Archive jusqu'au 17/octobre/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires d'Octobre 2003: Archive jusqu'au 17/octobre/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le vendredi 17 octobre 2003 - 09h24:

A LIRE, TRES TRES INTERESSANT:


http://www.alephbeth.net/israel/etre_juif.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 17 octobre 2003 - 05h48:

Syrie-USA, ça a commencé… (info # 021610/3) [analyse]
Par Michaël Béhé à Beyrouth © Metula News Agency



Un porte-parole américain a annoncé hier soir à Bagdad qu’un incident important s’était produit à la frontière syro-irakienne. "Des soldats ont ouvert le feu contre un petit groupe de personnes qui avaient franchi la frontière. Sous le feu des soldats, les éléments infiltrés ont riposté contre les forces de la coalition. Celles-ci ont abattu et appréhendé plusieurs personnes" a poursuivi le porte-parole, indiquant qu’un hélicoptère de reconnaissance avait été visé par les éléments infiltrés et que, endommagé au niveau d’une pompe hydraulique, l’appareil avait été contraint de se poser aux alentours de Houssaibah, à 360 km environ au nord-est de Bagdad.



Le porte-parole personnel du Président Béchar el-Assad a annoncé depuis le sommet islamique qui se tient actuellement en Malaisie "qu’il s’agissait d’informations fabriquées de toutes pièces (par les Américains) et que ça n’était pas la première fois que de semblables allégations étaient propagées".



Cet incident survient le jour même où la Chambre basse du Parlement américain a adopté à une majorité de 397 voix contre 4 le projet de loi intitulé "Syrian accountability act" (décret sur la responsabilité syrienne).



On s’attend, dans les jours à venir, à voir le Sénat ratifier ce texte à l’unanimité de ses membres. La nouvelle loi enjoint la Syrie de :



- Cesser tout soutien aux organisations terroristes

- Retirer ses 20'000 soldats d’occupation du territoire libanais

- Cesser ses efforts en vue d’obtenir des armes de destruction massive ainsi que des missiles balistiques à longue portée

- Cesser sa contrebande d’armes en direction de l’Irak

- Cesser ses importations illégales de pétrole irakien



Dans le cas où Damas n’obtempérerait pas, la nouvelle loi impose au Président des Etats-Unis de prendre, dans les 6 mois, "au moins 2 des 6 mesures subséquentes" :



- D’imposer à la Syrie l’embargo des produits américains

- De proscrire l’activité de sociétés US en Syrie

- D’appliquer diverses restrictions aux diplomates syriens en poste aux USA

- D’exclure les avions syriens du ciel américain

- De réduire les contacts diplomatiques avec Damas

- De geler les avoirs syriens aux Etats-Unis



Bien que les échanges annuels entre les Etats-Unis et la Syrie soient très modestes, ne dépassant guère les 260 millions d’Euros et que le régime des Assad subisse déjà un embargo intégral sur tous les produits sensibles, du fait de son statut d’Etat soutenant le terrorisme, on considère généralement à Beyrouth que cette loi aura des répercussions considérables sur l’avenir de la dictature damascène. A ce titre et pour en savoir plus, je suggère chaleureusement à nos lecteurs de consulter l’article de Stéphane Juffa "La guerre de Syrie n’aura pas lieu".



A Beyrouth, le gouvernement supplétif de Damas observe l’acceptation de cette loi avec effroi, tout comme il a enregistré, il y a peu, les scores très élevés du candidat aouniste lors d’élections partielles. Malgré des actes totalement anti-démocratiques et des opérations d’intimidation, les services syriens et ceux du Premier ministre Hariri n’ont pas pu empêcher les supporters du général Michel Aoun d’égaler les résultats obtenus par le candidat du pouvoir, notamment avec l’appui d’électeurs druzes et musulmans.



Depuis ces partielles, le régime s’emploie à délégitimer Michel Aoun, notamment par des mesures judiciaires, afin qu’il ne puisse pas se présenter aux prochaines élections présidentielles. Aoun, qui a fait le voyage de Washington afin de soutenir publiquement le nouveau décret de responsabilisation de la Syrie, au plus grand dam de ses hommes de paille au Liban.



Peut-être est-il bon de rappeler, que sous l’occupation syrienne, tout citoyen libanais qui s’oppose à l’hégémonie syrienne ou, plus simplement, qui en questionne le bien-fondé est passible de l’inculpation de trahison. Toute personne qui critique les politiciens-marionnettes imposés par Damas – et notamment Rafik Hariri, qui est reçu à l’Elysée au moins une fois par mois – est passible de longues peines d’emprisonnement. Il en va de même concernant les Libanais qui soutiennent le décret américain, ceux qui établissent le moindre contact avec des institutions – juives ou non juives -, des médias ou des politiciens qui ne se sont pas déclarés "pro-Syriens".



Tout citoyen qui commet n’importe lequel de ces "crimes" est instantanément désigné à la vindicte populaire en qualité de collabo sioniste, d’anti-Arabes et d’anti-Islamistes.



En relisant mon papier, je viens de réaliser que j’étais en fait coupable de tous les délits interdits par l’occupant et par ses valets de chambre. Je me console en pensant tout le bien que cela me procure de me sentir à la fois libanais et intellectuellement propre. Il est vrai que l’Administration US utilise le terme d’Etat voyou lorsqu’il cite la Syrie. Comment faudrait-il alors appeler ceux qui – sans être obligés de le faire – ont organisé dans notre pays occupé le sommet de la francophonie et l’élection de Miss Europe ? Et ceux qui ont prêté leur talent à ces manifestations ? Et ceux qui nous lisent et tout en se prétendant des héros de la liberté, honteusement se taisent ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le vendredi 17 octobre 2003 - 05h46:

Bonsoir,

Je voulais informer tous les Tunisiens résidant dans l'EST de la France que la compagnie TUNISAIR met en place à partir du 1er Avril 2004 une fréquence hebdomadaire directe sur DJERBA. Vous serez les bienvenus pour toute demande d'info par rapport à cette nouveauté.

Bien à vous.

KARIM DAOUD
TUNISAIR

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le vendredi 17 octobre 2003 - 05h26:

Quand Denis Sieffert joue les Zorro


Comme d’habitude, Denis Sieffert, quand il vient à la rescousse de ses compagnons, en l’occurrence Tariq Ramadan, s’y prend de la plus mauvaise des façons.



Plutôt que faire le dos rond devant ce qu’il faut bien appeler la bourde du « jeune imam » -oui, Monsieur Sieffert, je sais, Ramadan n’est pas vraiment imam -, Sieffert choisit d’aggraver le cas de ce dernier, et le sien par la même occasion.



Rappelons que Tariq Ramadan, dans un amalgame qu’il faut bien qualifier d’ordurier, a décidé de ne voir en Finkielkraut, Glucksmann, Adler et BHL que des Juifs-sionistes-suppôts de Sharon. Dans le même sac : Taguieff et Bruckner, sans prendre le soin de vérifier si ces derniers étaient Juifs ou pas, ce qu’ils ne sont pas, bien qu’à n’en pas douter, ils n’aient considéré cette confusion comme une injure. Pour résumer, ces gens-là ne détermineraient leurs positions qu’en fonction des intérêts des Juifs et d’Israël en ourdissant on ne sait quel obscur dessein.



Nous avons, pour certains, encore en mémoire la propension qu’a Denis Sieffert à utiliser le mensonge pour servir son argumentation :

(Lire http://www.desinfos.com/mensongesieffert.html)



Plus subtil sans doute qu’il y a un an, le rédacteur de Politis choisit cette fois le procès à charge par approximation.



Son nouveau procédé est celui qui consiste à condamner quelqu’un non pour ce qu’il dit, mais pour ce qu’il ne dit pas :

« Or, c’est un fait que l’on n’a pas souvenir d’avoir beaucoup entendu Finkielkraut, Adler, BHL ou encore Taguieff condamner la politique de répression de Sharon » dit Sieffert.



Pas de souvenir, en effet, non plus de les avoir entendu porter aux nues le premier ministre israélien ou sa politique sécuritaire. Et puis, quel besoin de les fustiger quand cette mission est remplie avec autant d’abnégation par les amis de M. Sieffert à longueur d’articles de presse écrite, d’émissions TV et de pages Internet. Il « faut » condamner la politique de Sharon, nous intime Denis Sieffert !



Tiens donc ! Vous oblige-t-on, Monsieur Sieffert à condamner, avant que vous n’ayez droit à la parole, l’état de corruption avancée de l’Autorité Palestinienne, la manipulation des jeunes enfants palestiniens dès la maternelle, le détournement des fonds de l’aide internationale à des fins terroristes, etc. ?



Curieux tout de même que le choix de ces critères pour déterminer qui est fréquentable ou pas : dites que vous êtes anti-Sharon, que, selon vous, Israël pratique quotidiennement l’apartheid et exerce une politique génocidaire envers le peuple palestinien, et vous serez l’heureux possesseur du Sésame qui pourra vous faire pénétrer dans le club des heureux amis de Denis Sieffert, et ce même – et surtout ! – si vous êtes Juif.



Créez le site www.jesuisjuifmaiscontresharon.com *, et soyez certain que Politis et son rédacteur en chef sauront faire la promotion de votre portail et vous y envoyer une foultitude de visiteurs. Dites y bien, comme nous le suggère Sieffert, que peu de vos coreligionnaires sont recommandables en ce moment en dehors de Théo Klein et d’Avraham Burg.



Mais laissons poursuivre Sieffert dans ses approximations qui, là, frisent de nouveau le mensonge :

« … a-t-on songé un seul instant à demander à BHL de rompre avec Finkielkraut parce que celui-ci avait loué le pamphlet islamophobe, et authentiquement raciste celui-là, d’Oriana Fallaci ? »



Rappelons ce qu’avait déclaré le philosophe juif au sujet du pamphlet de Fallaci :



« Oriana Fallaci a l'insigne mérite de ne pas se laisser intimider par le mensonge vertueux. Elle met les pieds dans le plat, elle s'efforce de regarder la réalité en face. Elle refuse le narcissisme pénitentiel qui rend l'Occident coupable de ce dont il est victime. Elle prend au mot le discours et les actes des adversaires. Mais, comme elle en a gros sur le coeur, elle va trop loin. Elle écrit avec des Pataugas. Elle cède à la généralisation. Elle ne résiste pas à la tentation d'enfermer ceux qu'elle appelle les fils d'Allah dans leur essence mauvaise. »



Mouais…Un peu plus nuancé que ce que vous décrivez, non, Monsieur Sieffert ? Et par-dessus le marché, vous espérez créer la zizanie entre BHL et Finkielkraut, en croyant vraiment que l’un ou l’autre tomberont dans votre panneau à 2 balles ?



Non, un conseil, Monsieur Sieffert. Ne cherchez pas à détruire les amitiés des autres. Attelez-vous à construire celle qui pourrait vous unir à Tariq Ramadan



Parce que, là, quelque chose me dit que cette construction sera bien chaotique.



Jean-Paul de Belmont, 17 octobre 2003



* Ne pas cliquer, il s’agit, bien sûr, d’une blague…Trop tard ? Bah ! Tant pis…





Ci-après: l'objet du "délit":

L’affaire Tariq Ramadan : l’ère du soupçon
Denis Sieffert

Un texte controversé de l’intellectuel musulman Tariq Ramadan a suscité une avalanche de réactions hostiles. André Glucksmann crie à l’antisémitisme. BHL adjure les altermondialistes de prendre leurs distances. Même si le texte contient des maladresses, on ne les suivra pas sur ce terrain.


Les articles de presse roulent parfois avec la simultanéité d’une salve d’artillerie. Dans ce qu’il faut bien à présent appeler l’« affaire Ramadan », l’emballement chronologique est à cet égard édifiant. Le 3 octobre, l’intellectuel musulman Tariq Ramadan adresse un texte de son cru sur une liste de discussion d’Internet préparant le Forum social européen de novembre (lire ce texte dans son intégralité dans Politis n° 771). Six jours plus tard, Le Nouvel Observateur publie sous la signature de Claude Askolovitch (encore lui !) un article qui s’ouvre sur cette sobre interrogation : « Peut-on être altermondialiste et antisémite ? » Le lendemain, 10 octobre, Bernard-Henri Lévy consacre la totalité de son bloc-notes dans Le Point, à « l’imam genevois » qu’il définit abruptement comme « l’un des porte-parole des courants les plus durs de l’islam européen » (sic) (1). Le 11, c’est Libé qui leur fait écho sous un titre à l’emporte-pièce : « Des relents d’antisémitisme sur la toile altermondialiste ». Le même jour, l’éditorialiste du Figaro Magazine, Joseph Macé-Scaron, ferme (provisoirement ?) le ban en s’indignant : « Une autre personnalité que Tariq Ramadan serait immédiatement sommée de s’expliquer. » Macé-Scaron n’a d’ailleurs pas tort : Ramadan n’a pas été « sommé » de s’expliquer ; il a été condamné sans autre forme de procès. Quant aux lecteurs, aux nombreux lecteurs de ces publications par ailleurs fort honorables, ils n’auront guère eu l’occasion de se forger une opinion, sauf à aller visiter eux-mêmes la liste de discussion du Forum social européen. Bizarre. Nulle part en effet, hormis dans Le Monde, qui en fit d’ailleurs une analyse infiniment plus nuancée (et sollicita une réaction de Ramadan lui-même), le texte incriminé n’aura été reproduit. Ce qui fraie la voie à une désinformation très fâcheuse. Quelle idée par exemple peut se faire le lecteur de L’Obs lorsqu’il lit sous la plume d’André Glucksmann, invité à dire très fort ce que le journaliste Claude Askolovitch n’avait fait que suggérer, ces lignes définitives : « Ce qui est étonnant, ce n’est pas que monsieur Ramadan soit antisémite, mais qu’il ose désormais se revendiquer comme tel. ». Nous sommes là au fond du gouffre. Au nom de quoi le fiévreux philosophe peut-il, dans un journal sérieux, affirmer une pareille contre-vérité ? Non seulement Ramadan proclame qu’il n’est pas antisémite, mais il affirme en toutes circonstances que la lutte contre la judéophobie est sa priorité (il l’a écrit dans plusieurs tribunes, voir notamment Le Monde du 23 décembre 2001). On peut certes interpréter ses propos, ou les juger insincères, éventuellement vouloir en démonter les ressorts supposés cachés, mais on ne peut les travestir à ce point. Le brûlot de Glucksmann, c’est d’ailleurs l’arroseur arrosé. S’il ne « trouve pas étonnant que Ramadan soit antisémite », c’est au nom de quel présupposé ? Au nom de quel préjugé s’agissant d’un homme qui a toujours affirmé le contraire ?

La promptitude de la riposte et son excessive violence ne facilitent pas le débat. À lire Glucksmann ou BHL osant comparer le texte de Ramadan au pamphlet antisémite le Protocole des Sages de Sion, on éprouve à notre tour un certain malaise. Le choeur des outragés jetterait-il par avance l’opprobre sur quiconque oserait prolonger avec un l’intellectuel musulman un dialogue jusqu’ici fructueux ? S’agit-il de miner le futur Forum social européen qui s’annonce comme un succès ? La marque d’infamie posée sur le front de Ramadan est toute prête à resservir. Mais que dit Ramadan de si extraordinaire ? Il accuse certains intellectuels « juifs français », ou « nationalistes », « de développer des analyses de plus en plus orientées par un souci communautaire qui tend à relativiser la défense des principes universels d’égalité ou de justice » (2). Il leur reproche une indignation sélective. Or, c’est un fait que l’on n’a pas souvenir d’avoir beaucoup entendu Finkielkraut, Adler, BHL ou encore Taguieff condamner la politique de répression de Sharon. Et lorsque Askolovitch s’indigne que l’on puisse décrire Finkielkraut comme « un défenseur de Sharon », on a envie de le mettre au défi de nous apporter la preuve du contraire. Depuis trois ans que le conflit au Proche-Orient exporte ses peurs et ses haines, nous n’en trouvons pas trace. De même, beaucoup de ces intellectuels gagneraient en efficacité dans leur lutte contre l’antisémitisme s’ils s’inspiraient de l’exemple de Théo Klein. Pour l’ancien président du Crif, « c’est une erreur de sortir la violence antijuive de son contexte général avec l’air de dire : "Quand ça touche les autres, ça ne nous intéresse pas." » Cessons donc de nous effaroucher quand Ramadan ne dit au fond qu’une évidence : il n’y a pas parmi les intellectuels qu’il prend à partie un seul qui ait le courage d’un Avraham Burg, l’ancien président de la Knesset, demandant à son pays de se retirer des territoires « sans mégoter ». Tous donnent le désagréable sentiment de défendre un corps de doctrine homogène qui ressemble à s’y méprendre au choc des civilisations cher aux néoconservateurs américains : soutien à la manière forte de Bush et Sharon, et en France, croisade contre le voile, comme si la laïcité tout entière en dépendait. Ajoutons à cela une sainte détestation de l’altermondialisme (José Bové fut longtemps leur cible favorite). Il est vrai que le mouvement altermondialiste, si divers, se retrouve sur des grands principes comme l’anticolonialisme. Il soutient le droit des Palestiniens à un État dans les frontières de 1967. Il est antiguerre sinon pacifiste. Surtout quand la guerre est notoirement une guerre de conquête, au profit des grands pétroliers, ou pour étendre le système libéral. Il fut à l’origine de la mobilisation contre la guerre d’Irak. Et sa grille de lecture est sociale. Pour les militants altermondialistes, les violences du monde n’ont pas d’autres causes que les déséquilibres que génère la société libérale. Il ne propose pas d’explications endogènes ou religieuses. Il refuse les murs, les grandes fractures civilisationnelles, les lignes Maginot. Il va au contact, se mêle, se mélange. Et cela ne va pas sans risque. Les partisans des murs, des exclusions, et de tous les anathèmes auront toujours beau jeu de traquer dans la manifestation la banderole ou le mot d’ordre qui feront scandale ­ et qu’il faut en effet condamner avec force. À l’image de ces militants de l’organisation de jeunesse sioniste Hashomer Atzaïr qui tentèrent de discréditer le forum social de Berlin, au printemps dernier, parce qu’ils avaient aperçu un tee-shirt, porté par un militant, amalgamant stupidement sionisme et nazisme.

Comment donc sortir par le haut d’un débat si mal engagé ? Comment faire bouger les lignes ? En évitant certes des écueils que Tariq Ramadan n’évite pas toujours dans son texte. En évitant les énumérations, sinon les amalgames. La preuve : Bernard-Henri Lévy ne fut pas favorable à la guerre d’Irak. En évitant de prêter des arrière-pensées. Le soupçon est dans le débat public le pire des poisons. Le livre de BHL retraçant le drame du journaliste américain Daniel Pearl, assassiné par des islamistes pakistanais parce que journaliste, parce qu’Américain, et parce que juif, est un grand livre. Et c’est l’honneur de son auteur de l’avoir écrit. Et qu’importe si son reportage a pu rejoindre des considérations stratégiques, mêmes israéliennes. En évitant enfin d’interroger trop intimement les motivations de nos actes. La part du repli communautaire n’est sans doute pas négligeable dans le refus de toute critique publique à Israël. Mais la plupart des intellectuels épinglés par Ramadan sont aussi, et peut-être surtout, des membres du « parti de l’ordre ». Il se peut que Sharon soit à leurs yeux l’incarnation de l’État, qu’il représente la force et, au même titre que Bush ou Sarkozy, un idéal sécuritaire dans un monde en état de guerre. Ils se trompent sans aucun doute. Notre conviction, c’est que c’est leur stratégie et leurs peurs qui amènent l’insécurité. Pour notre part, nous continuerons de dialoguer avec Tariq Ramadan, de le publier le cas échéant, sans céder aux injonctions de BHL qui adjure le mouvement altermondialiste de « prendre ses distances » avec l’intellectuel musulman (a-t-on songé un seul instant à demander à BHL de rompre avec Finkielkraut parce que celui-ci avait loué le pamphlet islamophobe, et authentiquement raciste celui-là, d’Oriana Fallaci ?). Précisément, ce qui nous intéresse dans la démarche de Ramadan, c’est la volonté de sortir les jeunes musulmans des organisations communautaires, et de les encourager à s’inscrire dans le mouvement social (3). Au mouvement altermondialiste de fixer les règles de cette participation. Mais c’est une autre affaire.


(1) Tariq Ramadan n’est évidemment pas imam.

(2) Par une formulation maladroite, le texte peut laisser entendre que Pierre-André Taguieff est juif. Ce qui n’est pas le cas.

(3) Lire à ce propos les Musulmans d’Occident et l’avenir de l’islam, Sindbad-Actes Sud, 385 p., 25 euros (voir la critique que nous en avions faite dans Politis n° 738).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le vendredi 17 octobre 2003 - 05h31:

A Paris, l'ambassadeur d'Israël en France, Nissim Zvili, a fait part aux responsables communautaires français de l'estime des Israéliens pour les Juifs français et plaidé pour '' l'unité de la communauté juive française, un diamant aux diverses facettes ''. (Guysen.Israël.News)

Il a souhaité que '' la prochaine année soit moins difficile que celle passée. Cela ne dépend pas seulement de nous, mais aussi de notre partenaire pour faire la paix. S'il existe ''. Parmi ses invités, se trouvait Sallai Meridor, président de l'Agence Juive.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 17 octobre 2003 - 03h31:

"Besm Elah Erahman Erahim" (par le nom de Dieu le miséricordieux et le charitable) et par respect pour mes amis et mes co-citoyens musulmans, je me dois de dire que le premier ministre malaisien Mahthir Mohamed avait certainement oublié que les musulmans avaient justement enseigné ces sciences aux autres peuples dans le passé, quand il a dit: "Mais comme on nous décourage d'étudier les sciences et les mathématiques..."

En mentionnant que: "les juifs ont inventé le socialisme, le communisme, les droits de l'homme et la démocratie," il avait sans doute oublié de préciser que les juifs ont aussi fourni les bases pour le christianisme et l'islam. En s'attaquant à ce petit peuple il a dévoilé son vrai caractère.

Depuis quand le nombre de personnes constitue la force? La force ne se mesure pas par le nombre de personnes, mais par la qualité des êtres qui la composent. Je suis surpris que de telles paroles nous proviennent de l'Orient. Une telle véhémence nous étonne, car dans le passé le peuple juif a toujours été un grand ami aux peuples arabes et les a beaucoup aidés. On avait toujours cru que de l'Orient venait la sagesse et les belles paroles, comme: "Celui qui ne sait point honorer l'étranger et l'homme de l'autre tribu ou peuple, est indigne d'être appelé le fils d'un noble peuple".

Il est temps qu'un sage leader musulman montre la générosité légendaire de l'Islam et adopte les paroles de reconciliation. En semant la bonté envers le petit peuple juif.. il ne pourra que faire bénéficier les peuples de religion musulman.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le jeudi 16 octobre 2003 - 23h30:

http://www.geocities.com/jean0989/

Mettez le son, Attendez. Cauchemars assurés

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le jeudi 16 octobre 2003 - 23h23:

THEATRE DU MENSONGE

Vous propose :

"Deux voiles manquent à l'appel"

Interprétation : ALMA et LILA

Texte écrit et mis en scène par la Troupe MRAP
(Mouvement des Rageurs Antisémites et des propagandistes)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Slim (Slim) le jeudi 16 octobre 2003 - 19h34:

un text tres interessant pour ceux qui comprennent l'Anglais:

Giving the Koran a history: Holy Book under scrutiny
Critical readings of the Muslim scripture offer alternative interpretations of well-known passages
Scholars draw techniques of textual criticism from those used to analyze Bible

Jim Quilty
Daily Star staff
http://www.dailystar.com.lb/features/12_07_03_c.asp


Moncef Ben Abdeljelil is a small academic, presently pinned between two large journalists. Back to the wall, he is ruminating on alternative readings of the Koran.
“Details I will leave to future study,” says Abdeljelil. “But I think some of the different readings we find will affect the female condition, tolerance vis-a-vis Jews and Christians. Another will effect legislation …”
He reaches for his pipe, then puts it back in the ashtray.
“This is the exciting thing about these alternative readings. We need to rethink the whole legal aspect of what can be drawn from the Koran. I believe this critical edition will enlarge our thinking about women’s condition, religious tolerance, what we call human rights.”
A professor of literature and human science at Sousse University in Tunis, Abdeljelil heads a team of scholars compiling a critical edition of the Koran. The book will publish a number of alternative readings found in a collection of Koranic mashaf (mas-Haf, or manuscripts) ­ some dating from the first Islamic century ­ that had been stockpiled in the Grand Mosque in Sanaa and uncovered three decades ago.
Abdeljelil and his colleagues were in Beirut recently attending a Koranic studies workshop, Modernity and Islam, sponsored by the Konrad Adenauer Stiftung ­ the foundation of the German-Christian Democratic Party. The conference brought together scholars from as far afield as Yemen and Germany and approaches ranging from the traditional to the radical ­ the latter potentially quite upsetting to devout Muslims.
The first tentative conclusions published by researchers with access to the Yemeni mashaf reveal that in several cases the organization of the text is different ­ the suras (chapters) sometimes in a different order ­ and that there are differences in the text itself. Because published findings are few, though, it is still impossible to say how wide is the divergence from the authoritative text.
Abdeljelil speculates that, were his small team bolstered with more scholars, the edition could be published in as soon as 10 years. He is cautiously enthusiastic about the project. He has good reason to be cautious.
Since its revelation, the central scripture of the Muslim community has been kept outside history in a way that has no equivalent in the Christian tradition. The Old and New Testaments have been scrutinized by textual critics since the 19th century ­ peeling back the several, often dissonant, voices from various eras that were cobbled together to form the Christian scripture.
For devout Muslims, treating the Koran in this manner is inconceivable. Where Christians generally concede that the Bible was written by men, the Koran is believed to have been handed down from God to the Prophet Mohammed, without human intervention, in Arabic ­ perfect, immutable in message, language, style, and form. The oneness of the Koran stands as a metaphor for Islam’s conception of the oneness of God.
By applying the same techniques of textual criticism that have been used with the Bible, Abdeljelil and his colleagues are giving the Koran a history.
Abdeljelil is quick to note that this project is not the first of its kind ­ European scholars have been looking at the Yemeni mashaf for years now. He would point out that within Islamic heritage there are different readings of the Koranic text. But the impact of the critical edition will be profound.
“In the Sanaa parchments we found a radically different method of transcription, a different way of reading the Koran.
“It could change some sharp interpretations of the text,” he says, “and will lead to another way of thinking about the Koran.
“In Islamic thought today you have fundamentalist projects, all of them fighting against new ways of rethinking Islam. They argue that the Koran doesn’t allow new approaches and interpretations. ‘We can’t change anything,’ they say.
“To fix the meanings of the discourse within the Koran forever is dangerous. This text is embedded in history and has to be reviewed in this light … This project is not only about editing the text but initiating new ways of re-interpreting the Koran.”
Contentious as it is, the Tunisian project was not the most controversial one discussed in Beirut.
Late in 2000 a small press in Germany published Die Syro-aramaeische Lesart des Koran (The Syro-Aramaic Reading of the Koran). The author, a philologist writing under the pseudonym Christoph Luxenberg, has proposed that the Koran as we know it today is a misreading.
Luxenberg asserts that Koranic Arabic is not Arabic at all, at least not in the sense assumed by the classical commentators. It is written, rather, in the dialect of the Prophet’s tribe, the Meccan Quraysh, and heavily influenced by Aramaic.
Luxenberg’s premise is that the Aramaic language ­ the lingua franca of the Prophet Mohammed, the language of culture and Christian liturgy ­ had a profound influence on the Koran. Extensive borrowing was necessary simply because at the time of the Prophet, Arabic was not yet sophisticated enough for scriptural composition.
Though his ideas were very much in play at the Beirut workshop, the man responsible for the most contentious thesis in Koranic studies today was absent. One of Luxenberg’s advocates is Michael Marx, a graduate student at the Free University of Berlin.
“If we understand that Arabic had no scriptural tradition before the Koran ­ rock inscriptions aside ­ if we imagine the Prophet living in a city where Christians and their scripture were present, it’s no wonder that certain liturgical terms ­ salat (prayer), zakat (religious charity) ­ seeped into Arabic from Syriac.
“Luxenberg suggests that even the word ‘Koran’ is Syriac, derived from qeryana, a term from the Christian liturgy that means ‘lectionary’ ­ a book of set liturgical readings. Luxenberg goes back in time to ask the question of what may have happened, why is the Koran as it is? Maybe he exaggerates in arguing that everything can be explained in term of Aramaic.
“But languages don’t die after all,” he continues, “they leave traces. Imagine people learning these two languages ­ there will invariably be traces of one felt upon the other.
“Contemporary dialects of Arabic have many Aramaic substrata. But the languages are so close that the borrowings are unconscious.”
When an authoritative text of the Koran was finally set down ­ a task commanded by Uthman, the third caliph ­ it was done with neither the diacritical marks (the dots) that distinguish individual letters nor short vowels.
Luxenberg argues that by the time Muslim commentators got to interpreting the precise meaning of the text, two centuries after the Prophet’s death, the Aramaic loan words were mis-read as Arabic.
His method of inquiry is a complex one, but basically Luxenberg has read certain problematic passages of the Koran through an Aramaic lens. To a modern eye, his readings sometimes make more sense in the context of the sura. They often radically change the meaning.
One of Luxenberg’s more elegant re-readings comes during a difficult section of sura 19 (known as Surat Mariam, or Mary’s Sura). Mary has given birth to Jesus out of wedlock and, fearing people’s response, has fled her home. Then God reassures her:
“Then he called to her from beneath her: ‘Grieve not; thy Lord hath placed beneath thee a streamlet.’”
Luxenberg is not alone in being baffled by the meaning of this line. Re-translating the sentence as one with Aramaic loan words, he concludes that it should be read: “He called to her immediately after her laying-down (to give birth): ‘Grieve not; thy Lord has made your laying-down legitimate.’”
Another more contentious conclusion was picked up by journalists at the New York Times and the Guardian after Sept. 11, 2001, because it seems to have direct implications for the aspirations of those hijackers, and Muslim suicide bombers generally. It concerns the houris, the angels or virgins whom, it is written, await those who attain paradise.
Luxenberg argues that “hur” are not virgins but grapes or raisins, specifically white grapes ­ which were considered a great delicacy at the time.
Luxenberg’s restored version of the houris lines thus reads: “We will let them (the blessed in Paradise) be refreshed with white (grapes), (like) jewels (of crystal).”
It is a less sensual notion of everlasting life to be sure, but, given that the virgins have always been said to be female, a less patriarchal one as well.
For Marx the most important thing about Luxenberg’s book is that it raises certain questions that ­ for reason of historical circumstance alone ­ have become taboo. On one hand post-colonial cultural studies has come to be marked by political correctness. On the other hand the post-WWII era saw the decline of German as a language of scholarly inquiry outside Germany; since the philologists’ approach to Koranic studies was the forte of German-language scholarship, it has come to be considered old-fashioned.
“In the midst of this,” Marx says, “the question of what happened in the first two centuries of Islamic history was lost.
“These two centuries are a sort of dark age for us. Something happened in the 7th and 8th centuries, but we only know about it through texts from the late 8th through 10th centuries.
“It seems to me,” Marx remarks, “that there’s something questionable about the proposition that the Muslim oral tradition worked so perfectly.”
The Luxenberg thesis is quite separate from Abdeljelil’s critical work on the Koran. Luxenberg worked not with old mashaf but the 1923 Egyptian edition of the Koran. The Tunisians are skeptical of Luxenberg’s conclusions but they support his method.
“As an approach we are not bothered by what Luxenberg has proposed, nor with his premise that there are languages that had an impact upon Arabic. In fact we would go so far as to encourage it.”
Abdeljelil and his colleagues have problems with Luxenberg drawing conclusions drawn from the 1923 text rather than the mashaf. Also “you … have to consider the ‘oral text’ as well (as the written texts) … If you do not do so, you will be unable to make very critical conclusions.
“A third issue is that you cannot talk about … the Syriac origins of words, phrases and so forth, without considering other genres of literature. Arabic poetry for instance. The Koran is a genre of literature and you need to compare the genres to understand how the Syriac and the Arabic languages shared the culture at that time. This is lacking in Luxenberg.”
One thing the Luxenberg and Abdeljelil projects do have in common is that, though scholarly enterprises, they are implicitly political as well.
Indeed, as Marx points out, the issue of deciding upon the authoritative text of the Koran is inherently political.
“The idea of canonizing a text is to close it down. What’s before Uthman (ie before 640-650CE) is open to discussion. It’s a black box … The important thing is, Uthman wants Muslims in the newly conquered lands to be referring to the same text. This makes the political intent clear.”
Inevitably the issue of Koranic investigation too is political. One example of a Muslim response to the present line of Koranic research came in a 1987 paper Method Against Truth: Orientalism and Koranic Studies, an invective against Western Koranic scholarship by critic S. Parvez Manzoor.
“At the greatest hour of his worldly triumph,” he writes, “Western man, co-ordinating the powers of the State, Church and Academia, launched his most determined assault on the citadel of Muslim faith. All the aberrant streaks of his arrogant personality ­ its reckless rationalism, its world-domineering phantasy and its sectarian fanaticism ­ joined in an unholy conspiracy to dislodge the Muslim Scripture from its firmly entrenched position as the epitome of historic authenticity and moral unassailability. The ultimate trophy … was the Muslim mind itself.”
Gregor Meiering isn’t afraid of being accused of cultural imperialism. Meiering, the resident representative at the Near East regional office of the Konrad Adenauer Foundation, was the animateur for the two-day workshop in Beirut.
“Although the Foundation has a program, convictions, and an agenda, we usually share this agenda, program and convictions with a local partner who works with us, is interested in the same topics, asks the same questions. They do not necessarily give the same answers but they are involved in a common enterprise.
“This is the case … whether promoting democracy or the rule of law or regional cooperation or in dealing with globalization, economic issues or, as now, cultural dialogue that can be but needn’t necessarily be linked to religion.
“You’ll find that not only are we doing things that other people are interested in ­ in Tunis, Yemen, Lebanon ­ but topics that have already been very high on the agenda in the past.
“There is more of a rediscovery of things in this than an inventing of an artificial Orient that, by consequence, would be dominated by people from outside this Orient.”
Meiering is an unabashed orientalist and a critic of the discipline’s best-known critic. “I very much reject the notion of Orientalism as used by Edward Said,” he says. “I do so openly.”
His main problem with Said is that he looks at the work of two 19th-century orientalists and implicates the entire literature in their shortcomings. He also faults Said for not examining German orientalist work.
“There is one structural weakness to Said’s argument,” Meiering continues, “… Orientalists, he says, produce an image of the east, place all orientals into it and then make it easily manipulable.
“But if it were all just invented, all imagined, why is it that all these peoples have become victims ­ if you would like to see it that way ­ of colonialism? If (orientalist) ideas were completely wrong, how have these countries come to control the peoples of the Orient? There must, then, have been something true in their assessment, something insightful in what they wrote.”
Though engaged in the political critique of his discipline, he regards the re-reading of the Koran to be a banal exercise.
“If you go back into the history of Islamic thought you’ll find that many arguments being raised by scholars today … have been raised by scholars of the Muslim tradition.
“You could qualify the entire effort to determine the genuine traditions of the Prophet from the invented ones as an historical-critical enterprise by Muslim scholars throughout the centuries. (Today’s orientalists) look at their own historical-critical methods as a prolongation of (older) techniques.
“Certainly the fact that there has been such a reluctance on the part of Muslims ­ Muslim scholars included ­ makes the project not only a philological one but a social and political one.”
When pressed to acknowledge that the enterprise has an inherently liberal agenda, Meiering is frank. “I can’t stress too much that the intellectual plays a role in politics and in society. The present situation in this region calls for a renewal of this role.”
Intellectuals, he says, serve a mediating role in society and in this regard (the foundation) refuses to be exclusive in the sorts of intellectuals it deals with.
“In past decades attempts have been made to make progress quicker and more thoroughly by sidelining what was called conservative elements and betting on technocrats and secular intellectuals ­ both by foreign agents and local regimes. No successes emerged.”
At the end of the day Meiering simply refuses to see East-West relations as a dialogue of the powerful and powerless.
“People see globalization as Westernization. But globalization hasn’t been Westernization since the 19th century. The Europeanization of the world is done. We are now living in an era in which the empire has, as it were, struck back ­ rai music and Indian restaurants.”
Devout Muslims might be forgiven if they do not see things in such benevolent terms. Indeed, it is difficult not to notice that, at this particular workshop at least, there was a curious correspondence between Luxenberg skeptics (Arabs) and Luxenberg advocates (generally Europeans).
Similarly the critical edition of the Koran is, so far, a wholly Tunisian venture, its scholars the product of the most westward-looking legal and education systems in the Arab world.
Marx sees the divided response to Luxenberg as less a political matter than an existential one. “Arab Muslim scholars grow up with a different perspective of the Koran because their upbringing with Arabic. I’m less emotionally attached to a given reading because I learned the language much later.
“Acquiring knowledge at a young age is very different from doing so later. It isn’t simply an intellectual matter, but emotional as well. It’s like telling a grownup that his parents aren’t really his parents.”
The scholars agree that their fiddling with the Koran will likely not be well received.
“The popular response will never be positive,” says Abdeljelil. “Even if our project were done by true Muslims in a very Islamic country, people would never accept it because the popular imagination is manipulated by different trends. The massive number of population … believe this text is a divine work that cannot be touched.”
Abdeljelil advocates a sort of intellectual trickle-down theory of Koranic criticism.
“I think this project should first be initiated within academic circles. After that you could bring it to workshops, theses and dissertations. Then, after 10 or 15 years, you can bring it to a broader segment of society.
“If you even talk about the distinction between the mashaf and the Koran, a very obvious idea, people will say ‘He is not a believer.’”
Abdeljelil takes up his pipe again. “Never mind the people. In our workshop in Beirut, a scholar asked us, ‘How can you make this distinction?’”

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Slim (Slim) le jeudi 16 octobre 2003 - 20h12:

Je suis tout a fait solidaire avec ces condamnations internationales qui ont suivi les paroles et l'incitation a la haine que porte les paroles de Mahatir Mohammad.

Mais je ne suis pas du tout choque de ce qu'il vient de declarer.

Mahatir est bien connu pour ce genre de commentaire. Cette fois-ci ce sont les juifs, demains, ce sera la communaute chinoise de Malaisie (il les a accuse a plusieurs reprises d'etres a la base des maux sociaux et des inegalites en Malaisie, pourtant, sans eux la Malaisie serait un pays pauvre). Ce qui est encore plus malheureux, c'est qu'il a le support directe ou indirecte des gouvernements "democratiques" du monde car il poursuit une vision economique de libre echange et plutot d'ouverture. Mahatir joue tres souvent un double jeux: un jour c'est un democrate, le lendemain c'est un tyrrant. Aujourd'hui il est pour l'ouverture economique, le lendemain, il est contre toute initiative d'ouverture. Les Malaisiens sont bien plus pacifistes que l'idiot qui les dirige. C'est un pays tres stable par rapport a ces voisins, mais qui a forcemment besoin de changement politique.

Mahatir, c'est un Gaddafi de l'Asie du sud est, quoi que plus prudent. En Tunisien on dit " Khra Kharitou ou qaad fiha" = "il a fait ...., et il s'est assis dessus"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Odigo (Odigo) le jeudi 16 octobre 2003 - 20h15:

Maxiton
loin de moi la pensée de vous accuser de quoi que se soit .
Qui ici peut dire , au lire de vos messages, que vous n' êtes pas un bon défenseur de vos frères , c'est a chaque fois un plaisir de vous lire .
cordialement

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Belebou (Belebou) le jeudi 16 octobre 2003 - 19h52:

Prochainement au PTB et pour la première fois..
'...Il était une fois le GHRIBA.....' Scénario de Monsieur HAI BEKHOR VICTOR, le nouvel Cécile B. DE Millè, pas de mais. Une histoire où la réalitè rejoint la fiction. A ne pas rater. Boissons chaudes et froides gratuites. Yoyos, makrouds, mani-cotes de cotè, banatach,mahchi, zlebia, adam hout, akoud, oeuf de terre, jean sans terre etc... à profusion...A Lundi...Apporter vos bougies la ziarra commencera vers les 20 H 30...Chikkhè avec la zokra de Breitou et le Tarfiste la Douda...:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le jeudi 16 octobre 2003 - 17h43:

La Douda Hak El Ouet Tracking Station :

Le Ftileur :

Pour Elle :

Concernant le prénom Chokri : nous n' avons pas trouvé d' Israélites se prénommant ainsi, mais majoritairement des Musulmans, quoique nous ayons également trouvé un : Puzzel Van Chokri.

Clickez sur ce lien :

http://www.prenoms.com/recherche/prenom.php/fiche/chokri},

et vous trouverez sans doute d'autres réponses.

Bien à Vous,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le jeudi 16 octobre 2003 - 17h54:

Odigo
je n'ai pas accusé les soldats de Tsahal de tuer les enfants, mais j'ai accusé les palestiniens de se battre au milieu de civils, et d'enfants.
C'est ce qui s'est passé pour Bizerte, pardon à Bizerte les soldats étaient '' adossés à des volontaires.....