Par Mena (Mena) le jeudi 08 juin 2006 - 09h04: |
Faute de traiter au corps les questions clés : nul espoir, pas d’avenir (info # 010706/6) [Analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency
Deux livres sur la situation de l’Europe sont parus aux Etats-Unis au cours des dernières semaines : While Europe Slept, de Bruce Bawer, et Menace Over Europe, de Claire Berlinski.
Le livre de Bawer est d’autant plus intéressant que son auteur est un homosexuel américain de gauche qui a choisi de quitter les Etats-Unis au moment de la première élection de George Walker Bush pour une terre qui lui semblait moins hostile, et qu’il idéalisait. Après plus de cinq ans passés sur le Vieux continent, Bawer a regagné l’Amérique et trouve soudain beaucoup de clairvoyance et de lucidité à ses anciens ennemis républicains conservateurs. Pourquoi ? Parce qu’il a vu l’Europe, son vieillissement, ses lâchetés, la montée en elle de l’islam radical. Parce qu’il a réalisé l’aveuglement de la plupart des hommes politiques et des journalistes qu’il a rencontrés. Au Danemark, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Royaume-Uni, en France, à ses yeux, la cause est entendue : l’Europe est perdue. Elle sera dans quelques décennies un territoire du dar-el-islam. Ceux qui veulent vivre libres seront partis, à ce moment, vers des terres plus propices.
Claire Berlinski offre un constat extrêmement proche et ajoute au tableau tracé par Bawer une description de l’effondrement moral des Européens, de leur glissement généralisé vers le relativisme, de l’impossibilité pour nombre d’entre eux de distinguer encore le bien du mal et de discerner ce qu’est le totalitarisme. Comme Bawer, Berlinski pense que l’Europe doit se conjuguer au passé : à cause de l’islam radical, mais aussi à cause d’une démission des élites et d’un consentement au pire. Une analyse que je partage avec Bawer et Berlinski, et qui confirme le diagnostic que j’avais déjà posé dans mon ouvrage Un goût de cendres.
Dans mon dernier livre Pourquoi la France ne fait plus rêver (Page après Page, 2006, € 14,50), je décris les métastases supplémentaires du cancer qui ronge un pays qui me semble n’avoir plus guère d’avenir. Avec des yeux d’économiste, mais aussi d’historien, je me suis penché sur le déclin puis l’effondrement des civilisations. Quand le processus fatal s’enclenche, fort peu de gens en perçoivent les enjeux. Ils sont un peu plus nombreux à faire preuve de lucidité lorsque le mal s’aggrave ; mais ils ne parviennent guère à se faire entendre. Un sentiment de malaise et d’inquiétude se diffuse quelquefois parmi les populations. Mais finalement, ce sont les observateurs extérieurs les plus clairvoyants.
Si j’ai été le premier à dire qu’un syndrome inquiétant se mettait en place, je ne suis plus le seul. Des ouvrages écrits par Nicolas Baverez ou Jacques Marseille ont connu un certain succès. L’anxiété est perceptible dans les conversations, mais tout se passe comme si nul ne tirait concrètement les conclusions qui devraient s’imposer. Au contraire, certains hommes politiques, quand ils ne sont pas populistes ou démagogues, ironisent et fustigent les « déclinologues », comme si le mal résidait surtout dans la tête de ceux qui le détectent.
Voici quelques points qui font qu’au sein d’une Europe crépusculaire, la France l’est encore davantage :
1. Aucune véritable réponse n’est apportée aux déchirures majeures et profondes de la société française. L’Europe vieillit, et la France ne fait pas exception. Mais cette dernière s’acharne à l’ignorer et à en occulter les conséquences en termes d’emploi, de retraites, d’immigration, d’assurance santé. D’ailleurs, l’Hexagone n’est pas un pays multicolore et multiculturel, mais un pays nettement clivé entre une minorité, jeune, arabe et africaine, de confession musulmane, et une majorité, vieillissante, de confession chrétienne et parfois juive. Dans l’histoire, absolument tous les pays divisés sur ce mode ont fini dans la guerre civile et l’autodestruction. Personne ne l’exprime en France ni ne regarde cette situation en face, ce que je regrette.
2. Impossible aujourd’hui, en France, pour quiconque espère être entendu, lu ou imprimé, de s’éloigner d’une pensée unique de plus en plus massive au fil du temps. Il y a trois ou quatre ans, je pouvais encore, comme d’autres qui « pensent mal », comme Nicolas Lecaussin ou Florin Aftalion, être publié dans les pages « opinion » des grands journaux : c’est devenu utopique. Au même titre que de publier mes livres chez de grands éditeurs. Parler de l’islamisme, des Etats-Unis ou d’Israël d’un point de vue libre est impensable en France, où l’on écrit sous le regard des islamistes, du Quai d’Orsay et des marchands d’armes, à moins de n’avoir qu’un éditeur clandestin, un public confidentiel.
Mes seules valeurs sont la liberté individuelle, les droits naturels des êtres humains, la liberté d’entreprendre, et le refus de tout racisme et de toute discrimination. Pourtant on me caricature de manière ignoble, dans le dessein de me tuer intellectuellement. Au nom d’un totalitarisme sournois qui se promeut antitotalitaire. Parmi ceux qui tentent d’étouffer ma voix se trouvent aussi des Juifs qui se prétendent solidaires des causes que je défends. Tels cette directrice éditoriale d’une grande maison d’édition, qui, après m’avoir félicité pour mon « courage », entreprit de m’ignorer avec mépris. Je ne puis imaginer qu’elle ait rejoint les cohortes antisémites qu’elle disait abhorrer.
Je ne suis pas la seule victime d’une liste noire inverse de celle qui fit florès sous McCarthy, aux Etats-Unis. Combien de talents assassine-t-on en France aujourd’hui ? Combien de livres condamne-t-on à l’inexistence ? Combien de vérités cache-t-on ? La population française n’a accès, de plus en plus, qu’à la pensée unique, et à l’indigente expression qui la caractérise.
3. Cette pensée unique, dans les médias et l’édition, va de pair avec un blocage désastreux de la liberté de choix politique. A tel point que les différences entre le PCF, Lutte Ouvrière et la LCR sont perçues comme capitales et non comme de simples nuances d’un même courant totalitaire. Tous les candidats à la candidature du Parti socialiste français recourent à l’esprit de la lutte des classes ou à l’idée que seule l’action sociale contre le « grand capital » et la finance transnationale peut permettre le progrès économique.
Même Ségolène Royal, la très « moderne » comme on dit, se laisse aller, sur son site Désirs d’avenir, à poser des questions grotesques du type : « Que peut faire l’action politique pour que les entrepreneurs innovent et créent des emplois ? ». Sans l’action politique, en somme, selon madame Royal, il ne pourrait se concevoir d’innovation ni de création d’emplois. Bouffonnerie. Pas une seule des inventions qui ont fait la civilisation dans laquelle nous vivons n’est issue de l’action politique. Pas un seul emploi productif n’a été créé par elle. On le sait dans le monde entier, mais les connaissances qui circulent planétairement semblent s’arrêter aux portes de l’E.N.A. et à celles du Parti socialiste français.
On pourrait espérer qu’en face de la gauche, on trouve un discours différent. Mais non. Ou pas vraiment. Après avoir trouvé du charme à Saddam, Le Pen semble faire les yeux doux à Ahmadinejad, et, lorsqu’il s’agit de la France, il prévoit de renforcer la redistribution sociale chère aux socialistes, mais au bénéfice des Français estampillés comme tels, blancs de préférence. Dans La route de la servitude, Friedrich Hayek démontrait que le national-socialisme, c’était du socialisme teinté de nationalisme. Le Pen correspond bien à la définition de Hayek. Quant à Villiers, il entend bouter les musulmans hors de France, ne faisant guère de différence entre musulman et islamiste, et propose également des mesures très sociales au service des Français très français et d’eux seuls, qu’il nomme « patriotisme populaire ». Il se rapproche, lui aussi, de la définition de Hayek. A la différence qu’il est clair que Le Pen est antisémite, ou pour le moins (vraiment pour le moins) antisioniste, alors que Villiers, lui, est simplement xénophobe.
Par indulgence, je ne parlerai pas de François Bayrou. Reste l’UMP et son candidat logique. J’aimerais être certain que Nicolas Sarkozy puisse dynamiter le blocage, mais je l’en pense de moins en moins capable. Sarkozy ne s’est jamais positionné clairement en faveur de la liberté économique. Il n’a jamais été aussi audacieux que Tony Blair, travailliste anglais. Il a parlé d’effort, ce qui est vague et ne coûte rien ; de négociations avec les partenaires sociaux, c’est-à-dire les syndicats que noyautent des communistes de diverses obédiences, ce qui est terriblement significatif. S’il reste évident qu’il déteste Chirac, il devient très difficile de voir comment il pourrait rompre avec la sclérose socialiste française. Sarkozy, j’en suis convaincu, ne sera pas un Reagan français ni l’équivalent d’une Thatcher ; mais je ne demande qu’à être détrompé. Il tient compte des sondages : il sait que la liberté économique qui serait seule salvatrice fait peur aux Français, et il la laisse de côté. Il parle d’ordre et d’immigration, car c’est plus fédérateur que la liberté économique.
Parce que personne n’incarne une réelle rupture avec l’inertie et le socialisme ambiant, des jeunes gens ont créé un parti appelé Alternative libérale. Je leur souhaite bonne chance, mais je n’ai pas d’illusions. Mon ami Alain Madelin n’a cessé de souligner qu’il serait temps que la France cesse d’être une exception et qu’elle s’inspire du dynamisme qui prévaut dans d’autres régions de la planète. Il a recueilli moins de 4% des voix, alors que les partisans du statu quo en ont obtenu 96%. Un score sans appel !
Il n’y aura, je le dis, pas de liberté de choix, pas de pluralisme digne de ce nom en 2007. L’Europe va mal. La France se trouve dans une situation plus catastrophique encore. Les Français se voient interdire l’accès aux outils nécessaires à la compréhension, mais ils ne s’en rendent même pas compte, persuadés qu’ils sont de vivre dans une société libre. A travers le prisme de leurs lunettes françaises, ils ne voient pas que la France est une pitoyable et pantelante exception. Décidément, la France ne fait plus rêver, c’est un fait.
Par Email (Email) le jeudi 08 juin 2006 - 09h01: |
Le mari est le Roi Absolu ... si sa femme le couronne - Rabbanite Amar Rivka
Le Rambam (Hilkhot Ichout XV, 20) affirme même qu’elle doit le considérer comme un Roi. En réalité, toutes les femmes voudraient pouvoir admirer leur époux, mais le contact quotidien avec un homme leur fait découvrir en lui beaucoup de points qui ne favorisent pas particulièrement la considération...Peut-être mange-t-il bruyamment ou ne range-t-il jamais rien. Il est également possible que sa pratique des mitzvot laisse un peu à désirer, ou alors il n’a pas le sens du commerce, il commet des erreurs de jugement grossières, il perd constamment ses clés, ses lunettes, il se montre dur envers les enfants ou manifeste une foule d’autres faiblesses plus ou moins graves. Sa femme ne perçoit pas en lui un «Roi» mais un simple «sujet».La proximité risque alors d’entraîner un sentiment de mépris plutôt que de respect. Comment dans de telles conditions, la femme peut-elle cultiver la considération qu’elle lui porte ? Et pourtant c’est éminemment capital pour le bonheur du couple car sans respect, point d’amour véritable. La plus grande tragédie dans un foyer, c’est lorsqu’on demande à la femme : «Honore ton mari comme un Roi !» et aussitôt cingle la réponse classique : «Et lui, il doit aussi m’honorer comme une reine !» C’est un faux problème car si la Torah exige que la femme respecte son mari comme un Roi, elle demande, par contre, au mari d’honorer sa femme plus que lui-même et non comme une Reine régnante à la façon de Sa Gracieuse Majesté d’Angleterre. La deuxième grave erreur est de croire que notre devoir envers le conjoint dépend de ses qualités ou de ses mérites alors que c’est un commandement divin qui apporte dans le foyer une bénédiction extraordinaire et contribue grandement à la paix familiale ; ce qu’il ne faut surtout pas oublier, comme nous l’enseignent nos Sages : C’est D. Lui-même qui choisit notre conjoint et il est «parfait» dans le sens où il est exactement celui qu’il nous faut pour nous permettre d’exploiter à fond notre potentiel spirituel. A l’origine, le premier couple fut créé mâle et femelle à la fois (Genèse 1, 27), et ils furent une seule chair (Genèse 2, 24). Mari et femme ne sont pas deux corps distincts qui vivent ensemble «par hasard» mais un seul corps. Si un enfant naît avec deux têtes, il n’est pas viable. Si dans un couple, chacun veut être la tête, cela conduit le foyer à une mort certaine. Les deux conjoints ne sont pas égaux, ils sont complémentaires. Ils ont la même importance mais remplissent des fonctions différentes. Chacun d’eux s’est vu attribuer un rôle selon sa nature propre et ses possibilités. Cette complémentarité est comparable aux mains (droite et gauche) d’un même individu qui ne sont efficaces que si elles travaillent ensemble. Cela nous rappelle la parabole qui nous est contée dans le Midrach (Devarim Rabba 1, 8): La queue d’un serpent dit à la tête : «Jusqu’à quand iras-tu en premier ? Je veux, moi, te précéder». La tête répondit: «Je t’en prie, après toi !» Ainsi fut fait. La queue prit la direction des opérations, trouva sur son chemin un trou rempli d’eau et y fit tomber le serpent, rencontra un incendie et l’y précipita, des ronces et l’y fit choir. Tout cela, parce que chaque élément d’un seul corps doit remplir strictement son rôle pour la plus grande harmonie du but de la Création. Mesdames, rassurez-vous, si le mari est la Tête, vous êtes le Cou qui lui seul programme au mieux tous les mouvements de la tête. N’oublions pas que si un individu a ... un torticolis, tous ses mouvements sont paralysés ! Nos Sages proclament : Tout dépend de la femme ! C’est elle qui dans sa sagesse construit sa maison. Et comme il n’y a pas de Roi sans peuple, c’est à elle seule de couronner son mari en l’honorant, selon tous les principes de la Torah. Son époux étant devenu Roi, grâce à elle, elle profite de l’effet boomerang et devient Reine ... en tant que sa femme. Mais malheur à elle si elle le méprise, lui fait des reproches, le critique, crie et le rabaisse aux yeux des gens et de la famille. Le pauvre homme devient alors ... une serpillière et elle ... Madame Serpillière. Nous devons nous fortifier dans cette période du «Omer» dans l’accomplissement d’une mitzva très importante et qui devient difficilement trouvable : Le respect d’autrui ! Depuis le lendemain de Pessa’h, nous sommes entrés dans de longs jours de deuil : point de mariage, point de musique, interdiction de se couper les cheveux et de se raser... Au Ciel, l’arc de stricte justice est bandé et à chaque instant nous entendons qu’il est arrivé un malheur, un accident, une mort violente, un divorce, une terrible maladie incurable. De grands Tsadikim nous sont enlevés et la génération orpheline pleure amèrement. Qu’avons-nous fait ? Qu’ont fait nos ancêtres pendant cette même période ? La réponse est encore plus troublante que la question. Elle est incompréhensible et nous laisse dans notre désarroi. 24.000 élèves de Rabbi Akiba, 24.000 grands rabbins et cabbalistes sont morts les uns après les autres durant 33 jours. Mais pourquoi ?! Parce qu’ils ne se faisaient pas Kavod (honneur) réciproquement ! Mais c’est impossible ! C’est impensable ! Il devait s’agir d’un soupçon infime de non-respect ... ils sont tout de même morts ! Que devons-nous dire en ce qui nous concerne ? Le respect a disparu du monde ! Nous devons le faire revenir entre amis, parents et enfants et surtout entre mari et femme. Nous serons les premiers gagnants. Ne dit-on pas dans les Maximes des Pères : «Qui est digne de respect ? Celui qui respecte son prochain» (Pirké Avot 4, 1). Quand l’homme s’habitue à couronner son prochain avec calme, amour et délicatesse, il sera alors entraîné à toujours honorer le Tout-Puissant. Nous pourrions alors sortir de cette période du «Omer» et faire cesser tous les malheurs, les catastrophes, les guerres. Nous serons définitivement arrivés au mont Sinaï pour recevoir une Torah éternelle, offerte à un peuple uni qui sera véritablement comparable à un seul homme avec un seul cœur. ‘Hag saméa’h
Par Email (Email) le jeudi 08 juin 2006 - 08h03: |
TUNES CELEBRES
MANQUE UN JOUEUR DE FOOT à L'UST : Popaul PEREZ.
MERCI
Hubert Koskas
Par Email (Email) le jeudi 08 juin 2006 - 08h02: |
Augmentation de la radiation du téléphone portable dûe aux boucles d’oreilles ou aux lunettes en métal sur terredisrael.com
http://www.terredisrael.com/Prevention-portable-danger.php
Par Email (Email) le jeudi 08 juin 2006 - 07h13: |
Par Citron (Citron) le mercredi 07 juin 2006 - 23h09: |
David Jemmali : le numero gagant de l Equipe de Tunisie pour le Mondial2006
Par Albert (Albert) le mercredi 07 juin 2006 - 21h54: |
Par Mena (Mena) le mercredi 07 juin 2006 - 08h49: |
Mot pour mot : racistes ! (info # 010606/6) [réinformation]
Par Viviane Miles © Metula News Agency
Hier, l’Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas déployait une force de sécurité de 1'250 hommes, en supplément des 2'500 déjà mobilisés en renforts, depuis la veille, en réponse à la constitution d’une milice de 3'000 hommes du Hamas il y a trois semaines, et à sa récente occupation de Gaza city.
Ceci, c’est pour l’information. Ce qui n’est plus de l’information, ce sont les termes et les motivations avancés par les quotidiens hexagonaux, reprenant la dépêche de l’AFP.
Ainsi, pour Le Figaro et Libération, les composants de ces unités de sécurité sont des « activistes ». A la Ména, nous alertons régulièrement les lecteurs contre les dévoiements criminels aèfpiens de la langue française, qui les induisent à prendre des vessies pour des lanternes. Mais là, le lecteur risque d’y perdre son latin ; de ne plus rien y comprendre du tout.
C’est quoi un activiste ? Quelqu’un qui est chargé d’assurer le maintien de l’ordre dans le territoire ? Dans ce cas, il s’agit d’une nouveauté, d’un néologisme majeur, suffisamment révolutionnaire pour justifier la convocation des Immortels en session extraordinaire d’urgence ! Pauvres des sémiologues ou, plus simplement, de ceux qui respectent notre langue et n’admettent pas qu’on la maltraite dans tous nos media, simplement pour servir les intérêts des amis terroristes de Marius Schattner. Les francophones, qui avaient déjà du mal à déglutir les termes « jeune », « activiste », « militant », « kamikaze » lorsque employés pour définir les assassins-terroristes-suicidaires qui se font exploser dans un centre commercial, un bistrot, chez leurs voisins, en tentant d’emporter avec eux le maximum d’« ennemis sionistes », se retrouvent avec une nouvelle couleuvre dans leur assiette ?
Dans un sens comme dans l’autre, le terme utilisé d’ « activiste » n’a évidemment rien à voir avec la réalité. Dans la première hypothèse, il s’agit de supplétifs armés [1], qui viennent en complément des effectifs réguliers d’une force gouvernementale. Dans la seconde, il s’agit de terroristes, d’individus armés qui sèment systématiquement la terreur parmi une population civile.
Quant au rôle de cette milice, créée par le président de l’Autorité Palestinienne, l’AFP, ne voulant pour rien au monde rater une occasion de démoniser l’Etat hébreu, décrète ou rapporte volontiers des sources excentriques, affirmant qu’elle a été mise sur pied pour « empêcher l’infiltration de forces spéciales israéliennes ».
Qu’est-ce que ce nouveau canular issu du cerveau détraqué de l’intelligentsia française antijuive ? Israël escorterait ainsi des forces destinées à tuer ses soldats ? L’AFP ne dit pas si, pendant leur transfert de Cisjordanie à Gaza, Tsahal leur a également servi des rafraîchissements ? Fourni des fusils ? Les plans de ses prochaines opérations-commando ?
Ce que ces pseudo journalistes ne font pas, tout de même, pour passer sous silence le différend, au bord de la guerre civile, qui sévit entre le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas d’Ismaïl Hanya ! Le fossé, ou plutôt le canyon qui les sépare, mérite bien à lui seul le déploiement de cette force d’intervention de l’AP. Ce matin, on apprenait d’ailleurs que les renforts de Mahmoud Abbas avaient pris position dans les faubourgs de Gaza, face à la nouvelle unité d’Ismaïl Hanya, qui occupe très ostensiblement les rues de la ville. On est, à l’évidence, en plein dans une affaire interne aux Palestiniens, engrenés dans une dynamique de la surenchère. Un mano a mano qui pourrait dégénérer en conflit ouvert dès l’annonce du référendum populaire sur la charte des prisonniers, qu’Abou Mazen devrait annoncer au moment où vous lirez mes lignes. Le gouvernement du Hamas est, en effet, totalement opposé à l’acceptation de ce texte fondateur et, bien entendu, à la perspective de nouvelles élections générales dans le cas, probable, où les électeurs palestiniens accepteraient ladite charte.
Mais cette problématique ne passionne pas mes confrères de la presse généraliste tricolore ; si « l’élément perturbateur » – Israël – était considéré hors sujet, cela impliquerait la reconnaissance de facto que les problèmes sont inhérents au peuple palestinien, et cela, pour eux, représente quelque chose d’impensable, nonobstant la réalité et toutes les formes qu’elle peut prendre. La perspective d’une guerre fratricide inter palestinienne imminente est, dès lors, traitée de façon secondaire. Le problème, pour ces néo-antidreyfusards, reste et demeure Israël ; quoi que cet Etat fasse, qu’il soit effectivement impliqué dans un problème ou pas du tout ! C’est la déviance d’une autre réactualisation, celle du sacrifice du bouc émissaire universel, éternellement coupable de tous les malheurs de la région ET de la planète. Les Juifs connaissent bien, les antisémites ne s’en lasseront jamais, nous sommes, tout à la fois, responsables de l’expansion du capitalisme et de la naissance et de la diffusion du communisme. Quoi de plus sensé, docteur ?
Ce matraquage simplet permet d’éluder les vraies interrogations relatives aux disfonctionnements intérieurs ayant amené à la création des milices de choc dans chacun des deux camps palestiniens. Mais, les média français s’appliquent à minimiser l’étendue du gouffre entre les factions rivales palestiniennes, et à faire croire, jour après jour – en dépit des discussions entre le Fatah et le Hamas, qui courent de Charybde en Sylla – qu’un accord négocié entre les deux parties est imminent. A lire le Monde, par exemple, il ne se passerait pas une journée sans qu’Hanya et Abbas ne tombent dans les bras l’un de l’autre ; c’est presque à se demander de quelle crise parle la Ména. Mais ne nous leurrons pas, la Propalestine française est loin du compte : une rencontre qualifiée de « rencontre de la dernière chance », entre les deux leaders, a à nouveau totalement échoué hier soir. S’il restait une chance de s’entendre, le très consensuel Mahmoud Abbas n’aurait eu nul besoin d’imposer un ultimatum et de risquer ainsi l’embrasement fratricide. C’est que tout oppose les deux courants : le désir de paix, l’inclusion du conflit israélo-palestinien dans la lutte pour l’islamisation du monde, la nécessité de créer un Etat palestinien, les tirs de Qassam, l’objectif inatteignable de destruction de l’Etat d’Israël, et ma liste des différends antithétiques est loin d’être exhaustive…
Au sujet de l’ultimatum d’Abbas, justement, et de l’acceptation de la charte des prisonniers palestiniens détenus en Israël, je désire ici préciser à Didier François, de Libé, et au Monde, qu’il ne s’agit pas de « prisonniers politiques », et encore moins, respectivement, des « cadres politiques » qui sont emprisonnés en Israël, mais bien de terroristes qui ont TOUS été équitablement jugés pour des ACTES violents. C’est ici de rappeler, qu’en Israël, personne n’est conduit en prison pour ses idées, quelles qu’elles soient – y compris celles qui prônent la destruction physique de l’Etat hébreu –, ni pour son adhésion à quelque organisation civile que ce soit. Le système juridique israélien est d’ailleurs ainsi fait, qu’il maintient, en dépit des conflits et des assassinats collectifs à répétition de citoyens innocents, tous les principes de la légalité et les applique à la lettre aux terroristes palestiniens, ce qui est assez exceptionnel pour mériter d’être souligné. Les organisations terroristes palestiniennes reconnaissent par ailleurs ce système, puisqu’elles mandatent des avocats israéliens pour défendre leurs membres. Ecrire qu’il s’agit de « prisonniers politiques » participe ainsi d’une manœuvre de propagande extrême et, partant, d’une prise de parti qui dénote, de surplus, un irrespect absolu pour toutes les victimes des attentats organisés et commis par ces prisonniers politiques. Il est à remarquer que dans moult systèmes juridiques autres que celui-ci, ces prisonniers auraient depuis longtemps fini alignés contre un mur !
En ce qui concerne les victimes du conflit proche-oriental, la presse française commet une insupportable distinction motivée par le groupe national auquel elles appartiennent, mais aussi, et c’est encore autrement plus grave, en fonction de l’identité de leurs meurtriers. Même lorsqu’un terroriste palestinien périt en Israël, en massacrant des civils, le public de l’Hexagone a droit à son pedigree complet : genre, âge, nom, adresse et circonstances dans lesquelles il a perdu la vie. Ces assassins viennent ensuite grossir le décompte indécent tenu par l’AFP des morts palestiniens, décompte qui met en perspective le surnombre de morts arabes corollairement aux victimes juives.
Face à la profusion de détails visant à personnaliser les assassins, lorsqu’ils sont arabes, – la connaissance d’un individu et de ses mobiles, quels que soient ses crimes, engendre toujours une dose certaine d’empathie instinctive – l’indifférence réservée par l’AFP et ses détaillants médiatiques aux victimes israéliennes, fussent-elles civiles et innocentes, est manifeste. La plupart du temps, elles n’ont droit à rien du tout, pas au moindre détail d’identification qui pourrait en faire autre chose que les composants involontaires d’une statistique morbide. Au contraire, les néo-antisémites français n’ajoutent, à propos des victimes juives du terrorisme, des indices de reconnaissance que lorsqu’ils pensent qu’ils peuvent avoir un effet justificatif quant aux motifs des terroristes. A cet effet, et malgré les protestations répétées d’institutions comme Amnesty International, l’AFP persiste à faire mention, pour solde de tout compte, du fait qu’une personne était un colon âgé de… , lorsque la victime juive demeurait ou séjournait dans une implantation. Amnesty, quant à elle, affirme qu’un crime terroriste n’est ni explicable, ni justifiable, ni exclusif de la catégorie juridique de crimes de guerre ou crimes contre l’humanité, du fait qu’il ait été commis contre l’habitant d’une implantation. Au reste, il est clair que les formules françaises de l’espèce : "un colon de 37 ans a été tué lors d’une attaque menée par des activistes palestiniens" poursuit plusieurs buts.
Déshumaniser la victime. Il ne s’agissait pas d’une personne mais d’un colon (sous-entendu qui a bien mérité de son sort).
Humaniser ses assassins : pas des terroristes – des individus armés s’attaquant systématiquement à des civils – mais des personnes impliquées dans une cause politique, et donc civiles par définition, des activistes.
Une implantation, quelles que soient nos orientations politiques, est une agglomération civile, c’est d’ailleurs la description qu’en fait Amnesty. Dans ces conditions, il ne devrait pas être question d’attaque mais d’attentat. Pas d’un meurtre, mais d’un assassinat, doublé d’un crime de guerre.
Quand un Palestinien meurt en territoire palestinien, dans un affrontement avec des soldats israéliens, l’AFP fait étalage de son état ainsi que des circonstances de sa mort ; en revanche, que l’un d’eux tombe sous les coups d’un autre Palestinien, aucune de ces indications n’est mentionnée. Ainsi, bien peu de Français ont-ils eu les moyens informationnels de savoir que, parmi les cinq morts d’il y a deux jours, lors d’affrontements Fatah-Hamas, il y avait une mère et son enfant en bas âge. Bien malin qui connaît leurs noms !
Plus qu’une stratégie tendant à minimiser l’impact d’une lutte fratricide entre factions rivales d’une même entité, cette ségrégation par l’information est, de plus, doublement raciste. La première forme de racisme consiste, pour des professionnels de l’information, à faire le choix de traiter de façon différente, des événements identiques, se produisant en des régions identiques, suivant l’identité, la race, la nationalité ou la confession des victimes.
La seconde, consiste à effectuer les mêmes choix rédactionnels en fonction de l’identité des causeurs de mort. Cela, toujours dirigé au détriment des ressortissants de la même nation, c’est de la ségrégation raciste caractérisée. De la part, jour après jour, d’une agence semi étatique de presse et de l’ensemble des media généralistes d’un même pays, ceci procède, sans l’ombre d’un doute, à de l’incitation à la haine ethnique. Dirigée contre les Juifs, cela porte le nom d’antisémitisme et d’incitation à l’antisémitisme.
Dans l’attente, de la part de l’Agence France Presse, d’un décompte scrupuleux et précis, dans chaque article, des victimes palestiniennes des terroristes palestiniens, j’en appelle à une prise de conscience des nombreux confrères ainsi que des non moins nombreux responsables politiques parmi les lecteurs de la Ména. Vos témoignages de synchronisme avec nos analyses, exprimés entre quatre yeux, votre amitié, nous sont certes précieux. Mais il est temps que vous fassiez face à vos responsabilités. Vos confidences ne suffisent plus, alors que, dans le domaine public, ces déséquilibres racistes s’expriment au quotidien. Aux premiers de dépasser leurs préoccupations alimentaires, faute de quoi, ils auront de quoi manger mais n’auront plus où vivre. Aux seconds, de sortir des tranchées, de ne plus se contenter de parler à demi-mot, de ne plus se satisfaire ni de mesures policières de défense des Juifs, ni des réponses évasives sur les questions du fond de la poubelle données par Messieurs Chirac, Villepin et leurs amis.
Le monstre n’est pas à la porte, il est dans la maison.
Notes :
[1] En l’occurrence, il s’agit, pour la plupart, de membres des Brigades des Martyrs d’Al-Aksa, organisation classée terroriste par les instances internationales.
Deux éléments intéressants sont à remarquer à ce sujet : premièrement, les media français ont longtemps mis en doute l’allégeance opérationnelle des Brigades à leur organisation-mère, le Fatah. Force est aujourd’hui de constater que ces terroristes ont répondu présents à la 1ère injonction de l’Autorité Palestinienne, d’aller faire face aux miliciens du Hamas à Gaza.
Deuxièmement, la plupart de ces renforts viennent de Cisjordanie, d’où ils ont été transportés à Gaza avec l’accord des autorités israéliennes. Accord s’inscrivant dans un effort de soutien au président Abbas.
Par A_Soued (A_Soued) le mercredi 07 juin 2006 - 08h00: |
LIVRES SCOLAIRES SAOUDIENS
À la mi-juin 2006, voilà ce qu'apprennent les jeunes Saoudiens et les jeunes Saoudiennes à l'école dans leurs "nouveaux livres scolaires"… et c'est avec beaucoup de cynisme que l'ambassade saoudienne à Washington distribue un document de 74 pages vantant les mérites de la réforme saoudienne concernant l'enseignement prodigué dans les écoles saoudiennes et les nombreuses écoles musulmanes financées par l'Arabie Saoudite. Or le contenu de cet enseignement qui va former les générations futures ne fait que renforcer la haine, l'intolérance et la violence à l'égard des "non croyants", c'est à dire les non musulmans.
Tiré de l'article "Livres scolaires Saoudiens" de Nina Shea paru dans le Washington Post du 23 mai 2006.
Traduit par Albert Soued, pour www.nuitdorient.com
Est-ce cela ce que Riyad appelle "la réforme"?
Niveau 1: "Toute religion autre que l'Islam est fausse"
Niveau 5: "Toute personne qui suit le Prophète et accepte l'unité de Dieu ne peut pas accepter une amitié sincère avec ceux qui s'opposent à Allah et à son Prophète, même si ceux-ci sont des parents proches"
Niveau 6: "Exactement comme les Musulmans avaient réussi ensemble dans le passé à évincer, dans un élan sincère, les Croisés chrétiens de Palestine, les Arabes et les Musulmans seront victorieux, avec l'aide d'Allah, des Juifs et de leurs alliés, s'ils luttent ensemble dans un vrai Jihad pour Allah, car cela est dans le pouvoir de Allah"
Niveau 8: "Comme il est dit dans Ibn Abbas, les singes sont des Juifs, le peuple du Shabbat. Alors que les porcs sont des Chrétiens, les infidèles de la communion de Jésus"
"Allah a dit à son prophète Mohamed, à propos des Juifs, qui ont étudié une partie du Livre d'Allah (la Torah et les Evangiles) que seul Dieu est digne d'adoration. En dépit de cela, ils ont adopté le mensonge, à travers l'adoration d'idoles, la divination et la sorcellerie. Et en faisant cela ils obéissent au Diable. Du fait de leur envie et de leur hostilité, ils préfèrent le mensonge à la vérité. Ils ont été ainsi condamnés, et c'est un avertissement pour nous de ne pas les imiter"
"Ce sont les Juifs qu'Allah a maudit et contre lesquels il est tant en colère que jamais il ne le leur pardonnera. Certains d'entre le peuple du Shabat ont été punis et transformés en singes et en porcs; d'autres ont été amenés à adorer le Diable au lieu d'Allah, à travers les consécrations, les sacrifices, la prière, les appels au secours et d'autres types d'adoration. Il est vrai que des Juifs adorent le Diable. Ainsi certains membres de cette nation adorent le Diable et non Allah"
Niveau 11: On ne doit pas dire "A'layqoum alsalam" (que la paix soit sur vous) à d'autres qu'à des croyants. Ne leur (aux non croyants, les Juifs et les Chrétiens) cédez jamais le passage sur une chemin étroit, car ils vous doivent l'honneur et le respect".
Niveau 12: "Le Jihad dans la voie d'Allah qui consiste à se battre contre l'incrédulité, l'oppression, l'injustice et ceux qui les pratiquent, c'est cela le summum de l'Islam. Notre religion s'est élevée grâce au Jihad et c'est à travers le Jihad que notre bannière a flotté haut. Il s'agit d'un des actes les plus nobles, qui nous rapproche de Allah, et l'un des actes les plus glorieux dans l'obéissance à Allah".
Note du traducteur
Pour ceux qui aiment le foot-ball, il faut savoir qu'il existe une fatwa en Arabie saoudite instituant de nouvelles règles de jeu pour pratiquer ce sport "occidental", afin de l'arabiser. Les changements dans la constitution de l'équipe, dans le terrain et les buts, dans la terminologie et les règles sur le terrain sont telles que l'on ne peut plus reconnaître le foot-ball…
Par Axelle (Axelle) le mardi 06 juin 2006 - 22h55: |
Pour ISRAEL. Pour son peuple.
Pour Viviane et tous les harissiens et harissiennes.
J'ai écrit ce poème dans ma chambre d'hôpital. J'étais très malade. Je suis aujourd'hui guérie de mes deux cancers.
A TOI ISRAEL
Du Mont Sinaï est descendu Moïse
En apportant les tables de la loi,
Pour qu'arrivées en terre promise
La volonté de l'Eternel soit.
Il a dit " Je suis votre Patriarche "
Sur votre terre, je dois vous conduire,
Maintenant, il faut vous mettre en marche
Israël vous attend pour se construire.
Et, pierre par pierre, jour après jour
On voyait de leur front couler la sueur,
Car, avec la force de tout leur amour
Israël est né du fond de leur coeur.
Mais, il faudra beaucoup de sacrifices
A ce peuple déjà si courageux,
Pour que ces mères voient leurs filles,leurs fils
Grandir, enfin, sur cette terre heureux.
Tu es devenue terre de douleur
Car jamais ne cessent tous ces combats,
Et aujourd'hui c'est ton peuple qui pleure
A chaque mort de l'un de ses soldats.
Pour tes ennemis le glas sonnera
Et tu marcheras vers la victoire,
Ton peuple, alors se rassemblera
Afin d'entrer à jamais dans l'histoire.
Puis, enfin, le Messie arrivera
Pour tous les hommes de bonne volonté,
Sur ta terre, il se reposera
Ô Israël pour l'éternité.
Axelle KHAROUBI - DAMAURAY