Par Maxiton (Maxiton) le vendredi 19 décembre 2003 - 19h01: |
connectez-vous sur proche-orient.info
Pour y lire les réactions des musulmans, pas seulement de
France, mais aussi anglais, malaisiens, turcs etc..
Ce qui tend à confirmer ce que j'écrivais ici-même il y
quelques semaines :
Pour les musulmans européens la France est devenue " Dar
El Islam "
Mitterrand avait dit à propos des émigrés ": ils sont chez
eux chez nous "
Propos prémonitoires même si le Président faisait plutôt
référence à son sens de l'hospitalité.
En fait d'hospitalité c'est l'hospitalisaion en soins intensifs
des espoirs en un Islam modéré
Par Davideden (Davideden) le vendredi 19 décembre 2003 - 19h23: |
Mon cher Emile,
On parle des droits de l'homme et du respect des minorites en France aux USA ou en Israel.
Il est vrai que dans ces pays beaucoup est encore a faire pour ameliorer le respect et les droits des minorites.
J'entend des voix venant des minortites Arabo-musulmane qui souvant avec raison demande des changement a Paris, Jerusalem ou Washington.
J'entend aussi le silence lourd du monde Islamique quand il s'agit des minorites chez eux.
La democratie serait elle un outil permettant l'infiltration du monde non musulman ou serait elle une notion universelle?
Pourquoi feterait on le Ramadan ou Kippour a Paris mais pas rosh ashana a Tunis?
Les musulmans aux USA auraint ils droit a plus de protection que les Juifs de Tunisie?
En fait l'Islam est autant un danger que le communisme l'etait.
L'Islam veut profiter de la protection de la democratie pour instaurer la dictature.
Emile, je respecte Taoufiq et je trouve beaucoup de ses messages interressants et justes. Je pense neanmoins qu'affirmer que les enfants seraient toujours pret a accepter un jour ferie de plus est une logique qui ne s'applique pas en terre d'Islam.
Par Admin (Admin) le vendredi 19 décembre 2003 - 19h08: |
Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 19 décembre 2003 - 18h55: |
Bonjour,
Je m'appelle Claude Dhekaier, mon nom de famille est un roman.
Je suis né le 2 août 1944 à la Marsa pendant les vacances d'été de mes parents.
Mon père été de Béja, famille Tkiar et ma mère était de Djerba, famille Allia.
Mes parents ont déclaré ma naissance à la municipalité de Tunis et nous sommes deux garçons et une fille.
J'ai habité au 16 rue Ettoumi à la Hafsia de Tunis, j'ai fréquenté l'école de l'alliance israélite de la Hafsia jusqu'a 1956 et inscrit sous le nom de Claude Tkiar!, et Lors de cette période je devais passé mon certificat d'étude et fournir un extrait d'état civil de naissance. Oh grande a été ma surprise !, j'ai découvert que je ne m'appelais plus Tkiar mais Dhekaier!, et cela à été un choc pour un enfant de 13 ans.
A partir de 1957 j'ai habité au 18 rue Durand Claye à Tunis et j'ai fait mes études à l'école ORT de l'Ariana, et je suis arrivé en France en 1964.
Pour comprendre cette erreur, en réalité mon père s'appelé Tkiar et cela est du à une erreur de transcription de l'orthographe par l'agent de la municipalité de Béja.
Pour ce qu'ils le reconnaîtrons, mon père se prénommer Miro, il été le chef cuistot et le roi de la kémia du café le Floréal du passage à Tunis jusqu'a 1963.
Aujourd'hui je m'appelle Dhekaier et nous sommes huit à porter ce nom.
Les Tkiar on en trouve à Marseille et en Israël.
Salutations d'un tune.
CD
Par Mena (Mena) le vendredi 19 décembre 2003 - 18h24: |
Ca pue du côté du ranch des Sycomores (info # 011712/3) [analyse]
Par Jean Tsadik © Metula News Agency
"Ce ne sont pas des documents, ce sont des chiffons !" C'est en ces termes que les policiers israéliens ont réagi, lorsqu'ils ont consulté le contenu des 15 cartons que le second fils d'Ariel Sharon, Gilad, a remis hier au tribunal.
Dans un premier temps, Gilad Sharon avait refusé de présenter au tribunal les documents en sa possession relatifs à diverses affaires de corruption et d'abus de pouvoir pour lesquelles lui et sa famille font l'objet d'une procédure d'enquête. Cette affaire avait commencé lorsque les autorités israéliennes avaient remarqué les sommes extravagantes que versait l'homme d'affaires David Apple au très jeune cadet de la tribu Sharon. Appel employait Gilad au titre de conseiller et lui a remis, en contrepartie de son travail, des centaines de milliers de Shekels. Le businessman avait prétendu aux enquêteurs que le jeune homme méritait un tel traitement au titre de ses talents exceptionnels. Les explications de l'homme d'affaires n'avaient cependant pas convaincu la police et le parquet, puisque le procureur a décidé depuis d'inculper David Appel.
A l'époque, la Ména s'était émue de ce que l'on puisse inculper un businessman du secteur privé, sans en faire de même avec les politiciens avec lesquels il aurait pêché. Nous avions risqué la comparaison avec l'affaire Elf, en France, à l'issue de laquelle les ex-dirigeants de la compagnie nationale ont été condamnés à Paris à de lourdes peines de prison, alors que les bénéficiaires politiques des immenses détournements auxquels ils avaient procédé, n'ont jamais été inquiétés.
Dans les deux cas, nous étions surpris de l'existence d'une équation judiciaire dans laquelle on trouvait des corrupteurs, livrés à l'examen des tribunaux, sans référence aux corrompus. Nous nous étions, de plus, étonnés une nouvelle fois de la propension de l'ensemble des médias tricolores à enfoncer pesamment les coupables, tout en omettant de poser les questions d'intérêt public qui nous paraissent s'imposer.
Là s'arrête cependant toute comparaison, puisque la procédure française s'est désormais conclue sur ce verdict boiteux, tandis que l'enquête en Israël bat son plein. Il s'agit d'ailleurs d'un réconfort, pour les habitants de ce pays, de constater l'indépendance de leur justice, qui n'hésite pas à mettre en cause le chef du gouvernement et sa proche famille.
Ce qui leur est reproché, entre autres, c'est d'avoir perçu des sommes importantes de la part d'Appel, contre leur appui diplomatique afin de l'aider à acquérir une île grecque, sur laquelle le businessman avait l'intention de construire un complexe touristique. Selon la piste suivie par les enquêteurs, les Sharon et d'autres responsables du Likoud, sont soupçonnés d'avoir fait jouer leurs relations avec les ministres du gouvernement hellène, dans le but de favoriser la transaction. Dans cette affaire, appelée depuis par la presse "l'affaire de l'île grecque" émerge également fréquemment le patronyme du vice-premier ministre et ministre de l'Industrie et du Commerce, Ehud Olmert. Ce dernier aurait reçu avec un faste disproportionné les représentants athéniens lors de leurs visites à Jérusalem – il était alors maire de cette ville – et les aurait engagés à donner suite aux requêtes de Appel.
Ce David Appel, soutien financier avéré des personnalités du Likoud, étant par ailleurs mêlé à de très nombreuses autres procédures dans des affaires troubles, a déjà fait l'objet d'un nombre vertigineux d'inculpations. Cette fois, la police suspecte le clan d'avoir établi une société écran dans une banque autrichienne, la Shirnington Ltd., d' y avoir fait ventiler des montants conséquents, et d'avoir rapatrié de Vienne les sommes dont ils avaient besoin pour le financement de leurs activités politiques et privées.
Ce qui choque le plus le public israélien, lors de ces procédures nauséabondes, au point de faire dégringoler le chef de l'Etat dans tous les sondages, c'est la grossièreté des gens qui y sont mêlés, ainsi que le dédain extraordinaire qu'ils affichent par rapport à leurs concitoyens et face à la justice et à la police de l'Etat qu'ils dirigent. Dans un film tourné à son insu, les Israéliens ont découvert l'autre frère Sharon, Omri, député à la Knesset et fréquemment utilisé par son père pour mener des contacts diplomatiques délicats, qualifier Gilad de "fils de p., d'être dangereux et haïssant ses semblables".
A la Ména, bien que nous n'ayons guère pour vocation de donner des leçons de morale, nous nous demandons cependant s'il sied à un pays en guerre, traversant pour le surplus l'une des plus graves crises économiques depuis sa fondation, d'être dirigé par une clique de si peu de qualité humaine et de discrétion. Une clique qui pratique volontiers le double standard, puisque Ariel Sharon n'avait pas hésité à suspendre de ses fonctions la ministre Likoud Naomi Blumenthal, lorsque celle-ci, soupçonnée d'avoir trempé dans une autre affaire de corruption durant les primaires de son parti, avait choisi de faire valoir son droit à garder le silence durant l'interrogatoire de la police. Sharon avait alors jugé ce comportement incompatible avec la conduite d'une personnalité publique. Mais, lorsqu'il s'est agi du même comportement, dans les mêmes circonstances, adopté par ses propres fils, le Président du conseil n'a pas cru bon de les sanctionner.
Gilad Sharon avait fait appel devant la haute cour de justice afin d'annuler l'arrêt d'une instance inférieure, qui l'enjoignait de présenter au tribunal tous les documents en sa possession, pertinents dans l'affaire de l'île grecque. Il a été débouté et a cependant choisi de ne présenter que des chiffons sans valeur. Maître Pitmann, son avocat, aurait peut-être mieux fait de le conseiller différemment. Désormais, outre les policiers et les juges, les Sharon ont éveillé l'ire de leurs compatriotes, dans une série d'affaires qui pourrait bien conduire, en fin de procédure, à la démission du patriarche et de quelques autres ministres marrons. Gilad et ses semblables sont peut-être des fils leurs mères, mais les Israéliens, toutes tendances confondues, ne les laisseront pas transformer le pays qu'ils aiment et qu'ils défendent en une gigantesque maison close.
Par Mounia (Mounia) le vendredi 19 décembre 2003 - 18h21: |
Les réactions des médias arabes à l’arrestation de Saddam : 1ère partie
SOURCE : MEMRI.ORG
La capture de Saddam Hussein a fait les gros titres dans toute la presse irakienne et une bonne partie de la presse arabe. Voici un rapport en deux parties : la première partie s’intéresse aux réactions de la presse irakienne, communiquées de MEMRI Bagdad, la deuxième aux réactions de la presse arabe en général.
Première partie : la presse irakienne
Al-Zaman, plus grand quotidien irakien indépendant, publie un éditorial intitulé : « La chute de Saddam est complète et le soleil est revenu briller en Irak » :
« C’est en effet un grand jour. L’ère de l’oppression et de la dictature est à jamais révolue (…) Avec la chute de Saddam, soumis et conciliant, [capturé] par la quatrième division [d’infanterie] américaine, le régime destitué a poussé son dernier souffle (…) Saddam a prouvé qu’il était lâche et peu disposé à se défendre (…) Les Irakiens s’aperçoivent aujourd’hui que l’oppression a une fin et qu’elle n’est pas gratuite.
La capture de Saddam ouvre une nouvelle fenêtre d’espoir pour un Irak propre, baignant sous le soleil, loin d’un obscur passé peuplé par les cachots souterrains des services secrets, dans lesquels des centaines de milliers d’Irakiens ont disparu à cause d’un mot, d’un murmure ou d’une opinion différente. »
Sous le titre « Saddam est fini et la nouvelle a secoué le monde », le quotidien Al-Sabah écrit : « C’est dans une cachette secrète, située dans une ferme à proximité de Tikrit, une cachette enfoncée sous terre et ne disposant que d’une ouverture pour l’aération, que Saddam a connu sa fin. Les nouvelles qui ont ébranlé le monde l’ont montré vêtu de haillons, avec une longue barbe négligée et une chevelure où l’on pouvait lire calme et défaitisme. C’est cette image qui a révélé la fin de Saddam, soumis aux tests d’ADN devant certifier son identité (…) Telle est le sort de tout dictateur, de tout despote et de tout oppresseur, que la corbeille de l’histoire attend à chaque occasion et en tout lieu. »
Le même quotidien décrit la joie de la population, reflétée par la distribution de bonbons, les tirs de coups en l’air et les youyous des femmes apprenant la nouvelle de la chute du dictateur « spécialiste des jeux de guerre, des meurtres collectifs, de la destruction et de l’élévation du nombre d’orphelins et de veuves sur cette terre blessée, que le temps est venu de soigner, et qui peut aujourd’hui dire adieu à la république de la peur. » (2)
Un deuxième éditorial d’Al-Sabah, écrit par Saad Hadi et intitulé « Une fin qui sied aux criminels », commente : « Voilà comment la bête est finalement apparue, sous son vrai jour occulté pendant 35 ans : comme un être mentalement dérangé, faible, un menteur qui ne connaît que l’art de la tromperie et de la trahison.
Voilà comment le ‘Prince des ténèbres’ a été cueilli dans son trou, sans opposer de résistance. Si quelqu’un d’autre s’était trouvé à sa place, il aurait mérité de la compassion, mais un criminel de cette envergure ne mérite qu’un long moment de silence en commémoration de ses crimes et de sa cruauté, de ce qu’il a laissé derrière lui, dans la douleur et l’agonie du cœur des Irakiens. » (3)
Abd El-Bassit Al-Naqqash, directeur du quotidien Al-Ahd Al-Djadid, publie pour sa part un éditorial intitulé : « l’Editorial béni » :
« Le grand jour du despote (…) On a dit, sans jamais en douter, qu’il approchait. Il n’existe pas d’échappatoire au Jugement des méchants par Allah. La justice s’est emparée de la sangsue, du despote qui a humilié son peuple et sa famille ! On nous a appris hier, à Karbala [la sainte ville chiite] en plus (…) la capture de Saddam Hussein. Des coups de feu se sont mis à retentir pour annoncer une liesse dépassant l’allégresse de l’Aïd [festivité religieuse musulmane], dépassant celle de la destitution du régime, le 9 avril (…) Toute la population a manifesté contre le terrorisme de Saddam Hussein, et l’on a entendu les cris des honnêtes gens en Irak et partout ailleurs dans le monde appeler à la liberté des patients Irakiens, du peuple du bien, du peuple de l’histoire, du peuple de la connaissance qui a éclairé le monde (…) C’est le grand Irak et son peuple, les Arabes et les Kurdes, les Turkmènes et autres minorités, ainsi que toutes les religions monothéistes, opposés à l’incroyance, à l’oppression et au despotisme incarnés par Saddam Hussein. C’est le matin le plus clair, le plus radieux de mon pays, la Mésopotamie. Réjouissez-vous, ô mes frères, réjouissez-vous, ô mes frères, car ceci est une merveilleuse nouvelle pour l’Irak. » (4)
Dans le quotidien Al-Nahdha, Jalal Al-Masheta écrit, sous le titre « Qu’y a-t-il après l’aube rouge ? », que « l’hyène, qui a toujours fait semblant d’être un paon, a finalement été prise au piège. Saddam Hussein, qui a inscrit son nom sur les pierres de Babylone et transformé ses statues en nouvelles idoles, convoitant l’Irak comme s’il s’agissait d’un bien personnel, tout en repoussant parfois les gens de son peuple de l’autre côté de la frontière, ou les poussant d’autres fois dans les charniers ou sous le feu de la guerre, [Saddam Hussein] est tombé.
L’hyène qui aspirait aux ailes du paon et au courage du lion (…) Le paon a replié sa queue et le lion a ouvert la bouche pour que l’on puisse compter ce qui lui restait de canines (…) Ainsi s’est terminée la légende (…) » (5)
Le quotidien Bagdad, associé au Mouvement de réconciliation nationale en Irak, publie dans un éditorial : « Ce fut l’un des grands moments de l’histoire. Saddam Hussein est tombé dans la cage de la justice. L’événement a été fêté par des tirs et des pleurs, et les cris de milliers de victimes (…) Une barbe épaisse, des cheveux que n’ont pas effleuré la paire de ciseaux de son coiffeur personnel depuis la nuit de sa fuite, et deux yeux effrayés, comme s’il se remémorait les jours et les nuits de vantardise et de fanfaronnades. Vous êtes-vous souvenus, Monsieur le président, du jour où vous avez allumé votre énorme cigare Havane ? En brûlant ce cigare cubain, vous répandiez la fumée et les illusions sur ceux qui vous entouraient, ceux qui portaient les rubans et les médailles de la peur et de la tromperie. Le [prix de ce cigare] aurait suffi à nourrir une famille entière pendant un mois. » (6)
« Paix, tolérance et réconciliation nationale » est le titre d’un éditorial du quotidien Al-Taakhi, associé au Parti démocratique kurde de Jalal Talabani. On peut y lire : « Il est temps de contrôler ses émotions et de revenir à la tranquillité, à la logique et à la réflexion. Le sort du régime despotique qui portait atteinte au présent et à l’avenir du peuple a été scellé. Ce que l’on attendait est arrivé avec l’arrestation du président déchu, lequel aura droit à un procès public. Paul Bremer a trouvé l’aiguille dans la meule de foin. Le régime de Saddam est tombé en avril dernier et les mois qui ont suivi ont été chargés d’attentats, de destruction, d’assassinats (…) [commis par des groupes] se réclamant de Saddam. Sa capture prouvera la force de l’impact de son arrestation et entraînera une réduction des activités terroristes (…) La capture du despote affaiblira le front [d’opposition au Conseil gouvernemental] et renforcera le Conseil gouvernemental et tous les partisans de la nouvelle ère. Elle bénéficiera au gouvernement du président américain, et plus particulièrement à sa campagne présidentielle, ainsi qu’au Premier ministre britannique Tony Blair et aux autres alliés. » (7)
Nouvelles complémentaires dans la presse irakienne
La presse irakienne apporte des nouvelles complémentaires de celle de la capture de Saddam :
Al-Jazira a tenté de tuer la joie des Irakiens
Selon le quotidien irakien Al-Ahd Al-Jadid, « la chaîne Al-Jazira se serait efforcée de gâter la joie des Irakiens en diffusant des rencontres avec les clairons et les bénéficiaires de Saddam et de son gang. Elle a également essayé d’inciter [à la violence] en rapportant les attentats de la résistance consécutifs à l’arrestation de la tête de la pyramide, oubliant que Saddam était la tête d’une épée qui s’est rendue tranquillement. » (8)
Le musée des cadeaux de Saddam sera le lieu du tribunal qui le jugera
Un porte-parole du Conseil gouvernemental irakien a annoncé que le tribunal mis en place pour juger ceux qui ont commis des crimes contre l’humanité s’établirait au musée des cadeaux de Saddam. La salle utilisée, qui sert d’entrepôt aux présents de Saddam, est si haute que les Irakiens l’appellent « la tour de l’horloge’. » (9)
Deuxième partie : la presse arabe
Réactions de la presse arabe éditée à Londres
Al-Hayat : « Il n’a pas résisté »
Al-Hayat, quotidien édité en arabe à Londres, titre, dans son numéro du 15 décembre : « Il n’a pas résisté, il n’a pas de regrets ». Le numéro comprend plusieurs articles sur la capture de Saddam.
Ghassan Charbal, directeur adjoint du journal, pose la question : « Où est donc le pistolet qui, raconte-t-on, faisait office de vieux camarade, de dernier ami ? Où est la dernière balle qu’il disait conserver pour lui-même, afin que ses ennemis ne puissent le voir en captivité ? (…) L’histoire aurait été autre si son doigt s’était approché de la détente, s’il avait placé l’arme sur sa tempe, et si les Américains avaient obtenu un cadavre plutôt qu’un prisonnier.
(…) La légende dépasse toujours l’homme et devient [ici] une histoire sans balle. Un cadavre n’aurait pas été pardonné pour ses actions, mais [sa découverte] aurait fait dire qu’il a payé (…) Le maître de ces balles s’est montré parcimonieux quand il s’est agi de se placer une balle dans la tête, alors que sa générosité était grande quand il s’agissait d’en placer dans celles des autres (…) » (10)
Al-Sharq Al-Awsat : l’arrestation de Saddam est une insulte à l’honneur des Arabes
Abd El-Rahman Al-Rachid, directeur du quotidien londonien Al-Sharq Al-Awsat, écrit : « (…) La nuit de l’arrestation de Saddam représente une nuite de défaite de plus pour la propagande arabe, laquelle s’est habituée à propager des illusions sans aucun fondement, certaine que personne ne découvrira jamais la vérité (…) L’apparition [de Saddam Hussein] a provoqué la colère de tous ceux qui s’étaient laissé bercer d’illusions : il ne portait pas de ceinture d’explosifs, ni de mitraillette, et ne s’était pas non plus suicidé en absorbant du cyanure. Tout ce qu’il avait en sa possession, c’était un téléphone et une poignée de dollars grâce auxquels il régnait, de sa petite fosse, sur ce qui restait de l’Irak, comme il avait régné auparavant de son luxueux palais de Bagdad : avec une main ordonnant les assassinantes et l’autre achetant la loyauté. Sa fin est celle de ces faux héros remplissant les pages de l’histoire. Parce que nous savons que quand un mensonge n’atteint pas sa cible, un autre mensonge naît, nous nous attendons à un nouveau chapitre de fraude. » (11)
La presse égyptienne
Ibrahim Nafie, directeur du quotidien gouvernemental Al-Ahram, adopte une approche différente : « La vision de l’ancien président Saddam Hussein au moment de son arrestation (…) est douloureuse et choquante. Aucun Arabe ne pouvait souhaiter une chose pareille au président de l’Irak, l’un des plus grands pays arabes (…) De nombreux Irakiens souhaitaient mettre fin eux-mêmes à son règne, mais Saddam avait rejeté tous les appels adressés par les forces arabes, (notamment par l’Egypte) dans le but de prévenir le danger encouru par l’Irak et les Arabes. Il est entré, mal préparé, dans un conflit l’opposant aux forces internationales qui cherchent à gouverner le monde (…) Il doit à présent être jugé par un tribunal irakien, et non américain.
Au bout du compte, c’est un président arabe, et ses crimes et erreurs, du début à la fin, ont été commis contre le peuple irakien et son voisin le Koweït. » (12)
Selon l’éditorial d’Al-Ahram, la résistance se poursuivra et les chiites la rejoindront. (13)
La presse saoudienne
Abdallah Nasser Al-Fawzan écrit dans le quotidien saoudien Al-Watan : « (…) Très sérieusement, je ressens un fort désir de rédiger un long, chaleureux éloge en l’honneur des deux fils de Saddam, Ouday et Qousay, qui ont rejoint les nombreuses victimes de leur père, le faux ‘chevalier parmi les chevaliers’, lequel a réussi à tous les tromper. Parce qu’ils pensaient (…) que leur père ne se rendrait à aucun prix aux Américains, qu’il serait honteux et humiliant pour eux de se rendre, ils ont résisté aux Américains jusqu’à la mort (…)
Nous avons tous vu ces images (…) Saddam était misérable, et moi, en tant qu’Arabe, je me suis senti humilié. Mais mes autres sentiments contre Saddam l’ont emporté. C’était un chevalier de papier. » (14)
Le chroniqueur Suleiman Al-Aqili écrit dans Al-Watan : « (…) Voilà une occasion en or d’insuffler du réalisme dans la politique arabe et de fermer la porte à toutes les aventures militaires et à tous les slogans politiques qui attisent les sentiments des masses sans que quiconque ne pense aux conséquences (…) Tous sont appelés à considérer de près les déclarations des politiciens opportunistes avant de leur accorder leur confiance, surtout au vu de la façon dont ils affrontent l’ennemi, quand les gens simples sacrifient leurs âmes pour repousser l’envahisseur (…) » (15)
La presse jordanienne
George Hadad écrit dans le quotidien jordanien Al-Dustour : « La théorie qui dit : ‘Tuez le berger et le troupeau s’éparpillera ‘, théorie dans laquelle les tyrans et les bandits ont toujours cru, ainsi que les voleurs de moutons et les loups, est une théorie dont l’histoire a prouvé la fausseté (…) L’Irak est occupé par les mafias internationales, les bellicistes, les gangs à pétrole ; le sionisme mondial, tous les médias et toutes [les chaînes] de désinformation du monde, à commencer par les chaînes satellites arabes pétrolières, ne pourront changer les faits et présenter l’invasion et l’agression comme une libération. L’Irak est l’Irak ; il l’était avant Saddam Hussein et le restera après lui (…) L’arrestation du président Hussein bénéficiera peut-être au président américain dans ses apparitions télévisées et ses feux d’artifice médiatiques, mais en fin de compte telle sera la plus grande leçon que les Irakiens auront enseignée au monde. Qui vivra verra ! (16)
Battr Mohammed Ali Wardam écrit : « Lors de la prochaine étape, la véritable résistance irakienne se lèvera, et sous sa bannière se réuniront tous les Irakiens qui ont hésité à la rejoindre en raison de la propagande qui laissait croire c’était une résistance baasiste pro-Saddam (…) » (17)
La presse palestinienne
Dans un éditorial, le quotidien palestinien Al-Qods publie : « (…) L’événement reflète la fragilité des régimes arabes, desquels de larges secteurs de la population se sont détachés. La vision [de l’arrestation] de Saddam Hussein (…) demeurera parmi les visions douloureuses de l’histoire, vision qui atteste de l’humiliation et de l’atrophie où la nation arabe est tombée en conséquence des désaccords, des luttes [internes] et de la poursuite d’intérêts [privés] (…)
Le plus triste et le plus honteux est que la destitution du régime et l’arrestation de Saddam Hussein sont le fait des forces de l’occupation. Si l’opération avait été exécutée par des Irakiens, elle n’aurait pas provoqué un tel émoi. Tous les futurs [actes de] résistance en Irak seront une réaction naturelle à la profanation de la souveraineté irakienne (…) » (18)
L’émergence de théories de complot
Si la plupart des journaux ont rapporté en détails la capture de Saddam, des « théories de complot » ont aussi vu le jour. Abd El-Bari Atwan, directeur du quotidien Al-Qods Al-Arabi, loyal à Saddam Hussein, écrit que l’arrestation de ce dernier « sans aucune résistance, caché sans un sale petit trou, était vraisemblablement une opération théâtrale bien tissée. » (19)
Dans un éditorial, le quotidien saoudien Al-Riyad suggère qu’un complot est en marche : « (…) On peut penser que Saddam était aux mains des Américains et que son apparition publique était un spectacle destiné à neutraliser une situation explosive, et à apaiser la pression psychologique et militaire, en donnant un nouvel élan au président américain au moment même où il en avait le plus besoin (…) » (20)
Le quotidien saoudien Okaz imagine que la seconde femme de Saddam, Samira Al-Shahbandar, qui réside au Liban sous une fausse identité avec le seul fils encore vivant de Saddam, Ali, a peut-être fourni l’information ayant conduit à l’arrestation de son mari. « Il est possible », dit le journal, que « contre la tête de son mari, elle reçoive la récompense de 25 millions », offerte par les Etats-Unis pour une information menant à l’arrestation ou à l’exécution de Saddam. » (21)
Ce qui pourrait accréditer cette théorie est une interview de Samira Al-Shahbandar, fortuitement parue dans le Sunday Times du 14 décembre, et résumée dans Al-Sharq Al-Awsat, journal édité en arabe à Londres. Al-Shahbandar révèle que Saddam était en contact téléphonique avec elle environ une fois par semaine. C’est l’information qui a conduit Okaz à penser que ce sont ces appels téléphoniques qui ont dirigé les Américains jusqu’à Saddam. (22)
Le quotidien irakien Al-Zaman cite un Palestinien de Cisjordanie convaincu que Saddam anticipait son arrestation, en raison d’un accord conclu avec les Américains par des intermédiaires. (23) Une personne interviewée à Tikrit, ville de Saddam, s’est dit pour sa part convaincue que Saddam avait été « drogué » avant son arrestation, car « c’est un lion qui demeurera un lion. » (24)
[1] Al-Zaman (Irak), le 15 décembre 2003.
[2] Al-Sabah (Bagdad), le 15 décembre 2003.
[3] Al-Sabah (Bagdad), le 15 décembre 2003.
[4] Al-'Ahd Al-Jadid (Bagdad), le 15 décembre 2003.
[5] Al-Nahdha (Bagdad), le 15 décembre 2003.
[6] Bagdad, le 15 décembre 2003.
[7] Al-Taakhi (Bagdad), le 15 décembre 2003.
[8] Al-Ahd Al-Jadid (Bagdad), le 15 décembre 2003.
[9] Al-Rassed Al-Iraqi (Irak), le 15 décembre 2003.
[10] Al-Hayat (Londres), le 15 décembre 2003.
[11] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 15 décembre 2003.
[12] Al-Ahram (Egypte), le 15 décembre 2003.
[13] Al-Ahram (Egypte), le 15 décembre 2003.
[14] Al-Watan (Arabie Saoudite), le 15 décembre 2003.
[15] Al-Watan (Arabie Saoudite), le 15 décembre 2003.
[16] Al-Dustour (Jordanie), le 15 décembre 2003.
[17] Al-Dustour (Jordanie), le 15 décembre 2003.
[18] Al-Qods (Autorité palestinienne), le 15 décembre 2003.
[19] Al-Qods Al-Arabi (Londres), le 15 décembre 2003.
[20] Al-Riyadh (Arabie Saoudite), le 15 décembre 2003.
[21] Okaz (Arabie Saoudite), le 15 décembre 2003.
[22] L’interview de Shahbandar a paru dans Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 15 décembre 2003.
[23] Al-Zaman (Irak), le 15 décembre 2003.
[24] Al-Jazira, le 15 décembre 2003.
Par Email (Email) le vendredi 19 décembre 2003 - 18h23: |
Communiqué
Les Berbères de France se félicitent de la décision de Jacques CHIRAC de suivre certaines recommandations du rapport STASI sur la Laïcité. La religion est une affaire de conscience et de spiritualité individuelle qui n’a pas à être étalée, revendiquée, dans l’enceinte scolaire, espace de formation du futur citoyen.
Parce que nous savons qu’une telle loi protégera l’avenir professionnel de ces filles au sein de leurs familles parfois très conservatrices, nous nous en félicitons.
Parce que nous sommes sûrs que la France s’engage ainsi sur la bonne voie : amener l’Islam au débat et à la modernité. C’est à cette condition, que cette religion aura toute sa place dans la République. Dans une démocratie, la République s’impose à tous, pas la religion.
Parce que nous savons qu’une telle loi protégera les filles contre la pression des groupes politico-religieux. Des groupes qui avancent dans nos cités, dissimulés derrière « le voile » de la démocratie. Cette pression se manifeste, pour elles, dans la rue, dans les supermarchés,… Des jeunes filles viennent dans nos associations nous rappeler qu’elles sont insultées, violentées, traitées d’impudiques parce qu’elles ne portent pas cette tenue recommandée, leur dit-on, par l’islam. L’école, espace laïc par excellence, est ainsi devenue, après des années de cécité, un lieu où le prosélytisme islamique prolifère. Et des enfants d’expliquer à leurs parents « que leur pratique de l’islam n’est pas la bonne » parce que trop vieillotte, trop tolérante. Notre fédération, forte de 22 associations adhérentes, a toujours regretté le manque de vigilance et de réaction ferme de l’Etat en général et de l’administration scolaire en particulier face au fléau rampant de l’intégrisme islamique. A titre d’exemple, dans les cantines, et selon les propos de mamans adhérentes de nos associations, on tolère de plus en plus le regroupement des élèves en fonction de leur « religion supposée ». Parfois, de très jeunes élèves incapables de réagir se voient attribuer un menu « musulman », c’est à dire sans porc, sans même en avoir fait la demande expresse et parfois à contre sens des recommandations des parents. Est-ce à l’enfant de demander devant ses camarades un menu « normal » ? Cette « discrimination » ne se fonde que sur le nom patronymique ou pire sur le faciès de nos enfants. Il en va de même à propos des statistiques sur le nombre de musulmans en France. Selon tous les organismes de sondages, de recensement que nous avons pu contacter, ces chiffres ne peuvent être que des approximations effectuées d’après les pays d’origine. Et l’on englobe alors derrière ces chiffres les pratiquants, les non pratiquants, les athées, les juifs, les chrétiens,…..
Ces groupes politico-religieux, nous donnent tous les jours de nouveaux porte-parole pour propager une idéologie qui nulle part n’a fait le bonheur de l’Islam lui-même et a fortiori du citoyen. Le dernier en date est Tariq Ramadan, prédicateur messianique le matin et intellectuel cathodique le soir. Lui et ces groupes de pression vendent la reconnaissance communautaire des musulmans comme une ouverture citoyenne. Il a l’art, depuis la Suisse, de donner des cours de citoyenneté française. Tariq Ramadan est homologué y compris par le forum Social Européen, un label de qualité démocratique. Il ne dénonce jamais les entraves diverses à l’émancipation des « citoyennes ». Le plus important d’entre les pionniers de l’islamisme politique que Tariq Ramadan décrit dans ses conférences et ses écrits comme les acteurs du réformisme musulman est l’égyptien Hassan El Banna. Il est le fondateur des frères musulmans, groupe théologique fondamentaliste qui s’est donné pour objectif de politiser l’islam au-delà de l’aspect piétiste et utiliser la religion musulmane comme une identité légitimant la lutte politique. Cette association des frères musulmans avait une branche militaire, l’Organisme secret, pratiquant le terrorisme. Voilà qui est Tariq Ramadan, dernier des porte-parole de ces groupes imposant le voile aux filles de nos banlieues. Finalement, à la télévision, ce sont l’extrême-droite française et l’intégrisme islamique qui ont donné la contradiction au ministre de l’intérieur.
Nous oeuvrons chaque jour à faire avancer les consciences, mais nous restons complètement effarés par les contre-vérités et les approximations qui se dégagent de certains débats, de certains discours médiatisés et donc médiatiques. Nous ne sommes, ainsi, comptabilisés qu’à travers une supposée appartenance religieuse. Notre identité ne saurait se résumer à un simple assujettissement religieux bien au contraire. Nous prenons part aux actions politiques, syndicales, culturelles de notre pays. Nous préférons centrer nos actions pour l’éducation populaire et contre les discriminations. Dans les faits, la religion ne prend pas plus de place, quand elle en prend, que toutes les autres facettes de notre héritage culturel. Par tradition, la société française voit le recul du sacré vers les sphères privées, les radicaux islamistes quant à eux militent pour toujours plus de sacré, plus de communautarisme.
Le 21 avril 2002 nous a convaincu qu’il importait de donner désormais une autre image des populations issues de l’immigration. Parce que notre pays est la France, ses intérêts sont les nôtres et nos intérêts sont les siens.
Areski SADI,
Président de la FACAF (Fédération des associations de Culture Berbère de France)
Par Claudia (Claudia) le vendredi 19 décembre 2003 - 18h18: |
Le pape approuve Mel Gibson
Le pape a confirmé que The Passion of Christ, le film controversé de l'acteur sur les douze dernières heures de la vie du Christ, était conforme à la réalité.
Il y a une dizaine de jours, le pape Jean-Paul II a vu dans ses appartements privés le film de Mel Gibson en compagnie de son secrétaire polonais, l'archevêque Stanislas Dziwisz. Le souverain pontife s'est dit touché par le long métrage.
De nombreuses organisations chrétiennes sont du même avis, puisqu'elles ont affirmé que le film de Mel Gibson était fidèle aux Evangiles. Il était malgré tout controversé. Des groupes juifs avaient peur que ce film attendu dans les salles en février provoque un regain d'antisémite en désignant les autorités juives comme largement responsables de la mort du Christ.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 19 décembre 2003 - 15h55: |
Voici la vraie democratie.
Subj: Religious freedom
Date: 12/19/03 6:44:23 AM Eastern Standard Time
From: Mirodirect
To: Mirodirect
December 19, 2003
U.S. Chides France on Effort to Bar Religious Garb in Schools
By CHRISTOPHER MARQUIS
ASHINGTON, Dec. 18 The Bush administration on Thursday gently criticized a French proposal to ban head scarves and other conspicuous religious items from the public schools, saying that such displays constitute "a basic right that should be protected."
In the first public comment by a United States official about the controversy, John V. Hanford, the administration's top-ranking official on issues of religious freedom, took issue with President Jacques Chirac's call for legislation to prevent the wearing of head scarves for Muslim girls, large crosses for Christians and skullcaps for Jewish boys.
"A fundamental principle of religious freedom that we work for in many countries of the world, including on this very issue of head scarves, is that all persons should be able to practice their religion and their beliefs peacefully, without government interference, as long as they are doing so without provocation and intimidation of others in society," Mr. Hanford said.
Mr. Hanford said that as long as people were wearing such items "as a heartfelt manifestation of their beliefs" rather than as a provocative act "this is, we believe, a basic right that should be protected."
Mr. Chirac's proposal on something so seemingly mundane is at the heart of a widening debate in France and some other European nations over how to maintain secular or Christian traditions as growing populations of Muslim immigrants seek to maintain their own ways. Mr. Chirac called the Muslim veil a sign of "religious proselytism" and some prominent French intellectuals have identified it as an emblem of the oppression of women.
A French official voiced dismay Thursday at Mr. Hanford's remarks.
"Very often there are debates on the pledge of allegiance or other religious issues in the schools," the official said. "Never have you heard a French diplomat comment on an internal debate in the United States."
Mr. Hanford was speaking as he released the government's annual report on religious freedom, which Congress mandated in 1998. The report criticized another secular ally, Turkey, for its ban on wearing Muslim religious dress in government facilities.
Turning to Saudi Arabia, a close ally, the administration repeated a longstanding assertion: "Freedom of religion does not exist."
The administration expressed some concern about Afghanistan, where American forces routed the fundamentalist Taliban government after the Sept. 11, 2001, attacks. As Afghans convene in a loya jirga to prepare a new constitution, Mr. Hanford noted that they had incorporated language that could prove troublesome to religious minorities.
As it now stands, "freedom of religion is neither denied, but it's certainly not fully guaranteed," Mr. Hanford said. The administration's goal, he added, is to ensure "that we don't wind up with Taliban Lite."
Source The New York Times Company
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 19 décembre 2003 - 15h40: |
Cher ami Eden,
Si je peux intervenir,tu taquines notre ami Taoufik qui est notre ancien collegue.
Peut importe que les enfants de la Tunisie accepte ou pas 2 jours de fetes.
Taoufik n'est meme pas de Tunisie
Hag Sameah
Emile
Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 19 décembre 2003 - 10h24: |
3 breves de l'Ambassade d'Israel a Paris :
Le prix Wolf décerné à Barenboim et Rostropovitch
(Source : Haaretz 15/12/03)
Le prix Wolf 2003 sera décerné à deux musiciens, Mstislav Rostropovitch et Daniel Barenboim, a annoncé la Ministre israélienne de la Culture Limor Livnat.
Le prix Wolf est attribué tous les ans à cinq scientifiques et artistes pour leur "contribution particulière à l’humanité et pour les relations amicales entre les peuples".
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L'Hôpital Schneider de Petah-Tikva accueille un colloque franco-israélien de génétique médicale
Du 13 au 15 décembre 2003, près de 40 spécialistes français et israéliens participeront à un colloque de génétique médicale à l’hôpital Shneider de Petah Tikva.
Ce congrès sera l’occasion de présenter les dernières avancées des chercheurs des deux pays dans des domaines telles que l’identification des gènes de maladies héréditaires ou la mise en place de génopôles (plateformes offrant des outils aux chercheurs dans le domaine de la génétique).
L’une des spécificités de la recherche génétique en Israël tient à sa population très hétérogène, et au fort taux de consanguinité dans certains segments de la population (notamment arabe et ultra-orthodoxe). "Le traitement médical des maladies génétiques en Israël peut aisément s’appliquer en France, qui rencontre les mêmes problèmes de consanguinité au sein de certaines populations immigrées", a déclaré le professeur Joël Zlotogora de l’université hébraïque de Jérusalem, qui présentera le travail effectué à ce sujet sur les Bédouins à Beer Sheva .
Le congrès est parrainé par l’Ambassade de France en Israël. Il s’agit du premier événement de préfiguration d’un grand programme de coopération scientifique dans le domaine de la génétique médicale entre la France et Israël.
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Le Club Med d’Eilat rouvre ses portes
(Source : FranceIsraël.info)
Près de trois ans après sa fermeture, le Club Med d’Eilat (Coral Beach) va rouvrir ses portes. Le Club sera géré conjointement par trois partenaires : Club Med, la chaîne hôtelière Fataël et le groupe des Frères Offer. Selon François Salomon, le directeur du Club Med-Europe, la décision de rouvrir le Coral Beach a été prise suite aux demandes répétées de clients français et européens. Au Club Med, on est convaincu que de nombreux touristes français viendront passer leurs vacances dans ce Club-Med qui sera entièrement restauré et inauguré en avril 2004.
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Shabbath shalom et "Hag Ourim Sameah" !
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le vendredi 19 décembre 2003 - 10h06: |
Hag Ourim Sameah a tous les participants et tous les visiteurs d Adra . Que la lumiere regne dans nos vies et sur ce forum . Qu on essaye chacun a notre niveau de nous respecter et de nous ecouter . De la discussion jaillit la lumiere ... de l ecoute , la comprehension ... Bonne fete a tous
Voici une image:
Par Lucia (Lucia) le jeudi 18 décembre 2003 - 22h05: |
Chers amis Harissiens; lors de mon court passage a Paris
du 28 au 31/12 apres une visite de famille a Blois, j'aimerai
bien rencontrer plusieurs d'entre vous; apres maints
changements et toute l'aide de mes ami/es des chatrooms,
et plusieurs e-mails, et coups de tel. a Paris, on me
recommande:
Premier Rendez-vous:
1)VIADUC, 43 Ave. Daumesnil
75012, 100 m de Gare de Lyon;
le Lundi 29/12 des 18H30.a Paris
Deuxieme Rendez-vous:
2)Pour ceux qui ne peuvent pas me joindre le 29, j'ai
telephone a "Chez Leon" (mon premier choix des le debut)
ils ont repondu et sont ouverts.
Donc:
30/12 des 18h Chez Leon
25 rue de Lyon, 75012, tel. 1 43 43 60 22
J'aurai aussi du temps pour des visites individuelles si ces
dates ne conviennent pas.
Je serai deja en route des mardi le 23/12. Mon e-mail jusqu'a
la est: cmimi@hotmail.com.
Shabbat Shalom et Joyeux Hanoukah a tous.
Lucia
Par Lapid (Lapid) le jeudi 18 décembre 2003 - 22h12: |
Notre ami saddam ou le bal des Faux-culs
Vu sur Arte le 17 decembre 2003 :
Notre ami Saddam
Voir ce documentaire sur le site suivant :
http://www.amgot.org/hist/