Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 25 octobre 2003 - 04h53: |
Citron, merci de nous avoir transmis l'article de Tunis Hebdomadaire par Tahar Selmi.
J'ai parcouru tout l'article et honnêtement, en tant que personne qui a vécu parmi les arabes et venant d'une partie du peuple juif qui venait du Moyen Orient, je peux vous confier que j'était attristé, non seulement par les dires de Mr. Mahthir Mohamed mais par tous ces participants qui avaient acclamé l'orateur. Ces leaders auraient dû avancer des solutions constructives.
Si je fais recours à l'histoire, je rappèle que les juifs étaient les conseillers économiques, militaires, scientifiques et littéraires des arabes lorsque ceux-ci étaient à l'apogé de la gloire. Lorsque les arabes avaient tourné le dos aux juifs, ceux-ci se sont refugiés dans différents pays du monde. Les pays qui avaient absorbé les regugiés juifs se sont trouvé bénéficier de la présence des ces nouveaux citoyens.
Nos amis arabes musulmans, n'est-il pas temps de voir la réalité telle qu'elle se présente? N'est-il pas temps d'arrêter d'haïr le peuple juif? Le peuple qui était toujours votre ami? Dans son article, Mr. Tahar Selmi a dit beaucoup de vérités et je le félicite pour son courage et sa franchise. Je ne comprends pas le soutient en faveur de l'Irak et de la Palestine, car je doute bien que le moment propice ait déja échappé aux arabes et qu'il leur échappera encore, tant qu'ils seront aveuglés par le fanatisme et l'esprit de vengeance.
Ce ne sont pas les pays arabes qui avaient créé les refugiés? Le roi Farouk, Nagip, Abdelnasser , Saddam Husein, Kadafi etc.etc. Ils auraient pu les caser chez eux comme Israël l'avait fait pour les refugiés juifs d'Europe et des pays arabes qui venaient en masse et privés de leurs biens.
Hélas les pays arabes voulaient perpétuer le problème contre Israël sans tenir compte de la souffrance de ces pauvres qui étaient devenus des refugiés éternels. Quand l'Egypte et la Jordanie avaient signé la paix avec Israël, pourquoi n'avaient-ils pas insisté à ce qu'Israël retourne les térritoires? Ils croyant laisser aux Israéliens un problème qu'eux-mêmes n'avait pas pu résoudre. Ils avaient carrément joué de la vie de ces pauvres refugiés que l'on designe aujourd'hui de Palestiniens et que l'on traite de cobayes.
On les éduque à être des Chahids et on les entraîne comme des enragés à haïr les juifs et les Israéliens. Cette éducation et ces entraînements tôt ou tard retomberont sur tous ces pays arabes qui les avaient abandonnés à leur misère.
Ce ne sont ni les troupes armées, ni les cerveaux surchauffés, ni les dirigeants féodaux, ni les dictateurs, ni les muscles, comme le dit Mr. Mahthir Mohamed, qui résoudront les problèmes et amélioreront le standard de vie des masses arabes qui vivent sans espoir. Ce qu'il faut enseigner à ces masses ce sont surtout la patience, la sagesse et l'amour du prochain, avant les sciences et la technologie. Pensez-bien ce que veut dire, faire de vos enfants des chahids. Je ne crois pas qu'une religion qui fait prier ses adeptes maintes fois par jour enseigne la haine et l'amour de la mort au lieu de la vie.
Les juifs n'ont-ils pas attendu calmement et patiemment plus de deux mille ans pour retourner finalement dans leur terre, après avoir été chassés par les Romains? Consultez le Koran il vous le confirmera. Il faut aussi bien noter que les juifs n'on qu'un seul petit pays, par contre les arabes et les musulmans ont 57 pays, comme le constate la conférence islamique..
Mr. Mahthir Mohamed a dit que les juifs pensaient. J'invite les arabes à penser avec nous. Par exemple: Ce que Bush est un train de faire, ce sont les peuples arabes qui auraient dû le faire comme les Européans qui se sont débarrassés de leurs rois et de leurs dictateurs. Comme les Américains qui se sont débarrassés des Anglais et ont instauré l'égalité et la démocratie. Je pense que les arabes reconnaîtront plus tard Bush comme un héro ou un Lawrence of Arabia qui les aura débarrassés d'un dictateur et les aura libérés de l'illusion, de l'injustice et des mirages.
Pensez bien avec nous ce que sera l'Irak sans la peur d'un régime policier. Je suis convaincu que si les peuples arabes jouissaient des mêmes libertés que nous aux Etats-Unis il me comprendraient mieux. L'Irak et les pays qui suiveront cet exemple seront économiquement, intéllectuellement, culturellement et scientifiquement mieux.
Je peux m'imaginer l'Irak de demain et d'autres pays arabes, comme dans les légendes, Baghdad, le pays de la culture et des fruits, le pays de la richesse, où les universités pousseront comme des champignons, et où les étudiants de tous lea pays arabes viendront étudier et développeront la mèdecine, les sciences et les arts.
Peut-on imaginer aussi, à Ramallah, Tulkarem, Jérusalem etc. où les universités libres pousseront et feront fleurir tout le Moyen Orient, justement avec l'aide de ces juifs que l'on critique que l'on tue aujourd'hui et qu'on essaie de chasser sous le prétexte qu'ils ne sont pas des juifs mais des sionistes. Arrêtons cette bêtise.
On se bat pour un tout petit bout terrain de rien! Que l'Arabie Séoudite ouvre ses frontières et fasse fleurir la côte de la Mer Rouge qui est dix fois plus grande et plus belle que toute la côte d'Azur! Regardez Charme El Cheikh ce que les Israéliens avaient fait lorsqu'ils l'occupaient. Et si on me dirait que les arabes ne veulent pas aller chez leurs frères musulmans car ils avaient de mauvaises expériences voir le Kuweit et la Lybie où ils se sont vus renvoyés par milliers, alors pensez avec nous ce qu'était le sort des juifs lorsqu'Abdelnasser les avait mis dans les bateaux avec une valise.
Les juifs avaient eux aussi de mauvaises expériences, la différence est que le juif a de la dignité et préfère se taire et veiller à ce que leurs enfants aient une meilleure vie. L'histoire des souffrances sourdes des péténiste, des nazis, des camps de concentrations, des Sultants des Beys et des Dhimmis qu'ils devaient payer pour leur protection, les insultes et la Staka, ce passé ne servira à personne sauf à cultiver la haine qui frène le progrès. Regardez la carte de geographie du Moyen-Orient pour vous rendre compte de ce que le monde arabe avait reçu comme terres.
N'oubliez pas que tôt ou tard ce que je suis en train de vous dire aujourd'hui sera une réalité. Car tout ce que l'homme peut immaginer et penser consciencieusement et positivement deviendra une réalité.
Le jour viendra où les peuples arabes et musulmans se réveilleront et secoueront toutes les mauvaises herbes que les extrémiste ont su greffer sur la religion de l'Islam et sur eux. Je suis convaincu que le bon émergera aussitôt que la "haine" aura disparu et ce n'est qu'alors que la misère se transformera en un moteur de prospérité. Je veux espérer voir le jour venir, où les enfants d'Ismaël et les enfants d'Israël vivront ensemble librement et en paix avec tous les enfants du monde.
Par Wnes (Wnes) le samedi 25 octobre 2003 - 00h13: |
La Douda ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Des perles,
Celle qui dit : " Pour en agacer plus d'un, je serais tentee de dire que l'islam est une religion de masse, le judaisme une religion de privilegies elitistes.. Et toc ds les dents.. "
Question : dans les dents de qui ?
Celle qui dit : " C'est pas par fierte mais comme mon nom est cite... (Merci à ceux qui nous ont aidés à enquêter, Isabelle Miller aux USA, Albert Mallet à Jérusalem et Albert Capino à Paris). "
Merci de nous indiquer le lien qui conduit à ces éloges afin que nous puissions prendre connaissance, du texte de référence, dans sa totalité,
Wnessou El Douda
Par A_Soued (A_Soued) le vendredi 24 octobre 2003 - 17h59: |
QUELQUES PENSÉES par Albert Soued – voir aussi www.nuitdorient.com
- Depuis le discours du "faucon malais", l'Occident est en train de mesurer l'ampleur de l'antisémitisme arabe, venant d'Arabie, et qui s'est propagé dans tout le monde arabo-Islamique, et partout en Europe, ainsi que dans les universités américaines. Partout où la haine et le mensonge font bon ménage fleurit la négation de l'Holocauste et d'Israël en tant qu'état Juif. En dehors de constater, rien ne bouge. Bientôt on pourra mesurer l'ampleur des dégâts.
- Loretta Napoleoni, encore une femme courageuse, a enquêté pendant des années sur l'"économie souterraine de la terreur" et elle est arrivée à la conclusion terrifiante qu'elle représentait une somme telle, 1,5 trillions $ (12 zéros et 5% du pnb mondial), que geler tous les avoirs de la terreur entraînerait une crise économique en Occident. Faut-il vivre avec la terreur comme avec la mafia? Loretta fait des propositions sérieuses dans son livre "Modern Jihad: Tracing the Dollars Behind the Terror Networks" (Pluto Press, October 2003), qu'on peut se procurer chez Amazon.com ou Amazon.co.uk
- Depuis la fin de la dernière guerre mondiale, avec l'argent du pétrole, l'Arabie a exporté le wahabisme, une doctrine raciste. A Paris, à Bonn, à Londres, à Washington et partout ailleurs en Occident, on est en train de découvrir petit à petit les dégâts faits par cette doctrine. Les organisations caritatives, les centres de soins, les écoles coraniques ou celles simplement financées par l'Arabie, les mosquées sont devenus les lieux d'endoctrinement et d'incitation raciale et antisémite, de transfert d'argent pour financer des armes illicites et des opérations terroristes, de rendez-vous pour fomenter des attaques violentes ou de terreur, quand ils ne constituent des caches d'armes et d'explosifs.
À la Mouqata, craignant pour sa vie lors des "menaces" israéliennes de s'en débarrasser, Arafat se serait emparé d'une Kalachnikof en disant "je sens déjà un parfum de paradis". À Ramallah une mutation serait en cours, on parle de l'Arafish, une espèce de grondin particulièrement résistante.
Par Nao (Nao) le vendredi 24 octobre 2003 - 16h52: |
Signes religieux à l'école: le monde politique divisé sur la nécessité d'une loi
PARIS (AP) - Faut-il ou non légiférer? Face à la question du port du foulard islamique et des autres signes religieux à l'école, le monde politique a étalé ses divisions ces dernières semaines, parfois au sein du même parti politique.
Jacques Chirac (21 octobre):
"La laïcité n'est pas négociable", a déclaré Jacques Chirac lors d'un déplacement à Valenciennes (Nord). Le chef de l'Etat s'est dit prêt à avoir "recours, s'il le faut, à la loi".
"On ne peut accepter, par exemple, que certains s'abritent derrière une conception dévoyée de la liberté religieuse pour défier les lois de la République ou mettre en cause ces acquis fondamentaux d'une société moderne que sont l'égalité des sexes et la dignité de la femme", s'est-il indigné.
Nicolas Sarkozy (7 octobre):
"Une nouvelle loi tout de suite serait une position dangereuse", a déclaré le ministre de l'Intérieur et des Cultes devant la commission Stasi. Car, elle "sera vécue comme une humiliation qui conduira à la radicalisation des uns et des autres".
Selon lui, une telle loi ne peut être qu'un "ultime recours" et non un "préalable" décidé "parce qu'il y a un peu d'agitation".
"Les textes existent et ces textes sont excellents. Faisons-les respecter plutôt que de chercher à les affaiblir", a-t-il plaidé. Ainsi, "sur la question du port du voile, une jurisprudence s'impose à tous, celle du Conseil d'Etat".
Patrick Devedjian (20 octobre):
Le ministre délégué aux Libertés locales s'est prononcé "pour une loi qui assure la protection et la neutralité de l'école et qui interdit tous les signes ostentatoires, qu'ils soient religieux, et ça vaut pour toutes les religions, ou qu'ils soient politiques".
En revanche, a dit M. Devedjian, "je suis contre une loi qui ne viserait que le foulard, parce que c'est montrer du doigt une catégorie de citoyens et je pense que ce n'est pas bien".
Luc Ferry:
"Pour régler dix cas de contentieux par an, c'est peut-être très lourd de faire une loi spécifique", a déclaré le ministre de l'Education nationale (16 septembre).
"Attendons de voir ce qui ressortira de la commission Stasi. D'autant qu'un texte législatif risque de heurter les traités européens que la France a signés, dans lesquels il est notamment question des droits de l'Homme et du respect de la liberté de conscience", a-t-il souligné dans une interview au "Figaro" (14 octobre).
Xavier Darcos (9 octobre):
A propos d'un retour de l'uniforme à l'école, le ministre délégué à l'Enseignement scolaire estime que c'est "une question qui mérite d'être posée" dans une école qui se veut le "lieu de l'égalité".
François Fillon (16 septembre):
"Je suis personnellement favorable à une législation interdisant le port ostentatoire de signes religieux", a déclaré le ministre des Affaires sociales devant la commission Stasi sur la laïcité. "Si nous n'adoptons pas un signe très fort (...), nous allons rester dans l'ambiguïté, avec des traitements différents d'un établissement à l'autre".
Jean-Marc Ayrault (15 octobre):
"S'il faut légiférer pour garantir concrètement partout les principes républicains, il faudra le faire", a déclaré le président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale dans les couloirs du Palais-Bourbon. "Donc je vais jusqu'à dire: s'il faut une loi, faisons-là, mais si c'est vraiment nécessaire".
François Hollande (9 septembre):
"La clarification est indispensable, une loi doit être l'ultime recours", a déclaré le Premier secrétaire du Parti socialiste. "La laïcité a moins besoin de nouvelles lois -même si nous n'excluons pas certaines améliorations- que d'affirmations fortes".
Première personnalité politique entendue par la commission Stasi, François Hollande s'est prononcé pour la création d'une "charte de la laïcité" et pour une "clarification" de la loi de 1905 sur la séparation de l'église et de l'Etat.
Jack Lang (11 octobre):
L'ancien ministre socialiste de l'Education nationale a souligné "la nécessité de faire voter au plus vite un texte simple, clair, qui donne aux professeurs et aux équipes pédagogiques une instruction précise: il est interdit d'arborer un signe distinctif d'appartenance à une religion, à un parti politique ou à une philosophie dans l'enceinte même de l'école. C'est une exigence de neutralité".
Marie-George Buffet (19 septembre):
"Je ne crois pas en cette solution" (législative), a déclaré la secrétaire nationale du PCF devant la commission Stasi. Mme Buffet préfère plaider pour une "laïcité de coopération" faisant place à l'expression des courants philosophiques et religieux. Elle a estimé que, "ce qu'il faut combattre dans le port du voile islamique, ce n'est pas le signe religieux, c'est l'atteinte portée aux femmes". AP
Par Nao (Nao) le vendredi 24 octobre 2003 - 17h04: |
3 de nos soldats (dt 2 soldates) ont ete tue ce matin a Netzarim:
Noms des victimes: Sgt. Sarit Shneour, 19, de Shoham, Sgt. Adi Osman, 19, de Kfar Saba, Staff Sgt. Alon Avrahami, 20, d'Or Yehuda
Notre belle jeunesse qui s'en va.... Ca fait mal.
Il faut lire la debka.com tous les jours. Il est stupefiant de voir le nombre de tentatives d'attaques et attaques perpetrees quotidiennement en Israel et dans les Yeshouvim dont on entends jamais parler par les autres journaux.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 24 octobre 2003 - 17h43: |
VOICI L'ANALYSE DE L'ACCORD VIRTUEL DE BEILIN ET COMPANIE
Thursday, October 23, 2003 Tishrei 27, 5764 Israel Time: 02:27 (GMT+2)
This Day in Haaretz
Today`s Papers
Virtual understandings
By Meron Benvenisti
There are a number of ways to analyze that pretentious, complex and absurdly detailed document known (after some deliberation) as the "Geneva Understandings." First, it's possible to deal with the legality or kashrut of the privatization of contacts with the Palestinians and the monopoly over the peace process (or its torpedoing), to which the government claims exclusive ownership. Secondly, the "understandings" can be regarded as an educational aid or as a political trick, that is, the analysis would not consider the content but rather the message: "Proof there's someone to talk to," "A show of support for Arafat."
Third, a comparative analysis can be made of the current text and the documents and positions formulated in the past - for example, the Beilin-Abu Mazen agreement, or the positions taken by the Israeli government with regard to Jerusalem and the refugees. Fourth, the document's details can be examined to assess their quality and to determine if its pretensions are justified. Fifth, the basic assumption of the initiative that yielded the "understandings" can be examined - in other words, whether the current conditions are ripe for a permanent agreement and "an end to the conflict," or whether perhaps a declaration of intentions should be formulated and a series of interim agreements be built, leading to a gradual end to the conflict. All these analyses are legitimate and each person will choose how to regard the document in his or her own way.
A common tendency is to examine a document not according to the importance of the matters discussed in it, but the expertise of the examiner. There's a certain justification to this. If the details are correct and a minimum number of items are missing, the document presumably has been properly drawn up.
Naturally, the focus is on Article 6, Jerusalem.
A lot of effort was invested in its 13 clauses and sub-clauses. The effort shows a desire to demonstrate a level of knowledge and sophistication that would "solve" the problem of Jerusalem once and for all. But that effort yielded inaccuracies and ignorance bordering on the ridiculous. For example, what interest is meant to be satisfied by clause 9, which promises the Palestinians right of access and burial in the Greek-Orthodox cemetery on Mount Zion and the Christian evangelical cemetery in the German Colony? And why does "withdrawal to June 4" grant the Palestinians Jaffa Gate, when it was in the no-man's land until then?
Why isn't the retention of the Jewish neighborhoods under Israeli sovereignty explicitly stated and why is there no reference to the complications that will be created by the islands of sovereignty mixed with each other that will be created by the implementation of the principle of ethnic separation? Who will maintain the access road to French Hill and Shuafat? And why is to important to detail the access to the Mount of Olives and Old City but not to Ramot and Gilo?
Indeed, the Old City and Temple Mount are important subjects but anyone wanting to come up with a permanent agreement must proffer a serious, practical plan, and not deal only with the convenient issues. How can a municipal
administration divided into two separate city halls manage providing services to an enormous city built of neighborhoods of uninational sovereignty that border on each other and share their infrastructures?
The "coordination" solutions proposed in the document are neither satisfactory nor implementable. Were the residents of East Jerusalem asked if they favor being stripped of their Israeli residency and the accompanying rights? And why give the Palestinians the Christian Quarter and the Holy Sepulchre?
Doesn't Israel have any pretensions to universalism, or just to hunkering down into a Jewish ghetto?
The stubborn insistence on the details foils the "Geneva Understandings" and exposes the weakness of the document: It was rushed to print without being finished, is unbalanced and unedited. Nobody demanded of the initiators to draft elaborate and minute sub-clauses but they fell into the familiar trap waiting to ambush any intellectual-theoretician: slipping into a virtual world of words and drawings that replace reality.
There was no need for all those details since the opening of the document is a wonderful text encompassing all the ideals of Israeli-Palestinian reconciliation, and it deserves to stand on its own as a declaration of intentions that the masses could identify with. But the initiator of the "understandings," Yossi Beilin, has been imprisoned for years in the concept of a "permanent agreement," insisting on proving that he has the power to draft a text that will formulate a model for an end to the conflict and deal with every aspect of the lethal confrontation. Therefore, he enlists the help of experts to provide him with "solutions."
It's a pretension bordering on conceit. Nobody has the power to draft a multiarticle document to end the conflict. A permanent agreement and conciliation are ideals and the way to them is paved with a series of interim agreements, tested in the implementation, not in the brilliance of their language.
The same week everyone was discussing the Geneva Understandings, the system of quiet transfer in the seam area of the separation fence was institutionalized. How many of those who took pride in the daring of the authors of the "understandings" noticed the gap between dealing with the document and reality, which is crying out for a deed? Only the Palestinians related to the uproar over the document with some equanimity; they're fed up with virtual
peace plans.
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Par Nao (Nao) le vendredi 24 octobre 2003 - 16h27: |
Je crois que la vraie question a poser ds affaire du PM Malais est plutot qu’est ce que l’islam a avoir avec ces contrees lointaines d’Asie?? Quand on voit que des pays comme l'Indonesie, les Philippines et des pays Africains entiers sont tombes entre les mains de l'islam...
Comment l’Islam et l’Islamisme ont-ils pu s’etendre sur toute la planete sans bruit et sans inquieter personne??
Pour en agacer plus d'un, je serais tentee de dire que l’islam est une religion de masse, le judaisme une religion de privilegies elitistes..
Et toc ds les dents..
Par Nao (Nao) le vendredi 24 octobre 2003 - 16h31: |
C'est pas par fierte mais comme mon nom est cite...
PRIMO EUROPE
L'actualité en perspective
________________________
www.primo-europe.org
Une immense stupéfaction parmi les membres de Primo Europe à la lecture de notre précédente lettre !
Une certaine Charlotte Kates et l'organisation NJpalestine a appelé au meurtre de Juifs dans un campus américain. Comme promis, voici de plus amples renseignements.
(Si vous avez raté le début, vous pouvez consulter l’affiche en question sur un site ami, celui de l’UPJF qui a mis notre article en ligne http://www.upjf.org/documents/showthread.php?threadid=5362).
Incrédulité justifiée en voyant l'affiche.
En Israel, en France, aux USA, quelques amis de Primo sont donc allés à la pêche aux renseignements. Comment un tel message peut il être véhiculé au sein d’une université américaine ? N’est ce pas un canular ?
La vérité est bien plus triste encore : Le phénomène s'étend au delà du New Jersey. Il ne s’agit pas d’une farce. Primo Europe vous fournit plus loin les liens susceptibles de vous convaincre. Mais vous pouvez visiter le site suivant http://njsolidarity.org/
(Merci à ceux qui nous ont aidés à enquêter, Isabelle Miller aux USA, Albert Mallet à Jérusalem et Albert Capino à Paris).
Charlotte Kates est un peu le pendant de notre Olivia Zemor à nous, mais en un peu moins riche. Quoique depuis l’échec patent du concert pour la Palestine du 27 Septembre, il se murmure que l’égérie de la CAPJPO aurait quelques soucis financiers…
Extrait d’une conférence de Charlotte Kates : "partout où nous allons, les étudiants juifs soutiennent Israël sans condition. Nous, nous soutenons la liberté d'expression (jusqu'à soutenir les bombes humaines) et la justice pour les Palestiniens contre l'Etat "raciste et fasciste d'Israël".
Elle clame son intention de "mettre le feu" à Philadelphie le 13 décembre et de donner à son mouvement un enjeu politique: créer des emplois aux USA en cessant de subventionner Israël.
Il semblerait que l'Université de Rutgers ait annulé la conférence. Cela a donné lieu à une belle empoignade juridique avec l'étudiante en droit Charlotte Kates qui a crié à la censure, invoqué le 5° amendement et autres agitations hystériques.
Quoiqu'il en soit, le poison est bel et bien installé au coeur de l'Amérique. Primo Europe ne fera pas une fixation sur cet évènement. Nous passerons à plus passionnant dés la prochaine lettre mais il nous a semblé juste de vous en informer.
Pour en savoir un peu plus, vous pouvez consulter les liens suivants :
http://www.leftwatch.com/articles/2003/000026.html
http://www.counterpunch.org/kates1204.html
http://1010wins.com/topstories/winstopstories_story_191070149.html
http://mail.crosswalk.com/news/1209377.html
http://www.imra.org.il/story.php3?id=17267
http://njsolidarity.org/
Albert Mallet, d'Israel, nous communique les liens qui prouvent que le mouvement tend à s’implanter dans d’autres universités américaines.
http://www.divestmentconference.com ==> Université de Rutgers (New Jersey)
http://www.palestineconference.com/index.html ==> Université de Colombus (Ohio)
Isabelle Miller, des USA, a rapidement fait une enquête. Le résultat est surprenant : Charlotte Kates, étudiante en droit, est une activiste, ancienne lycéenne déclarée communiste et qui a fait un temps partie de l'église de Scientologie (dont elle s'est attirée les foudres récemment en détenant illégalement des documents leur appartenant); Elle aurait aussi défrayé la chronique il y a peu dans de sombres histoires financières.
Une précision s'impose : La faculté de Rutgers est bien une université d'état mais n'est pas connue pour être antisémite. Nidra Poller nous informe qu'un meeting de soutien à Israel a eu lieu en guise de contre-manifestation avec la participation de SPME. Celui-ci a eu un grand succès.
Pour finir et pour ceux qui parmi nous lisent l’anglais, ce communiqué de presse invitant à la conférence. Primo Europe a souligné en gras quelques passages croustillants. Depuis ce communiqué de presse, plusieurs rendez vous ont été pris dans au sein d'autres universités américaines.
The Palestinian people are calling for our support; We cannot let them down!
Urgent Call to Action
From the National Palestine Solidarity
Movement Coordinating Committee
(PSM-CC)
End Israeli Terror and Apartheid!!
All Out Against Colonial Occupations in Iraq and Palestine!!
On October 25, 2003, two mass mobilizations against war and colonial occupations will be held in Washington, DC, and San Francisco, California.
As we gear up to stand against empire and its colonization of Iraq and Afghanistan, we call on all Palestine solidarity activists to turn out in massive numbers in unified Palestine contingents at these two mobilizations, and declare solidarity with the besieged Palestinian people.
Let a sea of kuffiyas cover both coasts of the US.
We can't allow Israel's continued murders to go unchallenged.
This is our stand to take! A responsibility we can't abrogate.
* The US funds and arms the Israeli army...
* The US provides it with the needed political cover...
* The US invades neighboring countries under false pretenses while Israel stockpiles weapons of mass destruction...
* The US vetoed UN resolutions against the expanding Apartheid Wall...
* The US has given a green light to the butcher Sharon to carry out massacre after massacre...
* The US is complicit in the ongoing carnage in Palestine...
And we pay for it all, as funds are stolen from our health care and education.
As representatives of the Palestine Solidarity Movement (PSM) in North America, we call on all to come out strong to defend the Palestinian people on October 25.
We must show unity and resolve in the face of aggression and destruction.
Together with the movement at large, we can declare our full rejection to colonial occupations, our continued demand for the unconditional implementation of the Right of Return, and our support for the besieged people of Palestine, Iraq, Afghanistan and across the globe.
Onward to Washington, DC, San Francisco and beyond
Par Maxiton (Maxiton) le vendredi 24 octobre 2003 - 14h13: |
http://www.lepoint.fr/edito/document.html?did=136780
Par Maxiton (Maxiton) le vendredi 24 octobre 2003 - 09h41: |
lu dans '' guysen.com ''
L'Union des Etudiants Juifs de France engage des poursuites
judiciaires contre Tariq Ramadan. Celui-ci a stigmatisé sur
le site du Forum Social Européen '' l'engagement
d'intellectuels français sur la seule base de leur
appartenance religieuse, réelle ou supposée
''. (Guysen.Israël.News)
L'UEJF demande au Parquet de Paris de poursuivre M.
Ramadan dont '' les propos constituent une incitation à la
discrimination et à la haine raciales et s'inscrivent dans la
lignée de l'énumération par Jean-Marie Le Pen en 1985,
lors d'une intervention à la fête Bleu-blanc-rouge, d'une
liste de journalistes juifs, critère jugé à l'époque suffisant
pour caractériser l'antisémitisme '' insidieux '' du leader du
Front National ''.
Par Anonyme (Anonyme) le vendredi 24 octobre 2003 - 07h13: |
Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 24 octobre 2003 - 07h00: |
Chers amis de Harissa ;o))
Je tenais a vous remercier pour votre invitation et l'agréable soirée sur le chat du
mercredi qui s'est déroulée on ne peut mieux, cela m'a vraiment fait chaud au coeur de compter parmi vos invités aux grandes qualités cordiales, dans la mesure et dans l'echange.
A mon tour et à mon humble niveau, je me permets de vous adresser toute ma fidelité et mes amitiés à votre égard avec tout le respect dévoulu et la consideration d'à propos.
Au plaisir d'une prochaine rencontre autour d'une grande soirée comme sa devancière.
Bien à vous.
Mage
Par Emma (Emma) le vendredi 24 octobre 2003 - 06h54: |
ISRAËL-PALESTINE
Un espoir à Genève
(23 octobre 2003)
Le 4 novembre 1995, à Tel-Aviv, Itzhak Rabin tombait sous les balles d'un jeune juif d'extrême droite, et ce meurtre donnait le signal d'une véritable descente aux enfers, pour les Palestiniens comme pour les Israéliens.
Huit ans plus tard, c'est également le 4 novembre que des personnalités représentatives de la gauche israélienne et de la plupart des forces palestiniennes ont choisi pour signer officiellement l'accord de paix annoncé le 12 octobre dernier. Avec l'ambition de sortir de l'impasse actuelle et d'ouvrir la voie à une solution définitive du conflit.
Majeur, l'événement l'est par sa signification : en pleine escalade guerrière (qui a tué 2 640 Palestiniens et 846 Israéliens en trois ans), un accord démontre spectaculairement que la paix est possible et que les Israéliens ont un partenaire pour la négocier, contrairement aux affirmations de M. Ehoud Barak comme de M. Ariel Sharon.
Son importance tient aussi aux négociateurs : si les ex-ministres israélien et palestinien Yossi Beilin et Yasser Abed Rabbo en ont été - sous les auspices du ministère suisse des affaires étrangères - les chevilles ouvrières, ils ont été rejoints par bien des personnalités attachées à la paix. De l'ex-président travailliste Amram Mitzna à l'ex-président de la Knesset Avraham Burg, en passant par le général Amnon Lipkin-Shahak et les écrivains Amos Oz et David Grossman, toutes les tendances de la gauche israélienne y figurent.
Il en va de même du côté palestinien, les anciens ministres Nabil Kassis et Hisham Abdel Razek ayant, cette fois, le renfort du Tanzim de Marwan Barghouti représenté par MM. Kadoura Fares et Mohamed Khourani - seuls font défaut les islamistes.
Mais l'essentiel est évidemment dans le texte, dont lelecteur trouvera sur notre site la version intégrale (en anglais) accompagnée de deux cartes. L'accord règle en effet, sur la base des propositions du président Clinton (décembre 2000) et des discussions de Taba(janvier 2001) toutes les questions en suspens (...)
Lire, sur notre site, la suite de cet article inédit de Dominique Vidal
http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/geneve/
Voir aussi :
Le texte de l'accord (version anglaise)
http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/proche-orient/a10414
Dans nos archives, le suivi des négociations
israélo-palestiniennes :
Amira Hass, « Ces Israéliens qui rêvent de "transfert" »,
février 2003.
http://www.monde-diplomatique.fr/2003/02/HASS/9752
Yossi Beilin, « Oui, Israël a un partenaire pour la paix »,
février 2002.
http://www.monde-diplomatique.fr/2002/02/BEILIN/16167
Dominique Vidal, « Israël contre Israël », janvier 2002.
http://www.monde-diplomatique.fr/2002/01/VIDAL/16028
Paul-Marie de La Gorce, « Controverses à Washington »,
novembre 2001.
http://www.monde-diplomatique.fr/2001/11/DE_LA_GORCE/15868
« Propositions israéliennes, de Camp David (2000) à
Taba (2001) », septembre 2001.
http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/taba2001
Alain Gresh, « Proche-Orient, la paix manquée », septembre 2001.
http://www.monde-diplomatique.fr/2001/09/GRESH/15632
« Cartographie des "concessions" israéliennes », décembre 2000.
http://www.monde-diplomatique.fr/2000/12/A/14527
Fayçal Husseini, « Le compromis manqué de Camp David »,
décembre 2000.
http://www.monde-diplomatique.fr/2000/12/HUSSEINI/14528
Alain Dieckhoff, « Proche-Orient, rebâtir la paix »,
décembre 2000.
http://www.monde-diplomatique.fr/2000/12/DIECKHOFF/14541
« Dix ans de "processus de paix" », novembre 2000.
http://www.monde-diplomatique.fr/2000/11/A/14473
Eric Rouleau, « L'espoir meurtri des Palestiniens »,
novembre 2000.
http://www.monde-diplomatique.fr/2000/11/ROULEAU/14484
Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 24 octobre 2003 - 06h55: |
Sacrée ONU, va!
La grande organisation internationale qui pond une résolution anti-israélienne à l'heure, qui a la Libye à la présidence de sa Commission des Droits de l'Homme, et l'Irak (de Saddam) à celle du Désarmement, n'en a pas cru ses yeux quant en juin 2002, un rapport qu'elle avait commandé avait fait état de l'indigence culturelle du monde arabe.
-- Non, vous êtes sûr? s'était-elle écriée.
Sceptique l'ONU, puisque 16 mois après, elle recommande le même rapport pour voir si y s'étaient pas trompés, les rapporteurs.
Manque de bol: mêmes statistiques, mêmes conclusions.
-- Ben ça alors, se dit l'ONU!
-- Ben ouais, mon con, lui répond-on. Kif-kif pareil. T'avais vu , toi, des raisons pour que ça change? T'as entendu parler d'un programme de développement à grande échelle dans le monde arabe. D'une volonté réelle de mettre au vestiaire les paroles de haine pour s'occuper enfin des vrais problèmes des vrais gens?
Ah! Une différence cependant: les rapporteurs de 2002 avaient rapporté - tiens, c'est marrant - que les dirigeants arabes connaissaient l'explication à leur retard: Israël, of course.
Tu comprends, mon cochon, si le paysan du sud de la vallée du Nil n'arrive pas à tirer pitance de sa récolte, si les dirigeants saoudiens préfèrent se faire fabriquer des baignoires en or massif plutôt que de promouvoir le développement d'un pôle universitaire digne de ce nom, c'est la faute aux Juifs! Faites moi disparaître cette entité sioniste, et promis, on se met au boulot.
En 2003, y z'ont pas osé. C'est qu'y z'ont senti qu'on les avait pas trop cru en 2002.
Promis, ONU, en 2004 on va s'y mettre. Envoie nous tes rapporteurs encore... disons ...après ramadan.
JP
----- Original Message -----
From: P Golt
To: Recipient list suppressed
Sent: Thursday, October 23, 2003 12:53 PM
Subject: wx_ONU_declin_du_monde arabe_23_10_03
Le développement du monde arabe s'est ralenti depuis le 11 septembre
LE MONDE 22.10.03
Un rapport du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) et du Fonds arabe pour le développement économique et social souligne la réduction de la liberté d'expression et de l'accès au savoir.
New York (Nations Unies)
de notre correspondante Corine Lesnes
"Par des arabes, à l'intention des Arabes" : telle est la description, par ses auteurs, du rapport sur le développement humain dans le monde arabe, publié lundi 20 octobre à Amman. Deuxième du genre, il est rédigé par une quarantaine de chercheurs arabes, en liaison avec le bureau jordanien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Fonds arabe pour le développement économique et social.
Parmi ces chercheurs figurent un ancien ministre égyptien, aujourd'hui président du tribunal administratif de la Banque mondiale, un professeur de philosophie à l'université de Rabat, un professeur de physique à l'université de Sharjah aux Emirats arabes unis, un professeur du CNRS, en France, ou encore le directeur du Centre d'études sur l'orient contemporain à la Sorbonne. Le document, qui concerne quelque 280 millions d'Arabes dans vingt et un pays et la Palestine, a été coordonné par Rima Khalaf Hounadi, ancienne vice-premier ministre de Jordanie, et directrice régionale du PNUD pour les États arabes.
Le diagnostic porté cette année confirme celui de l'an dernier.
Le monde arabe souffre d'une insuffisance dans trois domaines fondamentaux, ce qui handicape son développement : la liberté d'expression, l'accès au savoir, et l'émancipation des femmes. Selon le document, le monde arabe, malgré son histoire, n'a pas su préserver la "société du savoir" indispensable au développement. Les auteurs réclament "un climat de liberté", loin des contrôles menés par les administrations et les "agences de sécurité" qui freinent la créativité et l'expansion.
Contrairement à une idée répandue, les pays arabes ne sont pas tous richissimes, souligne le rapport. Le PIB des vingt et un pays étudiés n'était que légèrement supérieur à celui de l'Espagne fin 1999 (559 milliards de dollars).
(...)
Sur le plan politique, certains régimes arabes ont pris prétexte de la situation qui a suivi les attentats du 11 septembre pour restreindre les libertés civiles et politiques, indique le rapport.
Certains pays arabes ont "adopté une définition très large du terrorisme" qui a en fait abouti à une forme de censure. "L'effet le plus grave de la guerre contre le terrorisme est peut-être d'avoir fourni aux régimes au pouvoir dans certains pays arabes une justification spécieuse à la réduction des libertés par le biais d'une définition élargie du terrorisme." Le rapport fait état d'une censure élargie qui se traduit par une restriction de l'accès à Internet ou par des mesures répressives contre la publication de documents considérés comme des formes d'encouragement au "terrorisme". Certains gouvernements exploitent aussi le conflit israélo-arabe et les tensions nées de la guerre d'Irak en étouffant les libertés civiques et l'opposition intérieure au nom d'une "mobilisation" contre l'ennemi. Les organisations non gouvernementales se sont aussi heurtées en 2003 à des contraintes juridiques et pratiques accrues.
Selon les auteurs, la religion musulmane "encourage le savoir, malgré des interprétations hostiles au développement". Mais une "alliance" s'est formée "entre des systèmes de gouvernement coercitifs et un groupe de savants musulmans conservateurs". Elle a "produit des interprétations servant les intérêts des gouvernements mais hostiles au développement humain".
Le rapport encourage une critique de certains enseignements islamiques considérés comme des obstacles à la modernisation. Les groupes islamiques clandestins préconisant la violence se renforcent en l'absence de "canaux politiques pacifiques et efficaces pour traiter des injustices dans le monde islamique". Les auteurs soulignent enfin la nécessité de "libérer la religion de l'emprise de la politique, et de libérer les institutions religieuses des autorités politiques, des gouvernements et des mouvements religieux radicaux".
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Peu de journaux et un taux important d'ouvrages religieux
Voici quelques conclusions et statistiques tirées du rapport 2003 :
Censure et best-seller : dans les pays arabes (population globale 284 millions d'habitants), le tirage d'un best-seller ne dépasse pas 5 000 exemplaires "en raison de la censure et de contraintes imposées aux éditeurs indépendants".
Peu d'ouvrages traduits : le volume d'ouvrages traduits en arabe est faible. Cinq fois plus d'ouvrages sont traduits chaque année en grec, une langue parlée par 11 millions d'habitants seulement. Moins de 10 000 ouvrages ont été traduits vers l'arabe au cours du dernier millénaire, ce qui correspond au nombre d'ouvrages traduits vers l'espagnol chaque année.
Faiblesse de la presse : 53 journaux pour 1 000 habitants sont publiés chaque jour dans la région contre 285 pour 1 000 habitants dans les pays industrialisés.
Dans la plupart des pays arabes, la presse évolue dans un climat caractérisé par de fortes restrictions de liberté d'opinion et d'expression : journaux fermés, perquisitionnés, saisis ou suspendus. Dans beaucoup de pays, les journalistes s'exposent à des arrestations, à des sanctions pour délit d'opinion.
1 % des livres : Les Arabes représentent 5 % de la population mondiale mais ne publient qu'1 % des livres.
De nombreux ouvrages religieux : les ouvrages religieux représentent 17 % de la production littéraire contre 5 % dans le reste du monde. Le rapport cite le vice-président de l'Union des éditeurs du monde arabe pour qui, "les auteurs et éditeurs ont du mal à composer avec les caprices et instructions de 22 censeurs".
Manque d'ordinateurs : on compte 18 ordinateurs dans le monde arabe pour 1 000 habitants (contre 78 pour 1 000 dans les pays industrialisés).
Internet : le taux d'utilisation d'Internet est l'un des plus faibles du monde. Le nombre d'utilisateurs a augmenté de 60 % entre 2000 et 2001 mais les habitants qui ont accès à Internet ne représentent que 1,6 % de la population (contre 79 % aux États-Unis et 68 % au Royaume-Uni).
Les sciences délaissées : il y a moins de 371 scientifiques ou ingénieurs travaillant dans la recherche et le développement par million d'habitants contre une moyenne mondiale de 979.
ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 23.10.03