Archive jusqu'au 02/décembre/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Decembre 2003: Archive jusqu'au 02/décembre/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 02 décembre 2003 - 06h13:

Pour ceux qui ont vu Dieudonné à la TV ce soir:

La dernière chose à faire serait de réagir à ce qu'on a vu. Pour ceux qui ne l'ont pas vu, cet abruti s'est déguisé en juif loubavitch en déclarant qu'il se sentait désormais protégé par l'Axe du Bien, l'Axe américano-sioniste.

Manifestement, l'histrion souhaite une chose: c'est que demain matin, tous les billets d'humeur et éditoriaux lui soient consacrés.

Soyons plus intelligents que lui et laissons le découvrir que tout le monde s'en fout. Il se retrouvera seul, avec son nez de clown dont il ne saura plus que faire, et sa dépression de comique raté. Et si ça le pousse au suicide, on saura lui rendre l'hommage qu'il mérite pour nous avoir débarrassé de sa présence puante.

JP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 02 décembre 2003 - 03h53:

The Geneva so-called "Accord" initiated by the same people who initiated the Oslo Accord.

Any initiative could be called "accord between the parties" if it is accepted by the majorities of the
people of the parties involved and their duly elected government. Alas, none of these parties have committed themselves. The only reality is that Beilin has used this opportunity to be recognized for a Nobel price and to promote his newly-formed leftist political party : Ya'ad

As for the former President's, Mr Carter's remarks "There remains one basic choice for the Israelis: do we want permanent peace with all our neighbors, or do we want to retain our settlements throughout the occupied territories," Carter also said. "And it is of equal importance that the Palestinians renounce violence against Israeli citizens in exchange for the commitments of this Geneva initiative."

Who will guarantee that the Palestinians will not disavow this accord at a later date, just like they did for the Oslo one? Since when the major contentious point between Arabs and Jews is only the settlements? Before the 1967 war the West Bank and the Gaza Strip were not occupied by the Israelis. If, as Mr Carter is saying this is the only basic "choice left" to close the gap between the Arabs and the Israelis, then why did the Arabs not make peace with Israel before 1967? I am a simple American trying to understand if what Mr. Carter is saying, is logic? It doesn't add up. What Mr Boucher said, seems more reasonable to me and it is taking the reality into account:

Boucher stressed that it was important to remember that the issues dealt with in the proposal would ultimately be decided by the governments, and said that the U.S. remained committed to the internationally-brokered road map for Middle East peace.

Mr Carter said too: "It is unlikely that we shall ever see a better foundation for peace," I thought that the signature at the White House with the President of the United States of America as a witness was an even greater foundation for peace, and still didn't succeed.

I cannot agree with Mr Carter! With all respect for what he is saying, in my view the only foundation for peace between the Arabs and the Israelis is when all the Arab States declare that they recognize Israel's right to exist and that they renounce any propaganda against the Jewish State and stop fermenting and funding any terrorist organization. Furthermore, even then, I will not trust them as long as they have not resolved the problem of the Islamic extremists by themselves and they have not adhered to the democratic principles. The Road Map seems to be the most accepted solution between the Israelis and the Palestinians at this point in time.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pignouf (Pignouf) le mardi 02 décembre 2003 - 01h33:

a Monsieur Omega,
je tiens à vous répondre sur un point. Vous dites que Sharon ne nous apporte ni la sécurité ni la paix, mais au moins lui il essaye. Par contre vous les gauchistes, vous êtes responsables de la situation actuelle avec les accords d'Oslo. Tous ce malheur est à votre crédit. Je n'arrive pas à comprendre que les gens comme vous se réjouissent que la Suisse ait organisé cette mascarade, certainement avec l'or dépouillé des déportés qu'elle n'a jamais rendu.
Et que dirait la France si moi, français, je contacte des nationalistes corses pour organiser des soi-disants accords (qu'on pourrait appeler "accords de Dimona-pipi" ...) sans avoir aucun mandat du gouvernement élu démocratiquement à 82 % ... Idée à creuser ...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 02 décembre 2003 - 01h54:

MEKOR 'HOKHMA bsd
Basé sur les enseignements de Rabbi Na'hman de Breslev
 
LE JOUR ET LA NUIT
"Il arriva à un endroit où il dormit car le soleil s'était couché..." (Béréchit 28- 11)
Après avoir reçu les bénédictions de son père Its'hak, Ya'akov partit de Béer Shéva' en direction de 'Haran. Néanmoins, nos Sages enseignent qu'avant de partir, il étudia 14 ans la Torah dans la Yéshiva de Chem et 'Ever sans dormir une seule nuit. Une fois en route, il passa devant le mont Hamoriah où Avraham et Its'hak avaient prié D-ieu des annés auparavant mais il ne s'arréta pas pour en faire de même. C'est seulement après plusieurs jours qu'il réalisa son erreur mais que faire, il s'était énormément éloigné de l'endroit. Malgrè tout, il décida de revenir sur ses pas et pour le récompenser D-ieu fit un miracle: c'est le Mont Hamoriah lui-même qui se déplaça vers Ya'akov. Il pria avec ferveur et, une fois ses dévotions terminées, il se prépara à reprendre son chemin quand, soudainement, une nuit épaisse envahit le lieu alors qu'on était en milieu de journée. Ya'akov réunit alors douze pierres sous sa tête en guise d'oreiller et s'endormit. Rabbi Nathan pose la question: puisque Ya'akov avait évacué le sommeil de ses yeux pendant 14 ans pour étudier la Torah, pourquoi dormir ici? Il répond avec les enseignements de Rabbi Na'hman.
Le jour correspond à la clarté. Quand Ya'akov étudiait la Torah, il comprenait la manière dont D-ieu avait créé le monde et les intentions divines contenues dans la création, il apprenait à mieux connaitre Ha-chem afin de mieux le servir. En revanche l'obscurité.et le sommeil correspondent à un arrêt de nos capacités intellectuelles qui "dorment" pendant la nuit, c'est à dire que cette dernière symbolise toutes les situations que nous ne pouvons pas comprendre. Car en vérité, le Mont Hamoriah était l'emplacement du futur Bet Hamikdach et l'endroit où Ya'akov s'était arrété n'était autre que le futur "Saint des saints", c'est à dire le lieu originel de la création. Or ce lieu, qui est le point de passage entre le ciel et la terre, est absolument trop élevé pour qu'un esprit humain puisse en avoir une quelconque compréhension intellectuelle, il symbolise tous les évènements incompréhensibles qui peuvent varriveur à un Juif en particulier et au peuple d'Israël en général. Ya'akov comprit alors qu'était arrivé pour lui le temps de "dormir", c'est à dire de mettre son intelligence de côté et de se reposer uniquement sur la foi en D-ieu, la Emouna.
Rabbi Na'hman explique que la Emouna commence là où la compréhension s'arrête. Selon les situations de la vie, il existe des moments où on doit s'arrêter de réfléchir et avoir la confiance en D-ieu que ce qui est en train de se produire est pour le bien. En effet,même si on y passait des journées entières, certains évènements restent et demeureront inaccessibles à notre entendement jusqu'à l'arrivée du Machia'h. Il est d'ailleurs normal qu'il en soit ainsi car si on pouvait tout comprendre, on n'aurait plus de mérite à servir D-ieu. Ya'akov comprit donc que malgrè son savoir immense, il avait atteint les limites de son intelligence et qu'il allait commencer à servir D-ieu d'une nouvelle manière, complémentaire et indispensable à l'étude de la Torah: la foi, qualité grace à laquelle le peuple juif aurait la force de surmonter toutes les épreuves à venir. C'est pourquoi Ya'akov fit alors le fameux rêve de l'échelle pendant lequel il lui fut dévoilé les quatres exils successifs dont seraient victimes les enfants d'Israël. L'échelle symbolise le fait que tel est le travail de l'homme de devoir "descendre" sur cette terre où les forces du mal ont tellement d'emprise et c'est ici qu'il nous faut séparer le mal du bien grace à nos actions, afin de retourner ce bien vers le ciel. Le travail essentiel du Juif est précisément de relier le ciel et la terre grace à cette échelle dont les pieds sont "plantées à terre et le sommet arrive jusqu'au ciel". Néanmoins, il faut pour cela avoir la foi que la Torah et la pratique des Mitsvot remplissent cette fonction car nous ne le voyons pas. Il faut savoir et croire que malgrè toutes les souffrances et persécutions, nous sommes en train de construire un bonheur éternel en servant D-ieu.
C'est précisément à cet endroit que Ya'akov Avinou institua la prière du soir ('Arvit). Il voulait ainsi nous transmettre que même dans les situations les plus obscurs (la nuit spirituelle), il ne faudrait pas perdre confiance et continuer à prier D-ieu de toutes ses forces afin de voir le secours et la délivrance arriver. Car la prière et la foi vont absolument de pair, plus un homme a la foi, plus il prie en quantité et en qualité (ferveur). Rabbi Na'hman enseigne: "Il est évident que si un homme avait une foi totale et qu'il croyait qu'Ha-chem Itbarakh se tient devant lui et écoute chaque parole qui sort de sa bouche et entend sa prière, il prierait comme il convient" (Likoutey Moharane 155). Mais la longue nuit de l'exil a tendance à introduire le doute dans l'esprit de l'homme et à affaiblir sa Emouna. Par conséquent, suivons l'exemple de Ya'akov Avinou et prions D-ieu afin qu'il nous donne la force de toujours rester confiants et de savoir que même si nous ne le voyons pas toujours, nous sommes résolument en route vers un bonheur éternel, Amen!

SEFER HAMIDOT: EMOUNA (LA FOI)
-"Machia'h viendra brusquement, tout à coup. A cause de la soudaineté de sa venue et de la joie provoquée, les Juifs auront peur."
Commentaire: La peur provient généralement de l'inconnu. On peut bien imaginer que la joie qui résultera de la venue du Machia'h n'a encore jamais été expérimentée, elle nous "frappera" soudainement et comme ce sentiment nous sera inconnu, nous aurons peur. En outre, une venue soudaine, sans prévenir, augmentera cette crainte, de la même manière qu'on effraye une personne en lui criant dans l'oreille alors qu'elle ne s'y attendait pas. Néanmoins, Rabbi Na'hman a dévoilé ailleurs qu'il y avait une manière d'éviter cette grande peur. Il dit que quand le Machia'h viendra, celui qui avait l'habitude de s'isoler un moment et de parler à D-ieu dans sa langue maternelle (prières de remerciements, aveux et requètes), pour celui-là la venue du Machiah ressemblera à l'impression ressentie si on venait nous réveiller en pleine nuit en nous parlant doucement à l'oreille. Tandis que pour celui qui ne cultive pas un dialogue avec le Créateur (Hitbodédout), cette venue ressemblera à l'impression ressentie par quelqu'un qu'on réveille en hurlant alors qu'il est en plein milieu de son sommeil; En d'autres termes, un grand effroi.
-"Quand viendra le Machia'h, alors tous les chefs d'en-haut et d'en-bas deviendront malades. Mais aujourd'hui, quand un chef quelconque s'élève, alors c'est Israël qui s'affaiblit."
Commentaire : Le monde est originellement composé de 70 nations qui sont la source de toutes les civilisations non-juives qui ont traversé l'histoire. Etant donné que toute chose a une racine spirituelle, les chefs d'en-bas (présidents, premier-ministres et rois) ont eux aussi une racine spirituelle qui trouve son origine dans les 70 anges préposés à chacune des nations et qui sont appelés les chefs d'en-haut. Par exemple, l'ange avec lequel Yaakov a combattu n'était autre que l'ange d'Esav qui représente cette civilisation dans les cieux. Tant que nous sommes en exil, les chefs d'en-haut ont plus de force que nous, quand un chef s'élève (et notre histoire est malheureusement fréquemment parsemée de la montée au pouvoir de ces hommes qui ont voulu nous détruire), nous nous affaiblissons spirituellement (en-haut) et physiquement (en-bas). Mais quand le Machia'h viendra, avec l'aide de D-ieu, très bientôt, cette tendance sera inversée à notre bénéfice.
-"Dans le Monde à venir, plus une personne sera jeune en années, plus elle sera élevée."
Commentaire: Dans la mesure où l'essentiel des choses qu'on peut atteindre spirituellement l'est pendant notre jeunesse, car notre capacité à recevoir la connaissance est à son plus haut point (tandis que plus on est agé, plus on "sait"et moins on est apte à recevoir), alors les dévoilements spirituels apportés par le Machia'h seront mieux intégrés par les jeunes qui deviendront alors plus élevés que les moins jeunes. Néanmoins, il est sûr qu'une personne restée jeune d'esprit recevra elle-aussi plus que les autres. Et en ce qui concerne la "jeunesse" du Machia'h, le verset dit: Mon fils, aujourd'hui je t'ai fait naitre (Téhilim).
 
HALAKHA DU CHABAT
Chaque Juif est tenu au Cavod et au 'Oneg du Chabat. Le "Cavod" du Chabat (honneur dû) réside dans les actions qu'on effectue avant le Chabat, en son honneur. Parmi elles la douche du vendredi après-midi, mettre des habits propres destinés au Chabat depuis le vendredi soir, même si on reste chez soi, car les habits ne sont pas en l'honneur de ceux qui nous regardent mais de la fête. Même l'endeuillé mettra des habits propres, mais seulement les habits extérieurs.
Le "'Oneg" (se réjouir à Chabat) est constitué des actions effectuées pendant Chabat comme la nourriture, la boisson, etc...(Yalkout Yossef)
 
CONSEIL
"Il faut faire très attention à ne pas être confus à cause de la controverse entre les Tsadikim. Il faut uniquement croire en tous. Car toutes les confusions qui pénètrent notre esprit à cause de ces controverses et toutes les questions que nous avons sur les Tsadikim proviennent du fait que nous avons entaché les "gouttes de l'esprit" (Tipé Moa'h) à cause de nos fautes. Alors les forces mauvaises provoquées par nos fautes veulent nous repousser de la vie éternelle et authentique qui est représentée par les Tsadikim authentiques et leurs élèves. Il faut alors avoir pitié de soi et prendre leçon de cela (c'est à dire comprendre que nos questions sur les Tsadikim authentiques proviennent de nos fautes, sinon on n'en aurait pas eues). Et grace à cela on pourra retourner à la vérité. (Likoutey 'Etsot, Ma'hloket oumériva 1)
Dédié à Sa'adia Elhadad et toute sa famille, ainsi qu'à la réussite des soldats d'Israël. AMEN
Contactez-nous au centre BERECHIT à Yérouchalaïm au 053 921 954

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le lundi 01 décembre 2003 - 20h15:

a la Douda

L' épithète " éboueuse " était vraiment nécessaire ?

Et le code de bienséance alors?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le lundi 01 décembre 2003 - 20h14:

c:/

LES 3 STOOGES A TUNIS

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 01 décembre 2003 - 20h04:

Une nouvelle avancée du droit d’ingérence au service de la paix, de la gouvernance mondiale ou… de la confusion ? (info # 010112/3) [analyse]

Par Salomon Pardess © Metula News Agency



Le scénario se déroule exactement comme prévu : à l’heure de la signature de l’Accord (1er décembre 2003), le seul protagoniste de la guerre israélo-palestinienne à être totalement marginalisé est Sharon. Beilin, Arafat et Powell sont devenus les nouveaux apôtres de la paix et du bien, Sharon, le seul suppôt de la guerre et du mal. Les partisans de Sharon sont révulsés. Ses adversaires exultent. Soit ! Mais il y a maintenant à penser les conséquences du scénario. Pour ma part, j’en vois deux :



Le rééquilibrage des politiques occidentales vis-à-vis d'Israël a commencé.


Les EU ne se gênent plus pour limiter leur soutien politique et financier à Israël sans discussion aucune. Un revirement diplomatique est en cours. Un rééquilibrage. Parallèlement à la « feuille de route » qui stagne, les EU acceptent d’officialiser l’initiative de Genève.



C’est en quelque sorte le pendant asymétrique du revirement auquel on assiste en France. Ces trois dernières années, la France a reçu 6 fois le Président Arafat et une douzaine de fois des ministres et autres responsables politiques palestiniens. Quinze ministres et responsables politiques français se sont rendus dans les Territoires palestiniens, parmi lesquels le Premier ministre Jospin. En revanche, le Président d’Israël n’a jamais été invité, seulement 3 fois le Premier ministre (deux fois Barak, une fois Sharon) et 29 fois des ministres israéliens, tandis que 15 ministres français se sont rendus en Israël. Pour corriger le tir, Le Président Chirac invite le Président israélien Moshé Katzav le 9 février 2004.



Il y a donc une tentative de convaincre le gouvernement israélien de modifier sa politique par les voies bilatérales classiques.



Mais pour la première fois dans l’histoire contemporaine, le droit d’ingérence est exercé par des démocraties, dans le dessein de modifier un régime démocratiquement élu, et non plus seulement dans celui de renverser une dictature.


La chute de Sharon est annoncée de l'extérieur du pays. Mais comme Sharon a été élu démocratiquement et qu’il n’y a, actuellement, aucune base politique intérieure qui puisse permettre à l’opposition de le chasser du pouvoir, ce n’est pas seulement sa chute qui est annoncée, mais le risque d’une chute de la démocratie israélienne et, par-delà, de l’avenir de la démocratie dans le monde.



Quelques leaders de l’opposition (certains ayant été chassés de la Knesset par le vote démocratique) se sont unis aux représentants non officiels d’Arafat pour obtenir le départ de Sharon, le tout avec la bénédiction de la communauté internationale. Si l’on peut me permettre un parallèle avec l’Afrique du Sud - parallèle qui ne justifie en rien la réduction de la société israélienne à l’apartheid qui régnait alors en Afrique du sud -, la différence est claire : la mise au ban des décideurs d’Afrique du Sud de l’extérieur du pays se faisait au nom d’une majorité de citoyens exclus de leurs droits. Dans le cas présent, elle se fait sans le moindre soutien d’une forte minorité de citoyens israéliens.



Comme le pouvoir militaire ne semble pas uni autour de Sharon, les démocraties occidentales font le pari que la chute de Sharon, en l’absence d’une relève démocratique, ne fera pas courir le risque d’un putsch militaire (même si cette option satisferait tous ceux qui utilisent le « droit d’ingérence » dans le dessein de démontrer la nature militaro policière de l’Etat d’Israël)…



Ultra majoritaire dans le monde, ce droit d’ingérence est ultra minoritaire en Israël. Si les chancelleries du monde occidental suivent le processus de Genève, le résultat sera que, dans un avenir plus ou moins proche, mais qui se dessine très clairement, plus aucun résultat de scrutin survenant dans quelque pays démocratique que ce soit ne pourra être tenu pour ferme et définitif, tant que la communauté internationale ne le décidera.



Les altermondialistes et autres partisans de la « gouvernance mondiale » pourront y voir une avancée. Le problème est que ce type d’avancée ne concerne que les démocraties et non pas les despotismes, comme celui de l’Irak du temps de Saddam Hussein, ou ceux de la Russie ou de la Chine d’aujourd’hui.



Le fait que la France envoie Simone Veil et Hubert Colin de Verdière, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, à la cérémonie de signature de l’Accord de Genève est, à cet égard, significatif. En effet, la première de ces deux personnalités appartient au Conseil Constitutionnel. C’est donc l’Etat français qui est impliqué dans cette nouvelle interprétation du droit d’ingérence.



Au-delà de ce que l’on pense de la politique du gouvernement israélien, il est clair que son Premier ministre est en train de perdre la partie. Le fait qu’il n’ait jamais pu anticiper les effets de l’Accord de Genève et qu’il « rame » derrière prouve que son entourage est à présent dépassé. Quelle nouvelle initiative pourrait-il bien tirer de son chapeau, qui n’apparaîtrait pas comme une ultime tentative de se justifier ?



Mais, à supposer que les démocraties considèrent que Sharon est le principal obstacle à la paix, celles-ci ont-elles bien mesuré les effets de leurs décisions ?



Tout se passe comme si, pour elles, la maladie d’Arafat devenait le seul joker de la prospective géopolitique et prenait la place de l’application du droit d’ingérence dans la vie politique palestinienne.



Or, c’est sans compter avec ce qui se passerait, à la fois en Israël, si Sharon était déstabilisé par l’Accord de Genève, et en Palestine, si Arafat venait à se retirer de la scène.



Car ce droit d’ingérence, soi-disant justifié pour modifier la représentation démocratique des Israéliens, serait à nouveau considéré comme injustifié pour modifier la représentation despotique des Palestiniens. En ce sens, ce ne serait pas une victoire, comme le prétend Bernard-Henri Lévy, mais une défaite de la société civile qui serait ainsi programmée.



On a beaucoup parlé de la crise du sentiment démocratique qui s’est révélée à l’occasion de l’intervention des Etats-Unis et de leurs alliés en Irak. « L’Accord de Genève » est aujourd’hui un écran posé devant l’ébranlement de ce sentiment que l’on est prêt aujourd’hui à provoquer, au nom d’une analyse géopolitique dont on est libre de penser ce que l’on veut.



Le double discours que les démocraties occidentales sont en train de tenir vis-à-vis d’Israël serait-il un effet des pratiques du double discours qu’Arafat n’a cessé tenir, à chaque étape de sa lutte et qu’il tient encore ? La schizoïdie et le « borderlining » arafatiens auraient-ils gagné les démocraties ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le lundi 01 décembre 2003 - 19h21:

Outre la visite d’Etat de Jacques Chirac les 3 et 4 décembre et le Sommet 5+5 qui verra la participation de dix chefs d’Etat les 5 et 6 décembre, on s’attend à la visite officelle du secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères américain, M. Colin Powell.

M. Powell visiterait la Tunisie le 2 décembre et serait à la tête d’une importante délégation américaine.

Il ira ensuite à Bruxelles pour une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN les 4 et 5 décembre.



Réalités

redaction@realites.com.tn

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 01 décembre 2003 - 19h22:

L accord de Geneve ou le grand bluff ???
On assiste a une mascarade qui aura coute des millions d Euros pour pas grand chose ... l accord de Geneve ne sera pas signe !!! et les parrains de cet acte manque reviendront dans leurs pays differents en ayant au moins cette satisfaction d avoir passe une sacree soiree !!!
Seul Richard Dreyfus etait a la place de Jean Pierre Foucaud ... mais franchement aucune difference !!! du bla bla , des chansons , et meme des supers prix ... le billet pour Geneve etait brade ... si seulement il y avait eu des soldes ... j y serai bien allee !!! Mais en fait on y soldait la bas qu Israel !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le lundi 01 décembre 2003 - 19h09:

Attn: Daniel Nagy, your message of today 8:28 :

To the best of my knowledge there are a few Ktorza families in Israel, including the ones of the two famous artists :

Israel Ktorza (comic artist) originary from Netanya

and

Meirav Ktorza (film director/producer) originary from Beit Shemesh

Good luck !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Omega (Omega) le lundi 01 décembre 2003 - 19h03:

ACCORDS DE GENEVE

Mais de quoi avez vous peur enfin ?

Avez vous oublie qu'Israel est une democratie et qu'il faudra que plus de la majorite des votants Israeliens donnent leur accord pour qu'un quelconque plan de paix voie le jour ? D'autant plus que la droite est au pouvoir en ce moment.

Pourquoi ne pas parler de possibilites de paix ?

Pourquoi cette haine deversee contre tous ceux qui osent essayer de trouver un plan acceptable pour les deux parties ?

Parce qu'il ne faut pas se leurrer sur la situation et sur l'accord final qui interviendra bien un jour : il sera modele autour des accords d'Oslo, du plan Clinton et des discussions de Taba.

Alors arrettez de vous voiler la face et de vous refugier derriere Sharon qui jusqu'a present n'a apporte ni la paix ni la securite.

Pour ma part, etant de gauche, je soutiens l'initiative de Geneve bien que je ne sois pas d'accord avec le point concernant le Mont du Temple que je n'accepterais jamais de donner a une quelconque souverainete Arabe.

OMEGA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le lundi 01 décembre 2003 - 18h50:

Hajkloufette it was not a dream but a nightmare

Pour en savoir plus :www.upjf.org---> vers incitation/
education haine
Ci-dessous l'affiche de cette université annonçant le
congrès
monimage

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 01 décembre 2003 - 18h46:

"Tout règlement futur reposera sur le projet de Genève", estime Alexis Keller, son promoteur

PARIS (AP) - "C'est en partant du bas, d'une volonté populaire, que l'on pourra arriver à un accord de paix", estime dans les colonnes du "Figaro" Alexis Keller, professeur de sciences politiques à Genève et organisateur des pourparlers ayant mené à l'Accord paraphé lundi sur les bords du lac Léman. "J'ai une seule certitude: tout règlement futur reposera sur le projet de Genève", ajoute-t-il.

"L'accord ne sera pas mis en oeuvre demain. Mais nous avons lancé une campagne pour convaincre les opinions publiques de changer les choses", ajoute celui qui a proposé son aide logistique à Yossi Beilin dès janvier 2001 pour poursuivre le dialogue avec les Palestiniens.

"L'initiative de Genève oblige les gens à se poser des questions", note-t-il. "Si l'on retient la solution de deux Etats vivant côte à côte en paix, la réalité doit changer sur le terrain".

"Il n'y a jamais eu de volonté de ne pas négocier", explique-t-il, même si parfois "nous avons dû renoncer à aborder les problèmes les plus épineux pour des raisons politiques". Et de raconter comment il s'est plus impliqué que prévu: au printemps 2002, le bouclage des territoires palestiniens empêche les protagonistes de se rencontrer. Du coup, Alexis Keller "accepte de faire la navette entre Tel Aviv et Ramallah pour relayer les propositions des uns et des autres". Il décroche de haute lutte un passeport diplomatique suisse pour passer les barrages, "et finalement le ministère suisse des Affaires étrangères a apporté son soutien".

"Nous avons réussi à inverser la logique: pas de négociation terreur", estime-t-il. Tout en soulignant que "notre intention n'était pas de nous substituer au gouvernement israélien, ni de contester sa légitimité".

Pour Alexis Keller, "la clé de tout règlement du conflit israélo-palestinien se trouve à Washington" ainsi que dans les pays arabes, ajoute enfin Alexis Keller, qui dit attendre "une réaction positive de l'Arabie saoudite" à l'Accord de Genève, après avoir reçu le soutien de l'Egypte et la Jordanie. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le lundi 01 décembre 2003 - 17h51:

Chers amis,
Ici c'est lundi, 8h. du matin et j'espere arriver a poster ce message pour vous informer que mon ordinateur ne fonctionne pas depuis vendredi. Je vais prendre contact avec un technicien.
Vous me manquez beaucoup.
Yael