Par Claudia (Claudia) le mardi 07 octobre 2003 - 07h18:

Des familles entières décimées

Au kibboutz Yagur d’où venait la famille Zer-Aviv, personne n’a souvenir d’un malheur aussi terrible… Cinq membres de cette famille ont trouvé la mort dans le restaurant Maxime. Tous appartenaient au kibboutz depuis des années : la grand-mère Brouria, 59 ans ; son fils Betsalel, 30 ans ; son épouse Keren, 29 ans ; et leurs deux jeunes enfants. Ils étaient venus passer un moment de détente en famille. Ils ont appelé leurs proches restés au kibboutz une heure avant le drame. Lorsque la nouvelle de l’attentat a été connue, ces derniers les sachant au restaurant, bouleversés se sont précipités en direction du Maxime. Les ambulances évacuaient les derniers blessés. La famille Zer-Aviv n’en faisait par partie…
Même destin tragique pour la famille Almog… Le lieutenant-colonel à la retraite Zeev Almog, ancien directeur mythique de l’école d’officiers d’Acco, 71 ans, a été tué avec sa femme Ruthy, leur fils Moshe et l’un des petits-fils Tomer, 9 ans. La fille du couple, Galit, la fiancée de Moshe, Orli, et deux des petits-enfants ont été blessés. Les proches de la famille Almog passent depuis l'attentat leur temps à courir d’un hôpital à l’autre au chevet des blessés et ne parviennent à assimiler les événements.
Zeev et Ruthy s’étaient rencontrés lors de leur service militaire. Ils se sont mariés et ont eu trois enfants. Zeev, qui appartenait à la Marine, faisait partie de la délégation qui a ramené l’un des premiers sous-marins en Israël. Son fils Moshe avait suivi ses traces, en incorporant à son tour la Marine. Ruthy travaillait comme conseillère d'éducation avant de prendre sa retraite. Le neveu de Zeev n’est autre que le commandant de la région Sud, Doron Almog, qui a perdu un frère lors de la guerre de Kippour.
Marc Biano (29 ans) avait un rêve ; il voulait devenir journaliste. Il avait réussi enfin à l’atteindre en devenant correspondant pour une chaîne câblée régionale. Parallèlement, il étudiait le droit à l’université de Haïfa. Il y a deux ans, il avait épousé Noémie, une informaticienne de 25 ans. Ils sont morts côte à côte.
Nir Regev, 25 ans, étudiant à l’université de Haïfa en Sciences politiques et en Statistiques, était le fils de l’actuel directeur de l’école d’officiers d’Acco. Un deuxième malheur qui frappe cette école avec la mort de l’ancien directeur Zeev Almog. Le jeune homme s’apprêtait à terminer son premier cycle d’études.
Samedi matin, il avait décidé d’emmener sa petite amie Olga à la plage. Puis, ils ont décidé d’aller se restaurer. Olga est sérieusement blessée.
La mère de Nir a vu l’attentat depuis sa fenêtre et a distingué la voiture de son fils à l’entrée du restaurant. Elle a compris quand elle n’a pas réussi à le joindre sur son téléphone portable...
Matnas Kerakhbi, 31 ans, est l’un des quatre citoyens arabes israéliens tués dans l’attentat. Habitant du quartier Wadi Nissnass, symbole de la coexistence entre Juifs et Arabes à Haïfa. Il travaillait au Maxime comme cuisinier depuis huit mois. Son frère Afif a rapporté qu’il était un "bon vivant", qui aimait rire et plaisanter. "Je sais que mon frère a servi de bouclier humain. Il est mort en protégeant d’autres vies. Peu importe qu’il soit Musulman. Nous sommes tous frères".
Ossama Ndjar, 29 ans, lui aussi venait du quartier Wadi Nissnass. Il était également cuisinier au Maxime. Il a trouvé la mort alors qu’il était sorti de la cuisine pour remplacer quelqu’un à l’extérieur. "Jamais nous n’aurions cru que les attentats arriveraient jusqu’à nous. Nous sommes choqués. Les terroristes tuent sans faire de différences, Juifs, Musulmans ou Chrétiens", a déclaré un membre de la famille…
Ossama est un proche de deux autres victimes tuées dans l’attentat originaires du village chrétien Fassouta en Galilée. Il laisse une femme Caroline et une fille Nathalie.
Sharvel Matar, 23 ans, de Fassouta, travaillait au Maxime. Il avait connu une grande tragédie familiale qui l’a conduit très tôt à travailler pour nourrir ses frères et sœurs. Ses parents ont trouvé la mort lors d’une querelle de famille qui a tourné au drame il y a quelques années.. Il s’apprêtait à faire un voyage aux Etats-Unis pour être témoin au mariage d’un cousin.
Hena Naïm Francis 40 ans, habitant de Fassouta, était le serveur en chef du restaurant depuis 12 ans. Il s’était fiancé il y a quatre mois. Il était connu pour être un employé exemplaire. Il est mort dans l’exercice de ses fonctions alors qu’il se trouvait au centre du restaurant.


A7.fr

Par Mena (Mena) le mardi 07 octobre 2003 - 07h23:

Breaking : Attaque du Hezbollah à Metula, 1 mort (info # 010610/3) [scoop]
17 : 15 heure de Jérusalem © Exclusivité Metula News Agency



Vers 17:05 une embuscade a semble-t-il été dressée au nord de Metula, à proximité du village de Kileh. Des maquisards du Hezbollah, selon toutes les apparences, ont attaqué une patrouille de routine qui surveillait la frontière.



Au moins un soldat israélien a perdu la vie dans ce très grave incident survenant en pleine trêve de Kippour.



Des hélicoptères survolent actuellement notre village à haute altitude. Les habitants de Métula n’ont été prévenus de rien et continuent à vaquer à leurs occupations de fête.



D’autres précisions suivront sur le site.

Par Claudia (Claudia) le mardi 07 octobre 2003 - 07h13:

Les jours d'Arafat sont comptés, selon un conseiller de Sharon

JERUSALEM (Reuters) - Les jours du président palestinien Yasser Arafat sont comptés après l'attentat suicide perpétré samedi dernier à Haïfa, mais Israël n'a encore décidé ni la date ni la manière dont il sera mis à l'écart, a déclaré un porte-parole du Premier ministre israélien.


Raanan Gissin, conseiller d'Ariel Sharon, a dit lundi que l'attentat d'Haïfa, dans lequel ont péri 19 personnes, incitait Israël à mettre à exécution plus vite que prévu sa décision d'évincer Arafat du pouvoir, prise dans son principe le mois dernier.


"Nous avons dit que la décision du cabinet signalait suffisamment que ses jours étaient comptés", a déclaré Gissin à Reuters. "La manière dont il sera écarté et la date seront décidées en fonction des circonstances."


Comme on lui demandait si l'attentat suicide était de nature à accélérer l'action du gouvernement, il a répondu: "Sans aucun doute. S'il persiste dans la politique et dans la stratégie de terreur actuelles, cela hâtera le moment où il devra être mis à l'écart."


Israël et les Etats-Unis accusent Arafat d'encourager les violences, ce que nie le dirigeant palestinien confiné dans son QG de Ramallah (Cisjordanie).

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 07 octobre 2003 - 01h44:

Par Albert (Albert) le lundi 06 octobre 2003 - 20h30:

CHANSON……O HAPPY DAY


OOOOhhhhhhhhh….§§§§§…Happy day….§§§§…
OOOOhhhhhhhhh….§§§§§….Hapys dayYYYYYYY…§§§…..
When Moses wasHHHHH..§§§§…
Oh wen Moses washhhhHHH..§§§§...

He wash my sins away..§§§§…Ohhhhh..Happy….§§§…

HE TAUGHTTTTTTT ME HOWWWWWWWW…§§§§§…
TOOOOOOO…WORSHIPPPPPP…§§§§….
FAST AND PRAYYYYYY….§§§…
Fast and Prayyyyyyyyyy…..§§§…

He give me rejoicing…§§§…..Ing…§§§§….
Oh happy day………..yyyyyyYYYY…§§§§…..

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 05 octobre 2003 - 21h15:

Les Tunes, la religion et la tradition

Depuis un bon moment je me rends compte que nos chers Tunes débattent le côté religion et tradition en Tunisie. Je trouve que ce débat est très fructueux et je félicite tous ceux qui ont participé à cet échange de vues, qui ne fait qu'enrichir l'héritage que nous laisserons un jour à nos enfants. Je me permets d'apporter à mon tour mon témoignage de ce que j'ai vécu. Cependant, il faut retenir, et c'est bien au mérite des Tunes, que la tradition et la religion juives, n'ont pas été divisées en différents courants comme: orthodoxe, réformé, conservatif, libéral, reconstructionniste, comme ont le voit aujourd'hui en Europe, aux Etats Unis et en Israël. Ces courants ne sont pas du caractère juif tunisien. Certes, il y avait des opinions différentes, ceux qui étaient très religieux, ceux qui ne l'étaient pas. Nos rabbins étaient des guides, grâce à l'esprit de tolérance qui régnait en Tunisie. Le fanatisme était très loin des Tunes.

Voici ce qu'on trouvait partout en Tunisie: il y avait des synagogues et des cotabs dans chaque ville et village, qui étaient guidés par les rabbins. Leurs tendances ou certaines règles ou lithurgies différaient légèrement, mais la religion restait la même pour tous, et les portes des synagogues étaient ouvertes à tout Juif. Certains allaient trois fois par jour à la synagogue (chahrit, minha et aravit), d'autres y allaient deux fois, certains ne priaient qu'une fois par semaine, ou le vendredi et le samedi, et certains de fête en fête, mais tous étaient considérés comme des bons Juifs, et ceux qui y allaient rarement étaient accueillis à bras ouverts. Je suis au courant qu'il y avait parfois des critiques pour ceux qui ne suivaient pas les règles, mais c'était l'exception.

L'apparition des mouvements de jeunesse, nationaux et socialistes ont apporté leur influence et ont un peu éloigné les jeunes de la religion, comme dans toutes les époques et dans toutes les régions du monde. Jusqu'à la deuxième guerre mondiale, la plupart des Juifs mangeait cacher, et n'en faisait pas un cas. Que Dieu Benisse leurs âmes le père BAYZA avec son magasin de michoui, puis FNAYEN, et le magasin de CHOUAYEKH qui faisait de la HARGEMA étaient tous étalés à Sidi Mardoum. Ils étaient tous cacher et régalaient notre génération Cet esprit de tolérance religieuse qui régnait en Tunisie, c'est lui qui avait préservé le judaïsme tunisien. Il faut ajouter, qu'il est aussi du mérite des Musulmans, dont la tolérance envers le judaïsme a aussi contribué au caractère tolérant du Juif tunisien. Il nous suffit de constater que le judaïsme tunisien avait survécu des milliers d'années. J'espère de tout mon coeur que nos enfants sauront en tirer des bonnes lessons du caractère judéo-tunisien.

Si je parle de la tradition des Tunes, il faut d'abord mentionner, pour ceux qui ne le savent pas, que les Juifs tunisiens pratiquait tous les métiers existants, depuis l'agriculture, le tissage, la teinturerie, jusqu'a la mèdecine, le droit, les arts. Il y avait des menuisiers, des ébénistes, des forgerons, des charrons, des mécaniciens, des électriciens, des soudeurs, des fondeurs, des plombiers, des constructeurs de bateaux, des pêcheurs, des imprimeurs, des tanneurs, des cordonniers, des tigeurs, des tailleurs, des couturières, des orfèvres, des fabricants de produits d'alimentation, des commerçants, des enseignants, des administrateurs, des cheminots etc, etc, etc. Ils prenaient part dans tous les sports et plusieurs se sont distingués dans les jeux internationaux.

Les Tunes faisaient partie de toutes les activités de la société, ceux qui vivaient du jour au jour, ceux qui vivaient de semaine en semaine, ceux qui avaient un salaire mensuel et ceux qui avaient des biens et étaient aisés. Même entre les différents groupes sociaux et économiques il y avait l'esprit de tolérance et de générosité qui régnait toujours. La bouffe jouait un rôle considérable dans la société tune jusqu'à ce jour, à croire que tous étaient alimentés par cette nourriture judéo-tunisienne et judéo-italienne qui crée la joie et la gaîté.

La tradition et la religion faisaient de nous les vrais Tunes. Comme le dit Simon Barouch: "Donne aux Tunes leurs rabbins, leur couscous, le merguez et la boukha et ils seront toujours heureux."

Je vous souhaite à tous un jeûne facile et une HATIMA TOVA.

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 05 octobre 2003 - 20h06:

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 05 octobre 2003 - 19h33:

Cher Mr Eden,
J'étais sûr que mon article allait attirer votre aimable attention et je suis bien heureux que vous êtes encore bien actif. La terre n'y est pour rien aux activités des hommes. Et je n'ai jamais mélangé la politique du gouvernement tunisien avec la terre qui nous avait vu naître. Je peux dire que la Tunisie en tant que terre est la seule terre au monde qui avait hébergé paisiblement plus de deux mille ans une partie de notre peuple et parmi cette partie du peuple, nos ancêtres. Rien que pour cela je lui donne mon respect et mon amour. Si jusqu'à présent mes propos ne vous semblaient pas clairs, j'éspère que celui-ci vous donne satisfaction. JE VOUS SOUHAITE HATIMA TOVA ET JEUNE LEGER Bien à vous Emile

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 05 octobre 2003 - 19h03:

Par Emma (Emma) le dimanche 05 octobre 2003 - 18h16:

Des pacifistes forment un "bouclier humain" autour d'Arafat


RAMALLAH (AFP) - Des pacifistes israéliens et étrangers formaient dimanche un "bouclier humain" autour de Yasser Arafat dans ses bureaux de Ramallah, de crainte d'une éventuelle expulsion du chef palestinien.

Au lendemain de l'attentat sanglant de Haïfa, qui a fait 19 tués, qui a relancé le débat en Israël sur une expulsion de M. Arafat, huit Israéliens et une vingtaine d'activistes du Mouvement de solidarité internationale (MSI) se sont rassemblés dans le QG du vieux dirigeant palestinien empêché de tout mouvement par les troupes israéliennes depuis 22 mois.

Uri Avnery, un vétéran du mouvement pacifiste israélien Gush Shalom (Le Bloc de la Paix), affirmé que le groupe était sans illusion sur les intentions d'Israël, dont le cabinet de sécurité a décidé de "se débarrasser d'Arafat" et dont l'un des ministres a suggérer de l'éliminer physiquement. "Nous sommes ici parce que nous avons senti que l'attentat de Haïfa, avec ses nombreuses victimes, donne le prétexte idéal au (Premier ministre) Ariel Sharon de faire ce qu'il a envie de faire depuis longtemps: tuer Arafat", a dit M. Avnery.

"Nous nous sommes précipités ici pour former un +bouclier humain+ et empêcher si possible l'armée d'exécuter ses plans et nous allons rester ici tant que nous sentirons qu'il y un danger", a-t-il ajouté. Le groupe du MSI compte des Américains, des Canadiens et des Italiens.

Dans le QG, aucun signe de la présence de M. Arafat que certains disent en convalescence après de récents problèmes de santé. Un responsable israélien a annoncé dimanche que son pays n'avait pas l'intention d'expulser immédiatement M. Arafat, mais a souligné que "le compte à rebours à commencé pour lui". "Nous appliquerons la décision du cabinet de sécurité qui a voté le 11 septembre le principe de son expulsion. Lorsque le moment sera venu il sera expulsé", a affirmé un responsable qui a requis l'anonymat.

Interrogé sur les raisons pour lesquelles Israël ne mettait pas à exécution sa décision, il a évoqué l'opposition de la communauté internationale. "Les Américains et les Européens n'ont pas encore compris que Yasser Arafat est un archi-terroriste et constitue le principal obstacle à toute négociation qui doit disparaître de la région, mais cela arrivera un jour", a-t-il dit. Ce responsable a également indiqué qu'Israël allait faire en sorte "de réduire au minimum les capacités de nuisance d'Arafat" sans autres précisions.

La ministre de l'Education Limor Livnat a pour sa part suggéré d'ériger une "clôture hermétique" autour du QG du président de l'Autorité palestinienne. L'ordre d'expulser M. Arafat ne pourra être donné à l'armée qu'après un nouveau vote du cabinet de sécurité israélien. Or aucune réunion de cette instance n'avait été annoncée dimanche à la mi-journée. Au Caire, le président égyptien Hosni Moubarak a mis en garde Israël dimanche contre toute atteinte au dirigeant palestinien. "Une escalade préméditée contre le président élu des Palestiniens ne servira en aucun cas la cause de la paix", a déclaré M. Moubarak dans un discours télévisé à l'occasion du 30e anniversaire du déclenchement de la guerre israélo-arabe de 1973.

Par Email (Email) le dimanche 05 octobre 2003 - 17h50:

Le Monde, ou la tentation stalinienne




Ces dernières années, le développement considérable de la communication par Internet, sans qu’une régulation soit pratiquement possible, a permis l’émergence du pire et du meilleur dans ce domaine.



Il n’est pas question pour moi de fournir la moindre excuse à ce que l’on a vu fleurir sur le site dirigé par Alexandre Attali, Amisraelhai.org, et qui relève plus de la bêtise et de l’inculture que de la malveillance. Cela ne doit pas nous empêcher d’exercer notre réflexion sur la nature et les motivations réelles de l’indignation – plus ou moins sincère - soulevée par cette affaire.



Déjà, on peut s’étonner du battage médiatique qui a entouré cette dérive d’un site consulté par une poignée d’internautes, et motivé Le Monde à publier, en août 2002, une « enquête » de Xavier Ternisien - d’ailleurs exploitée par ce dernier pour procéder à un amalgame intolérable entre toutes les composantes de la communauté juive de France.



On peut également s’étonner de l’indignation sélective qui a poussé certaines organisations et personnes impliquées dans la recherche d’une « Paix Juste au Proche-Orient », à porter plainte contre Attali, lui seul, et non contre la myriade de sites pro-palestiniens qui déversent quotidiennement un flot de haine antisémite, dont certains reprenaient d’ailleurs les écrits de Xavier Ternisien, sans que ce dernier semble en être incommodé.



On peut encore s’étonner du chef d’accusation imputé à Attali : « Racisme »



Rappelons que ce qui était reproché au webmestre du site Amisraelhai.org, était la publication d’une liste de noms de personnes suspectées de soutenir le boycott anti-israélien de la CAPJPO, liste dans laquelle les signataires supposés juifs étaient démarqués par une étoile de David.



Alors, racisme anti-quoi ? Anti-arabe ? Evidemment pas. Antisémite ? Un peu surréaliste de la part d’un « site extrémiste juif ».



Bref, quelque chose de peu clair - et ayant vaguement l’apparence d’une grosse manipulation orchestrée par plusieurs personnes et à différents niveaux - émergeait de toute cette agitation, et donnait à penser qu’il existait peut-être une collusion entre certaines associations et certains journalistes.



L’affaire est passée le 30 septembre devant la 17e Chambre correctionnelle de Paris. La représentante du Parquet, Béatrice Angellili a requis une peine de six mois de prison avec sursis à l’encontre d’Alexandre Attali. Le jugement définitif sera rendu le 4 novembre 2003.



Encore une fois, ce qui laisse pantois, c’est la couverture de l’évènement par Le Monde, sous la plume, cette fois, d’Acacio Pereira – Xavier Ternisien, cité comme témoin, ne pouvant plus s’exprimer librement sur cette affaire jusqu’au prononcé du jugement.



Sans une once d’objectivité, Acacio Pereira poursuit dans les colonnes du Monde le procès à charge, sans jamais faire mention des éléments présentés par la défense. Cette dernière avait insisté sur les difficultés techniques que rencontre un webmestre face à l’afflux considérable de textes à mettre en ligne, qui rend difficile un contrôle efficace de leur contenu.



Le journaliste donne le change à ses lecteurs en grossissant, sans la moindre rigueur journalistique, des incidents survenus à l’entrée du Palais de Justice, au cours desquels Rony Braumann se serait fait encercler par un groupe de jeunes extrémistes juifs - qualifiés de «nervis» par ce dernier - qui l’auraient insulté en le traitant de « kapo », et l’auraient menacé en proférant : « Eichmann-Braumann, on aura ta peau ! ».



De nombreux témoignages de personnes présentes sur le lieu de ces incidents, donnent plutôt à penser qu’il s’agissait d’incidents extrêmement mineurs, habituels dans ce genre d’évènements, et ne justifiant pas, en tout cas, une réaction aussi extrême* de la part d’une personnalité publique, dont les prises de position sulfureuses auraient dû le préparer à de telles réactions venant de jeunes excités.



Détail aggravant, Acacio Pereira conclut son article en affirmant que Béatrice Angellili avait requis contre Alexandre Attali six mois de prison, sans préciser « avec sursis ».



Omission volontaire ou simple erreur ? Ce qui est sûr, c’est que depuis pas mal de temps, ces « omissions ou simples erreurs » choisissent fâcheusement la même direction, du côté de la rue Claude-Bernard.



Alors, dérive stalinienne au Monde ? Comment s’y prenait déjà la Pravda - la Vérité en russe! – pour porter des accusations envers les ennemis de la Révolution et parvenir à ne constituer que des dossiers à charge ?



Sans une grande vigilance des lecteurs de ce quotidien, il est à craindre que « le journal de référence » vire rapidement au journal de ‘révérence’.



Révérence envers qui ? Telle est la question la plus inquiétante.





Jean-Paul de Belmont, 5 octobre 2003





* Rony Brauman s’était plaint au juge des insultes dont il avait été la cible, durant la suspension d’audience, ses "propos sont actés, relate Le Monde, et une copie est transmise au procureur de la République pour une enquête sur ces individus qui, entre-temps, se sont évaporés dans la nature."

Par Mena (Mena) le dimanche 05 octobre 2003 - 17h52:

Breaking : Israël attaque une base du Djihad près de Damas (info # 020510/3) [scoop]
11 :30 heure de Jérusalem © Metula News Agency



Les chasseurs bombardiers israéliens ont attaqué cette nuit le camp d’entraînement de terroristes de Eyn Sakhed, situé à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de la capitale Damas. Ce camp forme des terroristes arabes aux techniques d’artillerie, de sabotage et au maniement des explosifs.



La plupart des terroristes qui s’y trouvent appartiennent au Djihad islamique et le camp est placé sous gestion iranienne. Nous rappelons que l’assassinat collectif perpétré hier dans le restaurant Maxime à Haïfa a été conduit par une cellule du Djihad et que la meurtrière était une terroriste de ce mouvement de 29 ans, avocate à Jénine.



A 11 heures, les médias syriens n’avaient toujours pas réagi. On ignore ainsi le bilan du bombardement.



Au ministère israélien de la défense, on annonce qu’à partir de maintenant, Israël ne respectera plus aucun havre dans sa bataille contre les criminels de guerre. A ce titre, "toutes les opérations nécessaires seront conduites, sans limites géographiques ni limites dans le temps."



A la Ména, nous notons que l’opération de cette nuit constitue un très sérieux avertissement au régime alaouite du Président Béchar el-Assad. Cela faisait 20 ans que l’armée israélienne ne s’en était pas prise à des objectifs situés sur territoire syrien. De plus, la base terroriste attaquée cette nuit fait partie de la petite banlieue damascène, ce qui accentue encore la solennité de l’avertissement israélien.



Nous considérons également que l’opération s’est déroulée avec l’accord tacite des Etats-Unis (en tous cas du département de la défense). Le bombardement israélien place, pour le surplus, la dictature alaouite dans l’embarras, puisqu’elle persiste à prétendre qu’elle a démantelé les camps d’entraînement terroristes situés sur son sol. On peut voir, dans le feu vert américain, une réponse du berger à la bergère, suite aux déclarations de Béchar el-Assad, qui affirmait la semaine dernière, avec une certaine arrogance d’ailleurs, que les USA ne s’en prendraient pas à son régime, trop occupés qu’ils sont à régler leurs problèmes en Irak.



Au regard de l’équilibre stratégique des forces en présence, nous ne prévoyons pas d’escalade ni de réponse militaire de la part de l’oligarchie syrienne. Toute réaction violente du régime alaouite serait suicidaire, avec toutefois une inconnue de taille concernant l’impulsivité et le manque d’expérience du dauphin de la népotie assadienne.



De toutes façons, cette attaque a au moins l’avantage de remettre tout le monde d’accord au sein de l’armée de l’air israélienne. Les quelques pilotes, que le sens moral empêchait d’attaquer des chefs terroristes en milieu urbain, n’ayant aucun problème pour bombarder un camp occupé uniquement par des élèves terroristes et par leurs instructeurs.



Au cas où des développements sécuritaires très importants interviendraient dans les heures qui viennent, nous les afficherons sur le site de l’agence www.menapress.com y compris durant la trêve de Yom Kippour qui se déroulera ce soir et demain.

Par Email (Email) le dimanche 05 octobre 2003 - 17h53:

A Paris, des associations juives appellent à une manifestation silencieuse le mardi 7 octobre 2003, à 19 h, devant le siège de l'Autorité palestinienne, à l'angle de la rue Lecourbe et de la rue de la Convention
(75015).


Parmi les organisateurs : le B'nai B'rith France, l'ASI, le Consistoire Central, l'UPJF, le LIBI. Mots d'ordre : '' Stop à l'assassinat des enfants et des civils israéliens '', '' A Haïfa, un nouveau massacre : 19 morts dont
5 enfants et 50 blessés ! '', '' Dénonçons cette barbarie ''.

(Guysen.Israël.News / 5 octobre 2003 12:17 GMT+2 ISRAEL)

David Barouch

Par Email (Email) le dimanche 05 octobre 2003 - 17h57:

Pour votre info :

Je vous envoie une copie de cette lettre de protestation que je viens d’envoyer. Je le fais dans le but unique de vous contaminer. Je sais, vous recevez déjà des tonnes de courriels mais la désinformation doit vous préoccuper tout autant que moi même, qu’elle se passe au Canada ou dans votre pays de résidence, il est important de rester vigilant et de ne pas laisser impunément le mensonge circuler. Ecrivez au moins une lettre par semaine, malheureusement ce ne sont pas les occasions qui manquent. Montez des dossiers, les détracteurs d’Israël ne pourront continuer de mentir indéfiniment. Encouragez Juifs et surtout les non Juifs à aller voir DECRYPTAGE.


Monsieur Le Rédacteur en chef

Journal La Presse

7 Rue St Jacques

Montréal, QC H2Y 1K9




Samedi, 4 octobre 2003 20:20


Objet: Journal La Presse, Montréal vendredi 3 octobre 2003 en page A8

« Sharon défie Bush » Arafat en appelle à la communauté internationale



Monsieur Le Rédacteur en chef,

Plutôt que de vous associer à l’agence France Presse et de vous faire en quelques sortes le porte parole et le complice de la désinformation que répand Arafat en Anglais, vous devriez surtout nous rapporter ce qu’il dit en Arabe. Le site de Palestinian Media Watch http://www.pmw.org.il/ traduit pour nous de l’Arabe à l’Anglais tout les propos de haine que diffusent à longueur de journée la radio et les postes de télévision des Arabes Palestiniens.



« Mur du racisme »? Comme il l’appelle, Arafat est bien mal placé pour traiter les autres de racistes. Il arbore toujours l’écusson incluant une « Palestine toute verte » qui va de la Jordanie à la mer Méditerranée. Vous savez très bien que ce mur, les Israéliens l’ont construit bien malgré eux. D’ailleurs la bombe humaine Islamo-Terroriste qui s’est faite sauter hier samedi en emmenant avec elle dans la mort 20 innocentes victimes et plus de 45 blessés, venait de Jenine en passant justement par un endroit ou le mur de protection n’était pas encore construit.

Si vous étiez agressés chez vous, ne construiriez-vous pas aussi une clôture pour vous protéger?



Après 1967, tant qu’Arafat était à l’étranger, les arabes Palestiniens vivant eu Judée-Samarie ont vu leur niveau de vie augmenter de façon incroyable jusqu’au jour où Arafat est venu avec ses brigands et leur a imposé la guerre.



Merci de nous rapporter des nouvelles un peu plus balancées dans le futur, nouvelles qui refléteraient un peu plus la réalité que vivent les Israéliens tous les jours. Nouvelles qui nous parleraient un peu plus des victimes du terrorisme d’Arafat et de ses complices du Hamas, du Jihad Islamique, etc. et j’en passe.





Edmond Silber

esilber@sympatico.ca