Par Richard_S (Richard_S) le mercredi 19 novembre 2003 - 18h44: |
Monsieur Chirac,
Si vous etes vraiment serieux quand vous parlez de lutter contre l'antisemitisme en France, je pense que vos remedes ne vont pas etre a la hauteur.
Ce qu'il faut pour exorciser ce mal, c'est d'obliger les Francais (vous et votre gouvernement y compris) a subir une therapie collective.
Tant que vous n'aurez pas confronte pourquoi aujourd'hui vous poursuivez une politique pro-arabe et ouvertement anti-Israelienne, vous ne resoudrez rien du tout.
Tant que vous n'aurez pas confronte ce cancer qui s'est glisse dans tous vos genes et dans toutes vos cellules, colporte par un Catholicisme integriste qui a au cours des siecles impute le label de Deicide sur les Juifs, vous ne resoudrez rien du tout.
Tant que vous n'aurez pas confronte comment les Francais ont pu "donner" avec autant de bonne volonte leurs Juifs aux nazis, vous ne resoudrez rien du tout.
Tant que vous n'aurez pas confronte comment les accusations se sont dirigees avec autant de facilite vers le Capitaine Dreyfus alors qu'il etait innocent, vous ne resoudrez rien du tout.
Tant que vous ne rechercherez pas au trefonds de vous pourquoi la France a expulse ses Juifs au 13eme siecle, vous ne resoudrez rien du tout.
Je sais la tache est ardue et le chemin difficile, mais on ne se debarasse pas d'un antisemitisme millenaire et tellement bien ancre qu'il explose tous les 50 ans, simplement en ajoutant des policiers devant les edifices Juifs.
Richard
Par Email (Email) le mercredi 19 novembre 2003 - 18h28: |
La LICRA et son président victimes de menaces portent plainte
PARIS (AP) - La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a annoncé mardi avoir déposé une plainte et saisi le Ministre de l'Intérieur mercredi dernier après avoir reçu une lettre anonyme contenant une balle avec la mention "Juifs dehors, la prochaine n'arrivera pas par la poste".
"Depuis des mois la LICRA reçoit régulièrement des lettres contenant des lames de rasoir et des missives aussi menaçantes", déplore l'association dans un communiqué.
De plus, le président de la LICRA Patrick Gaubert a également reçu à son domicile des menaces le visant directement ainsi que plusieurs membres de sa famille. Ces menaces étaient accompagnées de photos de ses proches.
Dans une interview à France Info, Patrick Gaubert a appelé le gouvernement à faire preuve d'"exemplarité" dans la lutte contre l'antisémitisme. Il faut "une arrestation et une condamnation ferme".
"Quand c'est le président de la LICRA, on en parle, mais je pense à tous ceux qui subissent les mêmes problèmes que moi et qui vivent dans la peur", a souligné Patrick Gaubert. "L'antisémitisme actuel est radical".
Selon lui, "tant qu'on n'arrêtera pas et qu'on ne fera pas des exemples forts, il y aura une impunité pour certains à se promener dans la rue à taper, insulter ou brûler".
"On n'a pas encore vraiment pris conscience", a regretté le président de la LICRA. "On s'est dit que ce n'est pas très grave, que cela passera, cela n'a pas passé depuis des millénaires, et chez nous en France, cela fait trois ans que l'antisémitisme frappe dur", a-t-il conclu. AP
Par Emma (Emma) le mercredi 19 novembre 2003 - 18h29: |
Actualité Juive
«L’écrivain conférencier Morad El Hattab, connu pour son discours fraternel et son engagement contre l’anti-judaïsme, sera présent de 14h à 17h au Salon des Ecrivains, organisé par le B’nai B’rith France, le dimanche 23 novembre 2003 dans la salle des Fêtes de la mairie du XVIème arr. à Paris (71, av. Henri Martin - Métro: Pompe).
Entrée libre.
Son livre "Chroniques d’un buveur de lune" sera enfin disponible, il vous accueillera pour dialoguer et dédicacer son oeuvre.
Depuis l’agression qu’il a subi, Morad El Hattab, très fatigué psychologiquement, a provisoirement cessé de commenter publiquement l’actualité.
Cet intellectuel hors norme mérite que notre attention se porte sur son travail, son courage et sa hauteur de vue.»
Titre du livre: Chroniques d’un buveur de lune
préfacé par le Pr. Raphaël Draï chez J.M LAFFONT Editeur, 16€
Date de parution : le 21 novembre 2003
Par Emma (Emma) le mercredi 19 novembre 2003 - 18h31: |
Le Grand Rabbin de France Joseph Sitruk a conseillé aux Juifs de substituer une casquette à leur kippa quand ils se promènent dans la rue. Ceci afin d'éviter d'être la cible des antisémites.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mercredi 19 novembre 2003 - 15h05: |
Communique de Presse
Nous souhaitons denoncer la tribune que l'emission "100 minutes pour convaincre", France 2, prevue le jeudi 20 Novembre 2003, donnerait a Tariq Ramadan.
Nous ne pouvons concevoir qu'un plateau prestigieux accueillant M. SARKOZY serve de faire-valoir a un individu defendant les theses de groupes extremistes, en le mettant sous le feu des projecteurs dans le cadre d'un debat public. La liberte d'expression n'est pas un passeport pour la predication.
L'egalite est un fondement de notre Republique. De graves atteintes lui sont quotidiennement faites par les representants d'un fondamentalisme passeiste, et il nous semble intolerable que l'un d'entre eux - qui s'en reclame ouvertement - soit recu sur le plateau d'une emission politique en presence du Ministre de l'Interieur et des Cultes, ce qui lui offrirait ainsi une legitimite .
Nous ne concevons qu'avec deception et reprobation le fait qu'une chaine publique, sous pratexte d'elever le debat, puisse opposer un Ministre de la Republique a un partisan du fondamentalisme le plus retrograde, pronant le sexisme et adversaire de la liberte d'expression.
L'instrumentalisation que M. Ramadan fait de l'Islam ne doit pas servir a une tribune politique ou encore a repandre des propos antisemites sur une chaine du service public aune heure de grande ecoute.
Nous avons vu l'UOIF prendre le pas sur les moderes au sein du CFCM. Faut-il encore faire reculer les partisans de la moderation en renforcant les extremistes, dont les attaques creent de graves dissensions et perturbent fortement les principes de la laicite ?
M. Ramadan a eu tout le loisir de s'exprimer lors du Forum Social europeen. Alors qu'il ne dispose d'aucune legitimite , lui donner une tribune sur France 2 contribuerait a fragiliser notre Republique laique encore davantage.
Nous pensons que Messieurs Ramadan et Le Pen, tous deux recus dans cette emission, sont les deux faces d'une meme ideologie, meurtriere, totalitaire, irrespectueuse des droits les plus fondamentaux de l'Etre Humain.
En ce sens, France Television prend une lourde responsabilite a diffuser en l'etat l'emission " 100 minutes pour convaincre ".
Signe ce jour
SOS Sexisme, Mouvement des Maghrebins Laiques de France, Les Chiennes de Garde, Primo Europe, Faire le Jour, Top J, Belkacem Lounes (Congres Mondial Amazigh), Europe et Laicite
Contact
Info@primo-europe.org
Par Michka (Michka) le mercredi 19 novembre 2003 - 14h06: |
Les nouveaux inquisiteurs
Jean-François Revel, de l'académie française
AINSI DONC, À SUIVRE CERTAINES POLÉMIQUES récentes, qui confinent à l'agression injurieuse, il ne serait plus permis en France de se déclarer en désaccord avec une religion sans susciter du même coup l'accusation de racisme et de xénophobie. Notons-le toutefois, cette assimilation du scepticisme religieux, c'est-à-dire de la libre-pensée, à la haine raciale est une trouvaille récente, inventée au profit de la seule religion musulmane.
En effet, le christianisme a été critiqué, voire rejeté, par des philosophes et des penseurs dès les débuts de son histoire et à l'intérieur même de son aire d'influence. C'est de la fin du IIe siècle après J.-C. que date le premier pamphlet antichrétien connu, le « Discours vrai contre les chrétiens » de Celse. Au XVIe siècle, Montaigne s'interroge sur le bien-fondé d'une doctrine qui engendre des résultats si contraires à ses propres principes, puisqu'on lui doit les massacres des guerres de religion en France et l'extermination des Indiens d'Amérique au nom de la foi. Au XVIIe siècle, ceux que l'on appelait les libertins, mot alors synonyme de libres-penseurs (les « esprits forts » de La Bruyère), contestaient les croyances et les pratiques de cette religion. Et nul n'ignore que le XVIIIe siècle, de Pierre Bayle, dont le « Dictionnaire » servit de guide intellectuel à toute l'époque, jusqu'à Voltaire et aux encyclopédistes, fut par excellence la période qui paracheva la séparation de la vie intellectuelle et de la pensée reli-gieuse en général, pas seulement du christianisme.
CES PENSEURS ESSUYÈRENT SOUVENT LA RÉPRO-BATION, subirent même des condamnations de la part d'une Eglise acharnée à préserver ses dogmes et son pouvoir. On les accusa d'hérésie. Mais on ne sache pas que quiconque ait jamais songé à les accuser de xénophobie et de haine raciale. Il a fallu attendre le XXIe siècle pour voir les défenseurs ignorants et maladroits de l'islamisme confondre racisme et critique religieuse. « La vie de Jésus » de Renan, le « Pourquoi je ne suis pas chrétien » de Bertrand Russell ou « Le parti noir » d'Anatole France sont-ils des ouvrages racistes ? L'intellectuel occidental aurait mis des siècles à conquérir le droit de penser en dehors et, au besoin, contre les dogmes dits révélés de sa propre religion dominante pour qu'aujourd'hui on lui retire ce droit au bénéfice de la seule religion musulmane, sous peine d'être taxé de xénophobie !
LES INQUISITEURS MODERNES, qui se figurent voler ainsi au secours des musulmans immigrés, leur rendent en réalité un très mauvais service. Car en confondant pensée laïque et racisme, ils renforcent non pas les musulmans, qui ne veulent que la liberté du culte ou le droit de ne pas le pratiquer du tout, mais les islamistes, qui veulent détruire la pensée libre, c'est-à-dire la base même de la civilisation occidentale. Les inquisiteurs encouragent de la sorte un conflit dont la radicalisation rendrait impossible l'intégration qu'ils prétendent favoriser.
Dans l'ensemble que la revue mensuelle L'Histoire (novembre 2003) consacre aux islamistes, et qui réunit les collaborations d'orientalistes parmi les plus réputés, il ressort que l'islamisme doit être distingué de l'islam. L'islamisme s'est forgé au XXe siècle en fonction d'une relation d'hostilité avec l'Occident et n'existe que par son opposition à lui. Par ce « rejet systématique de la civilisation occidentale », il dénonce « non pas tant ce qu'elle fait mais ce qu'elle est » (Bernard Lewis). Ainsi « se demander si on peut se concilier l'islamisme est contradictoire dans les termes ; le conflit se trouve au coeur de son projet » (Gabriel Martinez-Gros).
C'est pourquoi, derrière l'offensive du voile, il y a beaucoup plus que le voile. Les revendications islamistes s'étendent peu à peu au contenu même des programmes d'enseignement, poussant ainsi à la retransformation de l'école publique et laïque en école confessionnelle. L'exigence islamiste de ségrégation des sexes déborde le cadre des établissements scolaires. Elle bouscule les pratiques hospitalières en incitant les musulmanes à refuser de se laisser soigner par des hommes. Le ministre des Sports, Jean-François Lamour, déplore les mêmes « dérives » dans les associations sportives : refus de la mixité, baisse de l'activité sportive des filles dans les quartiers d'immigrés, apparition de clubs sportifs communautaires.
CE N'EST DONC PAS LA LIBERTÉ DE PENSER qui menace l'intégration, c'est le sectarisme islamiste. La question est : « intégration » signifie-t-il que les musulmans doivent s'adapter à la civilisation française ou que la civilisation française doit s'adapter à l'islamisme ? Les nouveaux inquisiteurs auraient-ils opté pour la seconde solution ? Notre devoir n'est-il pas plutôt de soutenir les aspirations démocratiques des musulmans modernistes ?
© le point 14/11/03 - N°1626 - Page 49 - 759 mots
Par Michka (Michka) le mercredi 19 novembre 2003 - 14h00: |
Un copié/collé pour les "michkaphiles", quand aux "michkaphobes", qu'ils aillent... enfin ils comprendront !!!
L'islamophobie, l'arme des islamistes contre la laïcité.
Par Robert Redeker*
La Dépêche du Midi
26 Octobre 2003
Un néologisme vient de tailler sa place de façon fracassante sur notre scène politique: « islamophobie ». Ce mot, proche accoustiquement de « xénophobie » est autant destiné à faire peur - en évoquant subliminalement la haine, les persécutions, les discriminations - qu'à culpabiliser. Quelques uns voudraient le voir devenir synonyme de « racisme » et symétrique d'« antisémitisme » deux monstres qui ne dorment que d'un oeil.Son usage, pourtant, est-il bien adéquat à la double exigence républicaine: sauvegarder la laïcité et combattre le racisme ? N'engendre-t-il pas des amalgames aux résultats ruineux pour la République, ses valeurs et son héritage?
Une enquête (conduite par Caroline Fourest et Fiammetta Venner dans leur livre: [1]) sur ses origines et son histoire réserve des surprises, donnant à voir les intentions de ses concepteurs. Il n'est pas innocent que le vocable d' « islamophobie » ait été forgé initialement (dans les années 1970) par des islamistes radicaux s'attaquant aux féministes. La guerre contre les femmes est le berceau de ce terme; ainsi, Kate Millet, célèbre militante du mouvement de l'émancipation féminine,fut violemment insultée puis traitée d'islamophobe pour avoir incité les iraniennes au refus de porter le voile. C'est à nouveau autour de la question de l'apartheid des femmes - foulard à l'école, dans des institutions, dans la rue, autoségrégation dans des piscines -que se concentre la crispation, et que l'accusation d'islamophobie menace quiconque s'élève contre la tentative d'officialisation de cet apartheid. Dans les années 1990 le terme d' « islamophobie » a été diffusé plus largement par les islamistes londoniens dans le cadre des campagnes anti-Rushdie. L'écrivain et les défen-seurs de la liberté de penser et de publier se trouvaient accusés du crime d'islamophobie tout en étant menacés de mort. Le concept d'«islamophobie» est originairement une arme forgée par les islamistes dans le but d'imposer leur vision totalitaire du monde. Il plonge ses racines dans le plus sordide obscu-rantisme.Au départ «islamophobie» était donc un mot de combat - et chacun se souvient de la formule du poète révolutionnaire Maïakovski, « les mots sont des balles »! En le réutilisant naïvement, de sincères amis de la liberté se placent sur le terrain de ses adversaires. Peut-on, comme le souhaitent les islamistes, identifier l'islamophobie avec un racisme et l'équivaloir avec l'antisémitisme?
L'amalagame entre l'islamophobie et le racisme est destiné à se retourner contre toute critique de la religion, si importante dans notre culture depuis Bayle et Voltaire, si importante aussi dans l'élaboration de l'idée républi-caine. Est-il « raciste » de refuser les exactions qui se pratiquent, de la Mauritanie jusqu'au Pakistan, au nom de l'Islam? De refuser la charia, les lapidations, les mutilations, l'esclavage (encore vivace dans des sociétés musulmanes), la criminalisation de l'homosexualité, le statut inférieur des femmes, etc? Est-il raciste de rappeler que dans aucun pays musulman les droits de l'homme ne sont à l'honneur, pas plus d'ailleurs que la démocratie? Est-il raciste d'estimer que des centaines de millions d'êtres humains vivent quotidiennement sous le joug imposé par cette religion? Est-il raciste de s 'inquiéter des exigences dans notre société d'une religion qui a aussi peu fait la preuve de sa capacité à intérioriser les valeurs issues des Lumières? Est-il raciste de se poser la question: un Islam à visage humain est-il possible, comme on se demandait naguère si un socialisme à visage humain est possible?
Si le racisme (par exemple: l'arabophobie) est absolument condamnable, le combat contre les empiétements du religieux sur la vie civique, combat dont sont issues les valeurs républicaines, ne l'est aucunement. L'Islam est une religion - un ensemble d'idées, de mythes, de superstitions et de rites - pas une « race » (si ce mot a un sens) ni une ethnie. Il existe des musulmans de tous les types humains; cette religion, semblablement au christianisme, vise l'universalité. Etant une religion, l'Islam est aussi une idéologie, comme le communisme et le libéralisme. Doit-on condamner l'antilibéralisme ou l'anticom-munisme, le refus de leurs idéologies et de l'organisation du monde qu'elles impliquent,comme s'il s'agissait de racisme?L'attitude accusée d'islamophobie n'est pas du racisme dans la mesure où loin d'être la haine de tel ou tel peuple, elle est le refus véhément de ce que certains prêchent et veulent imposer au nom de l'Islam. Elle est le refus des aspects archaïques et incompa-tibles avec les valeurs républicaines que véhicule une certaine interprétation l'Islam.
L'antisémistisme,pour sa part, ne stigmatise pas une religion, mais un peuple. Or, il n'y a pas un peuple musulman comme il y a un peuple juif; par suite, la mise en parallèle de l'islamophobie et l'antisémitisme est abusive. L'Islam est un attribut accidentel, applicable - du fait de sa nature prosélyte - à tout être humain,quelle que soit son ethnie et sa couleur de peau.Au contraire Juif ne désigne qu'un seul peuple,à cause de son non-prosélytisme. Loin d'être le simple combat contre une religion, l'antisémitisme est la haine immotivée et inextinguible d'un certain peuple, le peuple juif. Les Juifs pourraient bien être athées, changer de religion, que l'antisémitisme persisterait. S'il existe des Juifs athées (parce que le mot « juif » énonce l'appartenance à un peuple, quelles que soient les idées de ceux qui sont ainsi indexés), la locution « musulman athée » s'avère absurde (parce qu'être musulman signifie adhérer à une croyance).
Les islamistes voient dans la bataille du vocabulaire un enjeu d'importance. Le terme d'islamophobie cache le piège tendu aux institutions laïques par les intégristes musulmans pour empêcher la critique de la religion tout en soumet-tant des segments de l'existence sociale (spécialement celle des femmes) à une emprise totalitaire. Perdre la bataille sémantique, en réutilisant le vocabu-laire mis en circulation par les islamistes comme s'il allait de soi,est désas-treux. Le mot « islamophobie » rabat à faux-titres la défense de la liberté et de la laïcité sur l'intolérance et sur la haine. Il réussit à contraindre les valeurs républicaines à demeurer sur la défensive: ce sont elles désormais qui, mises en difficulté par la sophistique d'un tour de passe-passe lexical, se voient accusées d'intolérance et d'intégrisme. La prestidigitation de ce mot consiste à renverser la réalité en plaçant l'obscurantisme en position de victime et la laïcité d'agresseur. La laïcité doit maintenir le mot «islamo- phobie» hors du cercle des débats, tout en pourchassant le racisme, en parti-culier l'arabophobie.
*Robert Redeker est philosophe.Il est professeur au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens de Gameville et à l'Ecole Nationale de l'Aviation Civile. Il est également membre du comité de rédaction de la revue "Les Temps Moderne."
[1]Lire: Tirs croisés: la laïcicté à l'épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman, par Catroline Fourest et Fiammetta Venner, Ed. Calmann-Lévy, Paris,2003
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 19 novembre 2003 - 03h23: |
Roiberbere ,n'oublez pas vos frères juifs qui se sont battus avec la Kahena, lorsque vous auriez déclaré l' Etat Berbère..
N'oubliez pas de nous reserver une surface d'un jour à cheval dans les quatres directions jusqu'à la mer et jusqu'à la montagne.
Par Rachco (Rachco) le mercredi 19 novembre 2003 - 00h18: |
OUI CHIRAC A REAGI AVEC FERMETE, il a tacitement reconnu que la France eh bien! oui traverse une ére d'antisémitisme Propagee par qui ? motus. La presse diffuse toujours ces non -dits trés explicites et ses dérives.
A nous de rester vigilants quant aux mesures qui seront prises.
Sachez qu'encore rien n'est fait pour la protection des écoles juives des lieux de cultes ou rassemblment communautaires !
WAIT AND SEE !
Par Davideden (Davideden) le mardi 18 novembre 2003 - 23h28: |
Citron,
Je viens de lire cette nouvelle sur le grand pays des droits des hommes. Maintenant qu'ils en ont fini avec les Juifs ils s'occupent des Arabes!!
Infraction présumée au contrôle des changes: une journaliste opposante relaxée
AFP | 18.11.03 | 21h49
Une journaliste et opposante tunisienne, Néjiba Rjiba, écrivant sous le pseudonyme "Om Ziyad", a été relaxée mardi par la justice qui la poursuivait pour infraction présumée au contrôle des changes ont indiqué ses avocats à Tunis.Membre fondateur du Conseil national des Libertés en Tunisie (CNLT, non reconnu) et du Parti également non autorisé du "Congrès pour la République" (CPR du dr, Moncef Marzouki), la journaliste a comparu mardi devant le tribunal de première instance de Tunis pour "violation du code de change", qui a prononcé la relaxe.Mme Rjiba s'était vu reprocher d'avoir omis de déclarer 170 euros en sa possession à son retour d'un récent voyage en France et d'avoir remis ce montant en devises à une personne n'ayant pas qualité d'agent de change.La réglementation tunisienne interdit la détention de devises et fait obligation aux Tunisiens de déclarer ce qui leur reste au retour d'un voyage dans un délai ne dépassant pas 7 jours.Les avocats de la défense ont dénoncé ce procès comme une "manipulation politique destinée à souiller (leur cliente) en raison de ses activités politiques et de ses écrits audacieux".Au tribunal, ils ont fait valoir l'absence d'infraction puisque le délai de sept jours n'était pas dépassé lorsque la police a interpellé un jeune homme qui venait de récupérer les 170 euros, un don de son frère résidant en France et que la journaliste avait accepté de convoyer en Tunisie."C'est tellement ridicule. J'ai refusé de répondre aux questions du juge sur le fond de l'affaire pour préserver ma dignité et celle du juge", a déclaré Néjiba Rjiba à l'AFP."Om Ziyad" est l'épouse d'un député de l'opposition légale au Parlement tunisien.Elle a collaboré dès 1980 avec les journaux d'opposition "Errai" et indépendant "Al Maghrib" avant leur disparition, puis a rallié récemment le journal en ligne Kalima fondé par Sihem Ben Sedrine.
Par Albert (Albert) le mercredi 19 novembre 2003 - 02h19: |
WNESS......! Mutatis mutandis.....?
De la MENA c'est une metta de muntadis...
Un enterrement de caleçons....? EN LATINNNN???
Par Claudia (Claudia) le mercredi 19 novembre 2003 - 02h12: |
Le "plan de Genève" envoyé à des milliers d'Israéliens
JERUSALEM (Reuters) - Des exemplaires du "plan de Genève", projet symbolique d'accord de paix au Proche-Orient élaboré par des personnalités politiques palestiniennes et de l'opposition israélienne, ont été déposés lundi dans des centaines de milliers de boîtes aux lettres en Israël.
Ce document propose des solutions aux principaux obstacles à un règlement du conflit israélo-palestinien. Les Etats-Unis l'ont qualifié d'utile, mais le gouvernement israélien l'a rejeté et la direction palestinienne a fait part de certaines réserves.
En envoyant directement aux Israéliens ce document de 45 pages, les artisans du projet espèrent attirer l'attention d'une opinion publique jusqu'ici sceptique. La plupart des Israéliens doutent en effet que des négociations non officielles puissent mettre un terme à trois ans de violences.
Miri Barnea, esthéticienne de Tel Aviv, n'a ainsi pas pris la peine de lire le document. "Si ce n'est pas soutenu par le gouvernement, à quoi cela sert-il?, a-t-elle demandé."
Ronda Israël, immigrée américaine, affirme pour sa part l'intention de le déchirer "et de le jeter".
"Le simple fait de s'engager dans ces négociations est un acte de trahison", estime quant à lui Gary Erlbaum, un Américain venu en Israël pour une convention d'associations caritatives juives.
D'après un sondage publié fin octobre, seuls 25% des Israéliens seraient favorables à ce projet et 54% y seraient opposés.
Soutenu par la Suisse, le "plan de Genève" a été élaboré par des dirigeants de l'opposition de gauche israélienne et d'anciens ministres palestiniens restés proches de Yasser Arafat.
Il dessine notamment les contours précis de deux Etats, israélien et palestinien, et propose des compromis sur les questions sensibles sur lesquelles ont achoppé tous les plans de paix précédents.
Par Mena (Mena) le mercredi 19 novembre 2003 - 02h07: |
La Poursuite infernale (info # 011811/3) [analyse]
Par Salomon Pardess © Metula News Agency
Au lendemain des attentats contre les synagogues d’Istanbul (Turquie) et contre un lycée juif de Gagny (France), le monde ressemble, mutatis mutandis, de plus en plus au scénario du film La Poursuite Infernale de John Ford. En 1947, Les Etats-Unis, l’URSS, la Chine, la France et l’Angleterre conduisent bon gré mal gré les réfugiés juifs d’Europe en Palestine, où l’ONU leur donne un Etat qui deviendra l’Etat d’Israël (1948). Puis, pendant que les Etats-Unis gardent l’Etat d’Israël, leurs alliés s’en détournent plus ou moins, peu à peu. Quelque temps plus tard, lorsque ceux-ci regardent le chemin parcouru, ils se rendent compte que les Etats-Unis ont vacillé sous les coups d’Al Qaïda et que l’Etat d’Israël et les Juifs du monde commencent à être violentés. Nous en sommes au point de ce scénario où nous nous demandons si l’un de ces frères est ou non en train de se balancer sur sa chaise, en réfléchissant à comment rejoindre les Etats-Unis pour préparer le futur O.K.Corral, où, lui aussi, règlera son compte à Al Qaïda.
En fait, un élément vient troubler le parallèle que j’établis entre le scénario du film de Ford et celui du monde d’aujourd’hui : la guerre israélo-palestinienne. La Russie, la Chine et l’Union Européenne ne se considèrent pas comme des « faux frères » des Etats-Unis. Elles reprochent seulement aux Etats-Unis de garder Israël au prix de la destruction de l’Etat arabe de 1947, puis de l’Etat palestinien.
Ce reproche converge avec la position des « Altermondialistes », dont la plupart des courants extrémistes de gauche considèrent que jamais l’ONU n’aurait dû reconnaître l’Etat d’Israël comme elle l’a fait. Là serait le « cancer » du monde, selon Edgar Morin.
Au fond, les « Altermondialistes » disent tout haut ce que la Russie, la Chine et l’Union Européenne pensent tout bas : si Israël n’avait pas été créé (« Altermondialistes ») ou pas comme ça (Russie, Chine, Europe), on n’en serait pas là.
Sur cette base, la suite du scénario est évidente : il n’y aura jamais de lutte concertée et décisive entre la bande des quatre contre Al Qaïda, tant que la « parenthèse » ou le « cancer » que représenterait la création de l’Etat d’Israël (comme elle a eu lieu) ne seront pas traités.
La lutte palestinienne apparaît alors aux yeux du monde (à part les Etats-Unis, Israël, l’Italie, la Turquie, le Japon et quelques autres pays) comme le symptôme nécessaire et obligé d’une impasse, existant non seulement au niveau de la « thérapeutique politique », mais de la « recherche politique », du fait des Etats-Unis et d’Israël. Il faudrait d’abord régler la question de l’Etat des Palestiniens, au mieux dans une perspective d’Etat binational israélo-palestinien, au pire dans celle d’un Etat palestinien existant à côté de l’Etat d’Israël, pour avoir une chance de combattre efficacement Al Qaïda. Car Al Qaïda n’aurait alors plus d’alibi. La bande des quatre aurait les coudées franches pour mener sa guerre contre Al Qaïda, dans l’union mondiale et altermondiale retrouvée.
Ce scénario signifie simplement que, dans la dialectique interactive qui s’installe entre les trois « faux frères » et les « Altermondialistes », on accepte actuellement un comportement dissymétrique : ne pas lâcher tous les coups contre le dominant (Al Qaïda) sous le prétexte du soutien au dominé (le peuple palestinien). Dissymétrique, parce que la domination d’Al Qaïda sur la cause du peuple dominé (les Palestiniens), n’entre pas dans le champ de vision. Du moment que les Palestiniens ont une cause légitime, si Al Qaïda en profite, cela ne compte pas. Seul le Hamas est actuellement en mesure de dénoncer – oui, vous avez bien lu – la domination rampante d’Al Qaïda sur la cause du peuple palestinien dominé. Le Hamas, mais pas les trois faux frères, et encore moins les « Altermondialistes ».
De fait, pour les « Altermondialistes », Al Qaïda, comme l’anti-judaïsme, est un détail de l’histoire du monde. Cela veut dire que Al Qaïda et l’anti-judaïsme n’entrent pas dans leurs raisonnements. Les y faire entrer serait en changer. Certes, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, mais, pour eux, il ne s’agit pas d’intelligence, il s’agit de représentation du monde. Le monde ne serait plus le monde, s’ils devaient en venir à intégrer Al Qaïda et l’anti-judaïsme dans leur univers intellectuel.
Pourtant Al Qaïda est l’image d’un nouvel empire en développement, mais ceux pour qui cette organisation est hétérogène au modèle connu de ce qu’est un empire préfèrent l’ignorer. Ni les « Altermondialistes » ni les « trois frères », d’ailleurs, ne sont aujourd’hui capables de dire publiquement quoi que ce soit d’informatif et de décisif sur Al Qaïda, parce que, pour eux, un Empire est une réalité géographique avant que d’être spirituelle, infrastructurelle avant que d’être superstructurelle.
A leurs yeux, peu importe qu’Al Qaïda soit un empire par la puissance des destructions qu’elle provoque. Ils ne veulent pas réaliser qu’Al Qaïda peut frapper quand elle veut, où elle veut et surtout qu’elle frappe des alliés des Etats-Unis et d’Israël tant dans leur souveraineté nationale que dans l’exercice de leur citoyenneté.
Car Al Qaïda pousse les peuples démocratiques à changer leur propre regard sur l’égalité citoyenne. C’est vers un apartheid civil d’abord dans la tête puis dans la réalité que cette organisation oriente les peuples du monde. En frappant les lieux de culte juifs, et en provoquant autant de meurtres à l’extérieur de ces lieux qu’à l’intérieur, elle poursuit un double but :
- Convaincre les peuples du monde que les Juifs qui vivent à l’extérieur d’Israël sont une cinquième colonne israélienne,
- Transformer les citoyens juifs en population dangereuse aux yeux des peuples démocratiques
Bref, ce que l’extrême droite fasciste et antisémite ne parvenait plus à faire, Al Qaïda contribue à le réaliser.
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Ainsi en France. Tel Président de la République qui a été élu, parce que son challenger (et toute la gauche) avait fait l’impasse sur le retour du fantôme du père (vichyste), et contre cette extrême droite, tel Président qui a cru l’avoir marginalisée, en étant élu avec plus de 80% des voix et en dissolvant un groupuscule (Unité Radicale), d’où était sorti un terroriste qui voulait l’assassiner, se rend compte depuis un an (agressions contre des Juifs et attentats contre des écoles juives à l’appui, la dernière en date étant celle de Gagny, en attendant que la clarté soit faite sur l’explosion de Toulouse (2001) et sur la chute récente de la passerelle pour accéder au Queen Mary II) que les visées d’Al Qaïda sont peut-être relayées par des citoyens français et que le pays est en voie de déstabilisation.
Bref, ce Président commence peut-être à réaliser que la politique palestinienne d’Israël a bon dos.
Et tandis que le Front National se frotte les mains, tandis qu’il voit venir à lui des gens pris dans la tourmente économique et psychologique actuelle et en train de rejoindre les illusions populistes, parce que la démocratie est incapable de prendre en compte leurs intérêts immédiats et à venir, ce Président comprend soudain que, s’agissant de l’antisémitisme, il a joué avec le feu. Il croyait tout savoir sur la lutte contre l’antisémitisme, il croyait notamment pouvoir critiquer l’Etat d’Israël jusqu’à le délégitimer, tout en tenant bon face aux antisémites de France, et voilà que, tel l’apprenti sorcier, il ne sait plus comment endiguer la vague à laquelle il a ouvert les vannes, avec cette insoupçonnable légèreté, d’une poignée de mains tendue à Yasser Arafat et refusée à Ehud Barak, sur le perron de l’Elysée, et sur laquelle vogue le petit peuple populiste.
Il ne sait plus, ce Président, comment endiguer cette vague qui ébranle en profondeur la classe politique, d’autant que dès qu’un parti démocratique, comme le Parti Socialiste, tente d’ouvrir les yeux, des « Altermondialistes » l’insultent, voir l’agressent physiquement, ainsi que ce fut le cas lors de la manifestation du 15 novembre à Paris, ou que dès qu’une tentative ouverte de séduction des « Altermondialistes » par un islamologue est soumise à la critique, l’extrême gauche trotskyste dénonce une tentative de délégitimer le Forum Social Européen.
Bref, ce Président, qui a laissé se créer les tornades qui entourent l’île qu’il tente désespérément de transformer en continent, ne sait plus faire face. Sans parler des quotidiens nationaux, comme Le Monde, qui s’affolent, après avoir laissé libre cours aux dépassements des bornes de la folie antisioniste.
Il est vrai qu’une rude tâche se présente devant lui qu’il ne saurait réduire à des mesures, au demeurant nécessaires, accentuant la répression de l’antisémitisme. A peine le Quai d’Orsay a-t-il, en effet, commencé à rééquilibrer sa politique vis-à-vis d’Israël, que ce Président doit faire face à l’influence antisémite de la question palestinienne en France, et notamment dans l’éducation.
Et peu à peu, il découvre, ce Président, que l’anti-judaïsme est porté non seulement par un dominant (Al Qaïda) non reconnu comme tel, mais un dominé (le peuple palestinien), ou du moins ceux qui parlent en son nom.
C’est pourquoi, un long chemin se présente devant lui : comprendre que, si le peuple palestinien a certes droit à un Etat, c’est autant aux défaites politiques et militaires que les Israéliens lui ont fait subir, qu’à la situation de « déchet de l’histoire » où ses dirigeants le maintiennent depuis 1947, qu’il doit le fait d’en être privé.
A chaque étape décisive du conflit, comme en ce moment, les commentateurs n’ont d’ailleurs de cesse de souligner que le Président de l’Autorité Palestinienne reconnaît à l’Etat d’Israël le droit de vivre dans des frontières sûres et reconnues, ce qui signifie clairement que ni l’OLP ni le Conseil National Palestinien ne l’avaient fait auparavant.
Il est pourtant aisé de faire le lien entre cette non reconnaissance d’Israël par le Conseil National Palestinien et la situation de « déchet historique » dans laquelle les dirigeants palestiniens acculent leur peuple. Certes, c’est aisé, mais cela demande quand même un changement d’état d’esprit. Le président (et son entourage) sera-t-il capable de l’opérer ?
En l’attente, tant que ce changement n’a pas lieu, les dirigeants du peuple palestinien (Hamas, FPLP etc.) peuvent bien commettre des crimes tolérés et parfois encouragés par l’Autorité Palestinienne, comme les attentats-suicides, tuant des Juifs (d’Israël) parce qu’ils sont juifs, ils peuvent bien pousser les peuples du monde à changer leur propre regard sur le crime contre l’humanité, à peine ce crime a-t-il reçu une définition un tant soit peu rigoureuse sur le plan juridique ! Peu importe pensent ceux qui se gourmandent de l’éducation de rue pro palestinienne et anti-juive, qui décrit la guerre israélo-palestinienne comme une guerre des Juifs contre les Palestiniens (pédagogie noire dominant jusqu’au comité de rédaction de la chaîne nationale télévisuelle France 2, où règnent en maîtres les Alain de Chalvron et autres Olivier Mazerolles).
Il en sera ainsi tant qu’il sera de bon ton, en France, de dire que, lorsqu’ils critiquent les Juifs et pas les Israéliens, les Palestiniens ne sont pas antisémites, « seulement » anti-Israéliens, comme les Irlandais haïssaient les Protestants parce qu’ils étaient anglais ou les Anglais les Catholiques, parce qu’ils étaient irlandais.
Ce sont, en effet, les mêmes qui se prétendent laïcs, qui disent se situer hors de l’ethnicisation ou de la théologisation des conflits et qui reprennent, pourtant, les discours de haine ethnique ou religieuse à leur compte, lorsqu’ils les décrivent.
Peu importe donc aux yeux des laïcs et autres démocrates également que l’anti-judaïsme des Palestiniens soit porteur de « méga-meurtres », qui se déchaînent maintenant dans maints pays, (pour reprendre une autre expression de Morin que celui-ci a oublié d’appliquer aux attentats–suicides), du moment qu’il est porté par un peuple qui doit être tenu pour le dernier « sel de la terre ».
Il est donc plus que temps d’appeler un chat un chat et de mettre un terme à cette poursuite infernale. Et que les trois « faux frères » redeviennent les gardiens d’Israël au même titre que les Etats-Unis, tout en étant les protecteurs du futur Etat palestinien.
Pour ce faire, le peuple israélien ne saurait se défausser de ses responsabilités. C’est bien de se montrer coupé en deux, une partie voulant d’abord la sécurité, ensuite la paix, l’autre d’abord la paix, ensuite la sécurité. Cela donne le sentiment que le peuple israélien est démocratique et couvre tout le champ de la question de son existence, mais le prix à payer est que plus personne ne comprend que ce veut vraiment l’Etat d’Israël, c’est la sécurité et la paix, la paix et la sécurité en même temps. D’autant que, pour l’heure, il n’y a ni l’une ni l’autre.
N’est-il donc pas temps, pour le peuple israélien, de dissiper ce halo ? Qui mieux que lui est en position de le faire ? N’est-ce pas d’ailleurs son devoir, non seulement vis-à-vis des Israéliens (toutes origines confondues), mais des Juifs du monde entier et de tous les citoyens du monde ? Le conflit n’opposant pas une injustice à une justice, mais deux justices entre elles, comme l’écrivait le fondateur de Neve Chalom, l’avenir d’Israël ne se situe-t-il pas dans une offre politique méta-citoyenne ? Quels sont les sacrifices qu’Israël dit être prêt à faire pour obtenir la paix et la sécurité et qu’il ne fait pas ? Pourquoi ne les fait-il pas ? Nous en reparlerons dans un prochain article.
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 19 novembre 2003 - 00h51: |
Chers Amis,
Venez nombreux encourager nos combattants et aider l'equipe de Taekwondo d'Israel au Tournoi Mondial de Qualification Olympique pour les Jeux Olympiques d'Athenes 2004, qui aura lieu a Paris au Stade Pierre de Coubertin les 4 et 5 decembre 2003 -
Merci et a bientot
Michel Madar
Federation Israelienne de Taekwondo
Le Taekwondo est un Sport Olympique. Art martial national de la Corée, il est aujourd'hui un sport de combat moderne : 2 combattants, répartis selon 4 catégories de poids, s'affrontent pendant 3 rounds sous le contrôle de 4 juges. Ce sport est aujourd’hui pratiqué par 40 millions de sportifs dans 190 pays.
Le Taekwondo en Israël est caractérisé par le grand nombre de sportifs agés de moins de 18 ans, l'engouement des Israéliennes pour ce sport de combat et enfin son extraordinaire développement dans la Ville de Jérusalem.
L’équipe nationale israélienne de Taekwondo est une équipe jeune, dynamique et pleine de promesses. Ce Tournoi verra s’affronter les meilleurs sportifs mondiaux de cette discipline. Une place parmi les 4 premiers de ce Tournoi dans chaque catégorie de combattants permettrait à nos athlètes de se qualifier pour les Jeux Olympiques d’Athènes!
Venez nombreux encourager nos sportifs et aider l’équipe de Taekwondo d’Israël à réaliser ce fabuleux exploit :
Israël à Athènes en 2004!
La Fédération de Taekwondo d'Israël
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