Par Albert (Albert) le jeudi 13 novembre 2003 - 21h22:

Chanson RAP.

LE RAP …ALLO CHARLI…TANGO…



Rumeurs en G.B, le pays du J.B, le B.C.B.G le futur ' introunisè', le retroussé
Sur qui l'ont dit s'être cambré pas à Cambraie, mais yesterday, en chambré
A goûté paraît il au bon nectar chambré dans sa cave sans têtards par un membre
Qui s'est vite rhabillé…..Hè..Hè..Hè….§§§§……ALA..ALA…

Rumeurs…Humeur grise dans le Bukingam Palace
Qui jamais ne se lasse, queux dalle, pas tous ces scandales
J'm'en tape de ces pédales accroupies sur la dalle ALA …ALA…§§§§§..

Orgies d'hommes pétasses qui jacassent se prélassent en ' harnaches' ,bottes de cuir et chapeaux melons…§§§§…. Sous les coups de boutoir en chair des domestiques..Nique..Nique….§§§§§…..Ala ..Ala….§§§§§

Rumeurs B.C.B.G en G.B où le gibet est interdit
Mais pas l'offrande du postérieur, cours de rieurs
Aux p'tis sous bien montés par -devant
Pour lui limer la corolle brune, bien couronnée….
Touyèba mta Balace…§§§§…..Ace…Ace….Ace….§§§§§

Rumeurs…..Humeur pâle de la vieille reine 'entrônée' qui hurle au parfum de scandale
A l'opprobre, à l'infamie pas propres, parvenues aux oreilles naïves des folles qui
Cachent leurs railleries en sourdine sous leurs jaquettes pour garder leur noblesse
De cul te sous les lambris des grands salons…§§§§…..

Camélia, ma petite fleur chérie camée, écornée, écorchée, cocufiée, crucifiée
Et l'encule et j' en passe sur les Hè hè….J J J
Ollalla quel coup dur tiré
Sans doute à la sauvette
Derrière ton dos en levrette.
La trahison serait -elle l'œuvre de la Chasseresse Diane qui châtie de loin son âme assassinée…§§§§…..

Rumeurs en G.B, le pays du J.B, le B.C.B.G le futur ' introunisè', le retroussé
Sur qui l'ont dit s'être cambré pas à Cambraie, mais yesterday, en chambré
A goûté paraît il au bon nectar chambré dans sa cave sans têtards par un membre
Qui s'est vite rhabillé…..Hè..Hè..Hè….§§§§……ALA..ALA…

Chut…!Chut….§§§…. Les parties basses doivent être voilées….

C' p' t' être pas dans ses Landes, ni au Groenland
Tous ces coups de vrille en langue
Tournant comme des ronds..§§§§….

'Vas 'y molloOOOOOO….OOOOOHHHH……Sur ma bulle auréolée…§§§
Sinon ma tiare va sauter comme une citrouille….C……OUILLLLE…OUILLEEE….
Défoncée…..Hè…hè….§§§§§…..

Giclons…! Giclez ……Allez bandes de pédal'OOOOOOOOOO…§§§…
Le Château de sa majesté s'est empalée
Le croquignole au long nez s'est enfourché sur un pic pas anobli mais enferré.

Albert Pour Harissa.Com.

Par A_Soued (A_Soued) le jeudi 13 novembre 2003 - 20h21:

Genève n'est pas Oslo


C'est vrai qu'il y a 10 à 20% de Palestiniens qui cherchent à vivre pacifiquement avec les Israéliens et que ce pourcentage pourrait augmenter avec le temps si la désescalade des armes, des attentats et de l'incitation à la haine pouvait se concrétiser.

Mais les résultats d'un sondage récent fait conjointement par deux organismes, l'un israélien "The public opinion research of Israel" et l'autre, palestinien, "the Palestinian Center of Public Opinion" montre qu'aujourd'hui 59% des Palestiniens pensent que le Hamas et le Jihad Islamique, deux organisations considérées comme terroristes par l'Occident, devraient continuer la lutte armée, même si Israël libère toute la Cisjordanie et Gaza! De plus, 80% des Palestiniens disent ne pas vouloir abandonner la revendication du "droit de retour" en Israël. Ces deux chiffres sont significatifs et montrent que la majorité des Palestiniens suivent leur leader Arafat dans sa volonté d'éliminer tout état Juif au Moyen Orient.

Dans ces conditions, est-ce le moment pour les Israéliens de baisser leur froc et de faire encore des concessions?



C'est ce qu'ont fait trois politiciens notoires de la gauche israélienne qui ne sont mandatés que par leur ego démesuré. Comme l'a dit si bien un observateur étranger à Jérusalem, Philippe Léotard, ils ne l'ont pas fait secrètement et par altruisme, mais pour des raisons politiciennes, en faisant le maximum de publicité à leur démarche félonne.

Dans ce trio, il y a toujours le même instigateur qu'on a déjà rencontré à Oslo, Yossi Beilin. Cet homme qui est rémunéré par une officine européenne (salaire, bureau, secrétariat et voiture) n'a que faire d'un état Juif; il a toujours milité avec de nombreux européens pour un état binational, sans tenir compte de la sensibilité de ses compatriotes. C'est un dogmatique qui met son intelligence au profit d'une utopie dangereuse, car inopportune.



Oslo était déjà un pari risqué sur l'avenir, céder un territoire tangible contre une paix hypothétique… Quoique réticent, Rabin a pris néanmoins ce risque, s'apercevant très vite, dès les attentats de Tel Aviv d'octobre 1994, qu'il avait fait faire fausse route à l'état d'Israël. Il s'était fait berner par des interlocuteurs qui n'avaient pas les mêmes objectifs de paix que lui, aussi bien dans le camp palestinien que dans le camp israélien. Sous la pression du duo Beilin-Peres, il a fait ce qu'un novice fait quand il a perdu en bourse; il continue à miser, car il espère qu'elle remontera. Or sa mise spéculative a fondu, puis le Krach est arrivé. Rabin y a perdu la vie et Israël toutes ses illusions! Peres et Barak se sont retirés sur la pointe des pieds sans s'excuser. Mais Yossi Beilin est toujours là, avec de nouveaux complices, prêts à miser sur n'importe quoi, pourvu qu'il reprenne du service…Il n'avait même pas été élu à la Knesset…

Le contrat de 28 pages signé fictivement à Genève par le trio Beilin-Mitzna-Burg, non vraiment, ce n'est pas du tout sérieux!

Il y a un gouvernement légalement élu en Israël qui mène une politique qui vaut ce qu'elle vaut, dans des conditions difficiles. Sans être suicidaire, cette politique a de bonnes chances d'aboutir, à condition d'être encore plus patient que l'adversaire. Et voilà que trois comploteurs, qui pensent détenir la vérité, se croient tout permis dans la seule démocratie du Moyen Orient, n'ayant jamais appris ce qu'est une "limite raisonnable".

Car comme dit Nathan Tcharanski, on ne cède pas, même sur un papier qui n'a aucune valeur légale, l'espoir bimillénaire de toute une nation, Jérusalem. Sans Jérusalem, sans les lieux considérés comme saints depuis trop longtemps, sans les symboles, le peuple d'Israël perdrait toute légitimité sur sa terre et serait condamné à errer à nouveau dans une nouvelle attente.

On n'abandonne pas non plus des frères et sœurs qui ont tout perdu dans les pays arabes et qu'on a incité à émigrer en Israël. Ils sont plus de 600 000. Et qui parle d'eux? On n'abandonne pas à leur propre sort 230 000 citoyens que la gauche a encouragé à aller vivre en Judée et Samarie.

Enfin, on ne demande même pas leur avis aux Chrétiens de Cisjordanie qui, depuis dix ans, continuent à déserter la région, ni aux Musulmans de Jérusalem dont certains préfèreraient rester Israéliens…



Oslo c'était une erreur. Genève c'est de la lâcheté!



Albert Soued, écrivain

Par Claudia (Claudia) le jeudi 13 novembre 2003 - 19h57:

AUX GRANDS MOTS, LES GRANDS MOYENS…


S ’IL Y A UNE MANIE QUE JE DÉTESTE CHEZ LES ADULTES. C’EST BIEN CELLE DE PARLER PAR PROVERBES . TU AS DE LA DIFFICULTÉ À RÉSOURDRE UN PROBLÈME? IL S’EN TROUVE TOUJOURS UN POUR TE DIRE : »LA NUIT PORTE CONSEIL. » TON CHUM VIENT DE TE LAISSER ET TU AS LE CŒUR EN PURÉE? »UN DE PERDU , DIX DE RETROUVÉS »,TE LANCE-T-ON. COMME SI ÇA POUVAIT T’AIDER À SURMONTER TA PEINE.

CES PHRASES, MES PARENTS EN UTILISENT À LA PELLE. LA SEMAINE DERNIÈRE , PAR EXEMPLE,MA MÈRE ÉTAIT EN CONVERSATION TÉLÉPHONIQUE AVEC SA MEILLEURE AMIE. TOUTES DEUX D’ENTRETENAIENT DE LEUR SUJET FAVORI. À UN MOMENT DONNÉ, PRENANT UN AIR GRAVE, MA MÈRE A FRONCÉ LES SOURCILS ET À LÂCHÉ :»TU SAIS, SYLVIE,À L’IMPOSSIBLE NUL N’EST TENU. » SON TON ÉTAIT PLUS CÉRÉMONIEUX QUE CELUI D’UN DIRECTEUR D’ÉCOLE.



JUSQU’À TOUT RÉCEMMENT , MOI AUSSI,ÇA M’IMPRESSIONNAIT CES GRANDES PHRASES DRÔLEMENT CONSTRUITES AVEC DES MOTS QUI FONT SOUVENT SÉRIEUX. LE SENS DE CES DICTIONS ME PARAISSAIT TELLEMENT OBSCUR QUE J’AVAIS VAGUEMENT LE SENTIMENT QUE MES PARENTS PARLAIENT UNE AUTRE LANGUE.

MAIS UN JOUR, IL Y A SIX MOIS, J’AI DÉCOUVERT LE POT AUX ROSES. DANS LE PETIT LAROUSSE ,UNE VINGTAINE DE PAGES ROSES NANANE COMPORTAIENT UNE MAGNIFIQUE LISTE DE PROVERBES ACCOMPAGNÉS DE LEUR EXPLICATION. JE M’ÉTAIS MÉPRISE SUR LEUR COMPTE DURANT TANT D’ANNÉES.

AU COURS DES SEMAINES QUI ONT SUIVI, JE ME SUIS MISE À L’OUVRAGE. CHAQUE SOIR, JE M’OBLIGEAIS À MÉMORISER CINQ DICTONS ET LEUR SIGNIFICATION. IL M’A FALLU PLUS D’UN MOIS. POUQUOI M’ÊTRE DONNÉ TANT DE MAL? IL N’Y A RIEN À FAIRE,QUAND JE POSE UNE QUESTION CLAIRE-NETTE-ET-PRÉCISE ET QU’ON ME RÉPOND PAR UN TRUC DU GENRE « À TOUT SEIGNEUR, TOUT HONNEUR » J’AI ENVIE DE MORDRE. GR…. CHAQUE FOIS, J’AI L’IMPRESSION QU’UN MUR VIENT D’APPARAÎTRE ENTRE MOI ET MON INTERLOCUTEUR.

J’AI PRIS UNE GRANDE DÉCISION. JE LA LEUR FERAI PASSER, À TOUS, CETTE MANIE QU’ILS ONT DE TOUJOURS SE CACHER DERRIÈRE DES PHRASES À MILLE DOLLARS. COÛTE QUE COÛTE!



« AUX GRANDS MAUX LES GRANDS MOYENS ! »



DEPUIS CE MATIN, J’AI RÉUSSI À EN PLACER DIX-HUIT. D’ABORD , MA MÈRE QUI, EN SE LEVANT M’A ACCUSÉE D’AVOIR PROFITÉ DE SON ABSENCE POUR INVITER MON CHUM, J’AI RÉPLIQUÉ :

-« QUE VEUX-TU , QUAND LE CHAT N’EST PAS LÀ ,LES SOURIS DANSENT. »

PIQUÉE AU VIF, ELLE M’A IMMÉDIATEMENT REPROCHÉ DE LUI MANQUER DE RESPECT.

-« TELLE MÈRE, TELLE FILLE », AI-JE ENCHAÎNÉ, SANS TROP SAVOIR CE QUE JE DISAIS.

HORS D’ELLE, ELLE A AVALÉ BRUYAMMENT SA SALIVE, MAIS AVANT MÊME QU’ELLE AIT LE TEMPS DE RIPOSTER, J’AI LANCÉ :

-« AUTRES TEMPS, AUTRES MŒURS, CHÈRE MAMAN. »



ET VLAN!! ÇA LUI A CLOUÉ LE BEC! MA MÈRE PERDAIT PEU À PEU SA BELLE ASSURANCE. ELLE EST RESTÉE BOUCHE BÉE PENDANT DE LONGUES MINUTES. DE MON CÔTÉ SATISFAITE, JE SUIS ALLÉE POURSUIVRE MON ŒUVRE AILLEURS. MON PÈRE A EU DROIT AU MÊME TRAITEMENT, SANS MÉNAGEMENT. CE SONT PAS TROIS, MAIS CINQ DICTONS QUE JE LUI AI SERVIS COUP SUR COUP.

À MON GRAND PLAISIR, J’AI MÊME RÉUSSI À PLACER MA PHRASE PRÉFÉRÉE.

« LA PLUS BELLE FILLE DU MONDE NE PEUT DONNER QUE CE QU’ELLE A », LUI AI-JE GLISSÉ QUAND IL M’ ACCUSÉE DE NE PAS L’ÉCOUTER.

EXCÉDÉ, IL M’A ENVOYÉE RÉFLÉCHIR DANS MA CHAMBRE.

UNE HEURE PLUS TARD, MA MÈRE À SES CÔTÉS, IL EST VENU ME REJOINDRE.

-« TU AS GAGNÉ, M’ONT-ILS DIT EN ENTRANT DANS LA PIÈCE.ON A COMPRIS TON PETIT MANÈGE! PUIS UN PEU GÊNÉ, MON PÈRE M’A TENDU UNE PANCARTE.

-« TU PEUX LA COLLER OÙ TU VEUX, M’A-T-IL DIT. POURVU QU’ELLE SOIT BIEN VISIBLE… »



ALORS DORÉNAVANT, SOUS LE CARTON « PAS DE COLPORTEUR » QUI TRÔNE SUR LA PORTE D’EN AVANT, ON PEUT LIRE EN GROSSES LETTRES :



IL EST DÉFENDU D’UTILISER DES PROVERBES DANS CETTE MAISON »



AVEC MON MARQUEUR ROSE, J’AI PRIS SOIN DE BIEN FAIRE RESSORTIR CHAQUE LETTRE, AFIN D’ÊTRE CERTAINE QUE LE MESSAGE NE PASSE PAS INAPERÇU.

ÇA INTRIQUE LES VISITEURS, MAIS UNE CHOSE EST SÛRE :

ÇA ÉLOIGNE LES IMPOSTEURS!!!!!

Par Michka (Michka) le vendredi 14 novembre 2003 - 10h10:

Lettre aux syndicats.


Bruxelles, le 12 novembre 2003

UNSA Education
87 bis, avenue Georges GOSNAT
94853 IVRY s/ SEINE

Monsieur le Président,

J'ai le regret d'avoir à porter à votre connaissance que les principes de neutralité et de laïcité qui sont le fondement de la déontologie de l'école publique n'avaient été aussi gravement violés que par la publication aux éditions de Delagrave (2003) d'un manuel de français destiné aux élèves de CAP.

Ainsi, les élèves y sont appelés à travailler la lecture, l'écriture et la prise de parole sur un texte de l'AFP intitulé « c'était un jour de bac en Cisjordanie occupée » (page 56). Ce document est illustré par une photo ainsi légendée «Cisjordanie, évacuation d'une école ayant subi des tirs israéliens ». Il relate sans aucune mise en perspective, et de façon unilatérale les difficultés rencontrées par des élèves palestiniens qui ne peuvent « se concentrer sur fond de bruit de chaînes et de chars » et d'autres qui « arrêtés par l'armée israélienne ont été relâchés le matin de lépreuve de géographie (...) et n'ont aucune chance de réussite. »

A la même page, les exercices de lecture proposés demandent aux élèves de CAP : « (...)par qui les palestiniens sont-ils "occupés ?" »

Y figure aussi un exercice de «prise de parole» qui consiste en un jeu de rôle : « par groupe de quatre, reconstituer la rencontre de deux jeunes du camp d'Al Amaari avec deux gardiens israéliens ; les deux jeunes palestiniens expliquent qu'ils doivent quitter la prison [dans le texte !] pour aller passer leur examen. »

L'"atelier d'écriture" atteint des sommets de partialité : « écrivez une lettre à la Abu Sofia dans laquelle vous lui demandez de continuer à résister, en gardant espoir ».
Le comble c'est que ces travaux sont immédiatement suivis (page 57) d'une série d'exercices d'énonciation du verlan sous le titre « tu tchatches comme oim ? » où le principe de l'inversion des syllabes étant exposé, il est illustré par trois exemples : mère / reum, femme / meuf et juif / feuj et accompagné d'une analyse du travail de déconstruction sur les mots pour étudier la transformation du mot "arabe" en "rebeu" !

A un moment où l'on s'interroge sur l'interdiction des signes religieux a l'école, ce qui compte ce n'est pas seulement ce qu'on met sur la tête, c'est d'abord ce qu'on met dans la tête des enfants. Car la mission de l'école, c'est d'apporter recul, réflexion, et de donner aux jeunes des outils d'analyse critique qui permettront de comprendre le monde, au contraire des manuels de ce type qui génèrent les communautarismes et exacerbent les passions. On y trouve aucun éclairage, aucune explication du contexte, aucune mise en perspective, mais des exercices d'une partialité indécente reposant sur l'identification à une partie.

Ce manuel pour CAP attise la haine en important un conflit douloureux et complexe au coeur des établissements scolaires. La mise en relation, sur une double page, du conflit israélo- palestinien, d'une part, et des feujs et des beurs d'autre part, fait plus que suggérer une identification entre les protagonistes et des jeunes français de nos banlieues.

Mais il ne sera jamais utilisés à Henri IV : il s'agit d'un ouvrage pour CAP (filière d'enseignement professionnel correspondant à la plus basique des qualifications du système éducatif - niveau V), ce qui illustre bien la complaisance et la stigmatisation sociale que les auteurs du manuel attachent à cette filière.

En 2002, les statistiques du Ministère de la Justice révèlent que six actes racistes sur dix perpétrés en France le sont à l'encontre de victimes juives. Mais un sondage réalisé dans le même temps montre que seulement un français sur vingt croit que cela est vrai. Le racisme et l'antisémitisme sont une réalité quotidienne dans le France d'aujourd'hui dont la pleine mesure n'a pas été prise.
Ce n-est pas là l'école que nous voulons, ce n-est pas là la France dans l'Europe que nous voulons.

Si le retrait du manuel s'impose tout comme s'impose une enquête sur les circonstances qui ont permis la mise en circulation de ce texte, je me dois, au-delà de l'ouvrage lui-même, d'attirer votre attention sur la dégradation du climat e tolérance dont cette publication n'est qu'un symptôme. Devant la gravité de ces faits et sans attendre son retrait effectif, je vous demande de bien vouloir prendre position avec la plus grande fermeté sur cette question et d'inciter vos adhérents à ne pas faire usage de ce livre.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de ma haute considération.


François ZIMERAY
Député Européen

Par Michka (Michka) le vendredi 14 novembre 2003 - 09h56:

PARLEMENT EUROPEEN

BUREAU DE FRANCOIS ZIMERAY

Député au Parlement Européen

Membre de la Commission des Affaires Etrangères et de la Défense
Membre de la Commission Juridique


Communiqué de presse

Mercredi 12 novembre 2003.


Un manuel scolaire français attise les haines communautaires.

François Zimeray dénonce une scandaleuse manipulation idéologique des élèves. Il demande le retrait immédiat de l'ouvrage et l'ouverture d'une enquête.


Jamais les principes de neutralité et de laïcité, qui sont le fondement de la déontologie de l'école publique, n'avaient été aussi gravement violés que par la publication, aux éditions de Delagrave (2003), d'un manuel de français destiné aux élèves de CAP.


LES FAITS :


Ainsi les élèves y sont appelés à travailler la lecture, l'écriture et la prise de parole sur un texte de l'AFP intitulé « c'était un jour de bac en Cisjordanie occupée» (page 56). Ce document est illustré par une photo ainsi légendée «Cisjordanie, évacuation d'une école ayant subi des tirs israéliens ». Il relate, sans aucune mise en perspective, et de façon unilatérale, les difficultés rencontrées par des élèves palestiniens qui ne peuvent "se concentrer sur fond de bruit de chaînes et de chars" et d'autres qui, « arrêtés par l'armée israélienne, ont été relâchés le matin de l'épreuve de géographie (...)et n'ont aucune chance de réussite."


A la même page, les exercices de lecture proposés demandent aux élèves de CAP : « (...)par qui les palestiniens sont-ils "occupés ?" »


Y figure aussi un exercice de «prise de parole» qui consiste en un jeu de rôle : « par groupe de quatre, reconstituer la rencontre de deux jeunes du camp d'Al Amaari avec deux gardiens israéliens ; les deux jeunes palestiniens expliquent qu'ils doivent quitter la prison [dans le texte !] pour aller passer leur examen. »

L'"atelier d'écriture" atteint des sommets de partialité : « écrivez une lettre à Ala Abu Safia dans laquelle vous lui demandez de continuer à résister, en gardant espoir».

Le comble c'est que ces travaux sont immédiatement suivis (page 57) d'une série d'exercices d'énonciation du verlan sous le titre « tu tchatches comme oim ? » où le principe de l'inversion des syllabes étant exposé, il est illustré par trois exemples : mère / reum, femme / meuf et juif / feuj et accompagné d'une analyse du travail de déconstruction sur les mots pour étudier la transformation du mot "arabe" en "rebeu" !


FRANCOIS ZIMERAY SAISIT LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE MAIS EGALEMENT LES FEDERATIONS DE PARENTS D'ELEVES ET SYNDICATS D'ENSEIGNANTS.
« LES JUIFS NE SERONT PAS LES FUSIBLES DE LA REPUBLIQUE ».


(extraits de la lettre au Président de la République).
« A un moment où l'on s'interroge sur l'interdiction des signes religieux a l'école, ce qui compte ce n'est pas seulement ce qu'on met sur la tête, c'est d'abord ce qu'on met dans la tête des enfants. Car la mission de l'école, c'est d'apporter recul, réflexion, et de donner aux jeunes des outils d'analyse critique qui permettront de comprendre le monde, au contraire des manuels de ce type qui génèrent les communautarismes et exacerbent les passions. On y trouve aucun éclairage, aucune explication du contexte, aucune mise en perspective, mais des exercices d'une partialité indécente reposant sur l'identification à une partie ».

Embrigadement :

« Ce manuel pour CAP attise la haine en important un conflit douloureux et complexe au cur des établissements scolaires. La mise en relation, sur une double page, du conflit israélo- palestinien, d'une part, et des feujs et des beurs d'autre part, fait plus que suggérer une identification entre les protagonistes et des jeunes français de nos banlieues. »

Complaisance :

« Mais il ne sera jamais utilisé à Henri IV : il s'agit d'un ouvrage pour CAP (filière d'enseignement professionnel correspondant à la plus basique des qualifications du système éducatif - niveau V), ce qui illustre bien la complaisance et la stigmatisation sociale que les auteurs du manuel attachent à cette filière. »

(...)« Un récent sondage, orienté, aboutit à ce que 59% des Européens considèrent quIsraël est le plus grand danger pour la paix dans le monde. Avec un conditionnement comme celui là, il faut se féliciter qu'ils ne soient que 59% ! Ils devraient être beaucoup plus nombreux lorsqu'au matraquage médiatique s'ajoute le conditionnement des manuels scolaires à destination des élèves les moins armés pour pouvoir exercer un recul critique, ceux du CAP!


En 2002, les statistiques du Ministère de la Justice révèlent que six actes racistes sur dix perpétrés en France le sont à l'encontre de victimes juives. Mais un sondage réalisé dans le même temps montre que seulement un français sur vingt croit que cela est vrai. Le racisme et l'antisémitisme sont une réalité quotidienne dans la France d'aujourd'hui dont la pleine mesure n'a pas été prise.
Monsieur le Président de la République, ce n'est pas là l'école que nous voulons, ce n'est pas là la France dans l'Europe que nous voulons. Les juifs ne seront pas les fusibles de la République ! »

« Si le retrait du manuel s'impose, tout comme s'impose une enquête sur les circonstances qui ont permis la mise en circulation de ce texte, je me dois, au-delà de l'ouvrage lui-même, d'attirer votre attention sur la dégradation du climat de tolérance dont cette publication n'est qu'un symptôme supplémentaire.(...) »


François ZIMERAY


Contacts : Virginie Tilhet Coartet : 06.86.15.31.11 et Coralie Declercq 00.32.2.284.53.60.
François Zimeray (PS) est co-fondateur du Cercle Léon Blum.

Par Hajkloufette (Hajkloufette) le vendredi 14 novembre 2003 - 05h59:

En reponse a Jero !!!
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Par Jero (Jero) le jeudi 13 novembre 2003 - 15h39:

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Par Claudia (Claudia) le jeudi 13 novembre 2003 - 15h28:

Les juifs du Maroc tiraillés entre la crainte du terrorisme et la survie d'une civilisation millénaire

CASABLANCA (AP) - Harry Amar est inquiet. Sa petite soeur ne connaîtra jamais le Maroc où il a grandi, un Maroc où les juifs et les musulmans cohabitaient paisiblement.

Audrey, 3 ans, a vu son école maternelle juive être évacuée le mois dernier lors d'une alerte à la bombe. Elle doit maintenant traverser un barrage de police simplement pour se rendre dans l'établissement. "J'ai peur de ce que cela pourrait faire sur son psychisme" dit Amar, 26 ans, lors d'une pause au bureau de sa société d'importation. "C'est dur; surtout quand vous n'êtes qu'un enfant."

Le royaume chérifien a longtemps été un exemple de cohabitation entre juifs et musulmans, témoin d'un espoir de paix possible entre Israéliens et Palestiniens. Mais aujourd'hui la petite communauté juive à la présence millénaire semble une cible.

Les attentats-suicides du 16 mai à Casablanca ont fait 45 morts, dont 12 kamikazes. Aucun juif n'a été tué mais trois des cinq attentats islamistes visaient des symboles de la présence juive au Maroc: un cimetière, un centre communautaire et un restaurant tenu par un israélite.

En septembre, deux juifs marocains ont été tués, l'un poignardé à Meknès alors qu'il se rendait à la synagogue, l'autre abattu à bout portant par des agresseurs masqués à Casablanca. Ces assassinats ont abasourdi le Maroc qui se faisait une fierté de sa tolérance religieuse.

Désormais, les juifs marocains se demandent s'il est prudent de rester. Beaucoup sont déterminés à tenir bon, pensant que ce serait un désastre pour le Maroc - et pour l'histoire - si les derniers juifs restants faisaient leurs valises. Après des dizaines d'années d'émigration, il ne reste plus que 3.000 juifs dans le royaume contre 280.000 en 1948. Beaucoup sont allés en Israël, où on leur a garanti la citoyenneté au bénéfice de la "loi du retour". D'autres sont partis en espérant trouver de meilleures conditions de vie en France ou au Canada.

Les membres de cette communauté ont ainsi vu émigrer la plupart de leurs parents et amis. Harry Amar explique que très peu de ses amis d'enfance sont encore ici alors que ses oncles et tantes sont installés en Israël ou en France. "Si j'avais le choix, je ne serai plus ici" explique-t-il en rêvant de New York.

Joe Kadoch, gérant du Positano, l'élégant restaurant italien visé par les kamikazes du 16 mai, estime que les juifs marocains ont perdu leurs repères depuis les attentats. "Il y a un avant et un après", dit-il; "avant c'était le Maroc, nous étions confiants dans l'avenir. Tout ceci s'est effondré".

Avant l'exil massif de la communauté, "chaque Marocain avait un copain juif, maintenant c'est fini", explique Kadoch qui a décidé de rester malgré la menace terroriste. "Si notre communauté disparaît, c'est une histoire millénaire qui s'effondrera", ajoute-t-il. Il a rouvert son restaurant deux semaines seulement après l'attentat.

Les premiers juifs se sont installés au Maroc il y a plus de 2.000 ans, près des six siècles avant l'islamisation du pays par les Arabes. En dépit de pages sombres, comme l'expulsion des juifs de plusieurs villes au 18e siècle, le sort de cette communauté a été plus enviable qu'en Europe, selon les gardiens de la tradition juive marocaine.

Alors que l'Inquisition faisait régner la terreur en Espagne, les juifs espagnols trouvaient refuge au Maroc. Pendant la seconde guerre mondiale, quand les Nazis réclamaient les juifs marocains au gouvernement français de Vichy, la réplique historique du sultan Mohammed V fut: "Il n'y a pas de juifs au Maroc, seulement des Marocains".

Plus récemment, feu le roi Hassan II a joué un rôle clé dans le rapprochement israélo-arabe en effectuant une médiation qui a permis les accords de paix conclu entre l'Etat hébreu, l'Egypte et la Jordanie. Aujourd'hui, un des plus influents conseiller du roi Mohammed VI, André Azoulay, est juif, une réalité difficilement concevable dans un autre pays musulman.

A Casablanca, la capitale économique du royaume qui compte encore plus de 30 synagogues, les boucheries "casher" côtoient les épiceries tenues par les musulmans.

De nombreux Marocains semblent fiers d'avoir maintenu en leur sein une communauté juive comme en témoigne la manifestation de plusieurs centaines de milliers de personnes à Casablanca au lendemain des attentats du 16 mai pour dire "non à la haine".

"Tant que nous maintiendrons une petite communauté ici, nous ne serons pas relégués dans l'histoire", explique Simon Lévy, président du musée du judaïsme marocain. "Il est facile de partir, il suffit d'acheter un billet d'avion. C'est plus difficile de rester, c'est plus beau et cela a plus de sens". AP

Par Email (Email) le jeudi 13 novembre 2003 - 15h24:

Bonjour


Je cherche à contacter Monsieur BOUTBOUL André David de Simon de David de Chalom né à Tunis(Tunisie)le 21/12/1911 ou ses ayant droit pour une affaire le(les) concernant.
Merci de votre aide


g.souleimen@voila.fr

Par Claudia (Claudia) le jeudi 13 novembre 2003 - 15h26:

Israël choqué par la mort de 3 bébés nourris avec du lait végétal allemand


JERUSALEM (AFP) - L'opinion publique israélienne était bouleversée mardi par la mort de trois nourrissons et l'hospitalisation d'une vingtaine d'autres bébés souffrant de béribéri après avoir consommé un substitut végétal de lait fabriqué en Allemagne.

Humana, la société allemande impliquée, a reconnu une part de responsabilité dans l'affaire.

Tous les médias israéliens ont consacré leurs gros titres à cette affaire qui a provoqué un début de panique parmi des milliers de parents qui se sont précipités dans les hôpitaux pour faire examiner leurs enfants.

Une enquête criminelle a été ouverte pour déterminer si les décès ont été provoqués par simple négligence ou à la suite d'un acte de "sabotage", a indiqué la police.

Ce lait végétal, fabriqué par la compagnie allemande Humana, était commercialisé en Israël sous le label Remedia, selon une recette particulière pour tenir compte des impératifs de casheroute, les règles alimentaires du judaïsme. Sept bébés présentant des symptômes neurologiques restaient hospitalisés mardi matin en Israël.

Un porte-parole d'Humana, le fabricant de lait en poudre allemand, à Herford (ouest de l'Allemagne), a reconnu qu'à la suite d'une erreur de calcul lors d'un contrôle de production, le lait de soja en poudre destiné au marché israélien ne comportait pas assez de vitamine B1.

Un manque de vitamine B1 peut provoquer chez les nourrissons le béribéri.

Humana est, selon ses propres affirmations, le deuxième fabricant de produits laitiers allemand.

Le ministère régional de l'Environnement de Rhénanie-du-Nord-Westphalie avait annoncé lundi avoir envoyé des experts dans l'usine d'Humana pour prélever des échantillons du substitut végétal incriminé.

Le produit était également vendu aux Etats-Unis à destination notamment de familles juives. Selon le quotidien Jerusalem Post, citant un responsable du ministère de la Santé israélien, plusieurs nourrissons américains présentant des signes de béribéri, ont été hospitalisés.

Les médias israéliens ont également indiqué que le service de santé de la ville de New York a appelé à ne plus utiliser le produit incriminé et à faire passer des examens aux bébés nourris avec ce lait de substitution fabriqué à partir de soja.

Selon des analyses effectuées par le ministère de la Santé israélien, le lait incriminé ne contenait pas les vitamines B1 contrairement à ce qui était indiqué dans sa composition.

Avant que le groupe allemand ne réagisse, l'avocat de Remedia, Me Israël Lechem, avait affirmé que celui-ci avait informé lundi les représentants de la firme israélienne qu'il avait décidé de ne plus "ajouter de vitamines B1 et de se contenter des vitamines B naturelles contenues dans le soja utilisé pour la production de ce lait".

"Cette décision a été prise sans que Remedia ne soit consultée ou même informée de ce changement de formule", a ajouté mardi M. Lechem lors d'une intervention devant la commission du Travail et des questions sociales du Parlement.

L'hypothèse d'un éventuel "sabotage" a même conduit la police israélienne à solliciter l'aide des services secrets, selon la radio militaire.

"Le fait qu'il s'agisse d'une ligne de production spécialisée dans les produits cashers destinés à Israël crée des soupçons qu'il puisse s'agir d'un acte de malveillance anti-juif", a affirmé un responsable du ministère israélien de la Santé cité par le Maariv.

Dans la nuit de lundi à mardi, la police a interrogé deux cadres de la société israélienne Remedia et procédé à une perquisition dans les locaux de l'entreprise à Rishon Le Tzion près de Tel-Aviv en saisissant des documents et des ordinateurs.

Le ministère de la Santé envisage également de retirer de la vente tous les produits Remédia, a ajouté la radio publique.

Par Email (Email) le jeudi 13 novembre 2003 - 14h59:

Bonjour

Nous sommes 3 françaises: Locky, Marion et Justine. Actuellement, nous faisons un travail dans le cadre du lycée sur le conflit israélo-palestinien vu par les jeunes de chaque camp. Nous ne souhaitons pas que ce travail soit scolaire. Nous cherchons à comprendre vraiment la situation et nous arrivons sans préjugés ou idées toutes faites. Nous voulons montrer aux jeunes français comment vous vivez pour qu'il prennent conscience du problème. Nous aimerions savoir si vous accepteriez de nous aider en nous mettant en contact avec de jeunes israéliens, de préférences de Jerusalem. Nous faisons appel à vous de manières à avoir des témoignages véridiques et personnels et non pas les idées préconçues dont nous abreuvent les médias.

Merci de nous contacter si vous acceptez. Votre aide nous sera précieuse pour bien retranscrire les faits sans les dénaturer.

Locky, Marion et Justine

jujuboussard@wanadoo.fr

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 13 novembre 2003 - 11h54:

A Citron,
L'article de Mitzna est correct mais vous savez ce qui manque dans cet article? Le pourquoi, la raison de toutes ces restrictions. Si je ne me trompe pas, il ne parle pas des hommes qui explosent et des civils israeliens qui meurent déchiquetés.

Je me demande toujours, lorsque vous apportez un article israelien qu'est-ce que vous voulez nous démontrer? Qu'Israël est un pays démocratique? Ça nous le savons. Je trouve qu'il est plus intéressant que vous nous cherchiez des articles similaires dans les journaux arabes

Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 13 novembre 2003 - 09h15:

« c'était un jour de bac en Cisjordanie occupée » (page 56). Ce document est illustré par une photo ainsi légendée « Cisjordanie, évacuation d'une école ayant subi des tirs israéliens ». Il relate sans aucune mise en perspective, et de façon unilatérale les difficultés rencontrées par des élèves palestiniens qui ne peuvent « se concentrer sur fond de bruit de chaînes et de chars » et d'autres qui « arrêtés par l'armée israélienne ont été relâchés le matin de l'épreuve de géographie ... et n'ont aucune chance de réussite. »...
La 1ere question d etude de texte
Par qui les palestiniens sont ils occupes ???

Non ce n est pas un livre dans une ecole de l Autorite Palestinienne mais bien un des bouquins destine a des eleves de CAP (publie chez Delagrave ) lorsqu on sait qui sont la majorite des eleves suivant une filiere CAP on commence un peu mieux a comprendre les deviations de l ecole de la Republique .
http://www.procheorient.info/xjournal_pol_der_heure.php3?id_article=18167

Par Michka (Michka) le jeudi 13 novembre 2003 - 05h00:

Nous l'attendions ce livre. Est sorti le livre de Jean-claude Milner " Les penchants criminels de l'Europe démocratique" aux Editions Verdier.

Intéressant de lire comment l'Europe est en train de planifier la solution finale des Juifs. Voici un extrait édifiant, bonne lecture

... désormais, l'Europe ne se reconnait plus de limites ni géographiques ni historiques....

... Tout le poutour méditerranéen pourrait à terme se trouver inclus dans l'Euroland : mare nostrum. La rive septentrionale est acquise. Sur la rive méridionale, partons de l'Algérie : a-t-on assez compris l'intention du voyage de Chirac et l'insistance à tenir l'Algérie, contre toute évidence passée et présente, pour un pays arabe? et pour une zone de paix civile? On arrive à l'ensemble de l'Afrique du Nord.

De l'Afrique du Nord, on passe à l'Egypte ( ô Bonaparte, ô Lesseps, ô Maspero, ô momies en tout genre...)

De l'Egypte à la Turquie par la mer. De la Turquie au Proche-orient, par la terre : a-t-on assez compris que proche est à prendre à la lettre et que le Liban a vocation à devenir une tête de pont de l'Euroland ? De là, qui sait?

Quand on a combiné le vieux rêve arabo-immémorial des Français au vieux rêve ottoman des Allemands, sans oublier le vieux rêve russe des Détroits, tout est permis....

... En vérité, il n'y a qu'un seul obstacle réel, hormis les USA - mais quoi, ce sont des fous et des enfants . Cet obstacle, c'est l'existence d'un Etat nommé Israël. Car Israël se présente comme un tout limité, dans la forme d'un Etat-nation réclamant des frontières sûres et reconnues.

Un tel langage est réputé intrinsèquement guerrier par l'Europe unie, où d'absence de frontières constitue l'alpha et l'oméga de la géopolitique de la paix.

Plus grave, il suffit à démontrer, s'il en était besoin, qu'une fois de plus le limité a fait intrusion dans l'illimité. Autant dire que L'Europe est sur le point de s'avouer à elle-même qu'un problème s'est constitué à nouveau et qu'elle ne peut aller de l'avant sans l'avoir résolu.

L'analogie, au sens mathématique du terme, devrait frapper. Dans le programme de l'Europe du vingt et unième siècle, l'Etat d'Israël occupe exactement la position que le nom juif occupait dans l'Europe d'avant la césure de 39-45. Celle d'obstacle....

....Le bon Européen condamne Israël et croit qu'il s'agit de condamner la politique d'un petit Etat, récent et peut-être éphémère ; mais à Durban ou à Paris, les signifiants vont plus loin que le phonographe intérieur. " Condamner " s'entend " condamner à mort ", " Israël s'entend " tous les Juifs, un par un ".

Qu'il le sache ou non, le bon Européen demande la mort de tous et de chacun....