Par Albert (Albert) le mardi 06 juin 2006 - 00h07: |
Paris le 3/06/2006.
Passe le 5/06/2006.
Par Viviane (Viviane) le lundi 05 juin 2006 - 22h39: |
C'est impossible de lire larticle : "Comment "L'Arche a pris le contrôle du "Monde diplomatique". Le codage des caractères quel qui soit s'avère inefficace et rend la lecture très pénible. Y aurait-il un autre moyen, rendu lisible, de le lire ? Viviane.
Par __Lena (__Lena) le lundi 05 juin 2006 - 22h21: |
Mes messages n'apparaissent jamais. Je suis nouvelle "au club". pourquoi? Merci!
Par Breitou (Breitou) le lundi 05 juin 2006 - 21h57: |
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Par Albert (Albert) le lundi 05 juin 2006 - 21h28: |
Par A_Soued (A_Soued) le lundi 05 juin 2006 - 20h39: |
SE SOUVENIR DU POGROM CONTRE LES JUIFS D'IRAK
Par Abraham H Miller, paru dans FrontPageMagazine.com le 1er juin 2006
Traduit par Albert Soued pour www.nuitdorient.com
Le 1er juin marque le 65ème anniversaire du Farhoud, l'infâme pogrom contre les Juifs de Bagdad en 1941, qui a entraîné 200 morts et 2000 blessés et lors duquel 900 maisons juives ont été détruites. Ce fut le début de la fin d'une communauté qui existait depuis 26 siècles, précédant l'Islam de 10 siècles et qui comptaient 125 000 âmes.
Aujourd'hui, il n'y a plus aucun Juif en Irak. Pourtant ceux qui défendent les Arabes prétendent que le sentiment anti-juif qui a provoqué l'expulsion des Juifs du Moyen Orient et d'Afrique du Nord est dû à la création de l'état d'Israël…, ce qui, de plus, présupposerait une responsabilité collective, comme si les Juifs du monde arabe étaient directement responsables de ce qui se passait en Israël.
Alors que les communautés arabes et musulmanes d'Occident protestent haut et fort quand on fait le lien entre elles et les terroristes du 11/9, elles n'hésitent pas à attribuer une responsabilité collective à tous les Juifs. Ainsi, écrivant dans la lettre interconfessionnelle de Contra Costa (Ca), l'imam de Concord (Californie), Dr Amir Araim et un Irakien, représentant à l'Onu de l'ex président Saddam Hussein, font le lien entre l'expulsion des Juifs d'Irak et les événements de Deir Yassin, le village arabe qui a été conquis par Israël en 1948, après que les armées arabes aient envahi le pays. En effet, les chargés de la propagande pro arabe avaient à l'époque prétendu qu'il y aurait eu des "massacres".
Même si on laisse de côté cet étonnant amalgame, l'allégation d'Araim qu'il y a un lien direct entre Deir Yassin et le pogrom de Bagdad est une déformation grossière de l'histoire, puisque le pogrom a eu lieu 7 ans auparavant.
Le pogrom a commencé à 15 h le 1er juin 1941et c'était un jour de fête juive, Shavouot (la Pentecôte). La violence a commencé quand une foule pro nazie a attaqué les représentants de la communauté juive qui traversaient le pont "al Khour" pour aller rendre hommage au Régent Abdoul Illah, à son retour à Bagdad. La foule a ensuite tué, incendié et violé tout ce qu'elle rencontrait à travers le quartier juif. Les enfants juifs étaient une cible privilégiée et ils étaient massacrés devant leurs parents. Le superintendant de la police a refusé d'intervenir pour arrêter les émeutes. Il ne souhaitait pas tuer ou blesser des musulmans pour sauver des Juifs.
Ce pogrom est doublement embarrassant pour les apologistes des Arabes. D'abord il met en relief le problème du million de Juifs expulsés des pays arabes du Moyen Orient et d'Afrique du Nord. En contraste avec les réfugiés Palestiniens, les Juifs expulsés n'ont pas été reconnus comme réfugiés par les Nations Unies. Ils n'ont reçu que l'assistance des communautés juives d'accueil et de l'état d'Israël. Et au lieu de languir durant 4 générations dans des camps de réfugiés comme le font encore les Palestiniens (qui ont vu leur nombre de réfugiés multiplié par 7 en 60 ans), les Juifs des pays arabes sont devenus des citoyens productifs et utiles d'Israël et de nombreuses sociétés Occidentales. Ensuite le pogrom a été lancé par les nazis, ce qui résultait de l'action du Moufti de Jérusalem Haj Amin al Husseini. Ce dernier a comploté avec les Nazis pour renverser le gouvernement d'Irak, pro anglais, et assurer à Hitler l'approvisionnement en pétrole, vital dans son effort de guerre. En échange, les Nazis devaient éliminer "la question juive" du mandat britannique en Palestine. En octobre 1939, le Moufti est venu en Irak, participant à un coup d'état mené par des officiers irakiens ayant adopté l'idéologie nazie, connus sous le nom du "Carré doré". Le Moufti a apporté l'argument d'unité, les thèmes antisémites nazis, "les Juifs sont les ennemis de l'état".
Le coup d'état ayant échoué, le Moufti s'est enfui à Berlin où il a été accueilli et hébergé par SS H Himmler et plus tard apr A Hitler lui-même. Bien que les Nazis tenaient en estime les Arabes juste au-dessus de l'estime qu'ils avaient pour les Juifs, ils ont considéré le Moufti comme un atout contre les Britanniques, et sa propagande antijuive diffusée depuis Berlin était utile aux deux parties. Cette culture antisémite du Moufti a imprégné l'Irak d'après guerre, à travers le parti Baath.
Les spécialistes de la propagande pro arabe prononcent généralement dans un même souffle, les mots "nazi" et "Juif". Ce qui pourrait les embarrasser, c'est que le nazisme fait partie de la culture politique arabe. En 1947, quand les Nations Unies ont abordé la question du mandat britannique sur la Palestine, les Irakiens ont organisé de nouveaux pogroms et ont utilisé les tactique nazies de spoliation et ont saisi les biens Juifs. Parallèlement les socialistes des partis Baath irakien et syrien ont trouvé leur inspiration dans la doctrine nazie. Ceci va à l'encontre des allégations fallacieuses que l'antisémitisme est une invention occidentale et non un phénomène du Moyen Orient.
Les différents pogroms ont entraîné la disparition de la communauté juive irakienne. Le 23 septembre 1948, Safiq Adès, un membre fortuné de la communauté a été pendu sur la place publique de Basra et son corps a été mutilé. Un mois plus tard, tous les employés juifs de l'administration furent licenciés sans ménagement. L'Irak a séquestré ou saisi tous les biens Juifs. Avec un cynisme inouï, l'oligarchie politique Irakienne en a profité, obligeant les expulsés à passer par leur propre agence de voyage pour partir en Israël. De même pour amener le nouvel Etat juif à la banqueroute, l'Irak a imposé l'expulsion vers Israël chaque mois de 15 000 Juifs sans le sou. Israël les accepta, même s'il n'y avait pas assez de tentes pour héberger tout ce monde. Ils vinrent et vécurent dans des camps de réfugiés. On a peu parlé de la détresse des réfugiés Juifs orientaux et séfarades et quand on en parle les gens sont abasourdis par ce qui s'est passé. En quelques années toutefois, ces réfugiés ont été intégrés dans la société israélienne. À l'opposé des Arabes palestiniens, on ne les a pas abandonnés à languir sans espoir génération après génération dans des camps (assistés par une aide internationale fort généreuse jusqu'à ce jour).
Lentement mais inévitablement, la vérité sur le million de réfugiés juifs des pays arabes est en train d'éclater au grand jour. Se souvenir des pogroms d'Irak (Farhoud) c'est rétablir l'histoire d'une population oubliée, qui a souffert, qui a été persécutée et longtemps ignorée.
Les Arabes et les Musulmans doivent en fin de compte être responsables de leur propre antisémitisme, dont la conséquence a été la formation du plus grand groupe ethnique en Israël.
Remembering the Farhud
By Abraham H. Miller
FrontPageMagazine.com | June 1, 2006
Today marks the 65th anniversary of the Farhud. Arabic for “violent dispossession,“ this is the word used to describe the infamous pogrom of June 1, 1941, against the Jews of Baghdad. In its wake, the Farhud left some 200 dead, 2000 injured, and 900 Jewish homes destroyed. It was the beginning of the end of the Jewish community of Iraq, a community that had existed for twenty-six centuries, preceded Islam by a thousand years, and once numbered over 125,000 souls.
Today, not a single Jew is left in Iraq. Arab apologists trace the dismantling of the Jewish communities of the Arab world (Mizrachim) and of North Africa (Sephardim) to anti-Jewish sentiment growing out of the creation of Israel. Implicit in this is the imposition of collective responsibility, as if the Jews of the Arab world and North Africa were directly responsible for whatever Israeli Jews did or did not do.
Although the Arab and Muslim communities in America and the West publicly cry foul when the terrorist attacks of September 11 are linked to them or their religion, they do not hesitate to ascribe collective responsibility to Jews. For instance, writing in the interfaith newsletter in Contra Costa County, California, Dr. Amir Araim, the Imam of Concord, California, and an Iraqi who once represented Saddam Hussein’s regime to the United Nations, links the dismantling of the Jewish community of Iraq directly to the controversial events at Deir Yassin, the Arab village that was captured by Israel during the Arab-Israeli war of 1948 and where pro-Arab propagandists have long claimed a “massacre” took place.
Even leaving aside that highly contestable claim, Araim’s allegation that there is a direct line running from Deir Yassin to the Farhud in Baghdad is woefully ahistorical: the pogrom occurred long before there was an Israel or even a single Palestinian refugee. The Farud began at 3 PM on June 1, 1941, the Jewish holy day of Shavout. The violence erupted when a pro-Nazi mob attacked representatives of the Jewish community as they crossed Baghdad’s Al Khurr Bridge to greet the returning Iraqi Regent Abdul-al Ilah. The mob then murdered, burned and raped its way through the Jewish community. Jewish infants were special targets, killed as helpless parents looked on. The superintendent of police refused to stop the riots. He was not about to kill or injure Muslims to save Jews.
The Farhud is doubly embarrassing for Arab apologists. First, it resurrects the problem of the nearly one million Jewish refugees from the Middle East and North Africa. In contrast to Palestinian Arab refugees, they received no recognition from the United Nations and no assistance outside of the Jewish community and the State of Israel. Instead of languishing for four generations in refugee camps, like the Palestinian refugees, within a few years they became both contributing members and citizens of Israel and Western societies.
Second, the Farhud was a Nazi riot. The Farhud was the result of the work of the Grand Mufti of Jerusalem Haj Amin el Husseini. The Mufti cut a deal with the Nazis to overthrow the British-sponsored government of Iraq and provide Hitler with Iraqi oil vital to Germany’s war efforts. In return, the Nazis would eliminate the “Jewish problem” in Mandate Palestine. In October of 1939, the Mufti came to Iraq to precipitate a coup that was to be led by Iraqi officers who embraced Nazism and were known as the “Golden Square.” As a unifying inspiration for the coup, the Mufti invoked Nazi propaganda themes of anti-Semitism focusing on the Jews as “enemies of the state.”
The coup failed. The Mufti fled Iraq to Berlin and the hospitality of SS Chief Henrich Himmler and later Hitler himself. Although the Nazis held the Arabs in only slightly higher esteem than they held Jews, the Nazis saw the Mufti as a useful ally against the British, and his anti-Semitic propaganda broadcasts in Arabic from Berlin further served mutual purposes. The Mufti’s legacy of anti-Semitism became part of Iraqi culture.
This is embarrassing because while Arab propagandists routinely use “Jew” and “Nazi” in the same breath, Nazism is historically very much a part of Arab political culture. In 1947, when the United Nations took up the question of the Palestine Mandate, Iraqis organized new pogroms and used Nazi confiscation techniques to seize Jewish property. Similarly, the Ba’ath socialists of Iraq and Syria draw their inspiration from Nazism. This further belies the Arab claim that anti-Semitism is exclusively a Western and not a Middle Eastern phenomenon.
The aftermath of the Farhud spelled the end of Iraq’s Jewish community. On September 23, 1948, Safiq Ades, Iraq’s wealthiest Jew was publicly hanged on phony charges and his property seized. His body swung in the public square in Basara where Iraqi celebrants mutilated it. A month later, all of Iraq’s Jews employed in the civil service were summarily fired. Iraq then set about systematically seizing Jewish assets and impoverishing its Jews. With a degree of almost unmatched cynicism, the Iraqi political oligarchy profited by requiring expelled Iraqi Jews to use Iraqi travel agents in order to flee to Israel. All the while, Iraq saw the imposition of 15,000 penniless Jews a month on the newly created Jewish state as a mechanism to defeat Israel by precipitating a major economic crisis. Indeed, Israel accepted these Jews at a time when there were not even enough tents or refugee camps to house them.
Iraqi Jews went to Israel and lived in refugee camps. So little is known about the plight of the Mizrachi and Sephardic Jewish refugees that even informed Jews are dumbfounded upon learning this. Yet, within the space of a few years, these refugees were absorbed into Israeli society. Unlike the Palestinian Arabs, they were not abandoned to languish without hope for generation after generation in impoverished camps.
Slowly but inevitably the truth about the one million Jewish refugees from Arab lands is coming to light. Remembering the Farhud is part of restoring the history of an oppressed and forgotten people, whose suffering and persecution have too long been ignored. Arabs and Muslims must ultimately take responsibility for the anti-Semitism of their world, a racism that resulted in Arab Jews becoming the largest ethnic group in Israel.
Par Suggest1 (Suggest1) le lundi 05 juin 2006 - 20h34: |
Le Canari dans la mine - Un livre hommage à Ilan Halimi
http://www.desinfos.com/article.php?id_article=4575 (klic klic)
Lire aussi comment ?
Comment « L’Arche » a pris le contrôle du « Monde diplomatique »
http://www.desinfos.com/article.php?id_article=4893 (klic klic)
Suggest.1
Par Emma (Emma) le lundi 05 juin 2006 - 18h43: |
A propos de « L’AVENIR DES JUIFS DE FRANCE » de Shmuel Trigano
Par Sydney Touati pour Guysen Israël News
Dans le dernier livre qu’il vient de publier chez Grasset –L’AVENIR DES JUIFS DE FRANCE-, Shmuel Trigano poursuit et termine un long cycle de réflexions amorcé au début des années 1980, suite à l’attentat de la rue Copernic.
Cet attentat et les réactions en chaîne qu’il va provoquer, seront le fait générateur d’une prise de conscience singulière : même lorsque la Nation entière se mobilise pour condamner le crime odieux commis rue Copernic, on constate à lire les réactions des uns et des autres, qu’au fond, le juif est absent ; ce n’est pas lui qui est l’objet de cette solidarité massive.
Entre l’Affaire Dreyfus et les actes antisémites actuels, rien ne semble avoir vraiment changé ; ceux qui ont défendu Dreyfus ne prennent pas la défense d’un juif injustement accusé parce que juif, mais celle de l’ homme, du citoyen, du militaire.
Ce n’est pas le juif que la république réhabilite, mais l’homme, le citoyen…Le juif est abandonné aux antisémites qui peuvent l’agresser, l’insulter, le violenter quasiment à leur guise. La preuve : le silence absolu des responsables face aux centaines d’actes antisémites ; le refus obstiné d’admettre l’existence d’un antisémitisme arabo-musulman ; ou la scandaleuse décision de la Cour d’Appel de Paris relaxant Dieudonné (p. 101)
Le juif en tant que juif est toujours gommé, exclu de l’espace public ; jeté en pâture aux chiens ; cible obsédante de ses ennemis, jamais réellement défendu par ses amis et peut-être ce qui est le plus grave, par lui-même, c’est-à-dire ceux qui ont vocation à le représenter.
Trigano tente de décrypter avec une lucidité qui n’épargne personne ce mécanisme singulier qui met le juif au centre pour mieux l’évacuer, le condamner.
Il montre le rôle central joué par le « culte de la Shoa » dans la construction européenne et la contradiction que ce culte induit entre la bonne image du juif qui est identifiée à celle du martyr et/ou du juif mort et la mauvaise image, celle du juif vivant, taxé lorsqu’il se présente en tant que tel, du signe infamant de communautariste ou de sioniste.
Faisant le bilan des trente dernières années, Trigano montre comment le juif a été instrumentalisé par les gouvernements successifs et littéralement pris en otage par les politiciens français sans qu’il puisse disposer du moindre pouvoir sur cette utilisation.
Il explique que le modèle instauré après la seconde guerre mondiale s’est effondré (page 120) ; il montre que la situation inextricable dans laquelle la France se débat aujourd’hui est le résultat d’une double décision : celle de De Gaulle et celle que l’auteur désigne sous le vocable de « manœuvre mitterrandienne ». Le juif communautarisé est, in fine, exclu de la citoyenneté.
Il constate qu’au terme de ce processus d’utilisation du signe juif, dont les juifs n’ont absolument pas la maîtrise, l’image du juif est dégradée et le judaïsme frappé de discrédit (p.129).
Quel avenir se dessine pour les juifs de France ?
Tel que l’on peut le décrypter à la lecture des signes que renvoient les grandes institutions juives, la réponse est franchement inquiétante : d’un côté, l’ombre d’un judaïsme fossilisé, mort, empêtré dans le culte morbide de la Shoa et du devoir de mémoire ; de l’autre, des institutions juives étatisées, appelées par un pouvoir politique affaibli à servir de faire valoir (voire à se sacrifier ?) sur l’autel de l’immense échec de l’intégration maghrébine.
On pourrait appliquer à Shmuel Trigano la devise du philosophe italien Antonio Gramsci : « pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté ».
Cette extrême lucidité dont fait preuve Shmuel Trigano est précisément le signe que le judaïsme français traverse une crise grave mais qu’il est toujours vivant… Si nous sommes encore capable de faire un diagnostic rigoureux, si nous puisons en nous la force de nous arracher à la schizophrénie ambiante, alors…tout redevient possible…
Un livre indispensable donc, à lire de toute urgence…
Par Shira (Shira) le lundi 05 juin 2006 - 14h05: |
Taglit, un cadeau aux jeunes Juifs de France:
http://www.taglit-france.org/
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 05 juin 2006 - 06h10: |
Breitou Le coup d'oeil le plus dangereux est celui qu'on se le donne soit meme, sans toutefois sans etre conscient.