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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Mai 2006: Archive jusqu'au 28/mai/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Suggest1 (Suggest1) le vendredi 26 mai 2006 - 21h35:

Alerte Ukraine !

http://suggest1.free.fr/ukraine.doc (klic klic)

suggest.1

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 26 mai 2006 - 20h43:

BRAHAM MERCI BEAUCOUP....BONNE RENTREE.....

CHABATH CHALLOM

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le vendredi 26 mai 2006 - 19h47:

La ruée française
par Corinne Scemama

L'Express
Tel-Aviv, Ashdod, Netanya …
De plus en plus de Français achètent un logement dans l'Etat hébreu.
Cet engouement, lié à la crainte de l'antisémitisme dans l'Hexagone, bouleverse l'immobilier local.

Casquettes vissées sur le front pour se protéger d'un soleil déjà brûlant en ce début de matinée, écouteurs reliés à un lecteur de CD, ils sont des dizaines à faire leur jogging, bimbos en minishort ou quinquagénaires portant bandana et lunettes de marque, croisant des estivants et des touristes en goguette. En ce samedi 7 mai, le bord de mer de Tel-Aviv prend des allures de Californie, entre culte du corps et plages branchées, d'où s'échappe de la musique tonique, un rien assourdissante. La plage Frishman, située juste en face de l'hôtel Dan, ne fait pas exception à la règle. Pourtant, elle possède une vraie particularité: c'est, à Tel-Aviv, le rendez-vous incontournable des Français. Impossible de faire un pas sans entendre la langue de Molière. Fabrice, un Parisien trentenaire au teint hâlé, savoure, avec sa bande de copains, un café face à la mer. En cette fin de vacances de Pâques, la discussion animée porte sur un seul et même sujet: l'immobilier… en Israël. «Ils pourraient parler du retrait de Gaza ou du référendum en France. Non, quelle que soit l'heure, toutes les conversations tournent autour des achats d'appartement en Terre sainte», résume Eli Frydman, directeur d'une agence immobilière située à deux rues de la plage.


Ce n'est plus un secret pour personne. Depuis deux ou trois ans, les juifs français investissent en masse dans le pays. Bien qu'il soit difficile d'établir le nombre exact des transactions effectuées, une chose est sûre: elles se comptent en milliers. Poussés par la crainte de l'antisémitisme, qui a fait, il y a peu, un retour remarqué, tentés par les opportunités à saisir dans un marché plus abordable que celui de l'Hexagone et décidés à apporter leur soutien à l'Etat hébreu, ils hésitent de moins en moins à s'offrir un pied-à-terre en Israël. Malgré l'insécurité qui y règne.

De sa vie Daniela Bennaim, directrice de l'agence immobilière Alex Losky de Tel-Aviv, n'avait vécu un tel moment. De passage à Paris en mai 2002 pour assister au Salon Icube, le rendez-vous de l'investissement en Israël, qui eut lieu cette année-là entre les deux tours de l'élection durant laquelle Le Pen avait créé la surprise, la quinquagénaire au tempérament paisible a failli en perdre son sang-froid: «Les visiteurs étaient si pressés de se trouver un toit en Israël qu'ils étaient prêts, dans une cohue indescriptible, à grimper sur la table. Je me sentais comme une épicière en temps de guerre», raconte-t-elle. L'angoisse était alors à son comble. Une seule menace et le spectre de l'antisémitisme, enfoui depuis des décennies dans les mémoires, refaisait douloureusement surface. «J'avais enregistré 38 réservations en une journée», se souvient Raphaël Marouani, un pro de l'immobilier installé à Jérusalem depuis vingt ans. «Seulement, une fois l'affolement passé, lorsque Chirac a été réélu, la plupart d'entre eux se sont rétractés», ajoute-t-il. L'événement a cependant instillé le doute dans la communauté juive. Une inquiétude qui a resurgi lors de la dernière Intifada, «lorsque certains se sont mis à confondre juifs français et soldats israéliens», souligne Nathan, un père de famille décidé à protéger l'avenir de ses enfants en acquérant un toit en Israël. Après la multiplication des attentats antisémites, cette volonté d'assurer ses arrières a gagné beaucoup de familles.

Et pas seulement les plus religieuses ou sionistes. «Jamais je n'aurais imaginé qu'un jour je rechercherais un pied-à-terre. La France, c'était toute ma vie. Pourtant, comme pour toute ma génération, l'anxiété est revenue au galop», analyse Estelle, une brillante juriste de 50 ans, qui compte acquérir à Herzlia, banlieue chic de Tel-Aviv, une résidence secondaire susceptible d'être transformée en habitation principale, au cas où… Talia, elle, a déjà sauté le pas: «J'avais fait des investissements locatifs en France en vue de ma retraite. Et puis, un beau jour, j'ai pris la décision de revendre mes studios à Paris pour m'offrir un appartement à Tel-Aviv.» «Aujourd'hui, ils ont vraiment Israël dans la tête», martèle Audrey, une ravissante brunette de 33 ans qui vit entre Paris et Tel-Aviv. Cette envie dépasse même toutes les craintes, dans un pays qui n'est pas encore tout à fait pacifié et où le marché reste incertain, à risque. «Il ne faut pas l'oublier, on est sur une poudrière», souligne un expert.

Cet engouement a été largement facilité par la modicité des tarifs, l'immobilier israélien étant en crise depuis 1997. «Si les prix avaient été aussi élevés que ceux de Paris, antisémitisme ou non, personne n'aurait investi», estime Raphaël Marouani. Une différence amplifiée par la bonne tenue de la devise européenne: «Comme les prix des appartements sont affichés en dollars et que l'euro a pris 30% par rapport à la monnaie américaine, acheter en Israël est particulièrement bon marché», note Alex Losky, le vibrionnant directeur de quatre agences immobilières, dont une à Jérusalem. Ainsi, pour 150 000 €, soit le prix d'un studio à Paris, un Français peut s'offrir un 3-pièces à Tel-Aviv, non loin de la plage, ou un 100-m2 face à la mer à Ashdod. Un projet d'autant plus tentant qu'en France «les possibilités de placer son argent sont peu nombreuses: la Bourse ne se porte pas bien et l'immobilier est trop haut. A côté, l'achat en Israël est un bon investissement», plaide Ziva Galula, directrice d'Immoel 101, une agence parisienne qui propose des appartements en Terre sainte.

«C'est de la pure folie», s'exclame Albert Fratty, qui publie un journal immobilier en français: «la demande est au moins dix fois supérieure à l'offre. A Netanya, les appartements s'arrachent avant même d'être sortis de terre», ajoute-t-il, pointant un trou béant non loin du Kikar, la place centrale, dominant une plage appréciée depuis longtemps par les juifs séfarades. Mais si Netanya est depuis toujours une alternative à Cannes, Deauville ou même Miami, elle n'est plus la seule aujourd'hui. La plupart des villes côtières, de Haïfa à Eilat, en passant par Césarée, Herzlia, Tel-Aviv, Ashdod ou Ashkelon, sont aussi recherchées. Surtout dans les immeubles situés en bord de mer et dotés de grandes terrasses. A force d'acheter dans les mêmes endroits, «ils ont créé de vrais micromarchés», affirme Alex Losky. Aujourd'hui, ces secteurs sont en pleine ébullition. En à peine un an, les prix ont flambé, autant près de la mer, à Tel-Aviv (+ 30%), que dans les quartiers huppés de Jérusalem (+ 20%) ou à Ashdod (+ 30%). «On atteint des sommes exagérées», regrette Pinhas Botbol, de Blanc Bleu, un des meilleurs courtiers francophones en prêts.

A Tel-Aviv, il n'y a pas de limite au luxe
Aucun marché n'est épargné. Dans le haut de gamme, les prix, déjà élevés, ont continué leur ascension. Les clients les plus accros sont les Français et les Britanniques. A Jérusalem, prisée par les juifs religieux, les vieilles maisons arabes relookées par des architectes de talent, comme Michael Abrahamson, peuvent grimper jusqu'à 6 millions de dollars. Au bord de la mer, à Herzlia, «les montants sont parfois plus élevés que sur la Côte d'Azur», affirme Jocelyne Kohen, un agent immobilier indépendant, évoquant un appartement de 5 pièces en rez-de-jardin à 1,3 million de dollars ou une maison de 1 000 m2 vendue 3,5 millions de dollars. Raanana, bourgade discrète située près de Herzlia, a une place à part dans le cœur des Français. «C'est le Neuilly de la région», s'exclame Charly Shoshan, directeur d'Invest. Conçu à l'occidentale, avec ses cottages douillets, ses avenues aérées et ses écoles de haut niveau, ce refuge pour professions libérales a accueilli, en moins de cinq ans, plus de 7 000 Français. Un afflux qui a contribué à créer la rareté, voire la pénurie, des biens familiaux du coin. «Les 4-pièces sont passés en six mois de 280 000 à 330 000 dollars. Et on n'en trouve plus», soupire Charly Shoshan. Résultat: les projets d'ouverture de commerce aux couleurs tricolores fleurissent. Comme cette librairie française, inaugurée il y a trois mois par Myriam Haddad, qui a décoré sa petite échoppe d'affiches d'exposition et de poèmes de Baudelaire.

Il n'y a pas de limite au luxe. Pendant que Tel-Aviv se transforme, rénovant ses habitations construites à la va-vite au début des années 1950, des investisseurs étrangers ont imaginé pour la capitale économique de l'Etat hébreu le nec plus ultra. Yoo, associé au constructeur israélien Habas, n'a pas lésiné sur les moyens: il a fait appel à Philippe Starck, qui a conçu l'architecture intérieure de deux tours érigées dans un parc de 13 000 m2 au cœur de la capitale. «C'est un peu le mélange de Neuilly et de Manhattan», s'enthousiasme Any Rose Meyer, qui a l'exclusivité des ventes pour la clientèle française. Elégante dans son tailleur noir, ses escarpins de marque et son sac Vuitton, cette sexagénaire spécialisée dans le haut de gamme fait l'article de l'appartement témoin, s'émerveillant de la robinetterie sophistiquée ou de la forme audacieuse de la piscine, surmontée d'un immense lustre Baccarat. Aucun détail n'a été laissé au hasard dans ces lofts de 6 mètres de hauteur vendus de 7 000 à 10 000 dollars le mètre carré. Ces sommes ne découragent pourtant pas les investisseurs, puisque certains n'hésitent pas à acheter un étage entier, soit 800 m2. En succombant à un certain snobisme, «les clients les plus riches du monde», selon Danny Saar, du groupe Habas, font aussi de bonnes affaires: depuis la commercialisation, les appartements, qui ne seront prêts qu'en 2007, ont vu leur valeur doubler…

Avec un aplomb sans pareil et une énergie farouche, Bat Sheva, un petit bout de femme de 26 ans, arrivée en Israël à l'âge de 6 ans, a réussi un exploit: en moins de deux mois, elle a vendu à des Français près de 300 appartements dans une tour construite en lisière de Neve Tsedek, un des plus vieux quartiers de Tel-Aviv. Compte tenu de l'aversion de nos compatriotes pour les immeubles trop hauts, qui leur rappellent les HLM, c'est une véritable prouesse, autant due au côté accrocheur de la commerciale qu'au bouche-à-oreille exceptionnel. «Dans l'achat des Français en Israël, il y a un puissant effet boule de neige. Il suffit qu'une personne achète pour que son entourage l'imite», explique Ziva Galula. A Neve Tsedek, une vingtaine de couples amis ont ainsi signé de concert pour des 4-pièces à 300 000 dollars.

Les prix grimpent de 20 à 30% par an
Ce phénomène est encore plus visible dans les endroits populaires. Il explique l'extraordinaire explosion de l'immobilier à Ashdod. «Les prix grimpent de 20 à 30% par an», affirme Freddy Messika, directeur de l'agence Ashdod Forever. Pour la ville côtière la plus abordable d'Israël, l'émulation a été remarquable. «C'était tellement bon marché que, sans même réfléchir, j'ai fait comme ma meilleure amie et sa cousine», explique Lucette, une Parisienne à la retraite qui passe de longues semaines au soleil, flânant à la plage ou déjeunant au Mille Feuille, le restaurant de Bébert, où tous les francophones de la région viennent déguster des plats tunisiens et des pâtisseries françaises. L'engouement de ces acquéreurs - souvent des petits commerçants - est tel que la ville est devenue un immense chantier.

Terrain vague face à l'océan, le quartier de la Marina, où des centaines d'appartements avec vue imprenable sont en construction, est la dernière coqueluche des Français. «Ça part comme des petits pains. Et les acheteurs sont à 90% des francophones», se félicite Raoul Losky, un agent immobilier de la région, juché sur la terrasse d'un mini-penthouse de 180 m2, en vente à 450 000 dollars.

«A Netanya, on inaugure une agence immobilière par semaine», affirme Albert Fratty. «Il y a vingt ans, nous étions trois professionnels francophones à Jérusalem. Aujourd'hui, nous sommes plus de 50», renchérit Raphaël Marouani. Pour capter cette nouvelle manne, les professionnels, souvent des Français installés en Israël, se sont multipliés. La concurrence devient désormais si âpre que ces intermédiaires n'hésitent pas à aller à la pêche aux investisseurs, notamment à Paris, où les «réunions Tupperware» font fureur. «On se regroupe chez un acquéreur potentiel, qui fait venir tous ses amis. C'est très efficace», assure Alex Losky. Certains vont même plus loin. «Dernièrement, un patron du Sentier a organisé le mariage de sa fille à Eilat. Presque tous les agents immobiliers français d'Israël se sont déplacés pour assister à la fête sans y avoir été invités», raconte Bat Sheva.

Les promoteurs israéliens comme les banques ne restent pas non plus insensibles à cet afflux. Depuis plus d'un an, ils embauchent à tour de bras des employés francophones. Mais «les Israéliens ne comprennent pas la mentalité française», explique Laurent Boubli, conseil immobilier à Jérusalem. Ils se demandent par exemple pourquoi les Européens exigent des logements avec une terrasse orientée au sud, alors que le soleil y tape (trop) fort neuf mois par an. «Ces derniers investissent dans des endroits où la population locale n'irait jamais», regrette Assaf Yogev, directeur marketing du groupe de promotion Africa Israël. C'est surtout la façon de négocier de ces juifs de la Diaspora qui déroute le plus. «Ils sont capables de faire une offre à 150 000 dollars pour un bien présenté à 200 000. Ici, cela ne se fait pas», explique Daniela Bennaim, qui déplore l'attitude parfois arrogante de ceux que les Israéliens appellent entre eux «c'est cher, c'est cher».

Il ne faut rien faire sans prendre un avocat
Etrangement, les juifs français ont davantage peur de se faire avoir que de l'insécurité qui règne dans le pays. Ils ont parfois raison, car, malgré leur méfiance, ces nouveaux investisseurs se font parfois arnaquer. Notamment en signant la promesse de vente: ils ignorent le plus souvent qu'elle vaut toujours vente, car il n'existe pas, en Israël, de conditions suspensives. Il suffit de le savoir. Ou de le lire, ce que tous ne font pas. «Si vous étiez à Pékin, vous n'auriez jamais signé un acte de vente en chinois, alors pourquoi le faites-vous en hébreu?» a demandé Philippe Koskas, avocat francophone de Jérusalem, à un groupe d'acquéreurs qui avaient acheté les yeux fermés, avant de constater que les sommes finales à acquitter étaient nettement supérieures au décompte initial. A l'instar des Etats-Unis, il ne faut rien faire, en Israël, sans prendre un avocat. Car un certain nombre de règles et de pratiques sont à connaître avant de s'engager. La conception israélienne des mètres carrés, par exemple, n'est pas la même qu'en France. «J'ai vu arriver des Français écumant de rage, après avoir mesuré leur logement. Au lieu des 110 m2 achetés, ils se retrouvaient avec 85 m2», raconte Laurent Boubli. «Les Israéliens parlent de mètres carrés bruts, qui englobent les murs. La différence avec les mètres carrés nets peut atteindre de 15 à 20%. Voire 35% dans le neuf», explique David Boccara, dont le cabinet de conseil se propose de gérer l'acquisition de A à Z pour une clientèle française.

De quoi éviter parfois les déconvenues. Car même si le gouvernement israélien a érigé des règles strictes pour sécuriser l'achat, les escroqueries ne sont pas rares. Comme le prouve le scandale de la marina de Herzlia, où de nombreux Français ont cru s'offrir de superbes appartements pour y passer leurs vacances et se sont retrouvés avec des logements à usage strictement commercial. Non seulement ils sont obligés de les louer six ans, mais ils seront contraints, à la revente, de s'acquitter de la taxe sur la plus-value, qui n'existe pas pour les autres transactions.

Est-ce à cause de ces avantages fiscaux (dont l'exonération des droits de succession) que les Français investissant en Israël veulent rester si discrets? En réalité, si certains frôlent la paranoïa, ne téléphonant à leur agent que d'une cabine ou envoyant des mails codés, c'est que les lourdeurs administratives et les retards pris dans les transferts de fonds, alors que ceux-ci sont autorisés sans limitation de plafond depuis 1994, s'accumulent. Francine n'a pas encore décoléré. «Quand j'ai acheté à Jérusalem, mon banquier m'a demandé: “Pourquoi Israël? ” Et a traîné des mois avant d'envoyer la somme nécessaire.» Ce qui se chuchote, c'est que le fisc français s'inquiète de cette fuite des capitaux. Et ouvre l'œil.

A mille lieues de ces considérations, Fabrice et ses copains profitent du moment présent et convivial sur la plage Frishman, ponctuant leurs phrases en français de mots d'hébreu. Bien dans leur tête, entre deux cultures, deux pays, deux appartements…


Post-scriptum
Pendant que les juifs français achètent des appartements partout en Israël, beaucoup d'Israéliens aisés viennent réaliser des investissements immobiliers en Europe, et notamment à Paris, où ils recherchent des pied-à-terre de petite taille - souvent des studios ou des 2-pièces - mais bien situés.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le vendredi 26 mai 2006 - 16h13:

Revue de presse
Des islamistes dans la sécurité
26/05/06

- - Thème: Islamisme

D’après un indiscret de l’Express, une vingtaine d’enquêtes des renseignements généraux, à la Préfecture de police de Paris, sont en cours depuis juillet 2005 sur des sociétés de sécurités privées. Ces investigations montrent que plusieurs de ces entreprises sont noyautées par des islamistes radicaux.
L’hebdomadaire cite un exemple récent : « Le 3 mai 2006, le groupe d’intervention régional (GIR) des Yvelines, à partir d’éléments fournis par les RG, a interpellés 17 personnes travaillant sans agrément pour une nébuleuse composée d’une dizaine de société de gardiennage. Non déclarées, elles sont dirigées par un islamiste notoire. »

http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=7024&artyd=5&stinfo=262.$$id_send.$$id_user

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le vendredi 26 mai 2006 - 16h05:

Manifestations
Les réfugiés palestiniens
23/05/06

- - Thème: Proche-Orient

Le CRIF et le Congrès Juif Européen organisent une table ronde consacrée au thème « Les réfugiés palestiniens » le lundi 29 mai 2006 de 17h30 à 20h30 en présence de :
Bassem EID, Directeur exécutif, Palestinian Human Rights Monitoring Group (PHRMG),
Ilan GREILSAMMER, Professeur de Politique comparée et de relations internationales, Université de Bar Ilan,
Ruth LAPIDOT, Professeur émérite de Droit international, Université hébraïque de Jérusalem,
Jean-Claude NIDDAM, responsable au Ministère israélien de la Justice des relations juridiques et judiciaires avec l'Autorité Palestinienne,
Nissim ZVILI, ancien Ambassadeur d’Israël en France.

Cette table ronde sera animée par Jean-Pierre ALLALI, écrivain et journaliste.

Pour tout renseignement :
CJE : 01 43 59 94 63 ou par e-mail jewcong@wanadoo.fr
CRIF : 01 42 17 11 11

http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=7009&artyd=3&stinfo=262.$$id_send.$$id_user

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 26 mai 2006 - 14h59:

Pour toutes les amies et tous les amis, voila apres 2 semaines d'absebce, les fleurs du vendredi, Shabbat Shalom.

Shabbat Shalom 260506

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 26 mai 2006 - 09h31:

Mazal Tov A Breitou et Sa famille

Apres 2 semaines d'absence, quelle surprise !!! Tous mes souhaits !!!
J'enverrai plus tard les fleurs du Shabbat.

Albert Pt-fils

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le vendredi 26 mai 2006 - 09h23:

Bonjour a tous Voici un texte au sujet de l'identite juive et le dessin suivra a la prochaine occasion merci a tous
Mezouza et identite


Apres des dizaines d.annees dans le desert passees a cote de ITRO

Moise dans un flanc de montagne appercoit LE BUISSON ARDENT

Une plante qui flambe mais qui ne se consume pas

Il reste fige et subitement il entend LA VOIX qui lui recommande de retourner en egypte pour remplir la mission de sauver le peuple juif de l’esclavage

Il essaye de s’esquiver mais est tenu de remplir ce role qui lui etait destine .

A’la stupefaction de tous et de PHARAON il se presente et

“demande” de laisser partir le peuple juif qui doit prier son D// !!!

D’un cote LE JUIF n’est pas confiant de cette demarche et de l’autre Le roi

refuse naturellement comme il fallait s’y attendre

Par la suite les requetes de MOISE deviennent plus claires et menacantes

PHARAON ne flanche pas encore et le peuple juif n’est pas plus persuade .

Les plaies apparraissent et le monarque montre des signes de faiblaisse et d’abandon !1Et la ‘ arrive la demande directe a l’intention du JUIF !!!

Il a l’ordre d’acquerir un mouton {qui est un des dieux des egyptiens}

et de l’attacher au pied du lit pendant deux jours .La bete se met a beller et le voisin egyptien qui entend tout ne bronche pas.!

Le surlendemain le juif doit sacrifier l’animal et se servir de son sang pour marquer

sur le cadre de la porte son IDENTITE aux yeux de tout le monde

Cette prise de position est en effet le point capital de tout cet evenement

A la dizieme plaie D.. passera outre{ passah} les maisons indiquees par ce signe

Est ce que D.. a besoin de distinguer pour savoir qui est JUIF ?

Est ce que D.. ne pouvait pas dissuader le Pharaon des la premiere rencontre ?

Il fallait creer et mettre a l’epreuve l’identite du citoyen du nouveau peuple qui allait

naitre a la sortie d’Egypte.et avoir la charge d'une nouvelle nation

Le juif libre doit exiger et defendre son statut et sa liberte .

Il ne doit plus se cacher ‘ressembler ou paraitre comme d’autres11

Il doit etre fier et exposer depuis lors la MEZOUZA dans le cadre de sa porte

qui nous fait rappeller le premier examen d’identite

Malgre tout cela seulement le cinquieme du peuple a eu ce courage et s’est joint

a la sortie d’egypte et a participe a la naissance de la nation juive

Tout le monde sait que ce test d’identite est encore actuel

On se sert d’un tas d’arguments et de phylosophies differentes pour contourner cette question .Il y a de ceux qui auraient voulu effacer ce passe

Mais il y aura toujours l'actualite qui nous rappellera la situation dans laquelle on etait a la veille de la sortie d'Egypte Et le juif reste toujours indefinissable ‘ et sera la a affronter l’histoire !11


et surtout son probleme d'identite

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 26 mai 2006 - 08h48:

Des rançons et des hommes (info # 012505/6) [analyse]
Par Viviane Miles © Metula News Agency

Début de cette semaine, le Times lançait un pavé dans la mare, en publiant un article de Daniel McGrory intitulé Comment 45 millions de dollars ont secrètement acheté la liberté d’otages étrangers [lire l’article]. Dans cet article, le Times fait état de l’existence de documents prouvant que trois pays, la France, l’Allemagne et l’Italie, ont versé des rançons conséquentes à des terroristes islamistes afin d’obtenir la libération de certains de leurs ressortissants enlevés en Irak.

Ces révélations entraînent forcément un cortège de questions, compte tenu, entre autres, des dénégations catégoriques exprimées par les porte-parole français et italiens.

Elles réfèrent à l’assurance avec laquelle le gouvernement français, aussi bien que les ex-otages, une fois libérés, affirmèrent qu’aucune rançon n’avait été versée pour les faire sortir de leurs geôles irakiennes. Une insistance confirmée, il y a deux jours à peine, par le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères, Jean-Baptiste Mattéi, qui réaffirma que, « comme les autorités françaises l'avaient indiqué au moment de la libération des otages, il n'y a pas eu paiement de rançon ».

Pour ma part, je ne suis pas plus convaincue aujourd’hui que je n’étais dupe l’an dernier, au moment de la libération de ma consœur Florence Aubenas [lire mon article d’alors]. D’ailleurs, quelques jours après le retour de la journaliste de Libération, Robert Ménard, secrétaire général de Reporters Sans Frontières, avait déjà parlé d’une rançon de 15 millions de dollars, avant de se rétracter, sans doute à la demande du Quai d’Orsay, qui soutenait déjà mordicus le contraire.

Nous n’avons que peu d’atomes crochus avec Ménard, notamment à cause de l’acharnement de RSF à défendre le Père-blanc Guy Theunis [lire l’article de Serge Farnel], que nous considérons comme l’un des inducteurs du génocide rwandais, mais une nouvelle démarche de sa part, ces derniers jours, consistant à qualifier le démenti des autorités françaises de « déni de réalité », est indiscutablement à verser à son actif. Ménard a raison sur ce point, et pas forcément lorsqu’il admet que les motivations officielles sont "compréhensibles". De toute façon, il ne fait que qu’effleurer le problème du bout des doigts.

Quant à l’ex-otage, le journaliste Georges Malbrunot, il persiste à suivre la version officielle, mettant en doute, dans un article du Monde daté de lundi dernier [lire], la validité des documents découverts par le Times, qui émanent de hauts responsables de la sécurité irakiens.

Les révélations du très sérieux quotidien britannique, n’en déplaise à Malbrunot, recèlent néanmoins de l’explication logique attendue, relatant les conditions de la libération de certains otages occidentaux parmi les plus médiatisés. Loin d’être « fantaisistes », comme il le suggère, je trouve les chiffres avancés par le Times, au contraire, extrêmement plausibles. L’évaluation du montant total des rançons françaises à 25 millions de dollars (10 millions pour Florence Aubenas et 15 autres pour Christian Chesnot et Georges Malbrunot), par rapport aux 11 millions italiens (pour Giuliana Sgrena, Simona Pari et Simona Torretta) et aux 8 millions allemands (pour Susanne Ostloff, René Braunlich et Thomas Nitzschke), démontre, soit que les Français valent plus cher que leurs voisins européens, soit que les kidnappeurs tiennent le gouvernement tricolore pour un pigeon dodu.

L’art de gouverner est certes un art difficile, mais les difficultés ne doivent pas valoir de sauf-conduit au parjure et à la mal-information, au risque de faire perdre au gouvernement sa respectabilité et sa fiabilité. Et chacun sait que le capital confiance est une denrée qui se perd beaucoup plus rapidement qu’elle ne s’acquiert.

Il y a décidément beaucoup de brouillard à la tête de notre Etat. Difficile, dans ces conditions météo, de ne pas faire le lien entre l’affirmation vraisemblable, selon laquelle des rançons ont été versées aux ravisseurs-terroristes-décapiteurs qui sévissent en Irak, et les déclarations oiseuses de Madame Alliot-Marie sur le véritable rôle de la France dans le génocide des Tutsis au Rwanda. Comment croire le ministre de la Défense, lorsqu’elle prétend que les soldats français de Turquoise non seulement n’ont pas participé aux massacres mais auraient, de plus, sauvé les Tutsis de l’appétit sanguinaire des Hutus ? Comment la croire, alors que le ministère public use de toutes les combines procédurales pour que le procès éclairant n’ait jamais lieu. Comment, encore, dans l’affaire Al-Dura, ne pas mettre en doute la bonne foi des pouvoirs publics, alors que ceux-ci usent de sordides expédients pour épargner à France Télévisions l’obligation de respecter sa propre charte éthique dans cette controverse ?

Ces flous, successifs ou concomitants, dont ce ne sont là que quelques exemples turgescents, ont fini par éroder sérieusement la crédibilité de notre Etat. Ils s’additionnent aux déclarations loufoques des gouvernements français de l’ère moderne, rappelant également les incongruités des bulletins de santé des dirigeants de ce pays, et particulièrement ceux du président François Mitterrand, dont la teneur mensongère a été dévoilée juste après son décès.

Le moindre mal, en ce qui concerne l’équation rançon contre otages, la posture politiquement intelligente, eût été de ne rien dire qui puisse confirmer ou infirmer l’information quant au paiement d’une rançon. Car à mentir à l’opinion publique en la regardant dans le blanc des yeux, la classe dirigeante de la France a perdu sa plausibilité.

Encore, la qualité de la communication des gouvernements de l’Hexagone ne forme-t-elle, dans cette équation, que l’une des deux parties du questionnement incontournable. L’autre, à bien distinguer du problème de la crédibilité, consiste à évaluer, avec sang-froid, s’il est acceptable de céder aux chantages des terroristes.

Certes, le choix entre payer ou risquer de sacrifier la vie d’otages, est assurément délicat. Ce dilemme ainsi posé ne doit pas dissimuler le fait que, quelle que soit la solution choisie, des vies humaines sont sacrifiées. Car il faudrait être naïf au-delà du raisonnable pour douter de l’emploi qu’a pu faire un Zarkaoui des 25 millions de dollars français ayant atterri dans son escarcelle : cette somme considérable a servi à acheter des armes et des explosifs destinés à semer la terreur et à massacrer des citoyens irakiens innocents de tout crime. Trêve de sensibleries et de satisfaction trop voyante : il n’y a pas, d’un côté, le prix de la vie de nos ressortissants, et de l’autre, celui de la vie des citoyens d’un autre Etat, fussent-il éloignés de nos regards par la distance et absents de notre quotidien. Le fond du questionnement demeure la relation entre les démocraties et le terrorisme et, conséquemment, s’il est concevable, pour des régimes comme le nôtre, de négocier avec ceux qui tranchent la gorge de leurs captifs au couteau de boucher devant des caméras vidéo ?

Stratégiquement posé, le fait, pour un Etat démocratique, de négocier avec des terroristes et de leur verser des rançons, participe indéniablement à encourager le kidnapping d’autres ressortissants de nations « payeuses ». L’uniformisation du comportement des pays occidentaux à l’égard des terroristes est, à cet égard, une condition sine qua non pour la sécurité réciproque de nos ressortissants respectifs dans les zones à risque. Un comportement ferme me semble s’imposer, avec ce qu’il entraîne de déchirements humains ; c’est à ce paragraphe de la réflexion qu’il importe de ne pas oublier que ces enlèvements constituent les péripéties d’une guerre sans merci entre la doctrine démocratique et le barbarisme. Faute d’uniformiser nos pratiques et de tenir nos engagements, ceux qui cèdent et déboursent des millions pour faire libérer leurs compatriotes condamnent à mort, ce faisant, les otages des pays qui refusent de payer.

C’est pour cette raison que les deux otages britanniques Kenneth Bigley et Margaret Hassan ont été exécutés. Parce que d’autres Etats ont payé des rançons et que les terroristes, pour démontrer le sérieux de leurs menaces, n’ont pas d’autre alternative que de les mettre à exécution. Un message clair et uni aux terroristes épargnerait, assez rapidement, l’existence des coopérants et des reporters : l’Occident n’est pas à vendre ; le marché des otages n’est pas un « bon business ».

Et de grâce, qu’on ne se méprenne pas, pseudo-ingénument, sur mes propos : je me réjouis sans la moindre réserve de savoir les ex-otages libres, sains et saufs. Mais cette considération n’efface en rien l’interrogation permanente entre l’intérêt individuel et l’intérêt politique national et global. En d’autres termes, il s’agit de l’analyse consciente et malaisée de ce que, sous certaines modalités, en sauvant une vie, on peut en condamner des milliers d’autres…

Quant à revenir, pour terminer, au gouvernement français et à sa persistance à considérer son opinion publique comme inapte à connaître la vérité, à la différence de Ménard, je ne lui trouve guère de circonstances atténuantes. J’y vois la marque de prédispositions traditionnelles aux menteries d’Etat qui distillent, au plan international, une image peu glorieuse de la France.

A quand les procès des bénéficiaires de pots-de-vin du programme « pétrole contre nourriture » ? On a toutes les raisons de douter qu’ils s’ouvrent un jour. Passer l’éponge, c’est oublier que notre représentant au Conseil de Sécurité de l’ONU, l’ambassadeur de France Jean-Bernard Mérimée, a participé à ce trafic d’influence : la voix de la France à un dictateur contre des espèces. Mérimée n’est toutefois pas le seul membre de la classe politique dirigeante de ce pays à avoir joui des largesses intéressées de Saddam, certains autres appartiennent au premier cercle des proches du président Chirac. Dans le brouillard, les questions non plus ne s’évacuent pas : pour quelles raisons la France a-t-elle vendu, sans s’entourer des plus élémentaires précautions de non-prolifération, la capacité de fabriquer la bombe au tyran Saddam Hussein ? Comment ne pas nourrir, quant à cette transaction contre-nature, un doute sérieux quant au versement d’autres gratifications en espèces ? Pourquoi imaginer que le grand architecte de ce contrat aurait été le seul à résister au chant des sirènes sur l’Ile de la Tentation ? Que ceux qui peuvent encore croire croient !

A regarder la France depuis l’Affaire Dreyfus, on se demande si les pseudo-différences politiques ne sont pas surtout là pour endormir le Français. Alternance ou pas, les mauvaises habitudes, celles qui ont le plus d’impact sur notre quotidien, ont investi notre tradition politique aussi fort qu’une puce se tient à la queue d’un chien. Question d’un système, qui produit ses propres oligarques dans des incubateurs construits selon ses besoins, souvent au mépris du temps qui passe et de ses nouvelles règles. On y apprend à fermer un œil, et lorsqu’on n’y prend garde, on se surprend à fermer les deux et à croire ainsi que le monde ne nous voit pas ! Sacré Times, sacrés Anglais va…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 25 mai 2006 - 21h31:

BON ANNIVERSAIRE JERUSALEM

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