Par Bazooka (Bazooka) le lundi 17 novembre 2003 - 19h42: |
c: 03111801_antisem+mapl.jpg
Par Mena (Mena) le lundi 17 novembre 2003 - 19h09: |
Antisémitisme des médias publics et du pouvoir qui les dirige (info # 011711/3) [analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Je suis incapable de confirmer les mauvais augures qui font état d’une dérive capable de ramener l’antisémitisme européen à des mesures de répressions étatiques physiques contre les Israélites. Pour ne rien vous cacher du fond de ma pensée, il me semble quand même que l’évolution politique de l’Europe, la dissipation des tensions historiques franco-allemande, anglo-française et anglo-allemande, et surtout la création de l’Union Européenne rendent hautement improbable l’ouverture de nouvelles chasses aux Juifs comme on en a connu à l’époque maudite du troisième Reich. Ceci dit, les événements tragiques que subissent les communautés juives démontrent que la dérive existe et que, comme l’a justement décrit Guy Milière, l’Europe s’est à nouveau accoutumée à la stigmatisation injurieuse et diffamatoire des Juifs. La normalisation et la vulgarisation globales des termes haineux redondants des années trente, si elles ne vont pas mener à la réouverture du camp de Drancy, autorisent les actes de violence antisémite, comme l’assassinat collectif subi par les fidèles des synagogues d’Istanbul et l’autodafé de l’école dans la banlieue parisienne.
Si notre génération n’a pas connu l’offense suprême qu’a constitué la liquidation physique de nos frères par les nazis, du le seul fait de leur appartenance sub-raciale, elle n’est pas épargnée par le sentiment de haine collective qu’ont connu nos grands-parents. Que l’on soit Israéliens ou Juifs de la Diaspora, en effet, on expérimente quotidiennement la frustration quasi insupportable d’être détesté pour ce qu’on est.
Le terme "israélien" a pratiquement disparu du vocabulaire courant, pour être remplacé par l’appellation "sioniste". Et sioniste est devenu, par le biais de la propagation de contrevérités médiatiques manifestes, une insulte, que l’on compare désormais fréquemment à "nazi". A nouveau, cet habillage des manifestations antijuives a été banalisé. A nouveau, l’ambiance collective demande ouvertement aux Juifs de se désolidariser d’Israël, feignant d’ignorer, qu’au-delà des nuances que l’antisémite, dans sa grossièreté, ne peut pas saisir, que ce qu’elle exige des Juifs, c’est qu’ils proclament publiquement la haine d’eux-mêmes. Ladite nuance n’est plus employée que par ceux qui entendent nier la montée de la nouvelle peste noire, voire la propager. Il aurait du suffire, pour que les Européens se rétractent et comprennent leur erreur, d’observer que des leaders musulmans, comme Saddam Hussein, Béchar el-Assad et, plus récemment Mahatir Mohamad, agrégent les deux termes – juif et israélien - dans l’élan du même élan haineux.
L’Etat d’Israël est l’expression nationale légitime de la nation d’Israël et ceux qui ont fait exploser les bombes de Constantinople et ceux qui brûlent les temples à Paris l’ont très bien compris. Je ne dis nullement que tous les Juifs ont l’obligation de s’identifier à notre expression nationale et encore moins de venir partager son destin. Ce que j’affirme, par contre, c’est qu’après que la moitié de notre peuple ait décidé de vivre ce destin, ils devraient respecter leur choix et s’abstenir de joindre leurs voix à celle de nos ennemis, qui œuvrent au grand jour pour nous faire physiquement disparaître. Ces Juifs-là sont, à proprement parler, et pour cette raison, des traîtres à leur communauté et à leur histoire. Ils commettent un suicide identitaire.
Pour la raison qu’il ne peut exister de véritable distinction ontologique entre le destin des Juifs et celui de leur expression nationale, les Israélites européens et notamment français, vivent actuellement un authentique calvaire identitaire. La ségrégation dont ils sont les victimes quotidiennes, sur leur lieu de travail et dans leur vie sociale, rappelle la critique imparable qu’ont subie leurs grands-pères sous Hitler et Pétain ainsi que leurs aïeux durant les siècles qu’a duré l’inquisition : ils sont coupables d’être Juifs. Qu’ils acceptent de participer publiquement à la démonisation du Premier ministre Sharon, en l’affublant de tous les quolibets et, comme au temps des conversos, on les soupçonnera de continuer, dans le secret de leurs cœurs et de leurs foyers, à aimer Israël. Il est d’ailleurs exact, que devant l’agression imbécile dont ils sont les victimes, beaucoup ont recommencé à vivre selon le principe "des deux vérités". C’est qu’ils en ont presque une habitude atavique ; au-dehors, soit ils disent ce qu’on veut entendre d’eux, soit ils se taisent ; l’expression de leur sensibilité véritable ils la réservent à l’intimité de leurs familles et au cercle de leurs coreligionnaires.
Autre élément redondant des brimades anciennes, l’inanité absolue des crimes fabuleux qu’on leur reproche et la similitude des thèmes. Icelle passe par le sang et par le sexe des enfants des adversaires des Juifs, suivant en cela l’orthodoxie de la tradition antisémite européenne. Pour un candidat vert aux présidentielles françaises, les soldats juifs sodomisent les jeunes palestiniens. Pour Sara Daniel, ils procèdent par le crime sexuel contre les adolescentes arabes et pour la chaîne publique FR2, propageant la plus grande imposture de l’audiovisuel depuis sa création, ils visent Mohamed A Dura durant 45 minutes avec l’intention réalisée de le tuer (Talal Abou Rahma, caméraman de France 2).
Et puis, argument de chez Argument, à l’instar des six millions de malheureux qui sont morts dans les chambres à gaz nazies, on les accuse à nouveau de contrôler le monde par procuration et d’envoyer les autres lutter et se faire tuer à leur place. Ils complotent. Ils grignotent le pouvoir. Ils possèdent la presse et ils disposent de tout l’argent de la planète.
Il faudrait rire de pareilles âneries mais comment se marrer, lorsque, sur un autre organe médiatique étatique français, RFI, Annie Bourrier explique aux auditeurs que la critique faite aux Juifs par Mahatir Mohamed, de contrôler le monde et d’envoyer les autres se faire tuer à leur place, s’adressait en fait à l’administration du Président Bush. A l’en croire, il semblait évident que les fomenteurs juifs des guerres, adeptes du Grand Israël (Juifs, sionistes, toute nuance à bel et bien disparu), ceux qui envoient les GIs’ faire la guerre des Juifs à leur place, ce sont Paul Wolfowitz et Richard Perle. Selon Bourrier toujours, George Bush aurait compris le sens de cette critique, en critiquant à son tour le premier ministre malais.
Comme on devrait s’en rendre compte, l’empoisonnement des esprits est tel, qu’à la place de fustiger la résurgence de la comptine vichyste du Juif fomentateur des guerres, RFI l’adopte, en désignant deux Israélites travaillant parmi les dizaines de conseillers du président américain comme l’illustration de cet argument nazi.
Et puisque toutes les accusations contre les Juifs sont désormais légitimes, la presse officielle s’en donne à cœur joie. Sur Arte, par exemple, on incite carrément à la haine anti-israélienne, en bidouillant la traduction de reportages. Durant sa soirée de gala de la désinformation primaire sur la situation proche orientale de la semaine dernière, sur fond de reportages tronqués, on a pu entendre un commentaire terrible, en guise de traduction française. Un commentaire qui n’hésitait pas à dénaturer les déclarations d’un témoin participant à un documentaire, pour faire croire que les Israéliens préparaient un génocide de Palestiniens :
Cela se passe au Kibbutz Metzer. Un des membres de cette collectivité dit en hébreu : "Dès demain ce ne sera plus (il parle et il montre des oliviers) à Kaffin (village palestinien)". Le commentateur d’Arte traduit par : "Demain Kaffin n’existera plus !"
Génocide, maltraitances, nous y voilà, transferts de populations, sadisme, massacres, les qualifications les plus excessives des nouveaux crimes des Juifs tiennent décidément le haut du pavé dans le paysage audiovisuel français. Avec – et seulement pour la guerre des Juifs – sur la plupart des dépêches de l’AFP le score des victimes, censé représenter l’évidence de notre barbarie. Et aucun personnage officiel de l’establishment français pour s’élever contre ces outrances sémantiques, contre cet usage de l’AFP, d’habitude réservé aux compétitions sportives. Aucun ministre, d’expliquer que les 3000 morts palestiniens, en trois ans de conflit ouvert visant à l’éradication de l’Etat d’Israël et de sa population et à son remplacement par un seul Etat arabe, de la rivière jusqu’à la mer, dont plus des trois quarts étaient des miliciens, lorsque ça n’était pas plus prosaïquement des assassins-kamikazes, constituent au contraire l’évidence de l’incommensurable humanité du peuple juif.
La France, pourtant, devrait comprendre cette subtilité de l’arithmétique guerrière, elle qui, sans être le moins du monde menacée dans son existence, a massacré trois fois plus d’Algériens, à Sétif, en une seule journée de bombardements. 700'000 Arabes, au bas mot, lors de sa campagne d’Algérie. 200'000 Vietnamiens et 50'000 Malgaches, et cette liste est loin d’être exhaustive.
Aujourd’hui, le président Chirac a réuni le gouvernement français afin de prendre des mesures contre l’antisémitisme. Je n’en vois qu’une d’utile. Elle consiste à effacer la cause unique des violences antisémites et de la haine que ressentent moult ressortissants tricolores vis-à-vis de leurs compatriotes israélites et des citoyens de l’Etat d’Israël. Elle viendrait réparer, avec le temps et si on y mettait l’énergie nécessaire, la manipulation monumentale dont Jacques Chirac et l’oligarchie qui dirigent la Gaulle sont directement et personnellement responsables :
Il faut immédiatement rétablir l’équilibre de l’information dans les dépêches de l’agence française de presse et sur tous les médias agissant sous le contrôle de l’Etat. Il faut avouer honnêtement les fautes d’inspiration raciste, qui ont fomenté, une nouvelle fois, la haine du Juif en France. Cette mesure n’est pas, à proprement parler, une option mais une obligation politique. Si elle n’était pas prise, immédiatement prise, toutes les décisions de renforcer la défense policière des Israélites et de leurs biens n’y feront strictement rien. L’épidémie de peste nauséabonde s’étendra de plus belle et les actions violentes suivront la cadence des menteries de l’AFP, des journaux télévisés de Bilalian, des énormités d’Arté et de TV5, les bulletins de France Info et les Actualité en ligne de RFI, quand ce n’est pas, plus en amont, les incongruités sémiologiques frelatées du porte-parole de Villepin.
Si cette mesure n’était pas prise, et que l’on ne s’y trompe surtout pas, s’il s’agissait d’un nouveau coup d’esbroufe en direction de l’Amérique, Jacques Chirac dévoilerait qu’il entend continuer de faire sa guerre aux Juifs français, tout en faisant, comble de cynisme, semblant de les protéger.
Par Claudia (Claudia) le lundi 17 novembre 2003 - 18h23: |
Les biographies des juifs morts dans l'Holocauste bientôt sur Internet
JERUSALEM (AP) - Internet au service du souvenir. Le mémorial de l'Holocauste en Israël a inaguré lundi un projet titanesque, la plus grande base de données au monde, qui à terme devrait permettre d'accéder sur le réseau mondial à des renseignements biographiques relatifs à plus de la moitié des six millions de victimes juives de la barbarie nazie.
Le projet sera totalement opérationnel en juin 2004, a expliqué Zvi Newman, porte-parole de Yad Vashem. Il est l'aboutissement d'années de travail acharné et de millions de dollars dépensés par Yad Vashem, le musée consacré à la destruction des juifs d'Europe pendant la Seconde guerre mondiale. En entrant sur leur ordinateur le nom, la date ou le lieu de naissance, le métier, les utilisateurs pourront parcourir les innombrables informations compilées sur ceux qui sont morts dans les camps nazis.
"Tout ce que nous avons dans nos dossiers sera bientôt accessible à tous, où qu'ils se trouve", ajoute le porte-parole. "Cela inclut des témoignages de proches et d'amis sur les victimes, des photos, des confirmations de la mort par des témoins, et d'autres informations".
Les usagers pourront également ajouter de nouveaux noms, de nouvelles informations, ou corriger les éventuelles erreurs des dossiers existants.
Un travail de mémoire indispensable, ajoute Newman, car "le temps approche où les derniers survivants ne seront plus vivants. Notre mission est de garantir que le souvenir de l'Holocauste perdure. Ce projet en est une part importante".
Sur le Net:
http://www.yad-vashem.org.il/
Par Nao (Nao) le lundi 17 novembre 2003 - 18h01: |
Quelle beaute de bebe! 55555 sur lui!
Par Henri (Henri) le lundi 17 novembre 2003 - 13h53: |
Merci Hajkloufette,
J'ai essaye de publier la photo dans le BB, mais il doit avoir un probleme.
Ophir est la reponse a la haine qui nous entoure.
Et a tous nos amis Harrissiens, Achem nous aime nous protege et nous protegera toujours.
Il suffit de s'unir et d'eviter toute "mahloket" (polemique) entre nous.
Chalom et brakha al col am Israel.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 17 novembre 2003 - 13h24: |
Ben Porat Yossef ... mazal tov again and again que D le protege ainsi que tous les enfants d Israel !!! amin
nechikot saba !!!
Par Henri (Henri) le lundi 17 novembre 2003 - 11h33: |
La photo d'Ophir le jour de la brit-mila
Par Caro (Caro) le lundi 17 novembre 2003 - 09h14: |
Une très joli rêve que je viens de lire sur Israël Magazine, écrit par André Darmon, le rédacteur en chef.
« En prenant position contre le peuple juif aujourd’hui, vous vous rendez coupables de ce que vos pères lui ont fait subir hier. En combattant les survivants des massacres d’hier vous devenez maintenant complices de vos aînés. » Elie Wiesel
J’ai fait un rêve (Martin Luther King, tu n’as qu’à bien te tenir). Dans ce rêve, je voyais (j’entendais) Patrick Bruel, chanter, ce qui avouons-le n’est pas très original. Mais il chantait -c’est là ou ça se corse-, dans un bel amphithéâtre à Jérusalem ; un autre soir, mon rêve le discernait en train de se produire à Tel-Aviv devant des milliers de jeunes israéliennes en extase et il finissait la semaine en poussant la chansonnette à Haïfa où à Tibériade. Le plus extraordinaire est que le dimanche, il ne reprenait pas l’avion pour Paris mais partait se reposer en famille (c’est ce que disaient les journalistes) à Herzlia. En famille, comme c’est bizarre. Ce rêve qui ne cessait de m’importuner et de se reproduire chaque nuit en empruntant le visage d’autres protagonistes, me faisait apparaître quelquefois Daniel Lévi entonnant les Dix commandements sur le Mont Sinaï soudainement retrouvé, quand il ne projetait pas Jerry Lewis, Tony Curtis et Michel Leeb qui faisaient leurs pitreries chaque jour en direct du Mur des Lamentations. Ce songe qui me laissait « songeur », n’hésitait pas à m’emmener dans les ruelles du « Sentier » de Tel-Aviv où ahuri, je découvrais les plus grandes marques françaises de vêtements qui d’ordinaire s’affichaient rue d’Aboukir et rue Réaumur. Naf Naf, Celio et tenez vous bien, Christian Dior et combien d’autres squattaient sans vergogne autant les venelles de la capitale israélienne des affaires que mes rêveries nocturnes sans que vraiment je pusse donner une interprétation à cette profusion de mirages. Le plus extraordinaire dans ce rêve inextricable, est qu’il m’arrivait au petit matin de croiser Ariel Sharon devant la Knesset à Jérusalem et ce dernier ne jurait plus que par Jacques Attali, (que faisait là l’ancien conseiller de Mitterrand) devenu par miracle celui de l’ancien vainqueur de Kippour. Je ne parlerais même pas de Dominique Strauss Kahn qui avait évincé Bibi Netanyahu du Ministère des Finances, et par je ne sais quel tour de passe-passe, Israël avait retrouvé opulence et croissance. Il ne me suffisait plus de regarder la journée, la télévision israélienne. Il fallait aussi que je la rêve. Mais que pouvaient bien fabriquer donc sur les écrans israéliens, Michel Drucker, Danielle Lumbroso, Léon Zitrone (qui tenait vraiment à reprendre du service, de là-haut !), Paul Amar qui maniaient aussi bien la langue de Ben Gourion que celle de Molière. Quelle mouche avait donc piqué Elie Wiesel qui présentait la rubrique littérature sur les ondes de Kol Israël et Michel Drey en commentateur sportif sur Galei Tsahal.
Je sais que l’on fait la queue à la porte de mes rêves et que s’y bouscule beaucoup de monde. Gad Elmaleh n’aurait pas encore pris de ticket d’entrée mais cela ne saurait, parait-il, vraiment tarder. Dans tous les cas, si l’un d’entre vous peut m’envoyer une explication à ce déluge insensé de rêves sans queue ni tête, qu’il en soit remercié à l’avance. J’ai oublié de vous dire que dans ce rêve je ne m’oubliais pas. Et oui, modestement, je présentais le journal télévisé israélien avec Anne Sinclair. En effet, Bernard Henri Lévy n’avait pu se libérer ; il préparait une émission pour la 2ème chaîne israélienne appelée Coulam Medaberim Al Zé que l’on pourrait traduire par « Tout le monde en parle ». Comprenne qui pourra !
André Darmon
On peut rêver....
Par Henri (Henri) le lundi 17 novembre 2003 - 09h00: |
Zehava Galon cherche des responsables à la vague d'antisémitisme!!!!
A partir du moment ou des membres de la knesset, tel que Zehava Galon, ajoutent leur attaques et soutiennent nos ennemis,il ne faut pas chercher bien loin la hausse de la vague d'antisemitisme.
Il faut avoir le cerveau derange pour penser ainsi;alors que les Juifs sont ataques dans le monde entier par des fous sanguinaires,synagogues et ecoles brulees, pour accuser le gouvernement d'Israel de defendre ses citoyens.
Si Zehava Galon aiderai le gouvernement au lieu d'ajouter de l'huile sur le feu, il y aurait certainement moins d'attaques antisemites.
Par Claudia (Claudia) le dimanche 16 novembre 2003 - 23h41: |
Zehava Galon cherche des responsables à la vague d'antisémitisme
La députée Merets Zehava Galon a demandé une réunion extraordinaire de la Knesset face à la nouvelle vague d’antisémitisme de par le monde.
Selon elle, «l’attentat en Turquie, les propos tenus par le compositeur grec Theodorakis et le sondage réalisé en Europe selon lequel Israël est le pays le plus dangereux pour la paix du monde doivent nécessairement inciter la Knesset à comprendre comment Israël et par conséquence les juifs du monde entier, sont arrivés à se placer dans une si mauvaise posture». Galon n’hésite pas à tendre un doigt accusateur vers le gouvernement israélien. Elle estime que «la Knesset doit exiger du gouvernement qu’il explique si sa politique des trois dernières années n'intensifie pas le feu de l’antisémitisme».
Par Mexico (Mexico) le dimanche 16 novembre 2003 - 23h29: |
Albert,
Toi aussi tu serais devin?
"Alors...Les juifs de part le nombre n'auront plus d'influence pour infléchir une quelquonque politique intérieure.
Nous comptons pour du beurre alors que les beurs seront largement prépondérants et majoritaires dans quelques annèes pour donner de leurs voix élèctorales. De partout."
Quand on parle de Juifs, on ne se refere pas a la quantite, mais a la qualite.
En plus, il est preferable de predire le bien pour faire en sorte qu'il se realise un jour.
Le Theatre n'est pas en flammes, mais on attend et le rideau est ferme.
Par Primo (Primo) le dimanche 16 novembre 2003 - 22h42: |
La synecdoque au secours de la haine
Les faits :
Ø Le 26 mai 2003, un membre de Primo-Europe www.primo-europe.org , découvrait grâce à son fils, une chanson de rap chantée par le groupe « Sniper », intitulée « Jeteur de pierres ». Ayant retranscrit les paroles par écrit et prenant la mesure de la haine antisémite véhiculée, il décida de les diffuser sur Internet dans un but de dénonciation et de mobilisation contre la promotion que France Télévision avait alors décidé de faire pour ce groupe de rap. Il termina son action par une lettre d’avertissement envoyée au Président de la République, au Premier Ministre, aux Ministres de l’Intérieur, de l’Education Nationale et de la Justice, au CSA et, bien sûr, à Marc Tessier, Président de France Télévision. La lettre est consultable sur :
http://www.upjf.org/documents/showthread.php?&threadid=4522
Ø Quelques mois après, c’est au tour de syndicats de police de protester contre les paroles d’une autre chanson – « La France » - où il est question de « niquer » la France, de « Se foutre de la République » ou de « brûler des voitures. »
Ø Pour Nicolas Sarkozy, ce genre « d’œuvres » constitue incontestablement l’un des vecteurs par lequel la société française se délite, et très solennellement, il a prôné une attitude très offensive envers ce genre de productions, quitte à risquer de voir se dresser devant lui le front de l’anti-censure.
Justement, venant à la rescousse de « Sniper », Libération nous livre le 13 novembre 2003, sous la plume d’Anthony Pecqueux, une inénarrable plaidoirie pour la réhabilitation des rapeurs dont on n’aurait pas saisi le message de paix inscrit de façon subliminale dans leurs textes :
Extraits :
« …Pour la France, une argumentation classique bienveillante porterait sur un second degré : affirmer que ce qui y est «niqué», «la France», vaut pour une synecdoque* du système en place… »
« Un syndicat de policiers (SGP-FO) reprenait récemment dans une lettre au ministre des paroles du groupe: «Pour mission : exterminer les ministres et les fachos / Car de nos jours, 'sert à rien d'gueuler, d'parler à des murs / A croire que l'seul moyen de s'faire entendre est d'brûler des voitures.» Il oubliait la qualification de ces propos, qui suit : «Après tout / Ça avance pas et j'sais qu'ça les arrange si on s'bouffe entre nous.» Les rappeurs complètent plus loin par «Nous faire taire franch'ment ça s'rait impossible» : ils ont finalement choisi la parole, contre les voitures brûlées. Sniper décrit ensuite ces «frères [qui] sont armés jusqu'aux dents», et de nouveau la conclusion est explicite : «A quoi ça mène ? ! [...] Ça les arrange c'coup -là y aura pas b'soin d'bavure policière», qui résonne comme un appel à d'autres solutions que celle des armes, tout en continuant à sous-entendre l'existence de bavures. »
« … il faut reconnaître qu'il n'y a pas d'appel à des actes illégaux, comme «brûler des voitures», mais au contraire des conclusions morales… »
« D'antisémitisme, il en serait question pour l'autre chanson incriminée, Jeteur de pierres. Ecoutons. Pour ce texte également, des paroles sont épinglées : «S'faire dynamiter s'apparente à d'la résistance.» Cette phrase, problématique de toute évidence, est précédée par «Pour tous les frères, les jeunes de mon âge qui ont grandi / Dans cette atmosphère et qui ont vu ça toute leur vie / Les mains nues, face à une armée prête à rer-ti», et suivie par «Quoi qu'il arrive c'est toujours des civils qui morflent». «Quoi qu'il arrive» peut être remplacé par dans les deux camps puisque sont évoquées les deux situations ; et «s'apparente» renvoie à une ressemblance qui n'est pas assumée par le rappeur. A nouveau, le contexte éclaire les paroles «douteuses», et la conclusion est morale. »
« On peut multiplier les exemples à l'envi ; un autre, clair : «Dans c'coin du monde où la paix reste difficile à défendr' / Itzhak Rabin en a fait les frais et s'est fait descendr' / Malheureus'ment on peut pas rev'nir en arrière.» Et ce qui frappe dans cette chanson, outre l'absence totale de référence à la religion juive sinon pour rappeler les liens de sang d'Ismaël et Israël, ce sont les précautions prises par les rappeurs pour qu'il n'y ait pas malentendu. «Dans les deux camps y a des extrêmes faut pas tout confondr' / Contredis les sionistes et tu passes pour un antisémite en deux s'condes» ; «Si à tes yeux on prend position comprends bien / Qu'on parle pas en tant qu'musulmans rien qu'en tant qu'êtres humains.» Ces précautions sont relayées par une articulation particulièrement décomposée par rapport à leurs autres chansons où de nombreuses syllabes sont avalées, comme s'il importait que tout, absolument tout, soit clairement entendu ici. »
« … On espère simplement que monsieur Sarkozy, qui porte des accusations de racisme et d'antisémitisme, est en mesure de les prouver. »
Fin de citations.
Voilà donc les contorsions intellectuelles auxquelles se livrent les supplétifs de ceux qui ont décidé de faire de l’antisémitisme et de la haine de la République les nouveaux paradigmes sociaux.
- Vous n’avez fait qu’une synecdoque du système en place, lance Pecqueux au chanteur de Sniper.
- Moi ? Répond ce dernier, j’ai rien fait, m’sieur l’agent ! J’ai fait que chanter !
- Rassurez-vous, lui rétorque l’anthropo-sociologue, vous êtes le Monsieur Jourdain de la synecdoque.
- Ah bon ! T’es pas un keuf, alors ?
- Non seulement je ne suis pas de la police, mais je suis votre meilleur avocat. Je me trouverai toujours à votre côté à chaque fois que votre liberté d’expression sera menacée.
- Oumkhak Allah ! T’es un reuf pour moi ! Le premier qui t’emmerde, je l’explose ! (Notez la fascination du rapeur pour le TNT. NDLA)
Bien pratique, cette idée de synecdoque, me dis-je. Ca permet de transgresser bien des tabous et de laisser libre cours à toutes sortes de fantaisies. La synecdoque, ça se boit sans soif et ça vous transforme un Jekyll en Hyde en moins de deux. Il y a aussi la version Archimède qui dit que toute pensée plongée dans la synecdoque reçoit de cette dernière une attraction vers le bas égale à la quantité de haine déplacée. Enfin la version TF1 qui met en scène, dans un concours de synecdacadémy, quelques jeunes candidats ceints d’explosifs factices, mimant des scènes intifadiesques dans un décor de pizzeria détruite lors d’un attentat-suicide, où sauce tomate et sang mêlés ornent harmonieusement les murs du studio de retransmission.
Deux doses et demi de synecdoque m’ont permis, hier, de vous écrire ces quelques lignes qui siéront, à n’en pas douter, aux oreilles de M. Pecqueux :
Sur la Torah d’Israël, on a juré
D’en finir avec ces voil’ et ces Keffiehs,
Rêv’ de lanc’-flamm’ dans les territoires,
Quoi de plus légitim’ que not’ Histoire
Ils ont pas fini de déterrer nos morts,
font parler Ytzak Rabin encor’,
comm’ si devant tout ce carnage,
De Sharon il soutiendrait pas le courage
Corps déchiquetés,
Survivants mutilés,
Qu’est-ce tu ferais si c’étaient les tiens,
Tu voudrais pas flinguer tous les palestiniens ?
Mais le Droit des Nations
Te dit que c’est pas la solution
Alors, tu sers les dents, mon Frère,
En attendant la prochaine vraie guerre
Refrain :
Lanceur de flammes,
Le monde sait que ton pays vit un drame,
Pas d’aide, même pas de larmes,
Vu que les palos cach’ leurs armes
Et c’est triste, toujours la même morale,
Les mêmes balles, le même mal, la même spirale,
Je dénie à M. Pecqueux le droit de me faire le procès d’intention qu’il ne fait pas à Sniper. Le droit à la synecdoque est le même pour tous, même si point n’est besoin de légiférer dans ce domaine.
Et voilà comment, me sentant protégé par la démonstration flamboyante d’Anthony Pecqueux, je me retrouve, enfant naturel de Bob Dylan et de Claude Nougaro, proférant, sur un air de rap, des paroles de haine au prétexte du second degré, moi qui suis connu comme étant incapable de faire de mal à une mouche, fût-ce t-elle palestinienne.
Jean-Paul de Belmont, le 16/11/2003
*Synecdoque. n. f. RHET Figure consistant à prendre la partie pour le tout (ex. un toit pour une maison), la matière pour l’objet (ex. une fourrure pour un manteau de fourrure), le contenant pour le contenu (ex. boire un verre), etc., et inversement.
© Primo-Europe
Par Email (Email) le dimanche 16 novembre 2003 - 22h28: |
LAMPADAIRE
« Lamp-lighters »
L’Association des Juifs Francophones de Los Angeles
Vous invite à une autre rencontre :
Mr & Mme Félix & Patricia Fihma ont l'honneur de vous inviter chez eux pour une soirée avec Notre ami de Jérusalem
Le Rav David Menashé
grand conférencier des séminaires Arachim & Oraita
ainsi que mathématicien de la torah
dans un cours intitulé :
Les Portes Secrètes de la Torah
Et comment la torah nous révèle sa vérité à travers ses chiffres et ses lettres
Cours en Français
Mardi le 18 Novembre à 20:00 / 8 pm
1264 South Bedford Drive, Los Angeles
(2 blocks from corner of Roxbury & Pico Blvd)
info: Patricia Fihma: (310) 284-8176
a l'honneur de la Refou'a Shelema de Marc Wizman
et Mercredi soir à 20 H à son cours en hébreu
chez Mr & Mme Itsik & Aline Shlomoff
505 North Beverly Drive, Beverly Hills
Par Albert (Albert) le dimanche 16 novembre 2003 - 22h20: |
Serait tu devin en plus MEXICO....?
Avec toi le temps de la réflèxion c 'est tout de suite ou rien. Y'a pas le feu au PTB ???? Ni des beurs pour l'enflammer...Maman..