Archive jusqu'au 17/décembre/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Decembre 2003: Archive jusqu'au 17/décembre/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 17 décembre 2003 - 18h28:

"... Un système de surveillance visant à détecter tout propos racistes ou antisémites dans les médias (télévision, radio, internet)..."

Devinette :

Quel systeme sophistique a la pointe de la haute-technologie se cache sous cette eloquente phrase du gouvernement francais ?

Reponse :

Un systeme desuet, vieux comme mes robes, qui s'eppelle en trois lettres :

Un B I P de censure

Qui pourrait meme etre surnomme desormais le
"Dispositif Dieudonne" !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Rachco (Rachco) le mercredi 17 décembre 2003 - 09h48:

Pas mal ! aprés quelques années d'incitation dans le choix sournois des mots, des images et des non dits,les médias vont tâcher de ne plus induire ?
---------Le gouvernement français a annoncé la mise en place d'un système de surveillance visant à détecter tout propos racistes ou antisémites dans les médias (télévision, radio, internet). (Guysen.Israël.News)------
A suivre ......

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le mercredi 17 décembre 2003 - 09h01:

DE LA BHIRA A BAB BHAR

2 - L'AVENUE DE FRANCE

Après 1881, une ville nouvelle se développa entre la Médina et le port. Cette zone basse, une fois remblayée, a permis par sa topographie, le tracé d'un plan quadrillé dont les deux axes sont, dans le sens est-ouest, l'avenue de France et l'avenue Jules-Ferry, et dans le sens nord-sud, l'avenue de Paris et l'avenue de Carthage.
Le centre directionnel, politique et économique se fixa dans cette zone autour de la résidence de France. C'est en 1860 déjà que le Consul Léon Roches décida de construire cette résidence. Il demanda et obtint l'autorisation du Bey, et ce fut l'ingénieur Colin qui fut chargé de sa construction.
Elle deviendra désormais le siège de l'ambassade de France.
* PLAQUE TOURNANTE
Arrêtons-nous pour l'heure à l'avenue de France. Des deux côtés de Bab-Bhar, en dedans et en dehors des remparts se trouvaient des places publiques où se tenait un marché que Henry Dunant (1) nous décrit ainsi : «Dans ce marché se pressent et s'entassent toutes les nationalités et tous les costumes, toutes les variétés d'animaux et toutes les marchandises du pays. Ce marché a lieu chaque jour, de grand matin, et il dure souvent toute la journée; l'animation y est telle qu'il est quelquefois difficile d'y fendre la foule de badauds qui se presse autour d'exhibitions de singes savants, de jongleurs, de prestidigitateurs nègres, de réciteurs (fedaouis), de marchands ambulants et d'industriels de toute sorte, dont ce lieu est le rendez-vous».
Mais peu à peu ces activités marchandes et folkloriques disparurent et l'avenue de France devint le siège des principales activités économiques du protectorat : banques, chambres consulaires, agences de transport, bureaux, entreprises industrielles…
Le Magasin Général fut fondé par les frères Bortoli, et une station juste en face fut réservée pour les fiacres; de la Porte de France partent également les trams. L'avenue de France devint en un mot la plaque tournante, la gare régulatrice de Tunis.
Chedly Ben Abdallah (2) les décrit ainsi : «Fondée en 1884, la Compagnie Fermière des Tramways de Tunis avait d'abord mis en circulation des espèces de chars à bancs, roulant sur rails et traînés par des chevaux. Quelques années plus tard, les lignes furent électrifiées, et de lourds véhicules, motrices munies de longues perches, remplacèrent ces chars». Ce sont ces fameux tramways de Tunis avec leur double plate-forme ouverte aux passagers : il suffisait de courir un peu pour rattraper le convoi déjà en marche, et y prendre place. Ces tramways ne disparurent de Tunis qu'en 1959.
* MELTING-POT
Pour ce qui est des carrosses, Chedly Ben Abdallah ajoute : «Parmi ces fiacres, il y en avait dont la carrosserie était tout en hauteur, ressemblant aux litières du temps de Louis XIV, on les appelait CARROUSSA; d'autres étaient constitués par des voitures découvertes, et on les appelait MILORDA. Ils étaient tirés chacun par un couple de chevaux.
En été, la VICTORIA était surmontée d'un parasol. En hiver, et dès les premières gouttes de pluie, le cocher remontait la capote qui se trouvait repliée en accordéon à l'arrière du fiacre.
La “Carroussa” fermée était à l'usage des femmes musulmanes qui vivaient en recluses dans leurs demeures aux portes closes».
La plupart des cochers étaient maltais, et Tunis était un vrai melting-pot. Des individus de toute langue et de toute race se côtoyaient sur cette artère : Français, Siciliens, Espagnols, Grecs, Anglais, Suisses, Maltais, Allemands, Portugais, Livournais…
En 1926, la ville comptait environ 190.000 habitants, population à 45% musulmane seulement, ce qui témoignait de la concentration des Européens dans la capitale. Cependant, au sein de la communauté européenne, la question des rapports des nombres apparut bientôt essentielle. L'installation de la France en Tunisie supposait un renforcement de la présence française sur cette terre.
Mais le problème c'est que les Français émigrent peu, peut-être par tempérament, mais surtout parce que les causes premières de toute émigration sont la surpopulation et la pauvreté, ce qui n'était pas le cas pour la métropole.
Pour l'Italie par contre, l'émigration, à cette époque, était un phénomène rendu nécessaire par sa surpopulation et par la faiblesse de son développement économique. Sur le plan du peuplement, le problème numérique de la colonie française face aux Italiens restait loin d'être résolu en 1914 : 44.000 Français pour 88.000 Italiens.
* DES ITALIENS QUI “BRÛLENT”
Ironie du sort, les jeunes Tunisiens, qui émigrent clandestinement vers l'Italie, ne savent peut-être pas que les Italiens faisaient de même en direction de leur pays au siècle dernier.
Le consul d'Italie, à Tunis, a décrit le problème en 1903 : «Ils descendent des barques avec leur petit paquet sous le bras et à peine quelques sous en poche et se répandent dans les campagnes désertes de Tunisie. Pendant des mois, pendant des années, on n'entend plus parler d'eux.
Eux, pendant ce temps, poursuivent silencieusement leur œuvre. Et voilà que se forme le hameau, le village, le centre agricole italien…».
Puisque trop peu de métropolitains venaient s'installer, et que les Italiens étaient en surnombre, un décret sur la naturalisation fut promulgué qui accordait automatiquement la nationalité française à toute personne non tunisienne, née en Tunisie de parents qui y étaient eux-mêmes nés.
Il eut pour résultat de faire entrer progressivement dans la colonie française les descendants des autres Européens, en majorité des Maltais. Dès 1926, l'importance des deux communautés commençait à se rapprocher, 71.000 Français et 89.000 Italiens, puis l'élément français devint majoritaire au fil des ans.
Pour en revenir à l'avenue de France, elle était devenue le lieu de rendez-vous de toute la colonie européenne. Tous les après-midi, une foule élégante s'y retrouvait. Des dandys, des jolies femmes, mais aussi des princes, des fellahs, des beys, des colons déambulaient entre Bab Bhar et le Consulat de France qui avançait ses deux ailes sur des avenues peuplées de magasins modernes, de cafés, de pâtisseries et, plus avant sur l'avenue Jules-Ferry, de théâtres et d'hôtels, et ce, au milieu d'une profusion de palmiers et d'arbres toujours verts.
Cancans, papotages s'entrecroisaient devant la “Pâtisserie Montelaci”, le “Petit café de France”, l'immeuble de “la Nationale”, la “Pâtisserie Royale”… et on poussait jusqu'au consulat de Grèce, à l'emplacement de l'actuel Colisée qui fut construit par l'Italien Canino, expulsé de Tunisie, dès le déclenchement de la guerre en raison de ses opinions ou activités fascistes.
* LES OISEAUX DE L'AVENUE
Sur cet axe majeur de la ville nouvelle, la Cathédrale était déjà érigée en 1897, et l'avenue est bordée d'immeubles aux façades éclectiques ou arts déco. L'architecture n'est ni précieuse, ni pédante. L'avenue de France ressemble à une avenue dans une bonne ville provinciale française, avec ses trams, ses cafés clôturés de fusains verts, et les statues des grands hommes français.
Les ficus qui rappellent aussi la France sont déjà plantés. Ils ne sont pas encore très grands, mais ils commencent à servir d'abri aux étourneaux. Ces volatiles ont une histoire centenaire avec les avenues de France et Jules-Ferry, et font tellement partie du paysage qu'il est nécessaire de s'attarder un moment sur ces oiseaux tunisois.
Deux espèces différentes cohabitent dans les ficus : le moineau appelé vulgairement chez nous “l'oiseau des terrasses” et l'étourneau baptisé “l'oiseau des oliviers”.
Contrairement au moineau qui est sédentaire, l'étourneau est un migrateur, et c'est au mois d'octobre que ces oiseaux affluent d'Europe par dizaines de millions. Ces volatiles sont très néfastes et causent des ravages considérables aux oliveraies.
Après s'être gâvés d'olives durant toute la saison, et avoir causé d'énormes pertes aux agriculteurs, ils repartent en Europe au printemps pour la couvée.
Là, ils sont paradoxalement bien accueillis et même protégés, et dans certains pays, les habitants leur préparent même des nichoirs. C'est que n'ayant pas d'olives à manger, ils se nourrissent de larves et de parasites. Nuisibles chez nous, ils deviennent utiles en Europe.
Dans toute l'Europe centrale, ils s'isolent par couples et font leur nichée.
Tout comme son cousin l'étourneau, le moineau est un oiseau extrêmement prolifique possédant une extraordinaire capacité d'adaptation et causant d'énormes dégâts aux céréales, graminées et fruits.
* CAPTURÉS PAR MILLIONS
Le conseil supérieur de la chasse a catalogué ces deux espèces comme nuisibles et a permis leur destruction systématique en tous temps, tous lieux, et par n'importe quel moyen.
Des permis sont accordés annuellement à des piégeurs qui les capturent ou les abattent par millions.
En Tunisie, il y a plusieurs sociétés, la plupart étrangères, qui sont spécialisées dans le conditionnement et l'exportation de ce petit gibier. Les oiseaux sont déplumés, emballés et congelés jusqu'à leur expédition vers la France et l'Italie où les fins gourmets en raffolent.
Quinze millions de ces volatiles sont exportés bon an mal an. Devant ces chiffres aussi exorbitants, on est en droit de s'inquiéter pour la survie de l'espèce.
En fait, il n'en est rien, car ces prodigieux oiseaux sont, comme on l'a déjà mentionné, extraordinairement prolifiques, et par un curieux phénomène d'équilibre naturel, ils deviennent plus nombreux d'une année à l'autre, même après le plus destructif des massacres.
La chair des étourneaux est délicieuse et très riche en protéines. Pourquoi ne pas commercialiser une partie de cette production (plus d'une centaine de tonnes par an) sur le marché local ? On pourrait même ouvrir une usine de conserves et assaisonner ces oiseaux à une quelconque sauce (Marquet Asfour) ou simplement à l'huile d'olive comme le thon ? Ce faisant, même si on continue à exporter, on aura revalorisé le produit et créé des postes d'emploi.
——————
Prochain article : L'avenue Jules-Ferry
………………
(1) Dunant Henry - La Régence de Tunis. S.T.D. - 1975 - 239 p.
(2) Ben Abdallah Chedly - Tunis au passé simple. S.T.D - 1977 - 120 p.

* CHRONIQUETTE
LES JUIFS DE TUNIS, VUS PAR GUY DE MAUPASSANT
«En vérité, Tunis n'est ni une ville française, ni une ville arabe, c'est une ville juive. C'est un des rares points du monde où le juif semble chez lui comme dans une patrie, où il est le maître presque ostensiblement, où il montre une assurance tranquille…
Dès qu'approche l'âge du mariage, l'âge où les hommes riches les recherchent, les fillettes rêvent d'engraisser; car plus une femme est lourde, plus elle fait honneur à son mari et plus elle a de chance de le choisir à son gré. A quatorze ans, à quinze ans, elles sont, ces gamines, sveltes et légères, des merveilles de beauté, de finesse et de grâce…
Puis elles songent à l'époux. Alors commence l'inconcevable gavage qui fera d'elles des monstres. Immobiles maintenant, après avoir pris chaque matin la boulette d'herbes apéritives qui surexcitent l'estomac, elles passent des journées entières à manger des pâtes épaisses qui les enflent incroyablement. Les seins se gonflent, les ventres ballonnent, les croupes s'arrondissent, les cuisses s'écartent, séparées par les bouffissures; les poignets et les chevilles disparaissent sous une lourde coulée de chair. Et les amateurs accourent, les jugent, les comparent, les admirent comme dans un concours d'animaux gras. Voilà comme elles sont belles, désirables, charmantes, les énormes filles à marier ! Etres inexprimablement surprenants, dont la figure demeure encore souvent jolie sur ces corps d'hippopotames».
* Guy de Maupassant - De Tunis à Kairouan - Ed. Ibn Charaf.

source: Tunis Hebdo

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le mercredi 17 décembre 2003 - 06h00:

Toufiq,

Quelle serait la reaction des ecoliers Tunisiens si Ben Ali leur donnaient yom Kippour comme jour ferie?

D'ailleurs pourquoi cela n'a pas ete deja fait?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le mercredi 17 décembre 2003 - 05h06:

les jours feries juifs et musulmans en france:
il n'y a qu'a demander aux ecoliers.
ici aux usa yom kippour,rosh hashana hanukkak ect sont des jours feries dans les ecoles et j'en sais quelque chose ayant 4 enfants. aussi le cinquo de mayo ( fete nationale du mexique)vu la population hispanique.les enfants n'y trouvent rien a redire.
en inde en plus des jours feries nationaux.
(26 janvier -republic day)
(15 aout fete de l'inde et pendance)
(2 0ctobre anniversaite du mahatma gandhi)
ect.en plus toute une flopee de jours feries indous,musulmans, sikhs et j'en passe.plus le nouvel
an tamoul,le nouvel an bengali ect bref tous les etats ont un nouvel an heureusent ils tombent
tous autour du 15 janvier.on se demande parfois comment ce pays fonctionne.
pour en revenir a nos moutons francais ce ne seront surement pas les ecoliers et ecolieres de france qui seraient contre des jour suplementaires
de vacances.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 16 décembre 2003 - 19h43:

Autre palme: celle de la compassion mal placee!
Attribuee au Cardinal Renato Martino une Haute autorite du Vatican qui se serait dit choque et attriste par les photos de Saddam en train de se faire examiner la bouche qu'il a compare au traitement d'une vache... Saddam a t'il eu lui de la compassion pr les autres?

Palme de la fille sainte-nitouche:
Attibuee a Raghad Hussein, fille ainee de Saddam, qui a annonce sur Al-Arabiya television que la famille du dictateur allait embaucher les meilleurs avocats pour defendre leur pere (Atik Peur!).
Saddam n'avait-il pas tue son mari a celle la???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 16 décembre 2003 - 20h52:

Faut-il arriver là? Les leaders Arabes devaient tirer des conclusions positives et regarder en avant et ne pas attendre comme l'avait fait Saddam Hussein.

La capture de Saddam Hussein devrait encourager les Juifs et les Arabes à trouver un moment de réflexion pour voir de près si c'est vraiment nécessaire de continuer à faire couler le sang des peuples. Ils sont les deux aveuglés par les religions et certains par l'esprit de nationalisme. Ils oublient les vrais raisons et la cause de cette lutte interminable. Il faut de même voir et définir clairement les vrais coupables qui ont induit les deux peuples à se battre et de ce fait ils se trovent a avoir envenimé l'atmosphère du monde. Il faut être honnête et avoir le courage de dire les choses comme elles sont.

Les Juifs et les Arabes ont eu des siècles de coexistence mais les leaders n'ont pas fondé l'Etat d'Israël sur les bases de la vision des leaders juifs et des leaders arabes qui avait été exprimée à Londres en 1919 d'un côté par Chaim Weizmann, représentant le peuple juif et de l'autre côté par Emir Feysal Ibn Hussein, représentant le peuple arabe.

Comme l'avait dit Mr Feysal: Depuis le début les forces étrangères ont tout fait pour capitaliser sur les petites différences de détail entre nos peuples, dans leur intérêt. De même il a aussi dit: La sagesse juive et la sagesse arabe suivra les pas des deux grands visionnaires arabe et juif et que les deux peuples pourront faire du Moyen Orient une zone florissante de la terre.

84 ans depuis se sont écoulés, et hélas les deux peuples au lieu de faire fleurir tout le Moyen Orient se détruisent par l'intermédiaire des organisations arabes de Palestine. La population des pays arabes du Moyen Orient se trouve dans un état de paralysie, mais ils ont encore certaines forces pour encourager et soutenir financièrement ceux qui se battent et se tuent. Le spectacle dure depuis plus de 50 ans et tous sont d'accord à perpétuer ce combat comme dans une arène romaine.

Du côté israélien la guerre mondiale a crée dans le coeur du peuple juif une insécurité qui les hante et crée la volonté de s'armer pour éviter justement une autre catastrophe. Ces deux volontés opposées ne peuvent qu'approfondir la fosse qui sépare ces deux peuple aux yeux des spectateurs des nations qui ne cherchent à aider ni les uns ni les autres comme les détails auxquels Feysal
faisait allusion.

Si les Allemands n'avaient pas commencé leur agression contre les peuples et surtout contre le peuple juif et n'avaient pas exterminé des millions de juifs, il n'y aurait pas eu de réfugiés juifs qui ont trouvé refuge sur la terre de leurs ancêtres. Ces réfugiés étaient eux-mêmes malheureux, et avaient perdu leur communauté, leur foyer et aussi des membres de leur famille, sans oublier les souffrances qu'ils avaient passées aux camps de concentration nazis. Ces réfugiés avaient été aigris et durcis, de sorte qu'ils avaient perdu toute confiance en eux-mêmes et autres. Les leaders arabes sont aussi coupables, car en renvoyant les Juifs de leurs pays ils avaient directement contribué à renforcer Israël.

Les Européens n'ont rien à faire et rien à dire dans cette région du monde, ils ont eu leur part à travers les Romains qui avaient détruit l'Etat d'Israël d'alors et massacré la plupart des Juifs et les croisades avaient tué les conquérants arabes qui venaient confronter les croisés.

Si les Juifs en Palestine se battaient avec courage et férocité ils ne le faisaient pas par la haine mais parce qu'ils n'avaient pas autres choix. Ni les Anglais ni les Américains ne voulaient alors les accueillir quand ils cherchaient à fuir la botte nazie. Ils étaient refoulés de partout.

Ce sont ces vérités qu'il faut propager aujourd'hui, pas la haine entre les Juifs et les Arabes, mais trouver et juger le coupable et le faire payer. Les Juifs se sont battus avec leurs dents, du fait qu'ils étaient délogés. Comment ne pas s'attendre à ce que les Arabes se battent aussi avec tous les moyens en leurs possession? Ils se trouvaient aussi délogés et humiliés, tout comme les Juifs. Je sais que pour certains Juifs et certains Arabes mes paroles ne servent à rien.

La seule faute des Arabes était qu'ils étaient simplement mal informés et sans stratégie et ils avaient le malheur d'avoir des leaders fanatiques qui les envoyaient à la mort sans raison et sans plan.

Il faut être honnête et accuser directement les vrais responsables de la misère juive et de la misère palestinienne dans la cour nternationale. Le vrai coupable se cache aujourd'hui derrière la nouvelle Europe. Ils avaient créé des malentendus entre les Juifs et les Arabes. .Haj Amin al-Husseini, avait lancé en 1920 le pogrome contre les Juifs, et dans les années 1930 les Nazis avaient financé ouvertement les opérations contre les Juives en Palestine.
L'Europe d'aujourd'hui fermente encore l'antisémitisme et sème la haine entre ces deux peuples.

Aujourd'hui les Israéliens et les Palestiniens se trouvent dans un engrenage et devant un dilemme, que même les plus sages ne savent pas résoudre. Les forces antagonistes deviennent incontrôlables parce qu'elles croient ne pas avoir de choix que de se battre.

Le peuple Américain n'est pas un peuple colonialiste, mais un peuple qui aime la justice et la démocratie plus que les Européens. Israël aurait pu être créé sur la base de la coexistence qui existe depuis des siècles entre Juifs et Arabes. Il n'est jamais tard pour trouver la raison et agir en conséquence .

Le Moyen Orient peut encore devenir le jardin d'Eden si les Juifs et les Arabes se donnent la main et demandent aux Européens une compensation pour tous les dégâts causés à ces deux peuples par leurs guerres et le manque de maturité civile.


Excerpt of
The Weizmann-Faisal Agreement by Chuck Morse January 05, 2003

The Weizmann-Faisal Agreement seems to have fallen through the cracks of history, which is astonishing given that, in 1919, it conferred complete recognition by the governing Arab authority on a future Jewish State in Palestine. The agreement was signed in London, January 3, 1919, by Chaim Weizmann, acting on behalf of the Zionist Organization, and His Royal Highness Emir Faisal Ibn Hussein, acting on behalf of the Arab Kingdom of Hejaz and all Arab peoples. After signing the document, an integral part of the Paris Peace Conference that concluded World War I, Emir Faisal would go on to become King of Syria and, from 1921-1933, King of Iraq. This historic document should be viewed as part of international law......

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 16 décembre 2003 - 19h35:

Palme des vainqueurs 2003: La US Army
Palmes des losers 2003: les Palestiniens (comme d'hab..).
La defaite a un gout amer! Hier ils ont brule des drapeaux US et Israelien de rage car leur 2eme pere spirituel a ete capture!!
Vraiment pathetique!!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 16 décembre 2003 - 18h46:

Chers Amis,

Malgré l'échec relatif de Contre Champs 4, consacré à la situation des Chrétiens au Proche Orient, nous avons décidé de diffuser, mi-janvier, " La Route de Djénine " par le circuit presse, marchands de journaux.
Diffusé en prime time sur la première chaine israélienne et sur PBS aux USA, " La Route de Djénine " a par contre été refusé par l'ensemble des chaines françaises, avec, en tête, Arte, qui lui reproche de ne pas " correspondre à sa ligne éditoriale " ( sic )
" La Route de Djénine " apporte la preuve évidente des manipulations palestiniennes et des pressions que subissent les journalistes lorsqu'ils tentent d'exercer correctement leur métier dans les Territoires. Il n'y a pas eu de massacre à Djénine, mais il ne suffit pas de l'affirmer, encore faut-il le démontrer de façon irréfutable.
Contre Champs proposera donc ce film en version DVD, au prix de 14.90 et sera tiré à 25.000 exemplaires. Nous espérons une forte mobilisation de la communauté afin que cette nouvelle tentative pour contrer la desinformation ne se solde pas par un échec.
Nous comptons sur vous pour propager cette information sur l'ensemble du net et par toute voie de communication possible.
Cordialement,

Pierre Rehov



(source : la lettre de connec-sion, les informaticiens juifs de France))

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 16 décembre 2003 - 19h16:

En bref ds la presse...

Les forces americaines seraient a la recherche des armes de destruction massive planquees au Nord de la Syrie (province d'Al Jazirah) entre Irak et la Turquie. (Info debka.com)

Le Chef du Shin Bet Avi Dichter a recommende a ce que la construction du mur soit acceleree afin de sauver des vies.... (Info Jerusalem Post)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 16 décembre 2003 - 18h51:

La Laicite a la Francaise: la plus grosse hypocrisie qui soit...

Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Jacques Barrot a laissé entendre mardi que Jacques Chirac ne suivrait pas la proposition de la commission Stasi créer deux jours fériés supplémentaires pour l'Aïd el-Kébir et le Kippour.

Alors pourquoi est on ferie a Noel? a l'Ascension? a Paques?????.... Qui veut encore nous faire croire que la France est un pays laic??
Ne dit-on d'ailleurs pas que la France est la Fille Ainee de l'Eglise??
C'est un pays catho. Point!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 16 décembre 2003 - 18h14:

Ainsi finissent les dictateurs (info # 011612/3) [analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Vous connaissez notre attitude systématique: Lorsqu'un événement d'actualité est suffisamment et correctement couvert par les autres médias, la Ména évite de mobiliser l'attention de ses lecteurs en répétant ce que les autres disent et montrent.



A l'occasion de la capture de Saddam Hussein, le moins que l'on puisse remarquer, c'est que l'actualité a été très abondamment commentée. Nous avions été informés des faits téléphoniquement par nos amis kurdes, vers neuf heures, heure de Paris, et nous étions en train de rédiger notre breaking lorsque Irna et Reuters ont commencé à en parler.



Au fil de la matinée, les détails que nous possédions étaient connus de tous. On apprenait par bribes le rôle joué dans l'arrestation du dictateur par les partisans du Mullah Jalal Talabani. Ce sont eux qui avaient recueilli l'information concernant l'emplacement de la planque de Hussein. Les Kurdes avaient eux-mêmes été alertés par l'un des proches du tyran, qui faisait la navette entre la ferme dans laquelle il se cachait et ses lieutenants à Tikrit.



Ainsi, lorsque quelques cinq cents soldats US cernèrent le périmètre des deux fermes suspectes et que deux groupes de commandos, d'une cinquantaine d'hommes chacun, guidés par les Peshmergas, entreprirent la fouille des constructions et de leurs alentours, les assaillants avaient la certitude d'y trouver celui qu'ils cherchaient. Leur certitude était d'autant plus fondée, que l'informateur s'était mis à la disposition des Kurdes et que si l'opération avait manqué son but, sa peau n'aurait pas valu très cher dans l'entourage du despote. La situation que je viens de décrire brièvement explique l'opiniâtreté avec laquelle les boys ont procédé à la fouille des lieux. Dans d'autres conditions, sans disposer des certitudes qu'on leur avait données, lors d'une fouille de routine, les soldats n'auraient vraisemblablement pas découvert le terrier souterrain dans lequel s'était blotti le fugitif. C'est "parce qu'ils savaient" que Hussein se trouvait dans le périmètre de recherche qu'ils l'ont découvert. Qu'ils ont tout examiné, mètre après mètre, jusqu'à ce qu'ils le débusquent.



De la conférence de presse de Bremer et de Sanchez, on ne retiendra que le "We got him !" qui va sans doute entrer dans l'histoire, ainsi que les premières images de l'autocrate de chair, déboulonné de son piédestal, et épouillé par le médecin américain, un peu comme on épouille un singe. A partir de ce moment, le rôle des Kurdes dans le succès de l'interpellation de l'As de pique était peu à peu minimisé par les organes officiels américains, jusqu'à disparaître carrément de leurs comptes-rendus. On aura préféré créditer de cet exploit les unités de l'armée et de la CIA chargées de la traque du tyran en fuite. C'est de bonne guerre, même si on lèse ainsi les véritables héros du jour et leur remarquable réseau de renseignement. Mais les Kurdes auront sans doute gagné, encore un peu plus, la considération de Washington. Cette guerre les a faits connaître comme le composant le plus raisonnable et fiable de la mosaïque irakienne. Les clans ennemis Talabani et Barzani sachant enterrer la hache de guerre pour le bien de leur peuple, le dotant d'ailleurs d'une exceptionnelle organisation sociale et largement démocratique sur le territoire qu'ils contrôlent. Les mêmes dirigeants, protégeant parfaitement les biens et les personnes appartenant aux importantes minorités arabe et turkmène installées sur ces mêmes territoires et s'en tenant, très strictement, au rôle sécuritaire que leur ont désigné les Américains, afin de ne pas inquiéter le voisin turc, ce, en dépit de l'antagonisme ancestral qui oppose les Kurdes aux Turcs.



Et il y a l'importance stratégique de la capture du despote, qui a le plus souvent été mal perçue par les médias européens. A ce sujet la Ména est formelle, l'hydre de la guérilla terroriste, dont les explosions secouent la Babylonie, était l'expression violente d'une intention parfaitement formée et organisée par Saddam Hussein. Le modus operandi de cette hydre le démontre, de même que la science qu'elle a du maniement des armes et du choix de ses objectifs. Comme nous l'écrivions encore récemment, Hussein avait mis à profit les longs mois de tergiversations de l'ONU autour de la question des armes de destruction massive afin de dissimuler des planques d'armes et de munitions aux quatre coins du pays et de former ses commandos aux opérations de guérilla. Celui qui imagine que des actions violentes du type auquel nous assistons en Irak pourraient être le fruit d'une expression spontanée, voir d'un désir populaire, sont soit d'incurables naïfs, ignorants tout de l'analyse des conflits, soit des imprécateurs du combat pour l'hégémonie islamiste ou les gogos altermondialistes qui adhèrent à leur vision sanguinaire, sans du tout en saisir le sens.



Les autres, tous les autres, comprendront que, lorsque l'on coupe la tête de l'hydre, elle batifole encore quelques temps, perdant en précision et en puissance à chacune de ses actions. Assez rapidement, n'en déplaise aux fervents de l'axe du mal et à ceux de l'axe européen anti-coalitionnaire, les Américains et leurs alliés vont pouvoir normaliser la situation en Irak et faire redémarrer ce pays, le long d'une dynamique positive pour la région et pacifiste dans sa forme.



Jusqu'à samedi dernier, la guérilla irakienne avait pour vocation tactique de saboter les outils de l'exploitation pétrolière, seule à même d'assurer l'autosuffisance économique du pays, de tuer le plus possible de soldats américains et de délégués occidentaux et d'assassiner les nouveaux alliés irakiens des libérateurs.



La guérilla saddamiste (saddamienne ? On n'aura pas le temps de faire un choix sémantique) poursuivait ainsi une finalité politique précisément définie. Il s'agissait de rendre l'équation économique, qui fait naturellement partie des considérants de la campagne d'Irak, non payante pour les coalisés ainsi que de créer un effet Vietnam destiné à influer sur le choix des électeurs américains, en vue d'un retrait anticipé de leur corps expéditionnaire et d'un retour au pouvoir du dictateur.



Mais hier, la pyramide a été décapitée et les alliés ont obtenu ce qu'ils étaient venus chercher dans cette lointaine terre orientale: la neutralisation physique de l'ennemi de l'Occident, de toute forme d'expression pacifique pour la région, et grand égorgeur de son peuple.



C'est l'un des talons d'Achille bien connus des dictatures, leur subsistance dépend toujours d'un seul homme et du degré de crainte qu'il est capable d'inspirer aux autres hommes. Que tombe le dictateur, comme Salazar au Portugal, Hitler en Allemagne, Franco en Espagne et il ne demeure rien de son régime, que les cicatrices de son passage, sur les corps et dans les esprits.



C'est, avec la prise d'un vagabond hirsute, docile et craintif, dans un terrier de bête, que se termine la guerre d'Irak et 30 ans des souffrances terribles qu'il a fait subir aux habitants de son pays.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mardi 16 décembre 2003 - 18h12:

«La capture de Saddam : un message à Assad et Arafat»

Le général Amos Guilad, un des plus hauts responsables du ministère de la Défense, avait annoncé au début de l’année que deux despotes «disparaîtraient sous peu de la carte du Moyen Orient : Saddam Hussein et Yasser Arafat». Aujourd’hui, après la capture du ‘’boucher irakien’’, la moitié de sa ‘’prophétie’’ s’est réalisée.

Dans un entretien accordé au quotidien Yédioth Aharonot, Guilad afirme que l’arrestation de Saddam constitue un «message très important pour les despotes syrien et palestinien». Il espère à présent que le mystère des armes non-conventionnelles sera éclairci et que la reconstruction de l’Irak sous l’égide américaine sera réalisée.

Qualifiant l’opération américaine à Tikrit de «succès extraordinaire», il se penche à présent sur les conséquences de la capture pour le Moyen Orient en général et pour Israël en particulier : «Les despotes comme Saddam, qui ont choisi la violence comme mode de vie, ont, j’en suis sûr, compris le message. Saddam était le porte-parole arabe de tous ceux qui voulaient détruire l’Etat d’Israël par le biais du terrorisme. A présent, toutes les horreurs, tous les crimes de guerre qu’il a perpétrés vont être révélés, et il sera jugé. Les autres despotes, comme le Syrien ou le Palestinien, qui se trouve là, juste à côté, vont réaliser qu’eux aussi peuvent finir de cette manière».

Le général Guilad a également analysé la réaction palestinienne à la capture. L’AP s’est gardée de publier le moindre communiqué concernant l’arrestation de Saddam. Pour Guilad, les relations plus que chaleureuses qu’entretenait Arafat avec Saddam sont à l’origine de ce manque d’enthousiasme : «Arafat avait un ambassadeur privé à Bagdad. Par ailleurs, on se souvient des 25.000 dollars offerts par Saddam aux familles des terroristes palestiniens. A présent, l’Autorité palestinienne ne peut qu’être embarrassée».

Comparant le ‘’boucher irakien’’ et son homologue palestinien, Guilad estime qu’ils sont «formés dans le même moule : celui de ceux qui, tant qu’ils sont encore sur scène, ne changent jamais de méthodes». «Tant qu’Arafat tiendra les rênes de l’AP, il n’y aura pas de guerre contre le terrorisme et la corruption et la violence fleuriront» conclut-t-il

A7.fr

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La Douda ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur :

Pour Snoussi : La recherche dans la Thora donne un résultat négatif.

Wnessou El Douda