Archive jusqu'au 10/octobre/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires d'Octobre 2003: Archive jusqu'au 10/octobre/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Omega (Omega) le vendredi 10 octobre 2003 - 08h08:

AUJOURD'HUI ANNIVERSAIRE DE CHRISTOPHE COLOMB QUI ETAIT JUIF SEPHARADE

c:/



Texte trouve dans Harissa :

D'abord une chose que je tiens a mettre au clair!!! Nous, les Juifs Tunes, avons un droit ancestral sur les USA. Savez vous que nos ancetres sont en grande partie venus d'Espagne qu'ils ont du quitter avec les autres Sefarads apres leur expulsion, le jour de Nar Agayine 1492? Et savez vous aussi que Christophe Colomb est parti ce meme jour d'Espagne pour aller decouvrir ce continent magnifique. Eh bien, je ne sais pas si vous savez, mais Christophe Colomb etait ... JUIF. Vous allez me dire aouda, partout il voit des Juifs Tunes celui la? Ou alors comment c'est possible que quelqu'un qui s'appelle Christophe peut etre Juif? Eh bien figurez vous que les Juifs a l'epoque devaient se cacher et pratiquer leur religion en cachette car ile etaient en butte a l'Inquisition. Incroyable mais vrai : Christophe Colomb etait Juif. De nombreux historiens en sont persuades. Le Vatican, qui aurait des archives extraordinaires sur le sujet refuse de les montrer. On a retrouve des inscriptions en hebreu dans ses ecrits. Il faisait partie d'un groupe de conversos (Juifs qui pratiquaient leur religion en secret). Ses navigateurs etaient Juifs. Ils ont utilise des connaissances Kabbalistiques et Talmudiques (qui clamaient depuis des siecles que la terre etait une sphere). Leur vraie mission etait en fait de trouver un nouveau pays ou les Juifs pourraient enfin etre libres. Alors n'hesitez plus et venez aux USA. C'est a nous!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le vendredi 10 octobre 2003 - 07h52:

Citron , je suis contente pour une fois de t entendre dire que ce n est "qu une population autochtone placee la presque par hasard sous la protection d Israel .... "
non Citron cette population n est pas cantonnee par la barriere de securite mais par l aveuglemnt et la haine de ces propres dirigeants qui en 50 ans n ont jamais su leur donner la moindre lueur d espoir . Cette barriere n est qu une securite vitale pour Israel . Elle a longtemps ete refusee meme par Israel mais apres 3 ans d Intifada , nous ausi avons besoin de repousser le danger tant que faire se peut ... N est ce pas le but de la barriere ???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le vendredi 10 octobre 2003 - 04h41:

Citron,

Supporterez vous donc cetter barriere si de l'autre cote se trouvait un etat Palestinien?
Israel essaye de se proteger de gens qui viennent tuer des civiles, les mexicains qui viennent aux USA demandent simplement le droit se travailler dur pour pas grand chose.


Quand au General Spector, vous devriez en apprendre une lecon sur la democratie. Meme les militaires s'expriment librement en Israel, imaginez vous ce qu'il arriverait a un general de l'armee Tunisienne si il osait exprimee une opinion differente du regime totalitaire et raciste.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le vendredi 10 octobre 2003 - 07h00:

TUNES CELEBRES DE FRANCE

BITAN ARNO

ANIMATEUR RADIO (radioj)
(ciel AM)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 10 octobre 2003 - 05h27:

Ya Oueld Bladi Si Citron,

Vous voyez, je préfère écrire sur ces beaux souvenirs que d'écrire sur les évenements actutels qui de toute façon ne seront decidés que sur le terrain et avec Washinton, quant aux pilotes aussi braves qu'ils le soient, s'il agissent ainsi, ils agissent uniquement du côté politique et non pas par conscience humaine, car personne ne leur à demandé de prendre le vol pour de telles missions.

Je constate que vous êtes passionné par les évenements d'Israël plus que par les évenements tunisiens. Vous voyez comme c'est beau la liberté d'expression.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 10 octobre 2003 - 04h56:

Merci Henri, en effet la fête de Rebbi Chimon Baar Yohay était aussi très importante. On faisait la conpétition à qui aurait fait la meilleure "Hadra" (Menora) avec le plus de bougies et qui éclairerait le plus. Mon père à cette occasion donnait des circuits de courant et des lampes à tout son quartier. Ses voisins du magasin lui demandaient quelle était l'occasion Il leur disait: "Aujourd'hui c'est la fête de Rebbi Chimon Baar Yohay. Il faut allumer partout." En ce temps- là les magasins de son quartier n'avaient pas de courant, papa était le seul à avoir du courant électrique, car il était l'ami intime de plusieurs fonctionnaires de l'usine électrique qui se trouvait à Sidi Frej. Papa n'avait jamais payé la consommation du courant électrique. Les fonctionnaires de l'usine électrique n'avaient pas non plus payé les chaussures que papa fabriquait.
Les maisons juives faisaient ce jour-là la Séouda et invitaient les Rabbins et les enfants du Bayout et j'en étais un parmi eux. Nous chantions des chansons religieuses et pour cela nous dégustions les briks, le maakoud, les fèves et pour les jeunes aussi du Bechcoutou et nous buvions de la ‘Rouzata' et les grand buvaient de la boukha, etc etc On allait de maison en maison pour prier et chanter dans chaque Séouda, cela durait jusqu'à tard le soir.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le vendredi 10 octobre 2003 - 01h50:

voila ce qui arrive lorsequ'on a une bonne conscience


Israël-Palestiniens

Un général d’aviation réfractaire limogé

Le général Yiftah Spector, du cadre de réserve de l’armée de l’air israélienne, prestigieux signataire de la pétition des pilotes réfractaires, a été destitué de ses fonctions d’instructeur dans l’armée de l’air a rapporté hier la radio publique israélienne.

Cette mesure lui a été signifiée lors d’un entretien avec le commandant en chef de l’armée de l’air, le général Dan Haloutz, a indiqué la radio.

Vingt-sept pilotes de réserve de l’armée de l’air dont le général Yiftah Spector, avaient remis en question fin septembre, dans une pétition adressée au général Haloutz, la politique de liquidation de militants palestiniens menée par le gouvernement d’Ariel Sharon et qui a suscité un vif débat en Israël.

Dans cette pétition, ils avaient affirmé refuser de prendre part à «des attaques aériennes contre des centres de population civile» dans les territoires palestiniens et proclamé ne plus vouloir «obéir à des ordres illégaux et immoraux.»

Le général Spector, décoré pour hauts faits pour avoir conduit l’attaque contre la centrale nucléaire irakienne Osirak le 7 juin 1981, a abattu 15 appareils ennemis en combat aérien, et a formé plusieurs générations d’élèves de l’école de l’air israélienne.
http://www.lapresse.tn/monde/ungeneral.htm

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le vendredi 10 octobre 2003 - 02h30:

max

"la barrière édifiée entre les États-Unis et le Mexique "

ceci s'appelle une FRONTIERE et on en trouve entre chaque pays,
la frontiére limite le territoire de deux etats indépendants différents.

le mur de sécurité partage, en israel meme,entre l etat d israel et une population autochtone qui est sous la "protection" de l'armée israélienne mais qui doit se contonner a l'interieur de cet espace vital.
c'est pour ca que ce mur géne certaines personnes qui ne peuvent pas comprendre le bien fondée de cet ouvrage

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le jeudi 09 octobre 2003 - 22h50:

une barrière de sécurité qui ne gêne personne :

la barrière édifiée entre les États-Unis et le Mexique


mon image

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 09 octobre 2003 - 19h50:

COUP DE BALAI

'...Demain, yè hmar, je te remplace par Sharon, au moins lui il sait ce qu'il veut...!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le jeudi 09 octobre 2003 - 17h03:

Le ministre égyptien de la culture : La mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher ont été érigés pour détourner le pèlerinage de la Mecque ; Jérusalem n’était pas le centre cultuel des disciples du Prophète Mahomet

Le 5 août 2003, Ahmed Mohammed Arafa, chroniqueur de l’hebdomadaire égyptien Al-Qahira, publié par le ministère égyptien de la culture, écrit un article rejetant la doctrine islamique selon laquelle le célèbre « Voyage nocturne » du Prophète Mahomet (Coran 17 : 1) l’aurait conduit de la Mecque à Jérusalem. Arafa, présentant une nouvelle analyse du texte coranique, affirme que le Voyage nocturne de la sourate Al-Isra (c.-à-d. « la sourate du Voyage nocturne ») dans le Coran ne fait pas référence au voyage miraculeux de la Mecque à Jérusalem, mais à l’émigration du Prophète (Hégire) de la Mecque à Médine. (1)
Deux semaines plus tard, Arafa publie un autre article (2) dans le même hebdomadaire, remettant en question la sainteté de Jérusalem dans l’islam. En voici quelques extraits :

Le changement de qibla (direction de prière) signifie que Jérusalem a perdu son statut dans l’islam.

« (…) La Palestine a été conquise [par les musulmans] en l’an 17 de l’Hégire [en 638 ap. J.C.] à l’époque d’Oumar Ibn Al-Khattab, où les gens [en Palestine] commençaient [tout juste] à adopter l’islam. Comment aurait-il pu exister une mosquée en Palestine à l’époque du Prophète [c.-à-d. avant que la Palestine ne soit conquise par l’islam], même une mosquée du nom de ‘la plus lointaine’ [al-aqsa en arabe] ? (…)

Et donc, la mosquée connue aujourd’hui sous le nom de ‘mosquée Al-Aqsa’ n’est pas celle à laquelle se réfèrent ces paroles du Coran : ‘De la mosquée Al-Haram [de la Mecque] jusqu’à la plus lointaine mosquée (al-aqsa)’. Il est vrai que le Prophète, conformément aux instructions d’Allah, s’est tourné vers Iliya [Aelia] pour prier – le nom que portait Jérusalem à cette époque - pendant 17 mois, puis, toujours conformément aux instructions d’Allah, s’est tourné vers la mosquée Al-Haram de la Mecque pour prier. Aelia était le centre cultuel des Juifs, et l’est encore aujourd’hui. Cela signifie que, pendant un certain temps, le Prophète priait dans la même direction qu’eux, mais a ensuite opté pour une autre qibla [direction de prière] (…)

Ce changement de qibla, de Jérusalem vers la mosquée Al-Haram [à la Mecque] signifie que Jérusalem a cessé d’être le centre cultuel des disciples de Mahomet et ne méritait plus d’être considérée par les musulmans comme supérieure à toutes les autres villes historiques du domaine islamique. Si [ce changement de qibla] n’est pas compris de cette façon, alors il n’a aucun sens (…) »

La mosquée Al-Aqsa a été érigée dans un contexte de rivalité politique.

« Quand Abd El-Malik Ibn Marwan est devenu calife, époque où [son rival] Ibn Al-Zubayr contrôlait Hijaz, il craignait que le peuple ne s’attache à Ibn Al-Zubayr au moment du pèlerinage de [la Mecque], du fait que le peuple ne pourrait entrer à Médine et à la Mecque qu’avec son autorisation. Et si Ibn Al-Zubayr leur accordait l’hospitalité (…), il gagnerait l’allégeance de nombreuses personnes (…)

C’est pourquoi Abd El-Malik empêcha la population de faire le pèlerinage jusqu’à [la défaite d’Ibn Al-Zubayr et] la fin de la guerre. Abd El-Malik entreprit [alors] d’ériger une grande mosquée à Jérusalem, la qibla d’origine. C’est à partir de ce moment que les dépositaires de la tradition se sont mis à prôner la signification religieuse de cette mosquée et à en faire ‘la troisième mosquée la plus sainte après les deux saintes mosquées [de la Mecque et Médine]’ (3) (…)

La nouvelle mosquée [à Jérusalem] a d’abord été appelée ‘la mosquée d’Aelia’ ; des traditions prophétiques mentionnant sont nom naquirent [afin de lui apporter une signification religieuse.] Puis le nom d’ ‘Al-Aqsa’ a été usurpé [à la mosquée de Médine] pour lui être assigné parce qu’elle [la mosquée d’Aelia] était alors la mosquée la plus éloignée de la Mecque et de Médine. On prétendit que l’expression coranique ‘la plus lointaine mosquée’ faisait référence à [la mosquée d’Aelia], vu que la mosquée du Prophète [à Médine] n’était ni ‘éloignée’, ni ‘la plus éloignée’ pour les gens de Médine (…) (4)

En somme, la construction de la mosquée de Jérusalem, connue sous le nom de Mosquée Al-Aqsa, ne débuta qu’en l’an 66 de l’Hégire, à l’époque d’Abd El-Malik Ibn Marwan, et s’acheva en l’an 76 de l’Hégire. L’affiliation religieuse des musulmans à Jérusalem prit fin avec le changement de qibla qui, de Jérusalem, devint la Mecque. A l’époque où Abd El-Malik Ibn Marwan empêcha la population syrienne et irakienne de faire le pèlerinage - époque qui s’étendit sur plusieurs années -, afin que celle-ci ne s’attache pas à Ibn Al-Zubayr, et entreprit de construire une grande mosquée à Aelia, des traditions religieuses glorifiant cette [nouvelle] mosquée et le Dôme du Rocher ont vu le jour. Cette mosquée portait à l’origine le nom de mosquée d’Aelia, avant que celui de la mosquée de Médine, Al-Aqsa, ne lui fût attribué. Ce qui a facilité ce transfert de nom est que les gens ne Médine n’appelaient pas [leur mosquée] ‘lointaine’ ou ‘la plus lointaine’, vu qu’[elle ne l’était pas] en termes géographiques (…) Nous avons hérité de ces traditions [qui sanctifient Jérusalem] comme si elles faisaient partie de la religion [musulmane]. »


(1) Pour le précédent article d’Arafa, voir la Dépêche Spéciale 564 de MEMRI
(2) Al-Qahira (Egypte), le 19 août 2003
(3) L’auteur reprend une théorie élaborée par I. Goldziher en 1890 (Voir Muhammedanische Studien, II, pp.35-37 ; pour la traduction en anglais : Muslim Studies II, pp. 44-45), selon laquelle en érigeant le Dôme du Rocher et la mosquée d’Al-Aqsa, Abd El-Malik cherchait à détourner le pèlerinage de la Mecque au profit de Jérusalem dans le cadre de sa campagne contre Ibn Al-Zubayr. Cette théorie, largement acceptée à l’époque, fut incorporée à des manuels scolaires d’histoire islamique. Il convient toutefois de noter qu’elle a été réexaminée et réfutée par S.D. Goitein (voir « La sainteté de Jérusalem et de la Palestine dans l’islam primitif », dans Studies in Islamic History and Institutions, Leiden, 1966, pp. 135-137) et n’est plus officielle aujourd’hui. Arafa introduit son article par une citation d’Al-Uns al-jalil bi-ta’rikh al-qods wa’l-khalil, de Mujir al-Din Abd El-Rahman al-Oulaymi al-Hanbali al-Maqdisi (810/1456-928/1522) selon laquelle le calife omeyyade Abd El-Malik Ibn Marwan aurait décidé de construire le Dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa dans le but de détourner le pèlerinage de la Mecque – contrôlée à l ‘époque par son rival Ibn Al-Zubayr - pour le diriger vers Jérusalem, qui se trouvait sous son contrôle et proche de Damas, sa propre capitale. Arafa précise qu’il a emprunté cette citation d’un article d’Ahmed Uthman portant sur la controverse concernant les lieux saints de Jérusalem Awda ila ‘l-khilaf ‘ala muqqadasat al-aqsa, al-ha’it wa’l-masjid, publié dans Al-Sharq Al-Awsat, le 19 novembre 2000.

(4) L’auteur explique qu’une fois que le nom « Al-Aqsa » fut attribuée à la mosquée de Jérusalem, il fut également incorporé à diverses traditions, propagées dans le but de prôner la valeur islamique de Jérusalem.


MEMRI

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le jeudi 09 octobre 2003 - 16h54:

Proche-Orient: Qoreï présente sa démission à cause de désaccords


RAMALLAH (AFP) - Le nouveau Premier ministre palestinien, Ahmad Qoreï, a présenté jeudi sa démission à Yasser Arafat après que des divergences persistantes eurent entraîné l'annulation d'une session du Parlement au cours de laquelle il devait exposer le programme de son cabinet.

On ignorait dans l'immédiat si cette démission surprise avait été acceptée par M. Arafat, qui avait nommé dimanche soir M. Qorei (alias Abou Alaa) à la tête d'un gouvernement de crise de huit membres après avoir décrété l'état d'urgence en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

"Ahmad Qoreï a remis sa démission au président", a déclaré à l'AFP une source proche du président de l'Autorité palestinienne.

Une réunion houleuse du Comité central du Fatah, le mouvement de MM. Arafat et Qoreï, s'était tenue, en présence des deux hommes, peu avant l'heure prévue pour la session du Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement), selon des sources proches de cette instance.

Lors de la réunion, M. Arafat s'est opposé à la nomination du général Nasr Youssef comme ministre de l'Intérieur, après que celui-ci eut refusé, mardi, de prêter serment devant lui avec les autres membres du cabinet.

Le général Youssef exigeait que le gouvernement obtienne préalablement la confiance du Parlement.

M. Arafat souhaitait, en outre, que le cabinet d'urgence soit approuvé par les députés en tant que tel, alors que M. Qoreï, selon le texte du discours qu'il devait lire devant le Parlement, voulait un "gouvernement ordinaire restreint".

"Abou Alaa a quitté la réunion en colère", a précisé un responsable.

Le report sine die de la session a été annoncé aux députés réunis à la Moukataa, le QG de M. Arafat à Ramallah, par le président en exercice de la Chambre, Ibrahim Abou Al-Naja.

"En raison de divergences de vues à propos du gouvernement, il a été décidé de reporter la session sine die", a déclaré M. Abou al-Naja.

Le député du Fatah Mohammad Al-Hourani a affirmé à l'AFP que "la session a été reportée parce que le Parlement n'approuvera pas un gouvernement d'urgence".

"Les divergences portent sur la nature du gouvernement et non pas sur son programme", a affirmé un des membres du cabinet, Jamal Al-Choubaki.

M. Arafat, appuyé par le Fatah, souhaitait une approbation du Parlement à ce cabinet, alors que la majorité des députés s'y opposaient, préférant soutenir un gouvernement ordinaire, selon des sources parlementaires.

Ils ont fait valoir que rien dans la loi fondamentale de l'Autorité palestinienne ne stipulait clairement la possibilité de mettre en place un gouvernement de crise, même si l'état d'urgence est déclaré, alors que M. Arafat s'est montré d'un avis contraire.

L'état d'urgence autorise le cabinet à gouverner par décrets pendant un mois. Il a été proclamé par M. Arafat au lendemain d'un attentat suicide à Haïfa (nord d'Israël) perpétré par une kamikaze du Jihad islamique qui a tué 19 personnes.

Sur le terrain, deux militaires israéliens et un Palestinien ont été blessés par un kamikaze palestinien qui a fait exploser sa charge près d'un barrage militaire israélien aux abords de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie.

L'attaque, dont l'auteur est mort sur le coup, a eu lieu devant le bureau de liaison israélo-palestinien à la sortie ouest de la ville.

L'attentat a été revendiqué par un interlocuteur anonyme au nom des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, un groupe armé lié au Fatah.

Il est intervenu en dépit du renforcement du dispositif de sécurité israélien dans les territoires palestinien où quatre unités de réservistes doivent être déployés à partir du 22 octobre, selon la radio publique israélienne.

Ces unités seront utilisées notamment à Jénine, Tulkarem, Kalkiliya et Ramallah, dans la moitié nord de la Cisjordanie, ainsi que dans la bande de Gaza, a ajouté la radio, précisant que cette décision avait été prise par le ministre de la Défense, Shaoul Mofaz.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 09 octobre 2003 - 16h49:

Vivre le désastre (info # 010910/3) [analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency



Une nouvelle maladie française: “l’islamophobie”


Je ne suis pas rentré en France depuis longtemps, mais déjà tout m’insupporte. Le pays est au bord de la catastrophe économique, mais c’est à peine si les journalistes en parlent, si ce n’est pour commenter un livre appelé “La France qui tombe”, et qui n’est, bien sûr, que l’expression par un économiste de son “point de vue”.



Les hommes politiques, eux, se taisent sur le sujet lorsqu’ils sont en public, mais avouent l’étendue du désastre lorsqu’ils sont en privé et qu’aucun journaliste ne se trouve alentour. Quand un commissariat est incendié, ce qui se produit de plus en plus souvent, on parlera à la télévision des “problèmes des jeunes dans les quartiers”. A l’occasion du procès intenté par une jeune fille mariée de force au Mali et intenté en France contre son violeur, on dira, mais du bout des lèvres, que les “chiffres des mariages forcés” sont en augmentation vertigineuse (plus d’une centaine de milliers en une année, Ndlr), et que c’est un “problème de société”.



A l’occasion d’un autre procès, intenté celui-là par des jeunes filles, victimes de ce qu’on appelle désormais pudiquement les “tournantes” (mais qui sont en fait viols collectifs à répétition), on dira que les jeunes filles de nombreuses cités ne peuvent plus sortir le soir si elles ne sont couvertes de la tête aux pieds, et que cela aussi est “un problème de société”.



Vous dites que ces mariages forcés ont lieu dans des pays musulmans ? On vous répondra que c’est un pur hasard, et que vous ne devriez pas prononcer ces mots. Vous ajoutez, qu’encore une fois, les contrées où on exige que les jeunes filles soient couvertes de la tête aux pieds sont les contrées musulmanes ? Là, on vous dira que vous exagérez et que si vous recevez un coup de couteau ou une convocation de la justice, vous l’aurez bien cherché. La France entière, de fait, vient de découvrir le véritable mal qui la ronge: l’islamophobie.



Vous dites que plus de cinq cents actes antijuifs ont été recensés en un an en France ? Allons... Etes-vous sûr du chiffre ? Vous devez être juif pour prétendre cela, et pas un de ces bons juifs pro palestiniens, non, un mauvais juif, qui n’a même pas honte de ce qu’il est. Et oui, c’est hélas vrai : en France, désormais, ce qui est suspect ce n’est pas qu’il y ait eu cinq cents actes antijuifs en un an, ce qui est suspect c’est d’en parler. Imaginez le risque, vous commencez à aborder le sujet... vous allez peut-être commencer à parler des coupables. Vous allez dire que ce ne sont pas des septuagénaires d’extrême droite, mais... On vous arrête, Espèce d’islamophobe !...



Vous remarquez que Bin Laden, Arafat, la “Palestine” figurent en bonne place dans les graffitis tracés dans les halls d’immeubles à loyers modérés. Voulez-vous insinuer que... Ignoble islamophobe !



Vous défendez le droit imprescriptible d’Israël à exister ? Un Etat fasciste, criminel, raciste ? Ne seriez vous pas raciste vous-même ? Vous traitez d’abominables les discours génocidaires des leaders du Hamas ou les prêches du mufti de Jérusalem, nommé par Arafat ? Je l’avais bien dit que vous étiez islamophobe !


Je sais, en me lisant, vous penserez que j’exagère. Tout ce qui précède m’a été rapporté, au cours des deux semaines qui viennent de s’écouler. Je devais rééditer un livre écrit par mon ami Fereydoun Hoveyda, appelé “Que veulent les Arabes ?” Ce livre, édité une première fois il y a douze ans, avait connu alors un grand succès et le remettre à disposition du public français, sous une forme actualisée, me semblait être une bonne idée. “C’est un livre trop critique vis-à-vis des Arabes et de l’islam”, m’a répondu mon éditeur. J’aurais peur d’être taxé de raciste et d’islamophobe”. Fin du projet.



Je voulais traduire et présenter un autre livre sur l’islam. Le livre est loin d’être un brûlot. Il est signé d’un spécialiste très connu aux Etats-Unis et y a connu un franc succès. Le livre est une analyse critique de l’islam : il pose entre autres la question de savoir si l’islam, tel qu’il est aujourd’hui, est compatible avec l’idée occidentale des droits de l’homme ?


L’éditeur à qui j’avais soumis le projet et qui, dans un premier temps, s’était déclaré enthousiaste me téléphone pour me dire: “Tout le monde autour de moi me dit que c’est un livre islamophobe. Une partie de mon personnel menace de démissionner si je publie çà”. Fin du projet là encore.



Je suggère un autre projet, un livre sur Israël. “Vous voulez dire pro israélien ?” Oui. “Vous serez critique vis-à-vis de ce salaud de Sharon ?” Non. “Alors je vous conseille de renoncer”.


Par le biais d’une opération de lobbying et d’intimidation lancée par un mouvement désormais essentiellement musulman, le MRAP, opération relayée peu à peu par les journaux, les médias audio-visuels, les hommes politiques, critiquer l’islam, même du bout des lèvres, même lorsque certaines questions concernant sa compatibilité avec nos acquis humanistes sont socialement urgentissimes, est devenu tabou en France.


Parlez du Christianisme ou du Judaïsme tant que vous voulez, mais pas de l’islam. Dans la dynamique de la même pensée imposée, ne pas critiquer Israël devenu suspect en France.


Je ne suis pas rentré en France depuis longtemps, ai-je dit, mais déjà tout m’insupporte, oui. Et il m’insupporte plus que tout, ce sentiment de plus en plus transparent que ce pays se détraque, qu’on y détruit la liberté de parole, qu’on y prône l’autocensure, et que pour des raisons qui tiennent du lavage de cerveau et de la lâcheté, on y a fait d’une religion donnée, une religion entièrement à part. Une religion qu’il faut honorer par obligation, respecter infiniment, respecter, jusqu’à accepter la cécité volontaire et vis-à-vis de laquelle seul est admis un discours qui relève assurément d’une nouvelle et pernicieuse forme de langue de bois.


Il m’insupporte plus que tout, ce sentiment que, dans ce pays qui se détraque, on fait de l’Etat d’Israël un Etat paria, un Etat que les Français regarderaient à l’échelle planétaire comme ils regardaient les Juifs en France en 1940.



Des centaines d’Israéliens ont perdu un ou plusieurs proches dans un attentat depuis le déclenchement de la seconde vague de guerre terroriste, des centaines d’autres Israéliens survivent mutilés, parfois atrocement. Nul journaliste français n’en parle jamais. Les journalistes français abondent par contre de l’autre côté, du côté où on forme les terroristes, du côté du Hamas, de Assad et d’Arafat. Pour sûr : ces journalistes là ne seront pas accusé de racisme ou d’islamophobie. Jamais !



Quelques jours avant que je ne rédige cet article, un jeune informaticien juif était traîné en justice. Pourquoi ? Parce qu’il a géré un site Internet sur lequel ont été publiés des textes antisémites et islamophobes. Son accusateur ? Le MRAP.



Le président de cette honorable association a déclaré à la barre des témoins : “Nous avons laissé proliférer l’islamophobie et l’arabophobie sur Internet trop longtemps”. Il était assisté de quatre avocats, pas moins. Un jeune informaticien juif qui s’est égaré, c'est tellement dangereux ! Un article dans Le Figaro du lendemain accusait en caractère gras le jeune informaticien juif de racisme, alors même qu’aucun jugement n’a été prononcé. On découvrait, dans le corps de l’article, que le MRAP travaillait en relation avec toutes les polices de France pour débusquer les ignobles, les galeux : les islamophobes !



Pendant ce temps, le site Internet de Radio-Islam continue impunément à proposer à ses visiteurs le texte complet de Mein Kampf et celui des Protocoles des Sages de Sion. Le site de Radio-Islam se porte bien, merci. Comme son nom l’indique, il ne risque pas de problèmes avec la justice et avec le MRAP, il n’est pas islamophobe.


Au moment d’achever cet article, j’apprends l’effroyable nouvelle : un attentat, encore, à Haïfa. Se mêlent en moi une infinie compassion pour les victimes, un sentiment d’aversion et de dégoût vis-à-vis des criminels que j’aimerais voir disparaître au plus vite de la surface de la terre, un sentiment de révolte aussi.



Quand laissera-t-on au gouvernement de l’Etat démocratique d’Israël les mains libres pour faire ce qui doit être fait ? Ce qui figure noir sur blanc sur le plan de la Carte Routière et qui a été entériné par les membres du Quartette, dont les représentants de l’Union Européenne, de la France. Je parle de la neutralisation des organisations explicitement reconnues comme terroristes. De ces organisations, qui tant qu’elles subsistent ne permettent pas à une personne douée d’intelligence d’imaginer que la paix puisse un jour s’instaurer au Moyen-Orient et dans le monde. De ces organisations qui, suivant la Carte Routière, auraient du être démantelées par l’Autorité Palestinienne, mais qui sont instrumentées par Yasser Arafat, au point qu’il a limogé le gouvernement palestinien qui entendait faire ce qui doit être fait pour accéder à la paix.



Mon aversion et mon dégoût s’étendent déjà à tous les médias et presque tous les politiciens français. Je sais ce qu’ils vont dire. Je sais qu’ils vont me rendre la France encore plus insupportable, et qu’ils vont faire, qu’un peu plus encore, j’aurai honte d’être français.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le jeudi 09 octobre 2003 - 16h01:

La Douda Hak El Ouet Tracking Station :

Le Ftileur :

Cher Emile,

Tu as Dit :

" Depuis que les Juifs avaient immigré en Tunisie, ils avaient toujours avec eux leur patrimoine religieux et les rites qu'ils avaient apporté avec eux d'Israël. "

Voici quelques précisions :

La première présence des Juifs en Tunisie est concomitante de l'établissement par les Phéniciens, ( adeptes du culte de Baal ) de leurs premiers comptoirs en Afrique du Nord, avec qui les Hébreux étaient en très bonnes relations, tant commerciales que de voisinage, bien que les cultes de ces deux civilisations étaient très différents, voire incompatible selon les règles mêmes du Judaïsme.

Les relations entre ces deux peuples, étaient empruntes de qualité car ils ignoraient l'intolérance, la meilleure preuve en est, que c'est Hiram roi de Tyr qui envoya vers Salomon force d'ouvriers ( tailleurs de pierres, forgerons, charpentiers ), d'architectes, de pierres, de métal, et de bois de cèdre... afin de construire le premier Temple.

Ces premiers Hébreux, arrivés en Tunisie découvrirent des populations autochtones dont nous sommes majoritairement issus, et dont la pratique cultuelle était animiste, ils entreprirent de les convertire à la religion des Hébreux, et ils leur enseignèrent la fois et la pratique du Judaïsme. Ce prosélytisme fût un vrai succès, car des régions entières de l'Afrique du Nord ( de même que dans l'Empire Khazar ), se convertirent en masse.

Ce qui fit que lorsque la seconde vague des Hébreux et d'autre Phéniciens, arrivant en Tunisie suite à la destruction du Temple, trouvèrent un Judaïsme bien établi, et furent accueillis comme il se doit par une population ouverte à leur religion, mais qui étaient uniquement originaires de la Tunisie.

Le Christianisme lui arriva avec les Romains, véhiculé par des Juifs de Rome, car il ne faut pas oublier que parmi les premiers Chrétiens il y en avait beaucoup qui étaient Juifs d'origine, et qu'à cette époque, il y avait très peu de divergences entre le Judaïsme et le Christianisme, Jésus étant parmi les plus fervent, respectueux de la Kasherout.

L'arrivée des Byzantins contribua au renforcement du Christianisme, car il arrivait en terrain déjà conquis par le monothéisme. Plus tard les Arabes n'eurent pour les mêmes raisons, aucune difficultés à propager l'Islam.

Ce qui fait que de nos jours on n'hésite pas à qualifier d'Arabes les Musulmans de chez nous, et de Juifs les Israélites de chez nous, ce qui constitue une double erreur, car chez nous ça n'est pas le Moyen Orient, mais L'Afrique du Nord, avec son peuple libre de pensée, et adepte de la Religion qu'il lui plait de pratiquer, ou de ne pas pratiquer.

Voici pour l'Histoire.

Avec tout mon respect, et toute mon amitié.

Wnessou El Douda