Par Emma (Emma) le lundi 13 octobre 2003 - 20h40: |
Accord de paix virtuel entre gauche israélienne et Palestiniens
Par Megan Goldin
JERUSALEM (Reuters) - La gauche israélienne et des responsables palestiniens disent avoir abouti à un accord de paix "virtuel" et symbolique susceptible de servir de modèle à un futur accord de paix.
Mais cette initiative a été aussitôt dénoncée avec vigueur par le gouvernement d'Ariel Sharon ainsi que par son prédécesseur travailliste Ehud Barak.
Les dirigeants de la gauche israélienne, conduits par l'ancien ministre Yossi Beilin, un des négociateurs des accords d'Oslo de 1993, et les Palestiniens, emmenés par l'ancien ministre Yasser Abed Rabbo, un proche d'Arafat, ont dialogué durant deux ans sous l'égide de la Suisse pour aboutir à cet accord qui doit être signé à Genève dans les semaines à venir.
"Dans une situation de vide, de violence et d'absence de dialogue, ce qui est le cas depuis trois ans, on n'a pas arrêté de nous dire qu'il n'y avait personne à qui parler. Il s'avère désormais qu'il y avait quelqu'un à qui parler et des choses à discuter", a déclaré l'ex-président travailliste de la Knesset, Avraham Burg.
Le plan mis au point prévoit des mesures aussi douloureuses pour Israël que le démantèlement des grandes colonies de peuplement tandis que les Palestiniens auraient de leur côté renoncé à insister sur le droit au retour des 3,6 millions de réfugiés de la guerre de 1948, croient savoir les médias israéliens.
"Tout est virtuel", a souligné le ministre des Affaires étrangères actuel, Silvan Shalom en ajoutant: "Je n'en attendais pas beaucoup plus de ceux qui nous ont apportés les accords d'Oslo, cette folie dont nous payons encore aujourd'hui le prix."
Pour sa part, Ehud Barak, a déclaré que l'implication de dirigeants travaillistes et d'anciens ministres dans cette négociations sans enjeu était "vraiment irresponsable" .
Mais le ministre palestinien des Affaires étrangères Nabil Chaat s'est déclaré favorable à toute dialogue conduisant à la paix "contrairement à l'attitude du gouvernement israélien au sujet de cet accord".
Par Nao (Nao) le lundi 13 octobre 2003 - 19h25: |
Quel tintamarre autour de cette affaire du voile!
Il ne serait pas etonnant que l'affaire des 2 beurettes d'Aubervilliers soit un coup monte mediatique.
De toute facon, selon la charia elles ne sont pas musulmanes et selon la halakha elles ne sont pas juives...
Qu'on demande l'avis d'un imam un peu pour voir!!!
Plus grave c'est que Arafat ne lache rien à Ahmed Qoreï (c'etait meme le titre de AFP! plutot etonnant non?)
Il a nommé lundi au poste de ministre de l'Intérieur par intérim un haut responsable du FATAH, Hakam Balaoui (ce qui indique tres clairement ou vont les motivations et intentions d'Arafat!).
Ce camouflet infligé à Ahmed Qoreï, qui soutenait un autre candidat, ne risque pas de retenir le Premier ministre provisoire, déjà sur le départ.
Hakam Balaoui sera chargé du commandement des forces de sécurité palestiniennes, rôle-clé dans l'application de la "feuille de route" pour la paix au Proche-Orient, qui nécessite un désarmement complet des groupes radicaux palestiniens.
Ahmed Qoreï voulait que le poste échoie à Nasr Youssef, un candidat rejeté par Yasser Arafat car il l'avait défié en refusant de prêter serment lors de la constitution du cabinet d'urgence, la semaine dernière.
Le scénario qui avait conduit à la démission de Mahmoud Abbas, le 6 septembre dernier, quatre mois après sa nomination au poste de Premier ministre, semble se reproduire avec son successeur Ahmed Qoreï. Ce dernier a déclaré dimanche devant le comité central du Fatah qu'il ne prendrait pas la tête du prochain gouvernement qui doit être formé dans trois semaines.
Par Charlotte (Charlotte) le lundi 13 octobre 2003 - 20h00: |
la douda ne supporte pas ne pas avoir la vedette, que ce soit en tmanick, au PTB, ou sur Adra.
Remarquez bien : à chaque intervention interessante, il ouvre un contre-feu.
C'est ainsi
Il faudra bien vous y faire
Par Bekhor (Bekhor) le lundi 13 octobre 2003 - 19h35: |
Cher Monsieur WNES.
Merci de tout coeur d'avoir chercher a trouver les sources de ma bibliographie, j'aurais pu vous epargner ce travail delicat si vous m'auriez demander les sources.
Dailleurs, comme vous l'avez certainement lu, je ne m'en cache pas et j'affiche a la fin de ma "COMPILATION" cette ultime phrase:
"Est-ce que j'ai pu éclairer avec l'aide de diverses sources" les enjeux de ce débat épineux
pour notre chère France."
Si vous le souhaitez la prochaine fois que je ferais une dissertion ou une compilation, je vous enverrez par email les sources bibliographiques.
Sinceres salutations.
Bekhor Agency.
Par Jpc (Jpc) le lundi 13 octobre 2003 - 18h55: |
Tempete dans un verre d'eau a propos des deux soeurs expulsees du Lycee parce qu'elles voulaient porter le tchador.
Deux remarques :
1 - Quand on parle de LAICITE, c'est l'enseignement qui doit etre LAIC et non les eleves.
2 - Dand le pays de la LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE pourquoi les eleves ont ils le droit de porter des jeans et des t-shirts avec toutes les inscriptions possibles mais non pas le tchador ou la kippah ?
Jean-Pierre
Par Jpc (Jpc) le lundi 13 octobre 2003 - 18h57: |
Bonjour,
Je vous avais raconte recemment ce qui s'etait passe quand notre groupe d'avocats Juifs avait organise le proces d'Abraham.
Et bien prochainement, nous allons faire le proces du Roi David qui s'etait "approprie" Bathsheva et avait envoye le mari de celle-ci mourir au front.
Comment voterez vous sur cette question.
A bientot
Jena-Pierre
Par Wnes (Wnes) le lundi 13 octobre 2003 - 17h43: |
La Douda Hak El Ouet Tracking Station :
Le Ftileur :
Merci Monsieur Bekhor de votre intervention, ce travail correspond à une compilation judicieuse, que les lecteurs de ADRA auront le loisir de retrouver ( et bien d'autres informations d'ailleurs) en détail, en clickant sur les liens suivants :
http://www.europe-et-laicite.org/MEL-France.html
http://www.cyberislam.info/article.php3?id_article=41
http://www.reseauvoltaire.net/article10186.html
http://perso.wanadoo.fr/fabien.collet/laicite.htm
http://www.ac-paris.fr/IMG/html/americaine.html
Sincères salutations,
Wnessou El Douda
Par Claudia (Claudia) le lundi 13 octobre 2003 - 17h07: |
Polémique après l'exclusion de deux lycéennes voilées
Alma et Lila, les deux lycéennes voilées, ont été exclues définitivement de leur établissement scolaire d'Aubervilliers vendredi soir. Leur avocat a annoncé sa décision de porter l'affaire devant le tribunal administratif. Le conseil français du culte musulman (CFCM) a proposé sa médiation dans les affaires de voile islamique à l'école dont il a souligné que les jeunes filles qui le portent se conforment à "une prescription religieuse".
Lila et Alma Lévy, deux soeurs de 18 et 16 ans, scolarisées en terminale et en première, ont été exclues du lycée Henri-Wallon d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) en raison du port du foulard islamique, jugé "ostentatoire" par le conseil de discipline de l'établissement. Leur père, Alain Lévy, avocat militant au Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples), a réagi avec colère au verdict du conseil de discipline. "Si des délits ont été commis, et je crois qu'il y en a, en effet je saisirai les juridictions pénales de ces délits, laissez-moi le temps d'examiner la question", a-t-il dit. Interrogé sur l'état d'esprit de ses filles, il a déclaré: "Comment voulez-vous qu'elles aillent bien ? J'ai deux enfants à qui on dit 'dehors, on vous jette comme des chiens'".
Me Gérard Tcholakian, avocat des deux adolescentes, a annoncé son intention de faire appel de la décision devant une juridiction administrative. "On a expliqué à ces membres du conseil de discipline qu'ils étaient à la fois juge et partie puisque notamment le proviseur, qui préside le conseil de discipline, est aussi l'agent de poursuite", a dit Me Tcholakian. Alain Lévy, qui se décrit comme un "juif athée, un homme sans religion", a souligné ne pas comprendre "le bannissement" de ses filles qui ne sont "ni intégristes, ni fondamentalistes". Leur mère, d'origine kabyle, dont il est séparé depuis plusieurs années, est agnostique, avait-il expliqué vendredi à Reuters, mais les jeunes filles ont adhéré à l'islam au contact de leur famille maternelle, pratiquante.
Par Maxiton (Maxiton) le lundi 13 octobre 2003 - 11h45: |
Michka il suffit de demander !!
Pour ne laisser aucun doute l'article de ramadan est illustré d' un portrait d'Alain Fielkenkraut.
Pour un de mes amis ( maurice ) ce texte est une nouvelle '' Kristallnacht ''
Lisez, lisez bien tout car '' les loups sont entrés dans Paris''
Maxiton
Critique des (nouveaux) intellectuels communautaires
Par Tariq Ramadan
vendredi 3 octobre 2003
Le présent texte, publié ici en exclusivité, vient d'être refusé par les journaux Le Monde et Libération. Ces refus, cinq fois répétés pour Le Monde, sont plus que regrettables : on s'en prend au seul « communautarisme musulman » mais on peine à accepter la critique de ces intellectuels tant chéris par les médias qui nous servent à longueur d'articles et d'interviews des analyses très discutables et souvent biaisées de la société française comme de la scène internationale. Taguieff, Adler, Finkielkraut, Glucksman, Kouchner, BHL, entre autres, disent la vérité du monde, des bons, des méchants, de « nos alliés »… et Israël, toujours, échappe à leurs critiques sélectives.
La rentrée est agitée. On ne compte plus les livres traitant de l'antisémitisme ou du sionisme. Pour les uns, il existerait un nouvel antisémitisme parmi les jeunes français d'origine immigrée (arabes et musulmans) ou dans les rangs du mouvement altermondialiste qui le dissimuleraient derrière leur critique du sionisme et de l'Etat d'Israël. En face, on dénonce « Un intolérable chantage » à la judéophobie.
Force est de constater, en amont de ce débat, un phénomène qui brouille les données. Depuis quelques années(avant même la seconde intifada), des intellectuels juifs français que l'on avait jusqu'alors considérés comme des penseurs universalistes ont commencé, sur le plan national comme international, à développer des analyses de plus en plus orientées par un souci communautaire qui tend à relativiser la défense des principes universels d'égalité ou de justice.
Les travaux de Pierre-André Taguieff sont très révélateurs.
Son pamphlet La nouvelle judéophobie est le prototype d'une réflexion « savante » faisant fi des critères scientifiques. Le sociologue s'est mué en défenseur d'une communauté en danger dont le nouvel ennemi réel ou potentiel est l'Arabe, le musulman, fusse-t-il français. On ne trouve pas ici de mise en perspective fondée sur une analyse critique de la politique sociale de l'Etat, des réalités de la banlieue ou même de la scène internationale. La conclusion est limpide : la communauté juive de France ferait face au nouveau danger que représente cette nouvelle population d'origine maghrébine qui, de concert avec l'extrême gauche, banaliserait la judéophobie et la justifierait par une critique très retors d'Israël et un « antisionisme absolu ». C'est surtout Alain Finkielkraut qui excelle dans le genre : on savait le penseur impliqué dans les grands débats sociaux mais voilà que l'horizon se réduit et que le philosophe est devenu un intellectuel communautaire. Son dernier ouvrage Au nom de l'Autre, réflexions sur l'antisémitisme qui vient se présente comme une attaque sans nuance de toutes les dérives antisémites (altermondialistes, immigrées ou médiatiques). Alain Finkielkraut verse dans tous les excès sans être gêné de soutenir Sharon. Le débat n'est plus fondé sur des principes universels et même s'il prétend être lié à la tradition européenne commune, sa prise de position révèle une attitude communautariste qui fausse les termes du débat, en France comme au sujet de la Palestine. Sa dénonciation du « culte de l'Autre » ne cesse, en miroir, d'exacerber le sentiment d'altérité du juif-victime et le mur de la honte devient « une simple clôture de sécurité » qu'Israël construit à contre cœur. Juifs ou sionistes (ceux qui font la différence sont antisémites) ne seront jamais des victimes ou des oppresseurs comme les autres.
Alexandre Adler avait témoigné, au côté de Finkielkraut, dans le procès surréaliste intenté au journaliste Daniel Mermet. On pouvait s'étonner. L'analyse attentive de ses écrits nous éclaire néanmoins. La lecture du monde qu'il nous propose se comprend surtout au regard de son attachement à Israël. Il ne s'en cache pas et dans l'ouvrage collectif Le sionisme expliqué à nos potes il avance qu'il « devient de plus en plus inenvisageable de concevoir une identité juive qui ne comporterait pas une composante sioniste forte »1 et plus loin : « Un équilibre va s'instaurer entre diaspora et appartenance israélienne, autour duquel le nouveau judaïsme va se développer »2. On relèvera le mélange de genres mais on retiendra la leçon au moment d'analyser ses positions en politique internationale, de même que celles de certains intellectuels juifs français, notamment lorsque Adler rappelle lui-même que les Etats-Unis ont renforcé leur soutien à Israël, lequel a par ailleurs établi une alliance stratégique avec l'Inde.
La récente guerre en Irak a agi comme un révélateur. Des intellectuels aussi différents que Bernard Kouchner, André Glucksman ou Bernard-Henri Lévy, qui avaient pris des positions courageuses en Bosnie, au Rwanda ou en Tchétchénie, ont curieusement soutenu l'intervention
américano-britannique en Irak. On a pu se demander pourquoi tant les justifications paraissaient infondées : éliminer un dictateur (pourquoi pas avant ?), pour la démocratisation du pays (pourquoi pas l'Arabie aoudite ?), etc. Les Etats-Unis ont certes agi au nom de leurs intérêts mais on sait qu'Israël a soutenu l'intervention et que ses conseillers militaires étaient engagés dans les troupes comme l'ont indiqué des journalistes britanniques participant aux opérations (The Independent, 6 juin 2003).
On sait aussi que l'architecte de cette opération au sein de l'administration Bush est Paul Wolfowitz, sioniste notoire, qui n'a jamais caché que la chute de Saddam Hussein garantirait une meilleure sécurité à Israël avec des avantages économiques assurés. Dans son livre Ouest contre Ouest, André Glucksman nous livre un plaidoyer colérique pour la guerre qui passe sous un silence très parlant les intérêts israéliens. Bernard-Henri Lévy, défenseur sélectif des grandes causes, critique très peu
Israël à qui il ne cesse de témoigner sa « solidarité de juif et de Français »3. Sa dernière campagne contre le Pakistan semblait comme sortie de nulle part, presque
anachronique. En s'intéressant à l'abominable et inexcusable meurtre de Daniel Pearl, il en profite pour stigmatiser le Pakistan dont l'ennemi, l'Inde, devrait donc naturellement devenir notre ami… Lévy n'est bien sûr pas le maître à penser de Sharon mais son analyse révèle une curieuse similitude quant au moment de son énonciation et à ses visées stratégiques : Sharon vient d'effectuer une visite historique en Inde afin de renforcer la coopération économique et militaire entre les deux pays.
Que ce soit sur le plan intérieur (lutte contre l'antisémitisme) ou sur la scène internationale (défense du sionisme), on assiste à l'émergence d'une nouvelle attitude chez certains intellectuels omniprésents sur la scène médiatique. Il est légitime de se demander quels principes et quels intérêts ils défendent au premier chef ? On perçoit clairement que leur positionnement politique répond à des logiques communautaires, en tant que juifs, ou nationalistes, en tant que défenseurs d'Israël. Disparus les principes universels, le repli identitaire est patent et biaise le débat puisque tous ceux qui osent dénoncer cette attitude sont traités d'antisémites. C'est pourtant sur ce terrain que doit s'engager le dialogue si l'on veut éviter le choc des communautarismes pervers. S'il faut exiger des intellectuels et acteurs arabes et musulmans qu'ils condamnent, au nom du droit et des valeurs universelles communes, le terrorisme, la violence, l'antisémitisme et les Etats musulmans dictatoriaux de l'Arabie Saoudite au Pakistan ; on n'en doit pas moins attendre des intellectuels juifs qu'ils dénoncent de façon claire la politique répressive de l'Etat d'Israël, de ses alliances et autres méthodes douteuses et qu'ils soient au premier rang de la lutte contre les discriminations que subissent leurs concitoyens musulmans. On relèvera avec respect le courage de celles et de ceux, juifs (pas forcément altermondialistes ou d'extrême gauche), qui ont décidé de s'insurger contre toutes les injustices et notamment celles qui sont le fait de juifs. Avec les Arabes et les musulmans qui ont la même cohérence, ils sont la lumière et l'espoir de l'avenir parce que celui-ci a plus que jamais besoin de cette exigence et de ce courage.
Tariq Ramadan
Notes :
Le sionisme expliqué à nos potes, éditions la Martinière, 2003, Paris, p. 241
2 Le sionisme expliqué à nos potes, éditions la Martinière, 2003, Paris, p. 241
3 Le sionisme expliqué à nos potes, éditions la Martinière, 2003, Paris, p. 14
Tariq Ramadan
Auteur de Les Musulmans d'
Par Michka (Michka) le lundi 13 octobre 2003 - 12h54: |
Bernard MUSICANT,
Président de Connec'Sion
www.connec-sion.com
COCO, UNE JUIVE EN SANG A HAIFA, COMBIEN A L'AUDIMAT ?
Dialogue imaginaire (?) dans une rédaction de presse à Paris;
- Dis Coco, la photo de la mère juive en sang à Haïfa, cela
t'intéresse ? Ou plutôt celle de la mère palestinienne avec la photo
de sa fille avocate et kamikaze en mains ?
- Bof, on s'en fout de la mère juive. De toute façon, ils sont
trop discrets, ils enterrent leurs morts sans caméras. C'est quand
même mieux la mère palestinienne, ça fait péter l'audimat !
- Oui, mais elle a rayé du monde deux familles, et tué et blessé
des dizaines d'autres.
- Et alors ? tu veux être à contre-courant des autres journaux TV
et presse ? tu sais bien que tout le monde fait la même chose
- OK, donc on zappe les juifs et on montre les Palestiniens qui
vont se réfugier ?
- Voilà, tu as enfin tout compris, sujet suivant ?
Comme tous, j'ai été choqué par ce traitement de l'attenta de Haïfa.
Evidemment victimes, les Palestiniens qui subissent brimades et
vexations du "mur du racisme", des soldats de Tsahal et des "colons"
qui confisquent les terres palestiniennes.
Hurler sa rage ou se taire ? Les deux, mon Capitaine ! Encore une
fois les deux.
C'est aller manifester silencieusement, mais fermement,
devant "l'Ambassade de Palestine" et écrire dans les journaux et les
forums sur Internet.
C'est encore une fois soutenir les amis qui vivent en Israël et ceux
qui se sont précipités sur leur portable après le son du Schofar en
espérant que le Livre du Haïm Tovim ne s'est pas refermé pendant ces
heures de supplications envers D'…
C'est lire l'article du Point de l'entretien entre Alain Finkielkraut
(dont il faut lire le dernier ouvrage), et Rony Brauman, celui qui a
oublié qui il est et d'où il vient.
C'est encore une fois réviser son argumentaire le jour du triste
anniversaire des 30 ans de la Guerre du Kippour.
C'est toujours se rappeler :
- que l'OLP a été crée en 1964 quand le nationalisme palestinien
n'existait pas ou peu, mais que déjà, la Charte de l'OLP appelait à
la mort des juifs et à les jeter à la Méditerranée,
- que Gaza était en Egypte et la Cisjordanie en Jordanie et que
nous n'avons aucun souvenir (et pour cause !) d'une volonté de créer
un Etat palestinien dans ces territoires occupés par des
nations "frères" arabes,
- que le triple nom de Khartoum le 1er septembre 1967 a coupé
court à toute restitution immédiate : pas de réconciliation avec
Israël, pas de reconnaissance de cet Etat, pas de négociation avec
lui et réaffirmation des droits du peuple palestinien sur son pays,
- que la Colombe Arafat, à l'ONU dans les années 70, avait son
pistolet à la main,
- que le même Arafat, des années plus tard à Paris, disait que la
Charte de l'OLP est "Caduc" en arborant un insigne où la Palestine
remplaçait tout Israël
- qu'OSLO a été un superbe espoir mais où les Palestiniens n'ont
fait que duper l'opinion mondiale en ne respectant aucune de leurs
obligations
- qu'Arafat signe lui-même les chèques de "rémunération des
familles des kamikazes et des fonctionnaires alors qu'il dissimule sa
femme, son enfant et sa fortune à Paris et ailleurs dans le monde,
- etc…
Bref, comme le dit Alain Finkielkraut, les alter-mondialistes et
antiracistes se rejoignent avec l'extrême-gauche dans la condamnation
immédiate et sans appel d'Israël.
Suite du dialogue du début ?
"C'est évident Coco !!!
Israël a le don de se défendre et dispose des richesses
intellectuelles, morales et financières et des armes que les
Palestiniens n'ont pas.
Israël, loin d'être exemplaire dans la moralité pratique l'apartheid
et oblige les Palestiniens à vivre dans des ghettos emmurés
Israël, plutôt que de remercier le monde de lui avoir donné un bout
de terre aride, doit faire profil bas et laisser sa place aux
palestiniens de l'exil qui partirent 500.000 mais reviendront 3
millions.
Et ces Juifs de France, qui revendiquent leur droit au calme et à la
sérénité. Mais pourquoi vont-ils en kippa pour certains dans les
rues, pourquoi ont-ils des plaques de Tsahal (ils en sont fiers ?),
pourquoi ont-ils des Etoiles à leur cou ?
Mais qu'il se taisent ! D'abord, ils ont l'honneur d'être accueillis
en France, ils ont même le droit à avoir des synagogues et des écoles
alors que les musulmans sont 10 fois plus nombreux qu'eux.
Mais ils ont du fric, alors attention à ce que tu dis Coco, regardes
les noms sur les génériques, il y en a partout."
Ce dialogue presque imaginaire est malheureusement banal aujourd'hui.
Car, même si les exactions antisémites ont diminué, la Parole s'est
libérée.
L'antiraciste de bon aloi, le soixante-huitard attardé, le gauchiste
alter-mondialiste, ont, sous couvert de défense du faible, permis à
tous de libérer leurs délires antisémites conscients ou inconscients.
La Parole est libre non ?
Mais, jamais nous ne faiblirons, car depuis des milliers d'années,
nous survivons à tous ces actes antisémites, antisionistes,
antijuifs, anti… (on inventera bien autre chose contre nous !)
En cette veille de Soukkot que je vous souhaite bonnes et sereines,
je voudrais vous dire que nous devons être fiers de ce Peuple, de
cette Terre et de cette Torah qui nous ont unis depuis la nuit des
temps, et qui nous uniront encore longtemps.
Ne faiblissons pas, soyons vigilants contre les extrêmes de toute
part, et, nous aussi, libérons notre parole dans la dignité et la
sérénité.
Car notre lutte est juste, moderne, juive et sioniste.
Am Israel H'aï
Cordial Shalom, Informatiquement Votre.
Par Michka (Michka) le lundi 13 octobre 2003 - 10h50: |
La vipère engendrée par les frères musulmans a fait tomber son masque. Furieux de n'avoir pu être publié par les médias, elle a fait circuler son texte sur internet. Est-ce que quelqu'un parmi vous l'a lu et pourrait le porter à notre connaissance?
Décidément, les islamistes ne supportent pas la frustration. Pas très évolués psychiquement ces gars-là. L'image lisse de la vipère a volé en éclat, la voilà submergée par ses pulsions violentes qui en disent long sur la bête immonde.
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Le bloc-notes de Bernard-Henri Lévy
Tariq Ramadan et les altermondialistes.
Voici quelques jours que circule sur le Net, dans le cadre des listes de
discussion préparant le Forum social européen qui doit se tenir à Paris et
Saint-Denis, du 12 au 15 novembre prochain - dans le cadre, autrement dit, des
espaces de libre débat de la grande mouvance altermondialiste -, un texte
sidérant de M. Tariq Ramadan,cet imam genevois devenu, depuis quelques années,
l'un des porte-parole des courants les plus durs de l'islam européen.
On y apprend par exemple que les intellectuels français - Bernard Kouchner,
André Glucksmann, Pascal Bruckner - qui ont soutenu la guerre américaine en Irak
ne l'ont fait qu'en fonction des « intérêts israéliens ».
On y découvre que l'écrivain et éditorialiste Alexandre Adler, dont les lecteurs
du Monde et, aujourd'hui, du Figaro connaissent l'indépendance d'esprit, ne
pense et n'écrit qu'en fonction de la seule grille de lecture de « son
attachement à Israël ».
On y découvre que l'historien du racisme Pierre-André Taguieff, qui se trouve
- on rougit d'avoir à le préciser - n'être pas juif, est représentatif, avec
Alain Finkielkraut, d'un groupe d'«intellectuels juifs» que l'on avait
«jusqu'alors considérés comme des penseurs universalistes» et dont les
«analyses» seraient «de plus en plus orientées» par le souci «communautaire
juif».
Et, quant à moi, j'ai la stupeur de lire, dans ce texte toujours, que ma récente
« campagne contre le Pakistan », qui semblait à M. Ramadan « comme sortie de
nulle part et presque anachronique », trouve sa vraie signification lorsque l'on
prend la peine de la « rapprocher » de la « visite historique » d'Ariel Sharon
en Inde, pays ennemi du Pakistan - j'ai la stupeur de voir une année d'enquête
sur la mort de Daniel Pearl, ce martyr de la liberté de la presse égorgé par un
commando de fous de Dieu, réduite au rang de simple marchepied d'une opération
diplomatique préparée de longue date par le chef d'un gouvernement dont je n'ai
cessé de dire, ici et ailleurs, tout ce qui me sépare.
Je passe sur l'infamie de ces propositions qui, sous couvert d'une attaque en
règle contre l'esprit communautaire, ne font que ressusciter le bon vieux thème
du complot juif : Lévy et Adler en ambassadeurs occultes de Sharon - le
Protocole des Sages de Sion n'est pas loin.
Je passe sur le cas de M. Ramadan lui-même, cet intellectuel habile, formé à
l'école des Frères musulmans, mais qui avait toujours su, jusqu'ici, dans son
expression exotérique et publique, offrir une façade lisse, convenable : avec ce
texte, il met bas le masque, il se déshonore.
Le vrai problème, c'est le lieu où cet article, après avoir été refusé par la
plupart des grands quotidiens nationaux, a fini par atterrir - le problème,
c'est l'attitude de ces altermondialistes qui hébergent, qu'on le veuille ou
non, un texte nauséabond sans l'avoir, à l'heure où j'écris, en aucune façon
désavoué.
Réflexe libertaire de gens croyant,comme au bon vieux temps,qu'il est interdit
d'interdire ?
Statut hybride de ces sites de libre parole qui, ne sollicitant pas leurs
contributions, n'auraient pas non plus de raison de les dénoncer ?
Ou bien désir, vieux, lui, comme l'extrême gauche, de ne pas se couper d'une
base - en l'occurrence « les banlieues » - qui verrait dans Ramadan l'un de ses
porte-drapeaux ?
Toutes les explications sont possibles.
Mais aucune, cela doit être dit, ne rend ce silence acceptable.
Aucune raison au monde, aucun calcul d'aucune sorte ne saurait faire oublier que
des déclarations comme celles-là ne sont pas des opinions mais des appels à la
haine, des délits.
Je ne suis pas toujours d'accord, loin s'en faut, avec MM. Gresh, Cassen ou
Bové. Mais je respecte leur combat. Je reconnais, malgré les différends, leur
honnêteté intellectuelle et morale. Qu'ils puissent, sous prétexte de ne pas
désespérer le nouveau Billancourt islamiste, cautionner des propos pareils,
qu'ils puissent, par ruse ou manoeuvre tactique, laisser un seul instant penser
à ceux qui les écoutent que l'antisémitisme est une manière comme une autre de
dire sa révolte politique, voilà qui serait désastreux, non seulement pour eux,
mais pour nous tous.
M. Ramadan, chers amis altermondialistes, n'est pas, ne peut pas être, des
vôtres.
L'antisémitisme, cher Gresh, cher Bové, n'est pas, ne peut pas redevenir, ce
socialisme des imbéciles qui a coûté si cher, vous le savez comme moi, à nos
aînés.
Nous pouvons, c'est parfaitement normal, n'avoir pas toujours le même avis sur
telle ou telle question brûlante. Mais il y a une catégorie d'énoncés qui, pour
chacun d'entre nous,doivent absolument marquer le seuil de l'intolérable: c'est
le cas des énoncés racistes (raison pour laquelle j'avais, de mon côté,
immédiatement stigmatisé le livre d'Oriana Fallaci) ; mais c'est le cas, au
moins autant, des énoncés antisémites (et c'est pourquoi je vous adjure de
prendre vos distances, très vite, avec un personnage qui, en accréditant l'idée
d'une conspiration des élites aux ordres du sionisme, ne fait que jeter le feu
dans les esprits et ouvrir la voie au pire).
Il y va de votre probité.
Il y va de nos valeurs démocratiques partagées.
© le point 10/10/03 - N°1621 - Page 138 - 852 mots
Par Bekhor (Bekhor) le lundi 13 octobre 2003 - 09h09: |
LES QUESTIONS QUE POSE LE PORT DU VOILE ISLAMIQUE EN FRANCE.
Polémique française des temps modernes « laïcité ou retour au influences religieuses ?
Pourquoi ces manifestations d’individus qui veulent a tout prix afficher leurs appartenance.
Pourquoi autant d’acharnement de certains a combattre tout signe d’appartenance cultuelle dans les lieux d’éducations publique ?
Pourquoi autant d'influance clericale a pousser la jeunesse a porter le voile islamique.
Pourquoi la laicitee semble être menacé ?
Pourtant les Constitutions de 1946 et 1958 affirment dans leurs préambules que la République Française est indivisible, laïque, démocratique et sociale. La laïcité est donc un concept fondamental. Elle n'en fait pas moins l'objet de polémiques, de remises en cause sournoises et de violations patentes. De nombreux livres ont été écrits sur la laïcité, son histoire, son actualité, sa redéfinition qui apparaît nécessaire à certains.
Ce document essaie de répondre aux questions qui se posent.
1. Laïcité institutionnelle.
1905 (9 décembre): Promulgation de la loi de séparation état religion. Elle ne s'applique pas dans les trois départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, alors rattachés à l'Allemagne.
1918: La république Française récupère l'Alsace et la Lorraine, mais ces départements conservent le régime concordataire hérité de 1801 (rémunération des prêtres, pasteurs et rabbins sur budget de l'état, enseignement de la religion à l'école publique en particulier) ainsi que diverses lois allemandes.
1941: Le gouvernement de Vichy, soutenu par les évêques et le VATICAN revient sur les acquis de 1905: enseignement de la religion à l'école publique, subventions à l'enseignement catholique, restitution de biens nationalisés en 1905.
1946: De Gaulle supprime les mesures anti-laïques du gouvernement de Pétain mais laisse à l'église les biens rendus en 1941.
1967: L'église cherche à faire interdire le film "La Religieuse" de J.Rivette (le film sort interdit aux moins de 18 ans sous le titre "La Religieuse de Diderot").
1996-1997: Violations répétées de la laïcité: messe officielle en l'honneur de F. Mitterrand (1996), soutien officiel et subventions publiques à l'occasion des visites du pape en FRANCE de 1996 et 1997 (Voir les comptes-rendus détaillés de B. Courcelles dans ses pages personnelles). La gauche ne mentionne pas la laïcité dans ses programmes électoraux, et semble au contraire la remettre en cause sans l'avouer, comme si cela devait l'aider à combattre le chômage.
2. Laïcité scolaire.
1881: Lois de J. Ferry rendant l'école primaire laïque, gratuite et obligatoire. (L'UNIVERS, journal catholique écrit en 1880: "L'instruction absolument gratuite et obligatoire est destructrice de l'autorité de la famille.")
1951: Lois Marie et Barangé (bourses et subventions aux élèves de l'enseignement privé);
1959: Loi Debré (subventions publiques aux établissements privés sous contrat de divers types); une pétition contre cette loi recueille 10 millions de signatures;
1977: Loi Guermeur (avantages sociaux pour les enseignants du privé; obligation est faite aux communes de soutenir les écoles privées);
1984: Une grande manifestation à Versailles des partisans de l'enseignement enterre le projet de constitution d'un "Grand Service Public Unifié et Laïque de l'Education Nationale";
1989: Première affaire de foulard islamique; le gouvernement refuse de prendre une position claire; le Conseil d'état donne tort aux enseignants qui défendent la laïcité; il encourage ainsi le communautarisme;
1992: Accords Lang-Cloupet dotant l'enseignement catholique de subventions substantielles;
1994: Un million de personnes défilent à Paris le 16 janvier pour s'opposer (avec succès) à un projet de loi autorisant des subventions publiques illimitées à l'enseignement privé; sous des prétextes divers (sécurité) les subventions ont continué d'augmenter.
3. Les ennemis de la laicite.
De par la manifestation du 16.1.1994, les pouvoirs publics évitent toute remise en cause trop ouverte de la laïcité, mais donnent en pratique aux religions des subventions plus ou moins déguisées et des rôles d'interlocuteurs représentatifs et autorisés (sur des questions humanitaires ou de bioéthique en particulier). Les associations familiales forment aussi un lobby efficace.
Il faut défendre la laïcité contre différents ennemis:
1. Contre le lobby de l'enseignement privé, religieux ou pas, qui cherche à obtenir toujours plus de subventions; il exploite le climat général de défiance vis à vis des services publics et la tendance actuelle à les transformer en services commerciaux ainsi que l'individualisme du client consommateur (chaque famille devrait pouvoir choisir un système d'enseignement comme une destination de vacance).
2. Contre une conception consensuelle et irréfléchie de la tolérance qui mêle la mauvaise conscience issue du colonialisme, un irrationalisme alimenté par les médias (la télévision publique ne joue pas le rôle éducatif qui pourrait être le sien en critiquant l'astrologie, les pseudosciences, le "Nouvel Age", les contestations de la "science officielle" à visées commerciales -- les scientifiques ne sont bien sûr pas au-dessus de toute critique), un relativisme culturel à la mode chez de nombreux intellectuels (voir ci-dessous les citations de Feyerabend).
Au rang des fossoyeurs et faux amis, nous placerons:
-- les politiciens qui flattent devant les religieux pensant que c'est dans l'air du temps (le "retour du religieux") ou pour se donner un vernis de morale et faire ainsi oublier toutes sortes de mensonges et de compromissions.
-- les promoteurs de la laïcité ouverte, intellectuels ou religieux.
4. Les pères de la laïcité
En premier lieu, l’apport de CONDORCET dans les fondations de l’école laïque est fondamental. La caractéristique la plus étonnante de cet homme du XVIIIème siècle, c’est la farouche hostilité qu’il voue à l’égard de l’Eglise comme en témoignent les termes d’une des lettres destinées à son correspondant VOLTAIRE : « Ne trouvez-vous pas comme moi que la race d’hommes la plus méprisable et la plus odieuse est celle des prêtres catholiques ? » Mais c’est principalement son rapport sur l’instruction publique présenté devant l’Assemblée législative le 20 Avril 1792 qui fit sa renommée. Ce projet développe principalement comme idées les principes d’égalité et d’universalité de l’instruction tout en postulant comme élément fondamental la libération de l’esprit. CONDORCET tient ainsi à bannir de l’école toute doctrine politique, toute autorité religieuse et tout dogme intellectuel ou pédagogique. Ainsi, les grands principes de neutralité, d’objectivité et donc de laïcité sont donc proposés. Les priorités de l’époque ne lui ayant pas permis de faire adopter son projet, Jules FERRY lui rendit un hommage posthume quatre-vingt ans plus tard : « J’avoue que je suis resté confondu, quand, cherchant à vous apporter autre chose que mes propres pensées, j’ai rencontré dans CONDORCET ce plan magnifique et trop peu connu d’éducation républicaine. Je vais tâcher de vous en décrire les traits principaux : c’est bien, à mon avis, le système d’éducation normal, logique, nécessaire, celui autour duquel nous tournerons peut-être longtemps encore et que nous finirons, un jour ou l’autre, par nous approprier. » Cependant, la contribution indéniable de CONDORCET ne doit pas occulter les autres apports doctrinaux tendant à remettre en cause les doctrines religieuses.
« La science, voilà la lumière, l’autorité, la religion du XIXème siècle. » écrit le philosophe VACHEROT. En 1862, Clémence ROYER traduit "L’origine des espèces" de DARWIN alors que les Eglises maintiennent le sens littéral de la Genèse et combattent l’évolutionnisme. « Ce n’est plus seulement la philosophie qui met en cause la religion, mais le progrès des sciences. » Vers 1860, le positivisme avec Auguste CONTE invite à une conception rationaliste de l’univers d’où tout surnaturel est exclu. Avec RENAN, TAINE, LITTRE, LAROUSSE, le contisme aboutit au scientisme qui ne reconnaît pour vrai que ce qui a été vérifié par l’expérimentation. Jules FERRY déclare, en 1875, « avoir pour le christianisme "une admiration historique très grande" mais considère que "les illusions théologiques ne tiennent plus debout."» Le physiologiste Paul BERT compare le clergé au phylloxera : il sera ministre de l’Instruction publique en 1881-1882 dans le cabinet de GAMBETTA.
La Ligue de l’Enseignement, créée en 1866 par Jean MACE dont l’influence est indéniable dans l’oeuvre laïque qui suivra, a pour premier objectif de multiplier les bibliothèques populaires. Inévitablement, se posera la question du contenu de l’enseignement à l’école.
C’est ainsi que les "pères" de la laïcité, en cette deuxième moitié du XIXème siècle, portent principalement leurs réflexions sur l’éducation pour les raisons que l’on a en partie évoquées; d’où une certaine logique à voir apparaître en premier la laïcisation de l’école. Pour Léon GAMBETTA, il est nécessaire d’investir sans compter pour développer une instruction publique exempte de toute influence congréganiste qui représente le plus grand danger pour la formation de l’humanité de demain : « Il faut refouler l’ennemi, le cléricalisme, et amener le laïque, le citoyen, le savant, le français, dans nos établissements d’instruction, lui élever des écoles, créer des professeurs, des maîtres... » Ces velléités laïques, c’est Jules FERRY qui les réalisera. Cet avocat de formation va faire une carrière politique sur un cheval de bataille : l’éducation nationale. A partir de sa nomination comme ministre de l’Instruction publique, il va marquer de son sceau toutes les grandes réformes qui vont suivre.
Il est donc temps, après ce bref exposé de la montée en puissance laïque, de décrire maintenant les deux points culminants institutionnalisant la laïcité en principe républicain : les lois scolaires et la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
5. La liberté religieuse est induite
Si la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte, la conséquence normale que nous pouvons en tirer est que la liberté religieuse doit prévaloir. Il est vrai que si l’Etat ne s’occupe pas des affaires religieuses, il doit laisser ce domaine dans la sphère privée sans s’y immiscer par une éventuelle réglementation. La liberté religieuse étant garantie par la Constitution, elle doit alors effectivement être combinée avec la loi de 1905 : la République, qui ne connaît aucun culte, est cependant tenue de garantir l’exercice des libertés publiques au rang desquelles se situe la liberté religieuse. Et il est nécessaire de ne pas oublier cet important devoir de l’Etat car c’est en partie celui-ci qui va être en cause à l’occasion du nouveau débat français sur la laïcité, relancé à partir d’un fait divers deux cents ans après la Révolution française.
Ce tour d’horizon de l’émergence de la laïcité à travers une perspective historique nous permet de mieux comprendre le formidable enchevêtrement qui a prévalu à la naissance du principe. De la rencontre des époques au choc des idées, la laïcité trouve sa source autant dans l’Ancien Régime que dans la IIIème République, dans l’Eglise que dans l’Etat, entre révolution et conservatisme. Dès lors, on comprend les difficultés existantes à en définir les contours de manière précise.
6. DEBUT DE LA REMISE EN CAUSE DE LA LAICITE.
L’examen des faits
Le 18 septembre 1989, au collège Gabriel Havez de Creil, dans l’Oise, trois jeunes musulmanes portant un voile islamique sont provisoirement exclues des cours par le proviseur qui estime que le port du foulard représente une atteinte à la laïcité et à la neutralité de l’école publique. Le 9 octobre, les jeunes filles reprennent les cours au collège; un compromis a en effet été trouvé entre le proviseur, l’inspecteur d’académie, les parents et la médiation d’associations locales. Il s’agissait d’autoriser le foulard jusqu’à l’entrée en classe, mais de l’ôter une fois le seuil franchi. Mais le problème resurgit soudainement le 19 octobre lorsque les trois collégiennes rompent leur accord en remettant leur foulard pendant les cours. Il semblerait que ce revirement de comportement ait succédé à des rencontres entre les jeunes musulmanes et l’un des représentants de la Fédération Nationale des Musulmans de France. Ces contacts auraient, semble-t-il, poussé les élèves concernées à radicaliser leurs velléités de refus. La réaction du proviseur ne s’est pas faite attendre : les élèves furent conduites en bibliothèque, les cours ne leur étant plus ouverts. Ce fut à partir de ce moment que la dimension de ce problème a changé et que le proviseur n’a pas pu maîtriser l’évolution que va prendre ce qu'on a appelé "l'affaire du foulard."
C’est donc pendant le mois d’octobre que l’affaire a explosé, notamment au plan médiatique. Les journaux qui avaient signalé les événements de Creil s’étaient jusque-là contentés de leur donner une importance secondaire. Mais à partir de la seconde exclusion des trois jeunes filles, la presse et la télévision vont se ruer littéralement sur l’affaire, ce qui permettra à de nombreuses personnalités, plus ou moins inspirées sur la question, de prendre part à un débat devenu national. Les premières institutions à prendre la parole ont été les associations de lutte contre le racisme, notamment S.O.S. Racisme, puis certains groupes nationalistes montèrent au créneau en faisant valoir l’aspect intransigeant de la laïcité. Ce sont ensuite les revues et quotidiens nationaux qui vont prendre le relais et contribuer à faire de ce conflit local un enjeu à l'échelon du pays. Ainsi, "l'appel des cinq" intellectuels fut par exemple un des temps forts de cette période. Parallèlement à ces débats passionnés, de nouveaux voiles sont brusquement apparu dans différentes écoles aux quatre coins de la France (Marseille, Avignon, Montfermeil...).
Mais il convient à présent de s'intéresser aux enjeux d'un tel retentissement.
b/ Les enjeux
En premier lieu, il n'est pas étonnant de voir que la renaissance du conflit entre laïques et religieux s'opère dans un domaine qui, dans l'histoire, a constitué le théâtre privilégié des affrontements et dans lequel le compromis semblait le plus fragile : l'école publique.
En deuxième lieu, il faut noter que la publicité de cette affaire est tout autant le fait d'une atteinte stricto sensu à la neutralité que l'enchevêtrement d'autres combats intéressants d'autres causes et qui se sont retrouvés greffés au débat, contribuant sans nul doute à l'amplification du phénomène. En paradigme, il s'agit, outre le problème de la religion à l'école en général, du cas de l'Islam; il s'agit aussi, corrélativement, de la question de l'égalité entre l'homme et la femme et des interrogations concernant une des vocations premières de notre institution scolaire : l'intégration des immigrés par l'école.
En troisième lieu, on peut d'ores et déjà avancer qu'une relance du débat sur la laïcité occasionne pour l'Education nationale la perte d'un référentiel. La lente construction des bases de l'entente laïque, nous l'avons vu, s'est toujours révélée plus ardue en matière d'enseignement. Des lois, règlements ou instructions sont donc venus préciser les modalités du principe de laïcité en fonction de problèmes ou événements ayant pu soulever des difficultés dans son application. L'Education nationale, elle-même, au niveau central et local, a du composer avec certaines situations afin de garantir la continuité du principe de laïcité; des considérations locales ou circonstancielles ayant parfois nécessité une adaptation de la règle aux faits. Cela dit, les membres de l'Education nationale, favorables peut-être pendant longtemps à une conception étroite de la laïcité (et je pense ici plus particulièrement aux instituteurs), ont relativement bien intégré la définition la plus consensuelle de la laïcité après 1945 : la neutralité. On peut donc dire, et notamment à la fin des années quatre-vingt, que le contenu de la laïcité tel qu'il était délimité dans les textes et par la jurisprudence recouvrait ce que nous allons désormais appeler "la doctrine de l'Education nationale". Sous ce terme de doctrine, nous rangerons l'ensemble des normes et valeurs qui guident l'Education nationale dans l'application de la laïcité. Partant de ce postulat, l'objet de notre étude va consister à démontrer, qu'à partir de l'affaire du foulard, cette doctrine, qui se confondait jusqu'alors avec la neutralité, va subir une profonde remise en cause, qui l'amènera à se recomposer autour de principes nouveaux, dictés par la conjoncture locale nouvel Islam en france.
6. L’ISLAM EN France.
L'Islam, religion des musulmans, est une religion récente en France. Elle s'est installée avec l'arrivée massive de travailleurs immigrés venus d'Afrique depuis les années 50, pour devenir actuellement la seconde religion en France, après la religion catholique, devant les religions protestantes et juives pratiquées pourtant depuis beaucoup plus longtemps en France. Cependant, les musulmans français et leurs enfants nés en France étaient jusqu'alors peu pratiquants. Depuis quelques années, les problèmes économiques comme le chômage s'aggravant, certains se sont tournés vers la religion de leurs ancêtres, souvent pour trouver une réponse aux problèmes que notre société n'arrivait pas à résoudre. Parmi ces musulmans, une minorité Financee par l’arabie Seoudite diffusant le courant « WAABITE » cherche à imposer une religion avec un mode de vie et une morale très strictes : ce sont les intégristes. Ces intégristes musulmans, tout comme les catholiques autrefois, veulent soumettre la vie publique et l’État à la religion, et sont donc opposés au principe de laïcité.
Le problème de la laïcité s'est donc posé quand de jeunes musulmanes ont voulu montrer leur attachement à l'Islam en venant voilées dans les établissements scolaires publiques. Chacun étant libre de pratiquer la religion de son choix en France, le port du "foulard islamique" n'est pas interdit dans la vie privée, c'est à dire en particulier chez soi. Le problème s'est posé dans la vie publique et en particulier dans les écoles publiques. On peut se demander en effet si le port du voile par les jeunes musulmanes n'est pas parfois imposé par la famille à ces jeunes filles, ce qui est en opposition avec nos principes de liberté. Dans d'autres cas on peut se demander si ce n'est pas seulement un acte de pratique religieuse, mais aussi une tentative menée par des intégristes de montrer leur influence et tenter de faire pression sur les musulmanes qui ne porteraient pas le voile. Le port du voile constitue dans ces deux cas une atteinte à la laïcité. C'est ce que pensaient déjà les dirigeants de certains pays à majorité musulmane: le shah d'Iran avait interdit le port du "tchador", voile porté par les musulmanes iraniennes, avant d'être renversé par une révolution islamique. De même, pour lutter contre les intégristes, le gouvernement tunisien a fait également interdire le voile dans son pays.
Aussi, aux termes d'une épreuve de force entre les partisans, peu nombreux, du voile, et ses opposants, l’État, par l'intermédiaire du ministre de l’Éducation Nationale a rappelé dans une circulaire les principes de laïcité, et a interdit à l'école le port ostentatoire de marques d'appartenance religieuse, politique... En pratique, cela signifie qu'un écolier est autorisé à porter un signe discret tel qu'un pendentif portant une étoile de David (symbole juif), une croix (symbole chrétien), un croissant ou une main de Fatima (symboles musulmans). Mais que cet élève n'est pas autorisé à porter un foulard islamique, une lévite juive ou un chapelet chrétien dans la mesure où il tente de faire pression sur les autres par sa façon de se vêtir.
Ainsi, c'est le renouveau de l'Islam et les progrès de l'intégrisme au sein de l'Islam qui ont ranimé en France un débat vieux de plusieurs siècles. Comme précédemment, le débat sur la laïcité a été le plus violent à l'école, car c'est elle qui forme les futurs citoyens et donc la société future. Souhaitons que la France, qui est l'un des rares pays laïques, conserve ce qui lui a permis de devenir un pays tolérant envers toutes les religions et toutes les cultures.
Il est trop tard pour freiner l’islamisation de la France financée et programmée depuis très longtemps par les fanatiques fervents du WAABISME que les américains soutiennent encore.
La doctrine officielle des Saoudiens est le Waabisme, l’une des doctrines sunnites les plus fondamentalistes. Elle a été prêchée au 18ème siècle par un prédicateur Mohammed ibn Abdal-Wahhab issu de ces régions pauvres du nord de la péninsule arabique. Formé dans les mosquées-universités de l’empire Ottoman et de la Perse il en avait tiré la conclusion que toutes ces régions musulmanes étaient corrompues, dissolues, décadentes, et qu’il fallait renouveler l’Islam selon la pureté du Prophète et de ses premiers compagnons. Ce qui est très intéressant à souligner c’est qu’il y a eu une alliance, au milieu du 18ème siècle, entre Moh-ibn Abdal-Wahbab et le Cheikh Saoud qui était le chef d’une tribu. Dès cette époque les Saoud ont transformé leur pouvoir tribal en une mission théocratique qui reste toujours en vigueur aujourd’hui. Mustafa Kemal, le roi actuel, a repris un vieux titre qui avait disparu avec la suppression du Califat par Mustafa Kemal (Atatürk) en 1924, de Serviteur des deux lieux saints de l’Islam, La Mecque et Médine.
Rappelons d’ailleurs que ceux que les Américains appellent les terroristes viennent en grande partie d’Arabie Saoudite. La famille Ben Laden est une famille protégée par le pouvoir des Saoud : elle a reconstruit les lieux saints de La Mecque et Médine. C’est une famille d’entrepreneurs extrêmement importante en Arabie Saoudite et, quand on regarde des photographies du pèlerinage de La Mecque, en dehors de la Kaaba, lieu très ancien, toutes les constructions que l’on voit ont été réalisées par la Société Ben Laden ; ceci ne veut pas dire que Oussama Ben Laden soit à la tête de cette société, mais il est issu de cette famille.
LE WAABISME prône un retour à la pureté originelle de l'Islam. Elle condamne la pratique du culte des saints ( maraboutisme), les pèlerinages à leurs tombeaux, l'usage du chapelet. Elle interdit la mixité, le cinéma, la musique et le tabac. Elle impose le port de la barbe aux hommes et celui du " djelbab " (voile recouvrant le corps et le visage), ou au moins de " l'abaya " (vêtement ample cachant les formes du corps), aux femmes. Tout ce qui s'oppose à cet islam, sévèrement codifié à partir d'une lecture littérale des textes coraniques, est considéré comme " bidâa " (invention humaine), et donc contraire à la chariâa (loi divine).
Pour le wahhabisme, que l'Indien el Mawdudi a théorisé et systématisé en en faisant cette idéologie qui fonde aujourd'hui l'islam politique, la souveraineté populaire ne peut s'opposer à celle de Dieu, telle que définie par le Coran et la Sunna (ensemble de textes juridico-religieux basés sur les actes et les paroles du prophète Mohammed). Au nom de cette conception de la société, la démocratie est " kofr " (péché) et les libertés illicites. La société doit être dirigée par un " majliss echoura " (conseil consultatif) composé d'oulémas (docteurs de la foi). Cette forme d'islamisme ignore l'Etat-nation qu'il considère comme une hérésie et prône la oumma " communauté des croyants " telle qu'elle existait au temps du Prophète, ainsi que le retour au califat comme forme de gouvernement du monde.
Depuis les années soixante, la famille royale saoudienne et ses alliés wahhabites s'emploient à une politique active de prosélytisme international, propageant la conception wahhabite de l'Islam au delà des frontières du royaume. Grâce aux importantes ressources financières dont elle dispose, l'Arabie saoudite entend favoriser une islamisation, selon la conception wahhabite, d'Etats tels que le Pakistan et le Soudan. Ainsi, l'Arabie Saoudite a financé directement la création et le développement de mouvements islamistes radicaux poussant parallèlement certains mouvements islamistes à une radicalisation dogmatique et politique. Du Daghestan à l'Algérie en passant par l'Afghanistan, de nombreux groupes islamistes ont pu bénéficier des largesses saoudiennes, ce qui ne veut pas dire que tous les groupes qui ont reçu des financements du royaume saoudien se réclament de la tendance wahhabite ou que ceux qui ont effectivement adopté les préceptes du wahhabisme sont des mouvements importants ou influents dans les sphères religieuses et politiques des Etats musulmans.
Bien sûr, la radicalisation politique n’est pas une conséquence directe de cette tendance religieuse : il faut un facteur supplémentaire qui est celui de l’islamisation d’un espace de contestation anti-impérialiste et tiers-mondiste .
Il n’y a pas de lien mécanique entre développement du néofondamentalisme et le terrorisme, mais il y a bien un terreau commun, ou certainements des accord communs entre le wahhabisme saoudien et les hauts responsables d'organisations terroristes.
Est-ce que j'ai pu éclairer avec l'aide de diverses sources les enjeux de ce débat épineux
pour notre chère France.
V.COHEN
Par Odigo (Odigo) le lundi 13 octobre 2003 - 00h44: |
a lire avec attention - merci
23 septembre 2003
[Traduction de Mohamed Ibn Guadi, révisée et corrigée par M. Macina pour upjf.org]
Je vous demande pardon ? Antisémites? Qui, nous, anti-Sionistes ? Nous ? Nous n'avons rien contre les Juifs en tant que tels. Nous ne détestons que le sionisme et les Sionistes. NOUS PENSONS QUE L’ÉTAT D’ISRAËL N’A PAS LE DROIT A L’EXISTENCE. Mais cela ne signifie pas que nous ayons quelque chose contre les Juifs en tant que tels. Enfer et damnation ! Que Marx nous en préserve ! NOUS SOMMES DES HUMANISTES. DES PROGRESSISTES. DES AMOUREUX DE LA PAIX.
L’antisémitisme est la haine des juifs. L’antisionisme est l’opposition au sionisme et à la politique israélienne. Ces deux choses n'ont rien à voir entre elles. C’est Vénus et Mars. C’est le jour et La nuit. Faites-nous confiance.
BIEN SUR, NOUS PENSONS QUE LE SEUL PAYS SUR LA TERRE QUI DOIVE ETRE DETRUIT, C’EST L’ETAT D'ISRAËL. Mais cela ne signifie nullement que nous ayons quoi que ce soit contre les Juifs en tant que tels.
BIEN SUR, NOUS PENSONS QUE LES SEULS ENFANTS, ICI-BAS, DONT ON PUISSE APPROUVER LA MORT DUE AUX BOMBES HUMAINES, CE SONT LES ENFANTS JUIFS CAR CELA SERT UNE BONNE CAUSE. Mais cela ne signifie pas que nous ayons quelque chose contre les juifs en tant que tels.
Bien entendu, nous pensons QUE SI LES PALESTINIENS ONT DES GRIEFS LEGITIMES, CELA LEUR DONNE LE DROIT DE TUER MASSIVEMENT LES JUIFS. Mais cela ne signifie pas que nous ayons quoique ce soit contre les Juifs en tant que tels.
NATURELLEMENT, NOUS PENSONS QUE LES SEULES PERSONNES AU MONDE QUI DEVRAIENT NE JAMAIS ETRE AUTORISEES A EXERCER LEUR DROIT A L'AUTODEFENSE, SONT LES JUIFS. LES JUIFS DEVRAIENT SE CONTENTER DE RESOUDRE LES AGRESSIONS COMMISES A LEUR ENCONTRE PAR LA CAPITULATION, JAMAIS PAR LA LEGITIME DEFENSE. Mais cela ne signifie pas que nous ayons quoi que soit contre les Juifs en tant que tels.
Nous dénonçons seulement la ségrégation raciale dans un des seuls pays du Moyen-Orient qui n’est pas un pays de ségrégation raciale. Mais cela ne signifie pas que nous ayons quelque chose contre les Juifs en tant que tels.
NOUS REFUSONS DE RECONNAITRE LES JUIFS EN TANT QUE PEUPLE, CAR NOUS ESTIMONS QU'ILS SONT SEULEMENT UNE RELIGION. Nous n'avons pas de réponse à la question de savoir comment des gens qui ne pratiquent pas la religion juive peuvent encore être considérés comme des Juifs. Mais cela ne signifie pas que nous ayons quoi que ce soit contre les Juifs en tant que tels.
NOUS PENSONS QUE TOUS LES PEUPLES ONT LE DROIT A L’AUTODETERMINATION, A L’EXCEPTION DES JUIFS, y compris ceux qui prétendent être un "peuple" palestinien. Mais cela ne signifie pas que nous ayons quelque chose contre les Juifs en tant que tels.
Suite : Original anglais : http://www.israelnn.com/article.php3?id=2777
[Traduction de Mohamed Ibn Guadi, révisée et corrigée par M. Macina pour upjf.org]
Par Albert (Albert) le dimanche 12 octobre 2003 - 20h37: |
'..... Ma judéité m'a réveillé du grand sommeil de l'antinazisme....! Alain Frinkelrault.
Voilà, la fin de son interview. Donc, la judéitè d'une personne qui se sait juive, sans la vivre exprèssément, mais plongèe dans une pensèe universelle qui ne réflétait pas forcèment son idenditè de juif se retrouve projettè à cause des souffranceS de son peuple dans la défense de son identitè. De son peuple.Le reveil de la conscience. C 'est ça.
J'espère ne pas avoir dit une conerie. Si c'est pas ça , je m'en excuse et je retourne en bas où l'on ne veut plus de moi.
Albert le philosophe.