Archive jusqu'au 01/décembre/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Decembre 2003: Archive jusqu'au 01/décembre/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 01 décembre 2003 - 16h46:

Dépêches spéciales - No. 617
Décembre 1, 2003 No.617

Un chroniqueur saoudien : « Nous avons élevé des monstres " Nous sommes le problème, pas l Amérique "

Le 30 novembre 2003, le Dr Mohammed Talal Al-Rashid, chroniqueur au quotidien The Saudi Gazette, edite en anglais, publie un article intitulé " Une violence absurde, une mort absurde. " L article reagit à l assassinat du prince saoudien Talal Ben Abdul Aziz Al-Rachid, abattu par des " islamistes " en Algerie. Voici quelques extraits de son article : (1)
« Voila quelques jours, le prince Talal Ben Abdul Aziz Al-Rachid de [la province de] Hail a ete assassine en Algerie, où il faisait du camping. Il avait quarante ans. Son fils Nawaf, age de treize ans, l accompagnait. Au moment où j ecris, nous savons que le pere a peri, tandis que l etat du fils reste à confirmer.

Il est facile de monter sur une tribune improvisée pour pontifier, pour dire à l humanite que nous aussi souffrons du terrorisme. Mais c est trop facile, et peut-être aussi trop lache sur le plan intellectuel. Talal était un poete celebre en Arabie Saoudite. Ses ancetres avaient regne sur l Arabie suffisamment longtemps pour etre mentionnes dans les registres de l histoire. Il etait et sera toujours une figure phare des Arts, quelle que soit la signification de cette expression " beacon of Art " en anglais.

Ceux qui l ont tue veulent faire taire le monde. Cet homme jeune n avait pas pris la peine de préciser de quel côté il se trouvait, mais affirmait avec vehemence qu etre, c’est discuter et échanger. J ai de la peine, c est vrai, et je perds la tete face à ce traumatisme generalise , mais je conserve assez de raison pour voir où tout cela va nous mener.

Nous avons eleve des montres. Nous en sommes les seuls responsables. Je l ai deja ecrit avant la tragédie qui m a touche personnellement et je continuerai de l ecrire tant qu il le faudra. Nous sommes le probleme, pas l Amerique, ni les pingouins du pole Nord ou les habitants des grottes en Afghanistan. Nous sommes le probleme, et ceux qui ne s en apercoivent sont les coupables.

Castres que nous sommes, nous regardons vers l Amerique. Pourquoi ? Parce qu ils sont alles en Irak et ont change les choses. En bien ou en mal ? C est un autre problème. Une fois que l Amérique avait manifeste sa volonte d intervenir, son devoir moral etait de ne pas s arreter au premier arret. La plupart d entre nous en ont plus qu assez de ce carnage, et le president Bush, qu il ait tort ou raison sur tout le reste, a raison sur ce point-la . Aura-t-il le courage d aller jusqu au bout de sa tache ? Je me le demande.

Je ne pense pas que la presse arabe publiera ce texte, comme elle devrait le faire. Mais je comprends son point de vue et sa constante sélectivité. En tous cas, une chose est sûre : nous sommes ici pour y rester, meme si nous devons pour cela sacrifier les meilleurs d entre nous à la folie religieuse et au mal du fanatisme. Rien, absolument rien, ne vaut la vie d un innocent !!! Puissent les Américains ajouter Talal à leur liste d etres chers emportes par cette meme folie aveugle qui a volé la vie à 3000 personnes un certain jour de septembre. »


(1) The Saudi Gazette, le 30 novembre 2003

Je trouve reconfortant de lire ce genre de texte !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le lundi 01 décembre 2003 - 15h29:

La Douda ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur :

Le Pays des vaches, du lait, du chocolat, de l' argent de la drogue, du terrorisme et de la criminalité... a invité l' éboueuse de service, à venir fouiller dans les poubelles de la fameuse Conférence de l' Appel de Genève, afin d' y puiser la seule inspiration dont elle se soit montrée capable à ce jour!

Ce qui par avance réjouit le Ftileur et tous ses collaborateurs, à la recherche de nouvelles perles,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le lundi 01 décembre 2003 - 14h04:

Lettre ouverte à MM. Finkielkraut et Bernard-Henri Levy


Transmis par la liste netha

Sunday, November 30, 2003

Je vous écris de Jérusalem, notre capitale éternelle, réunifiée il y a plus de 36 ans par les soldats de Tsahal, et que certains voudraient aujourd'hui rediviser, au nom d'une paix illusoire? Demain, ai-je appris avec tristesse, vous serez vous aussi de ceux, à Genève, qui prétendent dicter à Israël un accord de "paix" qui ne vaut pas même l'encre avec laquelle il est écrit. Vous ferez ainsi partie de cette cohorte d'hommes d'Etat, d'intellectuels et de prétendus amis d'Israël qui voudraient imposer à notre peuple un choix qu'il a démocratiquement rejeté.



L'autre jour déjà, en recevant par la poste le texte de ces "Accords de Genève" envoyés à des millions d'Israéliens aux frais du gouvernement suisse, je me demandais quelle "houtzpa" avait ce gouvernement étranger, d'un pays dont nous savons quel rôle il a joué pendant la Seconde Guerre mondiale, qui se permet aujourd'hui de dire aux citoyens israéliens ce qu'ils doivent penser et ce qu'ils doivent décider concernant l'avenir de leur terre et de leur pays. (Imaginons un seul instant que le gouvernement israélien finance l'envoi par la poste d'une lettre à tous les citoyens suisses, pour leur dicter leur politique - ou peut-être pour leur donner une leçon d'histoire?).

Suite à : http://www.revue-politique.com/7,article,rp200311,30,xpao.htm

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 01 décembre 2003 - 15h05:

This is USA TODAY . . .
It is not too far from killing Jews

CALL FOR DESTRUCTION OF ISRAEL AT 3RD ANNUAL NATIONAL STUDENTS' CONFERENCE OF THE PALESTINE SOLIDARITY MOVEMENT AT RUTGERS UNIVERSITY


Is this a bad dream??
Whatever it is. We must wake up!!!


Please circulate this alert message to everyone you consider a friend ...

Voici un mail que j ai recu ce matin si un de vous peut nous en dire plus sur cette universite ou sur ce congres ????

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 01 décembre 2003 - 08h28:

I was wondering if you have any information on the family Ktorza. They lived in Bizerta for centuries. Some may still live there now. My grandfather was Benoit Ktorza. He lived there from about 1900 to 1925. His father was Abraham Ktorza. Abraham lived there his whole live, from about 1835 to 1925. His father was also a Ktorza. He lived from about 1800 to 1914. I am particularly interested in Abraham’s father, because he lived so long, about 114 years. Do you know his first name? Where is he buried? My mom said he was buried with the “touching of hands”, a special ceremony for those who lived over one hundred years. It was a way of honoring them for their long life.



Please let me know what you have on the Ktorza family. I also know some on them were tank drivers under General Montgomery in WWII. One drove a tank named “Bizerte”. My mom has many stories from that time. She said Benoit did interior decorating. He would regularly go to the homes of Arabs and spend the day with the wifes in their homes working on decorating. No one worried about that. However, the man Benoit worked for was an Arab. He loved Benoit. But when the state of Isreal began. Other Arabs became angry. Benoit’s Arab boss had to let him go. The family moved to France.



Thank you.



Daniel Nagy

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 01 décembre 2003 - 00h32:

C'est sûr; ce ne sont pas les vaches, le lait et le chocolat qui ont fait ce pays mais la collaboration d'hier. Cette tradition est on ne peut plus en vigueur aujourd'hui avec en plus, l'argent de la drogue, du terrorisme et de la criminalité...
C'est dans ce pays que va se dérouler les accords de ce qu'ils appellent la parenthèse. L'europe veut réécrire l'Histoire sur une page blanche. Elle se veut soudain sans passé. Elle aura le CHAOS. Un jour, quelqu'un a dit : Dieu est mort, il y eut le fascisme.


GLOCAL

J E U D I 3 0 O C T O B R E 2 0 0 3

H I S T O I R E

Comment la Suisse venait en aide aux soldats de Hitler

En 1941, des volontaires suisses ont été envoyés en mission officielle sur le front russe pour soigner seulement les soldats allemands. Un documentaire bouleversant dévoile tout.
PAR GERARD DELALOYE


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Eté 1941, la puissance nazie semble appelée à dominer l'Europe. Après avoir facilement fait plier les Etats d'Europe occidentale, hormis l'Angleterre, elle attaque, le 22 juin, son alliée, l'Union soviétique. C'est la fameuse opération Barberousse.

En novembre, les troupes allemandes, qui avalent aussi facilement les kilomètres à l'Est qu'elles l'ont fait à l'Ouest, sont aux portes de Moscou. Elles pensent croquer facilement la capitale d'un peuple rangé depuis longtemps par Hitler parmi les Untermenschen, mais tombent sur un os. Les Soviétiques se défendent avec l'énergie du désespoir, résistent avec succès malgré des pertes considérables et une désorganisation épouvantable.

Eté 1941, la Suisse est encerclée de toutes parts, sauf sur la frontière savoyarde. Les pronazis locaux prennent diverses initiatives pour amener le Conseil fédéral à adapter la neutralité à la prétendue Europe nouvelle. En fait, à la collaboration avec cette puissante Allemagne qu'il s'agit de ménager.

A la tête de ce mouvement, l'ambassadeur suisse à Berlin Hans Frölicher et le colonel divisionnaire Eugen Bircher, tous deux très favorables au IIIe Reich.

Au-delà de son anticommunisme, Bircher n'était pas loin de partager le mépris de Hitler envers les populations de l'Europe orientale. Le 12 mai 1933, quelques semaines après la prise de pouvoir du Führer, il écrivait dans Neue Zürcher Nachrichten: «En prenant le pouvoir, Hitler a, à n'en pas douter, rendu un immense service à tout l'Europe centrale et, ainsi, à la Suisse, car il a repoussé l'assaut du bolchevisme... Vue sous cette angle, la révolution allemande représente une action salvatrice pour la civilisation de l'Europe centrale.»

A force de (douces) pressions, ils parviennent, au nom de la tradition humanitaire suisse, à arracher l'approbation du Conseil fédéral à l'envoi de missions médicales sur le front de l'Est. Le général Guisan refusa tout net d'engager l'armée dans une telle opération au nom de la neutralité. La Croix-Rouge suisse fit de même, mais accepta (ô jésuitisme!) de prendre les choses en main à conditions que l'organisateur officiel soit une association privée.

Un Comité pour les actions de secours fut immédiatement mis sur pied par une belle brochette de personnalités: Johannes von Muralt (colonel divisionnaire lui aussi et président de la Croix-Rouge suisse), des représentants de l'économie et des officiers supérieurs. Un appel aux volontaires fut lancé.

Certains d'œuvrer pour la bonne cause -- la Croix-Rouge était au-dessus de tout soupçon --, médecins et infirmières se présentèrent en nombre. Une trentaine de médecins, autant d'infirmières et une quinzaine d'auxiliaires furent sélectionnés. Le départ de la première mission eut lieu devant les caméras du Cinéjournal suisse, le 15 octobre 1941. Par la suite, trois autres missions furent encore organisées, la dernière ayant juste le temps de quitter le front avant d'être capturée par l'Armée rouge à Stalingrad.

Mais au moment de monter dans le train, les volontaires suisses, convaincus de se rendre au front pour soigner les blessés des deux camps, allemands et soviétiques, ignoraient que deux jours plus tôt, Johannes von Muralt avait conclu avec le haut commandement allemand un accord qui soumettait tous les membres de cette mission au code pénal militaire allemand. Sans le savoir, les volontaires étaient intégrés à l'armée allemande!

Pourquoi raconter cette histoire aujourd'hui? Tout simplement parce qu'elle a suffisamment intrigué le cinéaste Frédéric Gonseth pour le décider à lui consacrer un documentaire, «Mission en enfer», qui passe ces jours-ci à Genève et Lausanne.

Gonseth a eu l'heureuse idée de rechercher les survivants, aujourd'hui octogénaires, de ces missions et de les interroger sur cette aventure de leur jeunesse. Plus qu'émouvants, ces témoignages sont bouleversants et montrent à quel point cette expérience les a marqués leur vie durant.

Comme ils avaient promis le secret, la plupart d'entre eux n'osèrent jamais parler de leur séjour dans les lazarets allemands, ni des conditions de leur travail, encore moins du fait qu'ils furent réduits à ne soigner que des soldats allemands alors qu'ils voyaient passer sous leurs yeux des colonnes interminables d'éclopés soviétiques.

Quelques-uns parmi eux eurent même l'occasion de visiter le ghetto de Varsovie, d'y voir des piles de cadavres juifs, d'assister de visu à l'extermination de populations entières, prisonniers soviétiques, juifs, sans pouvoir rien faire. A leur retour, ils eurent beau alerter les autorités suisses sur le génocide en cours, personne ne voulut les écouter. Au contraire, ils se sont fait traiter de nazis!

Gonseth a aussi élargi le champ de son enquête et des survivants allemands et soviétiques dont les témoignages corroborent ceux des Suisses.

L'ensemble de ces témoignages, appuyés sur des journaux intimes ou des carnets de notes, trace une page incroyable de notre histoire. Comme, de plus, Frédéric Gonseth n'en est pas à son coup d'essai, son film est monté avec un savoir-faire qui ne laisse aucun répit au spectateur: la plongée en enfer est hélas bien réelle.

Une note personnelle et mélancolique pour finir: j'aime beaucoup l'empathie avec laquelle Gonseth filme la grisaille russe d'aujourd'hui, une grisaille qui n'a d'équivalent que celle qui régnait déjà à l'époque soviétique.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Roger_Chemouni (Roger_Chemouni) le dimanche 30 novembre 2003 - 22h34:

LE  CARREFOUR   Documentaire de ILAN ZIV (France Israël USA 2003 )
                                                                      
 
                        Le carrefour de Netzarim qui fait l’objet du film se situe dans la bande de Gaza , sous contrôle palestinien depuis les accords d’Oslo. Il réunit  d’un côté une colonie israélienne et de l’autre un camp de réfugiés palestiniens. En septembre 2002 lors de la seconde Intifada  le lieu devient un champ de bataille. Les deux auteurs du film (Le réalisateur et l’écrivain Libanais Elias Khoury ) tentent de saisir les  douleurs, les craintes et les colères des deux camps en s’attardant sur deux combattants de 19 ans : David Biri le premier soldat israélien tué lors de ces affrontements et Fahmi  le palestinien. Ils interrogent les parents, la famille , les amis qui leur font part de leur douleur, de leur rage envers leurs représentants : « des deux côtés , nous avons des dirigeants irresponsables qui nous laissent nous saigner, qui n’ont pas le courage de faire la paix » souligne le père d’un ami de David Biri ; ami qui s’est suicidé après la mort de ce dernier. Puis nos scénaristes  tentent de comprendre avec intelligence, sans belligérance les comportements de ces  deux peuples protagonistes, le désespoir de Fahmi fils d’une famille expulsée et David pacifiste contraint d’escorter les habitants d’une colonie ;deux adolescents instruits dans la guerre. Le père de David avait promis à son fils qu’il n’y aurait plus de guerre , ni d’armée quand il serait grand , la mère de Fahmi aurait retenu son fils si elle savait où il allait ; deux interventions hypothétiques  pour deux enfants entraînés dans un conflit absurde, impuissants à choisir.
 
 

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sibylle (Sibylle) le dimanche 30 novembre 2003 - 22h33:

Bonsoir Mexico,

Je connais le principe de pikouak nefech, qui trouve d’ailleurs son origine dans le talmud, nous ne sommes ni des sages ni des érudits en matières de religions, mais chacun de nous peut avoir un avis personnel sur le sujet.
Concernant son application, je crois qu’il est nécessaire de dire qu’il existe même au seing de ce que je nomme personnellement la doctrine savante en la matière, une controverse, non négligeable par ses conséquences.
le première considère que dès qu’il y a atteinte direct au corps humain d’où le mot nefech, et que l’agressé riposte par un acte disproportionné et cause la mort à autrui, il n’y a pas lieu de discuter il y a application de la règle de la légitime défense, l’exemple parfait serait celui du voleur qui rentre dans une maison et le père de famille qui le tue, je vous direz qu’il y a lieu à discussion sur le sujet , l’acte de vol bien qu’ étant une agression sur la personne il n’en est pas moins un délit et non un crime.
L’autre courant à une position différente, il se base sur l’importance de la justice, et une hiérarchie entres les différentes classes de la loi, soit dans la Thora, le talmud etc..
Il considère que le talmud admet que dans certains cas on peut renoncer à une partie de la loi, pour en maintenir l’ensemble, ( je me permet de faire une parenthèse avec les cas ou il est prescrit qu’il faut se laisser tuer que de commettre un acte interdit , vous me direz certes cela n’a pas l’air facile, non loin de là), donc dans ce cas là il y aura un véritable jugement et application des règles de droit et nous le savons elles sont très stricts dans le religion juive, les parties seront présentes, des témoins pourront participer donc faire pencher la balance d’un coté ou d’un autre en plus de la complexité de la procédure.
Ce qu’il reste d’important à signaler et que cette règle a un autre aspect que j’appelle personnellement l’aspect passive de la règle, et que nous avons tendance à ignorer ou oublier, pour cela revenons à l’époque ou les juifs étaient les esclaves de pharaon, en quittant l’Égypte ils ont appliqué cette règle de sauver leur vie et celle de leurs enfants, de même à la destruction du premier et deuxième temple en 70 par Titus, ils se sont enfuis pour sauver leur vie, la règle a tout simplement justifiée l’exode.
De plus il est clairement expliqué par les sages que cette loi, bien que pouvant justifier une déclaration de guerre, un soldat ne peut s’en prévaloir étant donné qu’il connaît le métier des armes, nous revenons au principe de disproportion des forces.
En conclusion mon avis est le suivant sur le plan humain la justice est l’alliée des hommes de lois qui se doivent de l’appliquer avec légalité, dans le cadre d’institutions légitimement établies, elle va régir les relations avec équité, et sur le plan divin seul D , est juge, lui seul est maître de l’univers, et lui seul connaît le cœur des hommes, du juste et du pécheur, il est seul maître sur le bien et sur le mal.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 30 novembre 2003 - 22h07:

Les questions qui tuent (première partie) (info # 013011/3) [analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Demandez à quelqu’un sa définition du bonheur ?



Si la personne est épanouie, vous obtiendrez une réponse rapide, du genre "pouvoir consacrer plus de temps à ma peinture, ou à la lecture", "voyager plus souvent, vers des mondes encore plus différents de ceux que je connais", soit des projets encore plus précis, comme "suivre, au Brésil, un cours d’arbitre de football" ou, plus simplement, "continuer de vivre comme je le fais présentement", ce qui constitue la réponse de bon nombre d’individus qui se sentent bien dans leur peau



Adressez la même interrogation à une personne malheureuse et vous ferez tout d’abord face à un silence long et embarrassé. Il est en effet étrange de relever que la plupart de ceux qui se considèrent affligés, pensent connaître les raisons de leur déveine, tout en n’ayant aucune idée réfléchie de ce qui les mettrait en joie.



Le plus grand nombre d’iceux ne vous répondront rien. Vous les aurez dérangés, temporairement. Insuffisamment pour les faire travailler sur leur incapacité à imaginer leur bonheur mais assez pour les irriter. N’insistez surtout pas dans le fil de votre curiosité, vous créeriez un antagonisme. Les malheureux se contentant, in petto, de solutions imparfaites, du type : "si je n’étais pas malheureux, je serais automatiquement heureux" ou bien sa variante "lorsque je serai heureux, je le saurai".



Certains autres affligés, pour ne pas avoir l’air sot, chercheront à vous faire une réponse qui coule de source. Après avoir longtemps réfléchi et parsemé leur cogitation de "je ne sais pas, moi" et de "ça me semble pourtant évident", ils vous sortiront une ineptie à la façon de :



- "J’arrêterai de travailler"



Et vous, mauvais camarade, vous lui demanderez : "Oui, mais que feras-tu alors de ton temps de libre, comment l’emploieras-tu pour être heureux ?" et vous le replongerez, plus profondément encore, dans sa réflexion sans issue. Au bout d’un temps, arborant le sourire satisfait de ceux qui pensent avoir trouvé, il s’exclamera : "Etre heureux, pour moi, c’est lorsque j’aurai beaucoup d’argent !"



Vous, entêté, à la manière d’un analyste de la Ména enquêtant sur l’Affaire A-Dura, vous commenterez : "Et que feras-tu de ton fric, qui te rendra heureux ?"



A ce stade de la conversation, normalement, votre interlocuteur abandonnera la partie. Il songera que le bonheur est décidément trop difficile à expliquer et que vous êtes un fieffé casse-pieds. Il n’y aura qu’une chance infime, pour que l’interviewé se rende compte qu’on n’accède pas à sa définition individuelle du bonheur en une seule formule. Que le bonheur est une chance. Un art de vivre. Et celui qui ne l’a pas cultivé et reste dans l’incapacité de formuler les conditions de son bien-être, ne le rencontrera sans doute jamais.



Sortis de cette réflexion à un Shekel, je propose une autre "question qui tue" plus anodine encore, au demeurant, que la première :



"Alors, les vacances, cette année, à la mer ou à la montagne ?"



Les gens d’une première sorte réagiront de la façon suivante : Ceux qui ne sont pas assez fortunés pour se poser cette question vous comprendront mais ne trouveront rien de fondé à dire. Ceux qui ont fait leur choix vous comprendront et répondront et enfin, ceux que vous ennuyez ou qui choisissent de ne pas partir en vacances, vous comprendront également et vous diront ce qui leur passe par la tête.



L’essentiel, pour le moyen-oriental que je suis, c’est que, à moins que vous ne soyez en train de réaliser un micro-trottoir dans une banlieue défavorisée, tous vos interlocuteurs vous comprendront et jugeront votre interrogation pertinente. Dans l’environnement dans lequel les personnes de la première sorte évoluent, le fait de prendre des vacances, au-delà de la question économique, est tout à fait naturel. Ce fait, qui n’a que l’apparence de la banalité, est le produit d’un système complexe d’existence : La civilisation du plaisir individuel. Dans ce système, l’individu produit des efforts ayant pour finalité l’accumulation du temps et des moyens de se faire plaisir.



Je ne vais pas épiloguer, dans un article, sur la nature desdits moyens de se faire plaisir, me contentant de mentionner, au titre de ceux-ci, en plus des congés, de la qualité de son habitat, les outils de récréation qu’on va y placer – appareils électroménagers, sources domestiquées de sons et d’images, ustensiles de transport – les activités de détente, sport, culture, hobbies etc. auxquelles l’individu de la première sorte va aimer s’adonner. En résumant un peu, on pourrait appeler ce quidam un épicurien, tout en précisant, n’en déplaise aux rabbins, que je ne vois dans ce terme aucune connotation négative. Un épicurien, qui peut tout aussi bien trouver son plaisir dans des activités pas forcément vénielles ou vénales, telles que l’étude et l’analyse comparée des philosophies zoroastrienne, manichéenne, syriaque, bogomile ou cathare et de la portée métaphysique des fonctions du temple de Jérusalem. Un épicurien, donc, qui peut aussi approfondir la connaissance de soi et y vouer toute une vie, non pour poursuivre une mission sacrée, mais parce qu’il prend un plaisir incommensurable à faire avancer la compréhension humaine. L’équation "mission sacrée" contre "futilité du plaisir" prenant, dans ces conditions, les allures d’une grande faribole.



Restent alors les personnes de "l’autre type". Vous n’en trouverez aucune, demain à Genève, même s’il n’y aura pas non plus de représentant de la Ména afin de fêter intempestivement la "paix pour du beurre". Mais la raison de ces absences est, bien entendu, d’un caractère fort différent.



Ils ont l’incroyable indécence de jeter leurs morts dans ma fondue



Reposez la question à un Edeniste, maintenant : "Alors, cette année, à la mer ou à la montagne ?" et vous vous en tirerez bien si vous ne récoltez qu’un haussement d’épaules dédaigneux en guise de réplique. Ces personnes de l’autre type se considèrent investies d’une mission sacrée – qui échappe à la critique des autres hommes -. Elles n’ont guère de temps à consacrer à la villégiature, toutes occupées qu’elles sont d’œuvrer à l’islamisation de la planète, pour les musulmans édenistes et à l’instauration des conditions pour l’avènement du messie, passant par la conservation d’Eretz Israël, pour les Edenistes juifs.



Ce qui me paraît fondamental, dans la comparaison des deux sortes de personnes, plutôt que de condamner l’une ou l’autre, consiste déjà à saisir l’univers de différences qui prévaut entre ces deux systèmes d’existence. Je me risquerai à dire que les épicuriens sont des mortels dilettantes, tandis que les Edenistes sont des immortels professionnels et comment, fichtre, voulez-vous, dans ces conditions, que les uns et les autres s’entendent ? Entre ceux qui économisent pour aller skier dans la neige profonde et ceux qui comptabilisent les bonnes actions nécessaires à leur ouvrir les portes de la vraie vie ? Entre les premiers, qui recherchent le raffinement dans la nourriture et les seconds, qui considèrent qu’il faut manger pour maintenir l’enveloppe charnelle mais qu’il y a péché à prendre son pied dans la soupe ? Entre les épicuriens, qui cultivent la diversité de leurs attouchements sexuels, et les Edenistes, qui les limitent aux temps durant lesquels la procréation est possible ?



Entre les deux sortes d’hommes, le malentendu est entier. Pour ceux qui sont investis d’une mission sacrée, les autres rampent, vautrés dans le stupre et la luxure. Mais pour ceux qui fartent leurs skis en prévision de Noël, il n’est pas compréhensible, il n’est pas envisageable, que pendant qu’ils schusseront sur les neiges de Megève ou de Montana-Crans, d’autres hommes, construits comme eux, commettent des meurtres ou des provocations pour accéder à la vie d’après. Et que leur importe-t-il, entre deux téléskis, si certains, se défendant contre l’édenisme musulman, sont amenés à tuer en situation de légitime défense ? Hors "la mer ou la montagne", dans tous les registres du plaisir, les effusions de sang et les images de souffrance paraissent obsolètes et indécentes et ceux qui obligent les épicuriens à les voir, sont de toutes les façons coupables.





A suivre…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le dimanche 30 novembre 2003 - 18h50:

Emotion en Tunisie après l'assassinat de la chanteuse Dhékra par son époux égyptien

LE CAIRE/TUNIS (AP) - L'assassinat de la chanteuse tunisienne Dhékra, tuée vendredi au Caire par son mari, un homme d'affaires égyptien qui s'est donné la mort après avoir également abattu deux autres personnes, a suscité une vive émotion en Tunisie.

Aymen el-Souweidy, 40 ans, a tué son épouse, âgée de 42 ans, son associé Amr Khairy et l'épouse de ce dernier dans sa résidence sur l'île de Zamalek, sur le Nil, avant de retourner son arme contre lui, a annoncé la police.

De même source, on précisait que la chanteuse avait refusé de voir enregistrer sous la loi égyptienne son mariage, qui avait eu lieu en France l'été dernier, comme son mari venait de l'obtenir par une décision de justice. Les détails du désaccord ne sont pas connus, pas plus que les raisons qui ont mené au drame.

La chanteuse a été atteinte d'une quinzaine de balles à l'issue d'une violente dispute au sein du couple, a précisé une femme de chambre, interrogée par la police.

La famille d'El-Souweidy détient la plus importante société de production de câbles d'Egypte.

En Tunisie, les médias audiovisuels ont consacré de larges pans de leurs programmes à la vie et à la carrière de la très populaire Dhékra, une des plus belles voix du monde arabe. La radio privée "Mosaïque" a interrompu ses émissions pour annoncer "la douloureuse nouvelle".

Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a donné des instructions pour "élucider les circonstances de ce drame et préserver les droits de la victime", selon l'agence tunisienne TAP. Un magistrat tunisien sera dépêché au Caire pour participer à l'enquête sur ce meurtre.

Après un parcours difficile qui l'a menée en Libye puis en Egypte où elle était installée depuis plusieurs années, Dhékra avait fini par s'imposer sur la scène artistique arabe. Elle avait défrayé la chronique, en comparant les difficultés auxquelles elle avait fait face au cours de son itinénaire à celles endurées par le prophète Mahomet. Ce qui lui a valu d'être condamnée à mort par un religieux saoudien. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le dimanche 30 novembre 2003 - 18h30:

Remarquez le tapage que l'on fait autour de ces "Accords pour la mort d'Israel" orchestrés par l'Europe dont les penchants criminels s'affichent au grand jour, tant le problème juif demande une solution "définitive" dans la continuité de cette solution "finale" qui n'a pas pu aboutir, il y a tout juste 6O ans. Lisez, je vous prie le livre de Jean-claude Milner et n'attendez pas que l'on fasse sa promotion dans les médias français.

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LCI, la chaîne française d'info en continu, consacrera une émission spéciale aux
« Accords de Genève », lundi 1er décembre de 16h à 18h


Participeront à un grand débat au long des deux heures :

Nissim Zvili, Ambassadeur d'Israël en France
Leila Chahid, Représentante de l'Autorité Palestinienne à Paris
Uri Dan, journaliste, écrivain, proche d'Ariel Sharon
Élisabeth Schemla, directrice de Proche-Orient.info
Fréderic Encel, analyste géopolitique
François Thual, analyste, spécialiste du Proche-Orient
Daniel Sibony, psychanaliste, auteur de « Proche-Orient, Psychanalyse d'un
conflit » éditions du Seuil

Un direct et des tables rondes auront lieu depuis la capitale suisse, ainsi que
des duplex avec Tel Aviv et Washington.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le dimanche 30 novembre 2003 - 18h05:

L'antisionisme est le refus aux Juifs au droit fondamental de l'autodetermination et independance. Pourquoi serait il legitime pour l'Argentine, le Mexique, les USA ou le CAnada d'exister mais pas Israel?
Il me semble que les Juifs ont plus de droits sur leur terre ancestrale que les Nouveaux Zelandais sur la leur?
Donc l'antisionisme est uniquement possible dans un contexte d'antisemitisme. Cela dit, ne pas etre d'accord avec tel ou tel gouvernement Israelienmais reconnaitre le droit d'Israel a vivre en paix n'est pas antisionisme.

Je finirais par cette lettre ecrite par le combatant des droits de l'homme Americain King.


"Anti-Zionism = Anti-Semitism"
- Dr. Martin Luther King Jr.
". . . You declare, my friend, that you do not hate the Jews, you are merely 'anti-Zionist.' And I say, let the truth ring forth from the high mountain tops, let it echo through the valleys of God's green earth: When people criticize Zionism, they mean Jews--this is God's own truth.
"Antisemitism, the hatred of the Jewish people, has been and remains a blot on the soul of mankind. In this we are in full agreement. So know also this: anti-Zionist is inherently antisemitic, and ever will be so.

"Why is this? You know that Zionism is nothing less than the dream and ideal of the Jewish people returning to live in their own land. The Jewish people, the Scriptures tell us, once enjoyed a flourishing Commonwealth in the Holy Land. From this they were expelled by the Roman tyrant, the same Romans who cruelly murdered Our Lord. Driven from their homeland, their nation in ashes, forced to wander the globe, the Jewish people time and again suffered the lash of whichever tyrant happened to rule over them.

"The Negro people, my friend, know what it is to suffer the torment of tyranny under rulers not of our choosing. Our brothers in Africa have begged, pleaded, requested--DEMANDED the recognition and realization of our inborn right to live in peace under our own sovereignty in our own country.

"How easy it should be, for anyone who holds dear this inalienable right of all mankind, to understand and support the right of the Jewish People to live in their ancient Land of Israel. All men of good will exult in the fulfilment of God's promise, that his People should return in joy to rebuild their plundered land.

This is Zionism, nothing more, nothing less.

"And what is anti-Zionist? It is the denial to the Jewish people of a fundamental right that we justly claim for the people of Africa and freely accord all other nations of the Globe. It is discrimination against Jews, my friend, because they are Jews. In short, it is antisemitism.

"The antisemite rejoices at any opportunity to vent his malice. The times have made it unpopular, in the West, to proclaim openly a hatred of the Jews. This being the case, the antisemite must constantly seek new forms and forums for his poison. How he must revel in the new masquerade! He does not hate the Jews, he is just 'anti-Zionist'!

"My friend, I do not accuse you of deliberate antisemitism. I know you feel, as I do, a deep love of truth and justice and a revulsion for racism, prejudice, and discrimination. But I know you have been misled--as others have been--into thinking you can be 'anti-Zionist' and yet remain true to these heartfelt principles that you and I share.

Let my words echo in the depths of your soul: When people criticize Zionism, they mean Jews--make no mistake about it."

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le dimanche 30 novembre 2003 - 18h20:

Je lisais la liste des actes antisemites en France de ces derniers mois me rapellent mes souvenirs de Tunisie.La fin de la communautee Juive en Tunisie est bien connue. L'epuration ethnique, la spoliation et le depart rapide plus ou moins organise serait il le sort de nos freres et soeur en France? Il semble que oui.

Il est tellement Ironique que ces Juifs effrayes de France soient les victimes des descendants de ceux qui les one epures des "terres d'Islam" il y a une ou deux genetions.


En fait pour ces musulmans, il fallait eliminer les Juifs de terre d'Islam, chose qu'ils ont reussi et maintenant il faudrait les effrayes et les faire partir d'Europe. Ces memes Islamo-Nazis veulent la destruction d'Israel et des qu'ils seront suffisament nombreux feront aux USA ce qu'ils font aujourd'hui en France.

Dans cette perspective, les accords de Geneve, Oslo, Madrid ou Auschwitz semblent prendre une realite bien plus realiste sur la volonte de l'Islam de tolerer toute autre religion que celle d'allah.

Je suis pour la paix et la cohexistence mais cela ne sera possible que quand l'Islam volontairement ou non sera reforme de son ideologie raciste dominante financee par l'argent de l'or noir. Les musulmans arront besoin de decennies de reeducation pour eliminer l'effet de la propagande raciste qui leur a ete inculquee.

Sans ces des reformes radicales vers la democratie, nous somme guarantie la continuation et l'exacerbation d'une 3 ieme guerre mondiale entre le monde libre (principalement les USA) et le monde barbare Islamo-Nazi.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le dimanche 30 novembre 2003 - 15h21:

La Douda ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : A Mon Pote Emile :

A Mon Pote Emile : « Mexico, si j' avais pose la question, c' était pour dire a ma façon, wnes semble vouloir nous enseigner la bible ou la torah. Evidemment que je connais la différence entre ces deux façons d' éliminer un être humain. je ne veux même pas répéter ces deux cas. Les dix commandements sont claires. Et chacun a le droit de les interpréter a sa guise. Il n' y a pas de règles ou de lois qui régissent la liberté de l' esprit de chacun. Et chacun a son niveau selon la sphère ou il se trouve. Amicalement Emile ».
Mon Cher Emile,

Le Ftileur n'a aucune prétention d'enseigner la Bible ou la Torah, car c'est un Grand Ignorant en la matière ! Par contre étant lui-même un adepte de la logique discursive, il est tout à fait ouvert à la discussion et l' interprétation des textes et des écritures.

Bien à Toi,

Wnessou El Douda