Par Meyer (Meyer) le dimanche 16 avril 2006 - 11h46: |
En réaction au commentaire de
Sahbi (Sahbi) le dimanche 16 avril 2006 - 07h28
qui s’adresse à tous les juifs de Tunisie (pas moins !) pour leur demander pourquoi ils l’ont quittée, je rappelle celui que j’avais publié le 29 novembre 2005 dans la rubrique
« Témoignages : pourquoi nous, Juifs de Tunisie, avons quitté notre pays natal »
à l’URL http://harissa.com/forums/read.php?42,32814 que Sahbi peut consulter.
J’y écrivais
...
« Je propose de ne pas polémiquer avec ceux qui, complètement ignorants de l’Histoire, accusent régulièrement les Juifs de Tunisie d’avoir pris le parti de la colonisation, d’avoir trahi et enfin d’avoir fui. Ils ne connaissent pas, ou feignent d’ignorer, le rôle des juifs de Tunisie dans la création de syndicats et de partis politiques dans la première partie du 20ème siècle, ainsi que leur participation au mouvement de libération nationale qui a conduit à l’indépendance en 1956."
...
Et je terminais par
« Les Juifs de Tunisie doivent refuser d’être accusés régulièrement par des ignorants (souvent antisémites) au tribunal de l’Histoire comme des coupables perpétuels, y compris leurs descendants. ».
Nous n’avons de compte à rendre à personne.
Par Albert (Albert) le dimanche 16 avril 2006 - 09h57: |
Sahbi,
Dés qu’on obtient qq chose pour soi même personne n’a plus besoin de se justifier plus tard.
Ceux qui défendent la cause de la Tunisie chez certains juifs, tient du fait qu’ils ont encore qq intérêts matériels là bas donc il faut coûte que coûte sauvegarder ses acquis.
Comme tu n’es sûrement pas juif et sans doute jeune, tu ne peux pas comprendre ce que nous avons vécu en silence sous le nombre et la volonté politique des gouvernants.
Il fallait ruser de partout pour ‘emmerder’ les juifs qu’ils soient commerçants ou autres.
C’est ce qui a été fait qq années après l’indépendance.
Le temps que les fonctionnaires arabes tunisiens s’instruisent et prennent la place des juifs.
Bien sur, les policiers ne sont pas venus les déloger par charrettes entières mais disons qu’on leur a fait comprendre par des mots, des paroles méchantes, des ennuis etc….que leur place était en Israël ‘….Fi blédem… !’
Comment peux tu comprendre cela ?????
Venir dire à ceux qui sont partis de revenir c’est ajouter encore plus de ‘Tradin’ (moquerie) dans leur façon de voir les choses.
Dans cet espace, le sujet a étè débattu mille et une fois et si tu veux des références va lire Davideden, notre représentant permanent et officiel ici, dans l’anti-tunisianisme de l’après 1967.
-Va lire aussi l’affaire Paul Sebag….
Avec la complicité des pouvoirs…
Ze'yed.....Zekch;;;;;;;
Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 16 avril 2006 - 11h13: |
DARFOUR,
AU SOUDAN, LE MONDE VEUT IGNORER LES LEÇONS DU RWANDA
Par Paul Rusesabagina, auteur avec Tom Zoellner de "Un homme ordinaire", publié cette semaine par les éd Viking. Le film "Hôtel Rwanda" est fondé sur une histoire vécue par l'auteur, comme directeur d'un hôtel qui a sauvé la vie de nombreux Toutsis, en leur offrant un refuge à l'hôtel "1000 collines" à Kigali, Rwanda. Il vit à Bruxelles et il a reçu le prix de la liberté en 2005 du National Civil Rights Museum.
Paru dans Opinion Journal (émanation du Wall Street Journal) du 9 avril 2006.
Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm pour www.nuitdorient.com
L'histoire nous montre que les génocides arrivent seulement quand 4 conditions sont réunies. Il faut d'abord le prétexte d'une guerre en cours. Les griefs ethniques sont exagérément mis en avant et exploités. Puis le gouvernement décidé au génocide délègue ses pouvoirs d'exécution à des citoyens ordinaires, tout en persuadant le monde extérieur qu'il ne se passe rien et qu'il n'y a rien à voir. Ce dernier point est le plus scandaleux, car aujourd'hui un génocide est en cours sous nos yeux au Darfour-Soudan, et la communauté internationale ne fait rien pour arrêter le massacre, ou très peu.
Ce qui se passe aujourd'hui au Darfour est la copie conforme de ce qui s'est passé dans mon pays, le Rwanda, qu'on a laissé saigner à blanc d'Avril à Juillet 1994.
Les Nations Unies n'ont pratiquement rien fait pendant le déroulement de ce génocide. Un simple détachement de 6 à 7000 soldats de la paix bien équipés aurait pu arrêter la tuerie, sans risque, et aurait envoyé un message fort au monde qu'on ne tolérera plus de meurtres de masse de civils, un message puissant, tel que "plus jamais cela". Mais cette simple action semblait être hors de portée des Nations Unies, des Etats-Unis, de l'OTAN, de la Communauté européenne ou de tout autre organisme ayant le pouvoir de faire cesser un nouvel holocauste.
Aujourd'hui il y a 7000 soldats de l'Union Africaine (UA), stationnés au Soudan, et cela semble être un simple exercice de relations publiques, car ces troupes n'ont aucun équipement, pas d'hélicoptère, ni jeep, ni munitions. Et encore plus, elles n'ont aucun objectif précis, ni règles d'intervention et beaucoup de soldats semblent plus intéressés à encaisser leur solde plutôt que de séparer les milices Janjaweed, encouragées par le gouvernement soudanais, de leurs victimes, d'inoffensifs villageois. L'UA a récemment dit qu'elle restait jusqu'à fin septembre et que son remplacement pas des troupes de l'Onu pourrait avoir lieu à ce moment là; mais à ce moment là, le génocide aura duré 3 ans et emporté plus de ½ million de vies (1).
En fait, la controverse est liée à la crainte que le gouvernement soudanais ne transforme l'invasion janjaweed en "insurrection" contre les troupes étrangères de l'Onu, à l'image de la guerre en Irak. Mais nous ne devons pas trembler devant ces menaces. Allons-nous permettre à des assassins de nous intimider et de nous empêcher de sauver des vies humaines?
Sur le plan historique, j'ai le regret de constater que la réponse a toujours été "oui!" Quand le génocide s'annonçait, les Nations Unies ont montré plus d'intérêt à ne pas offenser la souveraineté d'un de ses membres, même quand des horreurs se produisaient aux frontières de ce pays. En fait la "souveraineté nationale " est un euphémisme pour parler de l'orgueil d'un dictateur. Le Darfour est dans ce cas précis, et le monde ne peut plus se permettre ce genre d'apaisement.
La leçon qu'on peut tirer, c'est que les Nations Unies ont non seulement besoin d'être réformées, mais on doit repenser toute la philosophie du maintien de la paix. Les nations doivent accepter que la menace d'extinction raciale est un crime contre l'humanité qu'on doit stopper net, toutes affaires cessantes, par des actions concrètes sur le terrain. Et le Conseil de Sécurité de l'Onu doit créer des moyens d'intervention rapide, qui lui font défaut à ce jour, qui puissent transporter des troupes et des équipements lourds, tels qu'hélicoptères et jeeps, sur le champ, là où apparaissent des indices flagrants de génocide. Ces moyens ne doivent pas faire l'objet de marchandages interminables, de réserve ou de test de bonne volonté. Ce n'est pas leur puissance de feu qui compte et, sans dépasser 10 000 hommes, ces troupes ont pour but surtout d'envoyer un message clair aux dirigeants des régimes qui ont des velléités de génocide (2), le message que le monde entier refuse d'entériner leurs atrocités. Ces moyens auraient pu éviter la tragédie du Rwanda, sans qu'un seul coup de feu ne soit tiré. Ils peuvent éviter le pire au Darfour.
L'Histoire nous offre plus d'une leçon à propos des génocides. Les apologies, les récriminations et les résolutions du type "jamais plus cela" ne commencent que lorsque le génocide est accompli en toute sécurité, et quand vient alors le moment "sûr" de pleurer le manque d'action. Cette fois-ci il faudra détromper l'Histoire. Le projet d'éliminer une race entière devrait être considéré comme un tabou plus important que celui de la "souveraineté nationale".
Le Rwanda, c'est terminé, et tout le monde en porte le deuil, en toute quiétude et confort. Devrions-nous attendre que le génocide en cours au Darfour soit clos, avant de commencer à dire "Plus jamais cela"?
Notes du traducteur
(1) sans compter plus de 2 millions de personnes déplacées sur place ou dans le Tchad voisin, de même ethnie que les victimes soudanaises.
(2) cela fait 6 mois que le chef de gouvernement iranien n'arrête pas de menacer Israël de génocide nucléaire, sans que les Nations Unies ne s'en émeuvent outre mesure.
DARFUR
IN SUDAN, THE WORLD IGNORES RWANDA'S LESSONS.
BY PAUL RUSESABAGINA
Sunday, April 9, 2006 Opinion Journal
History shows us that genocides can happen only if four important conditions are in place. There must be the cover of a war. Ethnic grievances must be manipulated and exaggerated. Ordinary citizens must be deputized by their government to become executioners. And the rest of the world must be persuaded to look away and do nothing. This last is the most shameful of all, especially so because genocide is happening again right now in the Darfur region of Sudan, and the world community has done precious little to stop the killings.
What is happening in Darfur is exactly what happened in my home country of Rwanda, which was left to choke on its own blood from April to July of 1994.
The United Nations took virtually no action during the genocide. A detachment of well-equipped peacekeepers, made up of less than one-twentieth of the American troops now stationed in Iraq, could have easily stopped the killings without risk and sent the powerful message that the world would no longer tolerate mass murders of civilians, a real expression of the phrase "Never Again." But this simple act was deemed, then and now, to be somehow beyond the power of the United Nations, the United States, NATO, the European community and everybody else with the real power to stop another holocaust.
There are now about 7,000 soldiers from the African Union stationed in Sudan, which is mostly an exercise in public relations. They lack helicopters, jeeps and firepower. More importantly, they lack a sense of purpose. There are no clear rules of engagement and many of the soldiers appear more interested in collecting their per diem payments than inserting themselves between the government-backed Janjaweed militia and their victims in the farming villages. The African Union recently said it will stay into September, and a handover to the United Nations may take place at that point. By that time, the genocide will have lasted for three years with a likely half-million dead, or more.
To be sure, part of the debate involves the fear of an Iraqi-style campaign of insurgence against any humanitarian or peacekeeping force deemed "too Western" by the Sudanese government and the Janjaweed thugs. But we should not let ourselves be cowed by these threats. Will we allow murderers to intimidate us away from doing the right thing and saving lives?
Historically, I am sorry to say, the answer has been "yes." When modern genocide has loomed, the United Nations has shown more concern for not offending the sovereignty of one of its member nations, even as monstrosities take place within its borders. Yet "national sovereignty" is often a euphemism for the pride of dictators. Darfur is just such a case. The world cannot afford this kind of appeasement any longer.
The real lesson here is that the United Nations is in need of not only reform but also a basic rethinking of its peacekeeping philosophy. World governments must agree that the extinction of a race is a crime worth stopping at any cost, and back up this sentiment with action. And the U.N. Security Council must create a tool that it has lacked for far too long--a small multinational "rapid response" force which can quickly airlift tanks, jeeps, helicopters and troops to spots where the evidence of genocide is overwhelming.
Such a force would not require endless dickering, delicacy and will-testing; it should be made up of no more than 10,000 troops and deployed only in extreme situations, because its real power is not in its gun barrels--it is in the message to genocidal regimes that the world will refuse to overlook atrocities. This would have stopped the Rwanda tragedy from happening, probably without a shot being fired. It could now stop Darfur from getting worse, with similar ease.
History offers us another lesson about genocides: The apologies, recriminations and resolutions of Never Again usually begin after the genocide is safely finished and it becomes safe once more to mourn the lack of action. That should not happen this time. The proposed extinction of an entire race should now be considered an override clause to the rule of national sovereignty. Rwanda is over and everybody mourns it comfortably. We ought not to wait until Darfur is over to start saying Never Again yet again.
Mr. Rusesabagina is the author, with Tom Zoellner, of "An Ordinary Man," published this week by Viking. The film "Hotel Rwanda," was based on his personal story as a hotel manager who saved the lives of numerous Tutsis by offering them refuge in the Hotel Milles Collines in Kigali, Rwanda. A recipient of the National Civil Rights Museum's 2005 Freedom Award, he lives in Brussels.
Par Email (Email) le dimanche 16 avril 2006 - 09h13: |
ECOUTEZ COMMENT VOUS LAISSER MIEUX DORMIR
par le Dr Yves-Victor Kamami
Par Email (Email) le dimanche 16 avril 2006 - 08h54: |
MA DEUXIEME SORTIE D'EGYPTE
Par Joseph Guedj
C'est la semaine ou chaque Juif revit sa sortie d'Egypte historique: En ce qui me concerne, comme une seule sortie ne me suffisait pas, je me suis donc créé une deuxième pour mon propre plaisir. Trust a Tune. La voilà….
Ceci c'était passé en 1981 à Bombay où j'étais le directeur des écoles de l'ORT.
Comme j'avais marié une fille Juive locale, j'avais participé à la vie intime de la communauté à tel point qu'il m'avait été proposé de former et diriger le contingent sportif qui devait participer à la 11ème Macabiade en Israel.
Après cinq mois de préparation intensive, nous débarquions au Caire vers les six heures du matin où in Officier de la douane nous attendait: nous fumes très surpris quant il nous demanda de prendre nos bagages et de nous diriger vers la sortie sans passer le contrôle douanier. Il m'informa que le consul d'Egypte à Bombay avais téléphoné d'avance pour nous faciliter la tache. Bien gentil de sa part.
Dehors nous attendait le bus que l'agence de voyage avait commandé pour nous. Comme on dit en Anglais…"So far so good". Mais dès ce moment les choses se corsent, même en Egypte et les difficultés se créent l'une après l'autre.
La première est que le bus Egyptien n'avais pas de compartiment extérieure pour les bagages et il nous fallait les placer tous sur le toit. Seulement le groupe comportait aussi des non sportifs y compris une vieille dame avec deux valises pesant près de 80 kilos et c'était à nous les porter pour elle. Après des grognements et des bousculades nous voilà tous installés dans le bus et en route pour notre traversée du désert sur le pas des Israelites. Quelle sensation. Nous pensions que notre journée se déroulera sans accros. Nous nous étions trompés car après une heure de route notre bus s'arrête à quelques pas du fameux canal de suez où notre chauffeur nous dit…"tout le monde descend. Déchargez vos bagages et chargez-les sur la barque qui vous attend sur le quai car le pont détruit pendant la guerre n'avait encore été reconstruit. De nouveau grognements et sueur mais on s'incline avec la fatigue et les nerfs en boule. Arrivés à l'autre coté du canal, de nouveau décharger la barque et charger de deuxième bus
On continue notre route pensant que nous troubles étaient du passé, mais loin de là. Pour raccourcir cette odyssée interminable, il suffit de vous dire que la même chose se répéta à la frontière avec d'abord les Egyptiens et ensuite les Israéliens et mon hébreu ne nous avait pas du tout servit et nous dûmes décharger et charger nos valises pour la énième fois. C'était un de groupe personnes sales, fatiguées et énervées qui déchargea pour la dernière fois les valises à leur arrivée à l'hôtel après plus de 17 heures de route dans des conditions exténuantes.
Qui mieux que nous peut se rendre compte de ce qu'endurèrent les Israelites durant leur traversée du désert sans bus comme nous et avec les Amalékites les poursuivant.
Allez… Hag sameah lé khol 'Am Israel
Joseph Guedj gdg@bezeqint.net
Par Email (Email) le dimanche 16 avril 2006 - 08h50: |
RECETTE DE LA MARMOUMA
Vous avez oublié le plus important, la karuia (carvi ou carvi) qui donne le goût typique de la marmouma.
Gab
Par Email (Email) le dimanche 16 avril 2006 - 08h42: |
AMITIE JUDEO-ARABE
je comprends tres bien les sentiments exprimes moi-meme je n'oublierai jamais la generosite de mon patron de l'epoque ,Me Lamine bellagha qui n'a pas hesite a nous heberger chez lui mes parents, mes filles et mon mari lors des manifestations antijuives durant la guerre des six jours et je lui voue une reconnaissance eternelle
DAISY COHEN
Par Email (Email) le dimanche 16 avril 2006 - 08h36: |
Par Primo (Primo) le dimanche 16 avril 2006 - 07h53: |
Cher tous,
Je vous annonce que vous pouvez commander dès aujourd'hui le livre intitulé "Ilan Halimi, le canari dans la mine".
Son prix est de 15 €, plus 5 € de frais d'envoi. (Mêmes frais d'envoi pour deux livres que pour un).
Vous pouvez vous procurer cet ouvrage en envoyant votre règlement par chèque à :
Primo-Europe
BP 19
94001 Créteil Cedex
Vous pouvez également vous le procurer en payant par carte bancaire, en appelant le 06 98 34 30 18.
Primo-Europe vous rappelle que ni les auteurs ni les éditeurs ne toucheront aux bénéfices de cet ouvrage. C'est Madame Halimi qui décidera de l'attribution des gains générés par la vente de ce livre.
Vous pouvez d'ores et déjà lire une partie de l'entretien entre Ruth Halimi et Yaël König sur le site de Primo-Europe.
N'hésitez pas à diffuser l'info autour de vous.
JP
Par Sahbi (Sahbi) le dimanche 16 avril 2006 - 07h28: |
Allons-nous enfin arrêter!Les deux fils d'Abraham qui s'entredéchirent et qui offrent un spectacle sanglant et gratuit à ceux qui,de toute évidence,trouvent leur intérêt dans cette bataille sans fin...
Au fait,qui parmi mes compatriotes de confession juive,me donne-t-il, une raison sérieuse de son départ de tunisie?De grâce,ne mentionnez pas des faits divers ou quelques affaires de droit commun!C'est sérieux et celà me tient sincèrement à coeur:donnez moi des raisons substantielles svp!!
PS.en ce qui me concerne,je ne vois à la goulette ou ailleurs,que des concitoyens juifs,heureux...