Archive jusqu'au 12/avril/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Avril 2006: Archive jusqu'au 12/avril/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mardi 11 avril 2006 - 20h11:

P E S S A H', F E T O N S - L A - L I B E R T E (en 3 images)

A l'occasion du H'ag Hah'erouth (la fete de la Liberte) qui celebre la fin de l'Esclavage en Egypte, saluons en premier, Moshe le Liberateur et celle qui l'a sauve des eaux du Nil, et rendons aussi hommage a 2 Declarations importantes dans notre Histoire.

Moshe et Bathya


Malgre les divergences de vue qui peuvent exister avec les dirigeants de la France contemporaine, remercions la Revolution de 1789 et La Declaration des Droits de l'Homme, qui furent les debuts de l'Emancipation du peuple juif.
Saluons aussi le Protectorat qui contribua a l'abolition presque totale de la Dhimmitude de nos parents, un siecle plus tard.

fleurs tricolores


Rejouissons nous avec La Charte de l'Independance de l'Etat d'Israel, qui confirma en 1948 le retour du peuple juif a sa Souverainete.

declaration de l'independance d'Israel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Viviane (Viviane) le mardi 11 avril 2006 - 19h15:

J'avais déjà mis en garde nos amis "Harissiens" de nous protéger de nos "amis" de circonstance.
Il est vrai que j'avais omis des noms comme Perrat, de Villiers et surement que j'en oublie.
Prions pour qu'il n'y ait pas une nouvelle crise ... du pétrole, par exemple. Alors là ! nous, peuple sûr de nous et dominateur on pourra toujours appeler à notre secours "nos amis"...
Je veux, en même temps rappeler, qu'en Tunisie, protectorat français, les protégés Juifs tunisiens étaient, pour la plupart, de très mauvais élèves.
Je prendrai comme exemple mon père Félix le marchand de journaux du "Passage" qui a omis de mettre dans la bouche de ses enfants des mots tels que: bicot, melon ou bougnoule. Le courage ne lui manquait pas. Quand aux "amis" protecteurs de l'époque ...pfft!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le mardi 11 avril 2006 - 18h05:

Les bonnes âmes et les brebis égarées

Juifs de France, vous êtes encore invités à bien vouloir rejoindre le troupeau du politiquement correct sur le sentier fléché par Catherine Coroller de Libération [Lire]. Certains d’entre vous ont été enivrés par le chant de sirène de Philippe de Villiers et ont été séduits par sa dénonciation de l’islamisation de la France.

C’est pas bien, mais alors pas bien du tout, et Mme Coroller est là pour vous le rappeler et pour vous ramener, brebis israélites égarées, au sein de la grande famille où l’on aime tant confondre racisme anti-arabe et lutte contre le fascisme islamiste.

Coroller titre "Quand les juifs radicaux se laissent séduire par Villiers", sûre de son effet culpabilisant. La cible est le Juif, radicalisé plutôt que radical, conscient de l’immense problème que représente la progression rapide d’un islam politique et hégémonique, désabusé de ne pas voir les partis politique "classiques" s’en saisir, et "divinement" surpris par les prises de position sur le sujet d'un chef de parti qui, lui, n’a jamais fait preuve de racisme ni d’antisémitisme. Ce Juif-là, Catherine Coroller veut en faire un contrit, un repentant qui est sommé d’exprimer ses regrets de s’être fourvoyé aux côtés du Lucifer vendéen.

Catherine Coroller montre à ce Juif, qu’elle imagine déjà rouge de honte, l’exemple à suivre, celui de Patrick Klugman, ex-président de l’Union des Étudiants Juifs de France, vice-président de SOS-Racisme, devenu également, depuis peu, une huile du CRIF, le Conseil Représentatif des Instituions juives de France. Klugman, lui, ne croit pas à "l’extrême droitisation" des Juifs de France, mais seulement à des "enragés" ou des "apeurés prêts à se tourner vers le premier discours venu". Les mêmes brebis égarées que celles évoquées par Catherine Coroller.

Le problème est que Coroller et Klugman se fourvoient largement en croyant provoquer un tel état de componction chez ce Juif-là.

En premier lieu parce qu'il est encore possible d'émettre un avis sur un homme politique sans adhérer à sa démarche. On peut être d'accord avec certains propos d'Henri Emmanuelli ou adhérer à certaines propositions de Sarkozy sans être ni Socialiste, ni UMP. C'est ce qui fait le propre du débat démocratique.

Ensuite, parce que le complexe de supériorité que confère au tandem Coroller-Klugman leur label d’anti-racistes officiels de la République les rend aveugles et leur fait croire que les hommes en général, les Juifs en particulier, sont au garde-à-vous devant leurs injonctions à suivre la bien-pensance. Ce temps-là, Madame, Monsieur, ne vous en déplaise, est révolu. On en est au Sauve qui peut, et pourra plus celui qui fera le bon diagnostic, taxé ou pas de racisme.

Enfin, parce que ce Juif-là raisonne désormais, encore plus depuis l’affaire Ilan Halimi, en termes de survie, et les circonlocutions de nos deux compères anti-racistes le laissent désormais de marbre. Des alternatives s’offrent à lui et il n’hésite pas, dans certains cas, à faire de la France son passé. Un passé regretté, mais un passé quand même.

En atteignant ce stade, le débat sur ce qui est raciste ou pas, hélas, ne le concerne plus.

Jean-Paul de Belmont © Primo-Europe, 11 avril 2006

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mardi 11 avril 2006 - 17h57:

Conversions

17:01 | 11 avril, 2006

Parmi les non juif qui se marient avec des juifs, moins d'un sur cinq se convertit. Le Comité juif américain a récemment financé et publié une étude à ce sujet.

Selon cette étude, il y a 1/3 de mariages mixtes et 1.5 millions d'enfants grandissent dans des familles mélangées. La Professeur Sylvia Barack de l'université de Brandeis a interrogé des couples mixtes de Boston et Atlanta.

Les enfants de mariages mixtes sont élevés dans des foyers à caractéristique juives comme la célébration des fêtes, et l'éducation. Les époux, et épouses qui ont des doutes sur leurs conversions, 30 %, les transmettent à leurs enfants.

30 % des autres convertis deviennent des activistes, souvent plus actifs dans leurs communautés que les juifs de naissance. Les 40 % restants des convertis sont des juifs modérément affiliés à leur communauté.

Le Comité juif américain utilise cette étude pour pousser les rabbins et les dirigeants des communautés à faire la promotion de la conversion.

© Jerusalem Post Edition Française

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le mardi 11 avril 2006 - 12h55:

http://www.modia.org/infos/calendrier/pessahlenteur.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le mardi 11 avril 2006 - 11h56:

11 Avril 2002
synagogue de la Ghriba,
île de Djerba

4 ans deja, ne l oublions pas !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mardi 11 avril 2006 - 11h13:

timbre Pessah'

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 11 avril 2006 - 11h22:

Merci Claudia pour cet article qui fait le point sur cette decouverte.
Relatee par une vaste majorite des medias comme une "trouvaille" plus ou moins insignifiante, cette decouverte constitue en fait un evenement a la portee encore insoupconnee.

Dommage qu'elle n'ait pas eu lieu avant la sortie du film de Mel Gibson.

Je vous conseille aussi l'article du New York Times (en anglais) par un autre Gibson, David de son prenom:
http://www.nytimes.com/2006/04/09/weekinreview/09gibson.html

Gageons en cette veille de Pessach et de Paques, que cette coincidence n'en est surement pas une, et felicitons nous qu'avec sa richessse la langue francaise mette a notre disposition une pleiade de synonymes: traitre, deloyal, fourbe, hypocrite, infidele, renegat, tartuffe, transfuge ...
Dorenavant, l'utilisation du qualificatif de "judas" devra se faire avec prudence et parcimonie.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mardi 11 avril 2006 - 09h44:

Le traître Judas a trouvé un alibi: il a obéi à Jésus

ARCHÉOLOGIE L'Evangile selon Judas était perdu depuis 2000 ans. Il réapparaît grâce à des Suisses

MURIEL RAMONI
08 avril 2006



Depuis près de 2000 ans, Judas est le traître par excellence. Parce qu'il a livré Jésus pour trente deniers, il est devenu le grand méchant de Pâques. Mais, voilà, la découverte d'un manuscrit vieux de dix-sept siècles environ et que l'on croyait perdu vient rouvrir ce dossier millénaire. Mieux, ce texte prend la défense de Judas. En bref, ce nouvel apocryphe (c'est le terme technique pour désigner un texte ancien qui parle d'un personnage de la Bible) nous raconte que, si Judas a donné son maître, c'est parce que Jésus le lui avait demandé, pour qu'il puisse accomplir son destin terrestre!

Voilà, du moins, l'histoire telle qu'elle est racontée dans l'Evangile selon Judas, un texte qui vient d'être traduit par une équipe de chercheurs suisses. Et qui a été présenté en exclusivité mondiale, jeudi dernier à Washington, dans les locaux de la société National Geographic.

Peut-on pour autant prendre cette nouvelle version de l'histoire pour parole d'évangile? Et d'abord d'où sort-elle?

On connaissait l'existence de cet Evangile selon Judas grâce à la plume de saint Irénée, un évêque de Lyon de la fin du IIe siècle, qui avait parlé de ce texte considéré comme «provocateur». Mais on ne l'avait jamais lu. Cette lacune est désormais comblée. Car ce texte mystérieux est sorti quasi miraculeusement des sables égyptiens où il reposait depuis 1700 ans.

En effet, comme nombre d'antiquités, le manuscrit a connu quelques pérégrinations: d'abord volé à un marchand égyptien dans les années 1980, il a été retrouvé par celui-ci à Genève, où il arrive clandestinement, avant que son propriétaire ne l'emmène aux Etats-Unis. Là, il demeure dix-sept années à l'abri des regards, enfermé dans un coffre-fort... La voix de Judas reste silencieuse jusqu'à ce que son évangile tombe entre des mains bien intentionnées.

En 2001, Mario Jean Roberty, avocat passionné d'histoire, achète le précieux document pour la Fondation Maecenas, de Bâle, qu'il dirige. Il confie l'étude du texte à une équipe de chercheurs sous la direction du professeur Rodolphe Kasser, retraité de l'Université de Genève. Judas peut enfin raconter sa version des faits. Et l'événement est de taille. La National Geographic Society vient d'éditer deux livres grand public: le premier contient la traduction de l'?uvre avec des commentaires scientifiques vulgarisés, le second raconte l'histoire fabuleuse de sa découverte. En attendant qu'on puisse les découvrir en français, Mario Jean Roberty se fait le porte-parole du plus mal-aimé des apôtres.

On pensait que Judas s'était pendu après avoir trahi et livré Jésus. Ce n'est apparemment pas le cas dans cet évangile...
Mario J. Roberty. Effectivement, mais il faut préciser que les quatre évangiles canoniques ne donnent pas tous cette version des faits. Si le traître se pend chez Matthieu, sous la plume des autres évangélistes, on ne sait pas trop ce qui lui arrive. Quoi qu'il en soit, Judas Iscariote reste une figure particulière dans les textes bibliques. Par exemple, il est le seul des douze apôtres qui vient de Judée et non de Galilée. C'est aussi lui qui tient la caisse. En fait, il a toutes les caractéristiques du mauvais Juif. Et naturellement c'est un traître...

Que dit l'évangile qui porte son nom pour sa défense?
Le manuscrit dresse le portrait d'un personnage très marginalisé par ses compagnons. Judas s'en plaint d'ailleurs beaucoup, et Jésus le console. Certes, l'apôtre sera méprisé, mais il recevra une récompense, l'étoile la plus brillante du firmament. Dans cet apocryphe, Jésus lui-même mandate Judas pour qu'il le livre, car seulement la mort peut le libérer de son corps matériel et lui permettre de retourner auprès de Dieu. Et, comme selon l'Ecriture le Christ ne peut mourir qu'en martyr, Jésus demande à Judas de lui rendre ce service. Il motive sa requête en disant à son disciple qu'il est le seul à pouvoir réellement le comprendre: Judas a en effet la notion du Vrai Dieu, contrairement aux onze autres apôtres.

Hormis cette «réhabilitation» de Judas, qu'est-ce qui fait l'originalité de l'oeuvre?
Il est vrai que l'idée d'un Judas mandaté par le Christ n'est pas complètement surprenante, puisque certains de nos contemporains, comme Marcel Pagnol, dans la pièce de théâtre «Judas», l'ont avancée sans même connaître le contenu de cet évangile. A mon sens, ce texte est particulier de par l'atmosphère qui s'en dégage; une atmosphère très pacifique et paisible. Il n'y a ni agressivité ni violence. Le texte est fait de nombreux dialogues entre Jésus et Judas, bien sûr, mais aussi entre tous les disciples. Jésus y apparaît comme un personnage très sympathique, qui rit beaucoup.

Que va changer l'Evangile de Judas au visage du christianisme?
La découverte de ce texte enrichit nos connaissances et notre compréhension de la naissance de la religion chrétienne. Jusqu'à ce que l'empereur romain Constantin institue le christianisme comme religion d'Etat au IVe siècle, la foi chrétienne est vue comme une tendance - ou secte - à l'intérieur du judaïsme. Mon impression est que le personnage de Judas a servi à distinguer cette nouvelle religion du judaïsme. Plus qu'une figure historique, c'est une figure politique: le but est de définir un groupe par rapport à l'autre et on symbolise les différences au travers de personnages. Judas devient ainsi la figure centrale par laquelle on justifie l'antisémitisme.

» Dans l'Evangile de Judas, en revanche, la fonction de l'apôtre est différente de celle des évangiles canoniques: là, il est l'instrument nécessaire à l'accomplissement de la mission divine du Messie déjà prévue par l'Ancien Testament. L'Evangile de Judas n'évoque d'ailleurs pas la Passion, mais se termine avec l'arrestation de Jésus, au moment où Judas reçoit son argent.

» Ce texte nous montre que, très tôt, la figure de Judas - qu'elle soit historique ou politique - n'est pas interprétée à l'unanimité. Cela doit nous amener à une nouvelle réflexion sur le christianisme d'une part et sur l'antisémitisme d'autre part.


A voir et à lire
Quelques pages de l'Evangile de Judas seront exposées à la Fondation Bodmer, à Genève, à partir du 19 avril et cela jusqu'en 2009
«Traduction et commentaires vulgarisés de l'Evangile de Judas», Rodolphe Kasser, Marvin Meyer, Gregor Wurst, The Gospel of Judas, National Geographic Society Ed., 2006
«L'histoire d'une découverte», Herb Krossney, The Lost Gospel, National Geographic Society Ed., 2006

© Le Matin Online

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 11 avril 2006 - 09h31:

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