Par Victor (Victor) le vendredi 12 mai 2006 - 16h11: |
Revue de presse
Le nom de Theodor Herzl à l’honneur à Paris
12/05/06 - - : Hommage
Le nom de Theodor Herzl, le père du sionisme, sera donné à un vaste espace du IIIe arrondissement parisien, à l'intersection des rues de Turbigo et Réaumur, a annoncé Pierre Aidenbaum, le maire de l’arrondissement.
Le Conseil de Paris avait décidé il y a près de deux ans, à l'unanimité, de lui attribuer un nom de rue ou de place, à la demande de deux élus UMP du centre de Paris. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait qualifié alors l'initiative d'"excellente", tout en notant qu'Herzl était aussi un grand socialiste. Le conseil d'arrondissement du IIIe a alors voté un voeu indiquant qu'il souhaitait accueillir la rue ou place Herzl.
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=6936&artyd=5&stinfo=251.$$id_send.$$id_user
Par Victor (Victor) le vendredi 12 mai 2006 - 16h09: |
Lectures
OPA sur les Juifs de France. Enquête sur un exode programmé 2000-2005 de Cécilia Gabizon et Johan Weisz
12/05/06 - - : Juifs de France
Selon le vieil adage « deux Juifs, trois opinions », je voudrais rendre compte sereinement d’un ouvrage récent « OPA sur les Juifs de France », coécrit par Cécilia Gabizon, journaliste au Figaro et Johan Weisz, journaliste à Radio Shalom. Permettez-moi de personnaliser cet article. Je pense que l’on peut et que l’on doit avoir des opinions divergentes. Je pense qu’il ne peut y avoir dans la communauté juive de monolithisme et/ou de pensée unique. Je suis donc partisan du libre débat, dépassionné et modéré. Selon moi, la modération doit toujours primer. Elle est une exigence intellectuelle et morale.
On peut poser sur ce livre un regard agacé ou méfiant, lui reprocher des lacunes et des erreurs, un titre gonflant et inapproprié. Par ailleurs, des lecteurs pensent que ce livre nourrit le phantasme de la double allégeance. J’ai discuté de ce livre avec mon ami Pierre-André Taguieff. J’ai entendu ce qu’il m’a dit. Je comprends également qu’il soit agacé d’être ramassé dans un chapitre déplaisant. Tout cela est gênant.
Pourtant, même si j’entends ce que l’on me dit, je ne voudrais pas que les insultes fusent. J’ai donc une autre lecture et je voudrais à mon tour susciter le débat. J’ai par exemple été touché par les premières pages du livre. Gabizon et Weisz racontent qu’un jour, Pierre Besnainou imagine une visite à Sarcelles « dans les cages d’escalier miteuses, là où vivent des foyers touchés par le feu antisémite qui rougeoie dans les banlieues. » Besnainou convainc des dirigeants juifs de l’accompagner à Sarcelles. « Partout, les cinq dirigeants juifs écoutent, effondrés, le récit d’un quotidien mortifère. Un récit que nous entendrons aussi : le cortège d’insultes, les fenêtres brisées par les jets de pierre, la boîte aux lettres régulièrement taguées d’un « Mort aux Juifs », la « mezouza », cet insigne placé à l’entrée des foyers juifs arraché, et la peur qui rôde, comme un poison qui infuse lentement. La crainte permanente de voir leurs enfants agressés assombrit les visages des mères, jour après jour… (p.12) » Les auteurs racontent que les dirigeants de l’Agence juive furent atterrés de ce qu’ils virent et entendirent. Besnainou propose d’aller frapper chez les voisins, et de porte en porte, les récits inquiétants se répètent. La peur est revenue : « pour les responsables sionistes et israéliens, l’issue est claire : les juifs de Sarcelles ne peuvent plus rester dans cette banlieue devenue périlleuse. Plutôt que de déménager dans un quartier voisin, dans une fuite en avant qui leur semble vouée à l’échec, les Juifs doivent collectivement gagner Israël au plus vite, pour vivre librement sans avoir à se cacher. C’est ainsi que germe l’idée de l’opération « Sarcelles d’abord » (p.17).
Il était important de rappeler ce contexte. Il est à la fois question de déperdition des valeurs de la République, de villes qui se meurent, qui « crèvent » littéralement de devenir des ghettos de misère. Il est aussi question d’une violence urbaine devenue presque banale, d’insultes racistes ou antisémites au quotidien. Les gens ont mal, oui. Mal de partout, tous les jours, dans la grisaille des banlieues parisiennes. Et même si la banlieue est heureusement autre, cela existe aussi. Il faut alors entendre le cri de ces Juifs qui ont mal aussi. Mal d’être esseulés, abandonnés. Mal d’avoir mal et de devoir se cacher, mal d’être mal perçus, mal d’être insultés, mal d’être vilipendés. Oui, il faut entendre cela et le dire.
Les deux auteurs parlent ensuite de l’Agence juive : « bras armé du sionisme » (p.18). L’Agence juive est une structure complexe, mais son but est d’une grande simplicité : faire monter les Juifs en Israël. Il est le fondement et la source de ce que l’on nomme le sionisme. N’est ce pas le but avéré du sionisme que de rassembler le peuple Juif en Israël ? Pourquoi faudrait-il d’ailleurs interdire aux Juifs qui le souhaitent le droit de vivre en Israël ? Pourquoi faudrait-il leur interdire le droit d’être sujet de leur propre histoire ? Pourquoi faudrait-il leur ôter le droit inaliénable de vivre sur cette Terre, de puiser en sa source, de bénir ses entrailles, de pleurer pour ses monts et merveilles, d’espérer y élever ses enfants et de cultiver sa propre histoire ? Pour beaucoup de Juifs, le sionisme est tout simplement l’espoir, une refondation, une libération, une identité retrouvée.
Mais les auteurs rappellent que depuis quelques années, les candidats à l’immigration sont rares, les chiffres ne cessent de décliner. En 2004, ils ne sont que 2.000 Juifs de France à se rendre en Israël. Les auteurs insistent aussi sur le fait que sans immigration, l’Etat juif s’éteindra. Alors, à partir de janvier 2004, des entrepreneurs, des consultants, des responsables politiques et des spécialistes du dossier sont chargés d’évaluer le potentiel d’émigration de la diaspora occidentale (p.31).
Je m’arrête là délibérément parce que je ne suis pas obligé de rendre compte de l’intégralité du livre. Après tout, chacun est susceptible de se faire sa propre idée. Les uns trouveront que ce livre est mauvais, d’autres qu’il est très bon. J’invite les lecteurs à le lire, parce qu’il suscite une réflexion sur des stratégies qui ont été élaborées, sur des courants qui s’affrontent et des conflits qui ont lieu. Dernière chose, je ne pense pas que les nombreux contempteurs de l’Etat d’Israël aient besoin de ce livre pour crier au complot (sioniste) et au loup, tout simplement parce qu’ils détestent Israël.
Marc Knobel
Cécilia Gabizon et Johan Weisz, OPA sur les Juifs de France. Enquête sur un exode programmé 2000-2005. Paris, Grasset, 2006, 264 pages.
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=6939&artyd=8&stinfo=251.328.8025
Par Kinor (Kinor) le vendredi 12 mai 2006 - 12h23: |
Il existe une pétition contre la venue du président iranien, au championnat du monde de foot.
Est ce que quelqu'un connait l'adresse de ce site ?
Merci
Par Albert (Albert) le jeudi 11 mai 2006 - 21h09: |
Affaire CLEARSTREAM….Ruisseau clair est devenu FLEUVE NOIRE…Récit à rebondissement.
L’instruction est menée d’une façon RON DO LETTE…
Le général ponte RONDOT, nous pond un œuf toutes les minutes.
Hier nuit , il fait un cauchemar.
‘….Ahhh..Ahhhh…Qui valà…. ? LA DOUDAAAA.. ????’
‘…Chut…. ! C’est nous les juges Fouille et mon collègue Merde.
‘…J’ai rien fait, rien dit, c’est mon petit carnet…. !’
‘…Vous auriez du écrire vos notes sur la main, comme cela on vous l’aurez coupèe.. !’
Comme en Arabie… !’
‘…Ahhhh….. ! MA MAIN…. !’
Par Maxiton (Maxiton) le vendredi 12 mai 2006 - 10h25: |
A découvrir :
" Le Camp des Saints " livre prémonitoire écrit par Jean Raspail en 1973
Il raconte comment des millions de crève la faim venus d'ailleurs décident d'envahir cette Europe qui a tout et - oubliant tout ce qui a fait sa force sa gloire et son rayonnement - n'a plus que deux soucis : comment maigrir et que faire pendant les ouiquends .
Un livre qui enchantera Nao comme il m'a enchanté
A lire sans tarder avant que ses lecteurs ne soient lapidés en même temps que l'auteur sur la place de la Concorde un dimanche midi en direct en haute definition et en 16/9
Par Victor (Victor) le vendredi 12 mai 2006 - 11h58: |
Les plus belles femmes d'Israël, choisies par les lecteurs du site Ynetnews.com
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3248951,00.html
Par Breitou (Breitou) le jeudi 11 mai 2006 - 21h01: |
Par Victor (Victor) le vendredi 12 mai 2006 - 00h12: |
Pétition
Mondial 2006 : Ahmadinejad indésirable en Europe
11/05/06
- - Thème: Iran
Le mensuel Tribune Juive lance une pétition contre la participation du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, à la coupe du monde de football, qui doit avoir lieu en juin en Allemagne. L’équipe iranienne doit disputer son premier match à Nuremberg, ville qui a vu naître les lois antisémites nazies. Les signataires de l’appel souhaitent que le président iranien soit déclaré persona non grata.
Lors de ses dernières déclarations Mahmoud Ahmadinejad avait notamment appelé à rayer Israël de la carte et avait affirmé que la Shoah n’était qu’un mythe.
Vous trouverez ci-dessous le texte de la pétition ainsi que le lien qui vous permettra de signer l’appel.
Mondial 2006 : Ahmadinejad indésirable en Europe
Appel à : Madame Angela Merkel, chancelière de la République fédérale d’Allemagne
Madame la Chancelière,
Le 11 juin prochain, à Nuremberg, l’équipe de football d’Iran doit disputer son premier match de la Coupe du monde 2006, face à l’équipe du Mexique. Cette confrontation pacifique entre des sportifs représentant les peuples des deux pays respecte l’esprit de cette compétition et honore l’Allemagne et l’Union européenne qui l’accueillent.
C’est la raison pour laquelle les signataires de cet appel vous prient de déclarer persona non grata M. Ahmadinejad dont les affirmations publiques répétées nient la réalité de l’Holocauste et insultent les peuples d’Europe.
C’est parce qu’ils veulent se souvenir des six millions de morts du génocide et participer à l’éducation des nouvelles générations que les peuples des vingt-cinq pays de l’Union plaident pour que nulle part, désormais, de tels crimes ne puissent se reproduire.
Premiers signataires
Mohammed Abdi • Fadela Amara • Pierre Arditi • Yves Azéroual • Guy Béart • Marisa Berenson • Pierre Besnainou • Elie Chouraqui • Bernard Debré • Alain Finkielkraut • Ivry Gitlis • André Glucksmann • Marek Halter • Roger Hanin • Axel Kahn • Beate Klarsfeld • Serge Klarsfeld • Bernard Kouchner • Claude Lanzmann • Noëlle Lenoir • François Léotard • Ivan Levaï • Bernard-Henri Lévy • Enrico Macias • Anne Sinclair • Dominique Sopo • Elie Wiesel • Ariel Wizman
Tribune Juive
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=6924&artyd=76&stinfo=250.327.8020
Par Maurice (Maurice) le jeudi 11 mai 2006 - 23h40: |
Tariq Ramadan au FSE d'Athènes : le bide du conseiller islamiste de Blair
Il n'était pas vraiment content de me voir là, Frère Tariq. Et pourtant ? Entre un intégriste et une féministe qui a le plus sa place au Forum social européen ? C'est bien l'enjeu de nos débats actuels. Femmes solidaires, l'une des plus importantes coordinations féministes de l'altermondialisation, l'a bien compris. En apprenant que le Forum allait une fois de plus servir de tribune aux intégristes, elle a fait savoir qu'elle se retirait du FSE d'Athènes (4-7 mai 2006) pour dénoncer des « séminaires qui vont servir de tribune à des organisations ou des intervenants porteurs de valeurs contraires à la Charte de Porto Alègre et aux droits des femmes ».
En effet, une fois encore, plusieurs séminaires étaient organisés au profit des intégristes. Ne parlons même pas des ateliers sur la Palestine, privilégiant l'approche du Hamas à celle des démocrates palestiniens laïques. Parlons de ceux contre « l'islamophobie », organisés par les réseaux gauchistes pro-islamistes anglais ayant participé aux protestations contre les caricatures sur Mahomet, comme Stop the War et la NAAR (National Assembly Against Racism). Un débat, notamment a été imposé, au tout dernier moment : « Contre l'islamophobie et le choc des civilisations : le cas des dessins danois ». Un atelier comme toujours destiné à faire de Tariq Ramadan la vedette.
Il était un peu livide en nous voyant, moi et Fiammetta Venner, s'asseoir dans la salle, franchement clairsemée (environ 60 participants).Pour une fois, il n'était pas venu avec ses troupes (qui ne s'intéressent visiblement au FSE que sur commande). Un bon quart était composé de féministes et de militants anti-racistes français en désaccord avec cet atelier. Le reste semblait preneur de la moindre pensée simpliste prête à être avalée au nom de la lutte antiraciste. Et dans ce domaine, ils allaient être servis.
Le décor a tout de suite été planté par l'organisatrice, Milena Boyoum (NAAR) : puisque l'extrême droite monte partout en Europe, notamment en Angleterre, tous ceux qui ont publié les dessins sur Mahomet sont des « islamophobes » faisant le jeu de l'extrême droite. Elle a précisé ne pas ignorer la polémique autour du mot « islamophobie », qu'elle maintient, mais dit entendre comme « racisme envers les musulmans ». La suite du débat nous a prouvé qu'il s'agissait pourtant bien de stigmatiser aussi tous les partisans de la liberté d'expression envers l'islam, qu'ils soient féministes ou laïques, et même s'ils sont opposés à l'extrême droite…
A la tribune, Jeanne Louise Andersen du Parti socialiste danois est venue nous expliquer, pleine de bonne volonté, le climat horriblement xénophobe sévissant au Danemark. Sans s'attarder toutefois sur la disproportion des actions anti-caricatures contre les Danois.Lesquelles sont allées jusqu'à menacer de mort tout un peuple. Tandis que la gauche danoise, dont son organisation, multipliait les sites internet « We are sorry ». Qui fait des amalgames ?
« Le professeur Tariq Ramadan », présenté comme une quasi rock star par l'organisatrice, n'a eu qu'à emprunter cette voie royale pour inviter les esprits libres au « respect » en jouant comme toujours sur les mots. Après une introduction parfaitement politiquement correcte nous faisant croire qu'il respectait, bien sûr, le droit de critiquer l'islam en tant que religion, il a très finement glissé vers une définition de l'islamophobie, où tout non respect des « valeurs musulmanes » constitue bel et ben une offense raciste. Tout en niant vouloir prôner la censure, il a plus intelligemment invité la salle à faire preuve d'autocensure. Et ce n'est pas l'ensemble des journalistes grecs ou le représentant de la Ligue des droits de l'homme de Grèce, présents à la tribune, qui allaient le démentir. Tous ont abondé dans son sens. Pour eux, accréditer l'idée qu'il existe un danger islamiste ou terroriste est un fantasme uniquement destiné à faire monter l' « islamophobie » !
Moralité, il valait mieux écouter le conseil de Tariq Ramadan et… se taire face à l'intégrisme. Qui n'existe pas. Le dernier intervenant a même été jusqu'à dire que la publication des caricatures sur Mahomet faisait le jeu de l'impérialisme et représenter une offense honteuse pour les familles en Palestine, qui « ont du sacrifier leur fils ».
Le tour de table bouclé, la possibilité d'avoir publié les dessins sur Mahomet pour maintenir l'esprit critique laïque, la nature même des dessins en question, n'avaient tout simplement pas été abordés. Une première féministe française a demandé la parole pour souligner la confusion de ce qui venait être dit, où la critique de la religion et des individus étaient confondues en permanence. Un membre du Conseil scientifique d'Attac est allé dans le même sens, en parlant d'un débat mélangeant en permanence ces deux niveaux. Henri, médiateur social et militant anti-raciste à Marseille, a également insisté sur ce point.
Personnellement, j'avais l'intention de ne pas intervenir. J'étais venue en observatrice mais une observatrice engagée. La mauvaise foi des intervenants, la façon dont ils étaient parvenus à tuer l'esprit critique, m'interdisait le silence. L'organisatrice m'a donné la parole, debout devant la tribune, dos à Frère Tariq, dont je n'ai pas parlé pour me concentrer sur le fond du débat. Je me suis d'abord présentée : militante anti-raciste mais aussi féministe, laïque et anti-intégriste. Ayant écrit contre Bush, mais aussi contre les islamistes. Appartenant à un journal de gauche qui a publié les dessins de Mahomet. Parce que nous publions aussi des dessins contre le pape et que nous voulons continuer à le faire. Au nom du droit à l'esprit critique envers les religions. J'ai aussi rappelé que le Jyllands-Posten, le journal danois, avait publié (contrairement à ce qui a été dit) des caricatures contre Jésus, ainsi qu'une bombe avec une étoile de David pour dénoncer la politique Israélienne (ce dessin est signé du même dessinateur ayant fait celui sur Mahomet avec une bombe dans son turban). Et pourtant, les Juifs sont aussi des minorités victimes de racisme en Europe, allons nous pour autant renoncer à dire que le judaïsme peut-être instrumentalisé pour tuer ou coloniser ? Et si non, pourquoi le faire pour l'islam ? Pourquoi ce deux poids deux mesures ?
Prenant également la parole, Fiammetta Venner a particulièrement mis mal à l'aise le dernier intervenant grec en posant, très naïvement cette question : si, comme il le soutenait, la publication des caricatures était l'instrument de la propagande impérialiste, pourquoi alors Bush était-il contre et les Anglais avait-ils refusé de les publier ?
La salle commençait à douter. Ou peut-être simplement à réfléchir. Lorsque les attaques personnelles se sont mises à pleuvoir. Une jeune femme est intervenue juste pour dire qu'elle était contre « Caroline Fourest, qui se présente comme une spécialiste de l'islam ». Ce que je n'ai jamais fait. En revanche, mes travaux sont effectivement spécialisés sur l'intégrisme…
Cachant de plus en plus mal sa colère, Tariq Ramadan a conclue la table ronde par un discours terriblement confus. Tout en me montrant du doigt, il m'a accusé à demi-mots de faire partie du lobby sioniste puisque, je cite, « on sait qui est derrière l'affaire des caricatures, c'est quelqu'un qui connaît Daniel Pipes, cet américain qui fait des listes d'intellectuels pro-Palestinien… qui connaît Bernard-Henri Lévy… qui vous soutient Caroline Fourest ! ». Quel raisonnement ! Et quelle leçon venant d'un prédicateur aussi prompt au mensonge, qui m'accuse de faire des raccourcis à son sujet, et ne se prive pas de faire des listes d'intellectuels pro-Israéliens, où il inclue volontiers les militants pour "deux peuples, deux Etats".
En écoutant mon adversaire, je n'ai pu m'empêché de penser qu'avec de telles méthodes d'analyse, et une millième de sa malhonnêteté intellectuelle, je n'aurais pas écrit 426 pages et 600 notes de bas de pages sur son compte, mais une encyclopédie en seize volumes où il aurait pu devenir le conseiller occulte de Ben Laden et de Bush à la fois ! A part ça, il a fini en m'accusant - moi - de complotisme… Mais le plus drôle fut quand même de l'entendre conclure qu'il était contre tous les dessin offensant les symboles religieux, dont celui du dessinateur Danois que j'avais défendu. Autrement dit, il m'accusait de faire partie d'un complot sioniste puisque je soutenais le droit des dessinateurs à faire des dessins critiquant… la politique d'Israël !
Et oui, c'est le problème des horlogeries Suisses. Un grain de sable et elles se dérèglent. Celle-là ne semblait même plus capable de donner l'heure grecque.
Atterrée et énervée, l'organisatrice a voulu venir à son secours, mais elle s'est enfoncée à son tour en criant sur les Français présents dans la salle, à qui elle a reprochés de faire monter le FN, de ne jamais le combattre (manque de bol, elle n'attaquait en l'occurence que des militants anti-FN), et surtout de défendre un modèle d'intégration raciste dont on avait vu ce qu'il donnait au moment des émeutes.
Les Français que nous étions subitement ont protesté depuis la salle en ironisant :« depuis quand l'Angleterre est un modèle social ? » N'est-ce pas un pays où, comme le disait l'organisatrice en commençant, le parti raciste est en pleine explosion. Elle a oublié de préciser que le taux d'exogamie est incroyablement bas, et que les immigrés y sont parqués dans des ghettos sociaux de générations en génération. Tariq Ramadan, intégriste différentialiste et conseiller islamiste de Tony Blair ne devrait pas être choqué… Mais une militante altermondialiste peut elle vraiment continuer à faire si ouvertement la propagande du modèle anglo-saxon au sein du FSE ? En tout cas, elle s'est dit résolue à continuer. Quelles que soient les protestations, elle nous a promis qu'elle continuerait de proposer des débats sur l' « islamophobie » autour de Tariq Ramadan.
Jusqu'à ce que l'altermondialisation se transforme en noce bienheureuse de l'islamisme et du blairisme ?
Caroline Fourest
Par Caparros (Caparros) le jeudi 11 mai 2006 - 23h36: |
Le 18 Juin 2006 l'École de Danse Classique TRAMONI-CAPARROS fêtera son cinquantenaire (1956-2006) au Théâtre Municipal de Tunis !!! Anciennes danseuses, anciens parents d'élèves, ami(e)s perdu(e)s de vue, envoyez un petit message à Mr et Mme CAPARROS (sans oublier Mamie) en souvenir de toutes ces années passées, ils en seront sûrement très touchés !
Leur adresse: TRAMONI-CAPARROS 53 rue Mokhtar Attia (ex Nahas Pacha) 1000 TUNIS TUNISIE......
Si vous voulez contacter leur fils Jean-Michel, il vit à Paris, est dessinateur humoriste et signe MYKAïA (mykaia@wanadoo.fr)