Le directeur de l’ecole devait faire dechirer, sur ordre du Commmandement Americain en Irak, aux eleves et a contre-cœur bien sur (ce qui ne manquait pas de faire jubiler la petite idiote de Maryse) les pages de leurs manuels scolaires (de l’an dernier car les nouveaux ont pas pu etre imprime a temps) montrant la splendeur de Saddam. Et les eleves epleures de dire « on peut pas dechirer ces pages car Saddam nous l’avons dans notre cœur ! et meme si on les dechire il restera a jamais ds nos cœurs ! » Allez Les violons…
Ce reportage reflete probablement une realite a Tikrit mais ce qui est insupportable, c’est le ton mielleux de Maryse comme attristee sur leurs sorts (comme si la vie sous Saddam etait un beau reve passe..) et triomphaliste du genre a marquer des points.
Le message sous-jacent etant Vous voyez les Americains ont beau casser les statues de Saddam, ils ne reussiront pas a le faire oublier si facilement ds le cœur des Irakiens…
Absolument a vomir comme rethorique et tout a fait malefique et pervers de la part des medias francais…
On ne s’y habitue pas…
La cote de popularite de Bush est en forte baisse. Aux US, le grand debat c'est L'Irak et sa guerre consideree comme une erreur. Les Americains comprennent et acceptent de moins en moins cette guerre en Irak alors qu'aucune arme chimique de destruction massive n'a ete trouvee (pas fou le Saddam!). Comme l'a dit sur FOX NEWS l'editorialiste Charles Tauthammer toujours eloquent, "On s'est debarrasse d'un tyran qui a tue des millers de gens! Pourquoi en faire tout un plat???".
Le message d'Emile sur le shabbat est tout a fait representatif du judaisme tunisien. On etaient pas obsedes par les details halakhiques mais on conservait l'esprit du shabbat et on lui faisait honneur. Mes plus beaux chabbat etaient ces tablees de 15 personnes chez mes grands-parents meme si nous avions a prendre la voiture.
L'observance religieuse aboutit souvent a un demembrement des familles qui se buttent entre autres sur les pbs de casherout (celui la pas assez casher, celui ci trop casher..) et de respect stricto sensus du shabbat et des jours de fete! Avec l'observance plus stricte, il n'y a plus cette ambiance retrouvailles car chacun reste chez soi. C'est tout a fait dommage et ces beaux souvenirs manqueront aux nouvelles generations.
Merci a tous pr vos messages d'anniversaire pr Eva. A la veille de Kippour, je m'excuse aupres de tous ceux que j'aurais offense volontairement et involontairement. Tsom kal et Hatima tova !
Shabbat Shalom a tous.
Amities
NAO
Par Claudia (Claudia) le vendredi 03 octobre 2003 - 17h00: |
Premier procès autour de la nébuleuse raciste Liberty-web
L'ex-webmaster d'un site censé soutenir la cause israélienne est poursuivi pour incitation à la haine raciale. Ce site faisait partie d'une nébuleuse extrémiste, décrite dans un rapport du Mrap, dont les ramifications sont encore loin d'être éclaircies.
Le substitut du procureur de la République a requis six mois d'emprisonnement avec sursis contre Alexandre Attali, l'ancien webmaster du site amisraelhai.org. Ce procès, qui s'est ouvert le 30 septembre au tribunal correctionnel de Paris, est le premier qui touche directement l'affaire Liberty-web - du nom de cet hébergeur internet installé aux États-Unis, au coeur d'une nébuleuse* de sites internet extrémistes prônant la haine raciale.
Attali est poursuivi pour «incitation à la haine raciale» suite aux plaintes conjointes du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) et de l'association, J'accuse, déjà citée dans l'affaire des enchères de produits nazies de Yahoo.com.
Un rapport du Mrap, diffusé en juillet dernier, avait mis en évidence des liens contre nature entre des mouvements d'extrême droite militant pour la suprémacie blanche et des groupuscules d'extrémistes juifs.
La défense a plaidé l'«accident informatique»
Les faits remontent à l'été 2002 lorsque le site amisraelhai.org initie un virulent appel contre 149 personnalités, pour leur soutien au boycott de produits israéliens et à la cause palestinienne. Le site en question, disparu depuis, avait surtout affublé une quarantaine de ces personnalités, d'origine juive, d'une étoile de David. Parmi ces personnalités, figuraient les comédiens Mathieu Kassovitz et Jean-Pierre Bacri, le producteur Marin Karmitz, le journaliste Jean Daniel, l'avocate Gisèle Halimi ou la belle-fille de l'ancien président du conseil, Mireille Mendès-France.
Les journalistes présents à l'audience ont décrit le jeune prévenu (29 ans), lui-même d'origine juive, comme quelqu'un de «très à l'aise» qui a plaidé l'ignorance, assurant qu'il se contentait «très mécaniquement de mettre en ligne des fichiers», dont il ignorait «le contenu». Son avocat a même plaidé «un accident informatique».
L'audience a été interrompue après que plusieurs témoins ont déclaré au président avoir été violemment pris à partie devant la salle d'audience. «J'étais en train de donner une interview à Canal Plus quand un groupe d'une quinzaine de personnes s'est approché», a par exemple expliqué à la barre l'ancien président de Médecins sans frontières, Rony Brauman. «Les insultes ont commencé à fuser "Kapo, Eichmann-Brauman, Kapo on aura ta peau"...».
Le jugement d'Alexandre Attali a été mis en délibéré au 4 novembre. Il encourt un an de prison ferme et 45000 euros d'amende.