Par Email (Email) le mardi 16 mai 2006 - 04h06: |
Michael Rubin et Suzanne Gershowitz
Philadelphia I nquirer
9 Mai 2006,
http://www.meforum.org/article/931
Extrait et traduction de Claude Lesselbaum.
A l’école des Amis d’Abington (Ecole Quaker) à Abington (USA), les étudiants ne doivent pas porter des T-shirts qui incitent à la violence. Toutefois, en pratique, toute violence n’est pas inacceptable. Les professeurs tolèrent les T-shirts qui honorent Ché Guevara, le révolutionnaire violent d’Amérique Latine mais quelquefois punissent des étudiants portant des T-shirts avec des symboles de l’armée Israélienne.
……………………………………
Les Amis d’Abington ne sont pas les seuls. Tandis que les Quakers épousent la cause de la non-violence, leurs institutions confondent de plus en plus pacifisme et gauchisme.
……………………………………………
Par Breitou (Breitou) le lundi 15 mai 2006 - 21h32: |
Par Maurice (Maurice) le lundi 15 mai 2006 - 21h19: |
WorldNetDaily.com 2006
WASHINGTON - j'ai une réputation en tant qu'un des défenseurs staunchest de l'Israel.
Cette réputation est due à plusieurs facteurs :
En tant que journaliste américain d'héritage arabe, j'ai fait mon meilleur au cours des 20 dernières années pour briser les mythes entourant le conflit Israelo-Arabe - perceptions erronées basées en grande partie sur des mensonges efficaces, des déformations utiles et des efforts implacables de propagande par des régimes d'Arab et de musulmans et leurs apologistes parmi des haters de l'Amérique et de l'Israel dans le monde entier. En tant que journaliste américain chrétien liberté-affectueux qui a eu l'occasion de mettre mes propres initialisations sur la terre dans le Moyen-Orient, c'est évident que le monde arabe et musulman est dominé par tyrannie, fascisme et anti-sémitisme - à peine un monde que nous devrions vouloir pour voir augmenté. En tant que journaliste, j'ai constaté que l'Israel était le seul pays dans le Moyen-Orient qui a respecté la pression libre. Ceci encore est devenu évident récemment à nous à WND quand notre propre chef de bureau de Jérusalem, Aaron Klein, a été empêché du déplacement en Syrie parce qu'il est juif. Les juifs, un peuple qui ont survécu les décès de beaucoup d'empires qui ont essayé de les détruire - incluant mais non limité aux Egyptiens, Romans, Babyloniens, Persans - ont seulement une patrie, Israel, sans interruption occupé par eux pendant 4.000 années et jamais un nation-état appartenant à tous les autres. Cependant, en dépit de tout ceci, je suis en défendant l'Israel - au moins le régime actuellement dans la puissance à Jérusalem, cette coalition inutile enfer-s'est apparemment plié sur commettre le suicide national. La semaine prochaine, premier ministre israélien Ehud Olmert, un homme I une fois considéré, comme son prédécesseur, Ariel Sharon, un défenseur raisonnable, raisonnable, pondéré de son pays, est placé pour visiter Washington avec le sien distribuerent. Il demande un premier engagement de jusqu'à $10 milliards dans l'aide directe des États-Unis pour mettre en application son plan pour la retraite nationale, apaisement du jihad global et un nouveau sellout de plus de 200.000 civils israéliens qui ont fait leurs maisons dans les terres historiquement juives dans Judea et Samaria à la demande et à la recommandation des gouvernements israéliens plus tôt. Olmert vient ici pour chercher l'administration et le soutien congressionnel d'un nouveau rond du « dégagement » - cette fois de 90-95 pour cent de ce que nous souvent appelons « la Cisjordanie » et même comprenant de grandes sections de la ville de Jérusalem, une fois considérés comme le capital éternel des personnes juives. Il fait ceci sachant entièrement que l'évacuation de l'été passé de la bande de Gaza a été un désastre non mitigé pour les personnes juives, civilisation occidentale et la liberté généralement en tant que terroristes de Hamas - embrassant des cousins d'Al-Qaida d'Oussama Ben Laden et de l'organisation de Hezbollah de l'Iran - commandent maintenant le territoire et menacer plus que jamais les vies des citoyens israéliens. Il fait ceci sachant entièrement que Hamas prépare pour établir a Taliban-comme l'état par l'autorité palestinienne - comprenant les nouveaux territoires éthniquement nettoyés des juifs. Il fait ceci sachant entièrement que ces terres nouvellement abandonnées seront, comme Gaza, utilisé en tant qu'au sol d'échafaudage de terroriste et expédieront les bases de fonctionnement qui menaceront non seulement l'Israel mais la Jordanie et le Liban voisin aussi bien et, par la suite, l'Irak libéré.
WASHINGTON – I have a reputation as one of Israel's staunchest supporters.
That reputation is due to several factors:
As an American journalist of Arabic heritage, I have done my best over the last 20 years to shatter the myths surrounding the Arab-Israeli conflict – misperceptions based largely on effective lies, purposeful distortions and relentless propaganda efforts by Arab and Muslim regimes and their apologists among haters of America and Israel throughout the world.
As a freedom-loving Christian American journalist who had the opportunity to put my own boots on the ground in the Middle East, it is obvious that the Arab and Muslim world is dominated by tyranny, fascism and anti-Semitism – hardly a world we should want to see expanded.
As a journalist, I found that Israel was the only country in the Middle East that respected the free press. This again became obvious recently to us at WND when our own Jerusalem bureau chief, Aaron Klein, was prevented from traveling to Syria because he is Jewish.
The Jews, a people who have survived the deaths of many empires that tried to destroy them – including but not limited to the Egyptians, Romans, Babylonians, Persians – have only one homeland, Israel, continuously occupied by them for 4,000 years and never a nation-state belonging to any others.
Yet, despite all this, I am through defending Israel – at least the regime currently in power in Jerusalem, this useless coalition seemingly hell-bent on committing national suicide.
Next week, Israeli Prime Minister Ehud Olmert, a man I once considered, like his predecessor, Ariel Sharon, a reasonable, rational, level-headed defender of his country, is set to visit Washington with his hand out.
He is asking for an initial commitment of up to $10 billion in direct U.S. aid to implement his plan for national retreat, appeasement of the global jihad and a new sellout of more than 200,000 Israeli civilians who have made their homes in historically Jewish lands in Judea and Samaria at the behest and recommendation of earlier Israeli governments.
Olmert is coming here to seek administration and congressional support for a new round of "disengagement" – this time from 90-95 percent of what we often call "the West Bank" and even including large sections of the city of Jerusalem, once regarded as the eternal capital of the Jewish people.
He does this fully knowing that last summer's evacuation of the Gaza Strip has been an unmitigated disaster for the Jewish people, Western Civilization and freedom in general, as the terrorists from Hamas – kissing cousins of Osama bin Laden's al-Qaida and Iran's Hezbollah organization – now control the territory and more than ever threaten the lives of Israeli citizens.
He does this fully knowing that Hamas is preparing to establish a Taliban-like state through the Palestinian Authority – including the new territories ethnically cleansed of Jews.
He does this fully knowing that these newly abandoned lands will be, like Gaza, used as terrorist staging grounds and forward operating bases that will threaten not only Israel but neighboring Jordan and Lebanon as well and, eventually, liberated Iraq.
Par Pauline (Pauline) le lundi 15 mai 2006 - 19h48: |
La Hatikva chantee au camp de Bergen-Belsen qui venait juste d'etre libere.
BBC Radio Broadcast - Shabbat Service at Bergen Belsen after Liberation
This is a rare recording of a BBC radio broadcast from Bergen Belsen after its liberation and includes the survivors singing "Hatikva" a few days after liberation at a Shabbat service on April 20, 1945. It is very moving.
The version of Hatikva sung is a slightly different one, as the words were changed when the State of Israel was founded.
http://genealogy.org.il/BergenBelsenHatikva.mp3
Par Citron (Citron) le lundi 15 mai 2006 - 19h09: |
TUNIS (AP) -- Voici la liste des 23 joueurs tunisiens retenus lundi par le sélectionneur Roger Lemerre pour la Coupe du monde de football 2006:
Gardiens: Ali Boumnijel (Club Africain, Tunisie), Hamdi Kasraoui (Espérance Tunis, Tunisie), Adel Nefzi (US Monastir, Tunisie).
Défenseurs: David Jemmali (Bordeaux, France), Hatem Trabelsi (Ajax Amsterdam, Pays-Bas), Mehdi Meriah (Etoile du Sahel, Tunisie), Anis Ayari (Samsunspor, Turquie), Alaeddine Yahya (Saint-Etienne, France), Radhi Jaïdi (Bolton, Angleterre), Karim Hagui (Strasbourg, France), Karim Saïdi (Lecce, Italie).
Milieux: Jawhar Ménari (Nuremberg, Allemagne), Adel Chédli (Nuremberg, Allemagne), Mehdi Nafti (Birmingham, Angleterre), Sofiène Melliti (Gaziantepspor, Turquie), Hamed Namouchi (Glasgow Rangers, Ecosse), Karim Zdiri (Rosenborg, Norvège), Yassine Chikhaoui (Etoile Sahel, Tunisie), Riadh Boazizi (Kayserispor, Turquie), Issam Jomaâ (Lens, France), Kaïs Ghodhbane (Diyarbakirspor, Turquie).
Attaquants: Francileudo Silva Santos (Toulouse, France), Ziad Jaziri (Troyes, France).
Lors du premier tour du Mondial allemand (9 juin-9 juillet), la Tunisie évoluera dans le groupe H qui comprend aussi l'Arabie Saoudite, l'Espagne et l'Ukraine
Par Victor (Victor) le lundi 15 mai 2006 - 18h04: |
Les excuses d’A.B. Yehoshua
15/05/06
- - Thème: Polémique
L’écrivain israélien A.B. Yehoshua a présenté ses «profondes excuses» suite à la déclaration qu’il avait faite lors du Congrès de l’American Jewish Committee. Il avait déclaré à cette occasion que seul Israël, et non le judaïsme, était capable d’assurer la survie du peuple juif. Cette remarque avait créé une polémique entre Israël et les juifs de Diaspora.
«Les répercussions de cette déclaration à la conférence m'ont fait comprendre, à mon grand regret, qu’une partie de l’assistance a été offensée par le ton de mes remarques ainsi que par son contenu», a écrit Yehoshua dans une lettre aux responsables de l’AJC. L’écrivain estime que sa remarque n’avait rien de nouveau et qu’il avait déjà – ainsi que d’autres juifs notamment de Diaspora – fait dans le passé ce genre de réflexion qui n’avaient pas eu autant de réaction.
A.B. Yehoshua sends 'deepest apologies' for AJC remarks (Haaretz)
http://www.haaretz.com/hasen/spages/715756.html
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=6942&artyd=5&stinfo=252.$$id_send.$$id_user
Par Victor (Victor) le lundi 15 mai 2006 - 17h55: |
Un groupe de rap nommé « Holocost »
15/05/06
- - Thème: Culture
Un duo de rap français, "Holocost", a causé une agitation à Paris récemment après qu'ils aient collé des affiches promotionnelles annonçant la sortie de leur nouvel album. Sur leur site Internet, les deux chanteurs expliquent pourquoi ils ont choisi un nom aussi provocateur : « Quand nous avons créé ‘Holocost’, nous voulions un nom qui fasse demander pourquoi se sont-ils appelés comme ça. Il y a une certaine provocation, mais ce nom attire l’intérêt. » Holocauste veut dire extermination d’une race. Nous considérons que l’esclavage est une manière d’extermination. D’après le Yedioth Aharonot, les chansons d'Holocost ne sont pas antisémites, mais critiquent principalement la société française. Dans une de leurs chansons ils chantent, "Quand la police vient dans mon ghetto, c'est une Intifada, la Palestine." Pour Michael Saban, qui a écrit sur le rôle du rap dans la vie culturelle, le choix de ce nom n’est pas une surprise : « C'est un phénomène qui existe depuis peu de temps en France. Une sorte concurrence de la souffrance et de la mémoire des peuples. » Des responsables de la communauté ont indiqué ne pas vouloir protester contre l’appellation de ce groupe.
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3250983,00.html>
‘Holocost’ rap duo conquers Paris (Yedioth Aharonot)
Par Suggest1 (Suggest1) le lundi 15 mai 2006 - 17h41: |
A L'OCCASION DU 60° ANNIVERSAIRE DE LA LIQUIDATION DU GHETTO DE LODZ
25 AOUT - 1er SEPTEMBRE 2004
"Et la vie continue"
DOCUMENTAIRE RÉALISÉ PAR Fanny HOCHBAUM
PROJETE POUR LA PREMIERE FOIS AU CENTRE BERNARD LAZARE
10, RUE SAINT CLAUDE - 75003 PARIS
JEUDI 18 MAI 2006 A 15hOO
P.A.F. Renseignements 06 80 30 94 87
Suggest.1
Par Mena (Mena) le lundi 15 mai 2006 - 07h32: |
L’AFP et Le Monde déforment notre langue à la façon de la propagande nazie (info # 011205/6) [Réinformation]
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
Le Monde, a repris, dans son édition électronique, le communiqué distribué vendredi dernier, 5 mai à 22h 20 (heure française), par l’agence de presse semi-officielle AFP.
Pourquoi n’en parlé-je qu’une semaine plus tard ? Parce qu’il n’y a pas que les écrits qui restent lorsque la parole s’envole ; il y a aussi le grossiste d’incantation à l’antisémitisme qu’est l’AFP, et ses centaines de détaillants du racisme antijuif par déformation systématique de la langue française, qui, jour après jour, année après année, au vu de l’Autorité indifférente, persiste et signe ses dépêches brunâtres. Dans ces conditions de répétitivité et de persistance, il n’y avait pas urgence à se ruer sur ce câblogramme, le petit délai que je me suis ménagé désamorçant au contraire l’attention que vous auriez pu porter au contenu de la dépêche pour ne vous concentrer que sur ses options sémantiques. Et c’est précisément ce que je désirais que vous fassiez dans l’optique de ma démonstration
La dépêche, qui a pour titre "Cinq activistes palestiniens tués dans un raid aérien israélien à Gaza" débute de la manière suivante [lire] :
"Cinq activistes palestiniens ont été tués vendredi 5 mai, et quatre autres personnes blessées dans un raid aérien israélien contre un camp d'entraînement à Gaza d'un groupe armé palestinien, les Comités de la résistance populaire.
"Nous avons lancé un raid contre une cible terroriste des Comités de la résistance populaire, où des activistes armés étaient en train de s'entraîner", a affirmé une porte-parole de l'armée israélienne. Un drone a tiré trois missiles contre le camp de ce groupe, situé dans le quartier de Tal al-Haoua, dans le sud de Gaza, selon ce groupe armé et des sources médicales".
Rien n’est plus aisé que de démontrer que les choix rhétoriques récurrents de l’Agence France Presse procèdent du détournement, volontaire et dirigé, du sens des mots de notre langue. Ils poursuivent la double intention inavouable d’encourager la haine de la nation d’Israël et de dissimuler le caractère terroriste des individus armés s’attaquant systématiquement à ses civils. Le théoricien de ces détournements sémantiques à objectif de propagande raciste est un employé de longue date de l’AFP à son antenne de Jérusalem, du nom de Marius Shattner. Shattner a défini un dictionnaire français-antiisraélien, qu’il met à jour de temps en temps, au gré des nouvelles exigences linguistiques de la situation. La langue qu’il a inventée est devenue norme, car elle est adoptée par l’AFP, qui en fait des circulaires à l’intention de ses rédacteurs, puis, en aval, avec toute l’intelligence, le sens critique et la curiosité journalistiques contenus dans la peau d’une tomate, par la totalité des media français.
Il y a, pour les clients de l’AFP, un risque certain à reprendre tels quels les termes d’un néologiste qui affirme qu’"il ne faut pas qualifier les gens mais leurs actions. Ainsi, quelqu’un commet une action terroriste, mais n’est pas nécessairement un terroriste" [1].
Il n’y a pas qu’Ilan qui sait que cette affirmation procède de la pure démence, mais comme Shattner ne travaille qu’à Jérusalem, et qu’à l’AFP et dans les media francophones on n’applique ses théories qu’au conflit israélo-arabe, alors ils s’en foutent. Pour être un peu plus précis, cette vision des choses, autorisant la déformation du sens des mots, les fausses citations et tous les faux amis [2] imaginables dans la retranscription des informations provenant de langues étrangères, arrange plutôt la presse, le gouvernement et l’intelligentsia tricolores ; la reproduction des dépêches de l’AFP de Jérusalem leur permet de signifier leur antipathie pour Israël sans avoir pour autant à lui trouver une raison, sans qu’Israël n’ait spécifiquement réalisé quoi que ce soit de répréhensible, voire d’immoral. Tout est dans les mots, toute la bêtise et la haine des Juifs tient dans les libertés prises par Shattner avec la langue de Racine, de Voltaire et de Victor Hugo.
A la base – et je souligne une seconde fois que le "schattnérien" n’est utilisé par les media qu’à propos d’Israël, sinon toute la profession deviendrait incontrôlable – l’a priori militant de Marius ci-dessus, celui qui renvoie à la note [1], se situe aux antipodes de l’acception de la Ména concernant le terrorisme. Si, pour notre agence, mais aussi – et fort heureusement – pour le parlement européen, le gouvernement américain et le Conseil de sécurité de l’ONU, c’est l’acte terroriste qui définit et classe son auteur, pour l’AFP, en Israpalestine uniquement, quelqu’un qui commet un acte terroriste n’est pas nécessairement un terroriste. On comprend ainsi que pour l’AFP et tous les aras qui répètent aveuglément les dérives pathologiques de Shattner, un membre du Hamas – pour la seule raison que leur linguiste préféré a pris fait et cause pour l’extrémisme palestinien – qui ferait sauter la moitié de Tel-Aviv ne serait pas appelé terroriste. En France, il apparaîtrait dans la presse comme un combattant, un activiste, un militant, un kamikaze, un extrémiste, ou alors, on emploierait la forme passive une bombe a détruit la moitié de Tel-Aviv, bref, on se luxerait la langue, mais on trouverait à ce terroriste une étiquette non-stigmatisante. En d’autres termes, et c’est à cette aune qu’il convient de mesurer l’étendue de la déraison de Shattner, de ses patrons et de ses suiveurs sur le plan de l’information, par définition, un Arabe, quoi qu’il fasse à un Juif, ne peut pas être un terroriste. Il fallait le faire ! Il faut surtout une dose impressionnante d’antijuivisme primaire et enragé pour suivre, hors les années 40-45, de semblables sillons.
Larguée la Ména, pour laquelle "toute personne armée – où qu’elle se trouve dans le monde, quelle que soit sa cause et son identité – qui s’attaque systématiquement à des civils" est un terroriste. Extrémiste, la Ména, pfouya ! Elle qui a appliqué, sans l’ombre de l’esquisse de la démangeaison d’une hésitation, sa doctrine dépourvue d’élasticité à Nathan Zada, le terroriste juif qui a assassiné plusieurs Arabes israéliens, chrétiens et druzes, dans un autobus de la ville de Shfaram. Islamophobe, la Ména, qu’écris-je, agence d’extrême droite ! Des fascistes, c’est cela, nous sommes des fascistes…
Pour revenir à la dépêche AFP-Le Monde de la semaine dernière, et illustrer ce qui précède, lorsque ces deux supports racistes, pour ne parler que d’eux, titrent : "Cinq activistes palestiniens tués dans un raid aérien israélien à Gaza" ils mettent très précisément à contribution le dictionnaire shattnérien. Ce que leur intitulé signifie, en français, c’est que l’armée israélienne a tué cinq personnes d’origine palestinienne impliquées dans des actions politiques. On se persuadera de l’exactitude de mon jugement en consultant ci-dessous la définition d’un "activiste" dans l’encyclopédie Wikipédia, qui correspond à ce que l’on retrouve dans les autres dictionnaires de la langue française, ce que j’ai également vérifié :
"Les termes activisme et activiste dans leur sens politique sont attestés dans la presse belge dès 1916 à propos des mouvements flamingants. L'activisme désigne un engagement politique privilégiant l'action directe. C'est une forme exacerbée de militantisme pouvant aller jusqu'à braver la Loi. Toutefois, si cette action directe préconise la violence envers les personnes, on parle plutôt de terrorisme".
Evidemment, les membres des Comités de la résistance populaire non seulement ne correspondent en aucune manière à la définition qui précède de l’activisme, encore pourraient-ils servir de mètre étalon de la définition du mot terroriste : une organisation armée s’étant fixée comme but ultime l’éradication du peuple voisin et ayant non seulement préconisé des assassinats (ce qui reste l’expression d’une intention abstraite) mais également exécuté des dizaines de civils israéliens innocents ainsi que des coopérants américains.
AFP consomme sa distorsion des faits, en définissant ces Comités comme "un petit groupe armé radical", ce qui a pour but d’entraîner le lecteur sur une fausse piste. En fait, l’armée de l’air israélienne a bombardé un camp d’entraînement appartenant à une organisation terroriste, dans lequel on était en train de former des terroristes à l’assemblage et au tir de missiles Qassam sur des villes et villages israéliens.
Le rétromimétisme assassin-victime, imposé par l’AFP dans ce genre de cas répétitifs, ne se borne pas à déformer la présentation des faits par l’emploi inapproprié de notre langue, mais le compte-rendu fallacieux de l’agence française fait également des pilotes israéliens ayant mené l’opération, de leurs commandants et du gouvernement hébreu les auteurs d’un crime de guerre et d’un crime contre l’humanité, au sens de la législation internationale. Car s’il est légitime d’empêcher des terroristes de tirer des roquettes sur des civils, c’est en revanche un crime, au sens de ladite législation, et à juste titre d’ailleurs, pour une armée, d’éliminer des militants politiques. On se rend ainsi compte qu’il s’agit d’une déformation qui n’est ni fortuite ni innocente…
Comment Shattner s’y prend-il afin de justifier l’emploi d’"activistes" [3] dans ce contexte ?
- Simple. Par l’utilisation préméditée d’un faux-ami partiel [2], en important dans la langue française le mot anglais activist, qui a une orthographe et une sonorité proches d’"activiste", mais qui n’a pas le même sens dans les deux langues. La définition d’activist, comme on le remarquera dans cet autre extrait traduit de Wikipédia, embrasse des activités armées et, spécifiquement, la participation à des opérations de guérilla et des actes terroristes ; à noter soigneusement que le débat concernant le fait de savoir si une personne est terroriste ou "combattante pour la liberté" n’est pertinent que pour la définition d’activist, car elle ne se pose aucunement dans celle d’"activiste". Et, jusqu’à plus ample informé, c’est dans notre langue que Shattner et Le Monde tentent de s’exprimer :
"Le mot "activism" (en anglais) est souvent utilisé comme synonyme de protestataire ou de dissident. Mais l’"activism" peut s’appliquer à toutes sortes d’orientations politiques et prendre des formes extrêmement diverses, depuis le fait d’écrire des lettres à des journaux ou à des politiciens, ou simplement faire ses courses de manière éthique, participer à des manifestations, à des marches de protestation et même à des opérations de guérilla. Dans les cas les plus controversés, un "activist" (en anglais) peut être appelé un combattant de la liberté par certains, et un terroriste par d’autres, ceci dépendant de quel côté de la frontière politique se situe celui qui fait l’observation".
Pour les mêmes motifs que ceux qu’Ilan a révélés précédemment, ces sémanto-antisémites commettent une manipulation encore plus ignoble dans la même dépêche : par l’emploi d’un nouveau faux-ami, ils induisent le lecteur français à croire que l’armée israélienne sait qu’elle tue des activistes et l’affirme. Cette fois, c’est en se trompant dans la traduction de l’hébreu au français que l’AFP (et c’est loin d’être la première occurrence lors de laquelle elle utilise cette tromperie) fait passer notre armée pour une bande de tueurs cyniques se vantant d’exécuter des Palestiniens innocents. Ca donne ceci :
"Nous avons lancé un raid contre une cible terroriste des Comités de la résistance populaire, où des activistes armés étaient en train de s'entraîner", a affirmé une porte-parole de l'armée israélienne.
Un activiste armé, ça n’existe pas, c’est une contorsion supplémentaire de la part de Shattner-AFP-Le Monde-etc. pour ne pas écrire "terroriste". De toutes façons, sémantiquement, un activiste reste un politique ; qu’il porte une arme n’en fait pas un terroriste, ce qui est le cas des membres des Comités de la résistance populaire.
Illustration ilanienne de ce qui précède : Salvador Allende était un président et un activiste en faveur de l’application d’une politique progressiste au Chili. Lors du putsch qui lui a coûté la vie, il s’était muni, pour se défendre, d’une Uzi, une mitraillette israélienne. Cela n’en faisait pas un terroriste. Et ceux qui l’ont tué étaient bel et bien des assassins.
De toutes les façons, la porte-parole de l’armée a utilisé le terme hébreu de : péyilim (le pluriel de payïl) khamoushim. Et la seule traduction française correcte de ce terme est "membres armés". Le communiqué de Tsahal, traduit de façon adéquate, devient instantanément clair, conséquent et il correspond à une doctrine militaire évidente et pas aux activités d’une horde de salopards dénués de sens éthique.
Faire dire à des responsables politiques ou militaires ce qu’ils n’ont pas dit correspond au plus haut degré de désinformation dans le domaine sémiologique. C’est l’expression d’une haine à l’état brut.
Au même titre que le bilan qui suit, que l’AFP réserve à ses articles concernant le conflit israélo-palestinien :
Ces décès portent à 5 042 le nombre de personnes tuées, en majorité des Palestiniens, depuis le déclenchement de l'Intifada en septembre 2000, selon un décompte établi par l'AFP.
Une telle démarche n’est concevable que si elle s’intègre dans une règle de l’agence semi-étatique de France, qui voudrait que, chaque fois qu’une dépêche traite d’un conflit, elle mentionnât le nombre des victimes qu’il a produit. Lorsque réservé à notre guerre, il s’agit indéniablement d’une autre particularité de type ségrégationniste à l’égard de la nation israélienne.
Est-il nécessaire qu’Ilan rappelle à l’AFP que le Rwanda est situé dans le centre-est de l’Afrique et la Côte d’Ivoire à l’ouest ? Mais l’AFP est décidément une agence de propagande de la politique post-gaullienne, pas une véritable agence de presse. Cherchez, cherchez-y donc les bilans des interventions françaises et le nombre de morts qu’elles ont engendrés. L’énorme majorité de ces victimes n’étaient même pas des activistes, au sens noble et authentique du mot s’entend cette fois, juste des êtres humains pris en inimitié par la Franceafrique et ses intérêts insondables.
La faute à qui, cette fixation sur Israël et le désintérêt de la France pour les autres conflits, surtout en Afrique, selon Shattner, dans l’interview qu’il a accordée à Jeremy Fain [1] d’Afidora ? Bin tiens, la faute au sionisme :
Marius Schattner : Israël n’est pas traité comme le Soudan dans le monde. Le conflit est sur-médiatisé. Le sionisme a aussi utilisé les médias contre les Britanniques, rappelez-vous Exodus.
C’est exact, Ilan se rappel Exodus, ce… coup médiatique. Et puis tout le potin qu’Israël a fait pour avoir simplement traversé la Mer Rouge, sous la direction de ce facho de Moïse ! Les Juifs l’exploitent aujourd’hui encore, et sans la moindre vergogne, dans tous les Etats du monde. Alors si l’AFP laisse massacrer les Soudanais (presque) en silence, ou s’abstiennent de parler de la participation des soldats français dans le génocide d’un million de Tutsis, c’est évidemment de la faute aux Juifs. Té !
Mais, dans le même dialogue, à ne manquer sous aucun prétexte, c’est plus surnaturel qu’Harry Potter, Shattner me rassure :
Le problème du vocabulaire est très compliqué… Les gens sont heurtés par l’image qu’Israël donne d’elle même. D’autres, comme vous, en sont obsédés. N’importe quel juif de la diaspora est hanté par l’idée d’un réveil réel d’antisémitisme. Pourtant, en France, les médias déforment beaucoup moins les choses que pour d’autres conflits.
Ouuuuf… Il paraîtrait aussi que "pour l’extrême droite israélienne, le petit Mohamed Al-Dura n’a jamais été tué. C’est du délire : on s’en prend aux médias".
Si Ilan, c’est l’extrême droite israélienne, et que les conclusions de notre enquête sur Mohamed Al-Dura, c’est du "délire", un Monsieur comme Shattner, qui se livre aux trucages racistes et antisémites en suivant des méthodes goebbelsiennes démontrées, et à ce genre d’insultes et d’inepties d’activiste ignorant et content de l’être, ses patrons et leurs clients, c’est de l’extrême quoi ?
Et ceux qui permettent l’existence de ces exceptions israéliennes quotidiennes dans le traitement de l’information, au parlement et dans le gouvernement français ? Qui permettent que ce soit encore un Monsieur aussi honnête qui impose sa terminologie très particulière à tous les media bleu-blanc-rouge ? Ilan Halimi ne leur a-t-il pas suffi, ils en redemandent ? Pour que l’antisémitisme disparaisse, il faut d’abord agir contre les antisémites. Les palabres et les flics devant les synagogues ne leur font plus peur… Envoyez Shattner à Abidjan !
Notes :
[1] [Dans l’entretien avec Marius Shattner in Afidora du 23 mars 2004]
[2] "Des faux-amis sont des mots dans deux langues différentes qui ont une grande similarité de forme mais dont les significations sont différentes.
Lorsqu'ils ont certaines acceptions en commun, ce sont des faux-amis partiels. Par exemple, en italien, ricetta signifie « recette (de cuisine) », mais aussi « ordonnance (médicale) »". (Source Wikipédia).
[3] Shattner et l’AFP utilisent la même resquille avec militant qui a le sens d’activist et "militant", qui possède celui d’"activiste".
Par Email (Email) le lundi 15 mai 2006 - 07h30: |
Table ronde : Juifs et Noirs : convergence ou confrontation ?Animation : Michel Zerbib, Radio J.
Avec : Calixthe Beyala, écrivain
Dominique Sopo, Président de S.O.S Racisme
Yves Kamami, Président de la commission juifs et noirs du CRIF
Franklin Rausky, Maître de conférences.
Mardi 16 mai 2006 à 20h 30
au Centre Communautaire de Paris
119 rue Lafayette
75010 Paris
métro: Gare du Nord
Dans l’histoire de l’occident moderne, Juifs et Noirs ont été des
victimes majeures d’une histoire construite par leurs persécuteurs
et dominateurs.
L’Espagne et le Portugal ont commencé, en même temps, les deux
plus féroces entreprises du XVIème siècle : la traite des Noirs et la persécution inquisitoriale des Juifs.
Pourtant, ces deux grandes tragédies de l’histoire universelle n’ont
pas toujours abouti à une compréhension mutuelle entre les deux
grandes communautés des victimes de l’Occident. Faut-il accepter avec
résignation la concurrence des victimes où chaque peuple garderait
la mémoire de sa souffrance dans l’oubli de la souffrance d’autrui
ou faut-il créer, envers et contre toutes les provocations idéologiques,
un dialogue créatif et fécond entre Juifs et Noirs dans le projet humaniste
et universaliste d’une société libre et plurielle.