Archive jusqu'au 20/novembre/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Novembre 2003: Archive jusqu'au 20/novembre/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Roger_Chemouni (Roger_Chemouni) le jeudi 20 novembre 2003 - 07h14:

AVI MOGRABI UN CINEASTE ISRAELIEN MARGINAL

Trois films de ce cinéaste incongru nous font découvrir un regard israélien insolent, comique caractériel et critique :Nous avions présenté déjà « Août avant l’explosion » (1) Toujours aussi rebelle et provocateur , Mograbi propose en 1997 « Comment j’ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon » qui mêle avec une constante drôlerie vie privée et vie professionnelle, déjouant l’attention du spectateur peu habituée à ce style de narration . à la grande désolation de son épouse ,Avi Mograbi (2) nous dessine le portrait d’un homme politique aux antipode de son image médiatique, l’homme est simple passionné plus de culture et d’élevage que de politique. Ce court métrage déroutant n’est point un film de propagande mais plutôt un regard serein sur un homme politique influent roublard et grand manipulateur d’images. La troisième œuvre « Happy birthday Mr Mograbi » traite des festivités lors du cinquantième anniversaire de l’état d’Israël » qui coïncide avec l’anniversaire du cinéaste. Comment montrer ses festivités quand des démunis souffrent encore d’indifférence, quand le chômage frappe et quand l’injustice social gagne du terrain .D’ailleurs ce mot fait bondir l’auteur, n’a-t-il pas acheté de bonne foi – sa surface contenait plus de M² que sur l’écrit- le sien moins cher que sa valeur laissant son voisin arabe dans l’impossibilité de construire Tous ces faits viennent annihiler les moments de réjouissance et remettre en question l’approche du documentariste israélien.
Avi Mograbi cinéaste singulier et dérangeant choisit l’humour comme pouvoir de critique, il y ajoute de la démesure pour mieux marquer les problèmes , de l’absurde pour souligner les grandes contradictions des hommes, d’un état démocratique .Il tourne avec pertinence de manière permanente et dérangeante, il chamboule son entourage et surtout ceux qu’ils filment leur laissant rarement le choix de ne pas répondre à ses invectives. Pamphlétaire, sociologue, documentariste, témoin surtout d’une société en plein mouvement Avi Mograbi est un cinéaste indépendant , critique et observateur à ranger plutôt vers le cinéma d’Amos Kollek (3) ou Amos Gitaï


elle interpelle le spectateur néophyte ou non, son envie de tout montrer un défi, et ses positions une philosophie ; en somme l’humour juif au service du pamphlet. Avi Mograbi acteur et

(1) (Ténoua N °108)
(2) Avi Mograbi est né en Israël en 1956 , a étudié la philosophie à l’université de Tel-Aviv en 1979-1982 et a réalisé son premier documentaire en 1989 « Déportation » , il est l’auteur de 9 films de 12’ à 77’
(3) Dont Arte sort un coffret pour les fêtes

Roger Chemouni

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 20 novembre 2003 - 06h14:

Des mesures qui n’arrêteront jamais la peste (info # 011911/3) [analyse]

Par Jean Tsadik © Metula News Agency



Condamnation, vigilance, solidarité, voici comment Le Monde a résumé les dispositions "salutaires" prises par le président Jacques Chirac afin de combattre les violences antijuives qui balayent la France. Comme le pressentait notre rédacteur en chef, dans son intervention de lundi, le premier Français s’est borné à prendre des mesures policières et juridiques qui n’entraveront pas la progression de la peste. Sans tourner autour du pot, Chirac a refusé de prendre la seule mesure qui aurait pu juguler le fléau raciste endémique qui, 60 ans après la promulgation des lois d’exception antisémites de Vichy, grignote à nouveau l’âme de la société française.



Comme Juffa l’a démontré, la mesure en question aurait consisté à rééquilibrer l’information diffusée par les médias sous contrôle étatique. Et ça n’est pas d’une faveur dont il parlait, d’un acte artificiel d’apaisement, visant à cesser de pousser le peuple à brûler les synagogues. Bien au-delà de l’esbroufe démagogue chiraquienne, il s’agissait, dans l’esprit du chef de fil des analystes de Métula, d’indiquer que le message propagé par ses canaux d’information est inique et incendiaire et qu’il est La cause de l’insécurité qui menace désormais les personnes, les biens et les institutions de la communauté israélite de l’Hexagone.



Ca n’est pas en plaçant un policier derrière chaque Juif et en observant, en "comité interministériel de lutte contre le racisme et l’antisémitisme", les dégâts causés par sa propre politique et par sa politique médiatique, que Jacques Chirac ramènera la paix intercommunautaire. Ca n’est pas non plus, en renforçant les sanctions judiciaires contre les pyromanes, qu’il éteindra le brasier, ni en guettant les manifestations d’antijuivisme dans les écoles.



Que peuvent ces mesures répressives, alors même qu’on voulait introduire des textes anti-israéliens dans les manuels scolaires de l’école publique et laïque ? Combien de temps encore – et surtout jusqu’à quelle grande catastrophe – faudra-t-il au pensionnaire de l’hôtel de l’Elysée pour saisir que les Israéliens sont juifs ? Que, si on se permet de faire des Juifs une caricature monstrueuse dans les livres d’étude, la populace courroucée par ces impostures biberonnées, honnira les Juifs de France, en dépit de toute la panoplie répressive envisageable. Si tant est que tout le monde sait que les Israéliens et les Juifs de France sont issus des mêmes traditions et partagent les mêmes valeurs humaines, il est totalement illusoire d’espérer que les masses désinformées n’expriment pas leur ire justicière contre les frères des monstres de Jérusalem.



Entre la cruche et l’eau Chirac a mis des années lumière. Il parle très librement d’atteinte aux droits fondamentaux de la communauté juive et de la nécessité républicaine du respect du droit de ses convictions. Mais, dans le même temps, c’est lui qui foule aux pieds ces dogmes essentiels, quand, selon TV5, la chaîne de télévision dépendant directement des Affaires Etrangères qu’il supervise, ce sont toujours – et malgré les corrections et les excuses présentées par l’auteur du reportage dolosif incriminé, la RTBF – les soldats juifs qui ont pillé et saccagé la basilique de la nativité à Bethlehem.



Quand sur Arte, autre chaîne étatique, on excite les futurs pyromanes, en trahissant les traductions, pour affirmer que les Juifs d’Israël se préparent à génocider un village arabe ?



A ce sujet, et en prenant un minimum de recul, on peut essayer d’imaginer ce que serait le sentiment des Israélites de France, et leur colère légitime, si une télévision du service publique annonçait que des Arabes s’apprêtaient à pulvériser un village juif, comme Métula, par exemple. Je sais en tous cas la façon dont je rebondirais moi-même et ces pulsions, je vous l’assure, ne vont pas vers la solidification de la paix civile. Comprenant fort bien ce que peuvent ressentir les Français originaires des pays musulmans devant ces détournements quotidiens de la vérité des faits, et les autres Français non juifs, je répète que je leur trouve encore, dans leur globalité, une patience exemplaire. Preuve que, heureusement pour le pyromane-pompier Chirac, les Français de toutes origines font montre d’une sagesse infiniment supérieure à la sienne.



Radio France Internationale, qui a reçu le droit de diffuser sur tout le territoire libanais et que l’on écoute très bien à Métula, sur 106.2, propage un poison quasiment aligné sur la radio du Hezbollah. Il suffit d’ailleurs de connaître un tant soit peu la situation médiatique qui prévaut au pays des cèdres, pour comprendre que s’il en allait autrement, il serait impensable que les intégristes et les supplétifs de la dictature syrienne, en place à Beyrouth, eussent permis à RFI de planter ses émetteurs au Liban. Or, RFI mène à proprement parler une guerre hertzienne contre l’Etat d’Israël. Pas plus tard qu’hier, j’ai surpris son correspondant dans la capitale libanaise à prétendre que notre ministre de la défense préparait un assaut contre le Liban. C’est plus qu’inepte, c’est stratégiquement débile et ce discours mobilisateur ne se retrouve que sur les ondes islamistes ; puis, parlant de "la résistance libanaise", du Hezbollah, il a dit : "organisation que les Israéliens insistent à présenter comme un mouvement terroriste (…)". Ce reporter français, d’une radio d’Etat française, a feint d’ignorer, dans une élucubration qui se voulait stigmatisante, que l’Union Européenne AUSSI considère le Hezbollah comme une milice terroriste et que de Villepin lui-même, à Côme, a entériné cette définition.



Que dire de Fr2, qui obstrue grossièrement la confrontation des preuves au sujet de l’affaire Al-Dura ? Quelle réaction peut-on attendre d’un public, auquel l’on explique, images montées à l’appui, que des soldats issus de ce peuple, massacrent des enfants arabes sans raison ?



En interdisant l’accès aux 27 minutes de rushes de l’assassinat que le caméraman de la chaîne française, Talal Abou Rahma, prétend avoir filmés, la télévision du service public fait plus que diaboliser mon peuple ; après avoir commis le plus ignoble acte d’incitation à la haine ethnique depuis le bordereau d’Esterhazy, elle dénie à ses téléspectateurs le droit à l’information et elle contrevient, de manière spectaculaire, à sa propre charte éthique.



Et l’AFP… pour laquelle un islamiste qui commet un assassinat collectif à Marrakech est un terroriste, alors que s’il est l’auteur d’un acte similaire à Tel Aviv, lorsque ce sont des Juifs qu’il assassine, il devient un activiste ?



Il semble que, devant l’imminence du désastre, les représentants de la communauté juive de France ont réagi un peu moins consensuellement que d’habitude aux abracadabrantismes populistes du chef de leur Etat. Roger Cukierman, le président du CRIF, a parlé du bout des lèvres de l’existence d’un "système anti-feuj". Il aurait bien sûr fallu qu’il parle d’une "propagande anti-juive" et qu’il dénonce, faits à l’appui, la responsabilité écrasante de monsieur Chirac dans ce système. Le président du Consistoire de France, Jean Kahn, a considéré ces actes comme étant "la conséquence de la diabolisation d’Israël". Pour remplir leur mandat de manière adéquate, lorsqu’ils ont été reçus à l’Elysée à la suite d’un autodafé, ils auraient du avoir la franchise de parler un ton au-dessus, l’heure n’étant plus aux politesses ni à jouer les Juifs du pape. L’heure est à mettre le pyromane-pompier devant ses responsabilités, et de lui dire combien parler de "condamnation, vigilance, solidarité" devant les écoles qui se consument, tout en poursuivant une propagande médiatique effrénée contre les Juifs d’Israël, n’est guère plus qu’un coup d’esbroufe rustique.





Apostille



A la Ména, nos lecteurs assidus l’auront compris, la culture de la diversité est bien plus qu’une disposition statutaire, c’est presque un art de vivre. Ceux qui cherchent entre nos phrases une ligne éditoriale rigide y seront pour leurs frais ; on ne va quand même pas imiter ceux que nous critiquons, en bâillonnant ceux à qui il plaît de ramer à contresens.



Ceci posé et pour la compréhension du lecteur, il faut préciser que les idées d’un auteur n’engagent pas, intellectuellement disant, la responsabilité de l’agence. Ainsi, je veux qu’il soit clair au-delà du moindre doute, que l’article de mon camarade Salomon Pardess d’hier, La poursuite infernale, ne reflète en aucun cas le point de vue des rédacteurs palestiniens de la Ména, ni celui de Raphaël Lellouche.



Pour notre part, nous n’avons vu nulle part que le président Chirac a soudain compris, que s’agissant de l’antisémitisme, il a joué avec le feu. Nous n’observons pas non plus, que le Parti socialiste français, dans son ensemble, tente d’ouvrir les yeux.



L’affirmation selon laquelle : Le Quai d’Orsay a commencé à rééquilibrer sa politique vis-à-vis d’Israël, me semble rien de plus qu’un vœu pieux. Et les quotidiens nationaux français, comme Le Monde, qui s’affolent, après avoir laissé libre cours aux dépassement des bornes de la folie antisioniste m’apparaissent, malheureusement, comme une vue de l’esprit de Pardess, dénuée de tout symptôme. La folie antisioniste n’a pas regagné l’asile.



Je veux aussi que vous sachiez, que les rédacteurs israéliens de la Ména ont été véritablement choqués par le passage suivant de cet article : "(…) le peuple israélien ne saurait se défausser de ses responsabilités. C’est bien de se montrer coupé en deux, une partie voulant d’abord la sécurité, ensuite la paix, l’autre d’abord la paix, ensuite la sécurité. Cela donne le sentiment que le peuple israélien est démocratique et couvre tout le champ de la question de son existence, mais le prix à payer est que plus personne ne comprend que ce veut vraiment l’Etat d’Israël, c’est la sécurité et la paix, la paix et la sécurité en même temps. D’autant que, pour l’heure, il n’y a ni l’une ni l’autre.



N’est-il donc pas temps, pour le peuple israélien, de dissiper ce halo ? Qui mieux que lui est en position de le faire ? N’est-ce pas d’ailleurs son devoir, non seulement vis-à-vis des Israéliens (toutes origines confondues), mais des Juifs du monde entier et de tous les citoyens du monde ? "



Je voudrais que mon camarade et nos lecteurs sachent que le peuple israélien n’a pas pour vocation de solutionner les questionnements du monde et de moduler l’impression de lui qu’il donne à d’autres. Notre peuple ne se montre pas coupé en deux, il est divisé sur le degré de crédibilité qu’il peut encore accorder à ses voisins. De plus, et comme tous les peuples du monde, il me semble normal que nous aspirions à la paix et à la sécurité simultanément, et la tentative de nous imposer un choix, une préférence, entre ces deux valeurs me paraît pour le moins saugrenue.



Pardess confond le rôle d’un peuple avec celui de ses dirigeants. Ici comme ailleurs, les citoyens donnent un mandat aux politiciens, qui choisissent une politique à leur place. Je rappelle à nouveau à mon camarade, qu’en 2000, nous avons élu, lors d’un raz-de-marée électoral, Ehud Barak, qui a pris des risques colossaux pour parvenir à la paix avec Yasser Arafat, lui offrant notamment, à Camp David, une proposition de solution en tous points comparable aux "accord de Genève". Qu’Arafat l’ayant refusée, au profit d’une stratégie impliquant les assassinats collectifs de nos civils, il me semble compréhensible, sinon salutaire, que notre peuple soit maintenant plus réservé quant à la possibilité de proposer les mêmes sacrifices à ceux qui sont devenus nos ennemis.



Je crois, finalement, puisque nous sommes les seuls à nous défendre, et encore, suscitant l’incompréhension hostile de la plupart des nations, que notre seul devoir consiste à faire les choix qui assurent notre survie physique et politique, sans nous soucier, plus qu’il ne faut, du qu’en dira-t-on pseudo historique. Parce qu’aussi, Salomon, tant que nous prenons les bonnes décisions et que nous risquons la vie de NOS enfants pour elles, les Juifs de France et d’ailleurs disposeront du recours de venir nous rejoindre. Recours qui aurait sauvé la mise de 6 millions de personnes, si nous avions existé nationalement plus tôt.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 20 novembre 2003 - 05h16:

A RoiBerbère, Merci pout tes gentilles paroles à mon égard. Rien n'est impossible dans la vie,
chaque peuple et chaque nation aura un jour sa place dans la liberté et le respect réciproque parmi les nations du monde. Si vous le voulez, ce n'est pas un compte de fées.
Amicalement.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 20 novembre 2003 - 05h05:

Cher Pierre,
Il faut se lever tôt le matin pour rectifier du côté historique ce que j'avais écrit. Lis à nouveau La Kahena par Emile dans accueil d'harissa. Les Juifs desquels je parle ne sont jamais arrivés en Israël.
Amicalement Emile

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 20 novembre 2003 - 04h54:

Albert Ce que tu dis est bien logique. Ne t'inquiete pas Sitruk va bientot changer d'avis.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Roiberbere (Roiberbere) le jeudi 20 novembre 2003 - 03h07:

shalom emilie
je suis fier de toi.tu as dejas une place dans mon coeur . nous travaillerons jours et nuits pour que notre etat berbere soit forte et democratique.

a toi emilie de dire a notilus que nous les berberes de kahina restons t-jours amis et freres aux juifs d'israel.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le jeudi 20 novembre 2003 - 01h29:

La Douda ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Une rectification bénigne sur la Kahéna.

Mon Cher Emile.

Tu as annoncé : " Roiberbere , n'oubliez pas vos frères juifs qui se sont battus avec la Kahena, lorsque vous auriez déclaré l' Etat Berbère.. N'oubliez pas de nous reserver une surface d'un jour à cheval dans les quatres directions jusqu'à la mer et jusqu'à la montagne. "

Juste une rectification historique, les Frères Juifs n'eurent pas grand chose à voire dans les combats de la Kahéna, qui était à la tête de l'Empire Berbère à l'est des Aures, ces Berbères n'eurent aucun besoin des Juifs, car les Berbères de cette région dont la présence est bien antérieure, à l'arrivée des Phéniciens et des Juifs du Moyen Orient, étaient des guerriers qui se convertirent en masse à la religion des Juifs, prés d'un millénaire avant l'épopée de la Kahéna. Mais cela n'en fait pas pour autant des Juifs, bien qu'ils pratiquaient les rites et rituels religieux du Judaïsme, ils s'adonnaient également au rituels animistes de toutes origines.

Bien à Toi.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mercredi 19 novembre 2003 - 22h03:

MAIS PUISQU'ON VOUS DIT QUE LES TUNISIENS NE SONT PAS ANTISEMITES ! Non content de nous avoir chassés et spoliés ils viennent nous faire c..er jusqu'ici !

Une demande de récusation d'une juge à Paris a été motivée par sa supposée "confession juive"
LE MONDE | 19.11.03 | 13h29
Un Tunisien a voulu récuser, le 1er octobre, une magistrate dont le nom lui paraissait d'origine juive. La cour d'appel a estimé qu'il n'avait pas démontré "la réalité de l'allégation de partialité".
On ne se souvient pas , au tribunal de grande instance de Paris, que cela se soit déjà produit : une juge vient de faire l'objet d'une demande de récusation motivée par son appartenance supposée à la religion juive.

Le 1er octobre, M. A. , un Tunisien de 32 ans, a été jugé coupable d'abus de confiance, de subornation de témoin et de tentative de chantage au détriment de son ancienne entreprise. En son absence, le tribunal l'a condamné par défaut à quinze mois d'emprisonnement et a lancé contre lui un mandat d'arrêt. S'il n'a pas comparu, le prévenu a néanmoins déposé le jour de cette audience une requête aux fins de récusation de la magistrate qui a participé à son jugement. En conclusion, M. A. écrit : "Etant donné qu'une des parties, M. A. -lui-même-, est d'origine arabe et de confession musulmane et que l'autre partie, la société Y..., dont les intérêts sont étroitement liés avec ceux de son fondateur, M. Z..., de confession juive ; d'autre part, vu le contexte géopolitique actuel (conflit israélo-palestinien), il est très difficile de croire que le juge, Mme X... (de confession juive), va aborder cette affaire avec impartialité." La requête vise ensuite "l'existence d'une intention de nuire de la part de M. Jean-Marie Coulon, premier président de la cour d'appel de Paris et supérieur hiérarchique de Mme X...", et une "solidarité"de celle-ci avec d'autres juges qui auraient aussi, selon lui, été récusés.

La récusation, prévue dans le code de procédure pénale, est possible dans une série de cas précis : parenté du juge avec l'une des parties au procès, "situation de dépendance" vis-à-vis de celles-ci, fait d'avoir connu du procès comme arbitre, conseil ou témoin, "manifestations assez graves pour faire suspecter son impartialité"..., il n'est évidemment pas question, dans cette liste, d'incompatibilités religieuses entre magistrats et intervenants au procès.

La requête de M. A., qu'il a adressée sans l'intermédiaire d'un avocat au premier président de la cour d'appel, a été notifiée le 13 octobre "en la forme administrative" au président du tribunal, Jean-Claude Magendie. Les services de ce dernier ont, comme le veut la procédure, sollicité les observations de la magistrate visée, par simple courrier interne. Très touchée, celle-ci a répondu cinq jours plus tard. "Il est tout à fait inhabituel, provoquant, choquant, révoltant et scandaleux de solliciter la récusation d'un magistrat pour son appartenance religieuse", a-t-elle écrit. Pour cette magistrate, de plus, "tolérer l'argument d'une "partialité supposée" pour motif religieux constituerait un précédent particulièrement inquiétant pour l'ensemble du corps de la magistrature et serait la porte ouverte à toutes les dérives".

"DEMANDE INACCEPTABLE"

S'il n'a pas été entendu, l'argument a cependant été étudié par la machine judiciaire. La requête a été examinée, puis rejetée, le 3 novembre, par la cour d'appel. Les motivations de sa décision laissent perplexes : dans ses attendus, la cour a relevé que "M. A. n'apporte aucun élément de nature à démontrer la réalité de l'allégation de partialité avancée", et l'a condamné à une amende civile de 750 euros, le maximum prévu. "Une fois saisis, même si la requête, à l'évidence, ne doit pas prospérer, les juges doivent statuer, fait valoir Olivier Leurent, magistrat chargé du secrétariat général de la présidence du tribunal de grande instance. La présidence du tribunal n'a pas de pouvoir de filtre." Le choix d'infliger le montant maximum de l'amende civile à ce justiciable est, en outre, selon M. Leurent, "une façon de lui faire comprendre que sa demande est inacceptable". L'Union syndicale des magistrats (USM, modérée), qui va déposer plainte pour outrage à magistrats et antisémitisme, ne l'entend pas ainsi. "Rien ne justifiait que l'ordonnance de la cour d'appel soit motivée de cette façon, critique Nicolas Blot, secrétaire général de l'USM. La loi permettait de ne pas étudier la requête. On ne peut pas traiter de ces sujets de manière administrative."

Nathalie Guibert

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 20.11.03

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mercredi 19 novembre 2003 - 21h39:

hajkloufette

excusez moi j'ai adresse le même message de Primo-euroe
carje suis passé directement à la case message avant de lire
les commentaires du jour.
comme lucky luke je tire plus vite que mon ombre !!

erev tov

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mercredi 19 novembre 2003 - 21h35:

URGENT

De: "infoprimo"
Date: Mer 19 nov 2003 13:30:27 Europe/Paris
À:
Objet: Attention : A diffuser largement

Communiqué de Presse

 

 

Nous souhaitons dénoncer la tribune que l'émission "100 minutes pour convaincre", France 2, prévue le jeudi 20 Novembre 2003, donnerait à Tariq Ramadan.

 

Nous ne pouvons concevoir qu'un plateau prestigieux accueillant M. SARKOZY serve de faire-valoir à un individu défendant les thèses de groupes extrémistes, en le mettant sous le feu des projecteurs dans le cadre d'un débat public. 
La liberté d'expression n'est pas un passeport pour la prédication.


L'égalité est un fondement de notre République. De graves atteintes lui sont quotidiennement faites par les représentants d'un fondamentalisme passéiste, et il nous
semble intolérable que l'un d'entre eux - qui s'en réclame ouvertement - soit reçu sur le plateau d'une émission politique en présence du Ministre de l'Intérieur et des Cultes, ce qui lui offrirait ainsi une légitimité.

 
Nous ne concevons qu'avec déception et réprobation le fait qu'une chaîne publique, sous prétexte d'élever le débat, puisse opposer un Ministre de la République à un partisan du fondamentalisme le plus rétrograde, prônant le
sexisme et adversaire de la liberté d'expression.

 
L'instrumentalisation que M. Ramadan fait de l'Islam ne doit pas servir à une tribune politique ou encore à répandre des propos antisémites sur une chaîne du service public à une heure de grande écoute.

 
Nous avons vu l'UOIF prendre le pas sur les modérés au sein du CFCM. Faut-il encore faire reculer les partisans de la modération en renforçant les extrémistes, dont les attaques créent de graves dissensions et perturbent
fortement les principes de la laïcité ?

 
M. Ramadan a eu tout le loisir de s'exprimer lors du Forum Social européen. Alors qu'il ne dispose d'aucune légitimité, lui donner une tribune sur France 2 contribuerait à fragiliser notre République laïque encore davantage.

 
Nous pensons que Messieurs Ramadan et Le Pen, tous deux reçus dans cette émission, sont les deux faces d'une même idéologie, meurtrière, totalitaire, irrespectueuse des droits les plus fondamentaux de l'Etre Humain.

 
En ce sens, France Télévision prend une lourde
responsabilité à diffuser en l'état l'émission " 100 minutes pour convaincre ".

 
Signé ce jour


SOS Sexisme, Mouvement des Maghrébins Laïques de
France, Les Chiennes de Garde, Primo Europe, Faire le Jour, Top J, Belkacem Lounès (Congrès Mondial Amazigh), Europe et Laïcité

 
Contact

Info@primo-europe.org

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 19 novembre 2003 - 21h33:

A Madame Bernadette Chirac.

Mes jours ne sont plus calmes.
Je vis sous la crainte, Madame.
Mon danger n'est plus dans le carrefour
Il est partout, dans la rue, à un détour.

Moi, le juif français qui espérait tant ici
Le citoyen malmené, moralement anéanti
Je commence à douter de mon pays.

Je viens vers vous, Madame, certes.
L'humble être dont mes ancêtres
Sont ensevelis sous les hêtres

Entendez les, Madame, nos célèbres juifs français
Sous la terre, remuez leur langue défunte sans paraître.
Dans le silence clos de leur chambre sans fenêtre
Hurler, Madame et crier à l'infamie
A l'abjecte pensée, dont certains se repaissent.

Madame, qu'on nomme grande
Moi, l'humble immigré, cependant français
Je viens vers vous le cœur blesse
Faire entendre nos voix lasses
Pour qu'un jour nos âmes s'envolent en paix !
Pour nos enfants.

Le chagrin m'étreint, Madame,
Pensez donc à ses fils et filles de déportés, tous français
Dont la vie fut tranchée un certain jour, un matin levè
Embarqués dans de beaux trains.
Pour un voyage sans retour.

Je m'excuse, Madame
De vous confier mon état d'âme
Par écrit. C'est ma seule arme.

Albert.
Vous pouvez faire suivre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 19 novembre 2003 - 20h52:

A Monsieur le Ministre de la Culture Luc Ferry,

Monsieur,

Après quelques laborieuses décennies et fructueuses longues recherches, une dame du nom de Michka, honorable citoyenne de notre pays depuis des lustres, des chandelles et des bougies, vient de lancer une grosse montagne dans la mare.

Elle nous a expliqué avec précision le mot PHOBIE.

Les savants et chercheurs plus enclins à bombarder les atomes se sont réveillés hier matin avec un hématome sur le nez.

Laissons ces sages à leurs alambics et ne les dérangeons point outre mesure.

Je vais venir vous interpeller, Monsieur le Ministre, lors de la prochaine assemblée des gnous pour vous proposer, moi l'humble directeur du P.T.B ( Pois Tendres et Bijilouches) s'il ne vous serait pas possible de créer une chaire à la SORBONNE, juste un carré, pour LA CACOPHOBIE

En attendant qu'Israël trouve sa place dans la FRANCOPHONIE.

A défaut, ma prétention sera révisée à la baisse, et je me contenterai seulement de palabrer sur la CACAPHOBIE dont certains journalistes constipés peinent à se dégager de leur obsessionnelle JUDEOPHOBIE.


RAP'PHOBIE…

Offert à la grande Prêtresse Michka…Phobie….

Je me présente, Madame Michka, je suis BREITOUPHOBIE
J'habitais à la Goulette sans inter-phonie.
A Paris, depuis 14 ans, j'ai la TELECOPIE.
Faxez moi si vous voulez votre sondage IFOPHOBIE.

Je suis professeur en PHOBIE
Mon cabinet se trouve à la MERICOURT EN FOLIE
A ne pas confondre avec LA REGNAUD EN FOLIE.
Ni avec les bergères en FOLIES.

J'écoute toute sorte de CACOPHONIE.
Mais vous du mot PHOBIE, les savants NOSTALGIQUE
Ont ouvert leur dictionnaire d'ETYMOLOGIE.
Quelle GYMNASTIQUE !

La Douda n'a pas pu relever LE DEFI
Sans doute qu'elle doit être FEMOPHOBIE…!
Tant bien vous fasse, vous sortez blanchie
Madame MICHKAAAAAAA…..Toute en PHOTO/COPIE.


ALBERT'PHOBIE EN COLONISCOPIE….

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 19 novembre 2003 - 19h40:

Bravo au message de Richard S.

Quant a la declaration du Grand Rabbin Sitruck, je la trouve malvenue pour deux raisons:

1/ Devra t'on a nouveau raser les murs et se cacher comme avant 1940? Ce qui voudrait dire que 6 millions de nos freres seraient morts en vain?? Les femmes musulmanes elles portent bien le voile en toute liberte, et je dirais meme avec un exhibitionnisme presque frondeur et provocateur genre habituez-vous a cela, et ce sans faire tabasser!

2/ Pourquoi annoncer a grand renfort de haut parleur que les Juifs devraient porter casquettes plutot que kippa? On aura tot fait de s'attaquer a tous ceux qui vont porter une casquette! Je ne vois pas a quoi ca sert.

La vraie reponse elle doit venir des autorites qui doit a la communaute juive la protection necessaire et SANCTIONNER durement (longues peines de prison sans sursis et ou renvoi ds leurs pays d'origine) tout vandale ou petit voyou des cites qui croit qu'il va faire la Loi en France!
Je dirais meme Juifs defendez-vous par tous moyens necessaires! Dans les conditions actuelles, la legitime defense doit etre un droit pas un privilege!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 19 novembre 2003 - 19h41:

Claudia,

Si vous detenez l'information, veuillez avoir l'obligeance d'indiquer quelle est la "tranche" d'israliens heureux elus qui ont l'honneur et l'avantage de recevoir un exemplaire du plan de Geneve, car seuls 2 millions de mes concitoyens recoivent ces 45 pages, et je n'ai toujours rien recu dans ma boite aux lettres ...

Est-ce bien ca la democratie ?