Par Breitou (Breitou) le mercredi 17 mai 2006 - 09h01: |
CRIMES CONTRE L HUMANITE...
LA SCNF...SUR LES VOIES DE LA JUSTICE.
Une famille de déportès français a déposè plainte contre la SNCF pour crime contre l'humanitè.
Le commissaire de la République a donne un avis favorable à sa requette.
D'autres plaintes sont à prévoir dans les mois à venir avant que la notion de prescription ne prend effet.
Breitou.
Par Albert (Albert) le mercredi 17 mai 2006 - 00h45: |
Anti Mythe aussi....Mr.Sarouel...!
Par Email (Email) le mercredi 17 mai 2006 - 00h47: |
Alors que le syndicat des universités britanniques appelle à un boycott des universitaires israéliens, l'Union des étudiants de la London School of Economics choisit feu Simon Wiesenthal comme président honoraire pour 2006.
L'Université britannique est en ébullition, alors que l'Association nationale des enseignants pour l'éducation supérieure et avancée (NATFHE)appelle au boycott de ses homologues israéliens et se félicite de l'élection du Hamas. Leurs opposants soulignent les violations des obligations statutaires de la NATFHE en matière d'opposition à toutes formes de discriminations " fondées sur le sexe, la religion, la couleur, la classe sociale ou l'origine NATIONALE ".
Dans ce contexte, l'élection de feu Simon Wiesenthal comme Président honoraire pour 2006 de l'Union des étudiants de la London School of Economics and Political Science (LSE) revêt une forme particulièrement symbolique.
Les élus ont toujours été choisis parmi des personnalités défuntes, l'un des présidents honoraires passés fut Sir Winston Churchill ; et cette année l'un des candidats était feu Edouard Said.
Dans une lettre au secrétaire général de l'Union des étudiants, M. Rishi Madlani, le directeur du Centre Wiesenthal pour les relations internationales, M. Shimon Samuels, a fait remarquer " qu'en tant que diplômé de la London School of Economics, [il] se sentait particulièrement ému de confirmer [sa] participation à la commémoration prévue par l'Union des étudiants en octobre prochain.
M. Samuels a ajouté : " En choisissant Simon Wiesenthal comme président honoraire, l'Union des étudiants de la London School of Economics a mis l'accent sur les valeurs de tolérance, justice et paix que ce symbole des droits de l'homme représentait " et il a rappelé que " Simon Wiesenthal appréciait tout particulièrement les débats avec les étudiants, en qui il voyait les protagonistes qui empêcheraient les futurs génocides ".
M. Samuels a conclu par le vœu que " (votre] Union d'étudiants serve de modèle remarquable en faisant de la London School of Economics le premier campus débarrassé de la haine, en cette " année Wiesenthal ".
Pour plus d'informations, veuillez contacter M. Samuels au +33 6 09 77 01 58.
Richard Odier
Secrétaire Général du Centre Simon Wiesenthal - Europe CSW
64 ave Marceau
75008 Paris
France
Fax: 01.47.20.84.01
Par Albert (Albert) le mardi 16 mai 2006 - 21h32: |
Par Sarel (Sarel) le mardi 16 mai 2006 - 22h48: |
Cher Mr Millere j'ai toujours lu vos articles
concernant l'antisemitisme
Vous etes etonne aujourd``hui des propos d``un jounaliste juif et meme decu
Cher Mr j'avais deja note differentes formes de ne pas aimer le juif et je suis pret a les
renumerer de nouveau j'spere que cela pourrait expliquer certaines conduites incomprehensibles
Donc il y a L``anti juif
l``antisemite
l``anti israelite
l``anti israelien
l``anti sioniste
l``anti judaique
Tout est un et pourtant chacun trouve le genre de type qui lui convient d'apres ses aspirations et surtout l``education
Il vise le but a atteindre et est toujours persuade d``y arriver
Il attaque seul ou en groupe `s'ssocie parfois a d'autres mouvements
L`origine ou les raisons n'ont pas d'importance
`Si on est decu on choisit un autre titre de l'expose relate plus haut
Des individus `des partis politiques ` des
politiques parfois des gouvernements ou meme des regions entieres sont a l'affut de ce gibier special
Il y a des fois ceux qui disent `^je ne suis pas anti juif mais je ne suis pas d'accord avec le gouvernement d'israel.ILs jouent sur des doubles cordes et pensent etre d``accord avec leur conscience
Il y a plusieurs facons d'operer pour arriver a ses fins.Il y a quelques dizaines d``annees
une force avait decide qu;il n;y avait qu'un seul genre de juif qu;il faut absolument detruire .
Il ne peut pas non plus y avoir ^des demis ou quarts de juif¨¨Toutes ces facades n'ont jamais servi a rien Ces paroles ^``TU N``ES PAS COMME LES AUTRES JUIFS``n'a plus de sens
Alors pour certains autant passer de l'autre camp pour prouver ses opinions Cher Mr j'ai essaye de vous transmettre mes idees concernant ce sujet qui peut etre des fois
un probleme pour ceux qui n'arrivent pas a le resoudre comme tant d'autres bien avant
Avec tous mes respects sarel
Par Pauline (Pauline) le mardi 16 mai 2006 - 19h57: |
La hilloula de Rabbi Shimon Bar Yohai en direct de Meron en video
http://www.rashbisite.com/index.php
Par Mena (Mena) le mardi 16 mai 2006 - 18h22: |
Dégueulasse, c’est le mot… (info # 011505/6) [analyse]
Par Guy Milière © Metula News Agency
J’ai rencontré Johann Weisz à sa demande. Il travaillait pour Proche-Orient Info d’Elisabeth Schemla et disait vouloir une interview. Je voyais en lui un jeune journaliste communautaire inquiet de la montée de l’antisémitisme en France et de la diffamation subie par Israël dans les grands media.
Je l’ai imaginé courageux et honnête. En le quittant, je lui ai souhaité, fraternellement, bon courage. Ce fut une erreur.
Johann Weisz suivait, à l’évidence, un plan de carrière très travaillé. Le livre qu’il vient de publier, co-rédigé avec Cécilia Gabizon du Figaro, le prouve. Ces deux-là font montre de la plus totale absence de scrupules, d’honnêteté intellectuelle et d’intégrité morale. Ces particularités sinistres permettent, normalement, dans une société sans repères et pourrissante, de sortir son épingle du jeu en toutes circonstances. Weisz est indiscutablement capable de poignarder un interlocuteur dans le dos sans jamais perdre le sourire. L’atmosphère en France est à l’antisémitisme : soit, mais cela, bien utilisé, peut servir de tremplin, surtout pour un Juif qui se met au service des antisémites. Ces derniers raffolent des retournés. Les gens comme Weisz diffusent l’interprétation qui plaît dans les milieux judéophobes : Le problème, ce n’est pas tant l’antisémitisme que son instrumentalisation. Et qui l’instrumentalise, s’il vous plaît ? Des Juifs, bien sûr ! Des Juifs perfides, ayant vendu leur âme à l’Etat d’Israël, et même peut-être à l’Amérique, pouah ! et qui voient dans l’antisémitisme non un fléau, mais un moyen de bon aloi de renforcer le complot sioniste mondial.
Les vrais coupables de l’antisémitisme, à en croire Weisz, ce sont ces Juifs perfides qui profitent des souffrances d’autres Juifs pour servir leurs fins ignobles. Oyez, braves gens antisémites : les vrais ennemis des Juifs, ce sont les Juifs ! Si on pouvait retirer de l’équation les horribles Juifs comploteurs, le problème de l’antisémitisme ne sera pas réglé, mais un grand pas aurait été franchi dans la bonne direction. Un antisémite que je ne fréquente pas a dit un jour qu’il n’y aurait plus d’antisémites le jour où il n’y aurait plus de Juifs, ou, à tout le moins, de Juifs visibles, ostensibles ; le jour aussi où Israël aurait disparu.
J’ai eu une impression étrange en lisant Weisz et son acolyte. Celle d’entendre dans leurs mots l’écho des propos d’un personnage qui incarne à mes yeux le summum de l’abjection : le président iranien. La cible essentielle de Weisz et Gabizon, ce sont les Juifs qui ne pensent pas comme eux et qu’ils s’autorisent, de cet unique fait, à jeter en pâture à la vindicte populaire. Certes. Mais leur cible subsidiaire, c’est l’Etat d’Israël, « l’entité sioniste » comme l’appelle Mahmoud Ahmadinejad, un homme que Weisz et Gabizon n’ont aucune raison de détester, car il n’est assurément ni le complice d’Israël, ni celui de l’Agence juive.
Flageller les Juifs liés à l’Etat hébreu, c’est utile mais ce n’est plus suffisant, devant la concurrence des autres fouetteurs, pour être accueilli dans le cénacle de la bien-pensance conformiste française. Pour être assuré d’y trouver sa place, il faut désormais épicer ses brûlots d’un complément supplémentaire devenu indispensable : l’identification sans nuance des pro-israéliens et des anti-antisémites à l’extrême-droite, qui, c’est bien connu de tous, guette, tapie partout ou presque.
Que vaudrait une théorie actualisée du complot juif sans que ne se profile derrière elle la main de l’axe américano-sioniste dénoncé par Dieudonné, précurseur en ce sens de Weisz et Gabizon, et celle de l’extrême-droite ? Rien, de toute évidence : ces Juifs que les auteurs fustigent, les ennemis des bons Juifs couchés comme eux, sont proches de l’axe américano-sioniste et ne peuvent, c’est presque une évidence chez ces gens-là, que sympathiser avec l’extrême-droite. Tout comme l’extrême-droite, c’est une autre de leurs certitudes, ne peut que chercher à instrumentaliser toute cette manoeuvre.
Les manifestants qui, il y a quelques années, brandissaient le signe égal entre l’étoile de David et la croix gammée avaient donc raison. Il aura fallu attendre les brillantes "révélations" de Gabizon et Weisz afin de les réhabiliter et de leur rendre justice. C’étaient des visionnaires, en somme. Portés par la pénétrante lucidité que procure le militantisme gauchiste, ils avaient tout compris, quelques décennies avant les autres.
Restait à expliciter, Weisz et Gabizon s’en sont chargés.
Outre les passages publiés dans Marianne et Le Point, j’ai lu les deux pages qui m’étaient consacrées. Je n’ai pas lu le reste de livre, que je n’ai, bien entendu, pas acheté. Tant qu’à faire, pourquoi ne pas me demander de verser une cotisation au Hamas ? Si – et j’ai toutes les raisons de le croire – le reste du livre est à l’avenant, cela montre qu’on édite désormais n’importe quoi dans ce pays ; de préférence, ce qui traîne au fond des poubelles où, on le sait, l’intelligence ne fait pas de petits.
Je suis décrit comme ayant été rédacteur en chef de la revue Liberalia, ce qui est exact. Cette revue est présentée comme ayant été une revue libertarienne, ce qui est en revanche totalement faux et révèle une absence totale de connaissance de leur sujet de la part des auteurs, doublée d’un déficit considérable dans leur culture politique et économique (mais il est évident que des personnes cultivées n’auraient pas osé signer un tel ouvrage). Liberalia fut une revue libérale au sens que John Locke, Jean-Baptiste Say, Frédéric Bastiat ou Raymond Aron donnaient à ce mot. Quant à moi, je ne produis pas ces noms ici pour la gouverne de Weisz ou de Gabizon, qui s’imagineront probablement qu’il s’agit là de disciples d’Adolf Hitler ou des coureurs cyclistes, mais à l’intention de mes lecteurs.
Weisz et Gabizon supputent une mutation inattendue dans mes orientations : comment moi, en effet, qu’ils avaient identifié comme libertarien – c'est-à-dire anarcho-capitaliste –, ai-je pu en venir à me sentir proche des démocraties américaine et israélienne ?
Réponse évidente : je n’ai pas vu que les Etats-Unis étaient – j’en demande d’avance pardon aux amibes et autres organismes monocellulaires – la principale puissance nazie de la planète. Il est vrai que, lorsqu’on s’avère absolument incapable de discerner le caractère exemplaire des démocraties américaine et israélienne, on n’a aucune chance de comprendre que quelqu’un puisse apprécier les Etats-Unis et Israël, précisément parce qu’il est attaché à la liberté individuelle et aux droits de l’homme. Mais lorsqu’on est incapable de voir l’exemplarité de ces deux démocraties, c’est, il est vrai, que l’on est déjà parvenu à un degré d’intoxication mentale si profond qu’on ne distingue plus rien du tout, si ce n’est ses propres hallucinations, et des complots juifs planétaires, qui ressemblent à l’accomplissement des protocoles des sages de Sion. Mais là j’anticipe peut-être sur l’objet du prochain bouquin du tandem Weisz-Gabizon ?
Par un procédé à la Staline, Jdanov, Goebbels et à la manière des journalistes de « Je suis partout », Weisz et Gabizon m’attribuent les positions du journal Présent, dans lequel je n’ai non seulement jamais écrit mais encore que je n’ai jamais lu ! Tout ceci sent un peu le monde décrit par 1984 de George Orwell, n’est-ce pas ? On y trouvait des formules qui ont dû beaucoup inspirer Weisz et Gabizon. Comme : la vérité, c’est le mensonge, le mensonge, c’est la vérité.
Weisz et Gabizon m’attribuent également des positions islamophobes. S’ils s’étaient enquis des propos tenus par ceux qu’ils lapident des fenêtres de chez Grasset, ils sauraient que j’ai certes toujours défendu le droit de critiquer l’islam, comme le faisait Voltaire, – pas le chanteur, le philosophe des Lumières, Johan ! – mais que je n’ai cessé d’affirmer qu’il y avait aujourd’hui une bataille pour le cœur de l’islam entre islamistes et musulmans modérés. C’est difficile à comprendre pour des gens qui, comme disait Gilles Deleuze, manipulent des pseudo concepts aussi gros que des dents creuses, je sais…
Comme j’ai participé à une conférence organisée par une association juive (juive, oui : n’est-ce pas là la preuve du complot !) au sujet de la Turquie, et que j’y étais assis à côté d’Alexandre del Valle, Weisz et Gabizon en déduisent – quelle perspicacité ! – que j’ai les mêmes positions que lui sur le sujet.
- Ce sont tous ceux qui savent que j’ai pris position en faveur de l’entrée de la Turquie en Europe, et qui vont quand même lire leur protocole, qui vont être surpris !
S’agit-il de la Théorie du fessier ? Une nouvelle découverte scientifique majeure qui m’aurait échappé ? Il suffirait ainsi de s’asseoir quelques heures à côté de quelqu’un pour se trouver immanquablement imbibé des mêmes idées que lui ? Dans ces conditions, j’ai deux scoops à faire partager en exclusivité à ces deux étranges-ridicules et aux lecteurs de la Ména : lors d’un récent cocktail, j’étais assis à proximité de Jack Lang, je suis donc devenu socialiste ! Mais un peu plus tard, dans un autobus, je me suis assis à côté d’une femme entièrement voilée : et, juste ciel, me voici depuis islamiste intégriste !
Tout cela ne serait que grotesqueries et compagnie et n’aurait pas mérité un mot si ces fabrications innommables ne risquaient d’engendrer des conséquences tangibles.
Weisz et Gabizon contribuent ainsi à alimenter l’antisémitisme ambiant tout en clamant leur innocence. Ils alimentent la diffamation à l’encontre d’Israël tout en disant qu’ils font honnêtement leur métier. Mais quel métier ?
Dénoncer d’autres juifs à la vindicte publique, cela s’est fait à toutes les époques : Weisz et Gabizon poursuivent ainsi une tradition qui n’a rien d’honorable. Ils s’en prennent, pêle-mêle, à des non juifs et à des Israélites, qu’ils accusent des pires intentions. Ils s’en prennent à ma personne et à mon travail d’intellectuel, me prêtant délibérément des idées qui ne sont pas les miennes, en ne me citant jamais, en ne prenant pas la peine de lire ce que j’ai réellement publié.
Ils me traitent de « fasciste » alors que je n’ai cessé, toute ma vie durant, de me battre contre toutes les formes de fascisme et de défendre la liberté individuelle, la liberté de penser, la liberté d’entreprendre, les droits de la personne humaine. J’emploierai à leur propos un adjectif délibérément vulgaire : c’est franchement dégueulasse. En démocratie, on débat sur des idées, on n’essaie pas d’assassiner intellectuellement les gens. On peut manifester des désaccords, on ne veut pas exterminer celui qui ne pense pas comme vous.
Que Weisz et Gabizon soient en désaccord avec moi, qu’ils détestent Israël, les Etats-Unis, la pensée libérale, la liberté individuelle, les droits naturels de la personne humaine, c’est leur droit. Je leur reconnais même le droit de détester la liberté de parole et le débat démocratique : la tolérance est une vertu libérale. Cependant, je ne leur accorde pas le droit de mentir sciemment, de caricaturer mon œuvre. Je les accuse d’une tentative d’assassinat intellectuel.
Au temps où je faisais paraître Liberalia, j’ai publié en français, pour la première fois, Nathan Sharansky. L’Union Soviétique et le goulag existaient encore. Sharansky était déjà sioniste mais il n’avait pas encore rejoint le territoire de « l’entité sioniste comploteuse », fomenteuse de plans secrets pour affaiblir la France, dénoncée par Weisz et Gabizon.
Dans une société française régie par une pensée unique para-totalitaire, Weisz et Gabizon démontrent qu’ils sont prêts à toutes les corruptions pour se faire accepter. Un écrivain écrit et crée, c’est nécessaire à sa vie. Diffamer un écrivain aux fins qu’il ne soit plus publié et plus entendu, c’est presque pire que de vouloir le tuer physiquement. Ceux qui m’ont menacé de mort par le passé avaient au moins le courage de la franchise. Quand, dans une société, on dénonce des juifs, c’est que la situation est sombre. Quand on veut y tuer intellectuellement des gens qui n’ont jamais défendu autre chose que la liberté, c’est qu’elle est crépusculaire.
Je pense que Weisz et Gabizon savent ce qu’ils font, qu’ils ne ressentent aucune honte. Chez ces gens là, la honte n’existe pas. La chance des Juifs debout et la mienne, dans ce complot – Grasset, Marianne et Le Point qui collaborent à faire connaître de telles inepties, c’est qu’il y au moins collusion d’idées – qu’est OPA sur les Juifs de France, c’est qu’on n’aura jamais connu d’aussi médiocres lapidateurs. Pour Grasset, c’est beaucoup plus grave, il était déjà l’éditeur des Protocoles des Sages de Sion en 1921, avec de nombreuses réimpressions jusqu'en 1938 ! Il semble que cet éditeur ait un problème juif important et qu’il se sente périodiquement menacé par leurs terribles complots au point de publier n’importe quoi.
Avec aussi peu de talent, et autant d’imprécisions, les cibles du livre Gabizon, Weisz et de leur sinistre équipage, en sortent renforcées, le projet haineux apparaît à tous dans tout son manque de subtilité. Son absence de fondations. Face à la force tranquille des démocrates, des intellectuels authentiques aux convictions plus trempées que les modes passagères ; face au mouvement national juif et à sa légitimité inébranlable, quelques invectives et contrevérités opportunistes ne pèsent d’aucun poids. Déjà, ce sont les instigateurs et les sponsors de ce faux procès parisien eux-mêmes qui pressent pour qu’on parle d’autre chose… Il passera un certain temps avant que les antisémites ne se hasardent à nouveau à promulguer de semblables théories. Assez de temps, en tous cas, pour que plus personne ne se souvienne du nom de ces deux apprentis-lapidateurs.
Par Primo (Primo) le mardi 16 mai 2006 - 18h08: |
Tariq Ramadan fait son show
Tariq Ramadan aime à se targuer de ses titres universitaires. Ce laissez-passer, dont il use et abuse avec constance, lui ouvre des portes dans le monde entier, et surtout en Europe, sa cible privilégiée.
L’université néerlandaise de Gand (Belgique) oublie un instant son particularisme linguistique et publie un long article en français du théologien musulman. Cet article est, bien entendu, consacré aux Palestiniens, comme l'ensemble du dossier "Palestina" sur ce site universitaire.
La cause, LA grande cause qui seule mérite l’attention.
Les atteintes à la démocratie, aux droits fondamentaux des humains dans les théocraties arabes, Ramadan ne s’en préoccupe pas. Il ne souffle mot du Darfour, génocide oublié au nom de la realpolitik. Il n’a pas un mot de compassion pour les victimes irakiennes des totalitaristes islamiques.
A l’impossible nul n’étant tenu, on ne lui demandait pas non plus un mot fraternel pour toutes les victimes civiles du Hamas et du Djihad en Israël.
Ramadan prend fait et cause contre la démocratie israélienne pour la théocratie que veut installer le Hamas. Il a choisi son camp. Curieusement, il n’a aucun moratoire à offrir cette fois-ci.
Lui qui proposa aux hommes musulmans, avec le succès que l’on sait, une pause temporaire, une trêve, en quelque sorte, dans le traitement qu’il est coutumier de réserver à sa femme, se trouve ici bien en peine pour élaborer une solution viable.
Il racole, en une dialectique soigneusement rodée, les esprits les plus faibles, les plus « non-comprenants » (1) de ce qui se peut trouver au sein de nos plus mornes associations France-Palestine.
La filiation de Tariq Ramadan avec le fondateur des Frères Musulmans n’étant un secret pour personne, on ne s’étonnera donc pas de le voir prendre la défense d’un mouvement issu de ce fondamentalisme.
La levée internationale, fort timide au demeurant, de boucliers contre le Hamas chiffonne Tariq Ramadan.
Il le dit et feint de croire ce qu’il dit
Cette longue diatribe, parsemée d’erreurs historiques et factuelles, ressemble à s’y méprendre à tout ce que les prêcheurs islamistes peuvent véhiculer de lieux communs dans nos banlieues les plus profondes.
A croire qu’ils s’approvisionnent aux mêmes sources. Il nous faut donc, avec les pincettes indispensables, analyser quelques fragments de l’épître de Ramadan à la diaspora fondamentaliste islamique en terre européenne.
L’Europe, dit-il continue de plier devant les injonctions américaines et sa politique proche orientale reste caractérisée par la peur, la frilosité et l’hypocrisie.
Rien n’est plus faux. L’Europe s’est déconsidérée depuis des décennies par sa politique de soutien presque inconditionnel aux pays arabes les plus rétrogrades et de support à l’autorité palestinienne.
Condamnant Israël un nombre incalculable de fois à l’ONU, ou au mieux s’abstenant face aux résolutions anti-israéliennes présentées par l’OCI, l’Europe, depuis l’élection à une écrasante majorité de l’organisation terroriste Hamas, tend toutes les perches possibles à ce mouvement.
Jacques Chirac, dont la fin de quinquennat ressemble de plus en plus à la Retraite de Russie, frimas en moins, ne proposait-il pas il y a peu, de reprendre les aides sous conditions ?
Depuis plus de soixante ans, on manipule, on ment et l’on trompe. On impose aujourd’hui à l’Autorité palestinienne trois conditions au nom de résolutions des Nations Unies ou du droit international que les gouvernements israéliens successifs n’ont eut de cesse de moquer, de négliger et de transgresser. Dans les couloirs des cabinets de Washington ou de Bruxelles, tout le monde le sait, tout le monde se tait.
Plus le mensonge est gros, mieux il a des chances de passer. Il est étonnant de voir une université européenne apporter son crédit à un papier aussi visiblement tendancieux.
Depuis plus de soixante ans, malgré les résolutions de l’ONU, le terrorisme palestinien n’a jamais cessé une seule minute, bafouant le droit international. Il a rejeté toutes les propositions de paix faites par les différents gouvernements.
Des déclarations de Ben Gourion au moment de la décision de partage tendant la main aux Arabes, en passant par celles de Levy Eshkol lorsque Nasser bloqua le détroit de Tiran, à celles de Dayan après la guerre des six jours qui proposait d’échanger les territoires contre la reconnaissance d’Israël et la paix, les pays arabes ont répondu par les trois NON de Khartoum.
Plus récemment, on est allé jusqu’à faire semblant de croire aux bonnes intentions du gouvernement de Ariel Sharon qui « oeuvrerait pour la paix ». On a admis les grands mensonges qui ont suivi les « accords » de Sharm al-Cheikh avec le « retrait historique » de Gaza et l’engagement unilatéral « pour la paix. »
Ramadan fait preuve d’une mauvaise foi évidente. En 1993, naïvement Israël avait cru ou fait semblant de croire que les accords d’Oslo allaient apporter la paix. Ils n’ont fait que renforcer la terreur en Israël.
Shimon Pères et Itzhak Rabin ont accepté toutes les entorses palestiniennes aux accords, fermé les yeux sur les actes de terrorisme, affectant de les attribuer à d’autres qu’aux dirigeants palestiniens d’alors, pour un résultat nul. Il fallait poursuivre le dialogue comme s’il n’y avait pas de terrorisme et lutter contre le terrorisme comme s’il n’y avait pas de négociations.
Rabin en est mort. Barak qui lui, avait proposé une restitution de 97% des territoires « occupés » s’est fait ridiculiser par un Arafat exigeant toujours plus pour ne pas avoir à se préoccuper de la paix.
Ce peuple qui a fait son choix ne doit pas être surpris de ses conséquences. Ramadan sait que l’Autriche a longtemps été mise sur la sellette pour ses choix politiques, comme cela fût le cas de l’Espagne de Franco, du Portugal de Salazar, de l’Afrique du sud, de la Libye, de l’ex-URSS…
Il faut savoir ce que l’on souhaite
Les partis politiques palestiniens n’ont de ciment qui les lie et leur donne le sentiment d’appartenir à un peuple que leur hostilité meurtrière contre l’Etat d’Israël.
Un certain nombre d’entre eux a commis, sans répit, des attentats d’une violence et d’une cruauté inégalée. Les Palestiniens sont sans pays et sans patrie puisque cette patrie n’existe pas encore.
Elle est née de l’imagination de quelques rusés qui s’en firent une rente de situation. Elle est aussi née de la volonté des régimes autoritaires arabes de maintenir un chaudron explosif en plein Moyen-Orient, histoire de canaliser la colère de leurs opinions publiques respectives.
C’est cette [démocratie israélienne] qui impose ses conditions aux États-Unis comme à l’Europe.
Ramadan ne peut résister, tout intelligent qu’il soit, à la montée de ses vieux démons. Le voilà à nous refaire le coup du lobby juif, de la juiverie mondiale qui détient tous les pouvoirs. Le revoilà, cet antisémitisme qui l’a conduit il y a quelques mois à dénoncer certains intellectuels comme étant juifs.
Qui fera mine de croire à l’existence d’un soupçon d’éthique politique ? s’interroge Ramadan.
Il est particulièrement mal placé, le roi du moratoire sur la lapidation des femmes adultères, pour dénoncer le cynisme.
La dignité des Palestiniens, à laquelle Ramadan fait mine de s’intéresser, serait enfin de se montrer capables de construire un pays, acceptant son voisin israélien et en renonçant au terrorisme.
Utiliser la victimologie à l’honneur dans nos sociétés occidentales et rester tributaire de la charité des autres nations ne peut pas être une fin en soi.
Tariq Ramadan est nébuleux, comme à son habitude. Il est aussi inconsistant dans son argumentaire.
Certes, il faut aider les habitants de Palestine à sortir de ce cauchemar dans lequel ils sont plongés depuis des années par la bonne grâce des dictatures successives. Mais pas au prix de la vérité !
Le 23 Janvier 2006, avant les élections palestiniennes, sous la signature de Antoine AJOURY, L'Orient-Le Jour, quotidien libanais d'expression française écrivait « Les élections législatives qui se dérouleront dans quelques jours seront donc pour les Palestiniens une occasion pour opter entre la paix civile ou la violence… Or, les résultats des élections municipales qui ont eu lieu récemment dans les territoires et les derniers sondages confirment une poussée notable des intégristes face au parti au pouvoir usé par la corruption. Qu'il s'agisse donc de l'option des armes ou des urnes, les Palestiniens risquent, encore une fois, de faire un mauvais choix ».
Tariq Ramadan n’a pas le temps de lire les journaux libanais. Il a trop peur d’être tenté de prendre la défense du Hezbollah.
Pitre pathétique, Ramadan enfourche une fois encore un vieux cheval sur le retour. Il a raison. Cela est beaucoup plus gratifiant que d’être un "cavalier sans monture" (2).
Fabien Ghez & Pierre Lefebvre © Primo Europe, Mai 2006
1 - néologisme emprunté à Pierre Desproges permettant d’éviter l’utilisation du mot « con ».
2 - «Un cavalier sans monture», feuilleton TV égyptien en trente épisodes diffusé par plusieurs chaînes de télévision arabes, s’inspirant largement des Protocoles des sages de Sion. "Un tel feuilleton, qui distille la haine au mépris de toute compréhension politique du conflit proche-oriental, doit être retiré de l’antenne" (Qais S. Saleh, consultant Palestinien, Ramallah) source Ligue des Droits de l'Homme
Par Emma (Emma) le mardi 16 mai 2006 - 16h59: |
Plus jamais ?
Charles Krauthammer
Quand quelque chose se produit pour la première fois en 1871 ans, cela mérite attention. En 70, puis en 135 de notre ère, l’Empire romain a brutalement écrasé les révoltes juives de Judée, détruit Jérusalem, tué des centaines de milliers de Juifs, réduit en esclavage et exilé des centaines de milliers d’autres. Durant près de deux millénaires, les Juifs ont erré dans le monde. Et aujourd’hui, en 2006, pour la première fois depuis lors, il y a à nouveau plus de Juifs vivant en Israël – l’Etat qui a succédé à la Judée – qu’en tout autre endroit de la terre.
La population juive d’Israël vient d’atteindre les cinq millions six cent mille âmes. La population juive d’Amérique, qui était de cinq millions cinq cent mille âmes en 1990, est tombée à environ cinq millions deux cent mille, dix ans plus tard, et son déclin abrupt, causé par la baisse des taux de fertilité et les hauts niveaux d’assimilation, réduira ce nombre de moitié au milieu du siècle.
Quand six millions de Juifs européens furent tués dans l’Holocauste, seuls deux centres majeurs de vie juive subsistèrent : l’Amérique et Israël. Ce système à deux étoiles est toujours en vigueur aujourd’hui, mais il vient d’atteindre un point où il suffirait d’un rien pour qu’il bascule.
Chaque année, tandis que la population juive continue de croître en Israël et de décliner en Amérique (et dans le reste de la Diaspora), Israël devient de plus en plus, comme c’était le cas au temps de Jésus, le centre du monde juif.
Une restauration des plus improbables et aux allures d’épopée. Pour ne prendre qu’une des plus remarquables réussites du retour : l’hébreu est la seule langue morte de l’histoire connue à avoir été remise en usage dans la vie quotidienne, en tant que langue vivante d’une nation. Mais cette transformation a un prix et comporte un danger : elle modifie radicalement les perspectives de survie du peuple juif.
Durant 2000 ans, les Juifs ont été protégés par la dispersion – une protection qui n’empêchait pas les communautés individuelles d’être régulièrement persécutées et massacrées, mais qui était efficace pour le peuple dans son ensemble. Décimés en un lieu, ils pouvaient survivre ailleurs. Persécutés en Espagne, ils pouvaient trouver refuge à Constantinople. On pouvait les massacrer dans les régions rhénanes au cours des Croisades, ou en Ukraine durant l’insurrection de Chmielnicki, en 1648-49, mais ils survivaient dans le reste de l’Europe.
Hitler a mis fin à cette illusion. Il a démontré que l’antisémitisme moderne, conjugué aux technologies modernes – voies ferrées, bureaucraties disciplinées, chambres à gaz meurtrières à l’efficacité industrielle – pouvait s’emparer de gens dispersés et les "concentrer" pour les anéantir totalement.
La fondation d’Israël constitua une déclaration juive, adressée à un monde qui avait permis à l’Holocauste de se produire – après qu’Hitler eut très clairement exposé ses intentions. Il y était proclamé que les Juifs recourraient dorénavant à l’autoprotection et à l’indépendance pour se défendre. Et c’est ce qu’ils ont fait en créant une armée juive, la première en 2000 ans, qui l’a emporté dans trois grandes guerres de survie (1948-49, 1967 et 1973).
Mais, par une ironie cruelle de l’histoire, pour ce faire il a fallu cette concentration, ce rassemblement consistant à mettre tous les œufs dans le même panier : un territoire exigu contigu de la Méditerranée, dont la partie la plus étroite est de quelque douze kilomètres. Une cible tentante pour ceux qui voudraient achever l’œuvre d’Hitler.
Ses successeurs d’aujourd’hui résident à Téhéran. Le monde a été très attentif à la déclaration du Président Mahmoud Ahmadinejad, affirmant qu’Israël devait être détruit. Mais il a prêté moins d’attention aux formulations concernant la manière exacte dont Israël serait détruit, à savoir : « par une seule tempête », selon la promesse d’Ahmadinejad.
L’ancien président, Hashemi Rafsanjani, le prétendu modéré de la bande, a expliqué que « l’emploi d’une bombe nucléaire contre Israël ne laisserait rien subsister sur son sol, alors qu’il ne causerait que des dégâts au monde de l’Islam ». Logique impeccable. L’intention est claire : une attaque nucléaire détruirait totalement le minuscule Israël, alors que des représailles lancées par un Israël mourant n’auraient pas d’effet majeur sur une civilisation islamique d’un milliard d’individus, dont les populations s’échelonnent de la Mauritanie à l’Indonésie.
Dan sa course aux armes nucléaires, l’Iran précise qu’en cas de problème, les Juifs seront les premiers à souffrir. « Nous avons annoncé que, quel que soit l’endroit (d’Iran) où l’Amérique causera des dommages, le premier lieu que nous ciblerons sera Israël », a déclaré le général Mohammad Ebrahim Dehghani, un commandant de haut rang des Gardiens de la Révolution. Hitler avait été légèrement moins direct lorsqu’il avait annoncé, six mois avant d’envahir la Pologne, que, s’il y avait une autre guerre, « le résultat serait… l’anéantissement de la race juive en Europe ».
La semaine dernière, Bernard Lewis, doyen des études islamiques, qui vient d’atteindre ses 90 ans et se souvient fort bien du XXe siècle, confessait que, pour la première fois, il éprouve à nouveau le sentiment d’être en 1938. Il n’a pas eu besoin d’ajouter qu’en 1938, face à la tempête qui se préparait, sous l’égide d’un ennemi fanatique et agressif, qui se déclarait ouvertement ennemi de l’Occident et, plus farouchement encore, des Juifs, le monde n’a rien fait.
Quand, dans les quelques prochaines années, les mollahs d’Iran auront acquis les armes nucléaires qu’ils convoitent, le nombre de Juifs vivant en Israël, atteindra précisément les 6 millions.
Jamais plus ?
http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-11231-145-7-jamais-charles-krauthammer.html
Par Email (Email) le mardi 16 mai 2006 - 04h09: |