Par Albert (Albert) le mardi 02 mai 2006 - 16h10: |
Le chemin du Hamas .
Ils vont trouver le chemin du Hamas...
Epître aux Béotiens
Version moderne de « la pitié dangereuse »
ou encore « Ecrasons le scorpion tant qu’il en est encore temps »
Comme l'écrit James Lileks le 26 avril dans la JWR :
.../ "Comprenez bien : ils ne sont pas civilisés, et le dialogue n'y mettra pas fin".
Il ajoute : l'Iran a annoncé qu'il allait offrir 50 millions de $ au Hamas pour payer ses factures. "Argent de poche, diriez-vous". Mieux vaut dire "Argent de poche à grenade"./...
.../ le jour suivant cette récompense, un islamikaze à la bombe a tué huit personnes [dont deux Français, en blessant grièvement une jeune touriste française] à un stand de restauration rapide à Tel Aviv.
Le Hamas, parlant avec ce sens exquis de la nuance et de la raison qui les a fait élire pour diriger l'Autorité Palestinienne, défend l'attaque. Ils blâment l'agression d'Israël - sûrement pour les pots de fleurs renversés sur le chemin de Gaza - et désignent cette action comme de"l’autodéfense"./...
Comment l'Occident devrait-il répondre, poursuit-il ? Le front plissé, bien sûr :
.../"Le Secrétaire Général de l'ONU Kofi Annan, par son porte-parole, a appelé l'autorité Palestinienne "à prendre une position publique claire contre de tels actes de terrorisme injustifiables".
En d'autres termes, Annan veut que le Hamas condamne comme "injustifiable" quelque chose qu'il a justifié. Et de le faire sincèrement : voilà la réponse des hommes civilisés à la barbarie : ils en sont réduits à quémander un mensonge"/...
Outre le fait qu'il est absolument étrange que jour après jour, le nombre de "fonctionnaires palestiniens" - bien souvent des "justiciers armés autoproclamés intégrés dans les forces du "Fatah", qui n'ont pas de scrupule à revendiquer les attentats commis en Israël, en partage avec le "jihad islamique" pour offrir une feuille de vigne virginale au Hamas, qui pourrait ainsi se targuer de "respecter la trêve avec Israël depuis plus d’un an", il est de la première importance de savoir pourquoi ce serait le "peuple palestinien" qui devrait faire l'objet de toutes les attentions de la planète, alors que bien d'autres peuples souffrent depuis des années dans la misère et de l'injustice, à commencer par celui du Darfour, sans oublier le peuple iranien, vivant sous la férule de fous de dieu depuis 27 ans, ni le Peuple martyr de Corée du Nord, vivant sous l'oppression de tyrans communistes atteints de folie autodévastatrice, depuis 53 ans.
Ne parlons pas du Peuple martyr du Rwanda, au génocide duquel l'administration française a participé comme le décrit avec moultes détails Serge Farnel dans une série d'articles publiés par la MENA : "Un étendard sanglant à laver", en 12 parties.
Pour en revenir aux Palestiniens, il y a en cette fin avril - début mai 2006 un tir de barrage médiatique dont j'ai relevé quelques perles dans le Figaro.
Selon l'adage "Qui peut le plus, peut le moins", et si le Figaro adopte dans cette affaire un ton uniformément propalestinien, et fait un plaidoyer pro-Hamas dans tous les éditoriaux et articles dont nous verrons des extraits, on peut être assuré que le "Monde", Libération" et la majorité des hebdomadaires nationaux abondent dans le même sens.
M. Jacques Chirac et son Premier Ministre Villepin sont aujourd'hui totalement démonétisés sur le plan politique aussi bien en France, qu'en Europe, pour ne rien dire du monde anglo-saxon, où on le considère pour un escroc, a fortiori incapable.
Jacques Chirac suscite auprès des Français un indice de défiance jamais atteint par un président de la Vème République, au point que commentateurs et hommes politiques de tous bords s'accordent sur la nécessité d'une réforme de la constitution qui rendra ses pouvoirs au Parlement en matière de politique étrangère, de défense, de budget, et débouchera sur une VIème République.
Il aura fallu un homme aussi incapable que Chirac pour mesurer les dangers d'une constitution qui conduit inéluctablement au césarisme. Quand César devient Néron...
Le seul os qui lui reste à ronger, c'est sa "chère Politique Arabe de la France", où le "Peuple palestinien » occupe la place enviée de cerise sur le gâteau d'un monde dominé par la corruption des élites, et l'oppression des Peuples.
Mais peu importe, ce soi-disant combat pour les "pauvres victimes palestiniennes" ayant le don de rassembler les foules enkeffyiées de l'Europe pacifiste bêlante, Chirac s'est emparé de cet os avec sa mâchoire de pitbull, et ne saurait le laisser à personne d'autre.
Le voilà à la recherche, avec Mahmoud Abbas, Kofi Annan, et bientôt Romano Prodi l'italien, José Luis Zapatero le savetier espagnol, d'un "Chemin du Hamas" qui leur permettra de contourner l'interdiction faite par la communauté internationale - Quartette en tête - de coopérer avec une organisation terroriste - le Hamas - inscrit comme telle sur la liste des organisations infréquentables.
Les Palestiniens font l'objet depuis 58 ans, soit trois générations, de l'attention jamais démentie de l'ONU, qui a créé un organisme spécifique pour eux : l'UNWRA. Cette organisation qui fait vivre dans la corruption et la gabegie 15.000 fonctionnaires dont une très grande majorité de palestiniens, qui perpétuent la mendicité comme mode de vie, pour l'excellente raison que les "pays frères arabes" se sont prononcés à de multiples reprises pour le "triple Non " : Non à la reconnaissance de l'Etat d'Israël, Non à un traité de paix, Non à la normalisation des relations avec l'Etat.
Comment se tirer ce dard du pied, alors qu'il est si pressant "d'aider le Peuple palestinien" pour lui éviter une "catastrophe humanitaire" ?
Chirac propose de verser l'argent des contribuables à un fond international géré par la banque mondiale ou le FMI, qui le reverserait à Mahmoud Abbas, élu en janvier 2005 à la grande satisfaction de la communauté internationale.
La situation de "Peuple mendiant et terroriste" vous confère-t-elle une rente éternelle sur la générosité de la "communauté internationale" ?
Il y a une réponse assez simple à cette question : les Européens, effrayés par les conséquences du premier embargo pétrolier ayant suivi la guerre d'agression par une ligue de pays arabes contre Israël en octobre 1973 (dite "guerre de Kippour"), les Européens donc, sous les oripeaux de "l'humanitaire», veulent pouvoir préserver leur plein d'essence du dimanche, à des tarifs qui ne dépasseraient pas les 75 $ qu'ils ont allègrement atteints.
Avec les fortunes ainsi accumulées, les pays arabes producteurs ont multiplié :
- les sites de propagation de l'Islam, avec la bénédiction de dirigeants européens organisateurs de l'Eurabia, sans le consentement éclairé de leurs peuples.
- les investissements juteux sur l'ensemble de la planète qui alièneront notre indépendance économique dans l'avenir, motivant la complaisance du monde des affaires avec une civilisation arabo-musulmane où les mots "démocratie" et respect des droits de l'homme" n'ont ni signification, ni traduction concrète.
Dans une "libre opinion" en date du 26 avril² ²
(http://www.lefigaro.fr/debats/20060426.FIG000000162_israel-face-au-hamas-les-ri...)
Un historien directeur de recherche au CNRS évalue les risques de l'option militaire face au Hamas.
L'auteur écrit :
.../" Bref, à défaut de renoncer à ses violents principes, il doit, pour un temps, modérer ses actes. C'est la seule option qui s'offre à ses dirigeants. Mais ont-ils les moyens et les nerfs de s'y tenir dans un environnement chaque jour plus hostile ? Leur conduite depuis l'installation du nouveau gouvernement ne cesse d'osciller entre la prudence et la provocation : tactique maladroite, et dangereuse, au service d'une stratégie habile./…
…/ « Or, vue d'Israël, cette stratégie présente à terme de redoutables risques. Le premier serait de laisser au mouvement islamiste, pour peu qu'il survive à ses débuts chaotiques, le temps de s'organiser et de se renforcer militairement, avant de choisir le moment opportun pour interrompre la trêve (comme il l'a fait dans le passé) et relancer le cycle de la violence. Plus alarmante encore est l'alliance nouée avec les Iraniens, qui s'emploient d'ores et déjà à renforcer leur présence dans les territoires palestiniens en fournissant au Hamas la même assistance stratégique et financière qu'ils apportent au Hezbollah dans le nord. D'autant que le retrait israélien de la bande de Gaza a facilité leur accès à cette partie de la région, où leurs agissements menaceraient non seulement Israël, mais plus encore la Jordanie et, au-delà, l'Egypte dont la stabilité politique n'est pas à toute épreuve. /...
Il poursuit :
.../"Puis il y a l'option militaire. Elle pose que si le Hamas ne change pas radicalement et s'il avalise des attentats sanglants, comme il vient de le faire, ou même des actes de violence «de basse intensité», il faudra déclencher une offensive générale dans les Territoires pour frapper l'infrastructure terroriste en cours de reconstitution, au risque de défaire le gouvernement islamiste et de plonger les Territoires dans l'anarchie. Là encore, on ne voit pas quelle suite politique tant soit peu favorable peut en émerger : Israël a décidé, heureusement, de partir de Gaza, ce n'est pas pour y retourner. » /...
Et ajoute de façon réaliste :
.../"Mais on peut également conjecturer, sur une note plus optimiste, qu'à la faveur des pressions internationales, le Hamas renonce à sa Charte et s'engage sur la voie de la négociation, en quoi il ne serait plus le Hamas. C'est faire, me semble-t-il, peu de cas des convictions qui animent ses militants. La conversion au pragmatisme ne peut effacer en quelques mois, ni en quelques années, des principes et des idées enracinées de surcroît dans une profonde croyance religieuse : parier sur leur abdication au nom de la raison politique est une chimère propre à nos sociétés démocratiques"./...
.../"De fait, les incertitudes qui plombent aujourd'hui les relations israélo-palestiniennes dépassent le cas particulier du Hamas. Ce mouvement n'offre à la vérité que la version extrême d'un état d'esprit encore largement répandu au sein des classes dirigeantes palestiniennes : la difficulté intime d'intérioriser la légitimité d'Israël et d'élaborer, partant, une vision claire de la paix, des frontières et des modalités de coexistence commune. C'est cette difficulté qui explique, plus qu'aucun autre facteur, l'échec d'Oslo, les tergiversations perpétuelles et les retournements d'Arafat, et, finalement, le déclenchement de la Seconde Intifada. Si beaucoup de Palestiniens consentent à négocier avec Israël, ils sont loin d'être aussi nombreux à accepter d'entériner définitivement la fin du «conflit des cent ans». L'occupation militaire, l'extension continue des implantations et les injustices, les souffrances, l'amertume qu'elles génèrent ne suffisent pas à l'expliquer. Le problème se noue à d'autres profondeurs : ce qui diffère la majorité des Israéliens de la majorité des Palestiniens c'est ce fait élémentaire, et essentiel, qui consiste tout simplement à accepter l'autre. Nous n'en sommes pas là. " /...
Enfin, l'auteur de l'article jusque là fort pertinent, termine dans l'illusion des bonnes âmes désespérées en état de siège, avec un éclair de lucidité :
.../"En attendant ce temps lointain, la seule option qui se présente au gouvernement israélien, quel que soit son interlocuteur en face, est de poursuivre le retrait des territoires palestiniens sur une ligne qui reste à déterminer. Cette politique comporte des risques considérables, notamment militaires, auxquels il faudra apporter des réponses militaires autres que la réoccupation des Territoires. Mais toute autre solution que la séparation entre les deux peuples compromettrait le maigre espoir de les voir un jour retrouver une coexistence pacifique. »/…
Car le retrait de la bande de Gaza en août 2005 a surtout prouvé une chose aux Palestiniens gavés de propagande jihadiste : c'est le Hamas qui aurait provoqué ce départ, et non pas la sagesse politique d'Ariel Sharon, comprenant l'urgence de la séparation des deux peuples pour des raisons démographiques. En conséquence, pour les Palestiniens, la "résistance à l'occupation paie", au moins en termes de propagande, aux dépens de la vérité.
L'auteur de cet article a le mérite de fixer les enjeux, même si à la vérité, les Forces de Défense d'Israël sont tout à fait en mesure d'écraser le scorpion du Hamas. On peine à comprendre pourquoi il ne le fait pas sans état d'âme.
Dans un article en date du 27 avril, ce sont cinq médecins qui mêlent leurs plumes pour écrire un plaidoyer propalestinien.
(http://www.le figaro.fr/debats/20060427.FIG000000167-le-desastre-humanitaire-qui...)
Les noms des auteurs ne sont pas mentionnés, mais il y a là un professeur de médecine de Bichat à Paris, un autre de Florianopolis au Brésil, deux médecins anesthésistes, et un cardiologue à Paris.
C'est dire que le "Peuple palestinien" bénéficie au sein de la communauté médicale d'un courant de sympathie intensif. Que c'est beau l'humanitaire !
Vous rendez-vous compte ? Mêler, dans un même élan, les "Restaurants du Coeur", "Médecins Sans Frontières", et Robin des Bois en prenant l'argent des riches européens pour le reverser aux veuves et aux mères de "martyrs palestiniens", comment résister à l'attrait de ce romantisme de pacotille islamo-gauchiste que le Che Guevara n'aurait pas renié ? Alors voilà nos nobles médecins qui plaident la cause du malheureux Peuple palestinien, avec des arguments qui nous en révèlent plus sur le fonctionnement de nos institutions que le porte-parole du quai d'Orsay lui-même. Je cite :
.../"Or voilà qu'à la suite des élections législatives, dont tous les observateurs ont reconnu l'exemplaire régularité, le Hamas l'a emporté. Avec pour conséquence l'arrêt de l'aide européenne./...
Question : faut-il continuer à aider une organisation terroriste aux projets fascistes éradicateurs d'Israël ?
La réponse est non ! Mais les bons apôtres ne sont pas gênés :
…/ « Cette décision est dramatique. Depuis des années, la Palestine vit au bord du gouffre. Avec la perte des revenus des travailleurs journaliers en Israël, l'aide européenne est cruciale : elle assure le salaire des 140 000 fonctionnaires palestiniens, dans un pays où le chômage avoisine les 70%, où 60% de la population vit avec moins de deux dollars par jour. »/…
Notons à ce stade que le nombre des "fonctionnaires de l'AP est de 140.000. Nous verrons dans un article daté du même jour que ce nombre va se hausser à 160.000. Au nom de quoi devrions-nous, devrais-je moi-même, verser des impôts pour que des fous furieux assassinent des civils, mes frères, en Israël ??? Et nos généreux médecins humanitaires de poursuivre, lâchant leur énormité :
…/ « Un drame se prépare, dont nous serions responsables, nous, Européens. »/…
Voilà une accusation exorbitante, une incrimination insupportable, une victimisation que nous n’accepterons plus : au nom de quoi l’Europe est-elle responsable du sort du « Peuple palestinien » ???
- Parce que nous payons désormais le baril de pétrole 75 $ ?
- Parce que nous aurions des obligations particulières par rapport à un Peuple que vit de la mendicité internationale depuis bientôt 60 ans, et n’a inventé pour tout apport à l’humanité que le terrorisme de masse, et la glorification des « martyrs » qui assassinent des Israéliens au motif qu’ils sont Juifs ?
- Parce que nous aurions déjà abandonné le terrain du combat idéologique, laissant aux fascistes de l’islamisme radical la gestion de notre planète, et de nos démocraties occidentales décadentes ?
A toutes ces questions, la réponse est non, définitivement non.
L’aide que nous pourrions apporter au « Peuple palestinien » ne saurait se concevoir que dans une claire volonté de règlement pacifique du conflit avec leurs voisins israéliens.
Pour en revenir à nos amis médecins, grands humanitaires devant l’Eternel, nos bons apôtres de poursuivre :
…/ « Prétendre continuer à «fournir l'aide humanitaire directement à la population», sans passer par le gouvernement, est un leurre. Bloquer par une pression sur les banques l'aide financière que nombre de pays ou bailleurs privés sont prêts à fournir relève de la forfaiture. Cette décision est incohérente. »/…
Mais nos amis médecins sont de grands enfants : nous pourrions commencer de les soupçonner d’avoir une sympathie qui va très au-delà des nécessités humanitaires.
Quand vous avez affaire à un assassin qui affirme bien haut sa volonté de vous annihiler, votre premier devoir est de le neutraliser.
Certes les Juifs, et donc les Israéliens connaissent dans leurs traditions et leur religion la nécessité de faire bon accueil à l’étranger, car rappelle la Torah « Tu as été étranger sur une terre étrangère ».
Il n’est donc pas question de laisser un « désastre humanitaire se perpétrer ».
Il est question d’organiser l’aide autrement, sans passer ni par les corrompus du Fatah, ni par les fanatiques du Hamas : qui reste-t-il demanderez-vous ? Eh bien les Israéliens détiennent de nombreux jeux de clés. Les Palestiniens doivent finir par reconnaître qu’ils devront partager la proximité de leur Etat avec l’Etat juif, qui cela leur plaise ou non. L’intransigeance de l’assassin ne paiera pas.
Il aura fallu aux Français et aux Allemands (non encore constitués en nation jusqu’à Bismarck) plus de trois siècles de guerre inexpiables et fratricides, pour parvenir dans une Europe dévastée et exsangue, à la conclusion que la paix était garante d’un développement prospère.
Les Israéliens le savent. Shimon Pérès l’a déjà proposé aux Palestiniens et aux Egyptiens.
Ceux-ci n’y ont vu qu’une nouvelle illustration d’une volonté hégémonique des Juifs au Moyen-Orient, qui leur aurait été révélée dans les « Protocoles des sages de Sion »
Les auteurs nous font alors des révélations intéressantes sur l’origine des fonds versés. Oyez plutôt, bonnes gens, et vous, contribuables tondus :
../ « Notre travail, parti d'une initiative privée, a été financé par le Conseil de Paris, puis par des fondations privées. Limité initialement au traitement chirurgical des paralysies par balles, le champ de nos missions s'est élargi ; à la demande des Palestiniens, puis sur fonds de la direction de l'Action humanitaire du ministère français des Affaires étrangères. Et voilà que notre maigre financement public n'est pas renouvelé pour 2006. Avons-nous démérité ? Notre travail serait-il devenu sans objet ?
Non, chers confrères, vous n’avez pas démérité : vous accomplissez une œuvre humanitaire grandiose. Nous vous admirons avec lustre.
Le seul hic, c’est que « l’humanitaire » est aujourd’hui le seul instrument de notre politique étrangère, prouvant la faiblesse des capacités de la France et de l’Europe de peser à l’international.
L’humanitaire doit relever de l’initiative et de la générosité – ou de la charité – privées, et comme notre caisse nationale de l’assurance maladie en est aujourd’hui à un déficit abyssal de 150 milliards d’euros cumulés, il est temps de s’occuper aussi de nos petits soucis bien français.
Je passe sur l’épisode du centre de radiothérapie, et du centre de cardiologie interventionnelle installés à nos frais en « Palestine », dont après tout, nous n’avons pas à assumer la charge, même si nous commençons à « accueillir en France toute la misère du monde », comme avait préconisé de NE PAS le faire Michel Rocard quand il créa le RMI en 1990.
Les auteurs en arrivent à leur péroraison :
…/ « Quelle cohérence y a-t-il à payer, avec nos deniers, puis à torpiller les mêmes programmes ? La faculté de médecine de l'université al-Qods, à Jérusalem-Est, qui produit depuis cinq ans 60 médecins, est en état de banqueroute : 17 millions de dollars de dettes laissées par le gouvernement précédent, est en grève depuis quelques jours »/...
Mais nous ne sommes en rien responsables de la banqueroute du système hospitalier palestinien, d’autant que le système hospitalier français sera en état de banqueroute avant la fin de l’année.
Charité bien ordonnée commence par soi-même…
…/ « Et voilà que l'Union européenne prétendrait n'accorder sa confiance qu'à un président palestinien désormais minoritaire, en état de cohabitation. Ne voudrait avoir, et interdit à quiconque d'avoir, le moindre contact avec les élus palestiniens. Quel exemple de démocratie donnons-nous ? » /…
Tout simplement l’exemple de la cohérence en politique : le Hamas est une organisation terroriste, d’inspiration fasciste, dont la philosophie est résumée dans le slogan « le prophète est notre guide (sinistres antécédents des « guide/führer/duce/caudillo/raïs), le jihad est notre voie, la sharia est notre loi, la mort dans le chemin d’Allah est notre but suprême ».
Oui face à ces « fous d’Allah, l’attitude politique raisonnable est la défiance, le refus de coopérer.
Le chancelier Hitler, élu le 30 janvier 1933 en Allemagne, était-il un exemple de démocratie ?
M. Hanyeh, qui promet la « destruction de l’entité sioniste » et l’imposition de la sharia l’est-il ?
Nos médecins si dévoués, qui n’ont apparemment pas assez à faire chez eux, concluent :
Cette mesure, imposée aux ONG qui travaillent en Palestine, a-t-elle la moindre crédibilité ? En d'autres termes, aurions-nous pu opérer plus de 500 Palestiniens sans l'aval du ministère de la Santé ? Il est urgent que l'Union européenne accepte le dialogue avec un gouvernement librement élu.
Un jour, la négociation s'est ouverte avec l'OLP. Le dialogue avec le Hamas viendra, nous le savons tous. Quel intérêt y aurait-il à provoquer délibérément un désastre sanitaire et social ? Une troisième intifada ? »/…
La menace voilée qui pèse dans cette dernière phrase est l’un de ces exemples de chantage absolument insupportable : je refuse d’aider celui qui me menace.
Comme médecin, je suis tenu de donner mes soins à tout un chacun, pas à mon assassin, pas sous la contrainte, pas sous la menace « d’une nouvelle intifada ».
Si c’est là toute l’argumentation que voudraient concentrer ces confrères « humanitaires », je les renvoie à leurs chères études : ils ont un très grand trou dans leur code de déontologie.
Cette remarque est d’autant plus piquante que dans un article de Georges Malbrunot daté du même jour, intitulé « Apre bataille de fonds entre Abbas et le Hamas », (http://www.lefigaro.fr/international/20060427.FIG00000015-apre_bataille_de_fond...)
L’auteur, réputé bon connaisseur de la région du Proche-orient et propalestinien invétéré, écrit :
…/ « Fonds secrets de l’OLP bloqués.
Le véritable trésor de guerre dont pourrait disposer Abbas est constitué des fonds secrets de l’OLP. Ils s’élèvent à 3 ou 4 milliards de dollars, selon Israël. Ils sont le fruit d’investissements en Afrique et de participations diverses. Leur gestion opaque avait été confiée par Arafat à un petit groupe d’amis de l’étranger, dont son financier de l’ombre, le Kurde irakien Mohammed Rasheed. Mais un an et demi après la mort du « Vieux », Mahmoud Abbas ne dispose pas de toutes les clés d’accès aux coffres. »/…
Et Malbrunot poursuit des révélations croustillantes sur la générosité des « frères arabes » :
…/ « Quoiqu’il en soit, Mohammed Abbas n’a pas envie de puiser dans les caisses de l’OLP ou du FIP pour renflouer celles d’une Autorité dominée par des islamistes, qui refusent de faire le moindre geste en faveur d’un dialogue avec Israël. »/…./... « Avant d’intégrer l’OLP, les islamistes exigent en effet de la « restructurer sur des bases nouvelles ». Sous entendu : pouvoir la contrôler.
…/ «Désargentés, vont-ils devoir assouplir leurs positions ? Cent jour après leur victoire aux législatives, les islamistes paraissent acculés. » C’est la raison pour laquelle ils ont accepté cette semaine qu’une éventuelle aide internationale passe par Abbas », indique un diplomate.
Leurs responsables font le tour des pays du Golfe pour trouver de l’argent. Mais pour l’instant, les promesses de dons des « frères arabes » sont restées lettre morte. Il en est ainsi des 55 millions de dollars mensuels octroyés lors du sommet arabe de Khartoum en mars, ou des 90 millions promis par l’Arabie saoudite. Après le dernier attentat islamiste à Tel Aviv que le Hamas a refusé de condamner, plusieurs pays arabes, sous la pression américaine, ont dû retarder leurs versements. Auparavant déjà, Washington avait demandé aux banques arabes de cesser de gérer les fonds publics palestiniens. Redoutant une fermeture de leurs succursales aux Etats Unis, elles ont obtempéré. Pour contourner ces interdits, les islamistes ont eu recours à des tours de passe-passe, comme de convertir certaines aides de dollars en euros. Mais les mailles du filet se resserrent. Si jamais le mécanisme du transfert de l’aide internationale via les services de Mahmoud Abbas ne fonctionnait pas, les islamistes n’hésiteraient pas à en faire porter la responsabilité à leur adversaire. Dans leur bras de fer avec Mahmoud Abbas, les intégristes n’ont sans doute pas dit leur dernier mot. « Ils pourraient très bien sortir les dossiers de la corruption qu’ils possèdent sur plusieurs personnalités du Fatah », avance un autre diplomate du Moyen-Orient.
Georges Malbrunot nous fait donc découvrir le merveilleux pays du Hamasland : que de gens délicieux !
Dans « l’Express » de la semaine,
../ »La question de l’aide occidentale aux Palestiniens, remise en cause depuis l’arrivée au pouvoir du Hamas, sera au coeur de la visite du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, jeudi et vendredi à Paris : http://www.lexpress.fr/
.../ "Comme l’a souligné le président de la République, il est important de réfléchir à ces modalités afin de poursuivre l’aide à la population palestinienne qui est une nécessité pour des raisons politiques, humanitaires et économiques", a déclaré mercredi le porte-parole du Quai d’Orsay, Jean-Baptiste Mattéi, lors d’un point de presse électronique"/...
Le rédacteur poursuit :
.../ "Les Etats-Unis et l'Union européenne ont suspendu leur aide directe au gouvernement palestinien formé par le Hamas le 29 mars, dans la foulée de sa victoire électorale du 25 janvier.
Lors d'une visite officielle en Egypte, la semaine dernière, Jacques Chirac avait jugé qu'il serait "à la fois injuste et politiquement maladroit de faire payer la population palestinienne".
Le président français et son homologue égyptien Hosni Moubarak avaient prôné la poursuite de l'assistance humanitaire selon des modalités à définir "dans des conditions respectueuses des règles de la démocratie"./...
L'émission 7 sur 7 du 28 avril poursuivait le tir de barrage médiatique :
Discussions sur le paiement des fonctionnaires palestiniens
.../"Le président français Jacques Chirac a indiqué, vendredi, que la France allait proposer à ses partenaires internationaux de créer un "fonds fiduciaire" géré par la Banque mondiale pour payer les 160.000 fonctionnaires palestiniens."/... : Nous en sommes donc à 160.000 fonctionnaires palestiniens !
Lire la suite sur http://www.7sur7.be
Reprise de l’aide
.../ M. Chirac s’est entretenu avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas qui achève une tournée destinée à alerter sur la situation financière catastrophique dans les territoires. M. Chirac devrait présenter ses propositions lors de la réunion du Quartette (Etats-Unis, Russie, Union européenne, Onu) du 9 mai. M. Chirac "a indiqué que la France proposerait à ses partenaires européens et internationaux (...) que l’on réfléchisse très rapidement à un dispositif qui permette la reprise de l’aide"/...
M. Kofi Annan n'est donc pas en reste : la situation au Darfour peut bien attendre.
Le 26 avril 2006, le secrétariat général de l'ONU émet un "message" pour l'assistance au Peuple palestinien", lu au Caire par Mme Angela Kane, "sous-secrétaire générale aux affaires politiques", qui révèle l'ampleur de la distorsion des réalités historiques dans le monde diplomatique. Titré :
"Kofi Annan demande à nouveau aux deux parties de respecter les obligations que leur impose le droit international, et de s'abstenir d'actions pouvant mettre des civils en périls".
(http://www.un.org/News/fr-press/docs/2006/SGSM10434.doc.htm).
Je vous renvoie à la lecture de la totalité de ce texte qui laisse tout à fait stupéfait.
Annan "respecte la décision du Peuple palestinien" (portant le Hamas au pouvoir), espérant que le "nouveau parlement palestinien s'emploiera à satisfaire l'aspiration de ce peuple à la paix et à un Etat" ...
M. Annan prend ses rêves pour des réalités, et les enfants du bon dieu pour des canards sauvages :
Demandant en introduction de dédouanement à l'AP :
.../"de réaffirmer l'attachement des Palestiniens au principe de la non-violence, de la reconnaissance du droit d'Israël à l'existence, et de l'acceptation des accords et des obligations précédemment souscrits, y compris la feuille de route"/...
Autrement dit, M. Annan demande en préambule au scorpion hamascène de s'arracher son dard venimeux pour devenir présentable.
Ensuite, Kofi Annan reprend tous les poncifs de la propagande de la Ligue Arabe. Il poursuit :
.../ "Je demeure extrêmement préoccupé par l'intensification e la violence, les attaques à la roquette et les attentats-suicides du côté palestinien, ainsi que les frappes aériennes, les tirs d'artillerie et les opérations au sol du côté israélien/...
Mais les représailles ne sont pas de la « méchanceté gratuite". Ce langage est intolérable : M. Annan utilise la phraséologie de la symétrie, chère aux démagogues pro-palestiniens
M. Annan évoque le risque de "survenue d'une crise humanitaire majeure"...
../"L’ONU rappelle à Israël ses responsabilités en tant que puissance occupante"...
Cet argument est l'articulation dont le terrorisme international fait un usage abusif. Il évoque aussi
"La construction d'une barrière dans le territoire palestinien occupé, qui se poursuit au mépris de l'avis consultatif donné par la Cour Internationale de Justice"./...
Là encore, M. Annan n'est pas un imbécile innocent : il sait que ses prises de position ont de l'impact.
Or, il n'y a pas de "territoires occupés" depuis 1967. La prise de contrôle de la bande de Gaza et de la Rive occidentale (dite "Cisjordanie"), est la conséquence de la guerre d'agression de la coalition égypto-syro-jordanienne en 1967.
Auparavant, ces territoires administrés respectivement par l'Egypte et la Jordanie avaient fait l'objet d'une guerre de conquête, lors de la guerre d'indépendance d'Israël en 1948 : il s'agit donc bien de territoires "disputés", avec une ligne d'armistice dessinée lors des accords passés entre les belligérants en 1948 et 1949, sans qu'un traité de paix définitif ait été signé.
En 1979, quand Sadate signa un traité de paix avec Menah'em Begin, il accepta le retour du Sinaï sous souveraineté égyptienne, mais refusa la bande de Gaza, qu'il savait déjà être un nid de vipères.
De même, au cours des années 1970, avant de signer un traité de paix avec Israël dans les années 1980, le roi Hussein de Jordanie renonça unilatéralement au contrôle de ce qu'on appelle improprement la "Cisjordanie" : Parle-t-on à Paris de la rive droite de la seine comme de la "CisSéquanie". Certes non !
Annan termine son plaidoyer pro domo en annonçant que l'aide au Peuple palestinien devra non seulement être maintenue, mais encore amplifiée, avec un rôle accru de l'ONU.
Et si nous faisions au contraire le constat d'un échec retentissant, grave, durable, permanent, profond de l'ONU dans le règlement de cette affaire, comme de tant d'autres conflits dans la monde : lors du génocide au Rwanda, l'ONU n'a pas levé le petit doigt pour arrêter le massacre, et s'est contenté de la création d'une cour de justice après coup pour punir quelques lampistes.
De même au Darfour, l'ONU laisse les forces de l'Union Africaine s'empêtrer dans l'impuissance, et ne saurait contrarier le tout puissant lobby de la Ligue Arabe, qui fait la pluie et le beau temps dans l'enceinte de la maison de verre de New York.
Le nouvel ambassadeur à l'ONU, John Bolton, avait tout à fait raison quand il y a quelques années, il déclara que sur les quarante étages de l'immeuble de verre qui abrite l'ONU à New York, si on supprimait les dix derniers, nulle conséquence dommageable ne se produirait.
Cette espièglerie lui a été beaucoup reprochée lors des auditions qui précédèrent sa nomination.
C'est pourtant bien John Bolton qui a raison, : l'institution de l'ONU est aussi rouillée, vermoulue, incapable de régler les missions de sa charte que l'était sa peu glorieuse devancière, la "Société des Nations", créée après la première guerre mondiale.
La maison de verre est corrompue jusqu'à la moelle comme l'a démontré le scandale "pétrole contre nourriture" lors des sanctions contre l'Irak.
Elle est totalement inefficace, car l'éventail des mesures de rétorsion qu'elle peut imposer à un Etat voyou mettant la planète entière en péril, est ridicule.
Les dirigeants iraniens peuvent continuer de défier "la communauté internationale" et de construire leurs bombes atomiques, l'AIEA, émanation de l'ONU, et en dernier ressort le conseil de Sécurité de l'ONU, ont déjà manifesté leur totale impuissance dans ce domaine.
La réforme de l'ONU, voire sa suppression, est une priorité : ce débat-là ne pourra pas être repoussé longtemps. Quand des incapables corrompus ont été laissés trop longtemps en charge, il faut reprendre avec créativité et énergie la direction des opérations.
On peut poser la question : le Hamas a-t-il été élu en janvier 2006 à la majorité écrasante de 73 % par MM. Chirac, Prodi, Annan, et tous nos soi-disant civilisés qui nous expliquent en manière d'excuse que c'était pour chasser les corrompus du Fatah, que la générosité internationale entretenait depuis au moins la signature des accords d'Oslo, soit depuis 1993, avec une évaporation de l'argent des dons internationaux atteignant des dizaines de milliards de dollars, alors que le "Peuple palestinien" végétait en effet dans la misère ?
Doit-on donc reprendre le même circuit pour que les corrompus d'hier, blanchis par les dirigeants de la "communauté internationale", puissent reprendre leurs petits trafics, et leurs détournements géants ?
Ne s'est-on pas suffisamment moqué du monde ?
N'a-t-on pas mesuré que pour l'heure, élections "démocratiques" ou pas, le « Peuple palestinien » est un peuple malade mentalement, mineur politiquement, et incapable de se piloter lui-même ? Doit-on rappeler que les élections de janvier 1933 en Allemagne avaient porté au pouvoir Hitler et le parti nazi ?
Doit-on faire porter à l'Etat d'Israël, à sa démocratie exemplaire, aux 5,2 millions de Juifs qui y vivent de leur travail acharné, avec un million d'Arabes musulmans et peu de Chrétiens, les incohérences, et la haine rance de la diplomatie internationale.
La réponse est évidemment Non.
Car il est bien clair que si, ce qu'à Dieu ne plaise, et que nous ne laisserions pas survenir, la sécurité existentielle d'Israël était vraiment compromise, le sécurité du monde au niveau global non seulement n'en serait pas assurée, mais le monde serait appauvri, et s'acheminerait vers une régression civilisationnelle d'une ampleur jamais connue.
Voilà la clé du problème "israélo-palestinien" ou bien pour mieux le dire, "arabo-israélien" :
Dans la doctrine musulmane, une terre conquise, un "Dar al Islam", l'est pour l'éternité.
En conséquence, l'implantation de "l'entité sioniste" dans la région est intolérable au monde arabe : ne se faire aucune illusion sur leurs intentions majoritaires.
Les Arabes croient avoir l'éternité devant eux ; leur religion est actuellement en expansion aussi bien démographique, que pratique.
Démographique, car ils ont bénéficié des progrès de la Médecine, de l'hygiène, de l'alimentation, que l'Occident leur a apportés.
Pratique, parce que malheureusement la bêtise humaine, et non pas le bon sens, est la chose la mieux répandue au monde.
L'Islam étant une religion prosélyte, d'exercice à la fois simple et multiple, peu exigeante en matière spirituelle, facilitatrice en matière de "boucs émissaires" pour assouvir ses frustrations - les femmes d'abord, haïes, méprisées et enviées pour leur pouvoir génésique qui les fait participer de la création, considérées comme des mineures perpétuelles, les Juifs bien sûr, qui font l'objet de la haine farouche qu'inspire la jalousie et l'envie de ceux qui réussissent par leur talent et leur travail, comme le faisait récemment remarquer la psychiatre américaine d'origine syrienne, mais aussi les Chrétiens, témoins des manipulations historiques du Coran : la Torah et les Evangiles auraient été « falsifiés », et ce sont les derniers arrivés, des nomades d'Arabie, illettrés comme on le reconnaît pour le "prophète Mohammed", qui détiendraient la vérité sur des textes qui les précédaient de plusieurs siècles ou millénaires ???
C'est typiquement la situation où "le voleur crie : Au voleur !".
Au nom de quoi, en cette période où nous devons rédiger notre déclaration de revenus 2005 pour les impôts à verser, et du paiement du 2ème tiers de cet impôt, au nom de quoi donc devrions-nous verser de l'argent à nos pires ennemis, qui non seulement déclarent leurs promesses mortifères, mais encore les mettent à exécution ?
Je vous le dis M. Chirac : vous n'avez aucune légitimité à exiger de nos compatriotes qu'ils versent leur obole obligée à une "Autorité Palestinienne" qui n'a d'autorité que pour la violence, et règne sur un peuple de mendiants terroristes.
La générosité, pas plus que la charité, M. Chirac, ne saurait s'imposer : il existe des Fondations qui donnent des sommes considérables de façon volontaire.
Vous ne pouvez pas obliger nos compatriotes, pas plus que les Européens, à verser les sommes qui conduiront à des attentats terroristes.
C'est par votre attitude dictatoriale, en n'écoutant jamais que votre caprice et vos emportements, que vous avez dégoûté les Français : le Non au projet de traité constitutionnel européen, en l'occurrence si tortueux, a été votre bol de ciguë politique. Si vous aviez eu le moindre sens de la dignité, vous auriez donné votre démission comme le général de Gaulle après l'échec du référendum de 1969.
Mais vous vous accrochez au pouvoir comme à une bouée de sauvetage, espérant sans doute par là échapper aux comptes que vous aurez à rendre devant la justice. Si vous échappiez à la justice des hommes dans le temps court, vous n'échapperiez au jugement de l'histoire. Et dans ce domaine, votre bilan est absolument lamentable : avec les atouts dont la France dispose, vous l'avez menée non pas au bord du gouffre, mais vous nous y avez entraînés.
Avec des conséquences sur le plan sociologiques qui ne font pas l'objet de cet article.
Laissez moi vous dire cependant, que votre lutte pour le moins ambiguë contre l'antisémitisme, qui a laissé le pays s'enfoncer dans une barbarie assez hideuse pour qu'un jeune juif, Ilan Halimi, y soit torturé à mort pendant trois semaines dans une cité de la banlieue parisienne, n'est que la pointe de l'iceberg de notre déchéance.
Nous connaissons le principe léniniste qui veut que "Les Bourgeois nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons".
Eh bien M. Chirac, instruits des roueries de l'histoire, nous ne serons pas vos dupes.
Aucune commisération pour ces barbares terroristes qui affirment leur volonté de détruire l'Etat juif, et de perpétrer un nouvel holocauste des Juifs.
Nous ne nous laisserons pas faire.
Quant aux décisions que les dirigeants israéliens devront maintenir face à un ennemi arrogant, affaibli et venimeux, elles sont faciles à dégager :
- Aucune négociation avec les dirigeants du Hamas.
- Intransigeance politique avec l’autorité palestinienne.
- Gestion des secours alimentaires et humanitaires (santé, fourniture des services de base comme l’eau, l’électricité) en coopération avec des organisations neutres, non étatiques.
- Dissolution de l’UNWRA, organisation corrompue emplie d’incapables qui perpétuent leur inanité.
- Recherche de conditions d e « cohabitation honorable » avec les Palestiniens désireux de la paix.
Selon la Bible, Amalek représente l’ennemi irréductible du Peuple juif, contre lequel on ne doit pas transiger. Le Talmud dit au sujet d’Amalek « qu’il ne faut pas être juste à l’excès ».
Les Amalécites étaient un peuple sémite habitant le Néguev, contre lequel luttèrent successivement Moïse, le roi Saül et le roi David.
Le Roi Saül laissa la vie sauve au roi des Amalécites, après qu’ils eurent subi une défaite retentissante.
Ainsi libéré, Amalek enfanta un descendant à l’origine d’Amman, le conseiller d’Assuérus qui voulut faire disparaître la totalité du Peuple juif, à l’époque de l’exil babylonien.
C’est l’objet de la « fête des sorts », Pourim.
Ensuite, les commentaires sur Pessah’ – la Pâque juive - ajoutent qu’à chaque génération, un représentant d’Amalek veut reprendre cette sinistre tache d’anéantissement.
Nous avions connu Hitler, après les pogromes, l’inquisition, les expulsions confiscatoires de divers pays européens, les Romains et les Assyro Grecs…
Ahmadinejad pourrait bien être leur sinistre successeur actuel.
Symboliquement, Amalek représente aussi le doute qui s’implante dans le cœur des Juifs.
Doute qui suscite la discorde dans nos rangs, quand l’unité de la minorité que nous sommes est indispensable pour préserver notre message au monde.
Le scorpion du Hamas doit être écrasé, définitivement, sans pitié, sans tergiversation.
Les représentants d’Amalek doivent être détruits, jusqu’au dernier.
La paix du monde est à ce prix.
De mon correspondant à Paris.
Par Victor (Victor) le mardi 02 mai 2006 - 15h34: |
En Egypte, les coptes en colère
Après les heurts avec les musulmans, la minorité chrétienne veut se faire entendre.
par Claude GUIBAL
QUOTIDIEN : mardi 02 mai 2006
http://www.liberation.fr/page.php?Article=378910
Minoritaires et marginalisés, les Coptes sont tentés par l'exil
Tangi Salaün
02 mai 2006, (Rubrique International)
Confrontés aux violences et aux discriminations, les chrétiens d'Egypte sont de plus en plus nombreux à se rebeller ou à vouloir quitter le pays.
http://www.lefigaro.fr/international/20060502.FIG000000034_minoritaires_et_marginalises_les_coptes_sont_tentes_par_l_exil.html
Par Viviane (Viviane) le mardi 02 mai 2006 - 15h22: |
A l'occasion de Yom Azicarone, en souvenir de nos soldats emportés par les guerres successives, les attentats, les intifadas et autres personnes juives décédées dans des conditions tragiques, nous nous remémorons ensemble la tragédie juive.
André Attal, résident de Netanya a fait oeuvre de mémoire pour le cinquantième anniversaire de l'Etat d'Israël, à savoir, perpétuer le souvenir des Juifs originaires de Tunisie tombés héroïquement au cours des guerres D'Israël.
Voici les références de cet ouvrage :
"Comment sont tombés les héros au milieu du combat".
Je pense que cet ouvrage est toujours disponible.
Contacter l'association mondiale des Israélites de Tunisie à Netanya, 26, rue Mac Donald. (nouvelle synagogue)
Par Henri (Henri) le mardi 02 mai 2006 - 09h11: |
A la memoire de mon ami Baroukh Picard Z'AL.
Picard travaillait avec moi comme ingenieur a Ormat-Turbines a Yavne.
Il avait fait son Alya de France qq annees auparavent avec sa petite famille, il etait diplome de l'ecole d'ingenieurs des Arts et Metiers.
QQ jours avant la guerre de yom kippour il avait ete appele dans le Sinai.
Des le premier jour il avait ete grievement blesse, et avec grand courage avait dit a ses camarades de se sauver et qu'il se debrouillerait tout seul.
Ses camarades furent fait prisoniers par les Egyptiens, et rapidement liberes apres les accords de cesser le feu.
Quand a lui, sa depouille fut retrouvee et rammenee,qq mois plus tard.
J'ai garde de lui l'image d'une personne toujours prete a aider, et meme a se sacrifier pour les autres.
Je suis sur qu'Achem l'a accueilli au gan eden.
Par Braham (Braham) le mardi 02 mai 2006 - 08h27: |
A la mémoire d'Alinou
La coutume veut qu'on consacre la journée, qui précède les réjouissances pour l'anniversaire de l'indépendance d'Israël, à la Mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la réalisation de la plus grande Révolution Juive.
Les statistiques parlent de près de 22000 depuis les premières vagues de Allya en 1860, même quand le pays était presque désertique et près de 20000 depuis 1948.
Les grands nombres nous troublent, mais c'est les petites histoires individuelles qui nous concrétisent l'étendue du malheur parce qu'elles sont instinctivement multipliées dans notre imagination. Le livre d'Anna Frank et le film "La liste de Schindler" n'ont pas eu moins d'effet que les grands films documentaires sur la Shoa.
C'est l'histoire d'un enfant né à Tunis, tombé il y a 29 ans, que je voudrai commémorer ici. Elle m'a été rapportée par un ami, il y a quelques années et depuis elle représente pour moi une partie de mon nouveau pays.
Alinou (c'est nom) n'avait que 7 mois quand il descendit du bateau, à Haïfa, dans les bras de sa mère. Israël n'avait pas encore fêté son 10e anniversaire. Apres avoir traversé presque toute la longueur du pays pendant plus de 6 heures de route, la famille descendit du car, en plein désert du Néguev, à Dimona. Le chef de la famille, était heureux de travailler dans une compagnie de textile locale et eut encore 2 garçons et 3 filles.
Alinou était le premier petit fils de sa grand-mère et était gâté par ses oncles.
Alinou grandit et adopta le nom de son grand père Yéhouda pour être plus Israélien.
Adolescent, il aimait le sport et bien avant d'atteindre 18 ans il fit signer sa mère pour lui permettre un enrôlement prématuré et dans l'unité d'Elite: les Parachutistes.
Juste un mois avant de finir son service, le sergent Yéhouda (Alinou) se porta volontaire pour accompagner sa compagnie de paras dans un exercice héliporté,
Le 10 mai 1977, son hélicoptère s'ecrasa contre une des collines aux alentours de Jéricho; à Naaran.
Cinquante trois autres soldats tombèrent avec lui dans cet accident terrible.
Cette tragédie qui a endeuillé tout le pays restera gravée en ma mémoire grâce à l'histoire du petit Tune, Alinou.
Par Email (Email) le mardi 02 mai 2006 - 08h09: |
Par Mena (Mena) le mardi 02 mai 2006 - 07h50: |
L’agonie de Narcisse (info # 010105/6) [Analyse]
Par Sébastien Castellion © Metula News Agency
En commençant l’année, je pensais que j’allais enquêter sur la guerre entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy. Mais il y a deux mois, au cœur de la crise du contrat première embauche (CPE), les sarkozystes ont reçu instruction de cesser entièrement les hostilités. Le jeu traditionnel des rumeurs préélectorales, discrètement diffusées dans les salons parisiens, avait commencé, au début de cette année, à viser les affaires du Premier ministre, comme c’est presque toujours le cas pour les candidats à la présidentielle. Début mars, cependant, ce jeu-là s’est calmé à la demande expresse du ministre de l’Intérieur : ses collaborateurs ont, du jour au lendemain, pris des airs vertueux et se sont mis systématiquement à refuser de confirmer les rumeurs, ou même de les discuter.
Cette cessation unilatérale des hostilités n’était naturellement pas le signe d’une réconciliation. Sarkozy a autant de haine pour Villepin que Villepin pour Sarkozy ; et, faites-moi confiance, ce n’est pas peu dire ! Simplement, en voyant la manière dont le Premier ministre gérait la crise du CPE, Sarkozy est arrivé à la conclusion que Villepin était en train de s’autodétruire à vitesse accélérée et qu’on pouvait le laisser se saborder en faisant l’économie d’immixtions inutiles.
Le Premier ministre avait proposé sa mesure de réforme du droit du travail sans consulter les principaux soutiens dont il avait besoin pour la faire accepter : ni les syndicats, ni les représentants des employeurs, pas plus que son propre parti. Il ne s’était pas même assuré à l’avance du soutien de Jacques Chirac qui, dans le système institutionnel français, a le dernier mot dans toutes les situations de crise. Bref, Villepin était parti au combat sans avoir pris le temps de se constituer les alliances qui l’auraient conforté pendant la crise.
Et lorsque cette crise est montée en puissance – quand les étudiants et les syndicats sont parvenus à paralyser les universités et à faire descendre dans la rue les plus grosses manifestations depuis vingt ans – le Premier ministre, tout naturellement, s’est retrouvé isolé. L’UMP, le patronat et Chirac défendaient le CPE mollement, par peur du chaos plus que par conviction. Leur manque d’enthousiasme était manifeste et ajoutait à la mobilisation des opposants.
Mais Villepin, c’est là sa plus grande faiblesse, n’imagine pas que Villepin puisse jamais se tromper : au lieu de tirer les conséquences de ses propres erreurs tactiques, il s’est entêté dans son refus de négocier et de discuter. Fin février, Jean-Claude Anciaux, un député UMP qui a passé quinze ans à un poste de syndicaliste de haut rang et qui a conservé un lien privilégié avec tous les dirigeants syndicaux français, a sollicité les chefs du mouvement anti-CPE. Ceux-ci ont accepté qu’il organise une rencontre discrète avec le Premier ministre ou son directeur de cabinet, mais c’est Villepin qui a rejeté cette proposition. Pierre Mongin, son directeur de cabinet, répondit à Anciaux d’un ton sec : « dans trois jours, ces gens-là mangeront dans notre main ».
Le pari de Villepin était que son refus systématique de discuter avec qui que ce soit finirait par lui attirer l’admiration des Français : selon ses propres mots, largement repris dans la presse nationale, la France était « une femme aux cuisses ouvertes attendant qu’on la prenne». Mais Villepin, qui a passé plus de la moitié de sa vie à l’étranger, ne connaît pas la France : elle a beaucoup de défauts, mais pas celui d’aimer la schlague. Très vite, l’enjeu principal de la crise du CPE cessa d’être la mesure elle-même (qui pouvait se défendre) mais le rejet, par le pays, d’une méthode de gouvernement narcissique et autoritaire, où le Premier ministre préférait admirer sa propre fermeté plutôt que d’écouter les parties intéressées. Sur ce plan-là, Villepin ne pouvait trouver aucune aide en-dehors du petit cercle de ses collaborateurs.
Mais Villepin est ainsi fait qu’il ne peut pas imaginer que Villepin puisse avoir tort. Au fur et à mesure que les appuis qu’il n’avait pas voulu chercher manquaient à apparaître, il n’en a pas conclu qu’il s’était trompé de méthode mais qu’il était en butte à un vaste complot, dont, naturellement, le centre ne pouvait être que le ministre de l’Intérieur. Les élus UMP, la presse, la présidente du MEDEF Laurence Parisot s’entendent sur ce point : chaque fois que quelqu’un critiquait sa mesure ou manquait d’énergie pour la défendre, le Premier ministre, de plus en plus paranoïaque, concluait qu’ils étaient embrigadés par Sarkozy. Naturellement, cette interprétation ne tenait pas debout. La presse française en particulier, très majoritairement de gauche, ne rate pas une occasion d’accabler Sarkozy. Et après tout, Chirac non plus n’était pas vraiment convaincu de l’utilité du CPE ; or Chirac est l’homme en France qu’on peut le moins accuser de sympathie pour le ministre de l’Intérieur.
Quant à Sarkozy, l’affaiblissement de son ennemi ne lui déplaisait pas à titre personnel, sans doute, mais le rythme accéléré de cet effondrement le gênait plutôt. Cela fait des mois, qu’il a organisé sa stratégie sur le principe de la rupture avec le système chiraquien, mais Sarko sait que, lors de la campagne présidentielle de l’année prochaine, on lui reprochera d’avoir servi presque continuellement, depuis 2002, le même Chirac avec qui il veut rompre. Un Villepin candidat aurait concentré sur lui l’image de la continuité avec Chirac. Si, au contraire, aucun chiraquien crédible ne peut se présenter, l’hostilité des Français envers le système Chirac risque de se retourner contre Sarkozy, seul candidat issu des gouvernements Chirac.
D’où les instructions que Sarkozy a données à ses collaborateurs début mars : la mort politique de Villepin, certes, mais pas tout de suite ! Le ministre de l’Intérieur a été soulagé par le refus du Premier ministre de démissionner après son échec sur le CPE. Affaibli, mais toujours convaincu de son propre génie, Villepin répétait sans cesse qu’il allait se rétablir. A son habitude, il espérait qu’une bonne crise allait le remettre en scène. Et, conformément à sa formation de diplomate, il voyait cette crise poindre dans les relations internationales : quelques jours après l’attentat de Tel-Aviv du 18 avril dernier, Villepin a annoncé, devant plusieurs députés UMP, que ces attentats allaient se multiplier et que le Moyen-Orient tout entier, vu l’attitude du gouvernement iranien, risquait de prendre feu. Mais au lieu de déplorer cette situation, Villepin s’en réjouissait : devant une crise internationale majeure, les Français allaient se souvenir qu’ils avaient un Premier ministre expert en la matière et allaient reformer les rangs autour de lui. Devant la perspective d’une crise militaire et économique mondiale, le Narcisse ne voit pas les victimes, il ne voit que l’intérêt politique qu’il pourrait en tirer.
Après les derniers rebondissements de l’affaire "Clearstream", cependant, il va bien falloir que Villepin et Sarkozy se fassent tous deux une raison. Villepin, politiquement, est mort.
On savait déjà que le Premier ministre avait, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, choisi de garder secrètes les conclusions du général Rondot, un officier de la DGSE qui avait enquêté sur des documents envoyés à la justice et impliquant divers hommes politiques, dont Sarkozy, dans une sombre affaire de comptes bancaires cachés au Luxembourg. Rondot avait rapidement démontré que les accusations portant sur les hommes politiques étaient fausses, mais Villepin n’avait ni informé Sarkozy ni les autres personnes injustement mises en cause, pas plus qu’il n’avait transmis à la justice les conclusions du général.
Vendredi dernier, une fuite a permis aux journalistes du Monde de révéler qu’au début de l’enquête, Villepin – alors ministre des Affaires Etrangères – avait reçu Rondot et lui avait demandé plus particulièrement de vérifier l’implication éventuelle de Sarkozy. Ces fuites ne venaient pas du général Rondot lui-même, un officier honnête, qui n’a jamais joué à ces petits jeux. Elles procédaient d’une source qui a eu accès aux notes prises par le général après la réunion, et dans lesquelles le maître-espion avait consigné l’obsession du ministre sur le cas particulier de Sarkozy, parmi tous les autres hommes politiques iniquement dénoncés.
En elles-mêmes, ces notes n’auraient pas suffi à enterrer Villepin : après tout, si des accusations portant sur un membre du gouvernement avaient été formulées, il serait compréhensible qu’un des principaux dirigeants de la majorité, proche du président de la République, cherche à en avoir le cœur net. Si Villepin avait immédiatement fourni une explication dans ce sens et demandé à être entendu par la justice, il aurait pu conserver un minimum de crédibilité.
Mais pour que cette explication soit plausible, encore aurait-il fallu que Villepin, une fois informé que les accusations étaient fausses, le fasse savoir aux personnes intéressées ! Encore aurait-il fallu qu’il ne cherche pas, comme il l’a fait immédiatement après la parution de l’article du Monde, à nier le contenu du calepin du général Rondot, qui n’avait jamais été destiné à être rendu publique et qui est, de ce fait, particulièrement difficile à contester.
C’est parce qu’il a cherché à nier l’évidence – avoir demandé à Rondot d’enquêter plus particulièrement sur Sarkozy, pour chercher ensuite à étouffer les preuves de son innocence – que Villepin a désormais attiré l’attention de tout le pays sur les motivations sordides de son comportement. Le Premier ministre a manifestement espéré, pour éliminer un adversaire politique, que les documents qui accusaient Sarkozy seraient authentiques. Il a espéré que l’enquête de Rondot lui fournirait des munitions supplémentaires contre son ennemi, et c’est pour cela qu’il lui a demandé plus particulièrement d’enquêter sur le ministre de l’Intérieur, au milieu de toutes les autres personnalités désignées par le « corbeau ». Déçu par les résultats de l’enquête, il a cherché à retarder leur transmission à la justice et au public pour faire peser le soupçon aussi longtemps que possible sur celui qui menaçait ses ambitions présidentielles. Il s’est comporté en manœuvrier mesquin et tordu, amoureux des méthodes de basse police, à mille lieues de l’image de grandeur qu’il cherche en permanence à donner de lui-même. Et, ce qui est peut-être plus grave encore, il a été maladroit du début jusqu’à la fin, prenant des décisions dont il devait savoir qu’elles se retourneraient contre lui si elles étaient rendues publiques.
Tout cela, la France entière le sait désormais. Villepin voulait se donner l’image de Bonaparte au pont d’Arcole : il aura pour toujours celle d’un Fouché de carnaval. Il n’est plus une force politique en France.
Cela ne signifie pas qu’il ne restera pas Premier ministre : dans les institutions françaises, la seule et unique condition pour occuper ce poste est que le Président le souhaite. Mais, précisément, le Président se pose des questions. L’Elysée, pendant le week-end du 1er mai, a envoyé des messages à plusieurs élus UMP et UDF pour leur demander de « se tenir prêts ». Cela ne veut pas nécessairement dire que Villepin sera renvoyé : peut-être, simplement, Chirac veut-il reprendre l’initiative en annonçant un deuxième gouvernement Villepin modifié, en en profitant pour congédier certains « traîtres ». Plus vraisemblablement, Chirac attend d’avoir plus d’informations de la part des députés de sa majorité avant de décider s’il conservera son Premier ministre ou s’il prendra le risque d’un nouveau changement de gouvernement.
Dans toutes les hypothèses, cependant, Villepin ne sera pas candidat à la Présidence en 2007. Sarkozy devra trouver d’autres moyens de se démarquer de Chirac. L’un de ceux-ci, le plus probable, consisterait en une sortie anticipée et spectaculaire du gouvernement, par exemple, dès que la loi sur l’immigration aura été votée. Après tout, Sarkozy voulait rester aussi longtemps que possible Place Beauvau parce qu’il s’y sentait mieux protégé contre les coups tordus de la galaxie chiraquienne. Mais quand on voit l’inefficacité crasse de ceux qui ont voulu utiliser l’affaire "Clearstream" contre lui, on se dit que Sarkozy pourrait avoir surévalué le danger.
Par Kinor (Kinor) le lundi 01 mai 2006 - 22h50: |
(Vidéo) Vu sur TF1: 'Vous êtes trop juif, ça se voit sur votre
tête'
http://www.barnestein.net/video/temoignage.wmv
[NDLR : déjà signalé sur ADRA]
Par Albert (Albert) le lundi 01 mai 2006 - 22h23: |
Le Clemenceau détourné.
Avec CLEARSTREAM, tout est chamboulé.
Le paquebot va couler...
Par Claudia (Claudia) le lundi 01 mai 2006 - 19h23: |
YOM HAZIKARON 5766
LE JOUR DU SOUVENIR DES VICTIMES DES GUERRES D’ISRAEL ET DES ATTENTATS
Par Philippe Sarfati pour Guysen Israël News
Ils sont des centaines, des milliers, ceux tombes par la guerre et le terrorisme,
Soldats, civils, femmes et enfants, toujours innocents,
Les guerres provoquees par nos voisins pour nous detruire, pour nous aneantir,
Les attentats terroristes pour nous effrayer, nous affaiblir, n'ont fait que durcir le ciment de notre nation,
Les larmes des mères et des pères des innocentes victimes n’ont fait que renforcer notre amour et notre respect pour la Terre de nos ancêtres,
La douleur et la peine des orphelins n’ont fait qu’accentuer notre sentiment patriotique, Le peuple juif est comme un roseau,
Il plie parfois, mais ne rompt pas,
Ce soir toutes les sirènes d’Israël vont retentir dans un cri unique au même moment,
Ces sirènes vont crier au monde entier notre peine, notre douleur, notre souffrance,
Aujourd’hui nous allons nous souvenir de vous tous, Héros d’Israël,
Aujourd’hui la peine de vos familles est un deuil national,
Aujourd’hui le peuple juif dans sa totalité va se souvenir, va se rappeler, va vous pleurer,
Non, Héros d’Israël vous n’êtes pas tombés en vain,
C’est grâce à vous qu’Israël notre pays, existe,
C’est grâce à vous que personne ne peut plus nous refuser le droit d’exister, le droit d’être juif,
C’est grâce à vous que nous sommes là, la tête haute, à clamer notre Amour d’Israël,
C’est grâce à vous que nous ne vivons plus l’échine courbée comme au temps des nazis,
La guerre et le terrorisme ont pris vos jeunes vies, pour que chacun d’entre nous puisse faire ce qu’il veut d’un héritage vieux de 6.000 ans, malheureusement même le dilapider…
C’est grâce à vous que flotte le drapeau de la liberté pour les juifs du monde entier,
C’est par le sacrifice de vos vies, que se dessine la paix d’aujourd’hui,
Alors à vous tous, Héros d’Israël, Merci
Nous ne vous oublierons jamais,
Que les toutes familles qui ont payé trop cher notre droit à la vie soient remerciées et associées à notre profonde et éternelle reconnaissance,
A vous, nos frères disparus, que vos âmes reposent en paix.