Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 16 avril 2006 - 00h45: |
Lapid,
Shavoua tov.
Malheureusement, detrompez-vous: Hot demande aux abonnes analogiques de telephoner au dit numero de telephone pour echanger leur abonnement analogique contre un abonnement numerique.
Et comme vous l'imaginez/le savez, la difference de prix est notoire entre l'abonnement analogique et l'abonnement numerique.
Sachant que seules les personnes equipees de televiseurs a definition d'ecran haute fidelite (tous derniers modeles) peuvent voir la difference entre l'analogique et le numerique, ca fait cher payer pour avoir France 2 !
Hot tente de recuperer de l'argent en obligeant ses abonnes a changer de type de reception, la pression ne fait donc que commencer !
Par Lalla (Lalla) le samedi 15 avril 2006 - 03h04: |
ahahaha cette odeur enivrante et inoubliable du jasmin!quel bonheur;merci a notre tres cher Braham;
Par Lapid (Lapid) le vendredi 14 avril 2006 - 19h33: |
Depuis cet apres-midi Vendredi 14 Avril, YES a repris la diffusion des emissions de France 2. Ceci grace a l'enorme pression exercee sur YES menee par des centaines d'abonnes. Encore une fois, il semble que l'action conjuguee par differents abonnes a porte ses fruits. HOT va probablement aussi rediffuser France 2 car, sur l'ecran de France 2 de HOT, apparait en francais un message qui demande aux abonnes de telephoner a un certain numero pour demander la rediffusion des emissions.J'espere qu'ils ne profiteront pas pour demander un payement supplementaire de la part des abonnes. Merci a tous ceux qui ont contribue a faire valoir nos droits.
Par Davideden (Davideden) le vendredi 14 avril 2006 - 20h17: |
Benzarti,
Tu as raison les 2000 ou 1500 ou meme 1000 qui restent n'ont pas ete epures, les autres 150000 oui.
Citron,
Le fait qu'il n'y a pas eut de victimes Juives dans la derniere attaque anti-semite de Djerba ne prouve rien.
Je note quen 85 un garde Tunisen avait tue plusieur Juifs a la fusillade (y compris des enfants) et qu'a la derniere attaque il n'en restait pas suffisament pour en tuer, a moins que ce pauvre shahid fut si malchanceux, ce que je doute.
De toutes les facons cela ne prouve rien ni d'1 cote ni de l'autre. Cela semble etre un signe de plus de la disparition de ces Juifs epures de la terre sur laquelle ils avaient vecu pendant des siecles.
Par Mena (Mena) le vendredi 14 avril 2006 - 19h22: |
Pessah au "Monde": feu sur les Juifs ! (info # 011404/6) [réinformation]
Par Luc Rosenzweig © Metula News Agency
Ce n'est pas de gaîté de coeur, je l'avoue, qu'après avoir pris le rédacteur en chef du Monde Sylvain Cypel en flagrant délit de manipulation sémantique, il me faille revenir, une semaine plus tard, sur de nouveaux méfaits commis par le quotidien du Boulevard Auguste Blanqui. Mais qui aurait pu penser que l'édition de ce journal parue le 13 avril, et datée du 14 avril, c'est-à-dire au cœur des fêtes de la Pâque juive, soit délibérément axée sur le thème : "Oyez ! Oyez ! braves gens : en Israël comme en France, les Juifs, c'est racistes et compagnie !" ? Deux articles, et pas des articulets cachés en fond de journal, mais affichés en tête de la page "Opinions" et de la prestigieuse page "Horizons", – où Le Monde met en valeur les enquêtes originales de ses collaborateurs – sont consacrés à la défense et à l'illustration de cette thèse d'un racisme inhérent au sionisme en Israël, et s'infiltrant dans les rangs de la jeunesse juive de France.
Le premier [lire l’article] a pour auteur Shlomo Sand, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Tel-Aviv et s'intitule « Est-on trop indulgent envers Israël ? ». Un questionnement, on s'en doute, purement rhétorique, puisque cet universitaire, spécialiste d'histoire française du début du 20ème siècle, fait partie de ce quarteron d'intellectuels israéliens francophones dont la principale, sinon l'unique préoccupation actuelle, est de persuader l'opinion française de la nocivité intrinsèque d'un projet national juif d'essence "ethniciste", mot savant pour traiter de racistes ses contradicteurs.
Comme l'évolution des événements sur le terrain – évacuation de Gaza, projet de désengagement d'une grande partie des implantations de Cisjordanie, refus réitéré du Hamas de reconnaître l'Etat d'Israël – provoque un certain désarroi dans le camp des adorateurs français de feu Yasser Arafat, quoi de mieux qu'un bon Israélien antisioniste pour vous ramener au bercail israélophobe ? Cela vaut dix éditoriaux contournés à la manière du Monde ! Il faut dire que Shlomo Sand ne s'embarrasse pas de nuances pour faire sienne la rhétorique du Hamas et renvoyer sur l'Etat juif la responsabilité du blocage actuel des négociations. La prise en compte de la démographie dans le renoncement, par la droite israélienne, au projet du "Grand Israël' est à ses yeux tout aussi moralement condamnable que la poursuite d'une occupation "colonialiste" des Territoires.
On voit bien où Shlomo Sand, comme ses amis post et antisionistes Ilan Pappé, Idith Zertal ou leur clone français Sylvain Cypel veulent en venir : condamné à la dégénérescence "ethniciste", le sionisme de Théodore Herzl, visant à créer un Etat des Juifs – que même un Jabotinski ne concevait pas comme vide d'Arabes – n'a plus aucune justification morale à vouloir se perpétuer. En conséquence, il faut en finir avec le paradigme de deux Etats pour deux peuples et revenir à la bonne vieille antienne d'une Palestine unifiée laïque et démocratique dont l'OLP et les trotskistes des années 60 faisaient leur miel. Cette obsession de peindre son pays d'une sale couleur brune va si loin chez Shlomo Sand, qu'il tenta de me persuader, l'an dernier au cours d'un repas pris en commun sur le campus de Tel-Aviv, qu’Israël était un pays raciste pour la bonne raison que le taux d'étudiants arabes israéliens à l'université était moitié moindre, par rapport à la population, que celui des étudiants juifs. Je l'invitai alors à dénoncer sans plus tarder dans Haaretz comme super-raciste une France où le taux d'entrée dans les Grandes Ecoles des beurs du 9-3 et autres territoires perdus de la République est notablement inférieur !
L'utilisation régulière des voix dissidentes israéliennes, dont l'influence dans leur pays est inversement proportionnelle à l'écho qu’elles trouvent dans nombre de médias français, est un classique de l'hypocrisie journalistique : elle vous dispense de faire vous-même le sale boulot de diffamation de l'Etat juif qui vous démange la plume. C'est ce qu'un Alain Ménargues n'avait pas compris, ce qui lui valut d'être chassé ignominieusement de la direction de Radio France Internationale.
Quelle actualité justifiait que l'on publiât, en ce jour de Pessah, une page entière du Monde consacrée au groupuscule juif d'extrême-droite "Ligue de défense juive", dont on apprend qu'il compte " une centaine" de militants à Paris selon ses responsables, vraisemblablement notablement moins selon la police ? S'est-il livré, à l'occasion des manifestations étudiantes de ces derniers jours, à des déprédations marquantes dans les rues de la capitale ? A-t-il participé aux émeutes des banlieues en novembre ? Aucunement.
On relève dans l'article de Xavier Ternisien [lire l’article] deux interventions attribuées à ce redoutable groupe paramilitaire : quelques dégradations dans des commerces tenus par des Arabes sur le parcours d'une manifestation protestant contre le meurtre barbare d'Ilan Halimi, le 26 février dernier, et une agression contre des membres d'une association étudiante pro palestinienne sur le campus de Nanterre... en 2003. Voilà un bien maigre bilan, certes condamnable, pour un groupuscule que Le Monde veut faire passer pour une sorte de cinquième colonne des commandos de Tsahal infiltrée sur notre territoire.
Ne pratiquent-ils pas assidûment le krav maga, ce close combat israélien sans foi ni loi où tous les coups sont permis ? Pour l'information de M.Ternisien, je lui signale que cet art martial est très populaire parmi les jeunes du village de Haute-Savoie où je réside, où l'on se fout du Proche-Orient comme de sa dernière croûte de Reblochon ! Xavier Ternisien, auteur d'articles et d'ouvrages visant à "dédramatiser" l'irruption en France de l'islamisme radical et à "dédiaboliser" ses théoriciens et propagateurs du type Tarik Ramadan, n'a de cesse de vouloir démontrer qu'en matière d'intolérance raciste et de recours à la violence pour défendre leurs thèses, les Juifs de France n'ont rien à envier aux fous d'Allah. Dans le prisme de Ternisien la LDJ est un groupuscule, peut-être, mais qui a ses entrées jusque dans les instances dirigeantes du judaïsme française et une certaine tendresse pour le président du CRIF, Roger Cukierman.
Lorsqu'on lit, dans l'article, que le chef de la LDJ qualifie ce dernier de "type honnête", cela vaut certificat de complicité du président du CRIF avec ces affreux. D'ailleurs, Ternisien s'est bien gardé de demander à Cukierman son avis sur la LDJ, ce qui aurait pu démolir toute sa petite construction paranoïde mise en place avec la complicité de la direction du Monde. Devant tant de cautèle et d'hypocrisie bien pensante, on en viendrait presque à regretter le temps, où, pour la Pâque, on racontait que les Juifs fabriquaient leurs matzot (galettes de pain azyme consommées à la Pâque juive) avec du sang d'enfants chrétiens. Joyeux Pessah à tous !
Par Benzarti (Benzarti) le vendredi 14 avril 2006 - 16h26: |
moshébé,
j'ai dit ça parce que davideden a dit que les juifs en tunisie ont été epurés.je lui ai demandé alors les 2000 autres ne sont pas des juifs alors!
Davideden,
oui j'ai oublié la guerre du kippour autant pour moi.je n'ai jamais dit que les juifs y vivaient si bien.je n'ai pas vécu dans les années 50,60 ou 70.et je n'ai jamais parler de départs volontaires avant les années 70
Par Claudia (Claudia) le vendredi 14 avril 2006 - 19h14: |
Enrico Macias en ses pays, par Alain Lompech
LE MONDE
Depuis le temps qu'Enrico Macias est là, on a fini par ne pas lui accorder plus d'attention qu'à un vieux fauteuil qu'on aime pourtant beaucoup pour son confort. Aussi, c'est intrigué qu'on a regardé le reportage qu'"Envoyé spécial" consacrait, jeudi soir, au chanteur et musicien, sur France 2.
De l'enfance en Algérie, de l'apprentissage avec Raymond Leiris de cette musique arabo-andalouse que Macias chante très bien, à cette rencontre avec Shimon Pérès auquel une ancienne amitié le lie, en passant par une tournée en Egypte, c'est à une belle évocation que nous conviait donc le service public.
L'arrivée en France, les premiers concerts, l'évocation de "tonton" Raymond, le grand musicien assassiné par le FLN juste à la fin de la guerre d'Algérie, la voix agile, virtuose, impeccablement juste dans les mélopées murmurées en fond de gorge, si longues qu'on en perd le souffle suspendu à leur résolution, et cette sorte de joie nostalgique qui étreint toujours un peu, bien qu'on s'en défende parfois, quand on entend aussi certains tubes... Macias chante et c'est l'irruption de vieux souvenirs d'une France bercée par Les Gens du Nord, Enfants de tous pays, l'accent des pieds-noirs arrivés en masse avec les harkis, des chansons qui ont forgé notre identité, comme La Javanaise de Gainsbourg, Il pleut sur Nantes de Barbara.
Et puis le grain de sable. Un concert est annoncé à Ivry. Un groupe, qui se déclare palestinien, exige son annulation. Le concert sera finalement donné, dans une ambiance un peu tendue, avec un courage certain de la part du chanteur. En plein air, tout peut arriver. Dans la loge, un jeune vigile, musulman, retire de la chaîne qu'il a autour du cou une petite Algérie d'or qu'il donne au chanteur en lui disant ces mots : "Si quelqu'un touche à Enrico, il touche à la culture, à l'Algérie ; prends c'est pour toi." Macias répond : "Au lieu de se battre, les minorités devraient s'unir et s'entendre, là elles font le jeu du Front national." Paroles un peu naïves, simples en tout cas, mais justes. Elles résonnent avec celles de ce chauffeur de taxi algérien, et musulman lui aussi, qui lui demande de venir en Algérie : "Tout le peuple vous y attend." Il veut bien Macias, le juif, mais l'invitation qui lui avait été faite a été annulée au dernier moment.
Macias est ambassadeur de bonne volonté de l'Unesco et il chante partout pour la paix au Proche-Orient. En Egypte, où il est très connu, il est accueilli comme un prince et chante devant des salles combles, comme dans la quasi-totalité des pays qu'il visite, à l'exception de quelques républiques islamiques où, de toute façon, la musique est interdite. Ce n'est quand même pas dans un faubourg français qu'on aurait pu faire taire ce troubadour des temps modernes.
Alain Lompech
Par Moshébé (Moshébé) le vendredi 14 avril 2006 - 15h27: |
Par Braham (Braham) le vendredi 14 avril 2006 - 11h13: |
Pour Viviane et a toutes nos amies et amis sensibles aux senteurs qui nous rajeunessent, voici mon petit bouquet de jasmin pour ce Shabbath de Pessah'
Par Viviane (Viviane) le jeudi 13 avril 2006 - 23h17: |
Nous avons passé un séder de rêve.
Nous possédons dans notre quatrième étage un petit arbuste de jasmin, qui malgré "les tressims" sorte de stores israéliens, et exposé nord-sud avec un gentil ensoleillement, fait éclore tous les matins une ou deux fleurs odorantes.
Ce lendemain de séder, je me suis payé le kif de faire un voyage, on dirait, presque hors du temps. Je me suis lovée sur un fauteuil et fait face à l'arbuste qui me tendait son offrande. Emue par ce cadeau ephémère béni de D., et énivrée par sa senteur, j'ai fermé les yeux un instant.Une scène se déroula devant mes paupières à demi closes : nous sommes à Tunis, vendredi soir, à l'entrée de Chabbat. Mon père, comme à son habitude, interpelle le marchand de jasmin qui lui fait choisir un bouquet fermé ;juste le temps pour celui-ci de s'ouvrir entre les mains de ma mère.