Par Suggest1 (Suggest1) le vendredi 21 avril 2006 - 10h33: |
Meyer
http://harissa.com/forums/read.php?15,33328 Date: 8 mars 2006, 23:22
A l’époque des croisades, en Perse, existait la secte musulmane chiite des " Hachichin ", devenue, depuis, le symbole du meurtre prémédité, au point que ce mot arabe est l’étymologie du terme français " Assassin ".
A son retour d’Asie, en 1298, le grand navigateur Marco Polo relata comment le chef de cette secte, appelé " Le Vieux de la Montagne ", transformait des paysans simples et paisibles en redoutables machines à tuer.
Notre fabuliste LA FONTAINE , qui connaissait bien cette histoire , l’a utilisée dans le cadre de ses contes (Jean de LA FONTAINE –CONTES ET NOUVELLES – 4° partie- V – FERONDE ou LE PURGATOIRE).
La forteresse d’où il (Le vieux de la montagne) exerçait sa domination, était construite à l’entrée de la vallée d’Alamut (près de Kazvin, capitale de l’époque) dont l’autre extrémité était bouchée par une haute muraille.
Dans la vallée avait été réalisée une reproduction du Paradis, telle que l’interprétation littérale du Coran (Sourates 69-56-77) le suggérait.
Tout y était : jardins fleuris, arbres de toutes essences, fruits succulents, châteaux et pavillons richement décorés, les plus belles femmes qui se puissent imaginer, chantant, dansant, jouant de la musique, et... toutes dévouées aux habitants de cet Eden.
L’individu à conditionner était drogué (probablement avec du hachisch), revêtu de somptueux habits, et transporté dans la vallée où il se réveillait émerveillé, se croyant mort et admis au Paradis.
Après l’avoir laissé jouir de ces délices, le temps nécessaire pour les lui rendre indispensables, on le droguait à nouveau et on le ramenait, revêtu de ses humbles vêtements, au lieu précis où il avait perdu conscience la première fois.
En complet désarroi, il voyait apparaître le " Vieux de la Montagne " qui se présentait à lui comme envoyé de Dieu et lui disait :
" Tu es revenu sur terre parce que je t’ai choisi pour accomplir une mission. Tu dois aller tuer Untel.
A ton retour, mes anges te ramèneront au Paradis pour te récompenser " .
Le sujet, ainsi conduit à ne pas avoir peur de la mort, et même, à la souhaiter ardemment, n’hésitait pas à s’exposer à tous les périls pour accomplir, sans scrupule, une œuvre meurtrière considérée par lui comme noble, puisque commandée par Dieu lui-même.
Ainsi, le Vieux de la Montagne put-il éliminer tous ses adversaires et se rendre maître d’une grande partie de l’Asie.
Cette histoire, bien que légendaire, n’a rien d’invraisemblable.
Pour nous, hommes modernes souvent hantés par le terrorisme sous toutes ses formes, elle pourrait être singulièrement évocatrice.
Suggest.1
Par Meyer (Meyer) le vendredi 21 avril 2006 - 01h11: |
http://correcteurs.blog.lemonde.fr/correcteurs/
11 avril 2006
Commentaires (56)
assassin
Ce mot ne serait pas un dérivé de l’arabe hasis “haschisch”, comme longtemps admis, mais plutôt de l’arabe assas, “gardien”, via l’italien assessino, “tueur à gages”. Dommage, cette filiation avec la secte chiite syrienne des haschischins dont les adeptes, l’esprit embrumé par la drogue, “rectifiaient” leurs adversaires, était assez plaisante. On peut juste s’étonner que la France, où le meurtre politique est une solide tradition, au moins depuis les Mérovingiens, soit allée si loin chercher un mot que son génie national aurait pu inventer. Assassin dérive de haschisch ? une hypothèse partie en fumée.
Martine Rousseau et Olivier Houdart sont les correcteurs du Monde.fr.
Par Breitou (Breitou) le jeudi 20 avril 2006 - 23h43: |
Rimes…Vers libres…
Paris le 20/04/2006.
Tout est calme dehors.
La rue s’en dort dés lors.
Quelques pas hâtifs, pressés
S’éloignent vers leurs destinées.
Lumières blanches et crues
Qui balaient mon avenue.
Ronron d’un moteur nerveux
Tardif qui accélère sa course.
La grande Ourse est suspendue
A la toile des étoiles du grand ciel.
Pâque se passe.
Le pain repasse…
Par Maxiton (Maxiton) le jeudi 20 avril 2006 - 20h16: |
http://littlegreenfootballs.com/weblog/pictures/PalestinianChildAbuse/?imgIndex=30&autoShow=10
Paix Amour et Tolerance
Par Emma (Emma) le jeudi 20 avril 2006 - 10h08: |
La véritable histoire de Pessah...
L'histoire de Moïse...
Abraham, huit ans, rentre du heder, l'école religieuse. Sa maman l"interroge :
- Qu'as-tu appris aujourd"hui ?
L'histoire de Moïse.
- Ah bon ? Tu peux me la raconter ?
- Bien sûr. Moïse était un agent du Mossad infiltré derrière les lignes égyptiennes. Il a réussi à sortir les otages juifs et les a emmené au bord de la Mer Rouge. Il a fait construire des ponts flottants et a fait passer les gens de l"autre côté.
Entre-temps les tanks de l'armée ennemie, commandée par le général Pharaon les poursuivaient et se sont mis en position de tir.
Moïse a alors appelé par radio l'état-major de l'armée du Néguev et a demandé un soutien aérien. Les F16 et les Phantoms sont arrivés et ont détruit tous les tanks ennemis ainsi que les ponts flottants. Le tank où se trouvait le général Pharaon, qui était déjà engagé sur le pont, est tombé dans la mer et tout l'équipage s'est noyé, y compris le général Pharaon.
Horrifiée, la maman demande :
- C'est vraiment cela que le rabbin t'a dit ?
- Pas tout à fait M'man, mais si je te le raconte exactement comme il me l'a dit, tu ne le croiras jamais.
Hag Sameah...
Carole
Par Emma (Emma) le jeudi 20 avril 2006 - 10h07: |
Un Français juif témoigne de son amitié avec Moussaoui
Gilles Cohen, un Français de confession juive, a évoqué hier au procès de Zacarias Moussaoui son amitié de jeunesse avec l'homme qui risque aujourd'hui la peine de mort pour sa complicité avec les auteurs des attentats du 11 septembre 2001.
Zacarias Moussaoui et Gilles Cohen se sont rencontrés en 1986, à la fin de leur adolescence. Ensemble, ils ont fait la fête, et souvent évoqué le conflit israélo-palestinien. "A l'époque, nous avions du mal à comprendre pourquoi deux peuples de la même origine étaient à ce point ennemis alors que nous, un arabe et un juif, étions les meilleurs amis du monde", a expliqué Gilles Cohen, dont les propos en français étaient traduits pour les jurés. Le témoin a parlé de Moussaoui comme étant un homme « très enjoué, qui a amené beaucoup de joie de vivre ». Jeudi, Zacarias Moussaoui avait calmement expliqué qu'il souhaitait voir les musulmans détruire l'Amérique et Israël et exterminer tous les juifs.
Par ailleurs, une experte a expliqué hier au procès que le père de Moussaoui, est atteint de "désordres psychotiques" et, un temps à la rue, séjourne aujourd'hui dans un hôpital psychiatrique en France. Les avocats du Français présentaient au tribunal les circonstances atténuantes qui doivent selon eux lui éviter la peine de mort. Parmi ces circonstances atténuantes, ils veulent notamment prouver que Moussaoui est atteint d'une schizophrénie. L'experte Jan Vogelsang a aussi affirmé que les deux soeurs aînées de Moussaoui et son père avaient tous des "troubles psychotiques", des "tendances schizophrènes", des "symptômes de maladie mentale".
Par Victor (Victor) le jeudi 20 avril 2006 - 08h33: |
L'industrie des semi-conducteurs en Israël
http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm06_026.htm
Publié le 1/04/2006 - 16 pages - pdf 752 Ko
Auteurs : STERN Michael
Israël est actuellement l'un des tout premiers centres mondiaux de la haute technologie, domaine qui représente la moitié de ses exportations industrielles. Dans le pays le secteur de l'industrie des semi-conducteurs est particulièrement développé et presque toutes les multinationales du domaine sont représentées.
Selon Gartner, en 2004, les ventes de l'industrie des semi-conducteurs ont augmenté de 51% par rapport à l'année 2003 et se situaient aux alentours de 45 milliards de dollars à l'échelle internationale. Les exportations israéliennes dans ce secteur ont augmenté simultanément de 20% et s'élèvent à 2 milliards de dollars, ce qui représente environ 5% du marché mondial.
Ce rapport a pour but de dresser un état des lieux de ce secteur en présentant successivement les grands centres de recherches académiques du pays, les enjeux technologiques actuels, les principaux acteurs industriels, les sources de financements et les dispositifs d'aide mis en place par le gouvernement israélien.
Par A_Soued (A_Soued) le jeudi 20 avril 2006 - 08h05: |
POURQUOI EST MORT MOH'AMED ABOU AL HAWA ?
Par Caroline Glick, rédactrice en chef adjointe du Jerusalem Post, éditorialiste
Paru dans le Jerusalem Post, rubrique "our world" du 18 avril 2006
Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm pour www.nuitdorient.com
Moh'amed Abou al Hawa, 42 ans, était père de 8 enfants lorsqu'il est mort mercredi dernier. Alors que les Juifs commençaient à fêter la Pâque, et racontaient l'histoire de l'exode d'Egypte ainsi que celle de la naissance d'une nation, Moh'amed était torturé par des terroristes du Fatah. Pendant qu'on appréciait notre repas du Séder, il a été abattu par 7 rafales, et, alors qu'on clôturait notre soirée studieuse par "L'an prochain à Jérusalem!", le corps de ce pauvre homme flambait avec sa voiture.
Moh'amed Abou al Hawa a été torturé et assassiné parce qu'on l'accusait d'un crime capital. Huit enfants sont devenus orphelins mercredi dernier dans la nuit parce que leur père avait soit disant vendu à des Juifs un bien immeuble situé à Jérusalem. L'immeuble est situé dans le quartier d'Al Tor, juste au dessus du Mont du Temple, au Mont des Oliviers.
Moh'amed Abou al Hawa a été enterré dans un cimetière improvisé, sur la route entre Jérusalem où il vivait et Jéricho, là où il a été tué. Son corps a été enterré là, parce que le moufti de l'Autorité Palestinienne (AP), Ikrima Sabri empêche tout Musulman accusé d'avoir vendu un bien immobilier ou un terrain à un Juif d'être enterré décemment dans un cimetière musulman.
Lorsque l'AP a été installée en 1994, le premier acte légal effectué par son président Yasser Arafat et son ministre de la justice Freih Abou Madein était de déclarer nulle et non avenue toute loi en vigueur. Après avoir plongé la société palestinienne dans un chaos légal, ces 2 hommes ont réinstitué la loi jordanienne qu'Israël avait révoquée en 1967. Cette loi fait de la vente d'un terrain à un Juif un délit.
Depuis 1994, des douzaines d'arabes Israéliens et des résidents de l'AP ont été assassinés, car soupçonnés d'avoir vendu un terrain à des Juifs. Comme ceux qui l'ont précédé, le meurtre de Abou al Hawa nous donne un bon aperçu sur la société palestinienne. Il nous dit que toute AP, celle-ci comme tout Etat qui peut lui succéder sera raciste, ce sera un état pratiquant l'apartheid où les lois promulguées le seront sur la base de la race et de la religion. On refusera aux Juifs tout droit de l'homme et les Arabes qui voudront vivre en paix avec les Juifs seront accusés de trahison et seront des cibles de meurtre.
Samedi soir, le sheikh Israélien Raed Salah, ex-maire de Oum al Fah'm (Israël) et chef de la branche nord du Mouvement Islamique Israélien a parlé à 30 000 arabes Israéliens dans le stade de sport de Qafr Kana. Il a placé le meurtre de Abou al Hawa
dans le contexte de la stratégie arabo-islamique de conquête de Jérusalem. Son discours a été largement diffusé par Al jazeera et il appelait à l'expulsion de tous les Juifs de Jérusalem. Il a appelé ses frères arabes à sauver Jérusalem des mains des Juifs, leur promettant que très bientôt cette ville sera la capitale de la nation islamique et sera gouvernée par un caliphe ! Le discours de Salah le place au niveau de Sheikh Youssef al Qaradaoui, le chef religieux sunnite basé au Qatar, autorité respectée par aussi bien al Qaeda que le Hamas. Président de la Fondation al Qouds (la sainte ou Jérusalem), en décembre dernier, à Sanaa-Yémen, Qaradaoui a donné ordre d'islamiser Jérusalem, de mettre fin à la coexistence avec Israël, et d'entamer un jihad civil, en parallèle avec la résistance armée.
Aujourd'hui personne dans le monde arabo-islamique et encore moins dans l'AP ne se lèvera pour défendre la mémoire de Abou al Hawa. Car pour tout ce monde, ce meurtre servira de leçon et découragera toute velléité de relation pacifique ou commerciale avec les Israéliens. Aucune de ces victimes de l'apartheid contre les Juifs n'aura eu l'occasion de s'exprimer ou de se défendre. Selon les spécialistes de la vente de biens immobiliers palestiniens, dans la plupart des cas, ces Arabes punis d'avoir vendu un terrain à des Juifs ne l'avaient pas fait. Dans le pire des cas, ces gens qui avaient simplement de bonnes relations avec des Juifs, sont devenus ainsi des "collaborateurs". Par ces méthodes, les dirigeants palestiniens sont assurés que les citoyens arabes auront trop peur d'entamer des relations de coexistence avec Israël.
Considéré comme un vendeur traître, Abou al Hawa ne pouvait pas s'attendre à être protégé par les Palestiniens, mais comme résident de Jérusalem, il aurait pu espérer une protection des autorités israéliennes. Légalement, ce devoir incombe en effet à la Police d'Israël. Mais hélas, non seulement cette police ne l'a pas protégé, mais à cause d'elle il lui a été impossible d'échapper à la mort. Le mois dernier, le tribunal de Jérusalem a ordonné à la police de chasser des "squatters" arabes installés dans l'immeuble qui appartenait auparavant à Abou al Hawa. Selon nos sources, au lieu de mener cette opération délicate discrètement, dans un environnement arabe souvent hostile, la police en a informé la chaîne de TV10! Celle-ci diffusa l'opération à une heure de grande écoute deux soirées de suite. Elle montra la police en train de jeter les effets personnels des squatters. Le reporter Assaf Zohar a montré ces squatters comme de pauvres victimes innocentes et les nouveaux propriétaires juifs comme des possédants arrogants, riches et fanatiques. Or ils avaient acheté l'immeuble légalement, le faisaient garder légalement et voulaient y emménager légalement. Questionné par Zohar, Abou al Hawa a juré ses grands dieux qu'il avait refusé l'offre d'achat proposée par des Juifs venus avec des sacs plein de billets et le pressant de vendre. Il a juré qu'il ne vendrait jamais à des Juifs. A aucun moment Zohar n'a mentionné le fait que l'AP procédait régulièrement à l'assassinat extra judiciaire de tous ceux qu'on accuse de vendre des biens à des Juifs.
On imagine mal al Jazeera montrer des Juifs d'une façon pire que ne l'a fait la chaîne 10. Le fait que l'immeuble en question se trouvait à l'intérieur de la capitale d'Israël, à deux pas du Mont du Temple, n'a pas impressionné Zohar. Après l'émission de ce reporter, les clameurs d'incitation contre Abou al Hawa se sont amplifiées dans l'environnement d'Al Tor et ailleurs en AP. De bonne source, Abou al Hawa était harcelé avant l'émission, mais non condamné à mort. La diffusion des images de la chaîne 10 a mis sa vie en péril.
Cette affaire montre d'une manière troublante le niveau de compétence de nos élites, qu'elles soient à la police ou à l'information télévisée. A la police on nous affirme que la protection de Abou al Hawa a été mal menée par une équipe. Si la police l'avait voulu, elle aurait pu dissuader les Arabes du coin et les intrus palestiniens de harceler cet homme, en tout cas elle aurait pu les persuader de le laisser tranquille lui et sa famille. A cause de la diffusion des images de la chaîne 10, tuer Abou al Hawa était devenu un sujet d'honneur, les assassins devenant des héros défendant l'orgueil palestinien et la solidarité islamique contre les Juifs…. Cette chaîne a non seulement transformé un citoyen arabe en une cible de meurtre, mais elle a montré comment les élites de ce pays considèrent l'antisémitisme officiel palestinien. Montrant la scène de l'éviction soir après soir pendant 7 longues minutes, montrant les Juifs comme de riches exploiteurs et des intrus, la chaîne 10, ses reporters, ses producteurs, ses rédacteurs acceptent de fait le fondement antisémite des griefs des Palestiniens contre Israël. C'est-à-dire que ces élites Israéliennes pensent que l'objectif de la création d'un état palestinien annule le droit des Juifs de posséder des terrains dans les zones que les palestiniens revendiquent.
Il ne fait pas de doute que l'action combinée de la police, de Tsahal et du Shin Bet pourrait faire disparaître ces assassinats qu'exécutent les Palestiniens pour empêcher des citoyens arabes de vendre des terrains à des Juifs. Cette action pourrait en tout cas faire comprendre aux Palestiniens et aux responsables arabes Israéliens qu'ils n’ont pas d'autre choix que de s'en tenir à la loi israélienne dans la capitale israélienne et, dans cette lutte pour la survie, Israël a les moyens humains d'y parvenir.
Pour que cette bataille ne soit pas un travail d'Hercule, encore faut-il que nos élites acceptent que nous avons le droit de lutter et de nous défendre, sans qu'elles n'adoptent le point de vue raciste de l'adversaire, le présentant de plus au public comme une vérité objective.
La torture et le meurtre de Abou al Hawa est le résultat non seulement d'une société palestinienne barbare, mais aussi celui du fait que les soutiens de ces barbares au sein de notre propre pays règnent en maîtres.
WHY IS MUHAMMAD ABU AL-HAWA DEAD?
By CAROLINE GLICK - Jerusalem Post - Apr. 18, 2006
Muhammad Abu al-Hawa was a 42-year-old father of eight when he died last Wednesday night. As Israeli Jews were beginning our Pessah Seders and retelling the story of our exodus from Egypt and our rebirth as a free nation, Abu al-Hawa was being tortured by Fatah terrorists. As we ate our Seder meal, he was shot seven times. As we called out "Next year in Jerusalem," Abu al-Hawa's body and car were torched.
Abu al-Hawa was tortured and murdered because he stood accused of committing what the Palestinians consider a capital crime. Eight young children were orphaned last Wednesday night because their father allegedly sold an apartment building in Israel's capital city to Jews. The building in question is located in Jerusalem's A-Tur neighborhood, just above the Temple Mount on the Mount of Olives.
Muhammad Abu al-Hawa was buried in a makeshift cemetery on the road between Jerusalem where he lived, and Jericho where he was murdered. His body was buried there because the Palestinian Authority's mufti in Jerusalem, Ikremah Sabri, has barred all Muslims accused of selling land to Jews from being buried in a Muslim cemetery.
When the PA was established in 1994, the first legal step its chairman Yasser Arafat and its justice minister Freih Abu Medein took was to declare null and void all laws that had been in force until that date. After plunging Palestinian society into legal chaos, Arafat and Medein reinstated one law. That law was a Jordanian law which Israel had revoked in 1967. It made selling land to Jews a capital offense.
SINCE 1994, dozens of Arab Israelis and PA residents have been murdered on suspicion of selling land to Jews. Abu al-Hawa's murder - like those that preceded it - tells us several important things about Palestinian society. It tells us that like the PA today, any successor Palestinian state will be a racist, apartheid state where laws will be promulgated based solely on race and religious origin. Jews will be denied all basic human rights and Arabs who peacefully coexist with Jews will be accused of treason and made targets for murder.
On Saturday night Sheikh Raed Salah, the former mayor of Umm el-Fahm and the head of the northern branch of the Israeli Islamic Movement, spoke to an audience of some 30,000 Israeli Arabs in Kafr Kana. There he placed Abu al-Hawa's murder in the context of the Arab-Islamic strategy for conquering Jerusalem. His address, which was broadcast live by al-Jazeera, was devoted to calling for the expulsion of all Jews from Jerusalem. He called on his Arab brethren to "save Jerusalem from the hands of the Jews," promising that "Jerusalem will soon be the capital of the world Islamic nation, and it will be governed by a caliphate."
Salah's speech placed him in the company of Sheikh Yusuf Qaradawi, the Qatar-based Sunni cleric who acts as a religious authority for both Hamas and al-Qaida. Speaking in Sanaa, Yemen, last December, Qaradawi, who chairs the Al-Quds Foundation, referred to the goal of Islamizing Jerusalem by ending coexistence with Israel as "a civilian jihad that should go side by side with armed resistance."
Today, there is no figure of authority in the Arab and Islamic world in general and in the Hamas-led Palestinian Authority particularly who would have stood up for Abu al-Hawa. For today's Arab and Islamic leaders, murders like Abu al-Hawa's serve an "educational" goal of terrorizing Palestinians into ending any ongoing relationships they may have with Israelis.
Neither Abu al-Hawa nor countless other victims before him had an opportunity to answer the charges leveled against them. According to Palestinians and to Jews involved in purchasing lands from Palestinians, in the majority of cases, the Arabs murdered for the "crime" of selling land to Jews never sold land to Jews. At most they were "guilty" of having ties of friendship or commerce with Israelis. The fact that merely having relations with Jews can expose an Arab to allegations of collaboration is enough to convince most Palestinians that they shouldn't have anything to do with Israel or Israelis. So by murdering people like Abu al-Hawa, the Palestinian leadership ensures that Palestinians will be too afraid of being killed to risk peaceful coexistence with Israel.
YET WHILE once marked as a land seller Abu al-Hawa could expect no protection from the Palestinian leadership, as a resident of Jerusalem he had a legal right to expect Israeli authorities to protect him. Indeed, it was the responsibility of the Israel Police to protect him. Disturbingly, not only did the police notprotect him, they may well have made it impossible for him to escape death.
Last month the Jerusalem Magistrate's Court ordered the police to evict squatters from the building formerly owned by Abu al-Hawa who had moved in during the previous weeks. Sources intimately involved with the story allege that rather than carry out the eviction order as quietly as possible in order to minimize local Arab attention to what was already shaping up to be a difficult and dangerous situation for Abu al-Hawa, the police leaked the court-ordered operation to Israel's TV Channel 10.
Last Sunday and Monday nights, Channel 10 led its primetime news broadcasts with footage from the police operation at A-Tur. The footage showed riot police ejecting the squatters and their personal effects from the apartment building. Reporter Assaf Zohar portrayed the Arab squatters as innocent victims and the Jews who bought the building legally, guarded the building legally and moved into the building legally as arrogant bullies and greedy, wealthy fanatics.
Abu al-Hawa described Jews approaching him with a suitcase filled with cash offering to buy his apartment. He vociferously claimed that he refused their pushy offers because he would never sell to Jews. Zohar made no mention of the fact that the PA conducts extrajudicial murders of those accused of selling land to Jews.
IT WAS hard to imagine Al-Jazeera portraying Jews in a worse light than Israel's Channel 10. The fact that the building in question is located in Israel's capital city across the street from the Temple Mount apparently made absolutely no impression on Zohar.
After the Channel 10 "expose," the level of incitement against Abu al-Hawa went up several decibels in A-Tur and in the PA. Sources in the neighborhood argue that if he had been harassed by the PA before the Channel 10 broadcast, Abu al-Hawa's life was immediately imperiled in the broadcast's aftermath.
The fact that the police allowed and allegedly facilitated Channel 10's coverage of the evictions together with the decidedly anti-Israel slant of the Channel 10 story says two very disturbing things about the state of Israel's elites today. In the case of the police, it says that the one body responsible for safeguarding Abu al-Hawa's life operated in contradiction to its basic mission.
If the police had wished, they could have made it clear to neighborhood residents and PA interlopers that it was in their best interests to leave Abu al-Hawa and his family alone. Yet rather than do so, they apparently facilitated the Channel 10 coverage which made killing Abu al-Hawa a matter of honor for his murderers eager to prove their mettle as defenders of Palestinian pride and Islamic solidarity against the Jews.
For its part, Channel 10's unsettlingly biased story was noteworthy not merely because it made Abu al-Hawa an irresistible target. It was noteworthy for what it said about how Israel's elites view official Palestinian anti-Semitism. By leading their primetime news broadcast night after night with a sevenminute segment that portrayed Jews moving into a building in Jerusalem as wealthy, exploitative trespassers, Channel 10 showed that its editors, producers and reporters accept the anti-Semitic basis of Palestinian claims against Israel
That is, these representatives of the Israeli elite classes believe that the goal of establishing a Palestinian state justifies nullifying the right of Jews to own land in areas that the Palestinians claim are theirs.
There is little doubt that the combined capabilities of the police, the IDF and the Shin Bet could easily render it all but impossible for Palestinians to carry out their "law" dictating the murder of those who sell land to Jews. They could also make it clear to the Palestinians and the Israeli Arab leadership that they have no choice other than to abide by Israeli law in Israel's capital. That is, Israel has the physical and intelligence capacity to win this war for the maintenance of survival of the Jewish state against its domestic foes rather handily.
Unfortunately, for Israel to win this war, it first needs to accept that it has a right to fight it. And when our elites adopt the racist Palestinian narrative of the war and present it to the Israeli public as an objective truth, accepting that Israel has a right to fight this war becomes a Herculean effort.
Abu al-Hawa's torture and murder is the result not only of the barbarism that reigns supreme in Palestinian society. It is also result of the fact that supporters of that barbarism reign supreme in Israeli society.
Par Mena (Mena) le jeudi 20 avril 2006 - 09h27: |
Les fous contre les églises dans l’Egypte de Moubarak (info # 011804/6) [analyse]
Par Masri Feki © Metula News Agency
Deux personnes ont été tuées et au moins 40 blessées dans des attentats simultanés contre trois églises à Alexandrie et contre des magasins appartenant à des Coptes (chrétiens d’Egypte).
Vendredi 14 avril, 9 heures locales (9h à Paris). Selon la police égyptienne et les témoins, trois assaillants ont investi les églises situées dans trois quartiers différents d’Alexandrie, ville du nord de l’Egypte, presque simultanément, armés chacun de deux couteaux, et ont poignardé des fidèles coptes. Les attaques ont essentiellement ciblé l’église Al-Quidissine (les Saints) à Sidi Bichr (Est d’Alexandrie) et l’église Mar-Guirguis (Saint-Georges), dans le quartier de Hadara (Est).
Les Coptes se rendent habituellement le vendredi matin à l’église pour assister à une messe hebdomadaire, le dimanche n’étant pas un jour férié dans un pays se voulant islamique.
Le lendemain, lors des funérailles de la première victime, Noshi Atta Guirguis, qui avait succombé à ses blessures au cours de son hospitalisation, de jeunes musulmans ont attaqué des magasins appartenant à des membres de la communauté copte de la ville.
Réaction officielle
La réaction des officiels cairotes ne surprend plus grand monde. Au Caire, les stratèges du ministère de l’Intérieur n’ont pas trouvé mieux que d’attribuer les attaques de vendredi à un « déséquilibré mental ». Dans le pays du Nil, il faut croire qu’un seul malade mental a été capable de s’attaquer au même moment à trois églises différentes. De plus, ce voyou, aux dons d’ubiquité indéniables, n’a même pas attiré les soupçons du Amn markazi (la Sécurité centrale), pourtant omniprésent dans les grandes villes.
Dans la matinée de lundi, le ministère de l’Intérieur a annoncé par le biais d’un communiqué avoir arrêté « cent cinquante autres déséquilibrés qui pourraient menacer l’unité nationale de l’Egypte ». Il est de plus surprenant que, dans un pays où chrétiens et musulmans cohabitent depuis quatorze siècles, les déséquilibrés soient à ce point obsédés par la destruction des églises… Le phénomène est d’autant plus frappant que ces déséquilibrés ne s’attaquent jamais à des mosquées !
Naturellement, parmi ces cent cinquante déséquilibrés on trouve des opposants au régime de Moubarak qui s’étaient manifestés à plusieurs reprises lors des rassemblements du mouvement Kefaya à la veille des élections présidentielles de septembre 2005. On trouve également quelques militants apparentés au mouvement islamiste des Frères musulmans, qui représente aujourd’hui la principale force de l’opposition représentée au parlement.
Le cheikh Mohamed Sayed Tantawi, imam de la mosquée Al-Azhar [1], a vivement condamné « les attentats qui brisent la concorde entre les deux ailes de la nation égyptienne ». Ce discours a été salué par les représentants de la Papauté d’Alexandrie.
Pour le député égyptien et président de la Commission parlementaire des Affaires Etrangères, Moustafa Feki [2], connu pour être l’un des rares officiels à accepter de se prononcer ouvertement sur la question copte, le gouvernement, qui a lutté contre l’héritage islamiste légué par le président Sadate, est incapable d’aborder la question copte autrement que comme un problème de sécurité lié à sa stratégie en direction des islamistes. Il est temps, selon M. Feki, de briser les tabous.
L’opposition
Une personnalité académique copte, connue pour ses positions pacifistes, Youssef Sidhom, s’est dite confiante dans la transparence de l’institution judiciaire égyptienne. Néanmoins, s’exprimant dimanche sur la chaîne qatarie arabophone Al-Jazeera, l’universitaire qui réside en Egypte s’est déclaré « très étonné » par ces histoires de déséquilibrés allergiques aux églises. L’ingénieur Adly Abadir, une des figures emblématiques de la résistance civile copte, exilé aux Etats-Unis, a été moins diplomate en qualifiant le régime de Hosni Moubarak de « corrompu jusqu’à la moelle et dépourvu de pudeur ».
Hamdi Hassan, qui préside la formation parlementaire des Frères musulmans, a quant à lui affirmé que les musulmans seraient aussi persécutés que les chrétiens, par un régime autoritaire qui ne respecte pas les lois qu’il a lui-même promulguées. Hassan faisait notamment allusion à l’état d’urgence [3] en vertu duquel des arrestations arbitraires peuvent avoir lieu à tout moment, ce, en dépit des promesses électorales du parti présidentiel, qui annonçait la suspension de cette mesure d’exception pour une durée indéterminée [4]. Cette déclaration n’est pas inintéressante, dans la mesure où la reconnaissance des souffrances des chrétiens est reconnue par l’opposition islamiste, même si celle-ci est banalisée, étant comparée aux problèmes d’intégration parlementaire que rencontre la confrérie des Frères musulmans, fraîchement élue au Magless el-Chaab [5]. Pour M. Hassan, la solution à ces problèmes pourrait venir de l’ouverture économique, politique et culturelle, de la réduction de la pauvreté, de la lutte contre les préjugés à travers une meilleure éducation. En ce sens, il n’y a pas de « question copte », mais « une question égyptienne ». Il s’agit de le la version mise à jour de la vision d’un mouvement qui, seulement cinq mois plus tôt, se présentait aux élections législatives sous la devise : Al islam howa al hal !, (l’islam est la solution).
Les médias
Tandis que les principales chaînes satellitaires arabophones ont abondamment relayé les événements d’Alexandrie, la télévision officielle égyptienne était préoccupée par un sujet assurément plus fondamental pour l’avenir de l’Egypte : l’inauguration par Hosni Moubarak d’une nouvelle station de liquéfaction de gaz naturel à Edkou, dans le Delta du Nil. La chaîne satellitaire Al-Masriya (L’Egypte) ainsi que les chaînes locales se sont contentées d’annoncer, en fin d’après midi de vendredi, que « des troubles avaient eu lieu à Alexandrie » sans évoquer le caractère communautariste des attentats.
Le quotidien numéro un du pays, Al-Ahram, n’a pas tardé à mettre en garde « l’Occident et les volontés impérialistes » contre toute ingérence dans les affaires égyptiennes. Selon le second quotidien Al-Wafd [6], dans sa livraison de lundi, un attentat manqué contre l’église copte de Mario Hanna El Habib à Nagua Hamadi [7] aurait été planifié par un autre déséquilibré ; un chrétien cette fois-ci ! Toujours selon Al-Wafd, l’homme, qui était armé d’un manche de balai, aurait été arrêté pour avoir « manqué du respect au curé » du coin [8]. Après tout, il serait illusoire, à en croire ce journal, qui prend vraiment ses lecteurs pour des godiches, de penser que les islamistes ont le monopole de la violence anti-chrétienne !
En Europe, les nouvelles ont été relayées de façon relativement objective, même s’il est toutefois regrettable que certains journaux français parlent de « tensions communautaires » [9] ou d’ « affrontements confessionnels » [10], reprenant ainsi à la lettre les communiqués du ministère de l’Intérieur du Caire, lequel s’efforce de donner l’impression qu’on est en présence d’un cercle vicieux de violences. Or, selon toute vraisemblance, on est confronté à une violence unilatérale, qui trouve son origine dans les mosquées pour s’en décharger dans les églises et les magasins appartenant à des coptes.
Quelles perspectives ?
Une question se pose désormais : qu’attend le régime de Hosni Moubarak pour réagir à la vague d’agressions dont est victime la communauté chrétienne d’Egypte depuis plusieurs décennies ? Le moment n’est-il pas venu d’envisager un débat national sur la citoyenneté et l’instauration de l’Etat civil ? Les représentants coptes, y compris les plus timides d’entre eux, réclament ces dispositions depuis des années.
Le régime qui craint un soulèvement de l’opposition islamiste souterraine s’obstine à ne pas affronter la réalité du malaise ambiant de la communauté chrétienne la plus importante et la plus ancienne du Moyen-Orient [11]. Cette fracture, nous dit le professeur Kamal Nagib de l’Université d’Alexandrie, est le résultat naturel d’une politique éducative irresponsable, qui ne tient pas compte de la diversité de la société égyptienne ».
Le régime militaire de Moubarak n’a plus beaucoup de choix. Il doit donner des gages de sa bonne volonté pour lutter contre l’extrémisme religieux et l’intolérance qui menacent la globalité de l’édifice républicain qu’il a toujours rêvé d’incarner. Pour ce faire, il doit entamer des réformes profondes, singulièrement dans les systèmes éducatif et médiatique. C’est à la mise en œuvre de ces démarches que la société internationale doit conditionner l’aide qu’elle octroie au régime égyptien.
Notes :
[1] La plus haute instance de l’islam sunnite dans le monde et le représentant de la communauté musulmane d’Egypte.
[2] Oncle de l’auteur.
[3] En vigueur depuis l’assassinat du président Sadate en octobre 1981.
[4] L’état d’urgence n’est pas considéré ici comme une mesure d’exception, c’est, au contraire, sa suspension qui serait exceptionnelle !
[5] Avec 88 sièges, les Frères musulmans multiplièrent par six leur représentation à la chambre haute du parlement lors des élections de décembre 2005.
[6] Officiellement contrôlé par le parti d’opposition, Al-Wafd, dont le président Nooman Gomaa se trouvait derrière les barreaux il y a encore moins de 24 heures.
[7] Gouvernorat de Qena.
[8] C’est devenu une habitude égyptienne d’avoir besoin d’un coupable chrétien lors d’actes anti-chrétiens. Shaiboub William Arsal, 34 ans, ouvrier copte illettré et père de famille, arrêté lors des massacres anti-chrétiens de Kosheh en Haute-Egypte, en janvier 2000, fut désigné comme le responsable du meurtre de plusieurs chrétiens. Shaiboub a été condamné à quinze ans de travaux forcés malgré le manque de preuves déploré par Amnesty International et par l’organisation égyptienne des Droits de l’Homme. Le témoignage de la police a constitué l’unique preuve du meurtre.
[9] Voir Le Figaro du 15 avril 2006.
[10] Voir Le Monde du 17 avril 2006.
[11] Près de 10% des 75 millions d’Egyptiens selon les chiffres officiels. Plus de 15% selon l’Eglise d’Alexandrie, se basant sur les registres des baptêmes.
Par Viviane (Viviane) le mercredi 19 avril 2006 - 23h05: |
Lendemain de Pourim 5766...
Je ne pose plus la question traditionnelle à 23h 30 du genre : qui est à l'appareil ?
Ce ne peut être que Dany. Alors Viviane, tu as commencé le ménage de Pâque ? Je lui réponds : je ne l'ai pas commencé, je l'ai déjà fini !!!
J'envie avant tout les musulmans qui,eux, ôtent leurs chaussures avant d'entrer dans la mosquée. Et pourquoi me direz-vous ? Parce que nous, pendant le ménage de Pâque on ramène, quotidiennement, à la maison sous nos semelles anti-dérapantes des chewing-gums non cacher, des crottes de chiens qui s'incrustent à nos semelles et ce je suppose, jusqu'à la veille de la fête, sans insister sur d'autres joyeusetés non reconnues par la cacherout officielle.
Le ménage de fond, c'est par lui que débute "la femme vaillante". Sans perdre de temps elle va fouiner dans des lieux où elle ne met jamais les pieds, encore moins les enfants qui, pourtant, seraient tentés de déposer un pot de "Nutella" vidé de son contenu et sans que maman ne s'en aperçoive: la boite aux lettres.
Quelques jours plus tard elle va monter sur l'escabeau dont il manque une marche, mais en redescendant elle ne se rappelle jamais quelle est la marche manquante, mais l'enjeu en vaut la peine et ainsi elle laisse chavirer les tapis pure laine "made in Belgium" qu'elle avait déjà rangé pour l'hiver prochain. Elle les déroule, s'empare de la tapette, donne de vigoureux coups sur les malheureux tapis qui n'en peuvent plus mais savourent le plaisir de voir retomber la poussière qui les avaient abandonnés quelques minutes.
Quelques jours avant "la grand-messe" on fait les poches. Chez la grande fille qui poursuit brillamant ses études on découvre "des feuilles de pompes". La femme vaillante ne comprend rien à ce qui ne semble pas être des déclarations d'amour et remet consciencieusement en place l'ensemble de ces petits messages abstraits qu'elle aura secoués auparavant.
Ne parlons pas des affaires que l'on doit jeter et qui nous font se morfondre toute l'année parce que "on n'aurait pas dû..."
Le jour tant attendu on mange sur un coin de table la dernière baguette et, et pour finir, nous courrons après le petit dernier qui se sera caché dans une chambre avec une tartine beurrée, et dont on ne retrouvera jamais les reliefs; alors que la recherche du "hametz" a été effectuée la veille.
Le soir de Séder enfin tout le monde rentre dans un maison cachérisée, ramenant sous ses baskets, escarpins ou botillons des crottes de chien, du chewin-gum non cacher et d'autres joyeusetés.
Ah! j'envie les musulmans qui ôtent leurs chaussures avant d'entrer dans la mosquée...
P.S. : Conservez ce message jusqu'à jeudi soir afin que nos frères qui habitent hors d'Israël puissent le découvrir.
Les fêtes se suivent, mais ne se ressemblent pas. Alors...Chabbat Chalom ! Viviane.