Par Francois (Francois) le lundi 24 avril 2006 - 07h10: |
Bien avant Bové, Attac ou Meyssan, petite histoire du... premier faux anti-mondialisation!
Au moment où le parti du nouveau mufti de Jérusalem, le Hamas, est enfin arrivé à ses fins, petit retour sur le fascinant compte-rendu retrouvé dans un vieux numéro de l’Express de 1999 (merci Extrême-Centre !) de l’enquête d’un historien russe qui, grâce à l’ouverture des archives soviétiques (1992), a finalement établi l’identité de l’auteur (bien avant Enderlin !) de la plus célèbre des falsifications du XXe siècle, à la base du mythe antisémite du “complot juif mondial”, les fameux “Protocoles des sages de Sion”.
Où l’on apprend qu’il s’agissait en fait du… premier faux anti-mondialisation ! L'auteur, le petit intrigant et faussaire russe Mathieu Golovinski, était en effet employé dans les années 1890 par le chef de la police politique russe à Paris pour influencer les journalistes français dans leur traitement de la politique du tsar et produire de la propagande contre-révolutionnaire à destination des élites politiques françaises (on sait l’enjeu alors, pour la Russie, du soutien français qui, sous forme notamment du fameux “emprunt russe”, vaudra à celle-ci un tel redressement économique et industriel que l’état-major allemand en sera inquiété au point, selon certains historiens, d'envisager dès 1914 une attaque préventive contre ladite Russie, l’attentat de Sarajevo fournissant le prétexte).
Le faux lui-même était donc en réalité destiné à l’origine à un seul lecteur: le tsar, que le chef de Golovinski, membre du clan orthodoxe ultra-réactionnaire, voulait convaincre qu’un complot judéo-maçonnique se cachait derrière le courant libéral et réformateur et qu’il devait notamment se débarrasser d’un de ses conseillers d’origine juive brillant chef de file des modernisateurs au sein du gouvernement (et futurs ministre des finances et Premier ministre). Et ce en lui apportant la “preuve” décisive de ce que la modernisation industrielle et financière de la Russie était (remplacez “juif” par “américain” et… on croirait entendre Bové, Attac ou les Guignols !) l’expression d’un plan juif de domination du monde.
Golovinski reprendra en fait, presque mot à mot, un pamphlet français contre Napoléon III, à savoir le texte du Dialogue aux Enfers entre Machiavel et Montesquieu, publié à Bruxelles en 1864 par Maurice Joly, un avocat antibonapartiste qui voulait montrer que l’empereur et ses proches complotaient pour s’emparer de tous les pouvoirs de la société française, se contentant de remplacer "la France" par "le monde" et "Napoléon III" par "les juifs".
La manoeuvre échoue mais c’est en fait le Times de Londres qui, le 8 mai 1920, lancera involontairement l’ouvrage dans le grand public, entre autres dans un éditorial intitulé "Le Péril juif, un pamphlet dérangeant”. Se rattrapant un an plus tard, en août 1921, en titrant "La fin des Protocoles" et en publiant la preuve du faux.
Mais, semble-t-il, le mal est fait et, édité en 1921 par Grasset puis traduit et repris par la presse d’Henry Ford aux Etats-Unis et enfin les Nazis, les Protocoles deviendront vite un grand succès de librairie.
Interdits après-guerre dans la plupart des pays européens, ils entameront enfin une brillante seconde carrière, suite à la création de l’Etat d’Israël. D’abord dans les pays musulmans après une première traduction en arabe au Caire en 1951 jusqu’à actuellement, notamment par l’intermédiaire des organes de propagande du FIS algérien ou du Hamas palestinien. Mais aussi dans beaucoup d’Etats ex-communistes ainsi qu’en Inde, au Japon ou en Amérique latine.
http://jcdurbant.blog.lemonde.fr/jcdurbant/2006/04/_lorigine_des_p.html
Par Soleil (Soleil) le lundi 24 avril 2006 - 01h20: |
Suite à de trop nombreuses réclamations d'abonnés à la newsletter de l'Association Migdal, les clients de la firme AOL ne reçoivent pas tous leurs courriels. Les mails groupés, adressés aux abonnés d'AOL, reviennent en masse (...) Problèmes techniques ? Blocage volontaire ? Nous demandons à Mr Mouloud Aounit ,membre du conseil de surveillance d'AOL France , de nous expliquer comment et « pourquoi!! »un tel dispositif peut-il avoir été mis en place ? Nous exigeons que ce blocage, grave atteinte à la liberté d'_expression, cesse. Nous demandons publiquement aux responsables politiques qu'une enquête judiciaire soit diligentée afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire; les responsables de cette atteinte à un droit fondamental devant être désignés nominativement. Faute de quoi, nous aviserons dès le 25 avril 2006, l'ensemble des médias internationaux, les autorités de différents pays et toutes instances supranationales dont l'Organisation des Nations Unies où la Commission des Droits de l'Homme est chargée de veiller sur tout acte discriminatoire.
ANNONCE : Un nouveau site ami Les idées progressistes développées dans ce site s'inscrivent dans un cadre général d'une vision politique, philosophique et morale, mondiale attachée à la liberté d'_expression, au droit international à l'information et à la défense des opprimés en n'importe quel endroit, dès lors que sont effectives des violations des Droits de l'Homme et tous actes à caractère raciste et antisémite.
Itinéraire d’un enfant criminel
Que faire d’autre que de tenter de comprendre le cheminement qui a conduit le criminel contre l’humanité à assassiner neuf personnes et à blesser près de soixante dix autres à la gare routière de Tel-aviv, lundi dernier dans un attentat-suicide ? Samy Salim Hadad, qui fut l’auteur de ce massacre abominable dénoncé par le président de l’Autorité palestinienne -pour cause d’image de marque de la « cause palestinienne »- mais justifié par le gouvernement hamasien, avait seize ans. Un âge ou les garçons de nos régions démocratiques et civilisés rêvent plutôt aux filles et aux futilités qu’apporte l’adolescence, mais aussi se préparent à choisir une voie qui leur permettra de vivre, tant bien que mal, dignement et à construire une famille pour y procréer la vie ! Dans certaines parties de la communauté musulmane, de plus en plus large, les enfants de cet âge se transforment, malheureusement, en bombe humaine sans nul espoir d’échapper à la mort ‘’paradisiaque’’ promise par leurs aînés.
L'hostilité à Israël a compté dans la mort d'Ilan Tandis que le débat public autour de l'horrible meurtre d'Ilan Halimi retombe dans le schéma idéologique habituel, il peut être instructif de prendre du recul et de s'interroger sur le rôle de la société dans cette tragédie. Il est essentiel, notamment, de porter un regard critique sur le rôle des médias. Ils contribuent à créer un climat tel que des bandes criminelles en viennent à choisir des juifs plutôt que toute autre proie et tel qu'il devienne possible de torturer longuement un être humain, au mépris de tout sentiment naturel d'empathie.
L'empathie, c'est l'identification avec l'"autre", et cela exige de reconnaître à cet "autre" d'égales qualités humaines : la société en fait preuve lorsqu'elle garantit à ses membres dignité et respect. Malheureusement, en tant que groupe, les juifs n'ont longtemps pu jouir dans la société française de cette dignité et de ce respect : ils ont été diffamés, dia bolisés, déshumanisés. Tandis que le débat public autour de l'horrible meurtre d'Ilan Halimi retombe dans le schéma idéologique habituel, il peut être instructif de prendre du recul et de s'interroger sur le rôle de la société dans cette tragédie. Il est essentiel, otamment, de porter un regard critique sur le rôle des médias. Ils contribuent à créer un climat tel que des bandes criminelles en viennent à choisir des juifs plutôt que toute autre proie et tel qu'il devienne possible de torturer longuement un être humain, au mépris de tout sentiment naturel d'empathie.L'empathie, c'est l'identification avec l'"autre", et cela exige de reconnaître à cet "autre" d'égales qualités humaines : la société en fait preuve lorsqu'elle garantit à ses membres dignité et respect. Malheureusement, en tant que groupe, les juifs n'ont longtemps pu jouir dans la société française de cette dignité et de ce respect : ils ont été diffamés, diabolisés, déshumanisés.
Bien sûr, dans les médias français d'aujourd'hui, la déshumanisation concerne seulement les Israéliens et non tous les juifs. Et les juifs français ne sont plus haïs pour leur croyance religieuse ni accusés de déicide. Ils ne sont plus diabolisés que pour un seul crime : celui d'aimer ce "petit pays de merde", ainsi qu'un ambassadeur français a un jour appelé Israël. Un pays qui, si l'on en croit une enquête de 2005, représente pour une majorité d'Européens "la plus grande menace pour la paix mondiale". La malchance d'Ilan Halimi aura été que les gangsters de Bagneux aient pris ces accusations au pied de la lettre : puisqu'on sait qui sont les responsables des problèmes du monde, on peut cogner dessus impunément.
En autorisant toutes les attaques contre Israël et le sionisme - deux symboles chéris par la communauté juive française - et en refusant à cette communauté la possibilité équitable de plaider la cause d'Israël, les médias ont, dans les faits, ostracisé les juifs de France. Si l'on ajoute à cela les émissions antisémites déversées par les télévisions du Moyen-Orient, on comprend mieux la barbarie, l'inexplicable absence d'humanité de ceux qui ont enlevé Ilan.
Comment, en effet, des habitants de Bagneux respecteraient-ils la vie d'Ilan s'il aime l'étoile de David, c'est-à-dire le symbole le plus méprisé d'Europe après la svastika ? Un symbole que les médias français n'associent jamais à rien de positif depuis au moins dix ans. Quelle empathie Ilan pouvait-il attendre de ses ravisseurs lorsque le symbole même de son identité n'éveillait que le mépris dans leurs cerveaux pavloviens ?Comment ont-ils pu rester sourds, durant vingt jours interminables, à ses cris sans fin, mêlés aux suppliques de sa mère au téléphone ? Il faut qu'ils se soient convaincus que ce jeune homme méritait un traitement inhumain, soit en vertu de son appartenance à l'engeance détestée, soit parce qu'il était cousin de ces "monstrueux soldats israéliens" que la télévision leur présentait jour après jour sous l'aspect de tueurs sans visage d'enfants palestiniens.
Ou peut-être se sont-ils souvenus de la vidéo montrant Mohammed Al-Doura, cet enfant palestinien mourant, que France 2 fut si prompte à diffuser en septembre 2000 et dont certains contestent la véracité. Ces images ont été reprises partout, avec opiniâtreté et persévérance. Tant et si bien qu'elles se sont retrouvées aux mains des assassins de Daniel Pearl au Pakistan et qu'ils les ont utilisées dans leur épouvantable vidéo pour justifier leur crime : c'est un rappel sinistre des conséquences que peut avoir un journalisme irresponsable.
Nous ne risquons rien à parler des gangsters de Bagneux, peut-être un peu plus à dénoncer les médias anti-israéliens. Mais, si la mort d'Ilan Halimi doit marquer nos consciences de façon indélébile, il est vital de soumettre à un examen critique les piliers sacrés de notre société et particulièrement ceux qui médiatisent la réalité. Ceux qui répandent du combustible en sachant que des fous se baladent avec des allumettes enflammées ne peuvent être exonérés de toute responsabilité lorsque le feu prend. La responsabilité, cela suppose un effort conscient pour cesser de diaboliser les autres sociétés, y compris celle d'Israël. Leur histoire et leurs traditions doivent être présentées avec respect, l'humanité propre à leurs peuples décrite avec sincérité.La manière d'agir des médias est destructrice pour la société française, non pas parce qu'elle offense une partie des citoyens français, mais parce que la diabolisation d'un groupe, quel qu'il soit, libère ce qu'il y a de pire dans la société.
Traduit de l'anglais par Michaël Ferguson Judea Pearl, universitaire, est le président de la Fondation Daniel Pearl, du nom de son fils, reporter pour le Wall Street Journal, assassiné par des terroristes au Pakistan en février 2002.
Il enseigne l'informatique à l'université de Californie à Los Angeles.
Article paru dans LE MONDE édition du 31.03.06
Par Meyer (Meyer) le dimanche 23 avril 2006 - 21h53: |
Viviane, pour notre information, dites nous CE QU'IL NE FAUT PAS FAIRE pour obtenir ce résultat.
Par Albert (Albert) le dimanche 23 avril 2006 - 21h18: |
C'est un débordement Chaleureux de sucre...
Madame Viviane.....
Ca dégouline jusqu'ici....
Par Email (Email) le dimanche 23 avril 2006 - 20h53: |
Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 23 avril 2006 - 20h50: |
PRISE DE CONSCIENCE DE L'ISLAM OU PRAGMATISME CONJONCTUREL?
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INTERVIEW DE HASSAN AL TOURABI PAR LA CHAîNE TV AL A'RABIYA
Source www.memri.tv clip n° 1112 du 4/4/06
Il faut rappeler ici que Dr Hassan al Tourabi n'est pas n'importe quel intellectuel ou universitaire Soudanais. Cet homme élégant et formé à la Sorbonne a inspiré toute une génération de dirigeants soudanais et de chefs terroristes comme Ousama Ben Laden qu'il a hébergé, lorsque ce dernier avait été déclaré persona non grata en Arabie. Dr Hassan al Tourabi a été l'éminence grise de nombreux dirigeants islamistes durs au Soudan.
Dr Hassan al Tourabi vient d'émettre une fatwa considérée comme révolutionnaire concernant les femmes musulmanes et il a été interviewé par la télévision arabe Al A'rabiya sur ce sujet et sur l'évolution de l'Islam traditionnel. À le voir s'exprimer d'une manière aussi décontractée et sympathique à l'égard de la nécessaire transformation de l'Islam face au modernisme, on est en droit de se demander "si c'est du lard ou du cochon". Comment se fait-il que cet homme très influent en Islam ait pris un virage à 180°, cherchant à inverser tout d'un coup le courant intégriste et radical de sa religion qui dure depuis un demi-siècle. Est-ce une prise de conscience que l'Islam allait à sa perte, ou bien est-ce un pragmatisme s'adaptant à la situation du moment, c'est à dire cherchant à faire contre-poids à la dangereuse bellicosité du principal berceau du shiisme, l'Iran et aux menaçantes avancées politiques du sunnisme militant en Egypte, en Palestine, en Jordanie et en Syrie, celui de la confrérie internationale des "Frères Musulmans" ?
Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm pour www.nuitdorient.com
Interview
AA: expliquez-nous ces fatwas…
HAT: ce que j'ai dit n'a rien d'original, ces points de vue ont déjà été exprimés il y a déjà des décennies et on les trouve dans de nombreux livres. Pourtant regardez le monde de l'Islam, il est en stagnation, arriéré et les gens répètent aveuglément des versets du Coran sans les avoir lus, sauf les bénédictions.
AA: vous parlez de l'égalité entre les femmes et les hommes, et vous affirmez que les femmes peuvent devenir des Imams. Vous dîtes qu'une femme est plus fervente et plus pertinente qu'un homme, donc elle peut mener les prières. Et vous avez aussi critiqué les mariages sans relation directe préalable entre les intéressés et vous autorisez les mariages entre une femme musulmane et un homme des peuples du Livre. Et puis vous avez soulevez la question du "h'ijab", disant qu'il suffisait de se couvrir le torse.
HAT: Je n'ai pas dit que la moitié du pays doit quitter ses foyers, juste pour doubler le nombre de gens qui sont dans la rue. Dans tous les cas, on n'a plus besoin d'un très grande présence à la maison, avec tous les moyens techniques modernes disponibles, à moins qu'on veuille garder sa femme comme décoration, jusqu'à la nuit. Je veux que les femmes travaillent comme les hommes et deviennent partie prenante de la vie publique, avec l'aide de Allah. Allah leur a donné des avantages que nous n'avons pas et inversement il nous a donné des avantages qu'elles n'ont pas. Allah a donné à chaque sexe des avantages particuliers, et je voudrais une égalité parfaite entre les deux sexes, car nous provenons tous d'une même âme. Allah a créé les deux parties du couple, à partir d'une même âme.
Je n'ai pas trouvé un "h'adith" qui interdise à une femme de devenir Imam. Pendant la prière elle-même, je peux comprendre… car on est l'un près de l'autre, et on peut se toucher. Si les femmes devaient prier avec nous, avec cette promiscuité, leur présence pourrait divertir notre pensée de la prière et nous inciter à d'autres pensées. C'est pourquoi elles prient, sur les côtés ou derrière, selon la configuration de la mosquée. Mais si la femme est plus fervente, meilleure, plus âgée, les gens ne vont pas se mettre à la dévisager, mais ils écouteront ses paroles de sagesse.
J'ai trouvé un seul "h'adith" pertinent. Le Prophète avait l'habitude de visiter Oum Warqa, d'ailleurs il avait l'habitude de faire des visites à plusieurs femmes. Il préférait visiter ces femmes plutôt que leur mari, parce qu'elles étaient plus justes. Un femme pourrait être "mouezzin" et elle peut diriger la prière de son quartier (dar) (ici HAT explique ce qu'est un dar, ce n'est pas une seule maison, mais une vaste zone, comme Dar-four, Dar-hamed…) Dar est une vaste zone.
Une femme peut diriger un pays, si elle est la meilleure candidate, la plus capable de faire face aux défis du pays. Le pays se trouve peut être en difficulté sociale, économique , militaire…., et selon les difficultés, je vote pour une personne ou une autre, selon les besoins du moment.
Les gens se convertissent à l'Islam. En Europe, les femmes peuvent se convertir avant leur mari. Devons-nous le leur interdire, ou les juger pour cela ? Si c'est une femme croyante, doit-on l'empêcher de se convertir, jusqu'à ce qu'elle divorce de son mari, et contribuer à détruire le foyer? Où a-t-on vu cela? Je ne vois aucun verset du Coran qui le dise…
AA: mais si elle doit se convertir à l'Islam, elle doit être déjà mariée…
HAT: non! Il n'y a pas de verset qui dise cela…., cela ne concerne que les païens, et ceux là, il est interdit de les épouser.
Le Coran nous autorise à épouser les gens du Livre. Et il n'y a rien d'autre. Et les sheikhs qui interdisent cela, se basent sur des textes généraux peu fiables. Et s'il n'y a pas de querelle entre une femme et son époux, et aujourd'hui il n'y a en pas…. Aujourd'hui la femme ne vote même pas pour le même parti que son mari, alors… Même parfois, il n'est pas religieux, sa chrétienté est simplement héréditaire, et il ne croit même pas en Jésus. Devons-nous refuser à cette femme la conversion et la faire revenir à la chrétienté? Cela n'a aucun sens. De même, nous n'obligeons pas les femmes des peuples du Livre à devenir musulmanes. Dans un cas comme dans l'autre, j'ai donné mon opinion sur ces problèmes.
Des femmes se sont converties à l'Islam avant leur mari et des sheikhs les en ont empêchées. Je leur ai dit de ne pas le faire. Si vous aviez lu les livres "salafi", vous auriez trouvé cette règle.
Le mot "h'ijab" se trouve dans le Coran, mais il concerne un rideau dans la chambre du prophète. Bien sûr, il était impossible à sa femme de s'y trouver, si des hommes devaient y entrer (des gens qui venaient demander un avis, des convertis venant poser des questions, des païens venant faire une visite), même dans une maison moderne c'est impossible….
Qu'Allah soit loué, les maisons aujourd'hui sont plus vastes, il y a des entrées, des chambres d'invités, mais à l'époque il n'y avait qu'une seule chambre, ainsi on mettait ce rideau, pour mettre à l'aise la femme, pour qu'elle s'habille comme elle veut.. et si on devait lui parler, c'était à travers le rideau. Le Coran n'appelle pas l'habit féminin "h'ijab", mais "khimar", et il couvrait le torse seulement. On parle de "khimar" mais pas de "h'ijab". On parle tout le temps de ce "hijab", "h'ijab"… Ce n'est pas la vérité et les gens sont trompés. Et c'est là la faiblesse des Musulmans.
Ils s'assoient et demandent à D. de résoudre leurs problèmes. Ils veulent que Jésus revienne, que le Mahdi revienne, pour rétablir la justice et la lumière dans le monde. Illusions mon frère ! illusions!
Pour les shiites, c'est la même chose. Je pense – bien sûr je n'ai aucune certitude – il est possible que la Caliphe ait réussi à trouver son nom (l'Imam shiite), qu'il le prit ainsi que son père et que probablement il le tua en cachette. Et ils attendent encore à ce jour son retour. Ils attendent l'imam depuis des centaines d'années, plus de mille ans. En fait la plupart ont mis de côté cette histoire d'Imam et sont allés de l'avant. Je souhaite que tous les Musulmans aillent de l'avant.
Au Jour du Jugement Dernier, je ne pourrais pas m'excuser auprès de Allah pour dire "j'attendais le Messie, mais pour des raisons seules connues de Toi, tu as retardé sa venue. Je l'attendais, je suis de ceux qui l'attendent". "Sois parmi ceux qui agissent jusqu'à ta mort!. Tout le monde meurt"
On nous interdit de boire de l'alcool. La punition est la flagellation. Mais j'ai dit qu'on ne doit pas entrer dans la maison de l'autre, sauf avec sa permission. Si nous frappons à sa porte, frappons et frappons et si personne n'ouvre, nous devons partir, même si nous sommes la police, et même Omar Ibn Khattab! C'est ce qu'il fit lui-même. On n'entre pas dans la maison d'autrui! S'il fabrique son alcool, le boit sans le sortir à l'extérieur, qu'il le fasse, jusqu'à ce qu'il s'endorme. Puis le lendemain, il quitte sa maison comme si de rien n'était. Ce n'est pas si terrible…!
Celui qui boit de l'alcool en public ou celui qui le vend doit être puni, à moins qu'il ne soit non-musulman, bien sûr. S'il est ivre et vacille sur ses jambes et s'il conduit une voiture d'une manière imprudente, il doit rendre compte et ceci est vrai dans le monde entier. Je ne voudrais pas qu'on se serve de l'interdiction de l'alcool pour espionner les autres.
Frère! Notre société a besoin d'être réformée, et la réforme ne peut émerger de la misère, de la peur, du conservatisme. Qu'est ce que nous conservons? Notre retard dans tous les domaines? Les Occidentaux nous chevauchent avec leurs armées, avec leur économie, leurs médias, leur science et nous, nous restons simplement assis, à conserver. Qu'est ce que nous conservons? Par Allah! Notre foi sera plus forte si nous nous expatrions en Occident. Notre foi grandira. La mienne s'est renforcée durant mon séjour en Europe, en France, en Grande Bretagne. Ma foi a grandi, ainsi que ma connaissance. Qu'Allah soit loué!
Sudanese Scholar Hassan Al-Turabi Elaborates on His Revolutionary Fatwa on Muslim Women and Christian Men and Adds: Women Should Cover Chest, Not Face; Women Can Be Imams, Political Leaders; No Punishment for Drinking Alcohol at Home
Memri.tv - 4/10/2006 Clip No. 1112
Following are excerpts from an interview with Sudanese scholar Hassan Al-Turabi, which was aired on Al-Arabiya TV on April 10, 2006.
Hassan Al-Turabi: Some of these views were already expressed decades ago, and have appeared in books. But you still see most of the Islamic world - in its stagnation, backwardness, and traditions - quoting [blindly] without reading the Koran, except for blessings.
Interviewer: Dr. Al-Turabi, you talked about equality between men and women, and said that women had the right to serve as Imams. You said that if a woman is more devout and knowledgeable than a man, she can lead the prayers. You also criticized marriage through a third party when the woman is present. You [permitted] marriage between a Muslim woman and a man from among the People of the Book. You also raised some issues regarding the hijab, and said it was enough to cover the chest.
Hassan Al-Turabi: I didn't mean that half of society should leave the home just in order to double the number of people in the streets. In any case, the home doesn't require much work anymore, with all the appliances - unless we keep our wives as ornaments and wait for the night.
I want women to work and become part of public life, Allah willing. Allah gave them certain advantages over us, and gave us certain advantages over them. He gave men and women advantages over one another. I would like there to be equality between people, because we were all created from the same soul: "Allah created from a single soul its mate."
I have not found a hadith that prohibits women from being Imams. During the prayer itself - I can understand... When we pray, we get close and touch one another. If women were to pray with us, in such proximity, they might divert our thoughts from our prayer to relations between men and women. That is why they pray behind us or on the side, depending on the mosque.
But if a woman is more devout, better, or older than us, people will not stare at her face, but will listen to her words of wisdom.
I have only found one relevant hadith. The Prophet used to visit Umm Warqa. He used to visit several women. He would visit the wives, not their husbands, because they were more righteous.
A woman can serves as a muazin, and she can lead the people of her dar in prayer. Dar does not just mean a home. Dar is a large area like dar in Darfour or Dar-Hamed... Dar refers to a large area.
A woman can be the leader of a country, if she is the best of all the candidates, and the one most capable of meeting the challenges facing the country. The country may be in social, economic, or military difficulties... Depending on the difficulties, I vote for this person or that, according to the current needs.
People convert to Islam. In Europe, women may convert to Islam before their husbands. Are we supposed to stop them, or place them on trial? She is a believing woman – are we supposed to keep her from converting until she gets divorced, and cause her family to fall apart? Where is this taken from? There is no verse...
Interviewer: If she wants to convert to Islam, she must be married...
Hassan Al-Turabi: No, there is no verse that tells us... The verse refers to polytheists. We are forbidden to marry them.
The Koran tells us we can marry the People of the Book. It doesn't say otherwise. [Clerics who forbid this] rely on general verses, which can hardly be relied on in this matter. If this does not cause strife between the wife [and her husband], and nowadays it doesn't... She doesn't even vote for the same party as her husband, let alone... Sometimes he is not even religious. His Christianity is merely his heritage, and he does not really believe in Jesus. Are we supposed to make her go back to Christianity?! This does not make sense.
Similarly, we do not force our wives from among the People of the Book to convert to our religion. I ruled... I didn't rule, but gave people my opinion about their problems.
Women converted to Islam before their husbands, and the [clerics] would stop them. I told them not to do so. If you had read your Salafi books, you would have encountered this ruling.
The word hijab appears in the Koran. It refers to a curtain in the Prophet's room. Naturally, it was impossible for the Prophet's wife to sit there, while people entered the room – Muslims who came to ask for rulings, converts to Islam who wanted to ask questions, people of the Jahiliya who wanted to visit – this is impossible, even in modern homes...
Allah be praised, today's homes are larger, and there are halls and guest rooms, but back then there was only one room, so they put a hijab so the woman would feel comfortable, and wear whatever she liked. And if we want something from her, we request it from behind the hijab.
The Koran did not refer to this thing as a hijab. This was called a khimar, and it was worn over the chest only. What they are referring to is the khimar, not the hijab. You keep hearing hijab, hijab, hijab... When these words are distorted, they mislead people.
This is the weakness of the Muslims. They always just sit there and beg God to solve their problems: "Oh Allah, kill the Jews, kill the Americans." That's what they do, just sitting there. They want Jesus to come, they want the Mahdi to come, and fill the world with justice and light.
They don't want to do anything by themselves. They don't want to fight falsehood or wage Jihad. They are waiting for Allah to send them Jesus from the heavens so he can solve all their problems – the problems with "those Americans, those Christians." Jesus is not still alive after 2006 years, but he continues to live in the Muslims' illusions. These are illusions, my brother, illusions.
The same goes for the Shiites. I think – of course I cannot be sure - the caliph found out his name and he took him and his father and perhaps he killed him in secret. But they are still waiting for the Imam to come back. For more than a thousand, or hundreds of years, they wait for the Imam. In fact, most of them have set the Imam aside and moved on. I whish all Muslims would move on.
On Judgment Day, I will not be able to apologize to Allah, saying: I was waiting for the Messiah, but for reasons known to You alone, You delayed his coming. I was waiting for him. I am one of those who are waiting. Be one of those who act, until you die. Many people have died.
We are forbidden to drink alcohol. The punishment for drinking alcohol is whipping. But I have said that we cannot enter people's homes. We enter homes only with permission. If we knock and knock and knock, and nobody opens the door, we should leave, even if we are the police - even if we are Omar Ibn Al-Khattab. That is what he did. We do not enter people's homes. If he makes his own alcohol, and drinks it without taking it outside - let him do it until he falls asleep, and leaves his house the next day like that. It is not that terrible.
But whoever drinks alcohol in public or sells it should be punished, unless he is a non-Muslim, of course. If he is very drunk and unsteady on his feet, and drives a car in a reckless manner – he is held accountable in all the countries of the world. I don't want people to use the ban on alcohol to spy on others.
Brother, our society needs to be reformed, and reform cannot emerge out of wretchedness, fear, and conservatism. What are we conserving? This backwardness? The Westerners ride our backs with their armies, with their economy, their media, and their science, and we just sit there being conservative? What are we conserving? By Allah, our faith will become stronger if we go to the countries of the West. Our faith will only grow. My faith grew stronger in Europe, in France, in Britain. My faith grew stronger, and so did my knowledge, Allah be praised.
Par Albert (Albert) le dimanche 23 avril 2006 - 14h51: |
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Par Albert (Albert) le dimanche 23 avril 2006 - 13h31: |
Récit imaginaire.
Conte pour SHARON ( ma petite fille)
Paris le 22/04/2006.
Passe ce jour.
Par Email (Email) le dimanche 23 avril 2006 - 08h08: |
Dr Robert BISMUTH, ancien président du Centre Fleg à Marseille, ancien vice président du CRIF,past président BB, .....actuellement président pour le sud de la FRANCE du Centre Mondial du Judaisme Nord Africain et aussi président du Comité de Coopération Marseille Provence Méditerranée
NOTE
J'ai le plaisir de vous communiquer de façon concise le programme du colloque que nous organisons à Tunis sur le thème "Religions: humanisme et citoyenneté" avec la liste des participants confirmés et quelques commentaires
Le colloque se tiendra à Tunis du 26 au 29 avril avec une séance inaugurale à la "ZITOUNA" qui est l'un des centres d'études islamiques les plus réputés au monde, en présence du ministre tunisien du culte et du gouverneur de Tunis
Jeudi 27 et vendredi 28 nous aurons, à l'hotel MECHTEL de Tunis, 5 tables rondes:
- Religion et Humanisme
- Religion et Citoyenneté
- Religion et Violence
- Dialogue inter religieux
- Boudhisme et Monothéisme
Ce colloque est organisé par le Comité de Coopération Marseille Provence Méditerranée que je préside, et ce, en partenariat avec la Chaire pour le Dialogue des Religions que dirige le Professeur Mohamed Hassine FANTAR à Tunis
Le public sera pour beaucoup universitaire; il y aura aussi le Grand Mufti, le Grand Rabbin et le président de la communauté juive, l'Archevèque de Tunis, des représentants de l'ambassade de France.....
Le Comité de Coopération est une association soutenue par le Conseil Régional PACA et le Conseil Général 13 dans le cadre des accords de coopération décentralisée qui les lient à différentes Régions du sud de la Méditerranée et pour lesquels nous animons un certain nombre de programmations
Les conflits internationaux relayés de manière orientée par certaines chaines satellitaires ont des répercussions parfois néfastes sur nos populations et l'actualité récente en est la parfaite illustration
Localement les associations et structures de dialogue n'ont peut être plus le même impact et nous avons pensé qu'il fallait (sans prétention ni discourtoisie) "bouger" et aller porter le message à l'extérieur pour qu'il soit , nous l'espérons, mieux compris chez nous bien sur et aussi chez les populations du sud et du Maghreb en particulier
Cette démarche et ce projet que nous avons initiés ont été immédiatement repris et mis en valeur à notre très grande satisfaction par:
Soheib Ben CHEIKH, ancien mufti de Marseille
Moulay Abderrahmane GHOUL, Président du CRCM et Imam
Grand Rabbin Charles BISMUTH
Grand Rabbin Jacques OUAKNINE
Robert VIGOUROUX, ancien maire de Marseille (qui a pensé et crée Marseille Espérance)
qui seront présents à Tunis en même temps que:
-Le Père Thierry BECKER, qui est à Alger et Oran aux cotés de Monseigneur TESSIER
-Le Pasteur Jean Marie DEBOURQUENEY, ancien Président de la Conférence Protestante de notre Région et qui est actuellement en poste à Bruxelles
-Madame Jasna SAMIC, universitaire bosniaque spécialiste du soufisme, prof à La Sorbonne
-Mohamed LAQHILA du CORAI
-Raphaël LIOGIER, prof d'études politiques à Aix et qui a succédé à Bruno Etienne à la direction de l'observatoire du religieux
-Monsieur TRINH, représentant de la communauté boudhiste de Marseille
-Monsieur Clément YANA, past président du CRIF Provence
Voici pour les principaux intervenants, la délégation sera composée d'une vingtaine de participants en tout
Je vous laisse le soin, si vous le jugez utile, de communiquer cette information à la presse communautaire
L'Ambassadeur de France recevra notre délégation le samedi 29 au soir pour un diner à sa résidence de La Marsa
Dr Robert Bismuth
Comité de Coopération
8,rue de BELLOI
13006 Marseille
0491532920
0609525236
Par Email (Email) le dimanche 23 avril 2006 - 08h06: |
A propos des pogromes anti-chrétiens d’Alexandrie : Lettre ouverte à la rédaction du journal Le Monde
Messieurs les deux Rédacteurs en chef du Monde.fr,
Alexis Delcambre et Boris Razon,
Je m’appelle Masri Feki, je suis Egyptien, j’ai vécu au Caire les trois-quarts de ma vie. Dans un article paru ce matin sur votre site Internet, votre consoeur Mouna Naïm signe un article censé relayer les événements tragiques qu’a connus la communauté copte d’Alexandrie aux cours des derniers jours.
Je suis effaré par la légèreté intellectuelle de cet article au titre provocateur : « Les violences d'Alexandrie illustrent la montée des extrémismes musulman et COPTE ». Or, dans cet article, Madame Naïm ne parle pas de cet « extrémisme copte » mentionné dans le titre. Elle parle de « télévision satellitaire copte anti-islamiste », sans aucune preuve. J’aurais bien voulu connaître le nom de cette mystérieuse chaîne pour faire un don à ses responsables ! Mais malheureusement, il n’existe à ma connaissance aucune chaîne satellitaire copte ; et au cas où il en aurait existé une, savez-vous combien de familles égyptiennes ont une parabole, et seraient à même de la recevoir ?
En renvoyant dos à dos musulmans assassins et coptes assassinés, Mouna Naïm reprend la rhétorique classique de la présidence égyptienne, laquelle s’efforce de donner l’impression qu’on est en présence d’un cercle vicieux de violences. Or, selon toute vraisemblance, on est confronté à une violence unilatérale, qui trouve son origine dans les mosquées pour s’en décharger dans les églises et accessoirement sur les magasins appartenant à des coptes.
En parlant de « tensions inter-confessionnelles » qui trouveraient leurs origines « dans la structure politique du pays et dans la crise économique et sociale », Madame Naïm méprise l’intelligence de vos lecteurs. J’ose espérer que si un jour, qu’à Dieu ne plaise, un de ses co-religionnaires égorge un catholique français, elle saura reconnaître le bourreau de la victime. Je regrette que la bonne foi de votre consoeur ait été prise en défaut. Son article ne vaut même pas son pesant de cacahuètes égyptiennes.
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Sur les pogromes anti-coptes d'Alexandrie, lire : Les fous contre les églises dans l’Egypte de Moubarak
Vendredi 14 avril, 9 heures locales (9h à Paris). Selon la police égyptienne et les témoins, trois assaillants ont investi les églises situées dans trois quartiers différents d’Alexandrie, ville du nord de l’Egypte, presque simultanément, armés chacun de deux couteaux, et ont poignardé des fidèles coptes. Les attaques ont essentiellement ciblé l’église Al-Quidissine (les Saints) à Sidi Bichr (Est d’Alexandrie) et l’église Mar-Guirguis (Saint-Georges), dans le quartier de Hadara (Est).
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http://masrifeki.com/07.01.25.htm