Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 17 avril 2006 - 09h18: |
Sarel, Je vous lis avec beaucoup de plaisir, quoique je vois certaines choses autrement. Mais nous sommes tous de passage dans ce monde, indépendamment de la religion que chaque être humain pratique. Je ne crois pas que nous soyons une exception quelconque, ni comme le dit la bible, un peuple élu. Chaque être humain peut être élu non pas par son adhérence a un peuple, mais du fait de son activité et sa performance avant qu'il n'atterrisse dans ce monde..
Par Mena (Mena) le lundi 17 avril 2006 - 07h46: |
Djihad : Le cœur des ténèbres (info # 011604/6) [analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency
Nous vivons une époque de perturbations profondes. Inutile de redire encore le malaise de l’Europe. Partout, du nord au sud, de l’est à l’ouest, le vieillissement de la population impose ses effets.
A cela s’ajoutent des flux migratoires, où les détenteurs de capital humain partent vers d’autres cieux plus accueillants, tandis que des immigrants sans formation viennent offrir leurs bras dont on a moins besoin que de cerveaux. Les hommes politiques, en privé, tiennent des propos lucides, mais parlent en public comme s’ils ne s’apercevaient de rien, évitant les sujets qui fâchent ou qui dépriment. Un ami financier international avec qui je parlais de tout cela m’a dit que la seule question qu’il se posait était de savoir si cela allait finir comme Venise ou comme l’Argentine. Les paris sont ouverts, mais en Europe, de toutes façons, la croissance restera faible, l’innovation asthénique, la prise de décisions pusillanime et sans imagination. L’islam s’implantera jusqu’à devenir la première religion en termes de fidèles, les Juifs partiront. Tant de pays dans l’histoire sont morts, déjà, lorsque les Juifs les ont désertés. Un écrivain espagnol disait, voici quelques années, que l’Europe avait disparu avec les barbelés, les chambres à gaz et les crématoires d’Auschwitz, et il se peut fort bien qu’il avait raison.
En France, les signes abondent, qui montrent que la situation s’aggrave : quelques mois après les émeutes de novembre ont eu lieu les manifestations et les émeutes du printemps. Pour avoir tenté d’introduire une dose minime de souplesse dans le marché du travail, le gouvernement s’est retrouvé face à un blocage généralisé, et, au bout de huit semaines, il s’est couché. Plus rien ne bougera jusqu’à l’élection présidentielle, ni après d’ailleurs, qu’elle soit remportée par un socialiste ou par Sarkozy, qui vient de ranger l’idée de rupture dans le placard à balais. Chacun sait désormais qu’en France c’est la rue qui fait la loi et non le parlement. Que la France est le pays du monde développé le plus hermétique à l’économie de marché.
L’immobilité ne réglant rien, il se produira vraisemblablement de nouvelles convulsions. Quel avenir pour un pays où coexistent des vieux chrétiens, des jeunes musulmans frustrés et coincés dans des ghettos lugubres et quelques poignées de jeunes gens décervelés rêvant de devenir fonctionnaires ? Qu’adviendra-t-il de ce pays si ceux qui prétendent le diriger se mettent à la remorque des jeunes décervelés ? Ce que devient la France… pas grand chose. Il est des contrées en Europe où cela va un peu mieux que dans l’Hexagone : en Grande-Bretagne, en Irlande ou en Pologne. Il en est d’autres où la situation est aussi catastrophique : l’Espagne avait Aznar et le dynamisme économique, elle a préféré massivement Zapatero après qu’al-Qaëda lui ait intimé l’ordre de baisser la tête. Sans que Berlusconi ne soit un modèle de quoi que ce soit, on ne peut que douter du futur de l’Italie sous la conduite de la coalition hétéroclite emmenée par le technocrate socialiste Romano Prodi. En Grande-Bretagne, Tony Blair arrive en fin de parcours et ceux qui lui succéderont s’avèrent loin de partager sa vision du monde et ses idéaux. Dans un livre qui n’est pas encore publié, ce qui n’a, hélas, rien d’étonnant dans l’environnement culturel français actuel, Laurent Murawiec décrit l’Europe comme « l’empire du soleil couchant ». C’est très exactement ce qu’elle est. Un passé riche, un présent indigent, un avenir sombre.
Quant à la situation au Proche-Orient, elle est loin de pouvoir ajouter une touche d’optimisme au tableau que je dessine ici. Les élections israéliennes se sont achevées sur un résultat très incertain : faible victoire de Kadima, maintien des travaillistes, écroulement du Likoud, émergence de partis qui n’existaient pas voici quelques années et qui occupent aujourd’hui une place mal définie sur l’échiquier politique. Ariel Sharon n’a pas trouvé de remplaçant à sa mesure, et le pays manque d’un dirigeant à la stature nette et incontestable, nécessaire, pourtant, pour traverser les périodes difficiles.
A la victoire du Hamas aux « élections palestiniennes », s’ajoute la menace croissante incarnée par l’Iran et la mise en place de plus en plus évidente d’une nébuleuse maléfique, où la folie fanatique d’Ahmadinejad se mêle à l’instinct de conservation cynique de Bachar El Assad, à la soif de sang du Hezbollah et de tous les autres djihadistes de la région. La stabilisation de l’Irak progresse, mais les tenants du terrorisme comptent sur une lassitude occidentale, déjà bien installée en Europe, où les grands médias font un inlassable travail de sape. La Russie semble situer ses intérêts dans le sillage de la nébuleuse maléfique ; la Chine elle-même trouverait des avantages dans un Proche-Orient anti-occidental et pourrait bien envisager de faire un bout de chemin avec l’islamisme.
Les ennemis de la société ouverte s’allient, et il en émerge de nouveaux, mois après mois : si l’Amérique du Sud présentait, voici une décennie, des chances de redressement, les signaux qui en émanent depuis quelques temps sont alarmants. Le néo-castrisme de Chavez fait des émules : Evo Morales en Bolivie, bientôt vraisemblablement suivi d’Andrés Manuel López Obrador au Mexique, de Nestor Kirchner en Argentine et Lula da Silva au Brésil, qui sont des populistes moins dangereux, mais toutefois pas inoffensifs. Il reste les Etats-Unis d’Amérique et l’administration Bush, mais celle-ci risque de paraître graduellement isolée, et surtout, elle subit aujourd’hui les assauts tant d’une gauche démocratique, qui n’a retenu aucune des leçons du onze septembre, que d’une droite conservatrice, tentée par le repli et l’irresponsabilité. Il lui est déjà difficile de porter sur ses épaules le poids de ce qui reste de stabilité dans le monde, mais quand l’administration doit se défier non seulement des ennemis extérieurs et des faux alliés, mais aussi des ennemis intérieurs, la tâche devient presque impossible.
S’il faut souhaiter qu’envers et contre tout, et quelles qu’aient pu être ici ou là ses erreurs, l’administration Bush tienne et résiste, c’est parce qu’à regarder l’état du monde, nous n’avons qu’elle, et qu’elle seule, à l’heure actuelle, pour nous permettre d’échapper au pire. Si les Européens savaient vraiment quel avenir les attend, peut-être parleraient-ils et se conduiraient-ils autrement concernant l’Amérique et ceux qui la gouvernent ; mais peut-être sont-ils suicidaires aussi ? Je ne détiens pas la réponse à cette question.
Une majorité d’Israéliens discernent sans doute les menaces pesant sur leurs têtes. Mais distinguent-ils pleinement ce qu’ils doivent à l’administration Bush, et comprennent-ils que sans elle, les menaces qui pèsent sur leur pays et sur le monde seraient bien plus terrifiantes ? Je ne possède pas cette réponse non plus.
Néanmoins, de tous côtés, de l’Europe au Proche-Orient, de l’Asie à l’Amérique latine, où Chavez noue des liens troubles avec le régime de Téhéran, le cœur du problème porte un nom : l’islam radical. Quiconque veut se plonger dans le cœur des ténèbres que constitue celui-ci doit se procurer un autre livre de Laurent Murawiec qui a, lui, été publié en anglais aux Etats-Unis : The Mind of Djihad (Hudson Institute, $ 11.95 : hudson.org).
Dans ce livre concis, lumineux et sans concessions, Murawiec met au jour la généalogie et les méandres de ce à quoi nous avons affaire : une « théologie de la mort ». Celle-ci commence, pour les temps modernes, avec les écrits d’al Afghani, se poursuit chez Muhammad Abduh et Rachid Rida, se prolonge chez Navab-Safavi, Khomeyni et Ali Shariati du côté shiite, chez Hassan al Bana et Saïd Qutb du côté sunnite. A côté de cette théologie s’est formée une excroissance monstrueuse, le nationalisme arabe, dont l’Irak fut, dans les années 1930, l’épicentre et dont les proximités avec le nazisme et le fascisme ne sont plus à démontrer. Les résultats et les conséquences sont partout autour de nous. Je cite : « les shiites radicaux, les sunnites radicaux, les radicaux arabes ou non arabes, les soi-disant laïcs et les islamistes ont tous recombiné des aspects de l’islam et des fragments de la pensée totalitaire européenne pour produire un schéma révolutionnaire qui intègre le culte de la force, l’amour de la mort, la dévotion envers le djihad, le plaisir de tuer et l’obsession du sang ». Le dogme qui résulte s’est d’abord disséminé « dans le monde arabe, mais il lui a fallu peu de temps pour s’épandre sur le reste du monde ».
Murawiec voit dans ce dogme protéiforme un phénomène gnostique (« La réalité est diabolisée, les porteurs de réalité sont satanisés »), une quête fanatique de l’apocalypse, un tribalisme manichéen (« plutôt que la religion universelle qu’il prétend être, l’islam (ainsi conçu) est une religion tribale généralisée et projetée à l’échelle planétaire »). Il souligne que nulle pitié n’est à attendre : selon le dogme, seuls les adeptes de celui-ci sont « des êtres humains à part entière ». « Pour les amants de la mort de l’islam radical, les non croyants sont ce que les Untermenschen étaient pour leurs camarades gnostiques, les nazis ; ce que les « classes exploiteuses » étaient pour la gnose soviétique, et les gens instruits, pour leur adepte gnostique Pol Pot. Les dhimmis, les païens et les hérétiques, les apostats sont des offrandes à Dieu dans le sacrifice géant imaginé, préparé et parfois enclenché par les djihadistes ». Nous vivons une époque de perturbations profondes, disais-je en préambule. L’islam radical est en guerre contre nous. Il recrute et se trouve des compagnons de route et des idiots utiles par milliers. Nombre d’habitants des sociétés ouvertes semblent ne pas comprendre la situation, organisent sans le savoir leur propre déchéance, vaquent petitement à leurs petites affaires sans voir que la violence, la cruauté totale et la mort exterminatrice les surplombent déjà.
Il reste les Etats-Unis et l’administration Bush, disais-je aussi. J’ajoutais que, quelles qu’aient pu être ici ou là ses erreurs, il fallait que l’administration Bush tienne et résiste. Pour l’avoir dit de nombreuses fois déjà, pour avoir défendu Israël et dénoncé l’islam radical, j’ai vu les portes des maisons d’éditions, des radios, des télévisions, des journaux se fermer autour de moi en France. Quand un totalitarisme éclot, certains choisissent le camp de la capitulation préventive. Je pense que ceux-ci ne seront pas épargnés quand ce totalitarisme gagnera en puissance.
Un chroniqueur américain nommé Ben Stein a écrit voici quelques mois un article remarquable où il disait : « J’en suis venu à réaliser que George Bush, quelles qu’aient pu être ses fautes, est l’héritier spirituel d’Abraham Lincoln, de Martin Luther King Jr., de Winston Churchill, du pape Jean Paul II. Nous avons une chance incroyable de l’avoir et nous devrions être emplis de gratitude… Ce qui est terrifiant est qu’il quittera le pouvoir dans moins de trois ans. Ensuite ? Le mal restera dans l’âme des hommes, et qui y aura-t-il pour combattre le mal. Nous devons y penser dès maintenant. Le vide que laissera le départ de Bush sera effroyablement difficile à combler ».
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 17 avril 2006 - 00h53: |
Donald Trump a Netanya !
http://www.globes.co.il/serveen/globes/docView.asp?did=1000083185
Article de Globes aujourd'hui (en anglais)
Par Sarel (Sarel) le dimanche 16 avril 2006 - 22h44: |
Mezouza et identite
Apres des dizaines d.annees dans le desert passees a cote de ITRO
Moise dans un flanc de montagne appercoit LE BUISSON ARDENT
Une plante qui flambe mais qui ne se consume pas
Il reste fige et subitement il entend LA VOIX qui lui recommande de retourner
En egypte pour remplir la mission de sauver le peuple juif de l’esclavage
Il essaye de s’esquiver mais est tenu de remplir ce role qui lui etait destine .
A’la stupefaction de tous et de PHARAON il se presente et
“demande” de laisser partir le peuple juif qui doit prier son D// !!!
D’un cote LE JUIF n’est pas confiant de cette demarche et de l’autre Le roi
refuse naturellement comme il fallait s’y attendre
Par la suite les requetes de MOISE deviennent plus claires et menacentes
PHARAON ne flanche pas encore et le peuple juif n’est pas plus persuade .
Les plaies apparraissent et le monarque montre des signes de faiblesse et d’abandon !1Et la ‘ arrive la demande directe a l’intention du JUIF !!!
Il a l’ordre d’acquerir un mouton {qui est un des dieux des egyptiens}
et de l’attacher au pied du lit pendant deux jours .La bete se met a beller et le voisin egyptien qui entend tout ne bronche pas.
Le surlendemain le juif doit sacrifier l’animal et se servir de son sang pour marquer
sur le cadre de la porte son IDENTITE aux yeux de tout le monde
Cette prise de position est en effet le point capital de tout cet evenement
A la dizieme plaie D.. passera outre{ passah} les maisons indiquees par ce signe
Est ce que D.. a besoin de distinguer pour savoir qui est JUIF ?
Est ce que D.. ne pouvait pas dissuader le Pharaon des la premiere rencontre ?
Il fallait creer et mettre a l’epreuve l’identite du citoyen du nouveau peuple qui allait
naitre a la sortie d’Egypte.
Le juif libre doit exiger et defendre son statut et sa liberte .
Il ne doit plus se cacher ‘ressembler ou paraitre comme d’autres11
Il doit etre fier et exposer depuis lors la MEZOUZA dans le cadre de sa porte
qui nous fait rappeller le premier examen d’identite
Malgre tout cela seulement le cinquieme du peuple a eu ce courage et s’est joint
a la sortie d’egypte et a participe a la naissance de la nation juive
Tout le monde sait que ce test d’identite est encore actuel
On se sert d’un tas d’arguments et de phylosophies differentes pour contourner cette question .Il y a de ceux qui auraient voulu effacer ce passe
Et le juif reste indefinissable ‘ et est toujours la pret a affronter l’histoire !11
16.4.06 sarel
Par Pauline (Pauline) le dimanche 16 avril 2006 - 22h44: |
Israël pourrait libérer Marwan Barghouti en échange de l'espion Jonathan Pollard
Israël pourrait demander aux Etats-Unis dans quelques mois de libérer Jonathan Pollard, un juif américain condamné pour espionnage au profit d'Israël, en échange de la libération du chef du Fatah en Cisjordanie Marwan Barghouthi, rapporte samedi la radio militaire israélienne. Jonathan Pollard a été condamné à la prison à vie par la justice américaine et Marwan Barghouti a été condamné à la prison à vie par la justice israélienne pour implication dans des attaques armées.
Sur cette photo prise le 20 mai 2004, Marwan Barghouti défie le tribunal israélien qui vient de le condamner à la prison à vie
Interrogé à ce propos, un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré à l'AFP n'«avoir aucune connaissance d'une telle proposition», ajoutant qu'elle lui semblait «surprenante».
La radio cite un responsable israélien non identifié selon qui «cette proposition a des chances d'être acceptée, compte tenu de l'anarchie croissante au sein de l'Autorité palestinienne et la possibilité pour que Bargouthi fasse contrepoids au Hamas».
Selon la radio militaire, un tel échange avait été déjà proposé à Washington dans le passé, mais repoussé par les Etats-Unis. Jonathan Pollard, un ex-analyste de la marine américaine avait fourni à Israël, de mai 1984 jusqu'à son arrestation, des milliers de documents classés secret défense sur les activités d'espionnage des Etats-Unis, principalement dans les pays arabes.
L'affaire Pollard avait provoqué une crise de confiance grave entre Israël et les Etats-Unis. Depuis son arrestation, les différents chefs de gouvernement israéliens ont demandé en vain sa remise en liberté.
Marwan Barghouthi a affirmé soutenir le gouvernement du mouvement islamiste Hamas contre les « pressions internationales injustes», dans une interview aux journaux palestiniens.
«Je félicite le gouvernement d'avoir obtenu la confiance du Parlement et je lui souhaite de réussir. Nous nous tenons à ses côtés pour affronter les pressions internationales injustes », a-il déclaré. Figure très populaire parmi les Palestiniens, Marwan Barghouthi a été réélu député en janvier.
D'autre part, la Russie a promis samedi de fournir une aide financière d'urgence au gouvernement palestinien dirigé par le Hamas, se démarquant ainsi de la décision des Etats-Unis, du Canada et de l'Union européenne (UE) de suspendre la leur.
Selon un communiqué publié par le ministre russe des Affaires étrangères et cité par les médias moscovites, cette décision a été prise vendredi lors d'un entretien téléphonique entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Moscou a promis de fournir une aide d'urgence aux Palestiniens, a indiqué M. Lavrov, sans préciser le montant exact de l'aide. M. Lavrov a souligné que l'arrêt de l'aide internationale au gouvernement palestinien déstabiliserait davantage la région du Moyen-Orient.
Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 16 avril 2006 - 20h20: |
Etat des lieux de la francophonie en Israel suite a la visite du Senateur Andre Ferrand:
http://www.guysen.com/articles.php?sid=4415
Ce que l'article suggere, mais qu'il ne dit pas, c'est qu'Israel se voit refuser depuis des annees sa place au sein de la Francophonie parce que le Liban pose systematiquement son veto ...
Par Emma (Emma) le dimanche 16 avril 2006 - 19h36: |
Jewish World Review 12 avril 2006 / 14 Nissan, 5766
Choisissez votre métaphore soigneusement
Par Jonathan Tobin
http://jewishworldreview.com/0406/tobin041206.php3
Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l'IHC
Ne laissez pas des Sedarim à thème non lié à l'Exode eclipser l'histoire originale.
Les quatre mots les plus impopulaires du Seder en Amérique du Nord sont-ils les quatre derniers ?
Le refrain de conclusion de la Haggadah est une promesse messianique exaltante " L'an prochain à Jérusalem ! ". Pourtant, je me demande combien de Juifs américains prononcent vraiment, sans parler de chanter, cette promesse messianique de nos jours ?
Selon des enquêtes sur la vie juive américaine, un Seder de Pessah' est l'acte le plus populaire de l'observance juive dans ce pays. Cela fait du Seder une opportunité unique de créer une expérience éducative pour les familles, en particulier pour celles dont les rencontres avec la transmission juive sont au mieux sporadiques. En nous demandant de réciter l'épisode de l'Exode et de respecter quelques actes symboliques qui donnent une signification à notre identification personnelle avec les évènements du passé, le Seder renforce les dures leçons ainsi que la promesse de l'histoire juive.
Mais comment une population juive américaine de plus en plus assimilée, qui préfère que les Sedarim soient des réunions de famille ponctuées de quelques rituels obscurs, vont-ils accomplir cette tache ?
EN RECHERCHE de SENS
Une réponse a été d'essayer d'exploiter les thèmes universels présents dans la Haggadah et de créer des versions du Seder qui mettent en lumière ces causes diverses. A cette fin, nous avons maintenant un grand nombre de variétés différentes, Sedarim de " liberté " avec pour objet de montrer l'identification avec l'Exode de la lutte pour les droits civils et les autres problèmes de droits humains , ou les Sedarim " verts " qui procurent une regard environnementaliste sur Pessah '.
En rendant le Seder plus " pertinent " pour une foule de questions et de préoccupations contemporaines, l'objet apparaît être non seulement de promouvoir la cause que le thème du Seder représente, mais aussi de réintroduire indirectement chez les Juifs le message puissant de leurs propres traditions.
Invariablement, de tels efforts hérissent les poils de certains, qui craignent que les préoccupations juives soient subordonnées à d'autres programmes, même si ceux-ci sont parfaitement méritoires.
Il y a environ neuf ans, j'ai entamé un échange quelque peu aigre avec un lecteur qui faisait particulièrement objection contre la décision de Centre d'Action Religieuse du Judaïsme [RAC en anglais] de tenir un Seder " liberté " centré sur la lutte pour la liberté menée par le peuple du Tibet occupé par la Chine.
Lors de cet évènement tenu à Washington, le Dalaï Lama, le sage bouddhiste vénéré et dirigeant des Tibétains, aurait goûté pour la première fois de la matzah et observé un parallèle évident entre l'ancien passage vers le liberté des Juifs, avec la lutte désespérée de son propre Peuple contre les Pharaons de Pékin.
Mais pour ce lecteur, le Seder tibétain était un détournement de l'histoire juive pour un objet non juif.
Je manifestais mon désaccord. Les droits de l'homme, en particulier quand ils concernent la détresse de ceux qui sont victimes de la tyrannie communiste qui cherche à détruire la foi religieuse, sont par nature une question juive. Le 'RAC' avait raison de s'identifier avec cette cause, qui, à tout le moins, promouvait l'aspect le plus noble de la croyance juive.
Mais des années plus tard, même si je continue de penser que cet évènement et d'autres semblables sont parfaitement admirables, je dois admettre que je suis plus troublé que jamais auparavant par la prolifération des interprétations universalistes de Pessah'.
De tels évènements sont des sujets essentiels populaires et utiles du monde des relations communautaires, mais la question demeure : quelle part de la vie juive contemporaine est plus sensible aux réductions de Pessah' qu'à la marchandise originale ?
Bien que la tension entre l'aspect juif 'paroissial' de notre foi, et ses tendances plus universelles soit aussi vieille que le judaïsme lui-même, Pessah' est, d'abord et avant tout, un rite de liberté juive et pas simplement une métaphore vide dans laquelle toute autre histoire peut être évacuée à volonté.
Nombre de Juifs conçoivent ici la lutte pour la liberté plus facilement pour des causes justes que pour toute cause juive, comme le combat contre le génocide au Darfour, ou le racisme des Américains autochtones et intolérants à l'égard des immigrants,. Mais alors qu'un tel plaidoyer est digne d'éloges, il ignore cependant la menace essentielle vis-à-vis de l'existence juive contemporaine : l'ascension de la haine antijuive islamiste, qui cherche à détruire la liaison des Juifs avec leur terre qui fut la dernière récompense de leur lutte pour la liberté.
C'est à Pessah', quand la transmission de l'esprit de l'histoire juive antique est si importante, que nous devons résister à la tentation d'oublier que cette histoire de lutte et de rédemption a une fin spécifique. Le passage des enfants d'Israël de l'esclavage à la liberté n'est pas un simple conte de fée que nous racontons à nos enfants. Cela concerne la naissance l'identité juive et l'attachement d'un Peuple à un lieu et à une foi.
'A CHAQUE GENERATION''
Ce n'est pas un mince paradoxe que, alors que tant d'entre nous travaillons si dur pour surimposer d'autres causes aussi importantes qu'elles puissent être, sur nos propres traditions, il y ait une tentative concertée de la plus grande part du monde arabe et islamique d'effacer notre histoire.
Malgré des retraits et des accords de paix, ayant tous pour but de satisfaire aux exigences arabes, les attaques sur l'Etat juif émanant de ses ennemis et de la fraction des intellectuels occidentaux qui les acclament, ont augmenté au cours des années récentes. Et la légitimité du sionisme et de l'attachement des Juifs à leur terre est leur cible.
Effacer le passé juif permet à ceux qui cherchent à dépeindre les Juifs comme des " colonialistes " dans leur propre pays, de clamer que toutes les autres formes de terrorisme sont des moyens acceptables de résistance contre " l'occupation ".
Leur histoire révisionniste peut être risible, mais si c'est comparé avec un monde juif qui paraît souvent plus désireux de mettre de côté notre propre histoire, et de soutenir les revendications des autres, c'est très efficace.
La liturgie de Pessah' nous commande de nous souvenir " qu'à chaque génération, des hommes se lèvent pour nous détruire ". Mais l'incarnation actuelle du mal, qu'il se dénomme lui-même Hamas ou Fatah' ou jihad islamique, ne peut réussir sans nous couper de notre foi en ce que les évènements antiques dont nous parlons à Pessah ' sont d'une certaine façon liés à nos vies contemporaines.
Comme le Pr. Gerald Steinberg de l'Université Bar Ilan de Tel Aviv l'a écrit récemment dans le 'Jerusalem Post', " le Seder de Pessah' est notre opportunité collective de reconquérir et de réaffirmer l'histoire juive ".
Les histoires que nous redisons cette semaine ne sont pas seulement des mythes attractifs qui nous permettraient de nous poser comme supérieurs à d'autres cultures antiques. Ce sont les cris de générations innombrables de Juifs qui ont rêvé non seulement de liberté universelle, mais aussi d'une renaissance de la souveraineté juive sur la Terre d'Israël.
Bien que nombre d'entre nous préfèrent sauter la partie du Seder qui suit le repas de fête, et que d'autres puissent tomber de sommeil avant que les derniers mots ne soient prononcés, n'oublions pas d'enraciner la célébration dans le soutien à un lieu bien réel qui ne soit pas une métaphore vide.
" L'an prochain à Jérusalem ".
Par Meyer (Meyer) le dimanche 16 avril 2006 - 16h37: |
For first time, El Al to buy Airbus instead of Boeing
By Zohar Blumenkrantz
16/04/2006
http://www.haaretzdaily.com/hasen/spages/706279.html
Pour la 1ère fois de son histoire, la compagnie El Al serait sur le point d'acheter des Airbus au lieu des Boeing.
Pour remplacer les Boeing 767, le marché porterait sur huit Airbus A330 pour un montant de 500 millions de dollars, incluant des pièces de rechange.
Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 16 avril 2006 - 15h49: |
Pour les Harissiens d'Israel abonnes a Hot.
Ce message est plus particulierement destine aux nombreux/ses abonne/es de Hot qui ne recoivent toujours pas France 2.
Contrairement a ce que chantent a tue-tete les sirenes de Gauche (Daphna Poznanski/Jacquot Grunewald-ADFI) ou de Droite (Michel Calvo-UFI) France 2 n'est pas de retour pour tout le monde !
Ces elus et/ou futurs candidats a la representation des Francais d'Israel (elections du mois de juin prochain) crient victoire et se targuent par voie de site Internet ou de Lettre d'information d'avoir reussi, grace a leurs interventions aupres de "relations personnelles privilegiees dans les Hautes Spheres parisiennes", a obtenir gain de cause au nom des francophones d'Israel.
Or la realite est beaucoup plus perfide : la diapo diffusee par Hot actuellement sur le canal de France 2, demandant aux abonnes analogiques de telephoner ne signifie pas que la chaine leur sera rebranchee sur un simple coup de fil -- et d'ailleurs pourquoi faudrait-il telephoner la ou un rebranchement devrait se faire automatiquement pour tous les abonnes sans distinction ? -- Hot vous demande de les contacter pour echanger votre abonnement analogique contre un abonnement numerique moyennant, cela va sans dire, une augmentation notoire du tarif de l'abonnement.
Il est bien utile de remarquer a ce stade que seules les personnes equipees de televiseurs a definition d'ecran haute fidelite (materiel tout dernier cri) peuvent apprecier la difference entre l'analogique et le numerique.
En effet, renseignements pris aupres de techniciens, l'investissement dans un abonnement numerique (que ce soit Hot ou Yes d'ailleurs) n'en vaut la peine que si vous etes equipe de ce type de TV.
Si l'on estime que la plupart des francophones abonnes analogiques de Hot ont choisi cette formule du fait de leurs moyens plus modestes (jeunes/etudiants: celibataires ou couples, nouveaux immigrants, retraites), si l'on note que ces couches de population sont fortement representees au sein des francophones d'Israel, et si l'on rappelle, pour memoire, qu'une "crise" de ce type s'est deja produite en 2004 (a laquelle aucune solution viable n'a ete trouvee d'ou "rechute" actuelle), on est en droit de se demander pourquoi nos elus ou futurs elus vont si vite en besogne pour crier victoire ?
Mais comme je l'avais deja mentionne dans un message precedent, l'echeance electorale n'est plus tres loin.
Alors, si France 2 n'est toujours pas revenue dans votre foyer (foyer aise ou foyer plus modeste), la pression au sein des elus (ou futurs elus) ne doit faire que commencer !
Le laps de temps critique qui reste d'ici aux elections doit etre mis a profit pour obtenir une solution equitable et durable pour tous.
Votre voix de francophone, via votre futur bulletin de vote, vaut "son pesant de cacahuetes" !
Si nous venons de passer 20 jours sans France 2 (*), nous pouvons encore "tenir" sans elle quelques semaines, dans la perspective de conserver notre abonnement a un cout raisonnable, et dans l'optique d'en finir avec ces coupures intempestives.
Ne cedez pas aux pressions mercantiles de Hot, n'optez pas pour l'abonnement numerique "digitali" plus onereux et faites pression sur les elus (site Internet, e-mail et autres) !
Hag Cherout Sameach !
Merci de faire circuler a vos ami/es.
(*) Les JT de France 2 (13h et 20h) sont visibles sur le site de la chaine www.france2.fr
Par Sarel (Sarel) le dimanche 16 avril 2006 - 14h10: |
Cher Mr Sahbi vous cherchez une raison substantielle Je l'avais donne a Mr Tun mais je vais essayer de vous l'expliquer de nouveau Le juif est de passage a travers le monde car il a un but et un destin innes
Il ne peut s'enraciner nulle part
Bon gre mal gre il est oblige continuellement de changer de lieu .
Le temps passe dans un endroit donne ou les raisons pour lesquelles il doit aller ailleurs n;ont rien a voir avec son sort.
C'est un fait !!!
Bien a vous sarel