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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires d'Octobre 2003: Commentaires d'Octobre 2003: Archive jusqu'au 15/octobre/2003-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 15 octobre 2003 - 06h14:

Breitou,
Notre Créateur c'est lui qui nous nettoye, nous filtre et nous purifie à travers l'échelle de Jacob et tous les échelons intermédiaires. "Lo Behayel Ve Lo Bekoah" Ni par les armes, ni par la force. Mais par Sa Grâce. Chacun a son opinion et chacun a sa propre perception; si nous verrions les choses de la même façon, le monde serait bien monotone. L'action et la contre-action créent le mouvement qui fait part de la vie. "Ched Dinek Ou Rabbi Ie'nek" (Tiens ta foi et D' t'aidera). Breitou, laisse à chacun son rôle. C'est ce qui fait le théâtre, avec les dialogues et l'action, l'essentiel est de ne pas blesser son prochain qui est en fait "l'être humain". Chacun de nous fait partie de l'essence Divine, qu'il soit Lubavitch, Djerbavitch, Budavitch ou Tunsivitch. Tu as bien dit, quand tu mentionnes "Onegh" (bien-être) que c'est bien un des secrets de la vie. "Ve Ahavta Et Réékha Kamokha" (tu aimeras ton prochain comme toi-même). En effet, la Techouva c'est l'acceptation de la réalité telle qu'elle se présente à nous et qu'on la reçoit avec "Joie" avec "Calme et Sérénité" et "Sans aucun Doute", même si celle-ci ne nous convient pas. C'est ma propre interpretation et conviction. Nos parents disaient "EZHA LE DONIA EDONIA TEZHALEK" (soit joyeux à la vie et elle te remplira de joie)

La Joie, L'Amour, proviennent de la même lumière qui éclaire notre obscurité et nos mésententes, qui fait germer l'herbe et fait chanter les oiseaux. Nos coeurs sombrent avant la tempête, quoique nous sachions que le soleil est là derrière les nuages et apparaîtra juste quand nous croyons être abandonnés. Ceux qui veulent forcer les autres à les imiter ne cherchent pas à créer des êtres normaux et libres, mais des singes ou des perroquets et il ne faut pas leur en vouloir car c'est ainsi qu'ils perçoivent la vie. "Chouaya Lel A'bed Ouchouaya Lerabi" (un peu pour l'homme et un peu pout le Bon Dieu). On dit aussi: "Koul Ala Kifek Ou Elbes A'la Kif Enass" (Mange à ta guise et habille-toi selon la mode des autres). L'être humain a tout en lui, y compris la foi et la conviction. Il porte en lui le chemin de sa destiné, qu'il doit suivre, et le fil d'argent qui le lie à ses sources et le guide. Il doit de temps en temps nettoyer ses antennes qui rouillent dans le train-train de tous les jours. La seule chose qui lui est inconnue c'est le "Quand". "MATAÏ" Que D' benisse nos parents, qui avait su nous transmettre la simplicité de vivre et la joie de la vie.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mercredi 15 octobre 2003 - 00h15:

souccot a Jeru
A demain aux dattes n oubliez pas
Moadim le simkha
Voici une image:mon image

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 14 octobre 2003 - 20h28:

Bon, sans vouloir rentrer dans les arcanes du voile,mais plutôt dans l'ouverture du débat qui s'est ouvert entre Sug et Printania,deux amis,deux sensiblitès dont les points de vue sont diamétralement opposès. Printania n'a pas parlè de prosélitisme 'loubavitch' mais plutôt d'acharnement spirituel que mette les loubas à imposer par tous les moyens leurs 'idéologie'. Or, je connais un mot en hébreu 'YONEGH' qui veut dire 'Bien être'. Les rabbins 'libertins' le disent à propos du chabat car j'ai entendu dire aurefois, il se peut que celà soit faux, que certains fumaient le shabat.

Quand à la 'téchouva' doit se faire avec 'kif ' et non pas imposèe. Tout ce qui est imposè n'est pas naturel.


J'ai racontè quelques exemples qui heureusement ne sont pas légions sur les conditions dans lesquelles on 'force' les jeunes juifs à se conditionner dans 'l'ostantarisme'. Alors Printania s'émeut sur celà parce qu'il estime que ce qui est bon pour nous doit l'être pour les autres, je veux parler des autres signes 'goy'.J'ai vu, que certains de nos jeunes lycéens, dans les écoles laiques, portaient le tsissit sous leur bustier; alors pourquoi là encore s'émouvoir quand les musulmanes portent le voile..? Dans les collèges. Est-ce deux poids ou deux mesures..?....C'est aussi simple que ça. Le voile est venu rappeller aux laics les autres signes permis.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 14 octobre 2003 - 19h58:

Aujourd'hui

Oxfam-International desavoue Oxfam-Belgique

OxfamAmerica.org (unknown [63.251.133.20]) by

Je vous ecris en reponse a vos questions autour de la connexion d Oxfam
Belgique a un mouvement social civil qui appelle au boycott de produits
selectionnes, cultives dans le West Bank et a Gaza. Comme vous le savez,
Oxfam Belgique (Oxfam-Solidarite), une filiale independante d Oxfam
International a choisi de se joindre a cette campagne.

En revisant cette matiere, la gestion d Oxfam International a senti les messages de cette campagne belge etaient vagues et inadequats. Oxfam regrette son association a de tels messages et images, et s excuse sincerement pour toute offense causee. Nous desirons souligner le fait que ceci n est pas une campagne ou position d Oxfam International. Pour etre plus explicite, Oxfam International ne soutient pas de campagne publique appelant au boycott de produits israeliens.

Je suis heureuse de signaler que le Centre Simon Wiesenthal a accepte nos excuses et nos actions. Vous pourrez visiter leur site web afin d y voir
toute leur declaration ainsi que celle d Oxfam. Je pense que vous serez
d accord de reconnaitre qu Oxfam est une organisation que reconnait les
fautes, et j espere que ceci vous assurera sur notre mission et nos valeurs.

Oxfam International travaille avec des partenaires aux deux cotes du
conflit, nous continuons a appeler a une fin de la violence et l occupation
des territoires palestiniens, et nous avons condamne de maniere consistante tous actes de terreur commis par les palestiniens.


Melanie
Melanie Moore
National Outreach Program Assistant
Oxfam America
26 West Street
Boston, MA 02111
Phone: 617-728-2464 or 1-800-77-OXFAM ext. 464
www.oxfamamerica.org

Vous vous souvenez surement de cette campagne de boycott ou l on voyait degouliner du sang d un pamplemousse... qui aurait pu oublier cette abomination ??? mais qui se souviendra de cette lette d excuses bidon de cette Melanie ??? cette lette me laisse personellement un gout amer , elle n est ni sincere ni obligeante ... c est une lettre qui veut nous faire croire que la multi nationale ne savait pas !!! elle n aurait rien finance ??? qu elle desavoue sa filiere belge n est pas a mes yeux suffisant , ni meme satisfaisant , aucune bafouille si joliment ecrite ne pourra effacer les images qui ont traine des semaines sur le net ou ailleurs ... et puis de quoi parle t elle cette lettre de l innocence de cette boite qui appelle a la fin de la violence et de l occupation Israelienne alors qu elle a condamne de maniere "consistante " les actes de terreur palestinien ... nous avons tous ressentis la consitance et l impact de leur condamnation...
Alors Melanie , trouvez un meilleur moyen , pour nous faire croire a vos diatribes , moi je n en crois pas un mot et votre site web , ne figurera certainement pas dans mes favoris ni ailleurs d ailleurs ...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 14 octobre 2003 - 18h46:

Entretien avec Barnavi ds le Figaro

Alors que la stratégie néoconservatrice de «remodelage» de la région montre ses limites, tant à Bagdad qu'à Jérusalem

Barnavi : «Gare à la pusillanimité diplomatique de l'Europe !»
Ancien ambassadeur d'Israël en France, Elie Barnavi est historien, spécialiste d'histoire française moderne et professeur à l'université de Tel-Aviv. Auteur de La France et Israël. Une affaire passionnelle (Plon) et d'une Lettre ouverte aux Juifs de France (Fayard-Stock), il revient, après Olivier Roy, ce samedi, sur une semaine de polémique mondiale autour d'Israël. L'incursion de Tsahal en territoire syrien, pour riposter au Djihad islamique après la mort de 19 personnes dans un restaurant de Haïfa, montre d'abord que «le gouvernement israélien a épuisé ses capacités d'action dans les Territoires». Explications.
Propos recueillis par Alexis Lacroix
[13 octobre 2003]

LE FIGARO. – En ripostant au carnage de Haïfa par le bombardement d'un camp d'entraînement terroriste en Syrie, le gouvernement israélien s'est attiré les foudres de la communauté internationale. A-t-il eu tort d'agir ainsi ?
Elie BARNAVI. – D'un strict point de vue moral, il n'y a rien à dire, d'autant plus que le moment de l'attaque a été choisi pour ne faire ni victimes ni gros dégâts matériels ; après tout, c'est bien ce que les Américains ont fait en Afghanistan, à une tout autre échelle, et avec le concours plein et entier de la communauté internationale. Du point de vue politique, en revanche, c'est un coup d'épée dans l'eau. Dictée par le désespoir, cette opération montre bien que le gouvernement de Jérusalem a épuisé ses capacités d'action dans les Territoires.

Le gouvernement d'Ariel Sharon semble à court de solution. Est-ce parce qu'il renonce à toute option politique ?

L'option militaire seule est incapable d'enrayer le terrorisme, plus de trente mois de représailles auraient dû amplement suffire pour s'en convaincre. C'est Talleyrand, je crois, qui disait qu'on pouvait tout faire avec les baïonnettes, sauf s'asseoir dessus...


Six mois après l'intervention américaine en Irak, est-il manifeste que l'effet domino escompté n'est pas venu ?

Les néoconservateurs de l'entourage de Bush ont imaginé un «grand dessein» qui n'était pas absurde en soi. Le statu quo proche – et moyen-oriental – était devenu intenable, la «stabilité» assurée par des régimes dictatoriaux, corrompus et haïs par leurs peuples, s'est mise à fabriquer des monstres comme Ben Laden. Un choc pouvait être salutaire et avoir des effets bénéfiques pour l'ensemble de la région, y compris pour l'interminable conflit israélo-palestinien. Mais seuls des naïfs ou des doctrinaires (c'est souvent la même chose) pouvaient penser sérieusement que l'effet domino serait automatique, qu'après la campagne d'Irak tout allait rentrer dans l'ordre, comme par miracle, dans l'ensemble de la région. Il fallait s'y prendre autrement, en Irak même, où l'après-guerre a été fort mal préparé ; et sur le front israélo-palestinien aussi. Alors oui, l'effet domino aurait pu jouer.


Quelles conditions préalables ont fait défaut ?

La première condition était une pacification rapide de l'Irak. Je ne veux pas m'étendre là-dessus, ce n'est pas notre propos. Mais, enfin, ne pas envoyer une armée d'ingénieurs et de techniciens dans les fourgons de l'armée d'invasion ; ne pas payer, voire doubler, la solde des troupes irakiennes jusqu'au rang de colonel ; ne pas conserver les cadres inférieurs et moyens du Baath : ce sont autant de fautes que les vraies puissances impériales – la France et la Grande-Bretagne – auraient su éviter. Il est vrai que Machiavel n'était pas américain... La seconde condition était une cautérisation énergique de l'abcès israélo-palestinien. Le moins qu'on puisse dire est qu'on a laissé la plaie purulente. Si l'on souhaite retailler un costume, on ne se contente pas d'une seule manche. Et c'est ainsi que la campagne irakienne a eu les effets contraires à ceux qu'on en espérait : le gouvernement israélien en a tiré la conclusion qu'il pouvait traiter la question palestinienne de la même manière que les Américains ont traité le régime de Saddam Hussein, et l'Administration américaine a laissé faire. Dans ces conditions, entre les attentats suicides, d'un côté, et la poursuite de la colonisation, de l'autre (voyez le dernier appel d'offres lancé par le ministère de l'Habitat pour la construction imminente de 604 nouveaux logements à Ariel, Beitar Illit et Maalé Adumim), la «feuille de route» ne pouvait être qu'un exercice diplomatique stérile de plus.


La chute de la dictature baasiste irakienne n'a-t-elle servi à rien ?

Est-ce à dire que la chute de Saddam n'a eu aucune incidence sur notre situation ? Ce serait aller vite en besogne : outre l'assèchement d'une source de revenus appréciable pour les familles des kamikazes, la disparition du despote de Bagdad signifie tout bonnement la stérilisation du «front oriental» contre Israël. Stratégiquement, c'est énorme.

Israël ne doit-il pas désormais justement reprendre une politique de la main tendue avec les Palestiniens ?

Main tendue à qui ? A Arafat ? A Ahmed Qoreï (Abou Alaa) ? Il faut comprendre que, même si Shalom Akhshav (le mouvement La Paix maintenant) était au pouvoir à Jérusalem, il n'y a plus de partenaire de l'autre côté, tout bonnement parce qu'il n'y a plus d'Autorité palestinienne ; il n'y a plus qu'une société atomisée et une collection de milices. Sous la pression internationale (européenne, surtout), on a eu une première expérience d'un gouvernement constitutionnel sous la houlette d'Abou Mazen. Celui-ci a jeté l'éponge et, à l'heure où je vous parle, une deuxième expérience, avec Abou Alaa, est en train de sombrer à son tour.

Israël n'est pas logé à meilleure enseigne pour autant, au contraire. Il serait temps que nous comprenions qu'il n'y a pas de moyen terme. Il nous faut quitter les Territoires, avec ou sans accord avec les Palestiniens. Plier bagage et démanteler les implantations. Il y va tout simplement de la survie de l'Etat d'Israël sous les deux espèces sans lesquelles l'aventure sioniste n'aurait plus aucun sens : Etat du peuple juif, Etat démocratique. Nous sommes le dos au mur.

Que voulez-vous dire ?

Je veux parler d'un fait démographique inexorable. Aujourd'hui, entre la Méditerranée et le Jourdain, Juifs et Arabes sont d'ores et déjà pratiquement à égalité. En 2010, les Juifs seront minoritaires. Ajourd'hui, avec 230 000 colons dans les Territoires, la séparation est encore possible. Demain, avec un demi-million, elle ne le sera plus. La conclusion est simple, et il faut vouloir s'aveugler pour ne pas la voir : le simple rapport de force démographique finira par imposer une solution binationale. De nombreux Palestiniens ont compris cela : un Etat binational fondé sur le principe one man one vote signifie la liquidation à terme de l'Etat d'israël. Des Israéliens s'y sont résignés aussi, la mort dans l'âme, convaincus qu'ils sont que nous avons déjà atteint le point de non-retour – ainsi, un Meron Benvenisti, ancien adjoint au maire de Jérusalem et éditorialiste du Ha'aretz. Ce qu'ils ne semblent pas comprendre est que, l'expérience des nations et la nature des choses au Proche-Orient étant ce qu'elles sont, on aura le choix réjouissant entre l'apartheid et la guerre civile. Les ultrapatriotes qui nous gouvernent sont en train de creuser la tombe de l'Etat juif.

Il y a un paradoxe sur la scène politique israélienne : sondés, les citoyens semblent majoritairement désireux d'une paix de compromis avec les Palestiniens, et les gouvernements qui se succèdent ont un mal fou à sauter le pas...
C'est un paradoxe apparent. La coalition au pouvoir refuse le seul type de solution qui a une chance de fonctionner. Affaire d'idéologie... Et les travaillistes ont été pulvérisés par la fin de non-recevoir opposée par Arafat à Camp David et par la flambée de violence qui s'en est suivie. C'est là qu'on mesure l'étendue de la responsabilité d'Arafat. Le raïs palestinien pouvait légitimement penser qu'on ne lui offrait pas assez. Ce qui est impardonnable, c'est qu'il ait adopté cette stratégie suicidaire aux deux sens du terme. Ce faisant, il s'est attiré les foudres de Tsahal, il a provoqué la destruction de l'Etat palestinien en gestation et a mis à mal le camp de la paix israélien. Beau bilan pour l'enfant si longtemps choyé par toutes les chancelleries du monde. C'est cela qui explique le paradoxe israélien. L'opinion sait – tous les sondages le montrent – qu'il n'y a pas d'autre solution que de se séparer des territoires conquis en juin 1967, et elle y est prête. Mais, exaspérée par cette violence idiote et criminelle, elle souhaite en même temps la poursuite de la politique de la main de fer du gouvernement Sharon. D'ailleurs, on retrouve peu ou prou les mêmes réflexes du côté palestinien.


Comment sortir de ce cercle vicieux ?

Eh bien, par l'internationalisation du conflit. Ceux qui espèrent toujours qu'une solution sera trouvée sur place, dans d'improbables négociations entre un gouvernement qui ne veut pas et une ombre de gouvernement qui veut peut-être mais ne peut pas, se font des illusions. Pour mettre fin au cycle attentats-représailles et redonner vie à une Autorité palestinienne digne de ce nom, capable de négocier utilement avec Israël, il faut mettre les Territoires sous mandat international.

Comme au Timor-Oriental, ou au Kosovo...

Oui. La mise des Territoires sous mandat de l'ONU, avec une force militaire conséquente, capable de s'imposer aux groupements terroristes, devrait permettre à la société palestinienne d'évoluer, en trois ou quatre ans, vers l'indépendance. En fait, contrairement à Bernard Kouchner récemment dans vos colonnes, je crois que ceux qui vont le plus trouver à redire à une telle solution, ce ne sont pas les Palestiniens, mais le gouvernement israélien. Il faudra passer outre.

«Israël ne doit pas se sentir entravé lorsqu'il s'agit de défendre la patrie», a affirmé George W. Bush lors d'une conférence de presse lundi dernier à la Maison-Blanche. Le président est-il susceptible de soutenir une option internationale qui apparaît, pour l'heure, utopique ?

Non, bien sûr. Cette option n'entre pas dans le cadre mental de George W. Bush, ni n'est compatible avec une campagne présidentielle qui s'annonce rude. Il faudra donc attendre, en espérant que ce ne sera pas trop tard. Entre-temps, il faut faire pénétrer cette idée dans les esprits, en Israël, chez les Palestiniens, en Europe, aux Etats-Unis, partout.


Qu'attendez-vous de l'Europe et singulièrement de la France ? Un rôle de modérateur de l'utopie néoconservatrice américaine ?

Seule, la France ne peut pas grand-chose au Proche-Orient, ni même l'Europe. Les Américains tiennent le devant de la scène, et on a vu les limites de la politique américaine. Il y a bien le Quartette (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU), une idée européenne au départ. Ce n'est pas rien, le Quartette, ne serait-ce que parce qu'il exprime le consensus international ! Mais ce n'est pas grand-chose non plus. Voyez sa dernière réunion : on s'y est contenté de réaffirmer l'attachement à la «feuille de route». Sharon en tremble encore...

Comment expliquer cette paralysie européenne ?

Par le rapport de force entre les deux rives de l'Atlantique, évidemment. N'est-il pas symptomatique que les Américains se soient emparés du Quartette, en laissant à leurs partenaires un rôle de simples comparses ? Mais il y a également une sorte de pusillanimité diplomatique européenne, qui n'est pas due qu'à la faiblesse militaire et au manque de cohésion interne de l'Europe. Regardez ce qui s'est passé à l'ONU pendant toute la semaine qui vient de s'écouler : quel sens cela a-t-il de condamner, au nom du droit international, la violation du territoire d'un Etat souverain, sans rappeler à cet Etat qu'abriter les QG d'organisations terroristes qui perpètrent des attentats, tel que celui qui a ensanglanté Haïfa, est une violation flagrante du même droit international ? Moralement, c'est discutable ; politiquement, c'est s'interdire de tenir un discours crédible à l'endroit d'Israël.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 14 octobre 2003 - 18h54:

Deux autres arts du Figaro sur l'affaire du voile

Voile islamique : la loi au-dessus de la foi
PAR MEZRI HADDAD *
* Philosophe et essayiste tunisien. Coauteur de Pour un islam de paix, Éd. Albin Michel, 2001, et de LaPersonne à venir. Héritage et présence d'Emmanuel Mounier, Éd. Au Signe de la Licorne, 2002. Dernier ouvrage paru, Non delenda Carthago. Autopsie de la campagne antitunisienne, Éd. Du Rocher, 2002.

[14 octobre 2003]

Faut-il interdire le voile dit islamique ? A cette question maintes fois posée depuis la fin des années 80 et qui déchaîne toutes les passions, des plus fondamentalistes aux plus laïcistes, deux instances doivent désormais répondre : la mission Debré, constituée par des parlementaires de gauche et de droite, et la commission Stasi ordonnée par le président de la République et constituée par une vingtaine d'experts ou de «sages». Qu'ils soient commissionnés par le chef de l'exécutif ou missionnés par le chef du législatif, l'ensemble des protagonistes chargés d'examiner cette question épineuse et longtemps laissée en jachère par la gauche étroitement plurielle va devoir affronter un dilemme d'autant plus redoutable qu'il recèle une opposition intrinsèque de deux grands piliers de l'échafaudage républicain : la liberté et la laïcité, toutes les deux érigées en principes constitutionnels.


L'affaire dite du voile islamique réintroduit en effet une fracture qui transforme cette dyade – liberté-laïcité –, jusqu'alors plus ou moins harmonieuse, en couple à nouveau antagonique. Pour certains, une extension de la laïcité se traduisant par l'interdiction du port du voile dans les enceintes publiques impliquerait ipso facto une restriction de la liberté de conscience. Inversement, pour d'autres, s'abstenir de légiférer, laisser faire et laisser aller au nom de la sacro-sainte tolérance et du principe pas moins saint de la liberté de conscience, signifierait un très net recul de la laïcité, voire pour certains la défaite même d'un modèle laïc français qui serait politiquement anachronique et culturellement en déphasage avec la nouvelle configuration sociologique française.

Ainsi, ce débat décisif risque d'être phagocyté par deux tendances intellectuelles et politiques encore assez influentes en France : le jusqu'au-boutisme laïciste d'inspiration voltairienne ou marxiste pour lequel «la religion est l'opium des peuples» et le zélotisme droit-de-l'hommiste et libertaire fidèle à son frontispice soixante-huitard : «Il est interdit d'interdire.»


Par ses enjeux multiples et décisifs, cette affaire est comparable à la controverse qui a précédé la loi, perçue comme anticléricale, de séparation de l'Eglise et de l'Etat, il y a de cela plus d'un siècle. Avec cette différence de taille : l'Etat n'a plus comme adversaire ou concurrent une Eglise visible, bien structurée, parfaitement hiérarchisée mais déjà largement touchée par une sécularisation interne et éprouvée par une déchristianisation portée à son paroxysme par la Révolution française. Il a en face de lui une nouvelle et conquérante Eglise qui n'ose pas dire son nom, une cléricature d'autant plus redoutable qu'insaisissable nonobstant la récente émergence d'un fantomatique Conseil du culte musulman, une idéologie fortement mobilisatrice puisqu'elle joue sur le double registre du religieux et du politique, enfin, une population musulmane socialement et culturellement vulnérable, c'est-à-dire potentiellement recyclable dans l'islamisme, cette «religion séculière» qui n'est pas l'expression de l'islam mais sa perversion intégrale.


Que dit précisément l'islam sur la prétendue obligation de porter le voile ? Rien de plus que ce que n'a prescrit le judaïsme antique ou le christianisme primitif. C'est, en effet, dans la première épître aux Corinthiens que Paul écrit : «Toute femme qui prie ou prophétise, le chef non voilé, fait honte à son chef (Dieu) ; c'est exactement comme si elle était une femme rasée. Si donc une femme ne se voile pas, qu'elle se tonde aussi ! Mais s'il est honteux pour une femme d'être tondue ou rasée, qu'elle se voile !» En phase avec l'enseignement paulinien, Tertullien, l'auteur du De virginis velandi (Du voile des vierges), recommandait aux fidèles chrétiennes de porter le voile. Idem pour saint Augustin.


Dans le volumineux corpus coranique, la question du voile n'est évoquée qu'en deux occurrences : primo, «Dis aux croyantes de baisser les yeux et de contenir leur sexe ; de ne pas faire montre de leurs agréments, sauf ce qui émerge, de rabattre leur fichu sur les échancrures de leur vêtement...» (sourate XXIV, 31) ; secundo, «Prophète, dis à tes épouses, à tes filles, aux femmes des croyants de revêtir leurs mantes : sûr moyen d'être reconnues (pour des dames) et d'échapper à toute offense» (sourate XXXIII, 59). Comme l'indique l'illustre islamologue Jacques Berque, à l'origine, «le port du voile distingue la femme libre des femmes de condition inférieure».

Il va de soi que les catégories «femme libre» et «femme esclave» sont de nos jours absolument anachroniques, du moins en France. Mieux, l'esclavage a changé de visage ! A tort ou à raison, le voile est aujourd'hui assimilé à la soumission de la femme, à son infériorité, à son aliénation, à sa servitude même. Aussi, doit-on conclure, le port du voile ne relevait point d'une injonction coranique éternellement obligatoire, mais d'une recommandation utilitariste et conjoncturelle.


C'est dire combien une bonne intelligence des versets coraniques dépend étroitement du contexte historique, sociologique, culturel et politique dans lequel ils ont été révélés. Toute la difficulté, tout le malentendu et tout le drame de l'islam actuel est là. Au risque de s'exposer aux foudres des obscurantistes religieux, nul n'ose plus toucher à un Coran frappé de la redoutable estampille sacré. Figé dans une sacralité sclérosante, ce Livre attribué à Dieu n'est lu que dans un sens exclusivement littéral. Or une véritable réforme de l'islam, à laquelle beaucoup d'intellectuels musulmans et non musulmans appellent depuis le XIXe siècle, doit commencer par, sinon la substitution, du moins l'adoption d'autres lectures possibles. Des exégèses anthropologiques, sémiotiques, philologiques, métaphoriques et contextuelles s'imposent au Coran comme des séances de laser s'imposeraient à un cancéreux. Pour survivre, l'islam doit se réformer. C'est à lui de s'adapter à la modernité et non le contraire.


Passer le Coran au crible de la «raison historique», telle était déjà l'ambition courageuse de Mohammed Arkoun. Comme lui, d'autres penseurs musulmans travaillent à la dure et périlleuse sécularisation de l'islam. C'est le cas de l'égyptien Muhammad Saïd al-Ashmawy qui a précisément consacré un ouvrage au problème du voile dit islamique et dont je recommande la traduction en français afin que nos sages de la commission Stasi y puisent quelques arguments «islamiques» susceptibles de guider leur décision. Intitulé Vérité du voile et validité du Hadith, on y lit cette phrase troublante : «Ce n'est pas l'islam qui a imposé le voile à la femme, mais c'est plutôt le voile qui a été imposé et à l'islam et à la femme.»


C'était déjà la position du tunisien Tahar Haddad, dans son magistral ouvrage Notre femme. Dans la loi coranique et la société (daté de 1930, année du Congrès eucharistique de Carthage !) où il écrivait ceci : «Si l'usage du voile en était formellement ordonné et appuyé par le Prophète lui-même, il n'y aurait pas eu des controverses à ce sujet entre les jurisconsultes de l'islam parmi lesquels des contemporains du Prophète.» C'est en profitant de cette brèche ouverte par Haddad que Bourguiba, pour lequel «le voile n'est qu'un affreux torchon», a pu faire adopter (dès 1956) un code du statut personnel révolutionnaire et résolument féministe. Grâce à son successeur Ben Ali qui l'a davantage renforcé, ce code reste encore aujourd'hui une référence pour le mouvement féministe arabo-musulman. On rappellera d'ailleurs que, depuis 1984, une circulaire interdit le port du voile dans les établissements scolaires. La France laïque et vaguement chrétienne devrait-elle s'inspirer de la Tunisie demi-laïque et profondément musulmane ?

Et si, pour préserver sa bien précieuse laïcité, la France a besoin d'une fatwa, alors la voici : étant donné que le port du voile procède beaucoup plus d'une recommandation islamique circonstancielle que d'une obligation coranique immuable, compte tenu du fait que l'abrogation de la charia – qui prescrit le port du voile – n'est pas un acte illicite, puisque la charia n'est pas frappée du sceau de la sacralité mais de la codification humaine, attendu que le port du voile relève soit du prosélytisme islamiste, soit de l'exhibitionnisme identitaire, le législateur français doit l'interdire à l'école qui n'est pas un endroit de culte mais un lieu de culture où la loi doit être au-dessus de la foi.

D'un point de vue strictement islamique, le savoir prime sur le croire, de même que la pudeur discrète vaut mieux que la pudibonderie ostentatoire. Le Coran ne commence pas par le verbe «voiler» ni même «prier», mais par le très sublime verbe «lisez». Devant le dilemme suivant lequel interdire le voile serait une atteinte à la liberté de conscience et l'autoriser serait une offense à la laïcité, une maxime de Lacordaire serait d'un ultime secours : «C'est la loi qui libère et c'est la liberté qui opprime.»

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Enfin le sursaut tant attendu !

PAR PATRICK GAUBERT
Président de la Licra

La décision du conseil de discipline du lycée d'Aubervilliers d'exclure deux élèves qui avaient fait de leur voile religieux un étendard et un outil de combat doit être interprétée pour ce qu'elle est.

Depuis 1989, intégristes et extrémistes de toutes obédiences avaient entrepris de tester la capacité de résistance des institutions et des lois républicaines au travers de l'école publique, qui apparut ainsi au fil des années comme le maillon faible de la République.

La classe politique, toutes tendances confondues, manqua alors et depuis du courage nécessaire pour donner un coup d'arrêt ferme à une entreprise qu'elle avait mal mesurée même si elle en saisissait confusément l'objectif.

Le mot d'ordre implicite fut : «pas de vague». Le poids culturel du passé historique et colonial de la France ajoutant au sentiment de culpabilité générale, l'action engagée par les extrémistes intégristes voyait ainsi s'ouvrir une voie royale. Les différentes décisions contradictoires qui furent apportées en réponse à ces attaques concertées renforcèrent le sentiment de confusion.


Même les défenseurs des droits de l'homme se trouvèrent ainsi piégés – oui, je dis bien piégés – par un faux débat sur la liberté de conscience à l'école et l'impératif de neutralité des enseignants. On s'en prit, comble du ridicule, aux «ayatollahs» de la laïcité et à des enseignants qui ne faisaient qu'appliquer la lettre et l'esprit des textes régissant le «vivre ensemble» à la française depuis 1882 et 1905.

Humiliés et désavoués par leur hiérarchie dans la plupart des cas, un certain nombre d'enseignants désemparés baissèrent les bras, attendant que le politique tranche.

Mais enfin de quoi parle-t-on ?

La question de la place de la religion dans notre société a été tranchée il y a un siècle !


Cherche-t-on à faire exploser la nation ? A accentuer les dérives et les replis communautaristes ?

L'implication du religieux dans la sphère politique a coûté trop cher à la France au cours des siècles écoulés pour que nous prenions le moindre risque de voir notre pays régresser au point de faire resurgir les fantômes du passé.

Si au début du siècle dernier la laïcité fut un sujet d'affrontement, elle ne doit pas le redevenir, car elle est un fait acquis devenu principe consensuel de notre République.

Ce consensus doit être élargi à la religion musulmane.

Le débat sur l'intégration de la religion musulmane dans notre société ne doit pas être escamoté ni laissé en otage à ceux qui crient le plus fort. Ce serait faire injure à l'immense majorité de nos concitoyens qui s'en réclament de près ou de loin et qui ne demandent qu'à vivre paisiblement en accomplissant leurs devoirs de citoyens, dans la reconnaissance de tous leurs droits, droit au travail, droit au logement, droit à la sécurité, etc.

Dans la confusion générale régnante , il convient de s'exprimer clairement avec des mots simples : la religion musulmane en France a toute sa place aux côtés des autres religions, dans le respect des lois et de la tradition républicaine. Ni plus ni moins.


Quant à l'affaire d'Aubervilliers, aussi symbolique et aussi anecdotique qu'elle apparaît, elle intervient à un moment important. Elle est symptomatique d'un renversement des valeurs et d'un discours idéologique de déstabilisation.


En France, par une interprétation pour le moins particulière et surprenante des droits de l'homme, la place de la femme, son égalité de droits sont remises en cause au nom de principes d'un autre âge. C'est ainsi que doit être reçue la déclaration de l'UOIF dans cette affaire. Cette organisation entend retourner contre la République les lois de la République en ayant une lecture fallacieuse de celles-ci. Maintenant, si nous en doutions, nous avons la confirmation que l'UOIF n'est décidément pas prête à accepter la laïcité telle qu'elle est dans notre pays.


Le même jour, au Maroc, au nom du Prophète, le roi du Maroc (commandeur des croyants et descendant de Mahomet) et avec lui les représentants élus s'apprêtent à modifier le statut de la femme marocaine, allant vers plus de droits, plus de liberté, plus d'égalité.

Alors oui, je le déclare sincèrement, les enseignants d'Aubervilliers ont pris leurs responsabilités citoyennes et républicaines. Ils ont indiqué la seule voie possible : la voie de la raison et du courage. Bien sûr, leurs adversaires vont batailler pour qu'ils soient désavoués.

Le temps n'est plus à l'esquive aussi habile soit-elle, l'ensemble de la classe politique, toutes tendances confondues, doit réaffirmer les valeurs et les vertus de la laïcité républicaine, entreprendre énergiquement de les défendre à tous les niveaux, y compris au niveau européen, faute de quoi ils laisseront notre pays s'engager sur des chemins qui ne profiteront qu'aux extrêmes.

Les islamistes radicaux et le Front national, silencieux pour l'instant, s'en frottent déjà les mains.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Matt_Chuaichy (Matt_Chuaichy) le mardi 14 octobre 2003 - 18h29:

pour Bekhor
c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 14 octobre 2003 - 18h07:

Camouflet pr Arafat:

Ahmed Qoreï ne reconnaît pas le ministre de l'Intérieur désigné par Arafat

RAMALLAH, Cisjordanie (AP) - Le Premier ministre palestinien Ahmed Qoreï a publiquement refusé mardi de reconnaître le ministre de l'Intérieur désigné par Yasser Arafat la veille.

Alors qu'on lui demandait à l'issue d'une réunion du Conseil national de sécurité si Hakam Balaoui était le ministre de l'Intérieur par intérim, M. Qoreï a répondu: "non". "Le Conseil national de sécurité assumera la charge de ministre de l'Intérieur jusqu'au remplacement du gouvernement par intérim", a-t-il ajouté.

Le président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat a nommé lundi au poste de ministre de l'Intérieur Hakam Balaoui, un haut responsable du Fatah, alors qu'Ahmed Qoreï, qui avait annoncé son intention de démissionner, soutenait Nasr Youssef.

Chef du gouvernement depuis environ une semaine, M. Qoreï a indiqué qu'il expédierait les affaires courantes pendant trois semaines avant que ne soit désigné un nouveau Premier ministre, le troisième depuis la fin avril.

Yasser Arafat a confirmé mardi la désignation de M. Balaoui: "Il n'est pas ministre de l'Intérieur, mais ministre de l'Intérieur par intérim", a précisé le raïs à Ramallah.

Le poste de ministre de l'Intérieur est un poste-clé dans la mise en application de la "feuille de route", dans la mesure où c'est lui qui commande les forces de sécurité palestiniennes chargées du démantèlement des groupes radicaux.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 14 octobre 2003 - 18h07:

Nulle argumentation n'est necessaire. Il suffit de regarder les faits!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mardi 14 octobre 2003 - 17h57:

Vous avez raison Nao d'écrire que ma comparaison est déplacée.
Je me souviens, qu'une fois vous avez écrit à un harissien qui vous apportait la contradiction:
"Argumentez, que diantre!"
Je vous retourne ce cri du cœur que vous avez poussé.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mardi 14 octobre 2003 - 17h44:

Suggest 1, mon ami, il ne faut pas te retenir, je t’en prie.
Ce forum est la libre pensée, le libre arbitre, la démocratie.
Que certains l’aient imaginé autrement se trompent lourdement !
Devrais-je te donner la définition du mot « Prosélyte », telle qu’elle figure dans le Larousse universel ?
La voici :
Nouveau converti à une foi religieuse, par extension, adepte, personne gagnée à une secte, à une doctrine, à un parti, etc.
J’ajouterais librement « A un rite, à un dogme. »
Je te fais grâce de la suite, que tu pourras consulter où il est écrit :
Les prosélytes, terme des septante, originellement les étrangers puis les nouveaux convertis au judaïsme, formaient deux classes, etc. etc.
Pourquoi ne réagirais-tu pas ?
J’ai dit ce que je pensais, tu es en droit de me reprendre, de donner ton opinion, à la condition exprès que nous restions dans le raisonnable, dans le respect.
C’est vrai que notre religion refuse le prosélytisme, puisqu’il est dit que celui qui veut nous rejoindre le fasse de son propre gré.
C’est vrai que les juifs n’ont jamais tué au nom de D…, comme les croisés ou les autres religions.
C’est vrai que lorsqu’un juif se convertit à l’Islam, c’est le bonus avec Jackpot.
Tout cela est vrai et bien écrit par toi.
Ne crois-tu pas que la façon dont se comportent nos barbus, nos religieux de tous bords, n’est pas une forme déguisée de prosélytisme ?
Ne crois-tu pas que quand on « convertit » un jeune garçon ou une jeune fille, qui va ensuite créer des problèmes à ses parents, en les forçant à modifier leur mode de vie, leur nourriture, leurs loisirs, n’est pas une forme de prosélytisme ?
Si tu refuses ce mot, alors remplace-le par « fanatisme », pour moi c’est du pareil au même.
Que l’on force quelqu’un à rejoindre une autre religion ou bien qu’on l’incite à embrasser des coutumes différentes de celles inculquées par ses parents, c’est quoi d’après toi ?
Personnellement, je suis contre toute forme d’influence, qu’elle soit engendrée par la force, la persuasion ou la bonne parole.
Pour eux tous, le résultat est le même, ramener le troupeau égaré dans le droit chemin.
Le droit chemin est le leur, tu en es certain ? En sont-ils si surs ?
Je ne sais pas si tu vis au milieu de ces fanatiques, moi j’en connais dans ma famille, et je peux te dire que ce sont des parasites.
Libre à toi de penser le contraire, c’est ton choix, tu en as le droit.
Mais arrêtons de jouer sur les mots.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 14 octobre 2003 - 17h38:

A la difference des barbus islamistes, nos barbus non seulement n'essaient pas de convertir les non juifs mais surtout n'encouragent personne a tuer, ni a devenir suicide bomber ou martyr!

Non seulement la comparaison de Printania est deplacee mais en plus, elle est fausse.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Matt_Chuaichy (Matt_Chuaichy) le mardi 14 octobre 2003 - 17h41:

c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mardi 14 octobre 2003 - 17h03:

Expulsées de leur lycée, Alma et Lila démentent tout intégrisme


PARIS (Reuters) - Alma et Lila Lévy, deux jeunes filles voilées expulsées vendredi dernier de leur lycée de Gennevilliers (Seine-Saint-Denis), ont démenti lundi tout lien avec les milieux fondamentalistes.


"Je ne suis ni fondamentaliste, ni intégriste", a déclaré Lila lors d'une conférence de presse à Paris.


Elle répondait à un article du Figaro qui, citant un rapport des Renseignements généraux, affirmait que les deux soeurs, âgées de 16 et 18 ans, entretenaient des liens avec Lahcen Amerzoug, ex-directeur du bureau national du Secours islamique.


"Je démens cette information!", a insisté Lila, toute de rose vêtue, les oreilles entièrement dissimulés par un foulard torsadé autour des cheveux ramenés en chignon, un col roulé protégeant son cou.


"Cela ne ressemble pas à une information! Chacun émet sa petite thèse!", a ironisé sa soeur cadette Alma.


Pour le Figaro, Lila, a entamé début janvier 2003 son apprentissage en participant à Reims avec Lahcen Amerzoug à une conférence sur le thème "Palestine et Islam".


Lahcen Amerzoug est considéré comme proche de l'Union des organisations islamiques de France dont le siège se trouve à Saint-Denis, non loin de Gennevilliers", et "aurait joué un rôle essentiel dans leur parcours religieux", ajoute-t-il.


Lila a expliqué qu'elle s'était en réalité rendue "seule" à cette conférence à Reims, où vit sa mère, pour écouter une intervention sur l'Irak et qu'elle ignorait qui était l'orateur. Ayant laissé son nom à l'entrée, elle aurait reçu par la suite un imprimé du "Secours islamique" en vue d'un parrainage.


"L'Islam, on y est arrivée progressivement", a-t-elle affirmé, "par le ramadam puis par la prière".


"ISLAM TOLERANT"


Niant toute appartenance à un quelconque mouvement islamiste ou fondamentaliste, les deux soeurs ont assuré qu'il s'agissait d'un "choix personnel" survenu au début de l'année alors qu'elles étaient séparées, l'une vivant au domicile de leur mère et l'autre, chez leur père à Gennevilliers.


Avocat militant au Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples), défenseur de la laïcité, leur père, Laurent Lévy, se décrit comme un "juif athée, un homme sans religion".


La mère, d'origine kabyle, dont il est séparé depuis plusieurs années, est agnostique, dit-il, mais les jeunes filles ont adhéré à l'islam au contact de leur famille maternelle, pratiquante.


Lila et Alma ont été définitivement exclues du lycée Henri-Wallon d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) vendredi soir après un conseil de discipline qui a jugé qu'elles portaient un foulard islamique jugé "ostentatoire".


Toutes deux ont dénoncé lundi une "décision injuste", expliquant que l'islam était leur "choix" et qu'elles auraient eu plus à perdre qu'à gagner en renonçant au foulard.


"La religion c'est intime", a ajouté Lila. "La décision d'expulsion a été très dure. Cela m'a rendu malade".


Laurent Lévy a également dénoncé lors de cette conférence de presse l'article du Figaro. "C'est un tissu d'invraisemblances, de mensonges", a-t-il dit.


Il a affirmé que ses filles pratiquaient un "islam débonnaire, tranquille et tolérant", bien qu'il reconnaisse que leur choix ne le réjouit pas.


"J'irai jusqu'au bout!", a-t-il toutefois dit, réaffirmant sa volonté de faire appel de la décision du conseil de discipline.