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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Decembre 2003: Commentaires de Decembre 2003: Commentaires de Decembre 2003: Archive jusqu'au 22/décembre/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le mardi 23 décembre 2003 - 07h45:

Faisons un peu d'histoire Qui sont les arabes .Les arabim ou aravim etaient les semites paiens au porte du desert arabique donc portant leur nom peuple proche des judeens Yahoudi et de meme culture non observant du monotheisme juifs ou plutot hebreu Vivant dans le desert ils ont migré dans la peninsule arabique se mariant avec des tribus varies venant de Malabar des indes d'Afrique Mohamed a eu le genie de les unifiér autour d'une religion proche du monotheime moral existant le judaisme.Dans le makresh seul existait
jusqu'au 7°siecle des juifs des chretiens des zaroastres et des paiens greco romains Du 7°siecle au 12° siecles l'islam a été influencé par les cultures religieuses philosophiques scientifiques architecturales de cette espace Age d'or qui s'est terminé par la Dimmhitude et arrive la regression de l'slam.L'islam se modernisera et nourrira ses enfants quand il rentrera dans un nouveau Age d'or du partage des cultures et des savoirs car autrement combien de barques vers l'occident de pauvres vont vouloir accoster et ce n'est pas par la colonisation par le voile de l'Europe que l'evolution se fera car il y aura choc des civilisations et peut etre le vrai Apocalypse UN JUIF QUI A GRANDI PRES ET AVEC LES ARABES RELIGIEUX QUI AIME LEUR QUALITE ET CONNAIT LEUR DEFAUT ... INTELLECTUELS ARABES VOUS SEUL vous POUVEZ PRECHER LA VERITE A LA PLACE DES FAUX IMMAMS INCULTES QUI ABETISSENT VOS VALEURS

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 23 décembre 2003 - 08h31:

pour Bekhor !!!
cas = cuillere a soupe
pour que tu puisses faire ces beignets avant le fin de hanouka !!! bonnes fetes

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 23 décembre 2003 - 05h27:

L’hospitalité musulmane ne prescrit-elle pas:
” Def Enbi Tlatayam”? (L’invité du prophète est de trois jours, ce qui veut dire que toute personne invitée a la garantie de sécurité pendant trois jours.)

Donc le ministre des affaires étrangères d’Egypte Monsieur Ahmed Maher ne méritait-il pas au moins cette hospitalité du prophète? Encore plus, dans une mosquée aussi prestigieuse que la al Aqsa?

La visite de Sharon à l’extérieur de cette même mosquée l’avait soit-disant souillée. Le fait d’essayer une atteinte contre un invité à l’intérieur-même de cette mosquée ne represent-elle pas une souillure? Encore plus lorsqu’il s’agit du troisième lieu sacré de l'Islam et ils avaient usé des chaussures comme arme. N’est-ce pas aussi une insulte contre l’Islam?

"Yeziou Brabi Mel hadra fargha", (Arretons pour l'amour de Dieu, les paroles vides.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 23 décembre 2003 - 04h01:

Nao, Ma fille je t'aime bien tu le sais. Mais je me dois de te répondre par une question:
"Depuis quand doit-on choisir entre la religion et le travail?

C'est ça la démocratie. Les Juifs se sont battus pendants des siècles pour expliquer au monde que le fait d'être de religion israélite ne touche pas au patriotisme ni à la fidélite pour son pays.

Je ne crois pas que les femmes desquelles vous parlez abusent de leur droit de citoyennes, car effectivement elles aiment la France et ses avantages. Sinon elles ne seraient pas restées en France.

A part cela nos Juifs avec kippa et chapeau noir n’auraient-ils pas aussi le droit de travailler?

C’est la vraie liberté d’expression.

Si toutefois la France se declarerait pays démocratique chrétien, alors ni les Juifs ni les autres religions n’auront le droit de vivre à leur façon..Heureusement qu’en 1789 la France s’est déclarée démocratique sans distinction de la religion.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 22 décembre 2003 - 21h20:

Ahoda le voile!

Non mais que veulent-elles ces bonnes femmes?????
Elles nous e......t avec leur voile!

1/ Elles veulent porter le voile (anti-these du desir de contact avec "l'etranger") mais veulent aussi revendiquer le droit a travailler en contact avec le public (administration, postes, banques...). N'est ce pas contradictoire?
Elles peuvent pas avoir le beurre et l'argent du beurre!
Ne dit-on pas boire ou choisir il faut choisir????

2/ Elles ont le culot de defiler sur fond de Marseillaise, drapeaux tricolores et cartes d'electeurs a la main! De qui se fout-on? elles nous prennent vraiment pour des imbeciles a vouloir nous faire croire que elles aiment la la France, sa Republique et toutes ses valeurs (qu'elles sont les 1eres a violer)!!!

3/ Elles chantent la Liberte?? Quelle ironie! Elles meme ne sont pas libres mais que des pions manipules de maniere abjecte par les hommes de leur tribu!

4/ On peut aspirer a etre libre de pratiquer sa religion a condition de ne pas asphyxier son voisin!!! Ne dit on pas "La liberte de chacun s'arrete la ou commence la liberte de l'autre"?! Il n'y pas de LIBERTE ABSOLUE!

Conclusion: Qu'elles aillent porter le voile a Alger ou a Ryad (ds leurs pays oui car qu'on essaye pas de nous faire croire que ces femmes se considerent comme francaises!!! leur pays c'est l'islam pas la France- sorry si je choque les ames sensibles....)!

Les pays musulmans ne manquent pas helas sur cette planete....
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Autre Reaction (que je partage) d'une Francaise recue de la Coordination des Liberaux de France.

Une "manif" "pour le voile", ce dimanche......

Le discours du Président, emprunt de toute la majesté qui sied à notre Etat et unaniment salué comme tel, devait donc mettre un terme à toute ambiguité.Notre Histoire, notre culture, nos moeurs et par conséquent, notre République, ne sauraient s'accommoder de la trop grande évidence de telle ou telle appartenance communautaire, pudiquement qualifiée de "religieuse", ressentie par notre communauté comme une agression de ses propres valeurs.Cette pudeur assassine aura au moins servi à révéler l'essence véritable du "mal" dénoncé.Car ce ne sont bien évidemment ni les Chrétiens, les Juifs et la majeure partie des Musulmans de ce pays qui lui (nous) posent problème, mais bien un certain islamisme politique extrêmiste et rampant, parfaitement identifié comme hostile aux valeurs de libertés de l'Occident.Motivé par notre conquête et notre écrasement, comme en témoigne la succession d'attentats qu'il suscite ici et là et plus encore le discours parfois affiché de certains de ses leaders, il cherche, chez nous, à s'imposer insidieusement en utilisant toutes les brèches ouvertes par l'abondance et la complexité de nos règles et la très grande mansuétude de notre Etat. Nous ne saurions remercier assez notre Président dont le discours, en suscitant des réactions telles que la manifestation de dimanche, fera sortir "le loup du bois".

Anne Argillet
Limoges

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Les faits selon reuters:

Une manif parisienne contre l'interdiction du voile à l'école

PARIS (Reuters) - Plusieurs milliers de personnes ont défilé dimanche à Paris pour dénoncer la future loi interdisant les signes religieux ostensibles à l'école et dans le service public.

La manifestation a réuni environ 3.000 personnes selon la préfecture de police de Paris.

Quatre jours après le discours de Jacques Chirac sur le respect de la laïcité en France, le rassemblement était organisé par un groupe de jeunes femmes de Seine-Saint-Denis, mais des participants ont expliqué être venus de Lille, de Tourcoing et même de Grande-Bretagne pour l'occasion.

Brandissant leurs cartes d'identité, leurs cartes électorales ou des drapeaux tricolores, les manifestants sont partis de la place de la République vers 14h30. Samedi, des rassemblements similaires ont eu lieu à Strasbourg et à Avignon.

Le cortège parisien, qui devait rejoindre la place de la Bastille, avance au son de la Marseillaise. Sur les banderoles et les pancartes, on peut lire: "Mon voile, ma voix", "Voile, croix, kippa, laissez-nous le choix" ou encore "La laïcité c'est la cohésion. Légiférer c'est l'exclusion".

Revendiquant le droit à l'expression de leur liberté religieuse, femmes et jeunes filles voilées, venues pour certaines avec poussettes et enfants, pour d'autres en bandes de copines, forment le coeur du cortège.

"Ni frères, ni maris", scandent entre autres les manifestantes, un mot d'ordre qui sonne comme une réplique - volontaire? - au cri de ralliement du mouvement "Ni putes ni soumises".

Regroupés sur les trottoirs ou dans le service d'ordre, de nombreux hommes ont également pris part à la marche, portant, qui un keffieh, qui un calot en crochet, qui un petit ruban vert épinglé en signe de ralliement contre une loi jugée "liberticide".

Vers 15h30, un groupe d'une dizaine d'hommes s'installe sur la terrasse d'un restaurant fermé, boulevard des Filles du Calvaire. Sur la fausse pelouse, une prière s'improvise.

"ILS CREENT LE COMMUNAUTARISME"

"En France, chacun a le droit de dire ce qu'il pense. Ceux qui sont pour cette loi ont parlé, maintenant c'est notre tour", explique Wouassila, l'une des organisatrices du rassemblement.

Lycéenne, portant le voile contre l'avis de ses parents, elle craint que la loi annoncée par le chef de l'Etat pour l'école n'ouvre la voie à des "débordements dans toute la société".

De fait, de nombreux manifestants évoquent l'initiative du maire de Nogent-sur-Marne, qui a annoncé qu'il refuserait désormais de marier toute femme se présentant voilée.

"Ils disent qu'ils refusent tout communautarisme mais ils sont en train de le créer", estime Saliha, d'origine algérienne. Elle n'a jamais porté le foulard, sa fille unique non plus. "Je suis là pour qu'on n'oublie pas que dans 'Liberté Egalité Fraternité', il y a liberté", explique-t-elle.

"Quand il y a un acte antisémite, on dit que c'est l'ensemble des Français qui est visé mais quand c'est un acte islamophobe, ça ne concernerait que les musulmans?", s'interroge un homme d'une trentaine d'années, calicot vert épinglé sur le bonnet. "Ce que l'on veut, c'est que tout le monde soit traité de la même façon. C'est ça la République".

Fanny, yeux bleus et voile pourpre, est "née en France d'un père né à Menton, d'une mère née à Cherbourg". Convertie à l'islam quand elle était au lycée, elle est "particulièrement remontée contre les médias et les politiques".

"Certains ont fait un parallèle avec l'immigration, mais si on me dit aujourd'hui 'tu vas pratiquer ta religion dans ton pays', mon pays c'est la France, alors où je vais?".

Un peu plus loin, une jeune femme portant un grand manteau noir et un foulard gris, brandit sa pancarte bien haut: "Si j'avais voté Le Pen, je ne serais pas surprise".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 22 décembre 2003 - 22h47:

Bbekhor, Madame Esther, voulait dire deux CASIERS D'huile ET DEUX KASI ....:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le lundi 22 décembre 2003 - 21h07:

Chére Esther merci pour la recette.

Mais est ce que je peux savoir c'est quoi:

2 càs d'huile et 2 càs de brandy?

Je n'arrive pas à comprendre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 22 décembre 2003 - 19h33:

Reponse unanime de l armee a la lettre des reservistes de la "Sayeret Matkal " unite d elite Israelienne , ou ont servi par le passe Ehud Barak et Benjamin Nathaniaou , le chef d etat major Booguy Ayalon a declare ... il est impensable que des reservistes qui n ont presque jamais servi en Judee Samarie utilisent leur incorporation passee dans l armee pour faire passer des idees politiques . L armee ne doit plus etre melee a ce genre de protestations . Les soldats actuels de Sayeret Matkal , se desengagent totalement de cette lettre .
Il ne faut pas tout melanger , depuis la lettre des reservistes pilotes , de trop nombreux reservistes utilisent leur passe militaire pour faire entendre leurs idees politiques . C est une mauvaise utilisation de leur passe militaire souvent d ailleurs tres fourni .
Bibi et Barak ont tous les deux declares etre choques par ce mouvement et que les signataires devaient etre poursuivis pour atteinte a la securite de l Etat .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 22 décembre 2003 - 18h42:

Breakings (info # 012212/3) [scoops]

18h 08 heure d’Israël © Metula News Agency



Le Ministre égyptien des affaires étrangères agressé par des Palestiniens à la mosquée Al-Aksa



Le ministre Ahmed Maher, en visite officielle en Israël, a été sérieusement molesté alors qui venait se recueillir sur l’esplanade des mosquées-mont du temple. Une foule de Palestiniens enragée l’a traité de traître, l’accusant de "parler avec les Juifs au lieu de les combattre". Le ministre cairote s’est écroulé sous la poussée des assaillants palestiniens et a du être transporté d’urgence, en ambulance, vers l’hôpital Hadassah. Il a reçu les premiers soins dans le véhicule de l’étoile rouge israélienne et ses jours ne semblent pas en danger.



A la Ména, on ne s’étonne guère de l’occurrence de ce grave incident. On garde en effet en mémoire, que les Egyptiens avaient menacé les représentants des différentes factions palestiniennes réunies tout récemment au Caire, de raviver leurs relations avec Israël, au cas où elles refuseraient de s’engager sur la voie d’un cessez-le-feu global avec leur adversaire.



Suite à l’impossibilité à faire entendre raison aux Palestiniens, les Egyptiens ont donc mis leurs menaces à exécution. La visite de Maher à Jérusalem, habituellement l’un des plus grands ennemis d’Israël sur le front diplomatique, constituait le premier acte du réchauffement entre les deux pays. Durant l’entretien qu’ont eu, ce matin, Maher et Ariel Sharon, le premier depuis plusieurs années, il a notamment été question du retour de l’ambassadeur d’outre Canal de Suez à Tel Aviv, ainsi que d’une prochaine rencontre entre messieurs Moubarak et Sharon.



Il semble que l’accueil fait à Ahmed Maher à la mosquée Al-Aksa était un autre coup médiatique bien préparé de la part des exécutants de Yasser Arafat. Une sorte de réponse du berger à la bergère, se situant autour du refus, de la part du reclus de la Moukata, de mettre un terme à l’Intifada et de s’engager sur la feuille de route, devant aboutir à la solution des deux Etats pour deux peuples.



L’agression de cet après-midi, c’était la façon qu’avaient ces Palestiniens, de montrer au monde arabe à quel point ils détestent toute idée de paix consensuelle et de cessation des violences.



Affaire de l’île grecque : Les Sharon s’enfoncent dans leurs mensonges



Lors de ses interrogatoires, devant les policiers, pas plus tard que la semaine dernière, le député Omri Sharon, fils du Président du Conseil en exercice, a toujours affirmé ne jamais avoir rien eu à faire avec l’affaire de l’île grecque.



C’est pour cela qu’un film vidéo diffusé aujourd’hui en Israël fait l’effet d’une véritable bombe médiatique. Sur ce film, tourné en octobre 99, à l’insu d’Omri Sharon, on voit et on entend ce dernier confier au directeur d’une société de sécurité : "si le projet de l’île grecque marche, il y aura assez d’argent pour nous payer tous et pour nous sortir d’ici !"



Sur le même document filmé, Sharon mentionne plusieurs projets douteux du businessman David Appel, leur accolant la mention de "corrompus". Plusieurs mois plus tard, le même responsable de la société de sécurité rencontrera Ariel Sharon et son autre fils Gilad. Selon des sources informées attenantes au pouvoir judiciaire, il semble que les enquêteurs sont désormais persuadés de la culpabilité du clan Sharon tout entier dans cette affaire.



Rappelons brièvement que l’affaire dite de "l’île grecque" se rapporte à une transaction illégale alléguée, qui aurait lié l’homme d’affaires David Appel au clan Sharon. Selon les soupçons de la police et de l’appareil judiciaire, Appel aurait versé d’importantes sommes d’argent aux proches d’Ariel Sharon afin que celui-ci, alors respectivement ministre des affaires étrangères et ministre de l’infrastructure nationale, obtienne des autorités grecques, qu’elles avalisent la cession de l’île à Appel. L’homme d’affaires entendait y construire un important centre touristique.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Omega (Omega) le lundi 22 décembre 2003 - 18h41:

Treize réservistes de l'unité d'élite de Tsahal annoncent qu'ils ne serviront plus dans les Territoires palestiniens

JERUSALEM (AP) - Treize réservistes des troupes d'élite de l'armée israélienne ont annoncé dimanche leur décision de ne plus participer aux opérations menées en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, selon les media israéliens, reflétant ainsi le malaise dans les rangs de Tsahal vis-à-vis de la politique de l'Etat hébreu dans les Territoires palestiniens.

Ces réservistes, parmi lesquels figurent trois officiers, de l'unité "Sayeret Matkal", ont signé un courrier adressé au Premier ministre israélien Ariel Sharon dans lequel ils déclarent ne plus pouvoir "garder plus longtemps le silence".

Selon eux, les activités de Tsahal privent "des millions de Palestiniens de leurs droits" et mettent en danger "le destin d'Israël en tant que pays juif, sioniste et démocratique". Un exemplaire a été envoyé à l'Associated Press.

Le cabinet d'Ariel Sharon n'a pas réagi officiellement. L'armée a pour sa part diffusé un communiqué d'une seule phrase critiquant les soldats pour avoir "utilisé leur uniforme et le nom de leur unité pour exposer leurs opinions politiques".

"Sayeret Matkal" est la plus prestigieuse unité de Tsahal. Ses membres agissent la plupart du temps à l'étranger, mais rarement dans les Territoires palestiniens. L'ancien Premier ministre Ehoud Barak l'a commandé et un autre chef de gouvernement, Benyamin Netanyahu, y a servi.

En septembre dernier, 27 pilotes de réserve ou à la retraite de l'armée avaient envoyé une lettre semblable à Ariel Sharon. Plusieurs centaines de soldats israéliens ont déjà refusé de servir en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, et ont été condamnés à des peines de prison ferme. Mais une telle initiative des troupes d'élites est rare. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le lundi 22 décembre 2003 - 13h16:

3 - L'AVENUE JULES FERRY

Nous sommes à la fin du XIXème siècle. Le décor de l'avenue Jules Ferry est implanté. A droite et à gauche, de belles façades d'inspiration néo-classique, néo-mauresque, art nouveau ou arabisante.
Il est dimanche. Les fidèles se pressent vers la cathédrale Saint-Vincent-de-Paul, construite sur l'emplacement d'une ancienne chapelle et d'un cimetière catholique. On dit que pour pouvoir ériger un si gros édifice sur un terrain aussi marécageux, il fallut d'abord enfouir dans la vase quelque 2400 troncs de sapins norvégiens.
Sur le deuxième terre-plein de l'avenue, une estrade est dressée. Et comme chaque dimanche, des séances de musique, patronnées par le commandant militaire de la place, y ont lieu.
La troupe du 8ème tirailleur ou du 4ème zouave en tenue d'apparat y donne un concert de musique classique qui va durer jusqu'au crépuscule. Ces concerts avaient beaucoup de succès et on applaudissait vigoureusement entre les morceaux.
* LES BRUITS DE LA VILLE
De tous côtés, ce sont des rues animées. A pied ou en calèche, une foule bigarrée se presse aux représentations qui sont données dans les théâtres de la capitale; là se produisent artistes et comédiens venus de France ou d'Italie. On assiste aux opéras et opérettes, aux concerts et récitals, puis on prend d'assaut les brasseries et les cafés où de petits orchestres jouent de la musique légère.
Le journaliste et néanmoins ami Mohamed Bergaoui 1 qui a écrit un livre agréable et très bien documenté sur l'histoire du tourisme tunisien, nous donne une description saisissante de l'animation à l'avenue Jules Ferry :
«Le Casino de Tunis constituait certainement l'endroit le plus fréquenté de la capitale. Par son importance et son élégance architecturale, ce casino pouvait rivaliser avec les établissements du même genre des plus célèbres stations balnéaires françaises.
Edifié sur l'avenue Jules Ferry et l'avenue de Carthage, il occupait une superficie de cinq mille mètres carrés. Quant au jardin d'hiver, jouxtant le café du casino, il était qualifié de véritable serre princière dans laquelle on trouvait les plus beaux arbres et les plus rares plantes du sol africain».
Dans le café du Casino il y avait plusieurs salons pour les jeux de cartes, d'échecs ou de jacquet. Les serveurs y étaient de classe, genre maître d'hôtel au visage glabre et guindé.
* TUNIS CHANTE ET DANSE
Poursuivons avec Albert Canal 2 qui nous donne une foule d'informations sur l'animation de l'avenue :
«On dansait beaucoup dans les salons du 1er étage du café de Paris; on dansait à la société philharmonique, au café du Cercle, à l'hôtel Africain.
Les bals de l'Alliance française étaient particulièrement courus. On dansait, enfin, beaucoup aux mardis de Mme Massicault qui s'ingéniait par des causeries, par des concerts et des sauteries à distraire ses compatriotes.
A l'époque, on dansait le “One Step”, sorte de marche rythmée qui venait d'Amérique et qui était très à la mode en même temps que le “Fox trot”, autre danse qu'on définissait comme étant très gracieuse se basant sur une marche rythmée et sur des anciens pas de Polka».
Flânons encore, et nous aurons «la Brasserie Lorraine», les amateurs y allaient déguster de la bière blonde servie dans les grandes chopes. En été, un orchestre féminin en costume folklorique y jouait chaque soir des valses de Strauss telles que le Beau Danube Bleu.
Les cafés-concerts étaient très courus, et Tunis qui jouissait d'un orchestre symphonique depuis 1872, comptait un grand nombre de ces cafés dont nous citons : l'“Olympia”, le “Café univers”, le “Cabaret du Chat noir”, le “Caveau tunisien”, le “Ba-ta-clan”, etc.
La rue Thiers (actuellement Ibn Khaldoun) était comparée à la rue Pigalle, on y comptait plusieurs boîtes de nuit : le “Grand Ecart”, “le Lido”, “Shaherazade”, “les Variétés”…
* CARNAVAL ET FANTASIA
Le temps passe, nous sommes à la belle époque, après la Première Guerre mondiale, et Mohamed Bergaoui nous renseigne sur l'animation de l'avenue :
«Des carnavals étaient organisés chaque année par “le Comité Permanent des Fêtes de Tunis”. Son objectif était de créer à Tunis la joyeuse tradition de ce carnaval qui donne à Nice son afflux d'étrangers et de curieux.
On organisait la “fête des fleurs” et il y avait des batailles de fleurs ainsi décrites : Sur les tribunes une ruée amusante de jeunes gens et de brillants officiers qui maniaient fleurs et confettis avec aisance et grâce. Les dames devant cet assaut durent quitter les tribunes; elles participèrent à la bataille générale avec beaucoup de vivacité… et rien n'était plus pittoresque que cette mêlée autour des voitures et des attelages, parmi la lumière et les parfums.
Par ailleurs, des meetings aériens attirant une foule de plus de dix mille personnes sans compter les exhibitions d'acrobates, de jongleurs et autres illusionnistes».
On organisait également des spectacles de Fantasia, et la foule des grands jours venait admirer la richesse des costumes, la beauté des chevaux arabes, la magnificence des harnachements, et surtout les acrobaties des cavaliers émérites.
Passons maintenant à l'autre rive de l'avenue. Le cinéma “le Régent” et le “Café de la Boule Blanche” ont cédé la place à l'immeuble du Colisée. A l'intérieur, un café très select : “La Rotonde”. C'est un des lieux les plus élégants de la ville. Les boissons chaudes étaient servies dans des tasses en porcelaine de Limoges, et chaque table était décorée d'un vase rempli de roses. Tous les samedis-soir on y donnait un café-concert.
A l'angle de l'avenue de Paris se trouvait le Paris-Bar. Rendez-vous des turfistes qui pariaient sur les courses tout en sirotant une absinthe ou un amer Picon.
Plus loin, une brasserie de style rustique qui évoquait par sa façade ainsi que par sa décoration intérieure, l'aspect d'un chalet de montagne. Son enseigne, d'ailleurs, «Taverne Guillaume Tell», l'explicitait suffisamment. Les «Galeries de France», magasins spécialisés dans la confection, bonneterie, mercerie, ouvraient leurs vastes portes sous une large marquise de verre, tout contre le flanc de la cathédrale.
Et on observe dans l'avenue une étrange variété de costumes, de types, et de nationalités. Les derniers arrivés sont les Russes blancs. Ces aristocrates ruinés par la révolution bolchevique se réunissaient dans ces cercles fermés et se grisaient de chants et de vodka.
Ils apportaient une musique déchirante, étrange, sensuelle, tantôt raffinée, tantôt sauvage venue des lointaines steppes de Russie et jouée sur une balalaïka. Un air surtout était célèbre à l'époque, il s'intitulait “Les yeux noirs”.
* LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE
Mais les belles choses sont de courte durée. La belle-époque s'acheva brutalement pour la Tunisie le 9 novembre 1942. Ce jour-là, notre pays se trouva pris dans le tragique tourbillon de la Deuxième Guerre mondiale. Le débarquement des nazis plaçait les juifs dans une situation périlleuse, à laquelle ils avaient échappé jusque-là.
Albert Memmi 3 écrit : «Avec les Allemands, la tragédie fut immédiate. Le huitième jour, tous leurs dispositifs en place, ils exigèrent le rassemblement de tous les hommes de 18 à 40 ans pour les diriger vers les camps.
Notre premier réflexe fut de demander conseil et protection à la Résidence générale. A leur stupéfaction, les délégués furent mis à la porte : “Messieurs, leur déclara le résident général, je suis moi-même aux ordres des Allemands”».
Les forces allemandes et italiennes occupèrent Tunis. Dans les rues, il y avait un grand affairement de camions, de chars, de tanks et de canons de la D.C.A.
La population dut faire face à deux problèmes immédiats : se protéger des bombardements et assurer son ravitaillement. On institua des cartes d'alimentation rationnant le sucre, le café, le thé, l'huile et le savon. Les grands magasins, tels Monoprix ou Magasin Général, n'ouvraient plus que trois jours par semaine, faute de marchandises.
Les juifs furent condamnés à des amendes collectives exorbitantes destinées à secourir les victimes civiles des bombardements. Ils en étaient tenus pour responsables, «la guerre ayant été voulue et préparée par la Juiverie internationale». Pour le faire savoir, les Allemands placardèrent sur les murs de l'avenue des affiches en trois langues.
Les batailles de Tunisie furent terribles, et ce n'est que le 7 mars 1943, que l'armée britannique parvient à délivrer la capitale.
La guerre était terminée, mais tout concourait à ce que la question de la décolonisation dominerait complètement l'immédiat après-guerre.
* A L'AUBE DE L'INDÉPENDANCE
Par l'intermédiaire de Moncef-Bey, la dynastie régnante avait repris le flambeau du mouvement national à la suite de l'emprisonnement des principaux chefs destouriens. Sa destitution par la France allait lui donner l'auréole du martyr, et développer une sorte de culte qui, connu sous le nom de moncefisme, l'entourera jusqu'à sa mort survenue en exil à Pau au mois de septembre 1948. Lamine-Bey lui succédera. Il sera le dernier bey de la dynastie husseinite.
Avec l'avènement de l'indépendance en 1956, et celui de la proclamation de la République un an plus tard, Tunis reprend un rôle de premier plan au sein d'un pays désormais maître de sa destinée.
L'avenue Jules Ferry, jusque là, était restée quasiment inchangée. Elle va bientôt changer radicalement après avoir été baptisée avenue Bourguiba.
Tous les étrangers vont partir, et une immense vague d'exode rural va déferler sur la ville.
……………………
Prochain article : l'avenue Bourguiba
—————
1 - Bergaoui Mohamed - Tourisme et voyages en Tunisie - LES ANNÉES REGENCE - Imprimerie SIMPACT - 1996 - 256 p.
2 - Canal Albert - La littérature et la presse tunisiennes de l'occupation à 1900. Ed. La renaissance du livre. 1924 - 394 p.
3 - Memmi A. - La Statue de Sel, Gallimard. 1972.

* CHRONIQUETTE
LA TOLÉRANCE ET L'HOSPITALITÉ TUNISIENNES
L'Histoire de la Tunisie, depuis 1300 ans, est une des rares histoires qui n'ait jamais enregistré de luttes religieuses.
La Tunisie était, cependant, le pays où se coudoyaient le plus de religions. Au sein d'une même religion, des shismes et des rites différents vivaient côte à côte en pleine harmonie. Les luttes intestines enregistrées n'ont été que des luttes dynastiques.
Les juifs, réfugiés aux confins du Sud tunisien, à cause des persécutions, des dominations antéislamiques, reprirent confiance avec l'esprit de tolérance apporté par les Arabes et remontèrent dans les régions fertiles du Nord. Ils reçurent une organisation autonome pour tout ce qui concernait leur statut personnel et, au point de vue politique et social, les libertés, les droits et les obligations des Tunisiens musulmans…
Cette situation, éminemment favorable au développement de la société non-musulmane, provoqua l'émigration à Tunis de nombreuses communautés juives persécutées par le fanatisme européen : contingents considérables chassés d'Espagne, du Portugal, d'Italie, etc. Et chose remarquable, les juifs tunisiens, en présence de cette immigration, s'y opposèrent énergiquement auprès des pouvoirs publics.
Le gouvernement tunisien ne crut pas devoir faillir à sa politique traditionnelle d'hospitalisé et de tolérance; il fut obligé de partager la population juive en deux groupements distincts : les Tunisiens de souche et les nouveaux venus, et dans l'octroi des libertés, faire deux parts d'ailleurs égales…
Certes, pour un homme de bonne foi, cette large tolérance, dans un pays où l'on cherchera vainement, dans son Histoire, un seul pogrom juif ou chrétien, n'est point le fait d'un peuple arriéré, fanatique ou xénophobe.
Abdelaziz Thaâlbi
La Tunisie Martyre - Dar al-Gharb-al-Islami. 2ème Ed. tirée de l'éd. originale de 1920.

Tahar FAZAÂ

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 21 décembre 2003 - 20h09:

Je signale a tous nos amis d Adra qu une rubrique Hanouka a ete ouverte au Boukha bar ... avec les recettes les coutumes , les chansons etc... nous vous y attendons http://harissa.com/boukhabar/read.php?f=15&i=386&t=386
Il existe aussi une rubrique sur la conference d Hertzelya et le nouveau plan d Ariel Sharon ...
Venez en discuter !!!
http://harissa.com/boukhabar/read.php?f=13&i=95&t=95
Le boukha bar est plein d agreables surprises !!! A bientot
Hag Ourim Sameah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Esther (Esther) le dimanche 21 décembre 2003 - 19h49:

Mes amis voici la recette des souvganiots.
beignets de hanoukka

Ingrédients pour 20 beignets :

500 g de farine
30 g de levure de boulanger
30 g de sucre en poudre
2 càs d'huile
2 jaunes d'oeufs
2 càs de brandy
huile de friture
10 cl de confiture, sans morceaux de fruits
sucre glace
Préparation :
Mettez la farine dans une terrine et formez un puits. Délayez la levure dans 10 cl d'eau tiède avec la moitié du sucre. Laissez reposer 5 mn, jusqu'à ce que la levure lève, puis versez-la dans le puits au milieu de la farine. Ajoutez lentement le reste du sucre, l'huile, les jaunes d'oeufs et le brandy, ainsi que 10 cl d'eau : vous devez obtenir une pâte collante. Pétrissez encore 5 mn, jusqu'à ce que la pâte devienne brillante et élastique. Couvrez-la avec un torchon et laissez-la au repos 1 h 30 à température ambiante ; celle-ci doit doubler de volume. Tapotez la pâte et partagez-la en 3 parts. Etalez chacune des parts sur un plan de travail fariné, jusqu'à ce qu'elles atteignent 1,5 cm d'épaisseur. Découpez des disques avec un verre de 8 ou 10 cm de diamètre. Laissez-les lever encore 15 mn dans un endroit chaud. Pendant ce temps, faites chauffer l'huile dans une sauteuse. Quand elle est bien chaude, plongez-y quelques beignets d'un seul coup, en veillant à ce qu'il y ait suffisamment de place pour qu'ils puissent gonfler. Laissez les beignets frire d'un côté, puis retournez-les afin qu'ils soient bien dorés des 2 côtés. Retirez les beignets de l'huile à l'aide d'une écumoire et laissez-les s'égoutter sur du papier absorbant. Faites chauffer légèrement la confiture de fruits et introduisez-la dans une poche à douille. Lorsque les beignets ont refroidi un peu, fourrez-les de confiture. Poudrez les beignets de sucre glace et servez immédiatement.

Préparation : 30 mn
Repos : 1 h 45
Cuisson : 30 mn
Il est préférable de consommer ces beignet lorsqu'ils sont encore bien frais.


Esther

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 21 décembre 2003 - 19h48:

Très grand discours d'Ariel Sharon à la conférence d'Herzliya. Il s'agit du premier vrai discours volontariste où il est question de donner enfin la direction souhaitée aux évènements, là où les Israéliens ne faisaient que les subir et ou ils ne faisaient que s'adapter à une situation devenue irrespirable.

La balle est dans le camp palestinien et nul doute que le fait accompli créé par ce "Plan de désengagement" va considérablement modifier la donne politique palestinienne. Les dirigeants palestiniens, jusque-là, ronronnaient et géraient, avec leur incurie habituelle, une situation qui aurait du paraître inacceptable à n'importe quel peuple. Si elle n'est pas apparue comme telle au peuple palestinien, c'est que celui-ci a été suffisamment intoxiqué par la culture de la haine et de la mort pour finir par croire que la souffrance était une bénédiction.

Désormais, leurs chefs sont au pied du mur et n'ont que quelques mois pour transformer radicalement la structure de la société palestinienne, en commençant par annihiler les organisations terroristes, même au prix d'affrontements interpalestiniens. Sans quoi, les deux sociétés, israélienne et palestinienne, se sépareront hermétiquement pour des décennies, l'Etat palestinien existera de fait, et son devenir, probablement peu enviable, ne pourra plus, en aucun cas, être imputable à Israël.

JP


Discours d'Ariel Sharon à Hertzliya: le 'Désengagement'
18 décembre 2003

Traduction française de Menahem Macina pour upjf.org
Original anglais : http://www.imra.org.il/story.php3?id=19209

Bonsoir,

Je félicite les organisateurs de cette conférence pour l’importante et intéressante assemblée que vous avez tenue ici. Durant les jours écoulés, vous avez discuté de la situation d’Israël. Pour ma part, en tant que Premier ministre, je suis responsable de la planification et de l'exécution des mesures qui détermineront le caractère d’Israël pendant les années à venir.

Tous nous avons tous la tâche de modeler le visage de l'Etat juif et démocratique d’Israël - un Etat dans lequel le fardeau est réparti de manière égale, et où les droits et les devoirs sont partagés par toutes les couches de la population, au moyen des différentes formes de service national. Un Etat doté d’un système d'éducation excellent et efficace, qui forme une jeune génération imprégnée des valeurs et de la fierté nationales, capable d’affronter les défis du monde moderne. Un pays dont l'économie est adaptée au marché global moderne du XXIe siècle, où le produit par habitant dépasse les 20.000 dollars, à égalité avec celui de la plupart des pays européens développés. Un Etat qui accueille les immigrants, un centre national et spirituel pour tous les Juifs du monde et un pôle d'attraction pour les milliers d’entre eux qui immigrent chaque année. La Aliyah [litt. : 'montée' = immigration] est le but central de l'Etat d’Israël.

C'est le pays que nous souhaitons former. C'est le pays où nos enfants voudront vivre.

Je sais qu'on a parfois tendance à réduire tous les problèmes d’Israël à la sphère politique, en croyant qu’une fois résolus les problèmes d’Israël avec ses voisins, en particulier les Palestiniens, les autres questions à l'ordre du jour se résoudront miraculeusement. Je n’en crois rien. Nous sommes confrontés à des défis supplémentaires auxquels nous devons répondre - l'économie, l’éducation de la jeune génération, l'absorption des immigrants, l’accroissement de la cohésion sociale et l'amélioration des relations entre les Arabes et les Juifs en Israël.

Comme tous les citoyens israéliens, j'aspire à la paix. J'attache une importance suprême à la prise de toutes les mesures qui permettront de progresser vers la résolution du conflit avec les Palestiniens. Cependant, à la lumière des autres défis auxquels nous sommes confrontés, si les Palestiniens ne font pas un effort identique pour la solution du conflit - je n'ai pas l'intention de les attendre indéfiniment.

Il y a sept mois, mon gouvernement a approuvé la 'Feuille de Route' vers la paix, basée sur le discours du Président George Bush, en juin 2002. C'est un programme équilibré pour un progrès par étapes vers la paix, à laquelle Israël et les Palestiniens se sont engagés. Une totale et honnête exécution du programme est la meilleure manière de réaliser une paix véritable. La 'Feuille de Route' est le seul plan politique accepté par Israël, les Palestiniens, les Américains et la majeure partie de la communauté internationale. Nous sommes disposés à procéder à son exécution: deux Etats - Israël et un Etat palestinien - vivant côte à côte dans la tranquillité, la sécurité et la paix.

La 'Feuille de Route' est un plan clair et raisonnable, et il est donc possible et impératif de le mettre en application. La conception sur laquelle repose ce plan est que seule la sécurité mènera à la paix. Et dans cet ordre-là. Sans l’établissement d’une totale sécurité - dans le cadre de laquelle les organisations de terreur seront démantelées - il ne sera pas possible de réaliser une paix véritable, une paix pour des générations. C'est l'essence même de la 'Feuille de Route'. La conception opposée, selon laquelle la signature d'un accord de paix créera la sécurité à partir de rien, a été déjà testée dans le passé et a lamentablement échoué. Et tel sera le sort de tout plan qui favorise cette conception. Ces plans trompent le public et suscitent de faux espoirs. Il n'y aura pas de paix avant l’éradication de la terreur.

Le gouvernement que je dirige ne fera pas de compromis sur la réalisation de toutes les phases de la 'Feuille de Route'. Il incombe aux Palestiniens d’extirper les groupes terroristes et de créer une société respectueuse des lois, qui lutte contre la violence et la provocation. La paix et la terreur ne peuvent pas coexister. Le monde est aujourd’hui unanime à demander clairement aux Palestiniens d’agir pour mettre un terme au terrorisme et réaliser des réformes.

Seule une transformation de l'Autorité palestinienne en une autorité différente permettra de progresser dans le processus politique. Les Palestiniens doivent remplir leurs obligations. Leur pleine et complète exécution - à la fin du processus - mènera à la paix et à la tranquillité.

Nous avons entamé l'application de la 'Feuille de Route' à Aqaba, mais les organisations terroristes se sont unies à Yasser Arafat et ont saboté le processus par une série d’attentats terroristes parmi les plus brutaux que nous ayons jamais connus. Concurremment à la demande faite aux Palestiniens d’éliminer les organisations de terreur, Israël prend - et continuera à prendre - des mesures pour améliorer, de manière significative, les conditions de vie de la population palestinienne. Israël supprimera les interdictions d’accès à certaines zones et les couvre-feu, et réduira le nombre de barrages routiers; nous améliorerons la libre circulation de la population palestinienne, en ce compris le passage des personnes et des marchandises; nous augmenterons le nombre d’heures durant lesquelles ils sera possible de franchir la frontière internationale; nous permettrons à un grand nombre de négociants palestiniens de nouer des relations commerciales et économiques normales et régulières avec leurs partenaires israéliens, etc. Toutes ces mesures on pour but de permettre circulation meilleure et plus libre de la population palestinienne non impliquée dans la terreur.

En outre, sous réserve de coordination sécuritaire, nous transférerons aux Palestiniens la responsabilité de la sécurité de villes palestiniennes. Israël fera tous les efforts pour aider les Palestiniens et faire progresser le processus.

Israël honorera les engagements qu’il a pris. Je me suis engagé envers le Président des Etats-Unis à ce qu’Israël démantèle les avant-postes non autorisés. J’ai l’intention de mettre en application cet engagement. L'Etat d’Israël est un Etat de droit, et la question des avant-postes ne fait pas exception. Je comprends la sensibilité de la chose ; nous essayerons de faire cela de la manière la moins douloureuse possible, mais les avant-postes non autorisés seront démantelés.

Israël honorera tous ses engagements en ce qui concerne la construction dans les implantations. Il n'y aura pas de construction au-delà de la ligne des constructions existantes, aucune expropriation de terre pour la construction, aucun avantage économique particulier, ni création de nouvelles implantations.

Je saisis cette occasion pour lancer un appel aux Palestiniens et répéter, comme je l’ai dit à Aqaba: il n'est pas dans notre intérêt de vous gouverner. Nous aimerions que vous régissiez vous-mêmes votre pays. Un Etat palestinien démocratique, en contiguïté territoriale avec la Judée et la Samarie, et viable sur le plan économique, qui aura des relations normales de tranquillité, de sécurité et de paix avec Israël. Abandonnez le chemin de la terreur et, ensemble, arrêtons l’effusion de sang.

Avançons ensemble vers la paix.

Nous souhaitons accélérer la mise en oeuvre de la 'Feuille de Route' en vue d’une paix tranquille et véritable. Nous espérons que l'Autorité palestinienne fera sa part. Toutefois, si, dans quelques mois, les Palestiniens continuent encore à négliger ce qui leur incombe dans la mise en oeuvre de la 'Feuille de Route', alors, Israël procédera à une mesure unilatérale de sécurité en se séparant des Palestiniens.

Le but du «Plan de Désengagement» [1] est de réduire la terreur autant qu’il est possible, et de donner aux citoyens israéliens un niveau maximum de sécurité. Le processus de désengagement mènera à une amélioration de la qualité de la vie et contribuera à renforcer l'économie israélienne. Les mesures unilatérales qu’Israël prendra, dans le cadre du «Plan de Désengagement», seront entièrement coordonnées avec les Etats-Unis. Nous ne devons pas nuire à notre coordination stratégique avec les Etats-Unis. Ces étapes renforceront la sécurité pour les résidents d’Israël et allègeront la pression sur Tsahal et les forces de sécurité, dans l’accomplissement des tâches difficiles auxquelles ils sont confrontés. Le «Plan de Désengagement» a pour but d’assurer une sécurité maximum et de réduire au minimum les frictions entre Israéliens et Palestiniens.

Nous sommes intéressés à mener des négociations directes, mais nous n'avons pas l'intention de laisser les Palestiniens prendre en otage la société israélienne. Je l'ai déjà dit - nous ne les attendrons pas indéfiniment.

Le «Plan de Désengagement» inclura le redéploiement des forces de Tsahal sur de nouvelles lignes de sécurité et un changement de déploiement des implantations, pour réduire autant que possible le nombre d'Israéliens qui se trouvent en plein coeur de la population palestinienne. Nous tracerons des lignes temporaires de sécurité et Tsahal sera déployé le long de ces lignes. La sécurité sera assurée par le déploiement de Tsahal, la clôture de sécurité et d'autres obstacles matériels. Le «Plan de Désengagement» réduira les frictions entre nous et les Palestiniens.

Cette réduction des frictions passera par l'étape extrêmement difficile qui consistera à modifier le déploiement de certaines implantations. Je voudrais répéter ce que j'ai dit dans le passé: Dans le cadre d'un futur accord, Israël ne restera pas dans tous les lieux où il se trouve aujourd'hui. La relocalisation des implantations se fera, en premier lieu, pour tracer la ligne de sécurité la plus efficace possible, créant de la sorte cette déconnexion entre Israël et les Palestiniens. Cette ligne de sécurité ne constituera pas la frontière permanente de l'Etat d’Israël ; toutefois, tant que l'exécution de la 'Feuille de Route' ne sera pas reprise [par les Palestiniens], Tsahal sera déployé le long de cette ligne. Les implantations qui seront délocalisées sont celles qui ne seront pas incluses dans le territoire de l'Etat d’Israël dans le cadre de tout accord permanent à venir.

En même temps, dans le cadre du «Plan de Désengagement», Israël renforcera son contrôle sur les secteurs du Territoire israélien qui feront indissociablement partie de l'Etat d’Israël dans tout futur accord. Je sais que vous aimeriez entendre des noms, mais nous devons laisser quelque chose pour plus tard.

Israël va accélérer considérablement la construction de la barrière de sécurité.

Aujourd'hui, nous pouvons déjà la voir se dessiner. La réalisation rapide de la barrière de sécurité permettra à Tsahal de supprimer des barrages routiers et d’alléger la vie quotidienne de la population palestinienne non impliquée dans la terreur.

Afin de permettre aux Palestiniens de développer leurs secteurs économiques et commerciaux, et pour garantir qu'ils ne dépendront pas exclusivement d’Israël, nous envisageons, dans le cadre du «Plan de Désengagement», de permettre - en coordination avec la Jordanie et l'Egypte - un passage plus libre des personnes et des marchandises par des franchissements de la frontière internationale, tout en prenant les précautions de sécurité nécessaires.

Je voudrais souligner que le «Plan de Désengagement» est une mesure de sécurité et non une mesure politique. Les mesures qui seront prises ne changeront pas la réalité politique entre Israël et les Palestiniens, et ne leur ôteront pas la possibilité de revenir à l'implémentation de la 'Feuille de Route', ni de parvenir à un règlement [mutuellement] consenti.

Le «Plan de Désengagement» n'empêche pas l'exécution de la 'Feuille de Route'. C'est plutôt une mesure qu’Israël prendra, à défaut d'autre option, afin d'améliorer sa sécurité. Le «Plan de Désengagement» ne sera mis en œuvre qu’au cas où les Palestiniens continueraient à traîner les pieds et à remettre à plus tard l'exécution de la 'Feuille de Route'.

Évidemment, du fait du «Plan de Désengagement», les Palestiniens recevront beaucoup moins qu'ils n’auraient reçu par le biais des négociations directes prévues par la 'Feuille de Route'.

Selon les circonstances, il est possible que les parties du «Plan de Désengagement», censées fournir une sécurité maximum aux citoyens de Israël, soient mises à exécution, tout en essayant également de mettre en application la 'Feuille de Route'.


Mesdames et Messieurs,

Mon expérience de vie m'a enseigné que, pour la paix comme pour la guerre, nous devons avoir un large consensus. Nous devons préserver notre unité, même au milieu d'un débat intérieur difficile. Ces trois dernières années, les organisations terroristes palestiniennes nous ont imposé une dure épreuve. Leur projet de briser le moral de la société israélienne n'a pas réussi. Les citoyens israéliens ont réussi à colmater les brèches, à se soutenir l’un l’autre et à s’épauler, à se porter volontaires et à collaborer.

Je crois que nous devons persévérer aujourd’hui dans cette voie de l'unité. Que nous soyons en mesure de faire progresser la 'Feuille de Route', ou que nous devions mettre en application le «Plan de Désengagement», l'expérience nous a enseignés qu’ensemble, au moyen d’un large consensus national, nous pouvons faire de grandes choses.

Ne nous leurrons pas. Toute voie sera compliquée, semée d’obstacles, et nous obligera à agir avec discrétion et responsabilité. J’ai confiance que, tout comme nous sommes parvenus à surmonter les défis du passé, nous ferons bloc et réussirons aujourd'hui.

Nous serons toujours guidés par les mots du premier ministre David Ben Gourion, qui déclarait, au lendemain de la Déclaration d'Indépendance:

«En ces jours, notre but est seulement de construire l'Etat d’Israël avec amour et foi, dans la fraternité juive, et de le défendre de tout notre coeur, et aussi longtemps que ce sera nécessaire. Nous sommes encore au fort d'une bataille difficile, qui se déroule sur deux fronts : politique et militaire. N’ornons pas nos actes ni, bien sûr, nos paroles, de noms grandioses. Nous devons rester humbles. Ce que nous avons réalisé, c’est montés sur les épaules des générations précédentes que nous l’avons fait, et en préservant notre précieux héritage, celui d'une petite nation qui a supporté la douleur et les tribulations - une petite nation qui n’en est pas moins grande et éternelle par son courage, sa vision d’avenir, sa foi et sa vertu.»

Je crois aussi beaucoup à la résistance de cette petite nation courageuse, qui a supporté la douleur et les tribulations. J’ai confiance que, cimentés par la puissance de notre foi, nous sommes en mesure de réussir, quelle que soit la voie que nous aurons choisie.

Merci beaucoup, et joyeuse fête de Hanouccah.

Ariel Sharon
Premier Ministre de l’Etat d’Israël

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Note de la Rédaction d’upjf.org

[1] "Plan de Désengagement" : Nous avons préféré cette traduction qui serre l’anglais, à celle qu’utilisent pratiquement tous les médias francophones – "Séparation". En effet, la réalité connotée par le terme 'désengagement' est sensiblement différente de celle de séparation. Elle signifie moins l’officialisation d’une mésentente (comme dans le cas d’un divorce, p. ex.) que la décision de ne plus s’impliquer dans un processus (guerre, paix, financement, etc.). L’utilisation, par les Israéliens, du terme hébreu hipardout - litt. : action de quitter, de se retirer -, et non preidah, séparation -, corrobore, à notre avis, cette nuance en la matière. L’idée est que l’Etat d’Israël cessera de s’impliquer dans une affaire qui n’aboutit jamais avec un partenaire qui se dérobe sans cesse. Elle n’est pas tout à fait nouvelle. Elle a été prônée par les Travaillistes, depuis le début de la deuxième Intifida. Ehoud Barak, a plusieurs fois menacé les Palestiniens de cette mesure. Depuis, elle a été reprise affinée et systématisée par des "Think Tanks" israéliens, dont le plus en vue est le Mouvement HeTz (anagramme de l’abréviation [Hitpardut] Had Tsdadit, qui signifie "[désengagement] unilatéral"). HeTz a un site Internet (uniquement en hébreu) : Hipardout had tsdadit http://www.hipardut.org.il, où l'on peut lire (et signer) une pétition :
http://www.hipardut.org.il/Inners/Petition.asp. La version anglaise de ce site, "Unilateral Disengagement", est en construction. On peut cependant y consulter, en anglais :
- Une Déclaration de principes :
http://www.hipardut.org.il/Inners/FAQ_e.htm#1
- Une liste des questions les plus fréquemment posées et leurs réponses:
http://www.hipardut.org.il/Inners/Principles_e.htm

Voir aussi : Charte du Mouvement de désengagement israélien «Hipardut».

© IMRA, pour l’original anglais, et upjf.org pour la traduction française.