Par Maurice (Maurice) le lundi 20 octobre 2003 - 17h25: |
JE LIS DANS DES MEDIAS QUE LES ARABES CONSIDERENT LE MUR DE SECURITE COMME LE MUR DE L APARTHEID. SOYONS RAISONABLE QUAND UN PEUPLE ORIGINAIRE D ORIENT S EST PRESENTE SUR SA TERRE D ORIGINE SE SAUVANT DE L APARTHEID DE L OCCIDENT LE GRAND MUFTIE DE JERUSALEM A MANQUE A SON DEVOIR DE BON MUSULMAN EN FACILITANT L ABSORTION
DE CES JUDEENS CHASSES C' EST A CE MOMENT QUE DES BONS MUSULMANS AURAIENT DU DEMANDER UN ETAT UNIQUE EGALITAIRE EN DROIT CELA A ETE UNE OCCASION MANQUEE .QUAND LA PARTITION ETAIT DEVENU NECESSAIRE PAR L' ONU C' ETAIT ENCORE LE MOMENT D' OUVRIR LES BRAS ET DE NE PAS ENVOYER TOUTES LES ARMEES ARABES EN 1948 CONTRE UN JEUNE ETAT DE 900000 HABITANTS IL N Y AURAIT PAS EU DE PROBLEME
DE CISJORDANIE ET DE FRONTIERES ENCORE UNE OCCASION MANQUEE . QUAND LES ETATS ARABES ONT ACCEDE A L' INDEPENDANCE LEURS CITOYENS JUIFS ONT ETE ASPHIXIES ECONOMIQUENT ET MORALEMENT C 'EST CELA L APARTHEID ET COMMENT S 'ETONNER QUE CES JUIFS DITS
"ARABOPHONES"QUI REPRESENTENT 60% DE L' ETAT D 'ISRAEL ONT ENVIE D AVOIR DES DROITS TERRITORIAUX NOUVEAUX EUX QUI APPARTENAIENT COMME LES CHRETIENS
MARONITES LES CHALDEENS CHRETIENS LES COPTES AU AU MEME EMPIRE OTHOMAN DESAGREGE PAR LA COLONISATION ET SA REGRESSION QUE DE TEMPS PERDU PAR TOUT CES PEUPLES QUI S'ILS AVAIENT OUVERT LES BRAS SERAIENT DEJA DES ETATS MODERNES QUI PERMETTRAIENT A TOUS LEURS ENFANTS DE NE PAS MOURIR DANS DES BARQUES DANS LA MEDITERRANEE POUR FUIR LE SOUS DEVELOPPEMENT ET LA MISERE LE MUR DE L APARTHEID C' EST DE NE PAS AVOIR ACCEPTE TOUS SES FRERES NON MUSULMANS ET L'HISTOIRE FAIT LE RESTE MALHEUREUSEMENT
OBLIGEANT POUR SURVIVRE DEVANT LA FORCE D'EMPLOYER LA FORCE JE PLEURS POUR LES MERES PALESTINIENNES ET ISRAELIENNES. CES GUERRES NE CORRESPONDENT PAS AU GENIE ORIENTALE RESPECTIEUX DE L'OEUVRE HUMAINE ET DE DIEU .LA LAICITE NOUS N'AVONS PAS ETE CAPABLES DE L'IMPOSER
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 20 octobre 2003 - 17h28: |
De la a en deduire que Maxiton pourrait etre un sous-marin du CRIF ....
Par Emma (Emma) le lundi 20 octobre 2003 - 16h58: |
Antisémitisme: le CRIF "choqué" par les accusations contre le président Chirac
PARIS (AP) - Le Conseil représentatif des institutions juives de France s'est dit "choqué" lundi des accusations d'antisémitisme proférées contre le président Jacques Chirac. "Nous connaissons son attachement exemplaire à la lutte contre l'antisémitisme", note le CRIF dans un communiqué.
Mais l'association regrette toutefois que la France n'ait pas convoqué l'ambassadeur de Malaisie à Paris pour que ce dernier fournisse des explications et que Paris lui exprime "les sentinents indignés de la France". "Scandalisé" par les propos jeudi dernier du Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad, le CRIF juge toutefois que la protestation le lendemain de l'Union européenne lui paraît "insuffisante et pour tout dire formelle".
A l'ouverture du sommet de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) à Putrajaya (Malaisie), M. Mahathir avait notamment affirmé que "les juifs dirigent le monde par procuration" et "font en sorte que d'autres se battent et meurent pour eux".
La polémique est née après que M. Mahathir se soit réjoui de la "compréhension" dont aurait fait preuve M. Chirac en ne souhaitant pas que la condamnation européenne figure dans la déclaration finale du sommet de Bruxelles. Or, l'UE a bien condamné dès vendredi ces propos et M. Chirac, comme d'autres dirigeants, souhaitait que cette condamnation soit formulée à part et non dans le communiqué, car ne faisant pas partie de l'ordre du jour.
Dans une lettre adressée dimanche à M. Mahathir, M. Chirac a enfoncé le clou en tenant à lui faire savoir "en toute franchise" que ses propos sur le rôle des Juifs "ont suscité une très forte réprobation en France et dans le monde". AP
Par Emma (Emma) le lundi 20 octobre 2003 - 16h58: |
Agression d'un rabbin: un homme incarcéré, l'autre relâché
PARIS (AP) - Un homme soupçonné d'avoir agressé vendredi un rabbin à Ris-Orangis (Essonne) a été mis en examen et incarcéré, tandis qu'un second, entendu comme témoin assisté, a été relâché par un juge d'instruction d'Evry, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Les deux hommes âgés d'une vingtaine d'années ont été reconnus par la victime de l'agression, le rabbin Michel Serfaty, et plusieurs témoins, précise-t-on de même source.
L'agresseur principal a été mis en examen pour "violence avec arme par destination (NDLR: la portière d'un véhicule) sur une personne en raison de son appartenance à une race, une ethnie ou une religion" et "incitation à la haine raciale", indique-t-on de même source. Son débat contradictoire devant le juge des libertés et de la détention a été différé à mardi.
Le rabbin Michel Serfaty, coiffé d'une kippa, marchait avec son fils dans les rues de Ris-Orangis vendredi en début de soirée, quand une voiture s'est approchée d'eux. Ses deux occupants leur ont lancé: "yehudi" (juif en arabe), "Palestine, Palestine", "on va vous casser la gueule".
Le rabbin s'est alors approché du conducteur, qui a ouvert brutalement sa portière, le faisant chuter. L'homme a ensuite donné un coup de poing et craché au visage du religieux, selon la même source.
Les deux hommes ont été interpellés à Grigny (Essonne) dans la nuit de vendredi à samedi. Des témoins avaient noté le numéro de la plaque d'immatriculation du véhicule, ce qui a permis aux policiers de les cueillir à leur domicile. AP
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 20 octobre 2003 - 16h57: |
Maxiton,
Pour que vous vous decidiez a voir le "loup", il faudrait surement que vous achetiez une paire de lunettes, ou que vous vous decidiez a les chausser (si vous en avez deja) ... Mais il est vrai qu'"il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ..."
L'attitude de Chirac et de son gouvernement depuis qu'il est elu/reelu, face a la question de la communaute juive de France, ou a celle d'Israel est plus que parlante/voyante.
Votre attitude est digne de celle de l'"autruche". Meme si cette celle-ci au demeurant voit tres bien et de tres loin !
Par Nao (Nao) le lundi 20 octobre 2003 - 16h40: |
Citron, alors il faut etre clair et dire pr qui vous roulez au lieu de naviguer entre deux eaux! (a moins que votre lieu de residence ne vous en empeche)
Ca n'est pas la 1ere fois que je lis des messages ambigus sous votre pseudo..
Il faut dire "voici ce que dit AL Jazeera mais je n'adhere pas".
Car je ne suis pas voyante.
Qt a l'affaire des fours, je maintiens mordicus que les pays arabes voudraient voir Israel disparaitre de la surface du globe et si les juifs pouvaient mourir aussi par la meme occasion ca ne les derangerait pas du tt...
Ou alors que nous acceptions de vivre sous leur autorite (hasveh shalom!) et nous convertissons a islam et encore je ne suis pas sure que ca soit la solution qu'ils preferent...
Ca n'est pas de l'ignorance mais de la clairvoyance...
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 20 octobre 2003 - 16h40: |
Cher(e) Wnessou El Douda,
Pourriez-vous avoir la bonte de nous indiquer ou (et quand) l'Espagne, l'Irlande, l'Italie et la Pologne ont souhaite que la constitution de l'Union Europeenne fasse expressément référence à l'origine chrétienne de l'Union Europenne ?
Merci de ne citer que les references et non pas
l'integralite du/des texte(s)en question.
Par Maxiton (Maxiton) le lundi 20 octobre 2003 - 13h53: |
Chirac et la Malaisie
Et si les remerciements à Chirac du premier ministre de
Malaisie n'étaient qu'une provocation, une manipulation,
une tentative grossière d' impliquer Chirac , une partie de
poker menteur. ?
Et nôtre paranoïa a fait le reste
Jacques Chirac n'est pas pro-israelien, mais il n'est
sûrement pas antisémite.
Et à force de crier au loup.....
Par Wnes (Wnes) le lundi 20 octobre 2003 - 13h11: |
La Douda Hak El Ouet Tracking Station :
Le Ftileur :
Non à la restriction chrétienne. Oui à la référence spirituelle.
Le pape mais aussi L' Espagne, l' Irlande, l' Italie lie et la Pologne dont on connaît les liens étroits avec le Vatican - veulent que le projet de Constitution de l' Union Européenne fasse expressément référence à l' origine chrétienne de l' Europe.
Les partisans de cette formulation font donc fi de l' héritage judaïque qui se révèle, pourtant, essentiel dans la genèse de notre culture. Ne serait-ce que pour cet unique motif, leur proposition est irrecevable.
Si le socle de notre droit a été édifié par l' Empire romain, la source de notre morale a jailli du Premier Testament sous la forme du décalogue (les Dix Commandements). Israélites, Chrétiens ou Musulmans de l' Europe, nous sommes tous, les fils spirituels des prophètes Abraham et Moïse.
En restreignant l' origine de l' Europe au seul christianisme, nous nous amputons d' une part vitale de notre être collectif. Nous oublions aussi l' apport décisif de l' Andalousie Judéo-Musulmane grâce à laquelle l' Europe de la fin du Moyen-Age et du début de la Renaissance a pu renouer avec le somptueux héritage de la philosophie grecque.
En outre, la référence au Christianisme constituerait une mise à l' écart des Européens, toujours plus nombreux, qui confessent d' autres religions: telles le Judaïsme et l' Islam déjà évoqués, le Bouddhisme, la foie Baha' ie, la Libre Pensée, les Agnostiques et d' Autres. On leur signifierait ainsi qu' ils ne sont que des Européens de seconde cuvée. Voilà qui, pour l' unité du Continent, serait des plus dommageables.
En fait, l' offensive des partisans de la référence chrétienne - du moins dans l' esprit de certains d' entre eux - cache un autre but: placer un barrage supplémentaire à l' adhésion de la Turquie à l' Union Européenne.
Ils utilisent donc les grands principes pour mener d' hypocrites manœuvres. Voilà qui inaugurerait bien mal cette nouvelle Europe qu' ils appellent pourtant de leurs prières.
Dès lors, faut-il que les peuples de Union bannissent toute allusion à la spiritualité dans la future Constitution.
Cela satisferait les athées - dont la démarche est tout aussi estimable que celle des croyants - et le troupeau des tièdes et des indifférents qui éprouvent mille peines à élever leurs pensées au-dessus de la gamelle et des appareils destinés au gavage télévisuel.
Mais une telle absence signifierait aussi que notre société, en tant qu' être collectif; abandonne tout lien avec la transcendance, méprise toute aspiration à la spiritualité et se contente de gérer ses besoins matériels.
Ce qui caractérise l' être humain, c' est.. qu' il pense qu' il est en train de penser, il s' efforce d' appréhender ce qui le dépasse et même s' il ne le comprend pas, il cherche tout de même à assouvir cette soif d' absolu qui est sa marque. En niant cette dimension spirituelle, on en arrive à refuser
à l' individu ce qui constitue son humanité même.
Dès lors, ce projet devrait être éclairé par un préambule qui se réfère à la spiritualité.
Mais sans renfermer dans une religion particulière.
Wnessou El Douda
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 20 octobre 2003 - 07h48: |
3 soldats sauvagement assassines hier en patrouille pres d Ofra . Les tanzim , soldats du Fatah , apres les avoir blesse dans le dos , les ont acheve et filme . Ils se sont echappes en prenant leurs armes . Les jeunes soldats avaient 19 , 20 , et 21 ans ... le quatrieme soldat blesse lui aussi ne doit sa vie qu au fait qu il se trouvait dans les broussailles , il a entenddu comment on achevait ses amis , il a pu tout raconter a la patrouille qui a reussi a le sauver
Encore un acte de barbarie inommable ... jusqu a quand y aura t il 2 poids et 2 mesures ???
Par Email (Email) le lundi 20 octobre 2003 - 03h54: |
Par Mena (Mena) le lundi 20 octobre 2003 - 03h46: |
L’Accord de Genève, ou l’autorité par la logique (info # 021910/3) [analyse]
Par Sami el-Soudi © Metula News Agency
J’ai suivi de près les négociations autour de ce qu’on appelle désormais "l’Accord de Genève" pour un règlement pacifique global entre Israéliens et Palestiniens. Au niveau des péripéties dudit suivi, et pour des raisons attenantes à ma sécurité personnelle et à celle de mes proches, d’entente avec mon rédacteur en chef, je m’abstiendrai d’épiloguer. De toutes les façons, cela n’apporterait aucune information supplémentaire aux lecteurs, de connaître la manière dont j’ai suivi ces négociations, le nombre de mois depuis lesquels j’ai connaissance qu’elles se déroulent et le fait de savoir si j’ai participé d’une manière ou d’une autre à leur élaboration.
Ce qui compte c’est le contenu du texte final et sa portée politique. Au fond, il n’y a pas matière à s’agiter, car, à quelques détails près, ces accords recoupent ceux proposés par le Président Clinton à Camp David, durant l’automne 2000. Disons, pour ceux qui n’ont pas lu le protocole dans sa minutie, que cette entente possède formellement le quadruple avantage d’exister, de fournir des solutions pragmatiques et détaillées à tous les aspects du différend, d’avoir été entérinée par des personnalités de premier ordre, aussi bien palestiniennes qu’israéliennes et finalement, de préparer nos populations respectives à briser les mythes sur lesquels on les a fait vivre depuis des décennies.
Sur ce dernier point, et quel que soit l’avenir immédiat de l’accord de Genève, il était important que les Palestiniens voient, écrit noir sur blanc, que le retour des réfugiés de 48 et de leurs descendants n’est pas compatible avec la solution des deux Etats pour deux peuples. Et que les Israéliens saisissent, de la même manière, que sans céder le contrôle des lieux saint musulmans, ainsi que des quartiers arabes de la vieille ville de Jérusalem au futur Etat de Palestine, la paix et la sécurité ne prévaudraient jamais dans notre région du monde.
On peut s’insurger contre ces concepts, on peut s’agiter et gesticuler, on peut – de part et d’autre – ressentir une souffrance presque insupportable à les considérer, il reste que ces compromis majeurs feront, tôt ou tard, partie de la résolution de notre dispute.
Du point de vue technique, il existe donc au moins une solution pour mettre fin au conflit qui nous ruine et qui nous corrompt l’âme. Quant à savoir s’il fallait présenter le document final comme un "accord" ou comme une proposition d’accord, je puis vous assurer que la question a profondément taraudé les méninges des négociateurs. C’est, à bien dire, un point qui chiffonne mon côté légaliste que de savoir que des personnes qui n’étaient investies d’aucun pouvoir et qui ne disposaient d’aucune représentativité étatique se mettent soudain à rédiger des accords de paix internationaux. A ce rythme là, n’importe quel groupe de Palestiniens et d’Israéliens mais aussi, et pourquoi pas, de Juifs et d’Arabes, pourrait ainsi se réunir, parvenir à une entente et lui proférer le statut d’accord.
Ca n’est certes pas la respectabilité indéniable de personnages comme Yasser Abed Rabou ou Amnon
Lipkin-Shahak, qui pourrait suppléer à leur absence d’autorité pour conclure ce genre de transactions, pas plus que l’implication directe du gouvernement helvétique durant les tractations, ainsi que le parrainage (allant jusqu’à la rédaction de certains articles de sa propre main) du Premier ministre britannique Tony Blair.
Sur le plan médiatique, il est certain que le terme d’accord sonne mieux que celui de "projet d’accord" et c’est là une partie des éléments de jugement qui ont fait pencher la balance. Mais la réflexion des auteurs du texte, les proches orientaux et les autres, ne s’attarde pas seulement sur l’aspect médiatique de l’affaire ; lors des discussions, les participants sont fréquemment revenus sur la considération suivante : "Cet accord, à l’exception de points de détails qui pourront effectivement faire l’objet d’amendements ultérieurs, constitue la seule plateforme consensuelle viable, sur laquelle pourraient s’entendre les peuples palestinien et israélien." Par cette considération, que je considère personnellement absolument fondée, les rédacteurs de l’accord entendent remplacer l’autorité politique qui leur fait défaut par une autorité logique. A un moment des discussions, Yossi Beilin a lancé quelque chose qui ressemblait à : "S’ils ne sont pas d’accord (ils = les gouvernements compétents Ndlr.) avec notre agrément, il leur faudra en produire un qui soit acceptable et accepté mutuellement". Ce que Beilin sous-entendait, c’est que "personne ne peut produire d’accord mutuellement acceptable, qui soit basé sur des principes différents de ceux figurant dans les accords de Genève."
C’est, entre autres, ce raisonnement qui sera rendu public le 4 novembre à Genève, date commémorative de l’assassinat du Premier ministre israélien Rabin par un extrémiste juif.
Autre point de divergence, surtout employé par le gouvernement Sharon afin de tancer les signataires israéliens de l’accord ainsi que le gouvernement helvétique, l’accusation de torpiller la Carte Routière en lançant une initiative de paix parallèle. Ce à quoi madame Calmy-Rey, la ministre suisse des Affaires Etrangères, a rapidement rétorqué que les ententes auxquelles nous avions abouti s’incèrent dans la troisième phase de la Carte Routière et que personne n’avait prévu qu’elles remplaçassent le processus en cours.
Bien que le sujet n’ait pas fait, à ma connaissance, l’objet de discussions intensives durant les trois années qu’ont duré les négociations, le point qui suit me paraît fondamental pour le salut de la population palestinienne. Je délaisserai, pour ma part, immédiatement, la dynamique et le raisonnement constituant ces accords s’ils devaient se substituer à la Road Map. Car, selon mon analyse, le plan de paix du Quartette comprend des constituants pré conditionnels qui sont indispensables à mes concitoyens. Ces pré conditionnements concernent l’indépendance de la presse, l’établissement d’un gouvernement indépendant d’Arafat et non corrompu, mais surtout, la création d’un véritable système judiciaire ainsi que la neutralisation et le désarmement des organisations terroristes islamistes. Afin que vous vous fassiez une idée de la précarité du droit fondamental des personnes, sachez que je considère, en regard des intérêts de la société dans laquelle je vis, qu’il est essentiellement plus urgent d’assurer la la protection juridique et sécuritaire des personnes que de signer la paix avec les Juifs. Plus encore, il existe, dans l’esprit de certains ennemis du peuple palestinien, l’idée – à cause du refus d’Arafat de désarmer le Hamas - d’écourter le processus de paix et de passer directement à la phase III. C’est, entre autres, ce que le ministre français de Villepin a proposé à la suite d’Arafat. Je prétends, quant à moi, que si d’aventure les Israéliens étaient assez sots ou égocentriques pour accepter de passer directement à l’application de l’accord de Genève – je ne doute pas des intentions du gouvernement israélien actuel mais d’un gouvernement de coalition avec les socialistes ou d’un gouvernement de centre-gauche qui pourrait voir le jour lors de prochaines consultations électorales – la population palestinienne pourrait se trouver livrée, à l’ombre du mur de séparation que les Juifs construisent, à un pouvoir maffieux, sans tribunaux dignes de ce nom, reposant sur les exactions de bandes armées fanatiques et à leur merci, pour procéder à des provocations suffisamment destructrices dans l’Etat hébreux, pour ranimer instantanément l’effusion de sang générale.
Il y avait aussi, dans l’esprit des initiateurs de l’accord de Genève, pourquoi s’en cacher, une sorte de piège tendu à Yasser Arafat et à Ariel Sharon. En ce qui concerne Arafat, les dignitaires palestiniens, les hommes de la gauche israélienne ainsi que le Premier ministre britannique désiraient voir si le locataire de la Moukata de Ramallah allait endosser l’accord de Genève. Tout ce petit monde comprenait bien que l’annonce publique desdits accords donnait à Arafat une occasion unique de revenir sur la scène internationale et de mettre Sharon dans une situation délicate. Il lui suffisait, pour ce faire, de déclarer qu’il reconnaissait la validité du projet de traité de paix.
C’est précisément ce que le vieux schizophrène a refusé de faire. Malgré des discussions houleuses à Ramallah, notamment en présence d’Abed Rabou et d’Abou Ala, qui lui ont présenté l’importance stratégique d’un gambit du fou dans sa situation, Arafat a officiellement refusé l’accord de Genève. Ce faisant, il a démontré, une fois encore, qu’il était opposé à la solution des deux Etats pour deux peuples et qu’il refusait jusqu’à l’idée d’avoir à déclarer la fin de l’Etat de belligérance avec Israël. C’était, en quelque sorte, la seconde chance qu’il avait d’accepter les propositions de Camp David (sans qu’il ne soit plus possible à Enderlin de mettre en avant, désormais, une tentative d’humiliation du raïs par les Américains et les Israéliens ; le deuxième refus d’Arafat démontrant de plus belle à quel point la réécriture des événements de Camp David était elle aussi une imposture Ndlr.) et pour la seconde fois, il les rejetait.
En ce qui concerne Sharon, certains des négociateurs israéliens (principalement) ont ouvertement exprimé leurs doutes quant à l’intention véritable qu’il avait de faire la paix. Des négociateurs israéliens ont ainsi affirmé que Sharon parlait fréquemment de sa volonté de procéder à des sacrifices pénibles au profit de la paix, seulement parce qu’il savait pertinemment que Yasser Arafat n’accepterait jamais l’existence d’Israël et que, pour le Palestinien, la continuation de l’Intifada était un choix instrumental qu’il n’abandonnerait jamais.
Placé devant la rapidité avec laquelle Yasser Arafat a rejeté l’accord de Genève, Sharon a eu beau jeu de limiter sa critique à son aspect formel, fustigeant les négociateurs israéliens pour l’illégitimité de leur acte, en prétendant que l’accord de Genève faisait concurrence à la Road Map. Le Premier ministre israélien réservant soigneusement ses arguments politiques pour la troisième phase du plan international.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 20 octobre 2003 - 02h45: |
Citron,permettez moi de vous demander a quoi vous vous referez lorsque vous apportez ce passage en anglais de l'annee 1985 avec les actualites d'aujourd'hui ? Merci pour tout eclaircissement.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 20 octobre 2003 - 02h36: |
Maxiton permettez moi d'ajouter au sujet du Mufti pendant la guerre, il etait venu a Tunis pour essayer de creer une unite de volontaire pour l'allemagne.