Archive jusqu'au 05/juin/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Juin 2006: Archive jusqu'au 05/juin/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 05 juin 2006 - 03h12:

Roland Garros : que d’émotion, que de tennis ! (info # 020406/6) [tennis]

© Metula News Agency



Déception dans le camp français, avec la défaite de la favorite du public et numéro un mondial, Amélie Mauresmo. Mais que faire face à cette gracieuse jeune fille blonde, longiligne, de dix-sept ans, pur produit du tennis tchèque, Nicole Vaidisova ?



Retenez bien ce nom, il va rester longtemps au plus haut niveau de ce sport ; Vaidisova s’inscrit déjà dans la lignée des Navratilova et autre Ivan Lendl. Quelle vista, quel sang froid pour son âge, face au public du court central, entièrement acquis à la cause de sa grande championne.



Pourtant rien n’y fit. L’illusion dura un sept, arraché de haute lutte par Amélie au tie break. Puis la classe intrinsèque a parlé, il n’y avait plus qu’une joueuse sur le court Chatrier : service superbe, balles longues et frappées. La partie tourna à la déroute pour la Française, qui donna jusqu’au bout tout le tennis qu’elle avait et tout son courage. 1-6, 2-6, dans les deux dernières manches, il n’y avait vraiment rien à faire, qu’à apprécier la naissance, en direct, d’une nouvelle et brillante étoile.



Et on n’était pas au bout de nos émotions. La rencontre entre Amélie et Nicole avait déjà atteint un niveau de jeu tout à fait exceptionnel, un rythme rarement soutenu lors d’un match féminin. Tard dans l’après-midi s’alignèrent cependant deux autres joueuses sur le court numéro 1, qui allaient nous ravir : la Suissesse, elle aussi tchèque de naissance, Martina Hingis (25 ans, 12ème tête de série), à qui sa mère a donné le prénom de Navratilova, et le phénomène israélien, Shakhar Péer (19 ans, 31ème tête de série).



A couper le souffle !



Départ à cent à l’heure pour Martina, impériale, qui prenait d’emblée le service de Shakhar et menait 2 jeux à zéro. Tous les coups du tennis y passèrent ; dans le 1er set, Hingis présenta un jeu quasi parfait, meilleur que celui qui était le sien avant sa pause sabbatique de trois ans. Avec de l’expérience en plus.



Péer avait de la peine à entrer dans la partie, sa rivale mettant à profit les moindres recoins du terrain en terre battue. Amortis au millimètre, balles longues le long des lignes, une à droite l’autre à gauche, le tout avec une vigueur et une précision incroyables sur chaque coup.



On s’était dit que la petite hiérosolymitaine allait se faire dévorer sans sauce par l’ogresse distinguée qui lui faisait face. C’était mal la connaître. Shakhar comprit rapidement qu’à jouer à la passe-passe avec une fille du calibre d’Hingis, en attendant la faute, elle pouvait préparer ses bagages pour le vol d’El-Al de lundi. Les fautes, Martina n’en faisait pas ! Dans la 1ère manche, elle concéda l’un des pourcentages d’erreurs directes le plus bas qu’il nous fut permis de voir lors d’un match de tennis.



Alors Péer se rua à l’attaque, avec des 1ères balles de service encore plus rapides que celles de son adversaire. A son tour, elle attaqua chaque coup, réussissant des points absolument étourdissants. L’Israélienne revint à 3 jeux partout, puis plia, pour concéder le set 6-3.



On était déjà fier. Fiers d’avoir trouvé une championne qui vaut une place dans la dizaine de tête et qui avait fait bonne figure devant la meilleure joueuse du tournoi jusqu’à présent. Une championne pour nous rappeler les Mansdorf et les Glickstein, dont le souvenir est en passe de s’estomper ! Mais Shakhar Péer n’a que faire de défaites honorables et de la nostalgie… Elle retrouva la terre rouge comme si elle n’avait pas perdu la manche initiale, remporta son engagement et, au terme d’un jeu long et décisif, elle gagna également la mise en jeu de l’Helvète.



C’était toutefois insuffisant pour faire douter Hingis ! Celle-ci continuait à montrer son meilleur tennis, LE meilleur tennis. Et Péer joua encore mieux, ce qui offrit au public et aux téléspectateurs des échanges de toute beauté. Du grand art. Des services de première balle valant des aces, que la joueuse adverse retournait en point gagnant. Le bonheur pour les amateurs éclairés.



Et à ce jeu, comportant parfois des échanges tendus de 30 balles (!), c’est la benjamine qui tirait son épingle du jeu, obtenant deux breaks supplémentaires, pour mener cinq à un dans ce set de rêve. Plus Martina grimaçait sous l’effort et plus Shakhar semblait fraîche. Avec un langage corporel de bagarreuse, sans arrêt à danser d’un pied sur l’autre, sans cesse à avancer sur les balles, un peu comme un boxeur qui soûle son opposant de coups.



Puis Hingis se mit à faire quelques fautes, la partie baissa un peu de rythme, d’intensité et de qualité. Normal, personne ne peut tenir sans faiblir un tel tempo d’enfer. Martina prit un service à Shakhar, qui termina la manche en dérobant, à son tour, celui de sa rivale. 6-2. 1 sept partout !



La Suissesse donnait des signes de fatigue évidents. Mais le plus grave, pour elle, c’était que le vent soufflait dans les ailes de son adversaire qui, ne se posant aucune question, semblait, à cet instant de la partie, avoir pris l’ascendant sur son aînée et son modèle. Martina demanda intelligemment à l’arbitre de renvoyer le 3ème set à demain, en raison de l’obscurité tombante. Shakhar contesta cette requête : il était 21 heurs à Roland Garros, et il semblait qu’on y voyait suffisamment pour poursuivre. On fit venir un représentant de l’organisation qui, au bout de quelques échanges verbaux dans un walkie-talkie, décida de reporter la fin de la rencontre.



A demain, aux alentours de 13h 30, heure de Métula, et de midi et demi en France et en Suisse. La décision favorise Hingis, certes, qui avait grand besoin de reprendre son souffle et ses esprits. Au niveau du tennis, elle dispose indéniablement d’un éventail de coups plus riche que celui de l’Israélienne. A froid, cela peut faire la différence. L’avantage pris par Péer, c’était sa jouerie, la prépondérance qu’elle avait fini par imposer à Icewoman. Elle avait fini par occuper le centre du ring !



Maintenant, tout est à recommencer. La qualification va se disputer dans un petit set, après que les deux championnes aient concédé chacune leur première manche du tournoi. Attention, cette Péer s’adapte vite, même à un niveau de tennis qui lui était inconnu jusqu’à ces derniers jours, et elle ignore le sens du mot défaite. Quant à Martina Hingis, c’est vraiment une princesse. Une belle femme, en plus d’une tenniswoman hors pair, distinguée, habile, intelligente.



Quel dommage que demain nous devrons nous séparer de l’une de ces deux dames qui nous ont comblés de plaisir. Quel match. Quels matchs ! Nicole Vaidisova, Shakhar Péer, Dinara Safina, la robuste Allemande Anna-Lena Groenfeld, c’est la relève, la nouvelle vague. Et Venus, les deux championnes belges et Martina-la-revenante n’ont pas encore cédé la place. Roland Garros a décidément de beaux jours devant lui. Le tennis féminin aussi !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Viviane (Viviane) le dimanche 04 juin 2006 - 23h30:

Nous avons usé nos tabliers roses Nine Moati et moi dans les bancs de l'école primaire de la rue Hoche.
Je l'ai redécouverte avec son premier roman "mon enfant, ma mère" que je crois être pour moi son meilleur roman, le plus achevé, le plus émouvant, le plus authentique.
Je ne crois pas m'embrouiller dans mes souvenirs. En parcourant le carnet du jour du quotidien "Le Monde" il y a de nombreuses années, j'apprends qu'elle vient de se marier avec un certain Monsieur Carriès si je ne me trompe. Grâce à cette annonce matrimoniale je rentre en contact avec elle et me reçoit chez elle, comme dit Yael Koenig, dans un appartement qui est proche dans sa décoration des habitations de riches musulmans tunisiens. Celà m'a paru quelque peu étrange de découvrir cet environnement dans un des quartiers bourgeois de Paris. Elle est restée, en effet, attachée à nos racines, rendues visibles par tout ce grouillement d'objets qui l'entoure. Est-ce suffisant?
En dehors du "Mariage de Lucie Enriquez" qui narre sa propre histoire et son mariage, la suite de son oeuvre perd en intensité et Nine Moati disparait de plus en plus dans le documentaire romancé. Ce premier jet que l'on percevait comme une Françoise Sagan dans "Bonjour tristesse" n' pas eu de suite et je le regrette beaucoup.
J'aurais tant voulu, encore une fois, que l'on s'échange nos tabliers roses, chère Nine, que l'on revienne à nos institutrices telles mademoiselle Durand que l'ont fit tant souffrir parce que l'on abusait de sa gentillesse, Madame Paoletti, Madame Janin la Directrice qui n'était pas aussi sévère que Madame Delamare avec ses grosses lunettes de myope...
C'est de la nostalgie, c'est de l'émotion, c'est authentique. Qui peut échapper à son histoire ?
Si tu n'as pas lu mon message j'espère que quelqu'un le fera pour toi et te le transmettra.
Je t'adresse un affectueux chalom d'Israël où nous vivons mon mari et une de mes trois filles depuis trois ans. Viviane.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Suggest1 (Suggest1) le dimanche 04 juin 2006 - 22h01:

Interview Joseph-Marie Verlinde Journal ‘LE FIGARO’
Dimanche 4 juin 2006 Page 20
A propos de l’engouement pour le Da Vinci code

Quand Esaüe rend hommage à Jacob

LE FIGARO
Dans Les Impostures antichrétiennes, vous soulignez le « miracle » que constitue
l’apparition du monothéisme.
Que voulez-vous dire?

Père Joseph-Marie Verlinde
Je veux dire que, sans la religion judéo-chrétienne, c’est l’humanité entière qui resterait sans doute prisonnière d’une conception du monde où aucune transcendance n’émerge.
Et, sans l’horizon d’une transcendance ontologique, sans cet appel de l’Infini qui nous arrache à nous-mêmes, nous serions demeurés repliés sur l’immanence.
Devant la beauté du monde qui le captive et le tient en arrêt, il est tout à fait logique que, spontanément, l’être humain soit païen et éprouve un sentiment de participation moniste.
II s’identifie plus qu’il adhère.
C’est l’origine de toutes les transes et extases occultistes, de toutes les idolâtries.

L’idolâtrie, c’est lorsque l’homme cherche à enfermer l’absolu dans les limites de la nature.
L’ « autodivinisation » de l’homme en découle fatalement.

Avec le Da Vinci Code, nous replongeons dans ce bouillon de culture idolâtre.
C’est en cela que le pas décisif de la transcendance, franchi par le judaïsme et suivi par le christianisme, fut un événement extraordinaire — une conquête, fragile et réversible, sur la barbarie.

LE FIGARO
Pourquoi le fait que les Hébreux furent le premier peuple à refuser le naturalisme a-t-il revêtu
une signification décisive?

Père Joseph-Marie Verlinde
Le petit peuple nomade qu’étaient les Hébreux, noyé dans les grandes cultures de l’époque
sumérienne ou égyptienne, a tenu tête aux naturalismes déchaînés et résisté aux paganismes babylonien ou assyrien.
Et comment s’y est-il pris ?
En affirmant la présence d’un Dieu transcendant et créateur, irréductible au monde et à ses prestiges.
Le monothéisme est une oeuvre miraculeuse et, jusqu’à une date récente, il guidait même la pensée des athées.
J’ai bien peur vous l’avez compris que ce ne soit plus le cas.
Dan Brown, c’est le triomphe d’un occultisme destructeur.
Destructeur, car, pour maintenir une relation avec un Dieu transcendant, avec un Très-Haut inaccessible, aussi évanescent que le visage dans la philosophie d’Emmanuel Lévinas, il y a un effort à faire.
Il faut s’exercer à se tenir debout.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la manière la plus littérale de traduire de l’hébreu « L’homme est créé à l’image de Dieu », est:

« L’homme debout! »

Dans le quatrième chapitre de la Genèse, que dit Dieu à l’homme?
« Si tu gardes la tête baissée, la violence te dominera.
En te redressant, tu pourras la dominer,:.. »

Propos recueillis par
MARIE-LAURE GERMON
ET ALEXIS LACROIX.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 04 juin 2006 - 22h03:

La Sabra et la Princesse (info # 010406/6) [tennis]

Par Ilan Tsadik © Metula News Agency

Le tennis, j’aime bien ! Comme cela faisait déjà un certain temps que j’entendais parler du jeune espoir de notre tennis féminin, Shakhar Péer [1], voici quelques mois, je me rendis à Tel-Aviv pour la voir aux prises avec la no. 3 nationale, la gentille Tzipi Obziler. Obziler, une senior de 33 ans, actuellement 134ème au classement mondial (WTA), qui avait alors battu Péer.

Dans la voiture qui nous ramenait à Métula, les avis des commentateurs avisés qui m’accompagnaient se rejoignaient : cette fille n’a pas de tennis ! Vrai, c’est en tous cas l’impression négative qu’elle m’avait laissée : service quelconque. Coups sans génie. Beaucoup de fautes non induites, et, visiblement, pas une grande intelligence du jeu, puisqu’elle avait surtout mis en valeur les atouts assez relatifs de Tzipi.

Reste que depuis cette contre-performance, la tennisgirl de 19 ans, de Jérusalem, court de succès en succès. Et ça, c’est indéniable ! Au 200ème rang du WTA, il y a un peu plus d’un an et demi, la voici déjà propulsée, à la vitesse de la lumière, à la 26ème place. Encore était-ce avant sa victoire sur Elena Dementieva, hier, à Roland Garros (8ème au WTA), qui devrait la catapulter parmi les vingt meilleures raquetteuses mondiales.

Evidemment, cette progression ne doit rien au hasard. Shakhar-la-costaude, limite boulotte, est très israélienne dans son comportement et dans sa tête. Et cela fait longtemps que nous avons volé aux Gaulois leur devise dont ils ne faisaient plus rien : impossible n’est pas… Péer ! Trois victoires en grands prix depuis le début de l’année, dans l’ordre : Pattaya, Prague, Istanbul. A Istanbul, il y a quelques jours, elle dominait en finale la Russe Anastasia Myskina, 11ème joueuse mondiale.

Myskina s’est d’ailleurs montrée assez mauvaise perdante. Elle n’a pas félicité sa camarade, et dans l’avion qui les emmenait de Constantinople à Lutèce, elle ne lui a pas adressé la parole de tout le vol, faisant semblant de dormir. Déjà que la coupe que les organisateurs du tournoi turc ont remise à Shakhar est une véritable horreur, une sorte d’immense urne funéraire en laiton avec une balle de tennis ceinte entre deux griffes au-dessus de l’ouverture – des fois que la championne ne saurait pas ce que c’est ! –, il n’en fallait pas plus pour agacer la jeune sabrette [2]. Et tout le monde éclairé sait bien qu’une sabrette en colère est un être imprévisible ! Fallait pas ! D’autant plus que, comme le rappelle fort délicatement l’Associated Press, Péer est en train de faire son service militaire…

La tentation était trop grande pour de nombreux media français : l’attraction de la métaphore Israélien = boum-boum. Ainsi, l’Obs a titré, après la victoire de ma compatriote : "Peer la militaire sort l'artillerie lourde contre Dementieva", tout en nuances… Un autre journal : "Roland-Garros - Shahar Peer, l'Israélienne qui vise juste". Cette prose au bazooka m’a rappelé celle de l’un des énergumènes racistes du Monde, Jean-Luc Douin, qui pense et même qui écrit que "l’ensemble des activités d’Israël est consacré aux travailleurs de la guerre et au repos du guerrier" [3].

Eh, Duton, Shakhar Péer c’est le guerrier ou le repos ?

Dire que la tennisseuse concernée a fait deux semaines symboliques de service militaire, à peine le temps de canarder quelques bébés arabes avec des balles rondes, jaunes et rebondissantes, histoire seulement de ne pas perdre notre plaisir à humilier nos voisins… et de ne pas faire passer Edgar Nahum-Morin pour un fieffé menteur.

Ce qu’il ne faut pas faire, tout de même, pour coller à l’image de monstres, que ces vrais monstres nous ont construite !

Reste que Shakhar n’a toujours pas un grand tennis, mais elle compense ses carences par une volonté terrrrrible et sans failles. Imaginez : hier, elle était deux fois menée 4 à 1 par Dementieva. Et les deux fois, elle est revenue à 4 partout, pour finir par emporter les manches, 6-4 et 7-5 !

Ce fut la 1ère fois que la sabrette pourfendait une joueuse du top 10. Toutes proportions gardées, Péer me rappelle le style de notre patron, qui s’abandonne au tennis trois matins par semaine au lieu de travailler ! Tennis pas terrible. Pas mal (ça c’est pour ne pas me faire virer !) mais qu’on est loin de Roger Federer… Par contre, leur prendre une balle, c’est plus difficile que d’en sortir une de la gueule de Taz (le boxer de la Ména. Ndlr). Ils courent, ils s’agitent, ils font des coups pas encore inscrits dans les anthologies tennistiques, jusqu’à ce que, à la longue, à l’usure, l’adversaire comprenne qu’il n’a aucune chance, et qu’il vaut mieux abréger ses souffrances en les laissant gagner le match, s’il veut être de retour chez lui pour Noël.

La différence principale entre Péer et Juffa : Shakhar a un immense potentiel de progression devant elle !

Péer, c’est une winner. D’ailleurs elle n’en fait pas mystère, elle déteste perdre. Voilà son adversaire de cette après-midi avisée. Son adversaire ? - Une lady de la petite balle jaune, que dis-je, un exemple de sportivité, de volonté et de charme : Martina Hingis, 15ème joueuse mondiale, très provisoirement, puisqu’elle vient de se remettre au tennis, après une interruption de trois ans. Un come-back phénoménal, en principe impossible. Une ré-ascension foudroyante et un fond de jeu à la faire redevenir numéro 1 planétaire. Mais qu’Ilan l’aime, l’adule !

Ce soir, vers 17 heures à Paname et 18 à Métule, 8èmes de finales de Roland Garros, une affiche qui promet. Shakhar Péer, 19 ans, 18 victoires lors de ses 18 dernières sorties. Robuste. Gagneuse. Sans complexes, jusqu’à ignorer le sens de ce mot. Coin opposé : Martina, 25 ans, la Princesse des courts, aérienne, tout aussi décidée et volontaire que notre sabrette.

Du sport, quoi !

Note

[1] Qui s’écrit le plus souvent à l’américaine : Shahar Peer

[2] Sabrette, ilanisme tiré de l’hébreu sabra, désignant un Israélien né en Israël

[3] Lire cependant l’excellent article de Dominique Bonnot Peer, de Jérusalem à Paris (l’Israélienne Shahar Peer, 19 ans, s’attaque à Martina Hingis après avoir battu Helena Dementieva) paru dans l’Equipe édition papier de ce jour.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 04 juin 2006 - 21h37:

ILS ONT DIT OU FAIT

Mai 2006 - compilation par Albert Soued pour www.nuitdorient.com

WCC (World Christian Council)

L'organisation chrétienne oecuménique de gauche WCC qui regroupe des anglicans, des presbytériens et des orthodoxes représentant 550 millions d'âmes et 340 églises dans 100 pays, a déclaré à travers son Comité exécutif réuni à Genève les 16-19 mai 2006: "L'attitude israélienne vis à vis des Palestiniens ne peut être justifiée sur le plan moral, légal ou même politique…Ne pas se soumettre à la loi internationale a conduit à une situation de non retour sur le terrain…", parlant des attentats ciblés. Le WCC préconise la levée des sanctions financières contre le Hamas: "La paix doit s'installer maintenant ou elle ne s'installera jamais pour aucun des deux peuples". En 2005, le WCC avait déjà appelé les sociétés étrangères à se "désinvestir" d'Israël.

Appel à Interpol
Le procureur général syrien Hassan el Din Habash a demandé le 22/5/06 à Interpol d'amener le leader libanais druze Walid Jumblat par la force devant les juges de Damas, afin qu'il s'explique sur sa demande expresse aux Etats-Unis d'envahir la Syrie (comme ils ont envahi l'Irak….)

Vote à l'Onu
Par un vote 13/0 et 2 abstentions (Russie, Chine), le Conseil de Sécurité a pris la résolution 1680 demandant à la Syrie de reconnaître le Liban comme un état indépendant et souverain, d'établir des relations normales avec Beyrouth et de tracer les frontières entre les 2 pays.

La résolution 1559 demandant à la Syrie d'évacuer le Liban n'est déjà pas appliquée, la Syrie occupant une partie de la vallée de la Beqaa', directement ou à travers des milices affiliées. L'armée Libanaise est aux prises en permanence avec ces milices ou avec des Palestiniens du Fatah', infiltrés au Liban avec des armements lourds.

Magdi Allam, rédacteur en chef adjoint de Corriere della Sera
Après avoir reçu le prix Dan David de 1 million $ partagé avec 3 autres journalistes, dans une interview au Jerusalem Post le 26/5/06, Magdi Allam, d'origine égyptienne a déclaré en substance: "Israël fait une grave erreur s'il pense qu'un jour le Hamas va changer d'attitude à son égard. La première erreur était d'avoir permis à ce groupe terroriste de se présenter aux élections palestiniennes. Le Hamas ne cherche qu'à détruire Israël, par tout moyen et, dans le meilleur des cas, il acceptera une trêve de longue durée, le temps de se refaire un nouveau visage acceptable aux Européens. L'objectif du Hamas est un état islamique sur toute la Palestine"

G W Bush au 1er ministre d'Israël Ehoud Olmert

Lors de sa dernière visite à Washington, Ehoud Olmert a dû entendre comme tout le monde le président Bush déclarer qu'il protègerait Israël contre toute attaque de l'Iran.

Et la sacro-sainte politique de défense indépendante d'Israël? Il semblerait qu'on se trouve devant un cas de force majeure…

James Woolsey
James Woolsey, conseiller du président Bush, a déclaré le 23 mai dans le Wall Street Journal : "La solution d'un état Palestinien à côté d'Israël ne pourra se concrétiser que le jour où on exigera des Palestiniens les mêmes normes de comportement que l'on exige des Israéliens, c'est à dire quand les habitants juifs de Judée et de Samarie pourront être traités avec la même décence dans l'état Palestinien que les citoyens musulmans le sont en Israël".

Emeutes dans les universités de Téhéran : "Nous ne voulons pas de l'énergie nucléaire."

Memri 1174 du 30/05/06

Différents medias rapportent qu’en Iran, des émeutes ont eu lieu sur plusieurs campus universitaires de Téhéran ces derniers jours. Le quotidien réformateur en ligne Rooz précise que plus de 500 éléments appartenant à des unités anti-émeutes ont assiégé le campus de l’Université de Téhéran et que des heurts ont opposé étudiants insurgés d'une part, forces de police et du Basij de l'autre. Les émeutes ont explosé dans le sillage des protestations étudiantes contre la mise à la retraite forcée de conférenciers de l’Université de Téhéran et les tentatives gouvernementales de contrôler l'université...

La police locale a affirmé que seule une centaine d'étudiants avait participé aux émeutes, mais selon les témoins oculaires cités par Rooz, près de 3000 des 4000 étudiants appartenant au campus y ont participé, plus 2000 étudiants du campus de la faculté de droit et de sciences politiques… Pendant les émeutes, huit leaders étudiants ont été arrêtés et, selon des témoins oculaires cités par Rooz, 25 étudiants du campus ont été blessés, dont cinq gravement. Des témoins oculaires ont rapporté que des étudiants scandaient des slogans contre le régime, tels que « Nous ne voulons pas d’énergie nucléaire » et « Oubliez la Palestine - pensez à nous. »

Les témoins ont en outre rapporté que les forces de sécurité iraniennes avaient tiré à balles réelles, à partir d'habitations extérieures à l’université. Un étudiant a confié à Rooz: "Le campus de l’université est en feu, il y a des descentes dans tout le campus, et les étudiants sont pris de peur et d’anxiété… On entend des coups de feu de tous côtés… Il y a du sang partout. »…

L'étonnante juge de Helena, bourgade du Montana (Washington Post du 3/6/06)

Après une journée de travail bien remplie, la juge Shannen Rossmiler de la petite ville de Helena (Montana) traque tous les terroristes de la planète, la nuit de 3 à 6 h du matin, sur internet. Elle les attire et les séduit par divers moyens. Toujours est-il qu'elle a déjà réussi à brancher la CIA et le FBI sur 60 cas concrets aux Etats-Unis (l'affaire d'espionnage des Gardes nationaux de l'état de Washington et celle de Pennsylvanie où un individu voulait faire exploser des installations pétrolières) et dans le monde.

Elizabeth Noelle et Thomas Petersen dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung le 17/5/06

Ce journal a publié une enquête réalisée auprès de 1076 adultes par le Allenbach Institute for Public Opinion Research. Déjà négative, l'opinion allemande sur l'Islam a beaucoup empiré depuis les événements terroristes dans le monde. D'après cette enquête l'opinion estime qu'une coexistence pacifique avec l'univers islamique n'est pas possible. Les crimes d'honneur, le développement des "burkas" à l'école, la violence et la non assimilation des 3 millions de musulmans ont approfondi la crise des cultures. Ainsi pour

- 91% l'Islam est discriminatoire envers les femmes

- 83% Islam signifie fanatisme

- 71% Islam signifie intolérance

- 62% Islam signifie arriération socio-culturelle

- 61% il y a déjà un choc de cultures, un clash de civilisation

- 60% l'Islam est opposé à la démocratie

- 56%, il faut interdire la construction de mosquées en Allemagne, tant que l'Arabie saoudite n'aura pas autorisé la construction d'églises sur son territoire (principe de réciprocité)

- 40% il faut limiter la liberté de culte pour des raisons sécuritaires

Enquête menée auprès des "élites européennes" par Stan Greenberg, expert dans l'analyse d'opinion – Jerusalem Post 03/06/06

À propos du conflit israélo palestinien, en France 40% sont en faveur de l'une ou l'autre partie (contre 60% il y a 3 ans), dont seulement 40% en faveur des Palestiniens (contre 80% il y a 3 ans). On est donc passé de 48% à 16% d'opinions favorables au Palestiniens, et de 12% à 24% d'opinions favorables aux Israéliens. Même tendance étonnante constatée dans toute l'Europe.

Jean Chichizola dans le Figaro du 3 juin 2006, analyse des RG.

Il y aurait un groupe de 5 à 10 000 salafistes en France, groupe qui se développe par recrutement. Les recruteurs sont des universitaires, généralement scientifiques, d'une trentaine d'années dont l'argumentation est d'abord socio-économique (difficultés de la vie quotidienne…) et l'exemple montré est leur propre réussite grâce à la religion et à l'Islam. Les proies sont les jeunes et les femmes, la prison, la mosquée et la banlieue étant des viviers privilégiés. En 2005, le Renseignements généraux (RG) ont recensé au minimum 1610 "convertis".

Fuite des cerveaux, remplacés par des "écervelés"
Paul Belien le 31/05/06: "Beaucoup de Hollandais, pourtant, ne semblent guère avoir confiance dans les chances de survie de leur pays. L’année dernière, c’est un nombre record de 121.000 personnes qui ont émigré des Pays-Bas, le plus grand chiffre jamais atteint, contre 92.000 immigrants seulement. Cette statistique d’émigration est la plus élevée de toute l’histoire du pays jusqu’à ce jour. Les Pays-Bas sont aujourd’hui la nation européenne qui a le plus fort pourcentage d’émigrants. Depuis 2003, plus de gens ont quitté le pays que ceux qui y sont entrés. Et les chiffres augmentent. Durant le premier quart de cette année, 29.000 personnes ont quitté les Pays-Bas – soit 5.000 de plus que durant la même période de l’année dernière" (traduction Menahem Macina –upjf)

Extrapolez pour toute l'Europe…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 04 juin 2006 - 21h35:

AJOUTER A LA LISTE DES TUNES CELEBRES

LAM : Sitbon Simon dit LAM le plus grand tailleur de tunisie celui de BOURGUIBA et de tous les elegants.

sa fille

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 04 juin 2006 - 18h55:

 LE CORBEAU




AU PTB ...LE CORBEAU SUITE....

L’ Hécatombe de dénonciations submergent nos deux inspecteurs le Boulak et Gilbert dit ‘Chaldéra’ nom d’un artiste dans ce rôle de brigand dans les 7 mercenaires… !

Gilou a eut donc droit à ce surnom parce qu’il avait commis un larcin…Il avait imité la flèche de notre chef Charlino…. !’

Après les States où l'interrogatoire de Lalla n'a rien donne, nos deux inspecteurs se rendent incognito en Israël pour interroger un ‘gangster corbeau’ Braham,un rabbin HENRO au-dessus de tous soupçons, une carpe muette Madame Shira Madame Yaccofè HAJKLOUFETTE...LA MENA.... TOUS SUR LA SELLETTE...!!!!!



 LES CORBEAUX...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Suggest1 (Suggest1) le dimanche 04 juin 2006 - 13h32:

FRANCINE GIROND VOUS INVITE A

ASSISTER, PARTICIPER, REFLECHIR

A LA CONFERENCE-DEBAT

......L’ASSASSINAT D’ILAN HALIMI :

ENTRE PSYCHOPATHIE ET ANTISEMITISME…

Avec

Christophe SOULLEZ

(Chef de Division Observatoire National de la Délinquance)

..................Sammy GHOZLAN

(Président Bureau de Vigilance Contre l'Antisémitisme)

..................Michel THOORIS

(Secrétaire général Syndicat Action Police CFTC)

..................Jacques TARNERO (sous réserve)

Présence d’un psychiatre/psychanalyste expert en victimologie

MODERATEUR

............Clément WEILL-RAYNAL

............(journaliste France 3)

.... JEUDI 15 JUIN 2006 de 19h30 à 22h

UNIVERSITE DE LA SORBONNE NOUVELLE PARIS 3
......Centre Censier-
......13,Rue de SANTEUIL
......7 5 0 0 5 P a r i s

En partenariat avec : Le journal REFORME,
la loge Daniel Pearl du B’nai B’rith
L’Institut pour la Défense de la Démocratie .

..........Coordination générale :
Frédérick CASADESUS et Aldo SCIALOM.... Hé! VOUI!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 04 juin 2006 - 12h10:

REFLEXION SUR LE MAUVAIS ŒIL

Tout d’abord comment reconnaître qq un qui porte le mauvais œil aux autres ????
Comment le savoir surtout s’il n’est pas un proche de la famille ???
Et pourquoi dit t’on de lui qu’il ou qu’elle porte le mauvais œil ???

Un proverbe français dit’..

‘ …Pour vivre heureux vivons cachés.. !’

C’est à dire loin des envieux donc l’envieux porte l’œil.

Dans l’ésotérisme, toutes sortes de protection existent pour se protéger contre le mauvais œil.
Des talismans à porter sur soi, de l’encens à brûler avec des incantations bref divers rituels que les mages ou autres charlatans ont puisés dans la Cabale en y associant des recettes de campagnes qu’ils ont livrées comme secrets dévoilés dans leurs bouquins.

Or à lire ces passages, je doute que qq un de censé puisque se lancer dans des opérations de charabia qui ne mènent nul part sauf à rendre le lecteur ou le nouvel opérateur soit imbécile soit fou, si par hasard il ou elle s’amusait à y croire en s’y adonnant.

Mon esprit curieux n’a fait que lire mais pas à pratiquer. Je ne crois pas en ces conneries.
Je me suis fixé comme intelligence supérieure D ieu et je crois en sa seule intelligence, force etc….Donc je ne ‘adresse qu’à lui tout simplement sans l’encenser.
Il est le seul détenteur de notre vie et destin.

Un nombre considérable de personnes, je l’ai constaté par mon boulot de GRAND MAGE SEIFOU.
Que cela un bon français ou au pauvre africain sans oublier le juif et le musulman, il n’est pas rare d’entendre qu’il se protége des autres, qu’il soit étranger, voisin ou de la proche famille.

Donc, en fait, ils se protégent non pas d’un mauvais œil mais de tous les mauvais yeux parce qu’ils partent du principe que tout le monde a le mauvais œil.
Il est incapable de discerner celui ou celle qui porte le mauvais œil.

Reconnaître qq un qui a le mauvais œil ne peut se faire que si cette personne est une amie, une voisine, un proche parent donc une relation qui a donné des preuves de son mauvais œil.
Comment ??? On fixant par exemple qq chose avec insistance et qui dit par exemple ‘ Comme il est beau ton bébé . ‘. Ou alors… ‘ Comme elle est belle ta casserole… ? Comme elle est belle ta robe de mariée….!’ Et là paf, le bébé tombe malade après qq jours, la casserole se troue sur le feu et la robe devient noire sur-le-champ… !’

Il faut se méfier des gens qui ont les yeux globuleux. Ils ont un plus grand mauvais œil que les autres. On dit YAINE BALAYOU. Des yeux dévoreurs. Une voisine avait ce genre de yeux et bien mon zizi s’est raccourci. Elle a prit mon plus beau fleuron .. Depuis et bien dePOUIIISSSSS.. ! Je suis sans…. !’

Il faut toujours ajouter ‘ Que D ieu bénisse’ après ce genre d’exclamation.

La seule évocation de Achem repousse le mal. Donc le fait de faire l’éloge pour quelque chose doit passer impérativement par l’ajout du mot 5X5, Poisson HOUTTE ou D ieu bénisse etc…En faisant aussi le signe 5 de la main.
Mamili s’y connaît dans ce genre de marques distinctives. C’est une HOUTISTE.

Par contre on connaît mieux certains membres de son entourage qui ont les ‘yeux méchants’ et qui ont fait leurs preuves. La jalousie faisant partie des 7 péchés capitaux, il vaut mieux se prémunir contre ses yeux envieux.

On dit de quelqu’un qui porte le mauvais œil parce que le hasard s’y est mêlé juste au moment où il a prit connaissance d’une confidence intime que vous lui avez révèlée en votre présence et là comme par inadvertance un incident se produit après son départ.

Il faut savoir que manifester une grande surprise sans en amoindrir l’effet constitue un mauvais choc de retour par exemple ‘…QUOI… ! TU AS UN GARCON…. ?’
Là l’effet va être immédiat, un incident va se produire à votre insu.

Lors d’une annonce d’une bonne nouvelle, il faut être assez intelligent pour faire passer le message avec prudence afin de ne pas soulever ce genre de réplique.

J’ai déjà donne il y a deux ans quelques tuyaux pour se prémunir contre ce genre de choses.
Je les répète.

- Si vous connaissez votre interlocuteur comme ayant le mauvais œil, faites discrètement le signe cinq avec votre main en le passant sur votre front.
- Dites aussi en chuchotant ‘ …LEI HOUQ LEI HAQ.. !’ Que cela ne me porte pas préjudice’.
- Si une personne mal intentionnée vient chez vous, prenez de son pas lorsqu’il quitte la maison. Baissez –vous et frôlez de votre main le seuil de votre porte, derrière son pas discrètement en disant la phrase d’en haut.
- Sachez que lorsqu’on rend visite à un nouveau-né, il faut laisser sur son berceau un billet de monnaie ou une pièce qui porte le chiffre cinq.
- Brûlez de l’encens BKHOUR dans votre maison afin d’éloigner les ondes négatives de ceux qui vous rendent visite si vous les connaissez envieux.
- Ne jamais marquer sa trop grande surprise à l’annonce d’une bonne nouvelle.
- Mesurez vos paroles.
- Certaines femmes évoquent le JEUDI ( Cinquième jour de la semaine) ou vous parlent de HOUT, poisson. Elles sont superstitieuses.
- -Evoquez une personne de couleur éloigne le mauvais œil ‘…JENI OUSSIF dans mon rêve.. !’
- Dire KHAMOUCH JENE éloigne le mauvais œil.
- Croiser ses mains entre elles au-dessus d’une fumée d’encens éloigne la guigne.
- Passer sept fois allez retour au dessus d’un encens qui brûle sur un canoun éloigne la mauvaise entente. Attention pour les foufounettes, elles peuvent sentir mauvais si elles ne se lavent pas après. Ca va sentir le bkhour.. .mmmmmMM…..J’adore.

- \une coucounette qui sent l’ambre je me mets sous son ombre

- Etc…..

Etc…..

Bref, les femmes tunisiennes sont pour la plupart d’entres-elles très superstitieuses en générale.
Donc ne soyez pas surpris de l’entendre parler de 5 si on vous le dit souvent répliquez
‘…HOUTTE ALLA TERMIQ… !’ 5 pour tes fesses… !’

HOUTTE ÂÂLLA ALBERT...:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 04 juin 2006 - 10h15:

RENCONTRE AVEC NINE MOATI
Yaël König

A l’heure des performances supersoniques où l’on plonge en une heure et trois coups d’aile de Paris à Nice, Budapest ou Madrid, j’ai eu le plaisir de frôler la téléportation en une seconde, le temps de franchir le seuil d’un appartement parisien !
En allant à mon rendez-vous avec Nine Moati, j’ai rencontré la plus orientale des parisiennes, et quitté Paris pour l’Orient : des étincelles de Tunisie par ci, des reflets chatoyants d’Inde par là, le tout dans un décor de rêve, au bon goût mâtiné de traits de génie.
Avec ce sourire qui n’appartient qu’à elle, Nine Moati m’a fait les honneurs de sa demeure, dans laquelle chaque tenture, chaque objet ciselé raconte les personnages de ses livres, et sûrement ceux de sa vie. D’ailleurs je jurerais que tous se ressemblent, et se rassemblent, pour créer cet univers particulier, aux senteurs épicées, aux éclats de rire installés à chaque éclat de regard.
Et parmi ces plaisirs des yeux généreusement offerts, un indubitable point d’orgue ; les colliers que créé mon hôtesse : pierres semi-précieuses, ciselages tunisiens, perles irisées, matières délicates ; quelle imagination, quel talent sont nécessaires à ces créations raffinées !
Nine Moati est une femme à l’exquise intensité ; profondeur de ce regard bienveillant et intelligent, finesse d’analyse, perspicacité attentive…
Elle fut l’une de mes premières invitées lors de mes débuts en radio, il y a… oh, même plus que ça ! Et déjà, je m’en souviens, elle entrait dans le studio, auréolée d’une atmosphère de bonheur sûr, malgré tous les aléas d’une Histoire contemporaine agitée, et d’une histoire personnelle parfois douloureuse, comme pour tout un chacun. Mais peut-être plus douloureuse encore pour elle.
D’un père journaliste politique, très tôt venu en France pour soutenir les Tunisiens dans leur volonté d’indépendance, elle a sûrement hérité cette empathie avec la société qui l’a projetée, à son tour, en politique, plutôt bâbord que tribord.
D’un oncle maternel, André Scémama, journaliste radio, télé, correspondant du Monde, et j’en passe, elle a sans doute reçu la volonté de comprendre tout et par le menu, le sens de l’analyse rigoureuse.
Sa mère, elle, est devenue par la force du hasard gérante d’une compagnie de taxis, histoire que Nine relatera dans « Deux femmes à Paris » , reprise au cinéma, avec Romane Bohringer et Julie Depardieu .
Pressée par les événements mondiaux nauséabonds, la famille Moati quitte Paris pour Marseille en 1941. Là, elle embarque par le dernier bateau en direction de Tunis.
Réfugiés dans un hammam désaffecté, les Moati assistent à l’arrivée des Allemands à Tunis. Le père de Nine entre dans la Résistance ; il est arrêté, et déporté avec tout son réseau de résistants. Par chance, il en reviendra.
Mais alors qu’elle est encore mineure, Nine Moati perd sa mère. Seule à son chevet, elle l’accompagne jusqu’au dernier moment, ce moment où même un miroir approché de la bouche de celle qui s’en est allée sans qu’aucun souffle ne le ternisse, ne suffit pas à convaincre de l’irréversible…
Dès lors, Nine n’a de cesse que de rejoindre Paris, son jeune frère « sous le bras ».
Journaliste radio, entre autres, elle travaille sans compter, nuit et jour. Elle est dans l’urgence du quotidien, mais la force d’amour que lui avaient donnée ses parents la soutient constamment.
A la question de savoir si les années galère ont été nombreuses et pesantes, Nine Moati élude dans un sourire : « Vous savez, avec l’amour et la jeunesse, on supporte bien des choses… Mais ce fut long, oui, trop long…»
- Et l’écriture, Nine ?
- … Il me fallait absolument un moteur pour continuer de vivre ; j’avais une envie folle d’avoir des enfants, de recréer un climat familial autour de moi… Et j’ai eu la chance inouïe d’avoir une fille, Marie. Cela a totalement bouleversé ma vie…
- Mais, l’écriture ?
- J’y arrive. Pendant toutes ces années, journaliste à « Elle », je consacrais mes soirées à écrire mon premier livre. Paradoxalement, en racontant la mort de ma mère, la naissance de mon enfant, en évoquant tous les sujets de douleurs intimes que connaissent bien les femmes, j’ai senti que je mettais peu à peu un point quasi final à mon deuil. Quand on est orpheline, on le reste toute sa vie. Mais tout de même, la vie reprenait ses droits et ses surprises heureuses, avec ce bébé tellement désiré.
« Mon enfant, ma mère » est un texte intense et pudique, le premier d’une longue série d’écrits parfumés et sensuels comme cette atmosphère orientale qu’elle aime tant.
Mais les livres de Nine Moati ne font pas que fleurer bon le jasmin ; ils racontent des vies, mettent en scène des personnages souvent réels, font revivre des époques encore proches et pourtant déjà nimbées des effluves du passé.
Depuis l’excellentissime « Les Belles de Tunis » , Nine Moati n’a cessé de faire revivre sous sa plume des générations roulées et blackboulées par le flot du temps qui va ; des femmes nées dans l’opulence et que l’Histoire malmène, des chefs de famille à la stature colossale, mais dont le talon d’Achille va changer le destin, une humanité dans l’Humanité, voilà ce que décrit avec talent Nine Moati, totalement impliquée dans ses récits.
Virtuose de l’écriture parfumée, Nine Moati ne se contente pas des saveurs et des senteurs. Elle sait donner de la profondeur psychologique à ses personnages, elle sait ménager le suspens, montrer au fil des pages que la vie a de ces entêtements inattendus qui détissent les prévisions les plus évidentes, qui mettent à mal les espoirs naïfs et les attentes obstinées.
Et le dernier ouvrage de Nine Moati en est un exemple d’excellence.
« Hannah et les derniers Ottomans » nous entraîne d’Istanbul à Paris, de la fin du XIXème siècle à la dernière guerre mondiale ; des décennies brûlantes d’actualité remuante au cours desquelles deux illustres familles, les Camondo d’Istanbul, et les Scemama de Tunis, s’observent vivre, se jalousent, s’espèrent, se rejoignent et se défont.
Dans cette immense fresque deux fois familiale notre auteur évolue tellement à l’aise qu’on n’a aucune peine à l’imaginer dans le secret de son bureau, tendre sourire aux lèvres, décrivant le grand collectionneur Isaac Camondo, ou Hannah, la sultane de la Place Vendôme, dont les vies vont se chercher, se trouver, se conjuguer jusqu’à l’ultime étape, voulue par un fou pas si fou mais très enragé et haineux...
- Comme vous êtes lucide avec vos personnages, Nine ! Et ce Judaïsme, omniprésent dans vos ouvrages, comment le vivez-vous ?
- Sans problème aucun. Je ne suis pas une juive à la façon sartrienne. Ce n’est pas le regard des autres qui m’identifie. Je suis intensément et entièrement juive, sans fanatisme, sans credo, sans heurt avec qui que ce soit ou quoi que ce soit.
- Quel regard portez-vous sur l’histoire de votre peuple ?
- Regardez l’exergue de mon dernier roman : « L’antique douleur du peuple qui n’a pas de patrie, la douleur sans espoir de l’exode que chaque siècle renouvelle. ». Ces paroles de Primo Levi vous répondent clairement pour moi.

Je flirte un instant avec l’idée de demander à Nine Moati quel est le sujet de son prochain roman.
Mais je choisis de me taire.
Depuis 1974, date de parution de son premier ouvrage, et date à laquelle je l’ai lu, je laisse faire le temps, et à périodes régulières, je reçois mon apanage de plaisir signé Nine Moati.
Mais pas seulement du plaisir. Comme l’affirmait Antoine Albalat, spécialiste de littérature française ; « Un livre qu’on quitte sans en avoir extrait quelque chose est un livre qu’on n’a pas lu ».
Je n’ai jamais fermé les livres de Nine Moati sans ce regret d’avoir trop vite terminé ma lecture, mais surtout, les livres de Nine ne m’ont jamais quittée, tant ils m’apportent d’assurances et de rassurance.
Une très belle œuvre de romancière talentueuse, et plus encore.