Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 06 avril 2006 - 07h42: |
Cher Slim, quel plaisir de t’avoir parmi nous et de te lire. Tes écrits à ce sujet renforcent l’amour que j’ai pour mon pays de naissance et ses habitants. Je sais que beaucoup avait changé depuis, mais faut-il effacer d’un coup d’éponge l’amitié que nous avons construite depuis des siècles entre Juifs et Musulmans parce qu’un Benzarti ou un Citon voient autrement les choses? Allah Ikater Menek ou Men Asslek. (Que Dieu augmente des personnes comme toi et de ton genre.) En effet ce sujet devient ennuyant car on a l’impression de se répéter constamment. Mais j’ai confiance que le bon l’emportera et que ceux qui ne voient pas les choses clairement aujourd’hui les verront ainsi demain, par la force de la bonté.
Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 06 avril 2006 - 07h26: |
Citron, qui a invente le terme et le statut de "dhimmi" ? !!
Par Citron (Citron) le mercredi 05 avril 2006 - 23h38: |
si Emile
je vous rappel quil y a un pourcentage pas negligeable d arabe qui sont (supposes etre) des citoyens israelien a part entiere, qui votent, travaillent et sont chez nous. les arabes israeliens ne sont pas les invites du peuple israelien CE SONT des israelien(pas des invites ou des barrani).
et a la lumiere de vos propos je comprends le malaise de cette communaute qui s est souvent pleint d un certain racisme et d un certain mepris de la part de leurs concitoyens de confession juive.
je comprends aussi qu il existe un gap entre nos deux visions, vous avez une approche plutot theologique et ethnique de la citoyennete . moi jai une vision plutot citoyenne dans le sens ou ,ni les origines ethnique,ni les confessions ni la couler de la peau ( et la je fais allusion aux fallachas) ne sont importantes,
des que jai la nationalite je suis un citoyen a part entiere et non un citoyen de seconde zone encore moins un invite ou barrani.
Par Citron (Citron) le mercredi 05 avril 2006 - 23h51: |
colon pas colon
sociologiquement parlant les colons sont :
un Groupe d'Hommes partis d'un pays pour aller s'établir dans un autre"( voir dictionnaire)
c est le cas des israeliens etablis en cisjordanie. selon les conventions internationales , la cisjordanie n est pas un territoire israelien il est sous occupation.
le peuple qui ete present avant l invasion israelienne n est pas considere comme citoyen de ce pays.
les nouveaux arrivants s installent dans des bandes de peuplement qui exclus les habitants locaux et favorisent cette minorite de nouveaux venus.
donc le terme colon est valable pour cette population. et ce nest pas une invention de l AFP, il suffit de lire les journaux US pour retrouver l usage du meme terme
le parallele avec l Afrique du nord est a moitie correct dans le sens ou
il y a eu deux grands flots de colonisation arabe
la premiere s est integre a la population locale
la seconde c etai sous la forme d une invasion avec tout sont lots de saccage (les Banou hilal)
en 2006 on ne peut pas parler de colons car ces peuples se sont melanges avec les locaux et il n existe pas de descrimination envers tels ou tels population (je parle du cas de la tunisie)toutefois il faut noter que les locaux on perdu une grande partie de leur traditions notamment la langue.
pour finir le terme colon ou colonie n est pas forcement pejoratif, moi la premiere image qui me vient en tete c est les colonies de vancances. c est pas mechant une colonie de vacance !
Par Slim (Slim) le jeudi 06 avril 2006 - 00h10: |
Benzarti;
Dans le lexique Islamique, le khalifat n'est jamais appelé une colonisation, bien qu'en termes pratiques, ça en est une, pure et simple. Quand les Turcs sont venus s'installer en Tunisie, ce n'est pas parce qu'ils ont aimés tellement notre couscous qu'ils ont décidés de rester et que nous les avons accueillis a bras ouverts! L'empire Ottoman a bien conquis pleins de territoires par force, a installé ses héritiers partout, et a exigé que des taxes soient payées au profit du trésor à Istanbul. Si tu n'appelle pas cela une colonisation, je ne sais pas qu'est-ce une. Bien sur, avec le temps, la terre de Tunisie est devenue fortement influencée par les traditions Ottomanes que nous avons incorporés de grés et de force.
Quant aux Juifs en Israël, c'est bel et bien une terre qui fait partie de leur histoire, religion, culture, et conscience. En Arabe le mot pour Juif est ou bien Yahoudi ou bien Beni Israil. On ne dit pas «Beni Ouagadougou» pour designer un Juif. Les régimes Arabes sont tellement myopes qu'ils refusent d'admettre l'attachement légitime du peuple juif à la terre d'Israël. Le jour où nous accepterons de vivre avec eux en tant que bons voisins, tu verras combien le proche orient changera. Entre temps, c’est a nous, Tunisiens d’origine ou de nationalité de parcourir le chemin de la paix dans nos échanges harissiens en parlant franchement mais avec une Nia Safia (bonne volonté et sans préjugés) et en essayant de marcher dans «les souliers» de l’autre pour comprendre (je dis comprendre, et non pas justifier ou forcément juger) son point de vu et le respecter.
Par Braham (Braham) le mercredi 05 avril 2006 - 22h28: |
Blatta
Cela fait quelques temps que je lis un échange de messages entre une personne qui lance des idées qui frisent l'ignorance (de leur histoire) et l'insulte (de l'intelligence) avec certains amis, dont j'admire l'intelligence et le courage, qui essaient de lui expliquer que la Terre est Ronde. C'est à ces amis que j'adresse ce message.
Nous voyons de temps en temps surgir des interlocuteurs qui se présentent comme tunisiens de confession islamique et avec une certaine "innocence", mais quand même chargée d'arguments démagogiques que l'on trouve sur tous les medias fondamentalistes dignes de l'école du Mufti pro nazi Amin El Husseini.
L'hospitalité et les bases démocratiques de Adra ne peuvent ni doivent censurer ces messages pleins de pièges et de provocations. Je crois que nous devons les ignorer car toutes les réponses qui leurs seront données n'arriveront jamais à égratigner cette grosse croûte de haine et d'idées fixes qu'ils ont amassées durant leur vie, même s'ils disent qu'ils sont jeunes. Non, personne ne pourra leur faire découvrir une quelconque vérité, parce qu'ils sont trop surs qu'ils la détiennent déjà.
Ils ont la même BLATTA que ces députés arabes israéliens qui se présentent à Beyrouth ou Damas pour déclarer, devant un peuple qui vit sous la dictature du Baath depuis des décennies, qu'Israël est un régime raciste et que la seule démocratie au Moyen Orient se trouve en Syrie.
Alors laissons les dans leurs opinions et leur ignorance. Leurs déclarations ne sont pas capables de blesser notre saine dignité, il faut les ignorer et ne point répondre à leurs arguments provocateurs. Ils finiront peut être par comprendre où est leur vraie place.
Par Lalla (Lalla) le mercredi 05 avril 2006 - 21h19: |
Bazooka
tres sincerement merci pour le memo a suivre pour Pessah;je suis de celles qui ont oublie beaucoup de choses..
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 05 avril 2006 - 21h27: |
Benzarti “Yarhem Oueledek”.. Les Juifs ne peuvent jamais être colons chez eux, c’est à dire sur la terre de leurs ancêtres. Mais le Juif est de nature bon, c’est pourquoi il a laissé les falaha et les ouvriers arabes venus de partout s’installer en terre d’Israël et leur a même donné du travail. Mais si les Arabes qu’on appelle aujourd’hui Palestiniens sont encore là c’est parce qu’ils ne trouvaient pas du travail dans le pays d’ou ils venaient. Moi je les appellerais “des travailleurs immigrés” et en Allemagne on les appelle “Gastarbeiter” en Tunisien on les appelle “Deif el barani” Toutefois j’apprécie que tu reconnaisses qu’appeler les Juifs colons est une création de propagande Arabe.
EIDEK MABROUK
Par Emma (Emma) le mercredi 05 avril 2006 - 20h50: |
BONNES FETES DE PESSAH
Par Emma (Emma) le mercredi 05 avril 2006 - 20h50: |
Jewish World Review 4 avril 2006 / 6 Nissan, 5766
‘Ignorons le Hamas’
Par Caroline B. Glick
http://jewishworldreview.com/0406/glick040406.php3
Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l'IHC
Le fait que l'Occident recherche des voies pour continuer d'aider les Palestiniens, malgré l'élection récente du Hamas pour les diriger, montre bien que l'Occident ignore pourquoi le choix des Palestiniens devrait modifier la manière dont ses gouvernements agissent.
Jeudi dernier, le premier gouvernement jihadiste depuis les Talibans a accédé au pouvoir. L'installation du gouvernement du Hamas dans l'Autorité Palestinienne a créé une nouvelle dynamique au Moyen-Orient.
Désormais, une force soutenant ouvertement des organisations du jihad mondial comme al Qaïda et le Hezbollah, alliées à l'Iran, dédiées à l'islamisation totale de la société palestinienne, et engagée dans l'éradication de l'Etat d'israël règne aujourd'hui sur l'autorité Palestinienne.
Jusqu'à ce jour, des gouvernements occidentaux ont limité leur réponse à l'ascencion au pouvoir duHamas à des débats sans fin et à des déclarations concernant leur désir de créer des mécanismes qui leur permettront de continuer de donner aux Palestiniens des milliards de dollars par an, et de maintenir leurs liens officiels avec l'AP dirigée par le Hamas via le bureau du président de l'AP, Mahmoud Abbas. Pour illustrer ce courant la semaine dernière, il y avait le Premier Ministre par intérim Ehud Olmert et le Président des USA George W. Bush. La nuit de l'élection, Olmert implorait Abbas d'ouvrir des négociations avec Israël.
Dans un discours mercredi dernier, Bush déclara : " Je pleure sur la souffrance des Palestiniens", en maintenant que le "gouvernement des USA a obtenu de l'aide qui va directement au peuple. Et je sais que nous allons continuer d'appeler les gouvernements de la région à soutenir le Peuple palestinien".
A la base, la recherche désespérée du monde occidental d'une façon de donner aux Palestiniens son argent montre deux choses sur l'Occident. D'abord cela montre que les gouvernements occidentaux, de Washington à Paris et Jérusalem comprennent que le Hamas n'est pas la même entité que le Fatah'.
Ils savent qu'il y a quelque chose de fondamentalement différent entre la situation de l'AP aujourd'hui et celle qui existait avant les élections du 25 janvier. Pourtant d'un autre côté, le fait que l'Occident recherche des voies pour continuer d'aider les Palestiniens malgré l'élection récente du Hamas pour les diriger montre bien que l'Occident ignore pourquoi le choix des Palestiniens devrait modifier la manière dont ses gouvernements agissent.
Aussi afin de clarifier la situation, il faut examiner ce que leHamas est vraiment. Dans le premier cas, le Hamas est une organisation jihadiste plongeant ses racines, comme al Qaïda, dans le mouvement des Frères musulmans. Le Hamas a été fondé en 1988. Sa charte définit le but du jihad du Hamas comme étant l'éradication d'Israël.
A cette fin, la notion de négocier un traité de paix avec Israël est totalement exclue. Comme la charte le déclare: "Il n'y a pas d'autre solution au probllème palestinien que le jihad".
La charte du Hamas donne une grande importance à la ncessité d'endoctriner le peuple palestinien pour la cause du jihad. Lever le drapeau du jihad, "exige la propagation de la conscience islamique parmi les masses, localement en Palestine, dans le monde arabe et dans le monde islamique. Il est nécessaire d'instiller l'esprit du jihad à la nation, d'engager le combat avec les ennemis, et de rejoindre les rangs des combattants".
La charte du Hamas est importante parce que ses dogmes sont soutenus et reçoivent une signification concrète dans la plateforme électorale publiée en janvier. Ce document place la plus haute importance sur l'intention du Hamas d'utiliser son pouvoir politique pour islamiser les appareils du gouvernement de l'AP, et pour entraîner la mobilisation totale de la société palestinienne pour le jihad. La plateforme stipule que le Hamas révisera le code pénal et les lois constitutionnelles pour assurer que la "loi de la sharia islamique sera le principe à la source de la législation en Palestine".
Depuis sa victoire électorale, le Hamas a ciblé les nightclubs, les bars, les femmes 'occidentalisées' et les homosexuels à Gaza. Sa plateforme soutient ces positions et la suppression future de normes occidentales quand elle déclare : "Nous nous efforcerons de respecter toutes les opinions qui ne dévient pas des croyances du peuple et de son patrimoine culturel". Les femmes sont spécifiuement visées avec la promesse q'elles seront instruites selon les voies de l'Islam pour "se familiariser" avec leurs "identité indépendante fondée sur la chasteté et l'engagement". Par la promotion et le prosélytisme pour le jihad, le Hamas "soutiendra des mosquées et des installations de mosquées" et "assurera que des lieux de prière serviront à leur rôle missionnaire et éducatif dans la société". Et le rôle éducatif des mosquées, comme le rôle des écoles et des médias, sera de prêcher le jihad. Le Hamas explique que son but est "d'améliorer notre civisme" dans l'objectif de les aider à "résister à la normalisation culturelle". Les médias sous la gouverne du Hamas recevront une "guidance... de manière à élever le peuple palestinien et à encourager sa persévérance et sa résistance".
Le fait que le Hamas souligne publiquement la plus haute importance de l'endoctrinement est confirmé par sa décision de nommer le Dr Nasser al Din Shaar au poste de Vice-Premier Ministre et ministre de l'Education. Shaar est le doyen du département de la loi sharia de l'Université al Najah à Naplouse. C'est le ministre du gouvernement de rang le plus élevé en Judée et en Samarie, avec le Premier Ministre de l'AP, le ministre des affaires étrangères et le ministre de l'intérieur étant tous les deux basés à Gaza.
Dans un entretien au journal Maariv le mois dernier, Shaar, dont l'unversité a vu plusieurs de ses étudiants devenir les islamikazes à la bombe, n'a pas seulement refusé de reconnaître le contenu antisémite virulent dans les cursus de l'école et de l'université à l'AP, mais il a accusé Israël de corrompre la société palestinienne. Selon ses termes : "Nous savons que le gouvernement d'Israël et ses services de renseignement essaient d'opprimer les Palestiniens, par exemple en distribuant des drogues dures et de la pornographie".
Alors que Mahmoud Abbas est considéré comme le grand espoir blanc de l'Occident,pour le Hamas il apparaît que son principal objectif est de gagner du temps pendant lequel ils achèveront l'islamisation et la militarisation de la société palestinienne. Faisant office de feuille de vigne pour un Occident devenu fanatique des Palestiniens, Abbas permettra au Hamas de mobilser les Palestiniens pour le prochain round du jihad, alors qu'il construit son arsenal - qui est déjà redoutable.
Mardi dernier une roquette Katyousha a été lancée pour la première fois sur Ashkelon. Depuis l'abandon par Israël de la frontière internationale entre Gaza et l'Egypte en septembre dernier, des agents d'al Qaïda d'Irak et des agents du Hezbollah du Liban ont établi des bases d'opération à Gaza.
Des officiers des Gardiens de la Révolution iraniens ont commencé d'aider les commandants du Hamas en établissant, en armant et en entraînant une nouvelle armée jihadiste Cete armée, qui sera appelée les 'Murabitun', sera façonnée sur le modèle des Gardiens de la Révolution iraniens.
Le Hamas prend aussi des dispositions pour coopter des terroristes du Fatah', et les faire entrer dans son gouvernement dans le but d'islamiser le Fatah'. Son ministre de l'intérieur Saïd Siam a nommé Khaled abou Hilal, l'un des commandants du groupe terroriste des brigades des Martyrs d'al Aksa, comme porte-parole de son ministère..
Siam a aussi annulé l'interdiction de porter la barbe instaurée par le Fatah' pour les services de sécurité de l'AP.
L'Occident assume l'hypothèse que les Palestiniens cesseront de soutenir le Hamas s'ils arrêtent de donner de leur argent à l'AP. Mais le Hamas semble appeler à interrompre l'aide. Sa plateforme électorale promet qu'elle "rejettera toute donation soumise à des conditions ou exigeant de céder sur l'un de nos principes inviolables".
L'accession du Hamas au pouvoir rend absolument impossible de nier la connection entre l'insurrection en Irak, le jihad mondial en général et la guerre palestinienne contre Israël. En effet, dans sa première déclaration de Premier Ministre, Mahmoud Zahar a attaqué les USA en proclamant : "L'Amérique commet de grands crimes contre les pays arabes et islamiques".
Pourtant, alors que le Hamas se prépare à une guerre à tous les niveaux, Israël s'apprête à former un gouvernement dirigé soit par Kadima soit par les travaillistes dont les politiciens insistent pour prétendre qu'il n'y a pas de problème dans ce cas là. Le plan de Kadima de retirer des communautés israéliennes et les Forces de Défense d'Israël de Judée et de Samarie est fondé sur le refus abject d'admettre que les zones abandonnées seront contrôlées par le Hamas. De plus, comme Olmert l'a répété, Kadima refuse de reconnaître que le Hamas est même une menace pour Israël.
Pour leur part, les Travaillistes croient qu'il est encore possible de négocier un accord avec les Palestiniens en dépit de l'élection du Hamas pour les diriger. Les Tavaillistes croient que Abbas, qui n'a jamais levé le petit doigt pour combattre le terrorisme et a été incapable de faire le moindre pas constructif vers la coexistence pacifique avec Israël, est un partenaire valable pour des négociations. De même, ses dirigeants ont exprimé leur volonté de négocier avec le Hamas.
La montée au pouvoir des Talibans a été accueillie dans l'indifférence de la communauté internationale. En un moment, le mollah Omar et ses comparses ont été pris à lapider à mort des femmes, ou à faire sauter des monuments bouddhistes et ont reçu des réprmimandes mondiales pendant quelques jours.
Bien que rejetés par tous les pays à l'exception de l'Arabie saoudite et du Pakistan, l'isolement mondial des Talibans n'a pas semblé empêcher son engagement dans le jihad. A la fin, les Talibans étaient seulement obligés de modifier leur façon d'agir, quand l'armée américaine a renversé leur régime, après qu'ils aient rendu possible les attaques du 11 septembre.
Y-a-t il quelqu'un désireux de tirer une leçon du précédent gouvernement jihadiste, dans leurs échanges avec son tout nouveau clone ?